mardi 29 janvier 2013

273 Bonne correction


...sur le derrière tout nu !

Voila qui traduit au mieux l'expression allemande « auf den blanken ». Ajoutons qu'il s'agissait de mon premier fantasme récréatif et qui marque un changement signifiant à rapport de toutes mes rêveries de mon enfance. Subitement la punition change de visage, perds sa primauté et se détache de la personne d'autorité de l'âge de mon papa ou de ma maman. Fantasme de plus basique, avoué à petite voix à ma meilleure copine qui se montre toute guillerette en m'imaginant sur les genoux d'un beau jeune homme du voisinage. Accent sur le beau concernant le garçon et accent sur la nudité concernant la fille. En fait je ne me souviens même plus si la nudité était imaginée intégrale ou seulement partielle concernant mon derrière. Voila le fameux stade génital qui s'annonce avec une force inouïe devant laquelle les détails s'effacent. Raison de plus de mon étonnement au sujet des poètes qui essayent de mettre en mots tendres ce qui se présente comme une ouragan.

A croire que Marie Bonaparte ne s'est pas trompée sur le rôle de la fessée sur le chemin de la sexualité vers la femme adulte. Pour ma part j'ai commencé d'un jour à l'autre de me payer des sueurs pas possibles en évoquant une telle scène. Le jeune homme ne fait pas dans la dentelle. Il ne cherche même pas de prétexte pour me déculotter et me passer sur ses genoux. Il agit tout simplement et moi j'en suis ravie. Puis il claque mes fesses. Il claque fort et cela s'entend de loin. Sorte de rite d'initiation par lequel il faut passer. Cela fait mal. Sans trop toutefois. En fait ce n'est pas si terrible comme imaginé. De quoi pour lui faire confiance et quand il me relâche, il se montre particulièrement tendre envers moi. Alors pourquoi ne pas aller un peu plus loin ?

En réalité, cette petite scène est restée un fantasme pendant mon adolescence. Les choses initiatiques se sont passées autrement, sans hâte, sans stress et dans des très bonnes conditions. Et depuis j'aime les galipettes sous toutes les coutures. Sans toutefois à avoir renoncé à mes premiers amours. Il m'a fallut quelques années de plus pour aller au bout de mes fantasmes qui sont en effet pas si nombreux que l'on puisse imaginer. Je suis pleinement satisfaite par ce que je vis, heureuse dans mon couple et heureuse dans ma vie familiale. C'est environ deux fois par semaine que mon homme me mets les idées bien en place (je parle de la fessée et non de nos autres activités conjugaux) sans qu'il y ait tentation de nous engager sur les chemins escarpés d'un raffinement sensationnel. Loin d'être psychorigides, la fessée se présente aussi parfois comme petit prélude à nos ébats amoureux et il n'est pas pour me déplaire non plus que mon homme me claque très fort le derrière dans certaines positions. Pas à chaque fois, j'ai horreur du systématique, mais quand il s'agit d'une surprise cela en est une bonne je trouve.

Plutôt kamasutra tous le deux, cette agréable détente physique nous importe plus que la découverte de pratiques nouvelles et encore plus nouvelles. Peu de chance de nous trouver dans un club, dans une soirée pour adultes ou en excursion chacun de son côté. Nous aimons trop les pantoufles et les mules à pompon. Quant aux jouets la question ne se pose plus depuis pas mal d'années.

Par contre étant très romantique, il m'arrive de temps en temps une folle envie pour réaliser mon fantasme « charnière ». Nom de code de l’opération :

Chéri, tu me montres comment font les vilains garçons avec les filles ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire