lundi 30 juin 2014

539 En attente à quatre pattes (petite fiction... ou non!)

Un rêve de grand garçon !


Il a fallu le Marquis de Sade pour donner une aura sulfureuse à cette petite pièce exclusivement dédiée à la dame. Là, où on va papoter avec sa meilleure copine quand on n'a pas envie qu'un monsieur pointe ses oreilles. Moi aussi j'ai un boudoir, joliment aménagé par mon homme selon mes instructions et décoré par mes soins. Il en va de soi que je ne vais pas passer ma journée en attente, « prête à l'emploi » comme cette dame si bien proportionnée. Mise en scène, issue directement de fantasmes d'un grand garçon qui souhaite laisser libre cour à ses aspirations de toute-puissance. Et flatter ainsi son ego par la même occasion. Il est d'ailleurs fascinant à observer comme un gonflement de l'ego peut montrer d' impressionnantes répercussions sur d'autres parties du corps masculin. On dirait de vases communicantes. C'est tellement mignon de voir un monsieur se mettre fièrement en position de mâle dominant, soulignant sa place de choix par une voix ferme et décidé. Mâle, imbibé de la tête au pied, dans ses gestes et mouvements d'une sacré dose de testostérone. Hormone dont la production me semble souvent directement lié à une certaine « activité intellectuelle et imaginative ». Pour s'en apercevoir, il suffit d'explorer l'effet de certaines petites phrases hameçon, avouées en rougissant timidement, comme :

J'adore me montrer soumise dans l'intimité !

Et parce que je ne suis pas une garce, je tiens me promesses. Alors oui, pourquoi ne pas rentrer de temps en temps dans un tel jeu que propose notre chéri bien aimé.

A mon retour je t'attends toute nue dans ton boudoir, isabelle. A quatre pattes et ton derrière tourné vers la porte !

Ouh là, j'en connais un qui a très envie de moi et qui le fait savoir. Et en très mauvaise soumise, ce qui m'importe avant tout, c'est mon plaisir perso que je vais en tirer de la situation. Donc je ferai tout pour offrir un joli spectacle visuel à mon conquérant. Petit lavement préalable au cas où. On ne sait jamais ce qui se passe dans la tête d'un grand garçons qui a « très faim » et qui doit s'absenter pour un truc qui le fait chi*r au point qu'il se prépare déjà sa récompense.

Peut-être un joli bijou intime qui manque rarement son effet ? Un huile de corps pour rendre ma peau luisante ?

A vrai dire, il n'est pas facile de mettre une nudité intégrale en scène. C'est beaucoup plus simple avec les mille et un accessoires pour sublimer la féminité.

La basique vit surtout de la bonne connaissance de petites faiblesses de son partenaire.

Certains aiment l'immobilité complète pour prendre possession de la dame. D'autres la souhaitent féline par un déhanchement de ses rondeurs, par des petits soupirs d'avant plaisir. Sans sous-estimer le pouvoir de la suggestion. Ajoutons quelques gadgets à proximité. Comme un joli bâillon boule qui calme efficacement une fille trop bruyante. Ceci dit pour ma part, selon mon homme, cela rend mes bruitages encore plus obscènes. Ce qu'il aime beaucoup. Le bandeau est moins concluant sur moi. Me sentant en parfaite confiance avec mon chéri, le risque que je m'endorme pendant mon attente dans le noir absolu n'est pas à négliger.

Encore d'autres messieurs aiment surprendre la belle au bois dormant dans une situation de plus compromettante. La vilaine main en pleine action, elle fait semblant de ne pas entendre son prince charmant entrer dans la pièce. Présentant ainsi un entrejambe luisant de secrétions naturelles et joliment rose par la stimulation de la circulation sanguine. L'effet de la rosée est encore rehaussé quand l'herbe est soigneusement tondue, voir éliminée à la racine. Enfin un bon l'huile de massage fait l'affaire aussi et est même plus spectaculaire à voir. Sans parler de la glisse qui me rend particulièrement éhontée. Alors pourquoi ne pas me passer un doigt dans la petite porte pour rendre hommage à la sulfureuse réputation du boudoir. Effectuer de petits va et viens pour montrer que cette partie du corps aussi s'érotise parfaitement. Avec un air de sainte ni-touche donner une forme visuelle à la perversion, à ce qui est réputé contre-nature. Le tout accompagné par des soupirs qui laissent deviner un plaisir vraiment divin !

Il est fort possible que mon chéri, outré par tant de débauche, se sente obligé de me ramener sur le droit chemin. En imposant à la main son droit de seigneur sous forme d'une claquante fessée qui est autant plus savoureuse car pleinement méritée de ma part. De plus, déjà dans un état secondaire par mon petit spectacle, je sais que mon homme va laisser vagabonder sa main entre mes jambes. Entre mes fesses si échaudées par les claques. Je passe sur la surprise du chef qui comme bien entendu se passera à quatre pattes. Notons dans une telle position que...

... le monsieur va infailliblement s'agenouiller pour rendre hommage à la féminité devant ses yeux.

vendredi 27 juin 2014

538 Liens de discipline domestique (120 ème édition)

Au programme ce week-end: Fessées atypiques

La soumission d'Emma Marx (bande d'annonce de film)

On dirait que le succès de 50 nuances de gris ait provoqué une prise en compte du désir féminin dans les jeux piquants. Pourtant quand on se balade sur le net cuisant, on a souvent l'impression qu'il existe seulement les dames aimant de l'intensif. Mais peut-être la réalité du désir se trouve auprès de celles qui ne s'expriment peu ou pas du tout, mais qui consomment en masse cette nouvelle vague d'ouvrages sur le sujet.En fait, il me semble que le BDSM susceptible de plaire à une majorité de dames se situe plutôt du côté doux avec un grand accent sur le relationnel. Surgit par conséquence un bel homme initiateur qui apprend à la dame mille et une façons d'être mieux dans son corps et mieux dans sa sexualité. Par bon nombre de jeux qui « visent à accroître la capacité de supporter la douleur au-delà du seuil d’angoisse afin de stimuler le courage nécessaire à l’accomplissement du coït » (Sandor Ferenczi). A vrai dire, je suis peu susceptible à ce genre de poésie de l'initiateur mâle et je pense connaître, sans vouloir me vanter, pas mal de trucs pour initier ou du moins surprendre un homme...


Je ne sais pas d'où vient cette habitude, dès qu'une dame se donne du mal pour faire plaisir au monsieur, de la considérer comme soumise. On se croit presque dans la préhistoire du relationnel.

Est-ce qu'on traite un monsieur qui active sa langue entre les jambes d'une dame comme soumis ?

Passons et penchons nous sur le sujet. Je suis tombée un jour sur un intéressant texte analytique, traitant la phase urétrale qui est en quelque sorte une sexualisation de l’urètre. Cela parlait de la sensibilité de l'engin du monsieur. Sujet que je trouve passionnant. Autant plus que ce texte émettait l'hypothèse que le bout n'est pas systématiquement la partie la plus sensible contrairement à ce que croient bien de dames. Il existe aussi des messieurs qui préfèrent plutôt une attention sur la longueur, c'est à dire une langue habile qui glisse de haut en bas. D'autres encore sont surtout sensibles à la base. Après cette réflexion - déjà tout bénef en soi – l'analyste émettait l'hypothèse que la sensibilité de la base et de la longueur se trouve surtout chez les messieurs chérissant des penchants dont fait partie aussi... la fessée. Évidement je n'ai pas pu résister quand j'ai été encore célibataire de faire le « test » avec mes princes charmants. Je trouve qu'il y a un fond de vrai selon mes expériences...


C'est avant tout très esthétique et très intellectuel. Petit catalogue d'émotions au féminin qui ouvrent la boité à rêves. Cela me rappelle mes propres recherches dans le BDSM quand j'étais très jeune. Collier et laisse y compris, tenez! Toujours dans la subtilité et loin du sport extrême sans toutefois y trouver mon bonheur.

Punis moi (domination féminine)

Un film allemand (Verfolgt; en VO sous-titré en anglais) datant de 2006, acclamé par la critique. Une dame de la cinquantaine qui s'occupe de délinquants mineurs se voit proposé par un parmi eux le rôle ce celle qui applique de véritables punitions corporels. Bon, pas la peine d'un discours sur le besoin de punition et la complexité de la psychologie des personnages.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !



















mercredi 25 juin 2014

537 Les dessous d'un fantasme de la discipline domestique

Il y a une grosse fessée dans l'air...


J'aime beaucoup les dessins. Je trouve que l’improbable passe mieux que sur une photo et invite la fantaisie à prendre son envol. Comme sur ce magnifique dessin de Léon Pierre qui évite même les marques sur les derrières. Mon homme regarde ce dessin et sourit :

C’est tout toi, isabelle, la femme dans le fauteuil qui commande.

Il me connaît bien et il a raison. C’est la place qui me conviendrait le plus. Dans ma fantaisie. Tournée vers le spectateur et non vers le spectacle, je ne perds pas le nord. Enfin, au lieu d’un fauteuil, je préférerais un canapé. Pour m'allonger. Pour les bas ce serait plutôt un modèle plus long qui s'associe avec un porte-jarretelles. S'ajoute que je ne suis pas trop « demeures à cheminée ». Cela doit sacrément cailler en hivers. Puis les feux de cheminées quand ils ne fument pas, ils parfument toutefois les vêtements. J'adore la campagne, mais je ne aime pas faire sa publicité par l'odeur que je dégage.

Notons, comme me fait souvent remarquer mon chéri que l'expression discipline domestique ne manque pas de subtilité. La définition de « domestique » (= ce qui se rapporte à la maison) renvoie à domus, maison, en latin. Mais un domus n’est pas n’importe quelle maison. Il s’agit d’une sorte de pavillon individuel, habité par une seule famille et dirigé par le pater familias. Donc un signe extérieur d’un certain confort dans la vie. Le domus se distingue de la « insula », sorte d’habitat collectif et ancêtre des nos immeubles. Étymologiquement venant de l’île, et par extension : ce qui est entouré par des rues.

Pour ma vie de tous les jours, je suis plutôt attirée par un décor moderne et surtout par un certain confort. Style maison ensoleillée (avec chauffage central pour l'hiver). Je ne conçois pas le monde de mes fantasmes sous un aspect sombre. J’aime y mettre de la lumière. Regarder dans le moindre recoin. Examiner avec soin les détails. Avec un air amusé sur mes propres incohérences. Je ne connais pas vraiment un sentiment de rêves qui me hantent. Comment avoir une vraie ouverture d’esprit, si on retourne déjà le regard de ce qui sommeille en nous ?

Ai-je pour autant envie de réaliser une telle mise en scène ?

Non, pas du tout. Et ceci sans regret. Peut-être parce que je suis satisfaite de ma vie. Être ménagère au foyer, en élevant ma petite fille (toute mignonne!) ne me parait pas déshonorant et n’exclue pas une ouverture au monde dans le sens du féminisme. Sans confondre l’ouverture au monde avec les aventures. Sans confondre femme libre avec libertinage. Je ne crois pas qu’une libéralisation de la fessée entre adultes, je parle de la vraie, dans son sens primaire, peut se passer des mots. Et je suis peu étonnée que l’approche verbale et émotive de cette pratique se fait essentiellement par les femmes. Et il n'est pas rare qu'elles parlent de leurs envies, désirs ou besoins de punition.

La différence avec le dessin montré ?

Il concerne le monde de rêveries éveillées que la dame ne confond pas avec ses désirs réels. Je pense que la plupart de femmes avec ou sans un penchant pour la discipline domestique ne sont pas compliquées. Il suffit de les écouter attentivement et penser au fait qu’une vie harmonieuse de couple les intéresse plus qu’une réalisation débridée de leurs fantasmes. Question de priorités qui relègue les critères récréatives plus bas dans l’échelle quand on cherche un partenaire.... pour la vie. N'oublions pas que le mariage reste tout de même un acte réalisé par plusieurs centaines de milliers de couples par an et ceci peu importe leur composition...  

lundi 23 juin 2014

536 A la recherche d'une discipline à l'ancienne

Quelques précisions sur mes attentes

Quand j'ai été jeune célibataire, j'aurais hautement apprécié un ami paternel ou une amie maternelle avec compréhension pour mon besoin de punition. Le sexe de la personne m'importait peu, à condition d'une différence d'âge plausible et une compatibilité de personnalités. J'imaginai une personne convaincue du bienfait et non du bien-fondé des méthodes à l'ancienne quand il y a un terrain favorable et consentant, s'exprimant par une simple phrase :

Après une bonne fessée tu te sentiras mieux dans ta peau, isabelle !

Une personne avec une conception positive de la discipline, chose rare déjà, il y a une vingtaine d'années. Qui sait démêler les (fantasmes d') ambitions personnelles d'un fantasme érotique qui sont toutefois liés par un hasard de la nature. Ce qui donne une mise en application ne manquant pas d'éléments ambiguës et troublants, autant pour celui qui punit que pour celle qui se fait rappeler à l'ordre. Un « incorruptible » adepte donc, malgré une tentation de la chair qui est de taille, d'une discipline constructive, sérieuse et surtout chaste, en évitant soigneusement tout attouchement réservé aux contextes ludiques. Une discipline que l'on pourrait appeler, vue le champ de son application, Bienveillante, tutélaire ou respectivement quasi paternelle ou quasi maternelle. Pour ce, il faut une personne sachant justement, peut-être par expérience personnelle, ce que c'est un besoin de punition et comment il faut agir pour le calmer. Une personne qui sait se mettre à ma place quand je me sens très mécontente de moi. Quand je me sens misérable à cause de certaines actions dont je ne suis pas fière. Quand je suis piquée par la petite bête et je me sens obligée « d'emmerder » mon entourage. Quand je me sens en attente d'une délivrance d'un état d'âme fort pénible.

En gros quand je me sens coupable selon ma propre « législation intérieure » d'une de ces petites choses que plus personne ne punit de nos jours.

Ni l'église, ni le psy, ni la morale, ni la législation officielle. De quoi se sentir vraiment abandonné avec son besoin de punition ! Donc bonheur inouï de tomber sur la perle rare qui prend au sérieux les mille et une « fautes » qui me gâchent ma vie et qui m'en tient pour responsable au nom d'une loi interne partagée, s'exprimant sous forme approbation de ce que je ressens :

Oui, tu mérites vraiment une fessée, isabelle !

Voila aussi simple que cela. Sans passer par la case jeu de soumission (oui maître, je vous appartiens maître !), jeu de rôle (tu sais ce que méritent les vilaines fille comme toi ? Euh, une fessée Monsieur le proviseur ?) ou un pelotage vicieux d'un maître fesseur qui souhaite me montrer l'orgasme de ma vie. Ou encore le rendez-vous en chambre d'hôtel avec sa petite touche de couple illégitime qui va se livrer aux galipettes déchaînées, induites par la fessée. Je ne dis pas que ces situations manquent de charme. Je ne dis pas non plus que cela ne puisse pas me tenter de temps en temps. Mais quand s'est mon besoin de punition qui réclame son dû, ce genre de scénario reste à côté de mes besoins, car je ne me sens pas d'humeur de jouer justement. Et ce que j’attends, une fois le tour de mes états d'âme fait, une fois mon mea culpa verbalisé dans le moindre détail, c'est une vraie punition. Une qui fait mal, mais qui reste sans abus. Comme au bon vieux temps quand on savait faire la distinction entre une punition éducative « bon enfant » et un acte de maltraitance...

vendredi 20 juin 2014

535 Liens de discipline domestique (119 ème édition)

Visiblement cela amuse les garçons, cette...


Méfie toi des garçons, ce sont des vicieux. Bon conseil d'un autre âge que l'on donnait aux filles et qui semble coller à souhait à ce petit extrait de film. Très vraisemblablement une scène de bizutage. J'imagine les garçons au courant de cette tradition et qui en font une tradition pour leur part. Assister discrètement le grand soir au spectacle. De la curiosité sexuelle à l'état pur. Ado il m'est arrivé d'imaginer certains de mes princes charmants sous une sévère tutelle, avec moi en spectatrice invisible. Enfin j'ai poussé parfois le vice (c'est le cas de le dire) pour être retenue par la mère pour assister à la punition du grand garçon. Le pantalon et le slip aux chevilles, cela va de soi !


Comme beaucoup de personnes, je ne suis pas exempte de stéréotypes. Par exemple la brosse s'associe pour moi spontanément à une dame qui éduque avec une main sévère. Ou encore la gifle que je vois uniquement dans le sens que cela soit la dame qui l'applique. Je sais de quoi je parle. Ou plutôt mon homme. Qu'il me rétorque avec une claquante fessée me semble de bonne guerre. Et je serai vraiment très déçue, s'il n'agissait pas de cette manière. Cela me semblerait - encore un méga stéréotype - comme un manque de virilité. Enfin, à part une petite tentative pour rire, je n'ai pas d'expérience de cet instrument que je trouve indigne d'un/mon homme. Par contre j'ai une très bonne amie qui a reçu la brosse par sa mère.



Les couvertures de livres des années 50 mettant la discipline domestique à l’honneur semblent être bien rares en France. Du moins je n’en connais pas beaucoup. D’où mon étonnement de tomber sur ce dessin. Comme sur tant d’autres de ce style, le Monsieur se montre cravaté, tandis que la dame se pare d’inévitables bas coutures et d’escarpins à haut talon. Visiblement la discipline rime avec élégance et nous sommes loin du cliché de la femme écolière en jupette et socquettes. Et c’est précisément ce qui me plaît beaucoup. De toutes les fessées, je suis avant tout adepte de celle qui est élégante. Qui trouve bonne partie de son essence dans sa proximité avec le fétichisme… de la femme féminine. Une de rares formes du fétichisme socialement accepté et qui ne pose aucun problème de réalisation au grand jour. Au contraire, cela peut même inciter certains hommes à complimenter la dame. Elle n’est pas belle la vie ?

Vu l’époque, sur le dessin la culotte reste sagement en place. Petit détail qui – à vrai dire - m’importe peu. Très rêveuse je peux me passer facilement de l’explicite.


Inspirée du film « La secrétaire » bien entendu. Embarquons au royaume du fantasme qui fait transpirer certains messieurs comme le mien. Certes, les jeux de cordes et autre ustensile de la D/s ne sont pas son truc, mais la présence d'une secrétaire très particulière et très sexy l'inspire beaucoup. Et cela se montre dans les résultats de son travail. C'est une magnifique variante du fantasme d'être surveillée par … une dame qui tient place de la maman, de l'institutrice, de la nounou. Ah ces grands garçons !

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !



















jeudi 19 juin 2014

534 La nostalgie de la fessée paternelle 2


Je l'avais bien méritée, celle-là !

Il me semble facile à comprendre que cette couverture de journal, chez une personne avec un terrain favorable sans vécu concret de ce châtiment, puisse réveiller à la conscience un :

Non, la fessée n'est pas seulement un acte punitif, elle comble également une attente relationnelle, émotionnelle et surtout affective.

Elle semble répondre d'un côté à la question, comment faire pour être aimé à nouveau quand on a dépassé les bornes. Et de l'autre côté, elle réveille certaines théories sexuelles infantiles qui imaginent la fessée comme une forme de rapport entre les adultes qui intervient dans la perpétuation de ce monde. Et l'importante charge d’excitation associée à l'évocation semble confirmer cette piste.

Seulement, au plus tard adolescente, on sait comment se passent les choses en réalité, mais le réveil de souvenirs ajoute un petit goût nostalgique de sa naïveté d'antan. Notons aussi pour certaines filles les inquiétudes autour d'une éventuelle douleur d'un rapport sexuel sur un mode d'adulte.

Est-ce plus douloureux que la fessée ?

Bien entendu je n'ai pas connu ce genre de courrier dans les années 70. J'étais trop petite. Mais je retrace mes pensées et émotions au moment de mon adolescence. Mon papa, grand collectionneur de vieux magazines et journaux, avait un large échantillon dans sa bibliothèque, dans notre cave et dans notre grenier. Largement de quoi pour que je fasse une fois devenue adolescente des études approfondies sur la fessée dans les publications allemandes d'époques révolues.

Non, même ado je n'ai pas été dupe à ce point. Il est facile à imaginer de se trouver devant un document bricolé de A à Z parce que le sujet plaît et fait vendre le magazine. Et bien que j'eusse refusé farouchement de me plier sur les genoux de mon papa pour une punition, mes rêveries étaient truffées de situations assez semblables qui me procuraient des frissons, qui me faisaient activer la vilaine main ou contracter mes cuisses dans mes cours. Voila pourquoi j'ai voulu croire que ce soit de vrais témoignages. Avec la différence que chez moi il y avait un déplacement sur d'autres personnes. Mes parents n'intervenaient pas dans mon imagination.


Je pense que dans ce genre de fantasme, il s'agit moins du désir de se trouver sur les genoux de son propre papa que d'une situation qui s'associe à un cadre paternel idéalisé. Bienveillance et compréhension d'un côté et fermeté de l'autre. Supposé de structurer le chaos de l'adolescence avec son exubérance de pulsions. De bons ingrédients pour poser des limites, celles qui rassurent certaines grandes filles. Ce qui ne les empêche pas de se rebeller de temps en temps contre ces limites dans une d'authentique crise d'adolescence. Pensons aussi au sentiment de sécurité. Se sentir protégée contre ses « propres bêtises », contre la tentation de se laisser entraîner par son entourage, car gare aux fessées... Le tout contrastant avec nos aspirations d'autonomie et indépendance. Combien de fois, à l'échec de m'émanciper, j'ai fantasmé le soir dans mon lit sur une punition de taille, appliquée « cul nu ». Voila pour dire qu'un fantasme style « fessée paternelle » seul peut se montrer structurant chez certaines personnes, sans avoir besoin forcement de sa transposition dans la réalité. Puis, il se perd à un moment ou un autres dans les méandres de l'âme. A moins qu'il soit éveillé par une image comme sur mon lien...

mardi 17 juin 2014

533 La nostalgie de la fessée paternelle 1

Une image qui sème un trouble !


Voici une couverture d'un magazine néerlandais qui proclame :

Fête des pères 1976 : Père et fille, c'est tout un monde !

Précision non négligeable : il s'agit un de ces magazines familiaux que l'on trouve chez soi, chez le coiffeur, chez le dentiste et j'en passe. Donc en accès parfaitement libre. Pour tout le monde. Y compris les enfants et ados. Un magazine semblable à ceux en Allemagne pendant mon enfance. Car la nudité ne fait pas partie d'une censure. Seul sont censurées les images explicites, à comprendre par là les ébats et leurs alentours, l'engin du monsieur (hein oui!) et l'entrejambe d'une dame dépourvu de poils. Dès qu'il y a la grosse touffe tout va bien.

La fessée, bien que déjà en perte de terrain et ne plus employée dans pas mal de milieux, continue à hanter les esprits. Par conséquence, il n'est pas rare dans les magazines et journaux pour toute la famille de tomber sur un courrier de lecteur dans lequel une grande filles de 18 ans, majeure depuis peu, selon le changement de la loi survenue en 1976, se plaint de recevoir encore de corrections paternelles. Idem les débats entre adultes et « concernés » sur l'utilité du maintien de la déculottée, du Rohrstock (de la canne) et du Siebenstriemer (sorte de martinet allemand). Se pose effectivement la question sur la véracité de ces informations :

Est-il exact qu'une fille, tout juste devenue adulte, passe encore sur le genoux de son papa comme suggère la photo?

Et si oui, pourquoi accepte-t-elle un tel traitement et se plie à un rituel que la loi lui permet de refuser ? Voila où je trouve personnellement que les choses deviennent intéressantes. Dans quasiment tout ces documents, il semble exister un consensus non-dit qui lie celle qui reçoit à celui qui applique. Un aspect relationnel qui dépasse une conception seulement « éducative» du châtiment comme dans une école ou dans un internat. Il y a un motif clair qui déclenche la punition, il y a un huit clos, une intimité entre deux personnes, il y a une action douloureuse dont on ne se vente pas. Et malgré les plaintes des concernées ressortent deux éléments. Celui qui punit affirme :

Tant que ça marche pas, ce sera la fessée !

Et celle qui se retrouve avec le derrière en feu constate :

Je l'avais bien méritée, celle-là !

A suivre

dimanche 15 juin 2014

532 Les bizarres désirs d'isabelle

Un coup de fouet canne pour le couple


Petit dessin qui me parait un peu bancal. J’ai du mal à comprendre comment cette fessée est réalisable en vrai. Mais ceci n’est pas mon domaine. Je ne mets pas en scène, je suis mise en scène par mon chéri. Comme les dessins bancals, il existe aussi les fantasmes bancals. Les émotions correspondent bien à la réalité, mais la sensation imaginée ne correspond pas à la sensation de l’acte. Pour « corriger » des telles erreurs, rien de mieux que la pratique qui met les pendules à l’heure. En bonne allemande j’ai un certain faible romantique pour le « Rohrstock ». La canne en français. Comme chez les anglais, sa réputation folklorique n’est pas à faire dans mon pays. Et il existe pas mal de textes littéraires qui mettent en relief son emploi et le culte qui l’entoure. J’ai d’ailleurs un peu l’impression qu’il existe des fantasmes qui dépendent de la culture dans laquelle on grandit. Il suffit de penser au martinet français.

La canne apparaissait dans mes rêveries de jeune fille et jouait un rôle important. Par exemple mon « prince fouettard » me reprochait des méfaits, puis m’imposait une punition. L’enjeu tournait non seulement autour de mon acceptation de la nécessité d’un tel acte, mais portait également sur les modalités : fesses dénudées ou pas. J’imaginai en détail me réticences avant de céder devant la fermeté de mon prince. Les préparatifs prenaient le gros de ma belle histoire, tandis que la sanction même apparaissait comme but ultime, un peu flou.

Je pense que pour les personnes comme moi qui se retrouvent à l’âge adulte avec une forte attirance pour la fessée, sans le moindre vécu dans leur enfance, le passage à la pratique est surprenant. J’ai presque envie de dire décevant. Il m'a fallu un « apprentissage » pour voir l’intérêt concret de la canne dans ma vie. Quand j’ai goûté la canne pour la première fois, j’ai vite compris qu’elle me paraissait beaucoup plus attirante dans mes fantasmes, veut dire émoustillante que son emploi réel. C’est un instrument particulièrement redoutable qui n’a rien d’un « amuse fesse ». Et pour rien au monde j’envie la place d’un spanking model.

Chez nous la canne sert pour les « très grandes occasions ». Simplement parce qu’elle provoque à mon/notre goût un véritable effet punitif. Ce qui est le but. Monsieur est prudent dans l’emploi et il suffit de quelques coups que je fonde en sincères larmes de remords. Je ne puis comprendre comment certaines personnes peuvent éprouver un plaisir au moment de recevoir la canne.

J'ai constaté avec le recul, bien après ma punition, que la canne me fait beaucoup de bien. Je me sens vraiment mieux, avoir payé correctement pour une importante faute. Ce qui est le but de la fessée punitive. Et pour cette raison le maintien de la canne à la maison me parait justifié. Par contre elle n’a pas de place pour moi dans un contexte récréatif. Déjà il est rare que notre « petit ménage » comporte une vraie fessée. Et dans ce cas exclusivement à la main. Cette dernière n'est pas à sous-estimer d'ailleurs pour provoquer de sensations fortes dans un contexte où il y a aussi tant d’autres choses à faire…

Comme pour nos autres instruments, je n’éprouve pas de crainte à l’évocation de la canne. Je vois devant moi un très mauvais moment à passer. Et mon rapport avec la canne se résume essentiellement dans l’expression : 

Un sacre respect.

Respect qui est tel que je réfléchisse facilement deux trois quarte fois avant de retomber une même erreur…

vendredi 13 juin 2014

531 Liens de discipline domestique (118 ème édition)

Défier les lois de la nature

Et pourtant elle ne bouge pas (petit clip très sonore)

Librement inspirée par Galilée, je reste béate. Dans le registre solide fessée sans que cela dégénère dans un clip d'horreur, massacre sur un derrière nu, je suis impressionnée comment certaines femmes peuvent se faire claquer les fesses sans broncher. Certes le « même pas peur », je le connais aussi. Par contre le « même pas mal », ce n'est pas moi. Bon, ce petit clip ne dure que deux minutes, ce qui me semble raisonnable vu la fréquence de claques et l'intensité. Il m'arrive d'en recevoir de pareilles (3 minutes maximum), mais on m'entend de très loin. Mieux vaut ne pas avoir de voisins, car je me laisse aller sans la moindre fierté pour exprimer ce que je ressens. Dans ce petit exemple j'aimerais bien être souris, enfin spectatrice pour demander à la jeune dame pourquoi elle a choisi une telle couleur de cheveux comment elle fait pour rester si silencieuse. Je constate aussi que dans cette position celui ou celle qui applique voit vraiment tout. Voila qui m'explique mieux certains émois de mon chéri.

Grande adepte de l'érotisme qui passe par les oreilles, ce clip me comble pour sa belle sonorité. Comme j'aurais aimé, étant célibataire, avoir dans le voisinage des personnes qui affectionnent la discipline à l'ancienne. Je m'imagine le soir dans mon lit et subitement j'entends au travers du mur ou par la fenêtre ouverte une sonorité qui ne laisse aucun doute sur son origine. Me connaissant je vois bien ma réaction. La même que devant un film P. J'aime beaucoup les soupirs des actrice (de toute façon les messieurs sont muets). Cela me berce et je m'endors vite comme un bébé. Pareil pour les claques régulières. Rassurée que la bonne discipline d'antan se pratique encore, je me vois bien tomber dans les bras de Morphée.


On dirait que le réalisateur s'est inspiré sur mon couple. Pendant que monsieur bricole pour changer le décor pour mon plus grand plaisir et celui de notre petite (Papa je voudrais…. faut voir sa chambre!), je passe de temps en temps pour donner mon avis. En profitant de l'occasion que mon homme soit disponible (enfin on se comprend) pour lui demander son avis sur telle ou telle autre tenue. Alors le pauvre il transpire doublement. Par le dur labeur et par mon imagination vestimentaire. En fait quand il bricole, je cherche vraiment ma fessée. De le voir torse nu dans les positions les plus étonnantes, me fait perdre mon calme et soit j'ai envie qu'il me prenne sur son chantier (oups, pardon!), soit qu'il me fesse copieusement pour l'avoir dérangé sans la moindre retenue. Le plus étonnant, quoiqu'il arrive il livre toujours un travail soigné et impeccable...


Une magnifique photo qui illustre un beau récit. La cavalière est arrivée nue sous sa petite robe et en bottes d'équitation. Quant aux stries, nous restons dans le savoir faire d'une main qui sait mener la badine... comme fait maison ! De plus un homme « rouge d'agacement », un vrai (rouge !) comme il le semble, waoh cela me craquer.


Cela se trouve sur un joli blog de fille, régulièrement mis à jour avec une mise en page magnifique. La peur au ventre que la famille découvre la passion de la jeune dame pour les activités claquantes. Voila qui me rappelle un courrier de lecteur dans un magazine quand j'étais ado. Une jeune femme se fait surprendre avec les fesses toutes rouges par sa mère dans la salle de bain. Petite lecture qui a mis aussitôt ma fantaisie en route. Pour un long moment ceci dit.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !


















mercredi 11 juin 2014

530 En manque de discipline

On dirait que t'es en manque de discipline, isabelle !

Petite phrase prononcée sans hausser le ton, ce qui n'est pas une entreprise aisée, car moi quand je suis énervée, j'ai le verbe haut. Mon homme sait s'y prendre pour me faire passer le message. En cela marche. Je m’arrête net dans mes élans oraux et je tend mes oreilles. Loin de moi de vouloir négliger cette bienveillante mise en garde. J'aime cette façon paternaliste de pointer sur mes écarts de comportement, susceptibles de dépasser la patience de mon chéri et qui par conséquence peuvent entraîner une plus ou moins sévère punition. Ma mise en garde s'accompagne d'une prise de conscience de ma part...

...concernant le sujet de mon emportement : Un rien !

Le plus souvent un accès de jalousie parce que mon homme avait tourné sa tête là où il ne fallait pas. Parce qu'il avait un sourire de trop. Parce qu'il n'avait pas complimenté mon nouveau verni à ongles. En gros, je sais le faire fais ch*ier sans manquer d'imagination. Et miracle, non, il ne profite pas de la situation. Il ne cherche pas à tout prix de me considérer comme fautive pour le plaisir de me déculotter et de me faire danser sur ses genoux. Là, il attend de moi que je cesse sagement mes piques.

Bien que l'avertissement ne manque point de clarté, il m'arrive parfois que je me sens sous l'emprise d’une exubérance qui balaie tout sur son passage. C'est pus fort que moi, ce fameux manque de discipline dont fait allusion mon chéri et qui m’entraîne dans une escalade d'insolence qui dépasse toute mesure. Cette démesure passe avant tout par mon langage, par mon gestuel aussi. Tête toute rouge et trépignements à l'appui.

Calme-toi, isabelle, sinon je sors le martinet !

Deuxième avertissement sans que je puisse freiner mon avidité verbale. Si loin du politiquement correct qui raye ou remplace les mots pour « affiner le contenu », ma pensée coule de flot et se transforme en paroles sans censure. Un petit instant précieux et brut, consacré à la vérité humaine (la mienne du moins) pour mettre en relief les vrais besoins de ma petite personne. Recherche d'une satisfaction particulière qui calme mon manque de discipline.

Visiblement j'ai besoin d'être rassurée par une bonne fessée !

Rassurée que les limites existent et rassurée qu'il existe des hommes qui savent les imposer.

Verbaliser sa colère, c'est avant tout la sexualiser.

Déjà de laisser libre cours à ma méchanceté est ô combien jouissif. Il y a une double transmission, un contenu de surface et un de sous-entendu. Comme il y a une double réception, mon contenu de surface qui agace et son sous-entendu qui enflamme le désir de mon homme. Par conséquence la réaction de mon chéri est double également. Il me menace d'une juste correction pour un comportement inapproprié et il en choisit une qui comble son monde fantasmatique. Et le mien aussi par la même occasion. Voila un parfait jeu de séduction en attente de sa conclusion.

Je suis particulièrement sensible quand on évoque devant moi une punition au martinet. Je sens souligné mon côté de sale gamine, ce qui réveille mon ambition de recevoir vraiment une sacrée fessée.

J'ai besoin de faire ma petite révolution contre autorité de mon chéri, justement pour qu'il l'a réaffirme.

Monsieur ne dit plus rien. Il attend que mes paroles tarissent, que je m'essouffle, que je commence à sentir le regret. J'ai l’impression que j'ai été profondément vilaine et je me languis de payer au prix fort mes audaces. Qu'il sorte comme promis le martinet pour un coup de main salutaire, pour une tempête sur mes fesses, pour corriger mon entêtement. Sachant ce qui m'attend, je ne me sens pas vraiment à l'aise dans ma peau. Mon homme n'a pas l'habitude de faire semblant dans une telle situation. Il est bien décidé de remettre les pendules à l'heure dans l'optique que je retienne ma leçon pendant un bon moment.

Tu l'a cherchée, isabelle. Te plains pas alors ...

Et quelques minutes plus tard, me voilà sous l'emprise d'une autre colère. Contre moi, contre mes mauvais comportements pendant que je reçois ma fessée grand format. Remède miraculeux contre un impérieux besoin de discipline et qui se paye par un derrière qui brûlera pendant de longues heures...

Maudit fantasme, maudit besoin de punition...

lundi 9 juin 2014

529 Accroître la sensibilité

Après une bonne fessée plus rien n'est pareil !

Laissons de côté pour une fois l'aspect psychologique qui penchons nous un peu sur ce qui est proprement « sensationnel ». Personnellement quand j'ai mes fesses toutes rouges elles ne me sortent pas d'esprit et elles déterminent bon nombre nombre de comportements dans les heures qui suivent. Normal, car fraîchement châtiées, la brûlure est omniprésente et persistera pendant un plus ou moins long moment. Autant que j'aie du mal à éprouver du plaisir pendant que je suis rappelée à l'ordre, autant j'aime la sensation de la brûlure qui perdure. Mon derrière « amplement préparé » me montre toute une gamme de sensations qu'il est capable de ressentir. Il réagit différemment à la fraîcheur et à la chaleur. Il réagit différemment au toucher. S’asseoir devient une grand aventure. Il réagit différemment selon la coupe ou le tissu de mes vêtements. Il réagit différemment aux petites claques de mon homme. Et montre une sensibilité plus intense envers les caresses. Le ressentir n'est pas non plus le même selon les instruments. Un effet uniforme d'un travail de main ou au paddle ne se compare pas aux stries de la canne. Les stries de la canne ne se manifestent pas de la même manière que les stries du martinet, plutôt gentillets. Tandis que le strap varie des bandes de grande sensibilité avec des bandes de sensibilité habituelle. Bref s'ouvre un nouveau univers de sensation même pas soupçonnées qui fait prendre conscience que la peau est un organe sexuel de première ordre.

En hiver, c'est plutôt agréable un siège qui fait office de radiateur, tandis qu'en été j'ai parfois l'impression que je suis en train de cuire. Si seulement cette chaleur pouvait attaquer la cellulite pour affiner mes hanches. De plus avec mes petites robes et leur tissu fin, il manque l'effet coussin des vêtements d'hiver pour me permettre de m'asseoir quelque peu convenablement. Donc en été je gigote encore plus qu'en hiver. Ce qui se remarque d'ailleurs. Bien souvent, à l'inévitable question de ce qui m'arrive, je suis devancée par mon chéri qui ne se prive pas de signaler :

Elle a encore le feu aux fesses, isabelle !

Expression mise en rapport avec mon vif tempérament, mon sang chaud, mes colères qui n'épargnent personne, le fait que je sois toujours active. Bref cela colle tellement bien avec mon image que quasiment personne ne cherche à voir le sens littéraire.

Quand je sors avec mon chéri après une superbe correction, à défaut de voir, je m'adapte au rôle de celle qui expose.

La star, c'est mon derrière !

Par exemple dans un assesseur en tête-à-tête, je soulève ma jupe pour poser une question de plus innocente :

C'est toujours aussi rouge ? On voit encore les stries ?

Parfois plus subtilement, pas forcement dans le sens de faire la coquine, en voiture :

Conduit un peu plus doucement, j'ai encore très mal aux fesses !

Mais aussi dans certains escaliers quand je nous crois loin de tout témoin, en faisant un petit geste qui dévoile, notamment en saison de petites robes légères. Toutefois je reste sage. Je ne vais pas baisser aussi ma culotte ou mon string qui fait mon sous-vêtement favoris par temps chaud. Voila un tout qui crée une belle page de vie, qui entretient notre libido et qui se finit le soir par une belle séance de vanille au lit ...


Je profite pour signaler la mise à jour de ma rubrique Anecdotes et récits !
















vendredi 6 juin 2014

528 Liens de discipline domestique (117 ème édition)

Non, je ne demanderai pas ma fessée. Je me comporterai avec insolence...


Il y a des personnes qui voient dans la fessée un acte d'amour. Loin de moi de les critiquer, car j'en fais partie. Et quand je me trouve après une sévère correction dans les bras de mon chéri, outre d'un grand apaisement réciproque, nous nous sentons l'un aussi poche de l'autre comme après une belle séance de vanille. Alors pourquoi ne pas considérer certains préparatifs d'une bonne fessée comme un acte de séduction sur un mode d'insolence ? Évidement il faut y être susceptible. Il en existe d'innombrables textes sur et par les dames qui par un comportement joué ou réel, essayent d'inciter le monsieur de les faire passer sur ses genoux. Et nous apprenons mille un petits détails indiscrets et croustillants concernant les états d'âmes de la dame. Par contre, ô combien de fois le monsieur reste d'un vide abyssal. On dirait parfois selon les descriptions qu'il s'agit d'une sorte d'automate qui tape avec la régularité d'un métronome. Qui selon un calcul obscure implique tant de claques avec tel instrument avant de le changer pour un autre. Qui punit, envoie au coin, rappelle pour punir à nouveau. Dans d'autres descriptions nous sentons le monsieur un peu relâché et il se laisse aller aux improvisations. Dans d'autres il est technique, voire virtuose. Et dans d'autres encore et il sait gronder, sermonner, remettre en place pour que la dame perde les pédales dans un jeu qui n'est plus un jeu pour se sentir de plus en plus petite. Mais, mais... nous apprenons rarement quelque chose sur les motivations du monsieur à part qu'il aime taper sur les fesses d'une dame. Dommage !


Il faut l'admettre que ce monsieur a une technique impressionnante. Un peu trop rapide à mon goût. Je préfère les gestes lents, une tension qui monte avec l'impression de risquer de me faire pipi dans ma culotte devant ce qui m'attend. Toutefois il arrive que la méthode rapide livre de bon résultats sur moi. Je me souviens au début de la relation avec mon homme de l'avoir fait chi... pour un truc qui n'en valait vraiment pas la peine. Ma phrase pas encore finie, je me suis déjà trouvée au travers de ses genoux sans même prendre le soin de me déculotter pour une correction grand format. Et miracle... j'ai retenu ma leçons. Enfin, j'ai surtout retenu ce qu'il ne faut absolument pas faire devant mon chéri. (Ah ces mâles qui savent s'imposer, cela me donne toujours des frissons!)


Quel superbe gif. Voilà le genre de truc qui fait craquer mon chéri et lui assure la bonne humeur dès le matin. Il adore que je fasse de la gym sous surveillance ou du moins sur son regard attentif. Il y avait même une phase quand il me souhaitait dans de tenues particulières pour m'exercer. Je n'ai rien contre, mais je me souviens de ses yeux quand je lui ai demandé un beau matin de faire du vélo d'appartement devant moi, en lui tendant comme seul vêtements un casque, des gants et... un string en cuir. Il a fait ! Voilà un bel exemple d'égalité et qui me motive de sauter à la corde toute nue devant ses yeux, même après presque 16 ans de vie de couple.


Je doute que cette dame essaye d'imaginer l'effet de la badine sur ses propres fesses. Car l'expérience de la vie apprend qu'il existe de gentils messieurs qui se languissent de temps en temps d'une main ferme. Le plus souvent par lubie sexuelle pour passer un bon moment. Un terrain favorable parfois pour celle qui sait s'y prendre. Car certaines personnes ignorent leur besoin de punition et surtout que ce besoin se cultive facilement. Et plus vite que l'on ne l'imagine, on a déjà adopté le réflexe de baisser son pantalon quand on a commis une bêtise...

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end de Pentecôte !



















A la pantoufle

jeudi 5 juin 2014

527 L' histoire d'une petite robe bleue

Moi aussi j'avais cette petite robe...


En fait, rien de spectaculaire dans ce clip, plutôt ambiance qu'action, qui reste un de mes préférées (et d'où la réédition), car il m'évoque tant de souvenirs personnels. Comme d'habitude nous restons dans un registre de punition, fantasme et pratique que j'affectionne particulièrement. Et si je n'aurais pas accepté pour rien au monde une telle discipline de la part de mon père, je n'ai eu aucun mal à la projeter dans tous ceux qui ont pris après lui une place dans mon cœur. Il y a avait aussi parfois le coup de chaud, à la vue d'un père d'un de mes princes charmants par exemple qui me fit transpirer sous ma quête en m'imaginant de me faire corriger par lui pour avoir faire tourner la tête de son fils. Voila qui correspond à une époque de ma vie, la deuxième moitié des années 80 quand j'étais ado, quand je commençais à m’intéresser vraiment aux garçons et quand j'avais une robe d'été en bon coton comme celle du clip. Un modèle, on ne peu plus répandu en Allemagne dans ces années-là. Certes je ne disposais pas de porte-jarretelles qui contrairement à ce qui suggère ce clip n'était pas du tout un vêtement courant pour les jeunes filles. L'horrible culotte non plus d'ailleurs, car réservée aux dames adultes. Moi je portais encore du genre petit bateau avec de rigollots imprimés. Je parle de cette robe, car elle apparaît dans plusieurs séries de l'âge d'or de la fessée. Selon un spécialiste de ces publications dans au moins 3 autres. Les voici, mettant en scène de différents fantasmes qui hantaient mes rêveries de jeune fille:


Devoir se rendre sur le grenier sous le regard moqueur d'un public qui sait ce qui va arriver la-haut. Suivi par l'éducateur qui tient ostensiblement le strap en main. Un rituel rodé, qui a toujours cours sous prétexte que la jeune dame en a encore besoin. De quoi a broder de nombreux fils, loin de toute réalité. La petite histoire que l'on se raconte toute seule avant de s'endormir.


Ce qui va dans la direction de ma fameuse rêverie de punition par le père de mon prince charmant. Nudité partielle exigée et indispensable pour l'acte à venir, le tout pour faire frissonner la fautive. En fait, un fantasme tournant autour de mon désir justement de séduire le papa de ce gentil jeune homme. Tout y est et notons que moi non plus, je n'étais pas épilée en ces temps-là. Enfin mon premier rasage intégral (avec le rasoir électrique de mon papa, bonjour les brûlures ! ) n'était pas loin.


Ah un monsieur qui prend son pied et cela me fait chaud au cœur. Cela change de « fesseurs » constipés que l'on voit habituellement. J'aime particulièrement la dernière photo sachant trop bien que même avec recours au châtiments corporels je n'aurais jamais le moindre talent pour la musique.


J'aimerais ajouter que clip est extrait d'un petit film qui s'appelle Dorset Cottage (introuvable en intégralité sur le net je crois), tourné comme son nom indique dans un petit cottage (qui apparaît dans le film) dans le Dorset, comté très pittoresque du sud d’Angleterre. Je me souviens de l'avoir vu pour la première fois, il y a bien longtemps avec mon homme chez en collectionneur en Suisse. Et bien entendu nous avons parlé fessée...