mercredi 31 octobre 2012

204 Soubrette punie


Il n'y a pas que la discipline domestique dans ma vie. Voici un réédition d'un des mes anciens textes. Autobiographique ou pas, quel importance !

Jeux de Soubrette

Monsieur veut jouer à la poupée avec moi et il sait bien s’y prendre. Au fond je ne suis pas compliquée. Il suffit de me demander gentiment.

Il me regarde avec émerveillement dans ma jolie tenue de soubrette pendant que j’effectue mes taches ménagères.


J’ai pris les devants dans cette aventure. J’aimerais lui prouver que ses envies avec leurs multiples méandres, n’aient que peu de secret pour moi ; comme si je lisais dans son âme.

Puis, mes yeux légèrement baissés, exprimant une docilité parfaite et une moquerie perverse à la fois, je lui parle. Je n’ai pas besoin de changer le timbre de moi voix. Elle est parfaite en ce contexte, juste ce qu’il faut pour insinuer une employée de maison à l’écoute du moindre désir de son maître.

Au cas où Monsieur ne serait pas entièrement satisfait de mes prestations, je tiendrai mon fessier à son aimable disposition.

Mon culot le dépasse. Il oubli presque qu’il s’agit d’un jeu. Pour marquer son autorité il fait siffler la cravache dans l’air pour me prévenir.

Retourne-toi un peu isabelle. J’aimerais examiner ta tenue..

Je dois le troubler par mes apparences. Il semble chercher un prétexte pour me donner une première leçon. Souvent dans ce genre de jeux la couture des bas est le sujet le plus sensible. Il observe le trait noir sur mes jambes qui est d’une « droiture » irréprochable en alignement harmonieux avec mes talons aiguilles.

Cela l’intrigue.

Je t’ai dit que je ne veux pas des bas autofixants dans cette maison, isabelle.

Il me croit vaincue. Je me penche bien avant, ma courte jupe et mes jupons remontent pour qu’il puisse voir les attaches de mes jarretelles.

Si Monsieur voudrait contrôler par lui-même.

Il me semble déçu. Il ne s’y connaît trop en secrets de filles. Il suffit d’enfiler un porte-jarretelles à six rubans et de choisir ses bas une taille plus grande pour un résultat impeccable.

Pour ma robe de soubrette je suis restée bien sage. J’aime les tenues de vinyle de temps en temps pour provoquer.

Mais j’ai préféré pour ce dimanche une allure plus classique. Je voudrais me restreindre sur d’autres formes de provocation : par mes mots, mes gestes, mes mouvements et attitudes. Je trouve cela plus évocateur, plus sensuel, bon enfant quoi. La cybermaid ce serait plutôt pour une soirée animée.

Il me fait marcher dans la pièce. Il a un faible pour les hauts talons. Il me fait souvent des compliments sur ma façon de marcher.

Tu as une grâce naturelle isabelle qui me fait rêver.

Il possède plein de qualités et j’en découvre tous les jours des nouvelles. Mais parfois il n’est pas dans le coup. La grâce naturelle, tu parles. Cela se travaille et se mérite durement. Pour arriver à ce résultat je me suis servie de Tolstoï, guerre et paix. Pas pour le contenu du livre, mais pour son poids. Je l’ai mis sur ma tête et je me suis entraînée à marcher sur des hauts talons en imitant des tops models quand j’étais adolescente.
Il m’arrive encore de refaire cet exercice, surtout quand le moral me manque. Des soucis se reflètent facilement sur l’allure générale. Ce n’est pas bon pour la vie sociale. Alors le matin avant d’aller au travail je m’entraîne un peu et personne ne se rend compte de rien. Mes états d’âme ne concernent que mon homme et moi. Je suis une adepte de la discipline en tout genre, de la vraie discipline domestique si j’ose dire. J’aime que mon homme me surveille étroitement, qu’il soit exigeant avec moi, qu’il ne passe jamais sur mes fautes, qu’il me pousse toujours à me surpasser.

Monsieur a fini son inspection ? Puis-je retourner à mes occupations ? J’ai le repas à préparer.

Il ne peut s’empêcher de soulever ma jupe et de m’appliquer quelques tapes sonores sur mes fesses. Il est très doué pour ce genre de manœuvre. J’ai bien su choisir l’homme qui s’occupe de mon postérieur. Quand nous nous sommes rencontrés il m’a séduite par son charme, son humeur, son expérience de la vie et son savoir.

Pour lui faire plaisir je ne me contente pas uniquement de lui préparer un repas raffiné. Cela va de soi quand je cuisine. Je voudrais aussi lui livrer en bon spectacle et bien sur de lui fournir des prétextes pour une bonne fessée. Cela est facile à improviser. Ceux qui me connaissent savent à quel point je suis maladroite. C’est plus fort que moi. Je n’y peux rien. Mes grands classiques sont le plats en sauces, les mousses et bien naturellement la crème fouettée. J’en mets toujours un peu partout. Mon homme le sait bien. Et comme par hasard il arrive toujours au coin cuisine quand je prépare la crème. Je sais ce qui va se passer. Il attend derrière moi, puis au bon moment il me passera un doigt sous ma jupe entre mes jambes. C’est peu original, mais cela marche à tous les coups. Je n’ai jamais pu m’habituer à ce geste. Je fais toujours des bonds comme si c’était la première fois.

Sachant mon chéri derrière moi je me sens un peu tendue. C’est un peu comme l’attente d’une fessée. J’aime cette tension d’attente.

Il se met carrément à côté de moi. Je suis surprise, mais continue ma crème. Puis il fait un geste brusque et inattendu envers moi. Il ne fait jamais ce genre de chose. Il sait que je panique facilement dans une situation pareille. L’inévitable arrive, le bol me glisse de mes mains pour rebondir sur le plan de travail. Il y a même un peu de crème sur mon homme. Je veux saisir une éponge mais il retient ma main.

Tu n’as pas de langue isabelle ?

Si, si et je sais bien m’en servir. Je ne suis pas pressée quand je m’applique, lentement et avec sensualité, je m’occupe des tâches. Mon jeu lui plaît, il prend plaisir et attend plus de ma part. Mais là j’arrête et retourne à mes plats. Il est confus, déçu. Cela se voit facilement sur son visage.

Pourquoi tu t’arrêtes ? J’attends tes justifications isabelle.

Cela m’émoustille beaucoup de vous rendre furieux Monsieur.

Pour un instant il est vraiment en train de perdre ses moyens devant moi. Est-il fâché pour de bon ? Mon insolence, est-elle plus cinglante qu’un coup de cravache. Ne s’agit-il plus du tout d’un jeu érotique ? Quand et comment me fera-t-il payer la note ?

Il décidé de punir mes fautes sur le champ. Je dois me présenter à genoux devant lui. Deux êtres humains face-à-face, un homme et une femme, qui se fixent des yeux. Puis je remarque à nouveau cette complicité ludique dans ses expressions.

Il me fait lever et me guide vers le salon. Il me renverse sur ses genoux pour me préparer minutieusement à la correction. Cette cérémonie lui prend beaucoup de temps et il semble la savourer. Il adore quand je suis déguisée en paquet cadeau. Sa main remonte mes bas vers la jupe, occasionnant un léger grésillement de l’électricité statique. Il retrousse ma jupe entièrement. L’épais jupon blanc en dentelle lourde, légèrement plus long que la jupe manque de transparence, ne dévoile pas ma lingerie noire. Tout est dans le sous-entendu. À nouveau sa main glisse le long de la couture des bas, se faufile sous le tissu du jupon pour le relever doucement. Le haut de mes bas se dessine, l’attaches des jarretelles, des rubans noirs froncés et élastiques, tendus au maximum. La naissance de mes fesses passe en vue et mes globes ronds et charnus émergent. Je pense qu’il est ému à la vue du fessier dénudé de sa bonne, mis en valeur par les fines jarretelles. Il les dégrafe délicatement une par une. L’élastique se détend par un son caractéristique.

Pour dégager au mieux le chantier il range les rubans méticuleusement roulés sous mon porte-jarretelles. Ensuite il baisse mes bas en dessous de
mes genoux, finissant ainsi la préparation. Pour vérifier mon état d’excitation il passe deux doigts entre mes jambes le long de mon intimité et de ma raie fessière.

Il commence à malaxer mes globes en pinçant tendrement la chair. Connaissant ma peau, petit à petit sa blancheur habituelle se transformera en un rose très clair et ravissant. Et bientôt j’ai la confirmation.

Voila qui est appétissant !

Il affectionne particulièrement pour la punition à venir une cravache en cuir rouge avec son beau manche tressé, sa tige courte avec un embout de la taille d’un demi paquet de cigarettes, épais mais pas trop rigide, causant un impacte singulièrement sonore sans des gros dégâts apparents. Puis il applique une fessée claquante et percutante avec la régularité d’un métronome, coups après coups, sans se presser. Dans la pièce règne un silence total, la cravache siffle dans l’air avant de s’abattre, suivi d’un impacte bruyant, rougissant de plus en plus mon malheureux postérieur. Pour rajouter du piment je gigote autant que je peux sachant que mes parties intimes parfaitement lisses, aussi glabres que ses fesses, se dévoileront. J’essaye de me débattre, mais il me tient fermement. Ma résistance s’estompe vite. Je respire fortement, commence à pousser des soupirs qui dégénèrent vite en cris de volupté.

Quand il arrête la punition. Nous somme essoufflés tout les deux. Nous n’attendons que nos respirations mutuelles. Il me garde sur ses genoux en me caressant les fesses avant de m’agrafer les jarretelles. Ensuite il me met debout devant ma lui.

Soulève ta jupe ma chérie.

Il inspecte son intimité. Je lui expose mon intimité encore luisante par les secrétions corporelles.

Je constate que cette correction t’a fait beaucoup de bien, isabelle.

Cela nous a fait du bien à tout les deux. Tu as une force inouïe. J’ai les fesses en feu. Je ne pense pas que je puisse m’asseoir avant demain matin. Mais j’ai adoré comme tu as pu t’apercevoir.
Voudrais-tu je que je prépare la table ou préfères-tu que nous passerions dans la chambre ?

Pour l’instant ni l’un, ni l’autre isabelle. C’est moi qui s’occuperai de la table tandis que toi tu iras sagement au coin en gardant ta jupe et ton jupon relevée que je puisse me réjouir de tes belles fesses rouges.

mardi 30 octobre 2012

203 Le charme du tutu

Tu mets ton tutu, isabelle ?

Si tu es sages !

Mais oui, on peut aimer la discipline domestique sans tomber dans une relation ultra rigide. Laisser le ludique rester ludique pour qu'il ne devienne pas objet d'un rituel « d'élévation morale ». Mettre un tutu m'amuse et flatte mon narcissisme. A priori parader ainsi vêtue devant les yeux de mon homme ne se confond pas pour moi avec une punition.

Mais...cette petite mise en scène me donne souvent envie d'une punition. Ou du moins l'envie de voir surveillé mes exercices par un prof ultra-sévère avec une fine baguette en main. Une qui siffle dans l'air et qui provoque un impact de plus électrifiant à la « Travolta » :

('Cause the power...You're supplyin',...It's electrifyin' !)

Petite j’ai fait de la danse classique. Cela me plaisait beaucoup et j’ai rêve de devenir une danseuse d’étoiles. Seulement je n’avais ni le corps, ni la musculature pour. Et j’ai dû me faire à l’idée que la seule volonté de travailler dur n’est pas toujours suffisante dans la vie. J’ai donc décidé de passer à autre chose. Ce qui n’était pas facile du tout. Seulement j’ai bien retenu la leçon de la vie. Depuis je sais passer à autre chose sans états d’âme. Ma déception d’enfance avait donc du bon.

Puis le contact avec la danse classique avait des avantages. Comme marcher sur des hauts talons d’une manière très élégante par exemple. Une panoplie de joli gestes, des mouvements fluides etc… Bref je n’avais pas perdu mon temps. Chaque expérience dans une vie est utile.

Je garde toujours un petit programme d’entraînement datant de cette époque. Quand mon homme m’a surprise la première fois en train de m’échauffer, il était fasciné par ce que je faisais et par ma position du papillon.

Avant de me poser une question que j’ai souvent entendu dans ce contexte :

Et tu sais faire le grand écart, isabelle ?

Cela m’amuse toujours. Et j’ai répondu :

Bien sur, mais pas à froid.
Je ne savais pas que le grand écart puisse donner des idées à mon chéri. Je n’avais pas non plus pensé au fait de faire mes exercices en tutu.

Monsieur adore comme moi les brocantes. Il a su m’amener dans un endroit qui - quel hasard alors - exposait des tutus. Ah le grand gamin devant un rêve d'adolescence. Je ne savais pas que certains garçons rêvent de filles en tutu.

Quant à la fessée le tutu s’y prête à la merveille. Nous sommes dans un registre d'un grand garçon qui imagine plein de trucs avec les filles. Enfin avec une. Celle avec qu'il vit. Alors oui, il s'imagine en prof de ballet, petite cravache en main, et tap un petit coup sec sur mes fesses quand il me trouve en manque d'énergie. Rien de bien méchant. Cela reste ludique et bien que mon fessier devient de plus en plus rouge, nous ne rentrons pas dans ce que j’appellerais du douloureux. Mais ce qui ravit le plus mon homme c'est de me voir après mon « entraînement » passer le reste de la journée dans ma jolie tenue, les fesses en l'air. On dirait presque un vêtement idéal pour afficher l'état de son postérieur après la pénitence.

L'appel d’Ève qui tente Adam avec une pomme...toute rouge !



Voila, je ne suis pas la seule qui fantasme autour de la danse.

Superbe contribution de Constance parle d'autres variantes. C'est tellement rare les filles qui osent...parler de ce que les émeut quand elle se trouvent toutes seules...

Mais avant Simon, quand j'étais adolescente disais-je, j'avais, moi aussi, le fantasme de la fessée au cours de danse. Je ne me voyais pas comme la professeur de danse, plutôt comme la pianiste dans un coin de la salle -quitte à fantasmer, autant me prêter des compétences que je n'ai pas. Il y aurait alors un cours de danse avec de jeunes adolescents: plein de filles, un ou deux garçons, mais le plus souvent un seul. Ce garçon, semble parfois perdu au milieu de tous ces tutus avec son fuseau noir et son t-shirt (Noureev, reportage sur Arte, je ne m'en suis jamais remise) et il est en permanence objet des chuchotages et taquineries de filles. Ce qui perturbe, quand on est un tout jeune homme, sensible et fragile, mais qui commence pourtant à être capable de porter d'une main les jeunes filles de son âge (c'est mon fantasme je fais ce que je veux). Alors notre malheureux garçon finit par faire une erreur, puis une autre, ce qui exaspère la prof de danse. Elle lui annonce qu'il a besoin d'être remis dans le droit chemin, qu'il a besoin d'une bonne leçon. Mais on ne va pas interrompre le cours pour si peu. Elle décroche alors le martinet, la badine, ou une ceinture du mur où ils sont en permanence, et le tend à la pianiste -moi- qui, pendant que les autres reprennent leurs exercices, en silence évidemment, entraîne le jeune homme dans un coin de la salle, pour le déculotter et le fesser. 

Il y a plusieurs autres variantes mais j'ai déjà suffisamment parlé comme ça. Un dernier détail cependant: maintenant que je connais Simon, je l'imagine souvent au cours de danse, la nuit, quand je n'arrive pas à dormir...

lundi 29 octobre 2012

202 Besoin de punition et soumission sexuelle

Besoin de punition et soumission sexuelle vont-elles de paire ?

Dans beaucoup d’écrits sur la DD et dans certains sur la fessée aussi, il y a pour moi un enchaînement qui tangue vers la domination de la part du monsieur et vers une certaine forme de soumission sexuelle de la dame. La fessée semble justement mettre cette structure en position. Elle marque l'abandon de la dame.

Pour ma part, j’ai du mal pour m'y retrouver.

Ceci dit s'il y a un besoin chez une dame de se sentir soumise, je n'y vois pas d'objection. A chacune son monde fantasmatique. De toute façon, ne nous leurrons pas, cela ne se commande pas par la raison. Au lieu d'un besoin de punition, j'aurais pu me retrouver avec un besoin de soumission et en mettant ma capacité de réflexion au profit de ce dernier sujet. Ni plus, ni moins !

Soumise, toi isabelle ?

Monsieur rigole avant de passer au verdict.

Alors là, pas du tout. …faut pouvoir te suivre…

J’aime les attitudes provocantes envers mon homme. Je ne parle pas de la provocation style « femme insupportable » qui cherche des limites. Non, mais de celle qui attise le désir entre un homme et une femme. Je ne vois pas la provocation féminine dans un cadre récréatif comme un simple élément de donner envie au monsieur, mais de le rendre « plus performant ». Je pense donc à moi et à mon plaisir. Nous sommes dans un univers de séduction qui obéit à ses propres règles. Et qui vise autrement que la fessée une plus grande intensité du vécu. J'en parle rarement, car je n’aime pas étaler ce que je considère comme la vraie intimité de mon couple.

Quant à la discipline domestique, elle concerne grosso modo mon besoin de punition, le besoin de mon homme de me punir et les moyens à déployer pour nous satisfaire tous les deux. Un monde en soi qui pour nous n’a pas sa place dans notre chambre à coucher. Toutefois attention : ne confondons pas DD et fessée ludique. Ce n'est pas le même registre.

L'autorisation de me punir que j'accorde par le biais de la DD n'est pas synonyme de disposer librement de mon corps.

Il ne me plairait pas du tout de me tenir sagement à la disposition d'un homme (notamment après une punition) pour qu'il exerce des droits d'un seigneur quand il en a envie et de la manière comme il entend.

Voila la principale différence pour moi entre un besoin de punition et un besoin de soumission.

Il en va de soi que les deux besoins peuvent s'amalgamer plus ou moins.

vendredi 26 octobre 2012

201 Liens de DD (33ème édition)


Les temps changent, la fessée reste indémodable.

Du moins en ce qui concerne mon pays de naissance. Mais il y a tout de même un détail qui évolue : Là où s'appliquait dans le temps « der Herr Papa », « Le monsieur Papa » comme on dit affectivement « chez nous », c'est maintenant le prince charmant qui devrait reprend le flambeau si on se fie au comportement de la jeune dame. Et souvent notre cher prince a du mal à s'y prendre correctement. Voila donc trois petits films dans ce sens. Notons la jolie position suggérée en apesanteur dans les années 68 et 82.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !

























jeudi 25 octobre 2012

200 Fessée au bureau (Fait divers de 1929)


Fait divers allemand, concernant la fessée au bureau donc dans le cadre du travail et datant de 1929. La source est un livre de la même époque (Dr Heinrich Wörenkamp : Erziehungsflagellantismus ; 1932) qui traite la flagellation comme moyen éducatif. Le texte original étant allemand, j’ai fait la traduction. Je ne commente pas et je poste ce texte à titre de curiosité. Il ne reflète pas ma vision personnelle de la fessée et je ne cautionne pas de telles pratiques.

"Friedrich B., homme d'affaires âgé de 48 ans, avait été mis en accusation pour délit de contrainte. Il profitait de la dépendance économique de ses employées de bureau (il employait uniquement des femmes), pour les forcer de subir des châtiments corporels, qui avaient sans aucun doute un caractère sexuel.

Pendant les années 1928/29 ses sept employées de bureau acceptaient toutes - sans protester – d’excessives et douloureuses fessées. La plus grande ancienneté dans l’entreprise datait de cinq ans. La plus récente de la mi 1929. C’est une de ses employées qui avait  porté plainte après une discussion avec son petit ami. Ce dernier avait remarqué les marques sur le postérieur de la dame et demandé une explication.
Monsieur B fut condamné à une peine d’incarcération de plusieurs mois.

L'audience révéla que le patron appliquait un système de châtiment bien élaboré. La punition était toujours liée à une faute. Comme plus de trois erreurs de frappe dans une dicté, manque de ponctualité etc. Chaque faute entraînait un nombre bien défini de claques sur le derrière. Et la fautive avait le devoir de se présenter de sa propre initiative pour sa punition

Il est intéressant à noter que la femme du propriétaire de l'entreprise participait à sa manière à cette méthode de flagellation éducative. A chaque fois qu’elle visitait son mari au travail, elle fit venir une employée après l’autre dans son bureau. Elle les fit se déculotter en présence de son mari pour vérifier si la personne en question avait reçue une correction. Dans l’affirmative elle la pinçait ou lui tirait les oreilles en disant :

Vilaine, vous avez encore irrité mon homme par votre maladresse.

Cette manière de passer en revue un postérieur après l’autre était selon les employées le stimulus principal du patron. Après l’inspection, mari et femme restaient seuls. Avec la consigne de ne pas les déranger.

Parfois le couple passait du temps avec les employées dans une ambiance amicale. Sans qu’il y eût question d’un climat érotisé par la fessée ou l’inspection. A ces occasions le couple offrit aux filles des dessins ou photographies qui représentaient des scènes de flagellation. En contrepartie le patron exigeait de les garder dans le sac à main et de les présenter avant chaque punition. Il demandait toujours, avant de s’appliquer, si une tierce personne avait pris connaissance par hasard de ces images. Et au cas où, ce qu’elle avait dit ou si elle recevait aussi pour sa part des punitions de son patron."

mercredi 24 octobre 2012

199 Discipline domestique façon années 50


La discipline domestique façon années 50 a commencé à attirer mon homme très tôt.

Moins pour son aspect patriarcal, car cela ne correspond pas vraiment à sa personnalité, mais surtout pour les inspirations au niveau de la mode. Alors comme fantasmes il y a entre autres de donner une belle fessée à la rebelle en jeans et t-shirt pour lui indiquer de main ferme le chemin vers des allures plus féminines. Disons que ce type de fantasme me semble hanter d'autres messieurs de sa tranche âge. Menaces à l'appui.

Il est fou comme un jeans serré peut réveiller la libido masculine. Et aussi froisser la « morale exotique » de certains au point de trouver une « raison suffisante » pour vouloir appliquer une belle correction à celle qui exhibe ses charmes d'une manière aussi éhontée. Voila qui tombe pile poil avec mes rêveries de jeune fille dans lesquelles mon prince charmant me fit clairement comprendre que la place d'une princesse se mérite ...durement. Tenue impeccable et manières irréprochables exigées. Voila donc à mes yeux des hommes avec des « vraies valeurs ». Comprenons nous bien, mes guillemets indiquent le choix de ma petite voix intérieure qui cherche à me transformer en fille/femme modèle. Et grosso modo entre elle et ma raison il y a souvent un rapport bienveillant.

Par exemple j'adore le jupes crayon des années 40/50. Je trouve qu'elles me donnent une irrésistible allure de femme très féminine. Et comme bien entendu, mon homme ne fait que confirmer. Soyons banals, j'aime les associer avec des chemisiers ou petits pulls. Et bien évidement ce genre de jupe se prête à la merveille pour être portée avec des jolis sous-vêtements. Il y a même l'empreinte des port-jarretelles qui se dessine parfois au travers du tissu. Pour sublimer le tout, des talons hauts avec le renfort en métal inusable et qui fait tac, tac à chaque pas. Ben oui, quand je me déplace à la maison je veux que cela se sache. Et mon homme est particulièrement sensible à ce son si caractéristique.

La tentation de me donner de temps en temps une savoureuse claque sur mon derrière est grande et je ne vois aucune raison pourquoi mon homme se priverait de me montrer son affection d'une telle manière.

J'aime beaucoup qu'il marque son terrain...littéralement... sans causer des dégâts toutefois.

Concernant la fessée, la vraie, les jupes crayon posent quelques difficultés. Ou alternativement imposent le côté ludique du paquet cadeaux qu'il convient de défaire avec délicatesse. Car ces jupes ne se prêtent pas à être troussées. Plaisante conséquence de l'anatomie féminine. Elles sont trop étroites en bas à rapport d’un fessier féminin. Cela se voit déjà à la démarche à adopter par la dame. Ce sont des petits pas qui donnent un sacré air précieux. Et au niveau du fantasme il me parait inadmissible dans une telle tenue de me faire remarquer par un mauvais comportement. Cela ne convient pas à une dame. C’est digne d’une pénible gamine qui cherche à se faire maladroitement remarquer.
Pour moi il y a ici équation :
Comportement indigne d'une dame = traitement d’ado d’antan.
Le statut de dame n'est pas un acquis et se mérite à chaque instant. Le moindre laisser aller expose aux sanctions cuisantes. Il y a donc une vraie remise en place.
Parfois (voir souvent) mon ambition est haute. Trop haute au goût de Monsieur. Il ne me critique pas. Il me laisse faire en s’adaptant. Sauf quand j’exagère. Donc plus que mon ambition est haute, plus les punitions en cas de manquement sont sévères. Monsieur est très exigeant avec lui-même, mais il ne lui viendrait à l’idée d’exiger autant de moi. Je bénéficie d’un traitement de faveur par le fait que je suis sa petite femme chérie. Cela m’énerve (je parle du traitement de faveur) et j’ai envie de lui montrer de ce que je suis capable. Bref c’est de la bêtise pure et simple de ma part à ce niveau.
Je reviens aux jupes crayon. Pour la fessée, il ne reste qu’un moyen : de les enlever.

mardi 23 octobre 2012

198 Châteaux sombres et maisons lumineuses


Personnellement l’univers décrit par de Sade, le divin marquis m’inspire peu.

Je le ressens comme froid et tristounet. La poésie du château sombre avec ses secrets bien gardés me laisse insensible. Et ma curiosité n'essaye pas d'imaginer des choses inavouables derrière des hauts murs et grillages. J'aime le savoir, le vrai et non pas sa forme « excentrique » qui fait du désir humain et de l'art et de la manière de la jouissance un sujet d'ésotérisme avec des initiations spécifiques et grands maîtres de cérémonie. Dans « Eyes Wild Shut » j'ai suivi Tom Cruise parce que ...je le trouve beau et ma curiosité se portait essentiellement sur la structure psychologique d'une personne s'engageant dans une société secrète. M'enfin il y a certainement des détails importants qui m'échappent. Sinon je ne serais plus une petite ménagère et maman au foyer. Comblée ceci dit, donc peut-être déjà à la base un peu trop simplette !

Et le pouvoir, isabelle ?

...sais pas trop...

...mais à choisir je préfère suivre un Indiana Jones qui doit sentir quand même sacrement le mâle, voir le fauve vu ses aventures, mais au moins il a le fouet en main et ne fait pas un secret de ses préférences. Ou mieux encore, moi en héroïne comme la pétillante bibliothécaire du film : La momie. Une qui fait sagement- derrière ses lunettes et avec son chignon bien ajusté - dans la journée des recherches...sur la fessée par exemple...et qui le soir, sa soif de connaissances apaisée...suit ses inspirations pour rendre fou son homme. Bref cela rigole et déménage.

L’évocation d’une salle équipée par contre me fait plutôt fuir car je l’associe à une ambiance ennuyeuse. Trop branchée pour moi. Je ne parle même pas de l’idée de me retrouver accrochée à des chaînes ou à une croix.

Persé où es-tu ? Délivre moi des griffes du Krakem !

Arrête tes insolences isabelle ou je sors le martinet !

Oui, il a raison mon homme. Je me sens particulièrement apaisée quand il me punit pour certains de mes manques de respect. Ceux qui s'imposent à partir d'une situation écrite par la vie. Voila ce petit frisson de me mal comporter dans une situation qui est imprévue, vraiment imprévue je veux dire. Et d'être rappelée plus tard à l'ordre à la maison.

Il me parait compréhensible qu’un adepte du sadomasochisme ou de la domination/soumission trouve la DD qui « punit des fautes pour de bon » complètement aberrante. Je pense que les buts recherchés ne sont pas le mêmes.

J’associe la DD à une très chaleureuse maison, lumineuse dans le moindre coin, abondante de couleurs. Où il fait bon vivre et où on entend les échos d’une la vie joyeuse. Le son d’une correction se propage seulement de temps en temps –quand besoin y est -  pendant un court instant, avant de laisser la place à nouveau aux rires.

La discipline se vit au grand jour et ne s’applique pas dans des espaces aménagés à ce but. Les instruments de discipline sont intégrés discrètement dans le décor du quotidien.

Constat : Un simple martinet accroché à côté des ustensiles de cuisine m’émeut plus qu’un coin sanctuaire ou quasi culte.

lundi 22 octobre 2012

197 Filles pas sages


Parler fessée entre bonnes copines...

...ce n'est pas bien compliqué de nos jours !

Dans une certaine manière c'est une pratique rentrée dans le mœurs. Tout de même pas de raison non plus de se réjouir trop vite quand on porte des fantaisies en ce sens. La fessée dont on parle ouvertement entre filles est avant tout ludique, au mieux bienveillante pour sa sévérité.

Pour aborder le sujet, il suffit en fait de parler de nos hommes. De leurs fantasmes. En ce qui concerne les gâteries avec la bouche, c'était déjà dans mon adolescence le grand standard. L'autre côté, ma foi, on aime ou on aime pas. Mais personne n'y apporte un regard sulfureux. En gros on y apprend rien de spécial :

J'avais envie de lui faire plaisir !

Oui, c'est mon avis aussi. Heureusement mon homme est branché braguette. J'adore sa banalité.

Et la fessée alors ?

Constat perso sur un échantillon très limité de personnes :

Celles que cela n’intéresse pas. C'est rare car la plupart de mes copines sont narcissiques comme moi. Toute « attention » venant d'autrui est au moins soigneusement examinée.

Celles qui évaluent le petit jeu pour rendre fou le compagnon. Le tout bien organisé avec l'achat d'un paddle rose, crème goût noix de coco pour les fesses etc. En gros tous ce qui horripile les vrais amateurs de la fessée. On voit bien à quel point le concept de la fessée plaisir dépend vraiment de la personne.

Et toi isabelle ?

J'aime la fessée quand je n'ai pas été sage !

Aveux qui ne gêne personne, mais la discussion prend une autre tournure  !

Une vraie ?

Mais oui, il me baisse même la culotte avant de me mettre sur ses genoux. Il claque fort et moi je me débats, enfin tu m'as compris. Je pédale avec mes jambes et je cris.

Voila de quoi pour rigoler autour d'un bon café. Adeptes de punition en couple ou pas, se faire baisser la culotte par le compagnon, c'est quelque chose d'émouvant. Quelque chose facile à imaginer. Puis la fantaisie suit, être allongée sur les genoux, de se débattre. Il y a pour tous les goûts dans cette petite mise en scène.

Je trouve que cette façon de m'y prendre aboutit à des confidences intéressantes. Elle détend le climat pour se consacrer à l'aspect sérieux du sujet. Et parfois il y a même ce petit soupir féminin quelque peu voluptueux qui associe un plaisir à l'idée de se faire corriger pour du bon. Mais là, l'info reste incomplète. Cela ne va pas plus loin. Le petit soupir marque les limites à respecter.

Mon homme passe. Nos chuchotements l'intriguent.

Alors les filles, on vous attend pas. Je parie que vous avez pas été sages.

Grands éclats de rire. Décidément la fessée met de l'ambiance.

jeudi 18 octobre 2012

195 Punie au martinet (Fiction distrayante)



Ce qui se passe dans le bureau de ma tutrice est avant tout un acte de grande intimité.

Voulu de nous deux. Ma nudité partielle me permet de mieux comprendre que la joie de la chair, le plaisir consommé en cachette avec mon prince charmant, nécessite les même préparations que l'acte par lequel on est sensé de l'expier selon ma tutrice. Il est donc obligatoire - pour une fille du moins – de se débarrasser de tout ce qui peut servir comme rempart à la pudeur. Et il est bien compréhensible que cette dernière sous l'emprise d'une éducation sévère ne sait plus où se tourner. Être cul nu pour se livrer à la jouissance, être cul nu pour être ramenée de manière bien douloureuse sur le bon chemin. La confusion est telle que le langage aussi désigne d'une même expression deux côtés bien distincts.

Mais nous n'avons pas encore fait le tour complet des mystères de la fessée, car...

...il suffit de retourner – comme une crêpe dit-on parfois - une grande fille pour qu'elle se transforme aussitôt à nouveau en une petite.

C'est prodigieux, non ? Et ce n'est pas moi qui vais contredire cette sagesse populaire qui retrace précisément mes sentiments à ce moment-là. Redevenir morveuse qui se fait rappeler ses mauvaises conduites par le martinet ! Morveuse dans tous les sens du mot. Car quand les lanières de cuir ont bien entamé leur action, outre mes sincères larmes de repentance, mes narines aussi se mettent à couler pour éliminer un trop plein d'émotions. On imagine alors aisément en fin de punition, pendant que mes doigts explorent - dû aux boursouflures - la nouvelle topographie de mon derrière, ma honte quand je me retrouve devant ma tutrice - les yeux dans les yeux – et qui me tend tendrement son mouchoir. Me faisant ainsi comprendre que cet air de petite fille ne correspond plus à mon âge. Sans se priver d'ajouter au cas que le geste ne suffisait pas :

Mouche toi, isabelle. Nous ne sommes pas à la maternelle.

Merci ...pour cette punition.

Formule magique qui convient de prononcer pour que le martinet retrouve sa place sur le mur à côté du bureau de ma tutrice. Bien que discret par ses apparences et sans aucune mise en valeur, il se trouve toutefois accroché avec tant d'autres choses que la vaillante dame estime de première nécessité. Comme ses clefs, un parapluie, un thermomètre et un petit chronomètre.

Et voilà que sonne la fin de ma séance de discipline corporelle. Quand la porte s'ouvre je ne suis plus la même qu'en entrant. J'ai toujours les fesses à l'air, mais maintenant elles sont couvertes de stries. Et enfin je peux me rhabiller. En théorie du moins, car en réalité j'ai trop mal pour remettre mon jeans hyper-moulant. Je préfère donc de me mettre sagement en pyjama.

Reste l'obligatoire et l'humiliant coup de fil pour me décommander auprès de mon prince charmant.

Bizarre ton histoire, isabelle. Pour chaque dimanche c'est la même chanson. Tu te dérobes pour des prétextes les plus farfelus.

A suivre...

mercredi 17 octobre 2012

194 Bonbons amers ou l'art de discipliner son mari (Petite fiction distractive) 6



Mais après tout pourquoi cacher honteusement ce qui peut se vivre au grand jour ?

Alors ayant le sens pratique j'ai aussitôt exigé de la part de mon mari pour se faire pardonner et comme preuve d'amour de m'offrir un tel bijoux et par dessus du marché je lui ai parlé de séances régulières de véritable adoration devant mon élégance si peu commune.

Inutile de dire non seulement que mon mari est un homme de parole, mais aussi que l'emplacement de ce bijoux est devenu un lieu de culte pour ses yeux et pour sa langue et un lieu de pèlerinage pour son attribut viril quand il s'agit de récompenser son obéissance et ses bonnes manières.

La confession partie de bonne allure je m'attendais enfin à des confidences détaillés sur ce que j'avais trouvé dans sa poche. Mais hélas pas un seul mot sur son pêché que l'on dit mortel, la gourmandise. Et à la place - comme s'il essayait de se moquer de moi - une luxurieuse fantaisie d'examen médical par une de mes amies qui est gynécologue. Rien donc pour apaiser ma colère.

Lassée de cette comédie et pour lui montrer le bon chemin, je l'ai fait alors monter sur la balance. Et là, il a craqué en m'avouant une terrible addiction au Haribo et plus particulièrement à la variété Polka.

J'ai aussitôt pris des mesures adéquates :

Georges-Henry va me chercher mes gants en latex et le pot de vaseline. Nous allons procéder à une purge salutaire pour ta santé.

Oh comme il sait se montrer réticent envers la médecine naturelle. Je comprend parfaitement l'aspect gênant de ce procédé, notamment pour un homme, mais il a dû prendre l'habitude de se plier littéralement à mes exigences. Il y a droit essentiellement quand je le sens de mauvaise humeur parce qu'on attend la visite de ma mère. Comportement qui m'irrite et qui se soigne parfaitement par un simple ou double emploi de l'eau glycérinée sans nécessiter le martinet. Et voila un Georges-Henry débarrassé d'une terrible pression... psychologique et ainsi toujours souriant devant sa belle mère. Elle pour sa part n'est pas avare de compliments et me félicite pour ses bonnes manières pendant qu'il nous porte le gâteaux et nous sert le café. Un bijoux cet homme...

...mais malheureusement pas ce jour-là !

Quand j'ai vu à quelle allure mon cher et tendre est revenu avec mes gants, j'ai commencé à me poser des questions. Et en observant son petit sourire en coin, le pot de vaseline en main, je m’attendais à une surprise de taille. Et effectivement, une fois dans la salle de bain je me suis trouvée devant un odieux acte de sabotage concernant notre matériel de lavement.

C'est à coup de martinet sur ses fesses que Georges-Henry a du rejoindre l'accoudoir du fauteuil sur lequel il a l'habitude de se pencher quand nous travaillons sur sa discipline. Un fauteuil soigneusement choisi au début de notre mariage par Monsieur, destiné à être le trône de son futur royaume du machisme. Sans compter toutefois sur mon caractère bien trempé. Alors ce trône est devenu vite le symbole de son déshonneur où il paye ses inconvenances. Et à lui de me faire une proposition pour se racheter.

Ayant un faible pour les maths, il se perds souvent dans des comptes les plus complexes. Tandis que moi j'ai plus tendance d'aller au feeling en observant la couleur des ses fesses et aussi en tâtant leur température.

J'aime beaucoup les coups de soleil sur la lune qui mettent longtemps pour s'éclipser.

Temps fort utile que George-Henry aime occuper pour atteindre son quota de participation au ménage. Enfin je lui suggère ce que j'attends et lui fraîchement puni s'applique sans discuter.

Ce jour-là son système de calcul s’avéra particulièrement astucieux. Un coup de martinet par tranche de cent grammes de prise de poids. Voila de quoi – rien qu'à l'idée - pour me donner mal au bras. De plus un rituel compliqué , commençant par une claque par fesse et montant en nombre à chaque changement de côté. Et patati et patata. Moi, j'en avais vite marre de le voir essayer de gagner du temps précieux. 


J'ai compris, il y a déjà pas mal de temps que je suis au fond plus perverse que sadique. Alors avec moi la douleur vient en secours pour souligner mes autres actions éducatives. Mais quand j'administre une fessée c'est pour que l'on se souvienne.

Exaspérée par la mauvaise fois, j'ai alors posé le martinet et je suis allée chercher la canne que j'ai présentée devant un pale Georges-Henry. Instrument quelque peu rustre et peu glamour, mais d'une efficacité redoutable. Douze coups, enfin je crois, j'étais vraiment en colère, et voilà un beau spécimen de mâle, bientôt en rûte par les effets secondaires de sa correction, paré de superbes stries pour attiser le désir de sa femelle. Et comme je suis convaincue que l'alliance entre sévérité et tendresse livre les meilleurs résultats sur le grands garçons en manque de bonnes manières, je ne suis pas contre une troisième mi-temps le soir, pour reprendre l'ancien vocabulaire de mon mari.

En attendant et pendant que Georges-Henry prend un bain de siège dans de l'eau froide, je profite pour ainsi finir cette histoire.

mardi 16 octobre 2012

193 Poésie de la petite culotte et des bas en soie


D’excellente humeur ce matin (enfin, c'est plutôt mon état permanent, mais passons), j'ai raconté à mon homme mon post sur les fantasmes de Robert Desnos et de son pensionnat du Humming-Bird Garden.

Et t'as oublié les bas en soie ?

Je suis un peu confuse.

Tu sais bien que je ne porte que des bas nylon !

Détourne-toi un peu de ton nombril, isabelle. Je parle de ceux de Louise Lame...

J'ai failli faire le coup de la fiancée de Superman.

Et voilà de quoi pour ravir mon homme. J'aurais jamais cru qu'une petite culotte puisse autant l'émouvoir.

« Je me complaisais à la contemplation du jeu de son manteau de fourrure contre son cou, des heurts de la bordure contre les bas de soie, au frottement deviné de la doublure soyeuse contre les hanches. Brusquement je constatai la présence d'une bordure blanche autour des mollets. Celle-ci grandit rapidement, glissa jusqu'à terre, et quand je parvins à cet endroit je ramassai le pantalon de fine baptiste. Il tenait tout entier dans la main. Je le dépliai, j'y plongeai la tête avec délices. L'odeur la plus intime de Louise Lame l'imprégnait. Quelle fabuleuse baleine, quel prodigieux cachalot distille un ambre plus odorant. Ô pêcheurs perdus dans les fragments de la banquise et qui vous laisseriez périr d'émotion à tomber dans les vagues glaciales quand, le monstre dépecé, la graisse et l'huile et les fanons à faire des corsets et des parapluies soigneusement recueillis, vous découvrez dans le ventre béant le cylindre de matière précieuse. Le pantalon de Louise Lame ! quel univers ! Quand je revins à la notion des décors, elle avait gagné du terrain. Trébuchant parmi les gants qui maintenant s'accolaient tous, la tête lourde d'ivresse, je la poursuivis, guidé par son manteau de léopard.

À la Porte Maillot je relevai la robe de soie noire dont elle s'était débarrassée. Nue, elle était nue maintenant sous son manteau de fourrure fauve. Le vent de la nuit chargé de l'odeur rugueuse des voiles de lin recueillie au large des côtes, chargé de l'odeur du varech échoué sur les plages et en partie desséché, chargé de la fumée des locomotives en route vers Paris, chargé de l'odeur de chaud des rails après le passage des grands express, chargé du parfum fragile et pénétrant des gazons humides des pelouses devant les châteaux endormis, chargé de l'odeur de ciment des églises en construction, le vent lourd de la nuit devait s'engouffrer sous son manteau et caresser ses hanches et la face inférieure de ses seins. Le frottement de l'étoffe sur ses hanches éveillait sans doute en elle des désirs érotiques cependant qu'elle marchait allée des Acacias vers un but inconnu. »

Source : Robert Desnos : L'amour ou la liberté



lundi 15 octobre 2012

192 Un psy passionné par la fessée


Mes fessées, je précise !

Imaginons une coquette étude à l'ancienne. Du savoir à perte de vu. Deux murs jusqu'au plafond couverts de livres et comble de raffinement une échelle pour accéder commodément aux endroits les plus inaccessibles.

Pourquoi me demandes-tu tout le temps de te chercher des livres tout en haut, chéri ?

Pour pouvoir regarder sous ta jupe , isabelle !

Au moins c'est clair avec mon homme et d'où mon plaisir de mes parer de jolis sous-vêtements. D’où mon envie aussi d'oublier de plus en plus souvent ma culotte. Comme c'est agréable de me savoir regardée par la personne qui m'aime, de sentir ses yeux glisser le long de mes jambes et se perdre sous mes petites jupes évasées. Nous sommes entre nous et la vie est belle. Souvenirs de nos débuts, moi jeune « pomponette » comme aime dire mon homme et lui le « nightrider » en allusion à Mad Max, car Monsieur aime conduire jusqu'au bout de la nuit. A la vitesse indiquée ! Quelle merveille. Alors il m'embarque souvent pour ce voyage.

Imaginons dans cette étude deux fauteuils qui permettent un vis à vis intime pour des discussions profondes ... entre hommes. Voila donc le mien avec un vieil ami érudit, philosophe, psychanalyste. Des discussions qui vont loin. Alors pour donner envie à une dame de s'installer dans ce cadre très « grand garçon » un superbe canapé qui permet sans bouger la tête de regarder les messieurs. Et sur ce canapé, moi en personne, débarrassée de mes chaussures, allongée confortablement en me limant mes ongles ou en train de les vernir et en écoutant d'une oreille distraite de ce qui se dit. Parfois il m'arrive d'intervenir. Surtout quand j'ai l'impression que l'on m'oublie trop.

Comment trouvez-vous mon vernis ?

En fait, je suis en compagnie de plus agréable que je puisse imaginer. Comparable à mon papa adoré chéri, les deux hommes arrêtent aussitôt leur discussion et tournent simultanément leur tête vers moi. Isabelle a parlé et cela mérite attention. Des regards de plus bienveillants, des hommes qui aiment les femmes, je veut dire qui se passionnent à elles encore plus qu'à leur sciences.

Ouf. C'est la moindre des choses.

J'aimais beaucoup ce vieux monsieur qui ne fait malheureusement plus partie de ce monde. Il avait une façon de me regarder qui relevait de l’émerveillent et dès notre première rencontre je me suis sentie à l'aise en sa présence.

De plus, vu ses spécialités et sa ouverture d'esprit, sa finesse et de son humour, j'ai pu me permettre quand il était de visite chez nous de rester naturelle, veut dire dans un état permanent de séduction, de provocation vestimentaire et dans mes attitudes. Un transfert de plus caricatural. Et qu'est-ce cela fait du bien de pouvoir se lâcher en bonne compagnie. Car ma jalousie ne connaît pas de limites. Détourner l’intérêt de mon homme me transforme en Salomé qui exige la tête du coupable. Sans le moindre état d'âme. Jeu profondément malsain par son essence, mais quelle idées aussi de d’aventurier sur mes terres.

Étant donné que ce gentil messieurs me donnait des interprétations de mes comportements, qu'il me choisissait pour ainsi dire comme sujet des ses réflexions, il avait droit à un traitement de faveur. Et j'ai mis en relief mon fantasme favori :

Détourner par ma présence un érudit de ses études !

Narcissisme à l'état pur, non seulement de chercher à être aimée, mais d'être aimée dans la même mesure que je m'aime moi-même. Pour dire à quel point alors. Narcissisme qui se nourrit du désir d'autrui et qui ne cherche d'aucune façon un accomplissement du désir de l'autre.

Je n'ai jamais autant compris l'enjeu du pacte de Faust avec le diable qu'avec vous, isabelle !

(Va s'y, prend ma pour une cruche. Tu vas voir où cela t'amène.)

Me voilà petite emmerdeuse, pour déstabiliser cet adorable monsieur qui me cernait dans le moindre détail, je servais au bout de deux ou trois rencontres le café en jolie tenue de soubrette en poussant ma petite dînette offerte par mon homme. Ma jupe étant très courte, je faisait quand même attention de ne pas oublier la culotte. Par contre je ne me privais pas de montrer en long et en large le hauts de mes bas.

...z'êtes ravissante comme d'habitude, isabelle !

Voila pour décevoir tout de suite ce n'est jamais allé plus loin. Pas de claques sur mes fesses, pas de correction cul nu devant notre invité. Cela aurait pu être possible sans éprouver un malaise de ma part, mais non cela ne s'est pas fait.

Toutefois il m'a vite cernée :

...z'êtes bien en phase avec le deuxième mouvement du fantasme de la fustigation de chez Freud, isabelle ! Je parie que la perspective d'une bonne correction vous mets des frissons.

Et après un pudique rougissement de ma part, je suis passée aux aveux :

J'aime beaucoup recevoir la fessée !

Sur le popotin tout nu je suppose ?

Ah  bon ? On peut aussi recevoir la fessée sur sa culotte.

Ce monsieur étant psychanalyste pratiquait celle que l'on appelle existentielle. Il parlait avec brio de Sartre et de Heidegger, même si j'avais du mal à suivre. Ce que j'aimais avec lui c'était sa grande patience pour m'expliquer et ré-expliquer certaines choses.

Un jour les hommes parlaient encore... de la fessée et de la poésie du coin. Alors j'ai sauté sur l'occasion pour poser une question :

Justement j'ai dû faire du coin hier....

Après votre fessée du soir, isabelle ?

Mais non, j'ai été punie parce que j'étais insolente...alors j'ai pensé dans mon coin à ...Lacan et sa théorie sur ...la fessée. Qu'en pensez-vous ?

Et là, il m'a répondue :

Je ne sais pas trop quoi dire sur Lacan. Il se base sur Bergson, mais il n'a visiblement pas compris la philosophie de Bergson car il part sur une fausse piste.Cela fout mal de construire sur une fondation qui ne tient pas.

Et il a enchaîne :

...faites souvent du coin, isabelle ?

Bref j'ai été punie, une fois de plus, cette fois-ci par mon propre narcissisme. Et mon homme à été puni aussi car en fidèle serviteur de mon narcissisme, lui aussi s'est passionné plus pour le coin que pour Lacan. Nous avons jamais su la faille dans la pensée de Lacan.

Voila nous avons parlé d'alchimie ce soir-là, celle qui opère dans le coin après ma fessée et qui transforme les brûlures dans mon derrière en volupté jubilatoire. De mon éducation pour me débarrasser de mes mauvaises habitudes après mes punitions. De la libération de l’énergie libidinale qui récompense la chasteté provisoire et qui permet d’abattre un travail colossal, peu importe du domaine. Toujours intéressant d'avoir l'avis d'un psy sur ces/ses fantasmes et pratiques. Dans le sens d'un ami qui donne son opinion personnelle et non pas dans le sens d'un père castrateur  comme imaginent les braves gens qui aiment expédier ceux qui ne suivent pas la même voie libidinale qu'eux avec un bref :

Va te faire soigner, ma pauvre fille.