...sur
le derrière tout nu !
Voila qui traduit au mieux l'expression
allemande « auf den blanken ». Ajoutons qu'il s'agissait
de mon premier fantasme récréatif et qui marque un changement
signifiant à rapport de toutes mes rêveries de mon enfance.
Subitement la punition change de visage, perds sa primauté et se
détache de la personne d'autorité de l'âge de mon papa ou de ma
maman. Fantasme de plus basique, avoué à petite voix à ma
meilleure copine qui se montre toute guillerette en m'imaginant sur
les genoux d'un beau jeune homme du voisinage. Accent sur le beau
concernant le garçon et accent sur la nudité concernant la fille.
En fait je ne me souviens même plus si la nudité était imaginée
intégrale ou seulement partielle concernant mon derrière. Voila le
fameux stade génital qui s'annonce avec une force inouïe devant
laquelle les détails s'effacent. Raison de plus de mon étonnement
au sujet des poètes qui essayent de mettre en mots tendres ce qui se
présente comme une ouragan.
A croire que Marie
Bonaparte ne s'est pas trompée sur le rôle de la
fessée sur le chemin de la sexualité vers la femme adulte. Pour ma
part j'ai commencé d'un jour à l'autre de me payer des sueurs pas
possibles en évoquant une telle scène. Le jeune homme ne fait pas
dans la dentelle. Il ne cherche même pas de prétexte pour me
déculotter et me passer sur ses genoux. Il agit tout simplement et
moi j'en suis ravie. Puis il claque mes fesses. Il claque fort et
cela s'entend de loin. Sorte de rite d'initiation par lequel il faut
passer. Cela fait mal. Sans trop toutefois. En fait ce n'est pas si
terrible comme imaginé. De quoi pour lui faire confiance et quand il
me relâche, il se montre particulièrement tendre envers moi. Alors
pourquoi ne pas aller un peu plus loin ?
En réalité, cette petite scène est
restée un fantasme pendant mon adolescence. Les choses initiatiques
se sont passées autrement, sans hâte, sans stress et dans des très
bonnes conditions. Et depuis j'aime les galipettes sous toutes les
coutures. Sans toutefois à avoir renoncé à mes premiers amours. Il
m'a fallut quelques années de plus pour aller au bout de mes
fantasmes qui sont en effet pas si nombreux que l'on puisse imaginer.
Je suis pleinement satisfaite par ce que je vis, heureuse dans mon
couple et heureuse dans ma vie familiale. C'est environ deux fois par
semaine que mon homme me mets les idées bien en place (je parle de
la fessée et non de nos autres activités conjugaux) sans qu'il y
ait tentation de nous engager sur les chemins escarpés d'un
raffinement sensationnel. Loin d'être psychorigides, la fessée se
présente aussi parfois comme petit prélude à nos ébats amoureux
et il n'est pas pour me déplaire non plus que mon homme me claque
très fort le derrière dans certaines positions. Pas à chaque fois,
j'ai horreur du systématique, mais quand il s'agit d'une surprise
cela en est une bonne je trouve.
Plutôt kamasutra tous le deux, cette
agréable détente physique nous importe plus que la découverte de
pratiques nouvelles et encore plus nouvelles. Peu de chance de nous
trouver dans un club, dans une soirée pour adultes ou en excursion
chacun de son côté. Nous aimons trop les pantoufles et les mules à
pompon. Quant aux jouets la question ne se pose plus depuis pas mal
d'années.
Par contre étant très romantique, il
m'arrive de temps en temps une folle envie pour réaliser mon
fantasme « charnière ». Nom de code de l’opération :
Chéri,
tu me montres comment font les vilains garçons avec les filles ?
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