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mercredi 2 août 2017

1029 Mériterait bien une... fessée !

Mais qui la mériterait en fait ?

Mon homme aime se souvenir de petits incidents de voyeurisme involontaire qui ont pris un goût particulier pendant son adolescence. Ses amis, camarades d'école aussi ! Il semblerait que ma présence (allongée sur mon canapés en train de me vernir mes ongles) délie les langues. Peut-être parce que tout le monde sait que je suis une nostalgique de la glamour attitude et que je ne me prive pas d'accorder mes sous-vêtements à ma passion. Je ne me livre pas à des séances d'exhibitionnisme ostensible devant un public bon enfant, mais ce sont les sous-entendus comme les plis de mes bas, mes hauts talons ou ma façon de m'installer sur un fauteuil ou canapé qui chargent l'atmosphère.

J'adore ce jeu car je récolte bon nombre de compliments pour... mon élégance.

Sortent alors de jolies anecdotes concernant les aperçus indiscrets, veut dire l'histoire où un ado pour une raison ou une autre aperçoit une partie de l'intimité d'une dame. Rien de compromettant. Au mieux un haut de cuisse. Ce qui me fascine dans ces histoires c'est la façon comme...

...un banal acte de voyeurisme involontaire devient subitement un trophée de chasse qui émeut un homme même 40 ans plus tard.

C'est en rentrant de l'école que mon chéri, ado au début des années 70 passe à côté de la voisine de ses parents. La dame s'étant pour une raison ou une autre penchée très en avant, il réussit à glisser son regard sous sa jupe. Certes ce n'étaient pas des porte-jarretelles version super sexy, seulement les jarretelles d'une gaine qui tenaient une paire de bas couleur chair. Vécu qui a vite échauffé son jeune esprit et dans sa fantaisie la voisine est devenue héroïne de bien de rêveries indécents. Il a imagine d'abord de recevoir une magistrale fessée pour son audace par les mains de cette dame. Il a aussi imaginé d'être invité par elle dans son appartement, puis à être incité de lui glisser les mains sous sa jupe. Sans oublier une fantaisie beaucoup plus tardive de trouver la voisine et de lui appliquer une bonne fessée pour comportement éhonté. La « dame impliquée », si j'ose dire, passe dans la rêverie d'un rôle de « cible de voyeurisme » à une position de séduction active, bien intentionnelle avec but d’inciter notre jeune homme aux plaisirs de la chair. Notons les mille et un souvenirs de messieurs qui ont été initiés par une dame plus qu'âgée qu'eux. Ces anecdotes existent aussi au niveau de la fessée. Forme de séduction à part entière, bien que sévère et ardente. Avec un effet fulgurant sur ce qui se trouve sous le caleçon du grand garçon. Il est toujours émouvant d'écouter les confessions d'un grand gaillard qui s'imaginait au cours de son adolescence allongé sur les genoux d'une stricte dame. C'est tellement mignon de contempler comment les intentions non chastes envers une dame se transforment par une culpabilité sous-jacente en désir de punition sous forme de fessée.

Quelle idée aussi d'espionner une dame en toute impunité !

Étant d'excellent public je ne serais pas contre le fait d'assister à une séance de discipline domestique inversée. De préférence chez une bonne copine dont le monsieur s'est rendu coupable « d'insistance » envers ma personne. C'est un fantasme vengeur en quelque sorte, pour les insistances masculines réelles de la vie courante et qui trouve un dénouement ludique...

mercredi 14 septembre 2016

935 Une place pour la discipline domestique dans le couple moderne

J'aime la discipline domestique à dosage raisonnable.

Punir n'est pas synonyme de pratique extrême d'un côté, mais de l'autre il ne faut pas que ma fessée prenne les allures d'un jeu érotiquement frivole entre adules consentants et patati et patata. Car sinon impossible de convaincre mon inconscient que je suis en train de recevoir une correction à la hauteur de mon méfait. Ce dernier est souvent purement anodin pour ma conscience, mais bien réel pour mon inconscient qui s'exprime avec insistance par mon besoin de punition en réclamant des sanctions pour bon nombre de mes comportements. Que ce soit le fameux rôti brûlé, le retard pour rentrer à la maison ou des petites insolences envers ma mère ou belle mère mon besoin de punition est fort pointilleux et ne cesse de me harceler pour des absurdités qu'aucune femme moderne ne saurait prendre au sérieux.

Ben oui, mais dans certains inconscient ne règne pas une femme moderne, mais un complexe mécanisme archaïque qui prend plaisir de nous punir.

Voila qui montre contrairement à ce qui nous plaît d'imaginer que tout le monde ne règne pas en maître souverain dans son esprit. Une conséquence de cette situation est le besoin de certaines personnes justement d'un maître pour mettre de l'ordre dans leurs désirs et tendances contradictoires. Notons que ce mécanisme sait se faire entendre en liant subtilement le besoin de punition à notre affectivité créant des désirs de pardon, des sentiments d'insécurité, d'abandon ou de risque de perdre l'amour et d'autres combinaisons tellement vicieuses pour nous empoisonner la vie. Certes nous pouvons nous mentir à nous même en prétextant des circonstances ludiques pour ne pas perdre notre face de femme moderne. Mais peut-être serait-il plus réaliste de faire face aux évidences. De dire à notre partenaire :

J'éprouve un besoin de punition pour ceci ou cela. C'est complètement incohérent, mais cela m'empoisonne la vie. J'aimerais que tu me corriges à chaque fois que je produise un comportement qui risque enclencher mon besoin de punition.

Et si ce besoin ne s'enclenche pas ? Ben, dans ce cas, il suffit de dire non à la punition et il faut que notre partenaire respecte notre non. Ceci dit par le biais de l'affectivité dont j'ai parlé plus haut chez certaines personnes il y a forte chance qu'après un petit instant de réflexion qu'elles acceptent la punition en faisant confiance à leur partenaire. Ce qui me semble important c'est de laisser à tout instant le libre choix à la personne d'accepter une punition ou pas.

Il faut être très explicite pour aborder le besoin de punition en couple. Se déculotter psychiquement pour affronter les conséquence. Je pense qu'un partenaire « idéal » sera celui qui nous parlera en échange de son besoin de punir. Qui dit que certains de nos comportements l'agacent et s'il écoutait sa « petite voix intérieure », il aimera nous baisser la culotte pour nous faire passer nos caprices.

Personnellement j'ai l'impression que le fait d'avouer son méfait, de devoir le verbaliser, puis d'accepter une correction calme considérablement le besoin de punition. Il faut mettre sa fierté de côté, il faut se déculotter ou se laisser déculotter pour endurer sa sanction. C'est tout un cérémoniel qui apaise. La situation me paraît analogue pour le partenaire qui est chargé de punir. Puis notons que la plupart des personnes ne se cherchent pas dans les pratiques extrêmes. Leur quête ne vise ni de jouissance suprême ou secrète, ni d'une intensité particulière de leur vécu. Elles veulent simplement expier leur besoin de punition dans de bonnes conditions avec une personne de confiance. Une DD sur mesure en quelque sorte. Voila une base qui me paraît saine, sécurisante et consensuelle comme on dit dans le BDSM...

...pour mettre en route une structure de discipline domestique  pour pantouflards !

mardi 21 juin 2016

897 Dame de respect

Attention à tes bonnes manières isabelle,

dit-il mon chéri parce qu'il a bien cerné la situation. Son sourire parle en long et en large de son plaisir de m'imaginer déjà allongée sur ses genoux, ma superbe robe de soirée troussée. Délicatement il va baisser la petite culotte de mon nouveau coordonnée couleur champagne avant de passer aux choses sérieuses. Aucun doute, lui il apprécie cette dame qui me tient compagnie et qui vient de s'absenter pour un petit instant. Il a pu s'en apercevoir en observateur discret qu'elle possède toutes les qualités requises pour m'agacer prodigieusement. Avec le ton qui monte. Peut-être une ardente dispute entre femmes en vu. Cette dame de respect défend ses opinions de la même manière que moi les miennes. Avec acharnement. Elle est aussi passionnée que moi par le sujet qui nous unit et désunit à la fois. Petite moquerie de la part mon chéri :

J'aurais jamais cru que deux blondes à cheveux courts arrivent à se crêper le chignon !

Il a un faible pour les dames de respect. Certainement une revanche de plus érotique sur son éducation stricte. Irrationnellement pour lui une dame de respect c'est une femme qui aurait pu figurer comme initiatrice fouettarde dans ses rêveries sévères de son adolescence. Rationnellement il entend par cette expression fétiche une femme qui sait s'imposer dans la vie. Une dame instruite, cultivée aussi, subtil mélange entre savoir factuel, savoir faire social et conclusions personnelles. Ma dame de respect ne manque pas de conversation, ni de réflexion.

Quel superbe combat de coq entre deux femmes... comment ça s'appelle déjà isabelle... phalliques... c'est bien ça !

Toutefois la faute qui causera ma perte et qui m’amènera droit sur les genoux de monsieur ne consistera pas dans le fait de contredire une autre femme de manière fort passionnée... tant que je garde mes bonnes manières. Mon homme apprécie le tempérament et le sang chaud. Il adore la façon qu'elle et moi, nous nous déstabilisons mutuellement. Car contrairement à une discussion en compagnie masculine que je survole autant qu'elle avec une facilité déconcertante, ici les apparences tombent. Les petites ruses de séduction ne prennent pas. J'ai l'impression d'être au courant de ses petites faiblesses comme elle est au courant des miennes.

On dirait une mercenaire de l'esprit comme toi, isabelle !

Comme il sait bien se moquer des malheurs d'isabelle ! Certes, je ne sortirai pas de mon rôle social. L’entretien avec la dame de respect se déroulera de manière cordiale. Après un long échange d'arguments objectifs nous nous perdons dans les prouesses du sophisme. Terrain qui m'est franchement défavorable. Malgré mon calme apparent j'ai envie de lui sauter à la gorge. Il vaut mieux ne pas savoir tout le mal que je lui souhaite. Et pendant que je m'adonne à de voluptueuses fantaisies en lui appliquant une bonne corrections se manifeste - satanas de mer... - mon besoin de punition. C'est le retour du bâton, littéralement. Je relâche le martinet que je tiens dans ma rêverie et j'écoute la voix de ma conscience.

Tu mériterais une bonne fessée isabelle !

Ma conscience, fausse amie dans bien de situations ne manque pas de pulsions sadiques. Mais ce que je prend à ce moment pour ma conscience n'est pas ma conscience, plutôt l'alliée intime de mon besoin de punition. Heureusement mon homme sait comment je fonctionne. En sortant du ring, chauffée à bloc je démarre au quart de tour et ma colère risque de se déverser sur lui. Lui qui n'y est pour rien et par conséquence je sens ma punition encore plus méritée. D'autres fois, je me suis comportée avec moins de recul et plus d'insolence envers une dame de respect. Il ne prend jamais partie sur le contenu de la dispute, mais il me rappelle que je ne me suis pas comportée en dame. Ce qui veux dire que mon éducation reste à parfaire. Il adore particulièrement me corriger quand je suis en grande tenue. Mais parfois, quand il me sens épuisée par tant d'efforts, il trouve le mot juste pour me rassurer. Il sait que mon besoin de punition me travaille et au cas où il se propose pour l'apaiser. Enfin il reste vague dans sa formulation, car il se peut aussi que je ne souhaite qu'une bonne coupe de vanille.

Pas besoin de me chercher des misères, isabelle. Je m’occuperas de toi en rentrant...

mercredi 11 novembre 2015

793 Une fessée mémorable 2


Tu vas t'en prendre une que ton fessier s'en souviendra pendant longtemps, isabelle !

Jolie menace qui rencontre désormais sur un terrain favorable, savamment préparé et prêt à être fertilisé par la moindre petite allusions.
Alors quand un jour ou l'autre, je reçois à nouveau cette mise en garde de surveiller mon comportement, il y a tout un souterrain qui remonte à la surface et dont j'aimerais parler un peu ici. Nous sommes loin de vrais ou faux souvenirs d'enfance, génératrices de fantasmes de toute sorte. Nous sommes dans le concret et récent; un souvenir clair et non pas déformée par le recul des décennies. Certes, il n'y a avait pas mort d'homme de femme, mais cette fessée mémorable a laissé des traces qui reprennent vie aussitôt à l'évocation de mon châtiment à venir. En ce cas mes associations sont nettement moins coquines que dans les autres situations qui ne présentent pas autant de risque pour la peau de mon postérieur.

On pourrait parler d'un effet psychologique hautement éducatif, car je n'ai pas forcement envie de revivre la même situation.

Toutefois ce n'est pas exactement une peur qui me hante. Je pense, si c'était le cas, j'aurais laissé vite tomber depuis longtemps mes fantasmes de discipline. A vrai dire, le gentil avertissement de mon chéri me provoque - à mon grand enchantement - un état de palpitante angoisse qui se manifeste partout dans mon corps et me crée surtout une frissonnante tension au niveau de mon entrejambe. Effectivement, on pourrait parler tout court d'un trouble en quelque sorte voluptueux qui s'empare de moi, mais cette expression reste trop vague pour bien résumer mes émotions. Pour cerner correctement la nature d'un trouble, il suffit de comprendre qu'il se compose de tendances contradictoires, tendances chacune liée à de fortes émotions qui s'affrontent.

D'un côté nous trouvons...

...mon souvenir de cette mémorable fessée comme si c'était hier.

Souvenir d'un gants de toilette imbibé d'eau froide avec lequel je me suis massée le derrière avant de me coucher. Une sensibilité à « fleur de peau » quand mon homme a commencé à me caresser la zone concernée pour les câlins de bonne nuit. Sensations suprêmes certes, mais cher payées.

Bref je sais ce qui m’attend et que cela ne s'apparente en rien à ce que l'on décrit habituellement comme les délices érotiques de la fessée.

Non, non, c'est du punitif à l'état pur qui s'annonce. Ces quelques courtes minutes où je ne fait plus mon âge, où je braye à haute voix en promettant de ne plus jamais refaire ce qui a cause ma sanction. Du punitif bref et intense, un tourbillon sans cohérence dans ma tête, une situation qui me dépasse et qui me laisse avec un derrière cramé par la main de mon homme.

Un entrejambe de plus luisant aussi qui n'a pas encore compris ce que lui arrive, qui n'a pas encore transmis une info de plaisir à mon cerveau.

Par contre mon chéri saisit très vite le comique de la situation. Pendant que je suis en train - sous un flot de larmes de sincère repentir - d’évacuer pleinement le stress accumulé, il a déjà la l'humour facile :

Je viens tout juste de finir ta correction et c'est déjà la fête dans ta petite culotte isabelle ! Tu te moques de qui là.

Voila qui me met dans un sérieux embrasas, car l'autorité de mon homme qui vient de s'abattre sur mon derrière n'est pas un sujet qui me fait rire.

Maudite fessée mémorable tu m'auras pas une deuxième fois.

Par conséquence de l'autre côté...

… bien que consciente que mon besoin de punition nécessite une bonne dose de douleur pour s'apaiser, c'est mon manque de courage qui se fait sentir. J'ai envie de m'enfuir sur le champs, de me cacher de mon intraitable éducateur qui se languit de me mettre au pas.

Le jeans déjà autour de mes chevilles, mon string également, j'envisage encore ma fuite !

Tu m'écoutes, isabelle ?

J'ai intérêt à écouter attentivement mon homme qui est en train de me sermonner. J'ai l'impression de me trouver dans une attente interminable, j'oublie même pour des fraction de seconde ce qui m’attend pour comprendre aussitôt que tout mon futur semble se concentrer sur cette fessée qui me pend au nez. Il n'y a pas la moindre notion de jeu et mes pensées tournent en rond. Situation sans issu, car c'est la dure loi fantasmatique qui s'agite dans ma tête.

On n'est jamais aussi bien servi que par les punition que l'on souhaite à sois-même.

Voila l'effet sécurisant avec mon chéri qu'il sait agir dans mon intérêt. Il connaît mes besoin et mon ambivalence devant les grandes punitions. Il sait rester doux dans ses attitudes, rassurant, mais sans que la fermeté se perde sur la route. Je souffle, je m'encourage moi-même. Je me sens encouragée aussi. Étant adulte et les pieds bien sur terre (avant de basculer sur les genoux de mon chéri!) mes craintes concernent la sensation. Si on peut appeler cela de cette manière. Sensation nécessaire pour accomplir l’alchimie. Transformer mon besoin de punition en sentiment de plénitude, à l’abri des regards du monde, seulement sous le regard de mon homme. Transformation qui se passera dans mon coin.Que dire de la fessée qui me sépare de cet état de grâce. Elle sera douloureuse, loin d'être émoustillante comme mes rêveries me font miroiter. Et surtout...

...ce qui rend mémorable une fessée mémorable est un effet de mes souvenirs. Jamais une fessée réelle sera à sa hauteur !

mercredi 10 juin 2015

719 Besoin d'une bonne fessée

Impérieux besoin de punition quand tu nous tiens !

Rien à voir avec une exigence orgasmique, rien à voir avec une sacrée envie de se faire tripoter de partout et bien souvent... rien à voir avec un sentiment de culpabilité pour d'éventuelles actes non plus.

Au contraire le sentiment de culpabilité concerne plutôt le fait de désirer si ardemment une fessée punitive.

De se sentir honteuse au point que seule une bonne et solide fessée traditionnelle remette notre état émotionnel à nouveau sur des bons rails. Grosso modo rien de bien méchant, rien de nocif pour autrui, mais malheureusement socialement mal accepté. Et surtout mal compris. Par ces messieurs en quête d'une soumise. Par ces messieurs en quête d'une distraction érotique. Et quelle déception de tomber sur un monsieur, parfait en apparence sous toutes les coutures pour incarner le disciplinaire de nos rêves et qui commence à balader sa main trop loin pour briser du coup toute la magie d'un merveilleux instant.

C'est à se mettre en colère...

Heureusement cet impérieux besoin n'agit pas de manière complètement aléatoire. Il suffit de garder l'esprit ouvert pour s'en rendre compte de certaines situations propices aux fantasmes sévères. Comme le mécontentement avec soi-même , un regard trop critique sur certains actions dans notre vie, le déclic par une personne de notre entourage ou croisée quelque part, puis aussi l'angoisse de futures dérapages.

Quand j'étais célibataire, certains jours ce besoin de discipline claquante s'incrustait dans ma tête et m'accompagnait au travers de ma journée. Par exemple, pendant que j’achetai une baguette, je m'imaginais attirer le courroux du boulanger. Profitant du fait que l'on soit seuls tous les deux au magasin, il m'invita à rentrer dans l'arrière boutique pour un cuisant règlement de comptes. Bref, pas mieux que le monsieur en faisant des courses qui imagine une histoire P avec sa boulangère. Maudit besoin de punition.

Là je mériterait vraiment une pour mes fantasmes éhontés.

Je ne raconte pas la suite, car quand j'étais encore célibataire, ne n'aimais pas trop ces journées-là. Je n'aimais pas cette manière quasi obsessionnelle dont mon besoin de punition balayait tout sur son chemin.

Il semblait même créer des situations de punition, une recherche effrénée du bâton en quelque sorte !

Alors ma fantaisie a essayé de trouver une parade en imaginant même un service de fessée expresse pour dames. Payant certes, mais laissant justement par ce fait aucun détail au hasard. Donc rassurant.

Avoir droit comme au restaurant au plat que l'on commande !

Et gare à la dame qui applique si le plat est trop cuit ou carrément brûlé. Il y a garantie de pouvoir échanger les rôles dans ce cas. Seulement ces jolies histoires que l'on se raconte sous la couette ne calment pas toujours nos ardeurs et il faut se rendre compte des évidences :

Notre imagination comme notre raison reste impuissante envers nos fantasmes...

jeudi 9 avril 2015

685 La mère-fouettarde vous écoute

A la recherche d'une déculottée

Un besoin de punition prend parfois de drôles de chemins. Ce n'est pas comme communément supposé une culpabilité qui assassine. Déjà à conditions que sentiment de culpabilité y est. Alors disons qu'il s'agit plutôt un truc qui dérange. Une action, un incident de la vie courante, une parole prononcée à la légère que l'on souhaite oublier et qui ne nous sors pas de la tête. Qui reste collé dans notre préconscient, prêt à surgir à n'importe quel moment.

Je n'aurais pas dû... mais qu’est-ce qui m'a pris...quelle cruche que je suis....

Un besoin de punition se conçoit donc (aussi) comme un terrible mécontentement de soi. D'avoir l'impression de ne pas avoir été à la hauteur (de mes ambitions, de mes espérances), de m'avoir fait avoir bêtement par une collègue de travail, une « copine » qui ne me veut pas de bien. D'avoir accepté un truc qui ne me plaît pas du tout. Toute la gamme des manques de courage. Le sentiment de m'avoir donnée en spectacle, d'avoir frôlé le ridicule, voire avoir mis le pied dans le plat au grand amusement général.

En gros notre amour propre a pris un coup, car au lieu de la revalorisation narcissique espérée, nous avons récolté l'échec.

Alors oui, l'idée de se débarrasser de ce mal-être dans sa peau moyennant une bonne fessée est plus que tentant ! A ce niveau je suis loin d'être la seule qui aime envisager les choses de cette manière.

Il me semble que la fantaisie de la fessée magique qui office comme un coup d'éponge hante bien de personnes.

Je le vois dans mon entourage. Une bonne partie de mes copines a émis à un moment ou à un autre de sa vie une variante de cette fameuse phrase bien connue chez les adeptes de notre sujet :

Je mériterais une bonne fessée !

Ces copines, pour certaines flirtant avec le BDSM soft et chic, style paddle en cuir rose, menottes en peluche et petit appareillage de massage, ne me semblent pas attirées érotiquement par la fessée qui ne plaisante pas.

D'ailleurs quand je relève leurs dires, aucune d'elle semble associer à sa petite phrase un jeu érotique.

Ne cherchons pas pour une fois à comprendre la construction fantasmatique qui agit à l'abri de la conscience. J'ai une réputation de bonne écoute, sans pour autant me laisser vampiriser. Ce qui veut dire concrètement que je donne mon avis avec franc parler. D'ailleurs j'ai parfois (mais pas pour tout le monde) l'impression qu'une personne qui nous livre ses confidences sans retenue, baisse en quelque sorte son froc devant nous pour se préparer ainsi à la déculottée. Bref, il y a quelque temps, agacée par la mauvaise foi d'une jeune dame qui n’arrêtait pas de se lamenter, moi aussi je me suis laissée aller.

Mais qu'est-ce que tu veux que je fasse ? Te donner une fessée ?

Elle a marqué un temps d'arrêt. En rougissant. Puis elle a continue à parler, visiblement « émue » par mes paroles. Je n'ai pas creusé plus le sujet qui nous passionne. Par contre j'en ai parlé plus tard à mon chéri. En rigolant, il m'a donné le conseil de bien me regarder dans la glace. Il est vrai que depuis que j'ai chassé mon look « Barbie », j'ai parfois des airs, surtout quand je suis agacée, d'une authentique mère fouettarde. Et je me suis tout de suite souvenue quand j'étais très jeune, de mon attrait pour me « confesser » auprès des dames avec une allure de mère-fouettarde. Pour moi il n'y a aucun doute, il y a, du moins inconsciemment, une recherche de fessée dans une telle démarche.

lundi 23 mars 2015

675 Invitation à la discipline domestique (Lundi cinéma)

Il ne faut pas rêver !

Ce n'est que dans les clips que cela se passe de cette manière. Malheureusement l'extrait est très court et il n'y a pas la suite des aventures de cette aguichante dame. En couple c'est moins glamour et aussi nettement moins glorieux. Normal, nous ne posons pas pour vendre une vidéo.

Nous aimons les situations écrites par la vie.

Parfois pour une faute de taille, veut dire une bêtise si monumentales que j'aie honte de ma propre bêtise, j'ai la glorieuse idée de vouloir la cacher. Et en plus, perdue dans une sorte d'entêtement je commence à mentir à mon homme. En oubliant qu'il n'a rien d'une personne dupe et très vite je m'égare de plus en plus dans un tissu de mensonges pour sauver la peau de mon derrière. Après un moment plus ou moins long, mon chéri a marre de mes gamineries en me lançant une petite invitation :

Mets toi à l'aise pour une sérieuse discussion, isabelle !

Oh là, cela commençait à sentir le roussi pour moi, car derrière cette charmante et en apparence innocente expression se cache la demande de me présenter toute nue à une confession qui peut aller loin. Aussi loin qu'il faut pour que lumière soit faite dans toute l'affaire. Alors quand je commence à enlever mes vêtements, je me sens assez misérable, honteuse et rappelée à l'ordre comme une adolescente qui essayer de duper ses parents.

C'est une nudité symbolique, chargée d'un lourd sous-entendu.

Pendant ce temps, mon homme va chercher la canne pour marquer la gravité de la situation. Il en va de soi que je ne fais pas la fière du tout devant cette Rohrstockerziehung (éducation à la canne) qui m'attend.

Car une fois passée aux aveux complets, rien ne sauver la peau de mes fesses.

C'est très lourd à vivre sur l'instant, mais je sais que j'en ai besoin pour pouvoir me regarder plus tard, la conscience tranquille, dans un miroir. Puis pour intensifier la situation nous allons, moi une fois toute nue, dans le bureau de mon homme. Je passe devant lui et il convient que ce soit moi qui porte l'instrument qui sera bientôt appliqué pour parfaire mon éducation.

Cette marche de la honte ne manque pas d'effet sur moi !

Et sans penser pour le moins du monde à la coquinerie de la situation, mon entrejambe se charge de me rappeler que sans une forte composante libidineuse je ne serais pas passionnée comme je le suis pour les méthodes à l'ancienne. Évidement rien n'échappe au regard de mon homme et il ne m'épargne pas de ses moqueries :

Ah je nous vois sur la bonne voie, isabelle ! Le processus de contrition est mis route...

jeudi 19 mars 2015

673 La discipline domestique met dans l'embarras

Pourtant un tel faible ne se lit pas sur le visage

Il existe des soirées pour adeptes du BDSM. Il existe également des soirées pour adeptes de la fessée. Avec de la pub à l'appui. Par contre on n'entend pas parler de soirées de discipline domestique. Il a existé dans le temps (et peut-être cela existe encore) des groupes de discussion sur cette pratique, mais il fallait porter preuve de sa soumission à son conjoint devant un comité de dames. Il en va de soi que je ne m'y retrouve pas dans les mouvements qui vont dans la direction MOM (Men our masters) . Même si j'ai une profonde attirance pour les couples à l'ancienne avec la fidélité corps et âme en haut de la liste, la valeur du travail, les enfants, la vie familiale, sorties en commun etc. Par conséquence je me verrais mal personnellement, une fois en couple, d'effectuer des « rencontres pour le plaisir ». Je me verrais mal également décider de faire ma vie avec un partenaire qui m'est fantasmatiquement incompatible, soit en me laissant sur ma faim, soit en me demandant des choses qui ne me correspondent pas. J'ai pris donc le temps nécessaire avant de me mettre en couple.

J'ai lu sur un site allemand que les couples ayant un faible pour la discipline domestique sont de plus discrets. Amie, voisine, connaissance de club de sport, la commerçante au coin de la rue, un penchant pour la discipline domestique ne se lit ni sur le visage, ni personne ne s'en vante. Et pour cause. Les associations avec de l'un côté la violence conjugale, de l'autre avec le BDSM causent un certain malaise. Et même au niveau de la « perversité toute bête », nous sortons d'un registre de reproches classiques pour nous heurter à un moralisme qui essaye de nous convaincre d'une immaturité psychologique, voir d'une position de victime. Alors même devant pas mal de personnes avec l'esprit ouvert, il est difficile d'admettre que l'on ressent parfois un impérieux besoin de punition pour de vrai. Qui s'applique sous forme de pan-pan cucul.

Difficile de faire comprendre aux autres que l'on souhaite un tel traitement sans que cela soit conçu pour jouir sous la main de notre partenaire.

S'ajoute que toute cette pratique se nourrit au plus profond d'elle-même d'une génitalité qui a pris la primauté sur les pulsions partielles. Alors impossible de prétexter que l'émoustillement soit complètement étrangère à la DD. Et pourtant hors de question que le monsieur pendant son travail de disciplinaire passe la main dans l'entrejambe de la dame.

Action qui tue pour moi tout le charme d'une vraie punition.

Difficile aussi de parler - quand je reçois une bonne correction - que je traite parfois mon chéri de tous les noms en mettant en relief les ingrédients d'une bonne crise d’hystérie sous forme verbalisée. Quand je fais la furie comme aime dire mon homme. Difficile de parler de mon profond émois quand mon chéri m’annonce solennellement de me (re)mettre au pas. Difficile d'admettre que je passe un bon moment au coin, mes fesses rouges à l'air, pour me calmer. Difficile aussi d'admettre qu'il nous arrive de concevoir parfois une satisfaction de mon besoin de punition sur un mode ludique, dans un jeu de rôle.

Plus que l'on essaye de parler de cette pratique, plus que l'on risque de se perdre dans les contradictions.

Bref, ne manquent pas les éléments pour causer un embarras... qui n'est pas lié à ce qui se passe entre moi et mon homme, mais à la perception de notre pratique par d'autres personnes. Et si à la limite mon homme et moi, nous nous moquons un peu de se que pensent certaines personnes, il reste encore notre fille à laquelle nous souhaitons offrir une enfance sans histoires inutiles qui pourraient être rapportées par autrui.

Évidement pour aborder la DD, il suffirait de jouer un peu sur les mots. De mettre en avant le coup de fouet sur nos libidos réciproques. D'oublier de mentionner le décalage horaire entre mes punitions et nos retrouvailles plus tard au lit. De ne pas parler des effets de la discipline pendant ces heures. De mon énergie débordante pour faire mille et une choses et surtout de mon envie de bien les faire. Avec soin. Au mieux de mes capacité. Aspect si souvent oublié de la DD :

Une source inépuisable d’énergie positive, d'une joie de vivre bien consciente, une envie de créer, de faire des choses, d'être dans l'instant, de profiter de l'instant...

Je pense que pour les personnes ayant un besoin de punition/besoin de punir la satisfaction de cette pulsion sur une base régulière est aussi importante et bénéfique que des séances régulières de vanille. C'est dans le bon équilibre que se crée l'harmonie et bien-être du couple.


mercredi 4 mars 2015

664 Confessions modernes

...ou la psychanalyse romantique

Bien de personnes imaginent en entendant le mot psychanalyse un moelleux canapé sur lequel on s'allonge pour raconter en long et en large ses fantasmes sexuels. De préférence avec un psy voyeur et complice, plus ou moins pervers selon les goûts, ne se privant pas – avec l’œil supposé lubrique dans notre dos - de nous demander encore et encore des précisions et qui n'hésite pas de nous faire cuire par quelques brèves interjections d'un vocabulaire incompréhensible. Et le patient, tremblant devant le verdict, se laisse entraîner dans un interrogatoire qui commence à le stresser de plus en plus. Avant d'oser enfin, quand il ne sait vraiment plus quoi dire, devant un silence insoutenable de notre analyste, à poser la question fatidique :

Est-ce que grave docteur ?

Voila une situation qui ressemble comme une goûte d'eau à un scénario de fessée dans lequel la vilaine fille sort toujours perdante. Ou gagnante selon le point de vue. Bref, elle va se faire déculotter pour prendre pour son grade. Et voilà la fameuse construction d'un transfert. L'analyste pris pour une sorte de père fouettard, que dis-je, sorte de grand maître de cérémonie sadomasochiste cérébrale, censé de nous amputer par les mots de nos vilains penchants, de nous castrer en quelque sorte par un langage aiguisé. Suprême « jouissance de la non-jouissance » (Michel Mongiat ; Les masochismes). Pour préparer notre vœux les plus sage de pouvoir dire à notre entourage :

Depuis que je visite mon psy j'ai une libido de plus en plus fréquentable !

Pour éviter tout malentendu, notons ici avant tout la différence entre un psychiatre, un médecin donc, censé de guérir notre âme et un psychanalyste, qui n'a pas besoin d'être médecin et qui est censé de nous faire découvrir notre « besoin inconscient et de le rendre maniable » (en bas de l'écran).

Retournons maintenant à nos martinets moutons. Ben non ! Notre psy (analyste) n'accomplit pas le même rôle que la gouvernante de nos fantaisies sous la couette. Il ne nous punit pour notre perversité. Celle qui nous fait frissonner rien qu'à l'évoquer son contenu. Rien qu'en apercevant dans notre vie des tous les jours des éléments qui s'y rapportent. Rien qu'en entendant une personne qui fait une allusion dans le sens de notre péché mignon.

Parlez-moi encore de vos envies de mordre dans la saucisse isabelle !

On pourrait voir dans ma petite animation en langage de psy un processus d'identification qui passe par la dévoration fantasmatique de l'attribut viril par la dame. Avec des mots simples une dame qui se verrait bien en garçon dans ces fantasmes. Et parce que cette mignonne scène, transposée dans la réalité, pourrait s’avérer fort dangereuse pour le monsieur, voire mortelle, il y a tout un cortège de culpabilisation qui risque de se coller dans la tête de la dame et qui demande à juste titre châtiment. Alors à chaque fois quand je me glisse sous la table ou ailleurs entre les jambes de mon homme pour lui procurer une belle détente, j'ai mon besoin de punition qui se réveille. Parce mes envies envers son truc ne sont pas que de nature purement sexuelle, mais aussi de nature agressive, niaque avec mes belles dents pour m'emparer l'objet de ma convoitise. Enfin là nous sommes en pleine interprétation.

Bref quand je fais une sucette à mon homme, j'ai souvent envie que l'on me donne après une sonore fessée pour mon audace.

Je me souviens ado à la découverte du monde des princes charmants souhaitant ardemment de solides fessées en rentrant tard à la maison. Malheureusement (sur un niveau fantasmatique) personne ne m'attendait le martinet en main. De l'autre côté quand j'ai reçu une sonore fessée ludique, j'adore que mon homme ouvre sa braguette pour que le remercie duement pour ses efforts. Je me ressens dans un état de comble excitation sans mauvaise conscience. Je ne vais pas m'attarder ici sur le rôle évident de la fessée dans ces deux constellations.

Psychanalyse réelle ou romantique, de comptoir comme disent certaines mauvaises langues ?

Que chacun se fasse son idée à sa guise. Toutefois gardons le B-moll essentiel pour la fin :

Un psy aussi craquant qu'il soit ne punit pas et donne par conséquence pas de fessée....

lundi 20 octobre 2014

591 Une déculottée devant témoins ?

Quelle ambiance envoûtante

Je trouve ce petit film fort troublant. Loin du stéréotype de la fessée industrielle et loin surtout de certains massacres sur fesses blanches, toute la saveur réside dans une ambiance qui me permet facilement de me projeter. J'ai l'impression d’accompagner des personnes « tout le monde » dans leur vécu. Pas de fausse écolière en jupette, pas de culte du plastique parfait, pas d'attirail sexy, pas de risque de se trouver subitement au beau milieu d'une « œuvre » P avec des mains baladeuses. Peut-être pour ces raisons il y a dès le début... .

..une atmosphère de vraie punition qui s'installe.

Combien de fois quand je fais du coin, je m'imagine dans mon dos un discret public. Pas une de ces ambiances « fessée pour rire », mais de petites moqueries, chuchotées avec quelques timides rires étouffés. Cette sensation que le public aussi se sent en quelque sorte gêné par une situation peu commune. Une dame adulte obligée d'exposer ses fesses rouges, fraîchement châties devant deux autres dames. A croire presque qu'elle s'est rendue coupable d'une insolence ou action incorrecte envers celles qui ont le loisir de l'observer maintenant. Fâcheux incident, banal et quotidien qui prend subitement une autre tournure, car incivilité ne reste pas sans suite et se voit punie par ...

...un châtiment qui laisse une agréable l'impression que justice soit faite.

Personne ne souhaite vraiment du mal à cette dame, mais il y a une féroce l'envie qu'elle se prenne un bonne leçon. Malheureusement pas moyen (pour moi) de comprendre les dialogues qui sont dans une langue très nordique à la sonorité. Mais il est facile de suivre le fil de l'action. Rien ne me paraît surjoué et les réactions sont de plus crédibles. J'adore particulièrement l'air ringard, à moins que ce film date de pas mal d'années. Passons donc sur l'allure d'enfer du fesseur et cette coupe de cheveux qui me fait mal aux yeux. Passons aussi sur les chaussettes sales de la dame qui se fait corriger. Faux pas qui mériterait déjà tout seul une correction de taille.

Tu veux que je te soigne ta mauvaise langue, isabelle ?

Bref, je me verrais parfaitement comme public de cette scène. Par contre, bien qu'il n'y ait rien de bien méchant, je serrais fort embarrassée s'il s'agissait d'une punition me concernant. Un registre de ce que l'on appelle du masochisme social. N'ayons pas peur de la dénomination qui désigne une gamme de fantasmes (quand ils sont conscients) de recevoir de vraies punitions pour ses mauvais comportements. Parfois devant autrui. Excuses envers la personne lésée en fin de procédure punitive y compris. Pas besoin de mettre l'accent sur la douleur.

Le but me semble plutôt de créer une forte honte par les modalités de la punition.

Méthode ô combien efficace selon moi quand il s'agit de vouloir vraiment faire des progrès. Il suffit de me voir quand je sors de mon coin, les fesses très rouges et mon chéri attend mes excuses de plus sincères. Voila un défi de taille qui dépasse par son intensité largement les brûlures d'un derrière sous la main ou sous le martinet. Ou pire encore quand mon homme me demande de téléphoner par exemple à ma mère pour m'excuser de mon dérapage déplorable. Certes, personne ne parlera de ma fessée et verra la couleur de mon derrière, mais je ne me sens pas à l'aise du tout. Par conséquence je suis dans mon esprit et dans mon ménage émotif au plus proche de la petite dame qui doit affronter la pénible épreuve finale pour acquitter sa dette.

mardi 30 septembre 2014

580 Du bien-fondé de la fessée punitive

Ces messieurs et dames qu'y croient sérieusement!

Pour le dire tout de suite, pour eux la fessée n'est pas un jeu. Ils assument leur penchant pour appliquer de claquantes corrections … sur des adultes. Consentants évidement, mais bon, ce petit mot qui revient toujours dans les textes sur la fessée me semble un peu redondant. A croire que beaucoup d'adeptes qui appliquent la fessée, culpabilisent de leur penchant. Certains vont loin, en s'imaginant loup solitaire, âme damné ou encore grand méchant.

Bref, rien de plus lourd que se faire corriger par une personne qui doute du bien-fondé de ce qu'il fait.

Quand on va sur un site P, il n'y a pas un rappel toutes les deux phrases (quand il y a des phrases) pour signaler le consentement. Idem dans la littérature dite érotique, on se met dans l'action sans explications préalables. Alors souvent pour contourner cet obstacle, l'auteur pointe sur l’excitation sexuelle de la dame qui se déchaîne de plus en plus sous un mélange de claques et caresses. Et pour bien faire, disons pour rester dans le fantasmatiquement correct, on finit par les galipettes, recto ou verso, peu importe. Alors oui, on aperçoit un bien-fondé érotique de la fessée punitive, mais pour une personne chérissant les vraies punitions, on est loin du compte, voire dans un hors sujet.

Pour ma part j'ai presque l'impression d'assister à la « version perverse » de la fessée.

Enfin, je n'ai rien contre un joli contexte « pervers » de temps en temps quand il n'y a aucun risque de le confondre avec le punitif.

Puis, il y a les connaisseurs et connaisseuses de l'âme humaine. Familiers avec le besoin de punition et les méthodes pour l'apaiser efficacement. Inutile de comprendre la provenance de tels fantasmes pour trouver la bonne parade qui livre réponse à la personne qui attend son châtiment. Comme le peintre qui n'a pas besoin de comprendre la provenance de sa couleur pour créer un joli tableau.

Bref ils savent qu'il existe des personnes qui vivent avec un besoin de punition. A ne pas confondre avec un besoin de soumission, d'appartenance, don de soi etc. Le besoin de punition est superposé par une excitation génitale, la fameuse primauté de la génitalité (le minou ou le zizi qui démange) sur les pulsions partielles (le pan-pan cucul), et par ce fait son essence échappe à une introspection hâtive. Étant de nature pré-génitale, il demande un apaisement particulier, pré-génital.

Pour moi la satisfaction de mon besoin de punition passe par la fessée et son contexte psychologique.

Alors ces personnes et plus particulièrement mon chéri prend au sérieux mon besoin de punition. Il ne va pas chercher chez moi une éventuelle immaturité psychologique, mais cherche en quelles circonstances apparaît mon besoin de punition pour y remédier efficacement. Voila le bien-fondé de la fessée punitive : Elle permet de se sentir mieux dans sa peau, se sentir mieux dans sa vie de tous les jours. Sans oublier le côté rassurant, sécurisant. Savoir de pouvoir compter sur sa fessée dans les situations où l'on ressent le plus le besoin de la recevoir. Sans risque de se trouver confronté à des attouchements … autres de toute sorte.

Je trouve que c'est une très noble tache à accomplir qui donne un bien-fondé certain à la fessée punitive.

lundi 23 juin 2014

536 A la recherche d'une discipline à l'ancienne

Quelques précisions sur mes attentes

Quand j'ai été jeune célibataire, j'aurais hautement apprécié un ami paternel ou une amie maternelle avec compréhension pour mon besoin de punition. Le sexe de la personne m'importait peu, à condition d'une différence d'âge plausible et une compatibilité de personnalités. J'imaginai une personne convaincue du bienfait et non du bien-fondé des méthodes à l'ancienne quand il y a un terrain favorable et consentant, s'exprimant par une simple phrase :

Après une bonne fessée tu te sentiras mieux dans ta peau, isabelle !

Une personne avec une conception positive de la discipline, chose rare déjà, il y a une vingtaine d'années. Qui sait démêler les (fantasmes d') ambitions personnelles d'un fantasme érotique qui sont toutefois liés par un hasard de la nature. Ce qui donne une mise en application ne manquant pas d'éléments ambiguës et troublants, autant pour celui qui punit que pour celle qui se fait rappeler à l'ordre. Un « incorruptible » adepte donc, malgré une tentation de la chair qui est de taille, d'une discipline constructive, sérieuse et surtout chaste, en évitant soigneusement tout attouchement réservé aux contextes ludiques. Une discipline que l'on pourrait appeler, vue le champ de son application, Bienveillante, tutélaire ou respectivement quasi paternelle ou quasi maternelle. Pour ce, il faut une personne sachant justement, peut-être par expérience personnelle, ce que c'est un besoin de punition et comment il faut agir pour le calmer. Une personne qui sait se mettre à ma place quand je me sens très mécontente de moi. Quand je me sens misérable à cause de certaines actions dont je ne suis pas fière. Quand je suis piquée par la petite bête et je me sens obligée « d'emmerder » mon entourage. Quand je me sens en attente d'une délivrance d'un état d'âme fort pénible.

En gros quand je me sens coupable selon ma propre « législation intérieure » d'une de ces petites choses que plus personne ne punit de nos jours.

Ni l'église, ni le psy, ni la morale, ni la législation officielle. De quoi se sentir vraiment abandonné avec son besoin de punition ! Donc bonheur inouï de tomber sur la perle rare qui prend au sérieux les mille et une « fautes » qui me gâchent ma vie et qui m'en tient pour responsable au nom d'une loi interne partagée, s'exprimant sous forme approbation de ce que je ressens :

Oui, tu mérites vraiment une fessée, isabelle !

Voila aussi simple que cela. Sans passer par la case jeu de soumission (oui maître, je vous appartiens maître !), jeu de rôle (tu sais ce que méritent les vilaines fille comme toi ? Euh, une fessée Monsieur le proviseur ?) ou un pelotage vicieux d'un maître fesseur qui souhaite me montrer l'orgasme de ma vie. Ou encore le rendez-vous en chambre d'hôtel avec sa petite touche de couple illégitime qui va se livrer aux galipettes déchaînées, induites par la fessée. Je ne dis pas que ces situations manquent de charme. Je ne dis pas non plus que cela ne puisse pas me tenter de temps en temps. Mais quand s'est mon besoin de punition qui réclame son dû, ce genre de scénario reste à côté de mes besoins, car je ne me sens pas d'humeur de jouer justement. Et ce que j’attends, une fois le tour de mes états d'âme fait, une fois mon mea culpa verbalisé dans le moindre détail, c'est une vraie punition. Une qui fait mal, mais qui reste sans abus. Comme au bon vieux temps quand on savait faire la distinction entre une punition éducative « bon enfant » et un acte de maltraitance...

dimanche 25 mai 2014

521 Un fantasme de vraie punition

Une fois corrigée, il reste encore à se...


La honte quoi ! Euh, vraiment ? Ado, il m'arrivait souvent d'être trop lâche pour décommander un rendez-vous avec mes copines ou un prince charmant quand j'étais à la bourre, malgré de longues heures d'effort, pour bien comprendre mes cours. J'étais alors partagée entre deux tendances :

-D'un côté celle qui fait passer sa future carrière avant tout et qui ne démords pas de ses cours avant d'avoir assimilé la leçon. D'une manière assez juste et équilibrée d'ailleurs, proche de la sagesse de Socrate, sorte de sixième sens de bien savoir ce que je ne sais pas, sans tomber dans l'impossible pour vouloir comprendre ce qui n'est pas compréhensible.

-De l'autre côté celle qui se laisse immerger par le mauvais contexte social de l'époque (la dictature du « on » de Heidegger) qui voyait en acte honteux de faire des efforts au détriment de ses loisirs et que l'on travaille dur pour réussir ses études. Et le pire, cela marchait bien avec moi au point de me culpabiliser ou du moins de me mettre très mal à l'aise de passer tant de temps dans mes cours. C'est d'ailleurs (entre autres) pour « ce malaise dans la culture » (et non pas vraiment pour mon penchant pour la fessée) que je me suis lancée très tôt dans une psychanalyse existentialiste.

Pour concilier ces deux tendances, je m'évadai dans mes fantasmes dans lesquels apparaissait une dame chargée de mon éducation qui me défendait strictement ce que moi je n'osais pas me défendre. Sorte de surmoi bienveillant qui impose son non :

Hors de question que tu sortes, isabelle, avant d'avoir fini tes devoirs !

S'opposait à cette brave dame toute une armada de tentateurs et tentatrices, mes pulsions, désirs, envies qui souhaitaient se faire la belle vie au soleil ou dans les bras d'un prince charmant, voire les deux. Et au milieu moi, mon moi qui ne savait plus quoi faire. Car avoir les fesses entre deux chaises veut dire pratiquement des se prendre trop la tête et de perdre sa concentration qu'il faut pour apprendre. Et cela, c'est pas bon.

L'esprit est fort, mais la chair est faible, alors dans mes fantaisies je faisais régulièrement ma petite révolte en face de mon intraitable tutrice. Et dans mes rêveries à la fin je perdais à chaque fois. Mon surmoi, enfin cette dame, ne se laissait pas faire et j'ai dû baisser mon jeans et ma culotte pour une belle déculottée qui remet les idées en place. Surtout en périodes très chargées mes rêveries de corrections étaient à l'ordre du jour. Après ma punition je me voyais bien souvent aller au téléphone pour me décommander. Le tout avec un véritable sentiment jouissif de récolter les fruits de mon éducation si stricte. D'être ramenée sur le droit chemin. Voila ma satisfaction tirée de ma punition:

Mon moi aidé par la correction ose enfin affirmer ses besoins !

Plus tard, étant célibataire, j'ai développé une version institutionnalisée de ce fantasme. Et si mes séances de discipline stricte se passaient entre dames, il y avait avant tout la crainte que ce petite monde bien rodée dégénère sous la main d'un homme dans un grand n'importe quoi de récréation érotique entre adultes. C'est se pencher ma libido sans tenir compte de mon ambition personnelle. Disons quand je suis en colère contre moi et j'attends une vraie correction pour m'apaiser, rien que l'idée que le monsieur puisse détourner l'occasion pour me tripoter me rend hors de moi. Pour bien me comprendre, je n'ai rien contre la fessée au service exclusif de la libido, mais quand il s'agit de satisfaire mon besoin de punition, il vaut mieux ne pas mélanger les registres. Voila la vraie difficulté quand on cherche un partenaire pour réaliser ce qui nous « travaille » fantasmatiquement. Rare sont les messieurs qui savent distinguer entre la version coquine du fantasme et la version purement punitive et surtout qui savent cerner correctement quand la dame demande satisfaction de l'un ou l'autre versant.  

mardi 25 février 2014

478 Corrigée pour un rôti brûlé 5 (suite et fin)


Penchée sur mon bureau, la mauvaise cuisinière ! Et oubli pas de baisser ta culotte avant !

En plus il se paye ma tête. Zut, je suis en colère contre moi, d'avoir cherché le bâton pour m'en prendre une bonne. Mais je dois avouer que je suis sacrément troublée, à chaque fois que je dois me déculotter pour présenter mon derrière tout nu en vue d'une correction à mon chéri. C'est cela aussi la magie de la fessée. Inversement à la situation enfantine qui nous apprend qu'il ne convient pas de montrer nos fesses de cette façon, ici nous sommes sollicités de nous débarrasser au plus vite de ce qui couvre la chair.

En route la petite dame pour une séance de discipline cul nu !

Pour que mon passage sur son bureau se passe le plus confortablement possible, nous nous servons d'un coussin bien dodu. Le même qui sert d'ailleurs pour mes passages sous son bureau et aussi quand il a envie (et moi aussi) de me montrer qui décide à la maison par quel endroit se passent les choses. Dans ce dernier cas mes émotions et pensées se trouvent très loin d'un contexte punitif et tournent plutôt autour d'un acte qui incarne pour moi un comble de virilité, du « pouvoir  faire en action » qui met joliment en relief la différence. Considérant que cette dernière est pour moi créatrice de belles émotions, de fortes excitations et aussi du bonheur conjugal. Mais ceci est une autre histoire.

Et voilà, les claquements d'un martinet en action qui résonnent dans la pièce de travail de mon chéri. Le plus terrible n'est pas la pas bien méchante correction qui est en train de se produire.

Mon homme n'est pas basique au point de prendre un rôti brûlé comme prétexte pour vouloir imposer une correction pour de bon.

Ce qui ne veut pas dire que j'ai payé et paye encore parfois certaines insolences et fautes graves d'un tarif aussi bon marché. Enfin, ce qui me dérange dans la situation présente, c'est mon sentiment tout subjectif de mériter des claques plus fortes. Pour motif de me trouver sous l'emprise d'un fantasme qui me paraît à tête reposée tellement débile que j'aie presque honte de moi. Sans parler du coup que se prend mon narcissisme. C'est plutôt la méga-claque que je souhaite se répercuter grandeur nature sur mon derrière. Alors bien au contraire de certains autres contextes punitifs, je commence subitement à réclamer quelque chose de plus consistant :

Plus fort chéri, plus fort !

C'est une affaire qui devrait se régler - selon mon ressenti - entre la peau de mes fesses et la main de mon homme. En augmentant le son. Satanas de besoin de punition ! Tu ne peux pas te contenter de ce qui arrive à mon derrière ? Tu veux encore plus ?

Chéri donne-toi du mal !

Mon chéri ne se laisse pas prier. Quelques claques qui avoisinent l'intensité de bonnes corrections et mon derrière se sent plus rassuré. En fait, pour éliminer efficacement les mauvaises tensions, il faut employer une certaine force. Notamment dans un contexte aussi ridicule à sa base. Et retenons que je souhaite être corrigée de manière parfaitement sérieuse pour ce rôti brûlé. Tout compte fait, il n'a pas brûlé par hasard. J'étais au téléphone avec ma maman en train de papoter. Monsieur était passé à côté de moi, je ne me souviens plus quand, on me disant :

T'as mis la minuterie, isabelle. Tu t'en occupes ou tu veux j'y aille voir ?

Mais non, repose toi, c'est moi qui fais la cuisine !

Mon homme semble posséder un sixième sens pour mes besoins disciplinaires. Estimant le martinet comme de la bonne rigolade pour cette situation si délicate, il décide enfin de le poser pour s'appliquer à la main. Et là, il ne fait pas semblant. Il se laisse aller. A force de me faire claquer mon postérieur en surpuissance, j'ai l'impression que ce dernier commence à fumer comme notre rôti. Et je me sens ô combien soulagée quand arrive enfin ma délivrance, mon besoin de punition qui se transforme en flot de sanglots. Ma cuisson ainsi terminée, j'ai dû passer longtemps au coin pour refroidir, car mon fessier affichait vraiment une couleur de plus intense. Pour que je réfléchisse aussi à la question si je souhaitais me rendre la vie plus difficile par un règlement de maison plus stricte. Puis on en a parlé le lendemain matin au deuxième petit déjeuner en tête-à-tête. Moi assise sur le fameux coussin dont j'ai parlé plus haut. Malgré une nuit de sommeil, j'avais encore très mal au derrière. J'ai surtout compris une chose :

Ne jamais solliciter mon homme de claquer plus fort lors d'une punition !

Certains hommes peuvent cacher une grande susceptibilité à ce niveau. Je crois que j'ai dû vexer mon chéri en sous-entendant un travail éducatif de moindre qualité...

dimanche 16 février 2014

474 Corrigée pour un rôti brûlé 2


...une bonne fessée est toujours celle qui est bien sentie, isabelle !

Pendant que j’aère ma cuisine pour faire partir la fumée, je me livre un combat intérieur dans lequel je ne suis pas tendre avec moi. Emportée par une sacrée colère contre ma propre personne, non pas à cause de mon rôti brûle, mais à cause de maudit besoin de punition qui fait éruption dans mon monde d'imaginations exotiques, érotiques habituellement bien rangé en réclamant un nouveau dû. Et là c'est ma patience qui commence à fumer. Marre de cette exigence qui ne se calme pas avant que je ne sois passée sur les genoux de mon homme pour me faire tanner la peau de mes fesses dans la règle de l'art. Inutile de faire appel à ma raison pour me secourir. Les fantasmes offrent toujours les meilleurs arguments en leurrant avec la jouissance. En oubliant malhonnêtement de préciser que la déculottée n'est pas une partie de plaisir et que c'est pour cette raison même qu'elle a officié pendant une petite éternité de l'histoire humaine comme châtiment redouté par ceux et celles susceptible de s'y exposer. Erroné aussi de croire que l’expérience du vécu corrige l'erreur de l'appréciation dont se nourrit le fantasme. Non, il n'est pas jouissif de danser sur les genoux de mon homme, le « cul en feu », en criant ma rancœur, me jurant de mettre un terme à mon engagement en faveur d'une éducation dite anglaise particulièrement stricte.

Toutefois arrive toujours ce point sublime qui efface ma révolte, qui efface mes ruminations inutiles et qui efface aussi le monde autour de moi. Cette sensation que mon intérieur et l’extérieur se mettent à fusionner. L'instant des instants : l'extase. Sorte d'état de grâce, accompagné de chaudes larmes. Comme il fait bon de regagner le rang de filles sages, d'avoir mérité ma réhabilitation, d'avoir mérité le pardon pour mes fautes et pour mes mauvais comportements. Et quelle fierté quand j'ai enfin le droit de me lever des genoux de mon homme pour présenter un derrière fraîchement châtié aux yeux du monde. Hélas, enfant brûlé certes, comme le rôti, comme la peau de mes fesses, mais qui sait déjà qu'il ne pourra se passer ultérieurement de sa fascination de jouer avec le feu.

Alors en rasant les murs, ayant pleinement conscience de l'impuissance de ma raison, je m'avance lentement, mais sûrement vers l'endroit qui abrite notre martinet. Depuis qu'il y a notre petite, cela va de soi, nous ne l'accrochons plus à une place bien visible. Ce n'est vraiment pas pour les enfants un tel truc. C'est réservé exclusivement aux fesses de la maman, moi quoi. Quand elle n'a pas été sage. Quand elle a fait la vilaine. Quand elle s'est mal comportée. Quand elle a été trop tête en l'air en causant des dégâts. Ah les beaux dégâts. Heureusement mon homme est un as du bricolage. Il ne s’ennuie pas avec moi, ni manque-t-il du travail.

Bref, en cas de dégât j'ai consigne de me dénoncer aussitôt.

Je me réjouis des fruits de mon éducation, d'avoir acquis le réflexe martinet. C'est comme le réflexe de baisser ma culotte quand mon chéri me fait comprendre que le tour d'une question est fait et qu'il s'agit maintenant de payer ma note. Certes parfois je ne suis vraiment pas contente de ce qui va m'arriver, de mauvaise fois quoi et pendant que je me débarrasse de ce qui est censé de cacher la pudeur d'une dame, je continue à argumenter chaudement. Même à me perdre dans un feu d'artifice de sophismes, vouloir avoir raison à tout prix, le tout, mes fesses déjà en l'air. Comme dit mon homme dans ce cas :

Ta fessée d'abord, isabelle... on discuteras après !

Ou pire encore :

Si tu te voyais, isabelle, tu feras moins la fière !

jeudi 6 février 2014

468 L'âme de la discipline domestique

Existe-t-il un ou des éléments caractéristiques qui distinguent la DD du spanking ?

Si on suit la terminologie allemande, on entend par spanking un jeu « éducatif » avec une motivation sexuelle, veut dire que le but recherché consiste dans un apaisement de la tension sexuelle. Et si on lit attentivement les forums de fessée en langue française, on se rend facilement compte que l'élément du « partage de plaisir » est largement mis en avant. Il semble que l’intention de la plupart des messieurs qui abordent le sujet, consiste à vouloir procurer un plaisir mémorable à la dame. Certains se vantent même de leur capacité infaillible de procurer de puissants orgasmes à leur partenaire. (Ce qui ne les distingues pas de pas mal de messieurs plutôt classiques qui eux aussi ont recours à un discours aussi... usé). Bien évidement, je n'y trouve rien à redire. Chacun ses goûts. Et si la dame souhaite être comblée de cette manière tout me semble se dérouler pour le mieux. Seulement il y a certaines dames (et messieurs aussi!) qui ne souhaitent absolument pas empiéter sur un terrain de sexualité, disons « explicite ». Qui ne considèrent pas notre passion (du moins parfois et dans certaines circonstances) comme un moyen d'atteindre « autrement » l'extase, ni comme une sorte de préliminaire.

On peut être pointilleux sur le terme sexuel. Par exemple selon la définition freudienne qui considère comme sexuel toute excitation d'un organe. La peau étant un organe du corps humain, le plus grand d'ailleurs, inutile alors de faire un dessin pour l'excitation. Même si on la considère comme désagréable, douloureuse ou autre qualificatif que l'on aimerais y attribuer. Excitation d'un organe, pour montrer à quel point ce concept va loin, peut aussi être le son de claques sur la peau, perçu par notre oreille, ce fameux plaisir de prendre plaisir à entendre une belle correction « cul nu ». Idem pour le monsieur qui aime la brûlure sur sa main en tapant sur un derrière invitant.

Par conséquence, peut importe sous quel angle on considère notre pratique, nous sommes toujours dans le domaine du sexuel. Seulement cette pirouette autant scientifique que sophistique n'avance pas le sujet. Il ne s'agit pas d'avoir raison sur un terrain de nomenclature, mais de tenir compte du ressenti des personnes concernées qui veulent à tout prix limiter le sujet à un acte de punition.

Pour ma part, à moins de considérer une séance qui combine claques modérées et tripotage ou encore une séance finement rythmée et sans abus de force de frappe qui permet de contracter et détendre mes « muscles d'entrejambe » à une cadence qui m'est spécifique, je ne vois pas le plaisir dans un pur acte de claquement. Par contre je le vois autour, un peu partout, dans l'attente, dans le déculottage, dans le coin etc. C'est le fantasme et ses entourages qui s'avère plus jouissif que la sensation réelle, surtout quand cela claque fort. En apparence un paradoxe dont je reviendrais dans un post à part.

Mais disons que le plaisir proprement dit, ce n'est pas ce que je cherche dans la discipline domestique. Par conséquence je suis assez insensible aux discours qui me promettent la septième merveille du monde. Je dirais tout basiquement que je suis friande d'une vraie punition qui fait mal et qui comble (éteint!) par ce fait justement mon besoin de punition. Et ma sensibilité va se pencher plutôt vers un monsieur qui sait s'occuper de vilaines filles pour leur faire passer leur caprices. Un monsieur qui me parle d'éducation, de bonnes manières et de châtiments sur les fesses. Mieux encore, un monsieur qui attribue à mes fautes une réalité, qui les prend aux sérieux et qui trouve inadmissible qu'elles restent sans sanction. Loin de moi de nier ci et là des tensions purement sexuelles ou plutôt génitales pour être plus précise. On trouve ce sujet déjà abordé dans les vieux manuels d'éducation pour grandes filles et qui ont même la sagesse de discuter ce phénomène chez la personne qui applique la sanction. Comme ils disent à juste titre, cette excitation est tout à fait normale, humaine, mais vu le contexte il convient de ne pas en tenir compte. Et voilà qui arrive dans la discipline domestique et qui sert essentiellement à deux propos : Apaiser un besoin de punition de la dame et... apaiser un besoin de punir chez le monsieur. Ce fameux :

Ouf, je me sens beaucoup mieux dans ma peau !

Cette sensation d'avoir pleinement payé pour sa faute, de s’avoir acquitté de sa dette. Idem pour le monsieur sur un mode j'aurais dû le faire depuis longtemps, ça fait longtemps que tu m'em..rde prodigieusement avec tes caprices, je me charge ce que ton père a oublié de faire etc. Intentions certainement pas de plus nobles, mais n'oublions pas que le besoin de punir se nourrit de petites contrariétés. Toutefois se trouve toujours au centre la notion d'une faute (ou du moins d'un mauvais comportement) que l'on souhaite punie ou punir de la manière la plus « classique » possible.

Retenons qu'à mon avis la quintessence de la discipline domestique c'est de créer un cocon hors de nos conventions sociales et dans lequel certaines fautes entraînent une vraie punition comme s'il s'agissait d'une évidence de plus naturelle.


Nous voilà loin de la philosophie « plaisir pendant l'acte » des pratiques annexes. Se pose alors la question sur la nature de ces mystérieuses fautes et pourquoi on les souhaite sérieusement punies. Idem où se trouve la satisfaction. J'aborderai ces sujets une autre fois.