dimanche 31 mars 2013

310 La fessée au cinéma (#3)


La chasse aux jolies filles !

Amateurs de fessée ou pas, cette activité... sportive fait même oublier à certains messieurs le foot. Ce dernier, fléau moderne qui a remplacé les jeux de gladiateurs de jadis. Hasard ou pas, je ne suis jamais tombée sur un vrai amateur de sport. Et je préfère franchement un monsieur le torse nu, en train de suer un bon coup en fendant du bois ou en faisant autre chose d'utile au lieu de regarder des hommes courrier derrière un ballon. Bref le compagnon assis dans un fauteuil et qui boit sa bière, le regard fixé sur l'écran de la télé, je ne trouve pas cela très sexy. Et j'ai aussitôt envie de me transformer en éducatrice intransigeante, le martinet en main pour lui changer les idées. Zut j'ai fait un hors sujet. Cela mériterait... J'essaye de m'y prendre autrement alors.

J’ai un faible pour les activités cuisantes au grand air !

Surtout quand il y a le risque de se faire surprendre en pleine action. Les fesses dénudées pointant vers le ciel, déjà plus ou moins rougies par une main énergique et un bruitage si caractéristique que n'importe quel promeneur reconnaît au premier « coup d'oreille ». La poésie de la culotte baissée. Et il importe peu s'il y a un jeans qui se trouve autour des chevilles ou s'il y a robe ou jupe relevée. Je crois qu'il faut être un homme pour pouvoir passer des heures à discuter ce qui convient le mieux dans une telle situation. Si, si je connais même des hommes qui approuvent ardemment le port de la culotte en faveur d'un « affreux » string qui lui tout seul est déjà raison suffisante pour une magistrale punition sur le derrière. Mais ne nous voilons pas la face, expérience faite, il ne suffit même pas de se déguiser en sage écolière ou étudiante anglaise avec une culotte en bon et solide coton blanc pour échapper aux envies du monsieur. Alors string ou culotte tout compte fait c'est une question de plus futile. Notamment pour la dame une fois sa place prise sur les genoux du monsieur. Zut, encore un hors sujet ! Je vais essayer de me concentrer, même si le sujet me trouble particulièrement.


Il s’agit d’un extrait d’un film qui vante les « délices danois ». Pays qui a du moins en Allemagne la réputation d'une liberté de mœurs sans limite. Par conséquence ne pas qu’un seul délice, mais 1001 comme promet le titre : 1001 Danish delights ; 1972.

Dans l'extrait du film, sur une jolie musique entraînante tout le monde part à la chasse. Et on se rends vite compte qu'il existe deux sortes de chasseurs. Ceux qui s’occupent de la poursuite du renard et ceux qui s'occupent des belles dames. Même si le mouvement est sensiblement le même. Dans les arbres, dans le bois coupé, dans les champs les couples s'amusent et notons que moi aussi je suis très friande de la bonne et solide vanille dans un entourage champêtre. Et ceci depuis mon adolescence.

La scène présentée me fait rêver. Je me verrais bien en clou de spectacle devant les chasseurs qui passent. Hein oui, pas de honte, ni de mauvaise conscience. Je ne serais même pas gênée. Et aussitôt je pense à certaines de mes propres corrections. Quand nous étions encore à la campagne, en été Monsieur me faisait sortir de la maison pour m’appliquer la fessée sur la terrasse. Nous n'avions eu qu'une seule voisine, une superbe dame de la quarantaine qui faisait des yeux doux à mon homme et il me paraît impossible qu'elle aurait pu échapper à notre petit ménage malgré une épaisse haie de lauriers. Peut-être cela abrite de la vue sans toutefois empêcher le bruit de se propager.

Le bon air te fera du grand bien isabelle.

Puis mon homme ajoutait :

Et à moi aussi…

Le fait de me sortir de la maison pour me déculotter au soleil ne le laissait manifestement pas indifférent. Je trouve ce genre de réaction bien normale chez un homme. Le cliché de l’éducateur posé en tout circonstance qui exécute une tache pour le bien de sa protégée me parait aussi peu crédible que le monsieur qui fessée la dame « pour son plaisir à elle ». On dirait presque un raisonnement de bon samaritain. Le ridicule ne tue pas.

Je ne me laisse pas voiler la face par ce que je lis parfois ci et là. Je préfère la franchise de mon homme qui assume ses « réactions d’homme ». Que mes corrections l’émoustillent fortement ne fait pas de lui un mauvais disciplinaire. N'oublions pas que le fantasme de la fessée vie parfois de la régression de la morale à une situation de plus charnelle.

Œdipienne ? Mais noooon pas du tout ! Quelle idée bizarre.

Il me semble un pur hasard que l'homme a 15 ans de plus que moi. Que j'aie des sueurs pas possibles dans l'entrejambe quand il me parle de mon éducation. Quand il prévoit de réviser avec moi mes bonnes manières. Et quand je considère à quel point j'aime le provoquer en public par mes attitudes et petites gestes pour qu'il se sente subitement très serré dans son jeans, je me vois au beau milieu d'un traité de psychanalyse :

Voyez bien, il n'aime que moi ! Bas les pattes, sinon je sors mes griffes.

Pour me garantir un impact psychologique de mes punitions, monsieur ne mélange pas les registres. Pas de risque avec lui de me trouver impliquée dans un pelotage coquin qui ne convient pas à la situation. Il s’applique avec sérieux. Chaque chose en son temps. Puis notre vécu en matière de correction s’empare de notre imagination au long de la journée et garantit des retrouvailles sur l’oreiller très intenses sans qu’il n' y ait rapport avec un claquement de mon postérieur.

Tu fais quoi là isabelle ? De la critique de cinéma ou du n'importe quoi ?

Je m'amuse chéri, je m'amuse...

vendredi 29 mars 2013

309 Liens de discipline domestique (55 ème édition)


Quoi de neuf chez les vilaines filles ?

Selon mon unique expérience de panne en voiture je dirais qu'une fille trouve rapidement un chevalier galant pour la dépanner. Et j'ajouterais que si j'avais un problème technique sur un parking ou dans un lieu public, je n’hésiterai pas de faire activement appel à un monsieur qui me semble compétant. Avec un grand sourire en montrant mes dents dignes de publicité pour dentifrice et en commençant par un simple  bonjour ! En fait exactement la même démarche que j'employais dans le temps quand j'étais encore célibataire pour faire connaissance avec un monsieur. J'avoue de ne pas exceller en originalité, mais ma démarche est efficacité. Voila qui compte. Alors loin de moi de montrer ce que je porte sous ma jupe pour arriver à mes fins comme font ces


La fessée entre filles sans dévoiler un grand secret, je la connais bien. Cela se passait le week-end en absence de mes parents dans le sauna familial avec des branches de boulot. Évidement sans arrière pensée et seulement pour stimuler la circulation sanguine. Je ne suis pas sure si les filles dans ce clip sont aussi innocentes dans leur approche :


Je ne suis pas vraiment une spécialiste des clips modernes sur notre sujet. Ma passion va plutôt vers les grands classiques des années 70 et 80 dont j'ai une collection assez complète. Par exemple vers les kitschissimes « gymlesson », Warden'sTraffic ou encore « school lesson ». Cette dernière avec un fesseur qui comble tous les clichés, au visage particulièrement expressif, plus que rouge et qui visiblement se trouve en extase par l'action qu'il mène. Je dirais mène qu'il n'en peu plus le pauvre devant les jolis fessiers qu'il malmène. Il est assez rare que je regarde du matériel moderne, mais je trouve un bon choix chez Amandine qui respecte bien les goûts des filles.


Une nouvelle bannière, une belle histoire, loin de ce que l'on a habitude à lire, puis une superbe photo d'illustration chez Latis.


Mon univers de fessée se veut le reflet d'une pratique punitive sérieuse, mais qui s'apparente par ses effets (en comparant avec ce que l'on trouve sur le net) plutôt à du ludique qui vise plus la vexation et la honte que les sensations trop intenses de la chair. Enfin quand je me lève après une bonne correction, on voit tout de même bien que mon homme ne fait pas semblant. Ceci dit, autant que cela puisse paraître incompréhensible pour certaines personnes, une canne ou un paddle dans la main d'une personne mesurée n'est pas forcement équivalent de marques qui perdurent pendant des semaines. Je pense que j'appartiens à la branche « guimauve » de la fessée et je ne mets pas de lien vers des « images dures» parce que cela ne correspond pas à mes propres goûts. Peut-être un tort car je viens de lire sur un blog anglais que ce genre d'illustration augmente significativement le nombre de visites. Peut-être. Mais combien de personnes comme moi ne reviennent plus, parce que spontanément il y a association avec ce qui ne leur correspond pas. Je pense que la tentation d'aller de plus en plus loin est un trait de caractère qui existe indépendamment d'un fantasme. Dans ce sens certains messieurs (ou dames) ne dépasseront jamais les limites du supportable, non pas parce qu'ils « maîtrisent leurs pulsions », mais parce que leur univers fantasmatique est tout autre. Ils trouvent leur compte dans la « belle couleur », trahissant ainsi une âme d'artiste. Et ils ne manquent pas de



Je vous souhaites à tous et toutes des joyeuse Pâques !


















jeudi 28 mars 2013

308 La discipline domestique au service de la dame


Il serait enfin grand temps d'y penser !

En lisant des blogs de discipline domestique anglophone (hein oui, il y en a pas en langue française!), il semble ressortir quelques tendances majeures :

-La relation qui tangue à réhabiliter une structure patriarcale.

-La relation qui inclut la soumission sexuelle au conjoint avec des tendances D/s ou BDSM.

-La soumission par le biais d’une autorité spirituelle comme la DD inspirée par des citations de la bible par exemple.

Personnellement j'ai du mal pour me retrouver dans ce genre de relation. J'ai l'impression que ces structures profitent essentiellement au monsieur et il n'est pas rare de lire les textes de leurs dames qui semblent se trouver dans un sacré pétrin. D'un côté c'étaient elles qui ont inspirées la relation et de l'autre côté pour cette raison elles culpabilisent de ne pas être « à la hauteur » des attentes du monsieur. Car au début il s'agissait très souvent de convaincre un homme réticent pour un mode de vie qui s'avère très complexe dans la réalisation. Cela va beaucoup plus loin que le romantisme de se prendre enfin ces belles fesses punitives qui motivent nos petits jeux de main en solitaire. Réaliser un fantasme s'est dépasser l'auto-érotisme et accepter ce qui nous apporte l'autre. En gros, la dame semble proposer (naïvement!) par un discours trop peu précis au monsieur une forme de pouvoir sur elle. Mais n'oublions pas que le pouvoir à sa base est une émanation des pulsions agressives qui s'est intégré/confondu au fil de la construction de la personnalité avec plus ou moins de succès dans/avec la libido et dans/avec nos relations sociales. Il se distingue donc d'une pulsion sexuelle et mène quelque part en cachette une vie autonome. Le tout peut aboutir à une personnalité de plus équilibrée. Mais de la même manière qu'un fantasme de fessée peut s'éveiller à n'importe quel moment d'une vie, il me semble possible que les aspirations de pouvoir peuvent se modifier dans certains contextes propice. Et une relation de discipline domestique en fait partie. Et voilà la brave dame dépassée par les exigences de son homme. En lisant attentivement, on se rend compte que pas mal de dames à ce stade doutent sur leur capacité de soumission et cherchent désespérément des argumentions pour attribuer un sens noble à la soumission demandé par le monsieur. Voila la faiblesse que je vois dans la DD anglophone.

De l'autre côté il existe également des regards plus modernes sur la DD. En comprenant cette dernière par exemple comme un remède pour intervenir sur les (petites) tensions en couple. Si on regarde le lien entre agressivité et sexualité décrit plus haut, il y a grande possibilité que cela marche... dans certains circonstances. Mais hélas, cela ne marche pas toujours et subitement la dame refuse pour de bon de se faire corriger. Il en va de soi je me trouve du côté de la dame. Car je ne justifie en aucun cas la pratique de la DD comme pratique punitive en couple et selon moi rien ne la justifie. Ni même l'amour. Elle me semble une pure émanation de l’irrationalité humaine et donc injustifiable par sa nature. Je plaide uniquement pour le libre choix d'intégrer cette pratique dans son couple à condition d'être adultes consentants et sains d'esprit et je donne ma vision personnelle de ma réalisation sur mon blog. Mon blog n'a pas pour but de faire du prosélytisme, ni pour la DD, ni même pour la fessée. Ce qui ne m'empêche pas d'en parler de manière distractive.

Après avoir considéré notre sujet en apparence au service du monsieur, puis au service du couple...

...pourquoi ne pas concevoir une discipline domestique au service de la dame ?

Il semble exister trois grands axes : La DD pour calmer un besoin de punition, la DD pour se pardonner ou se faire pardonner (Merci Amandine) et la DD pour calmer un besoin de sécurité. Il en existe sûrement d'autres. Je publierai sous peu un exemple concret d'une telle discipline domestique.

mardi 26 mars 2013

307 Sous les jupes des filles (4ème édition)


Écrire de la poésie pour séduire une fille !

Mais oui, cela marche. Voyons un peu de quoi cela retourne. Le grand art de la part d'un monsieur pour moi, c'est de savoir déballer des extraits de sa vie intime devant une dame, loin des récits m'as-tu vu et sans vouloir l'emballer pour sa propre cause. En un mot de la distraire, la faire rire, la faire découvrir...

J'avais il y a quelque temps une discussion très intéressante avec un ami de mon homme. C'est un monsieur qui n'est ni beau, ni grand, ni branché, ni rien du tout. Qui est d'une banalité à toute épreuve, mis à part un sacre surpoids qui saute aux yeux et qui trahit l'intoxiqué de la fourchette. Excellent cuisinier ceci dit. Comme il m'a dit lui-même, rien en son physique l'avantage en matière de séduction. Et cette dernière n'est pas du tout sa vocation première. Il est plutôt du style couple, petite femme, enfants etc. Assez proche de mon homme dans ses préférences. Mais après un divorce, à force de ne pas trouver la perle rare, à force de saturer des jeux de main en solitaire, il cherche le contact avec des dames dans la même situation que lui. Il est beau parleur, il a de l'humour et le connaissant très bien, je sais parfaitement comment il s'y prend. Par manque de temps, il rencontre essentiellement par le net. Par une annonce claire avec photo ressemblant à l'appui.

Dommage qu'il ne partage par ma passion pour la fessée. Non seulement parce que j'aurais aimé son avis sur la question, mais aussi pour mettre quelques conseils utiles sur mon blog. Car ce gentil monsieur, sorte de poupon adulte, est redoutable pour arriver à ses fins, veut dire, réaliser ses fantasmes avec les dames rencontrées. Fan de l'arrière porte (entre autres), il arrive facilement à convaincre la dame de tenter une telle expérience.

Par un discours très simple qui insiste sur le fait que cela puisse se faire sans douleur.

Au lieu comme d'autres d'essayer de prendre la forteresse en parlant de plaisir. Comme si une femme aurait besoin d'un homme qui lui dit ce qui fait plaisir et ce qui ne fait pas plaisir. Il ne perds pas son temps non plus et celui de la dame par la même occasion en assurant que lui, il est particulièrement doux/doué et ne s'y prend pas comme une brute. Veut dire qu'il ne crache pas sur les autres hommes pour se mettre en valeur. Non, les autres hommes n’apparaissent pas dans son discours et il lui importe beaucoup de rester sa propre référence. Il ne tombe pas dans un registre hésitant qui peut s'associer facilement à un certain doute sur sa technique. Et sans honte il avoue se mettre parfois en forme avec des petite pilules. Non pas le bleues, il y a bien meilleur selon lui. Et ayant vu l'effet sur mon homme (cadeau du gentil monsieur !), je confirme le côté épatant de ces médicaments conçus à la base comme vasodilatateurs « pour baisser la tension artérielle» ! Enfin c'est un tabou en France d'en parler et surtout admettre d'en prendre, mais hors de nos frontières on parle tout naturellement de « style de vie ».

Le gentil monsieur tient un discours vraiment agréable à suivre. Il passe en revue les différentes positions en pointant sur leur pour et contre. Il parle sans complexe et de manière fort rigolote de ses tentatives pour trouver « sa propre voie vers intérieur». Ayant utilisé à ce but un objet en plastique avec les dimensions de sa propre anatomie. Il mentionne également les différents jouets dont il dispose et qu'il a essayé sans exception sur lui-même aussi. Il est calé, incollable et déborde d'anecdotes historiques sur tout genre de jouets récréatifs et objets médicaux. C'est un monsieur prévoyant et ses mots lui donnent un air sérieux, de bien connaître le terrain. Il n'hésite pas de glisser dans la conversation une solide aptitude pour les bisous intimes. Enfin difficile de nos jours de trouver un monsieur qui ne sort pas cet argument. Lui par contre ajoute l'argument qui tue :

J'écris de la poésie avec ma langue !

C'est tellement bien présenté et cela donne envie de voir comment il s'y prends. Variante de captcha qui fait la différence entre une machine et un être humain. Technique qui ignore la monotonie et qui procure des effets passionnants.

Soyons objectifs, au bout du compte ce monsieur ne raconte rien de bien nouveau. Même son truc de la poésie n'est pas le grand secret du siècle. Il parle de sujets aussi vieux que le monde, mais il sait éveiller la curiosité de la dame dans une excellente ambiance. Sans lui mettre la pression. Rien a voir avec notre sujet et je doute pour donner envie à une dame de tenter la fessée une telle démarche qui cible sur la beauté de la sensation s'avère fructueuse. Le registre est trop différent. Notamment de nos jours où de plus en plus de femmes osent mettre en avant la satisfaction psychologique obtenue par une bonne fessée punitive. Toutefois j'ai passé un si joli moment à écouter ce monsieur que cela m'a donné envie d'écrire ce petit post...

dimanche 24 mars 2013

306 La fessée au cinéma (#2)


J'ignore quelle mésaventure amène la jolie dame devant un étonnant choix !


(Extrait du film : Brunette Bombshell ; série : Bat Masterson ; 1959)

Et ce ne sont pas de paroles en l’air comme confirme le décor, puis l’action. Le suspense monte par une discussion entre les deux messieurs qui encadrent la dame et qui font même semblant d'ignorer cette dernière. Un joli jeu de regards et de mains pour essayer de cacher son inquiétude concernant son sort. Finissant sur une réplique de plus classique :

Qu'est-ce que vous allez me faire ?

Ce que j'aurais dû faire depuis longtemps !

Cette petite fessée punitive se passe dans un consentement étrange. La dame n’est pas vraiment enthousiasmée et quelque peu hésitante, mais elle préfère une correction au lieu d’aller en prison. Il me semble qu’un des non-dits les plus importants de la fessée narrative qui se veut vraie concerne une solution de moindre mal. Ou alternativement éviter le pire. Après une mise en évidence et il faut affronter les conséquences :

Une fessée ou….

Le nombre de fantasmes rentrant dans cette catégorie est considérable. La secrétaire qui a commis une faute professionnelle et qui risque le renvoi, la jeune dame qui a fumé en cachette qui risque de se trouver privée de sortie, la dame adultère qui risque le divorce etc. Et il suffit de lire les récits en ce sens, peu importe la langue pour se rendre compte à quel point cette situation plaît et inspire les plumes. Il en va de soi que ce genre de compromis ne correspond plus à notre époque actuelle (à ce demander d'ailleurs s'il correspondait à l'époque de narration) et nous sommes devant une situation qui ne peut s'accorder au politiquement correct. Mettre une dame devant un tel choix constitue un délit (au mieux) et il me semble prudent d’éviter toute allusion à ce genre de choix dans un contexte professionnel ou social.

Moi la première je n’apprécie pas du tout d’être menacée d’une fessée pour quoique ce soit par une personne qui ne m’est pas très, très familière. Et encore, il faut que la fessée soit annoncée sur un ton de plaisanterie pour que cela passe bien. Mais comme l'expérience prouve quand je suis « en mode social » cela ne m’arrive pas. Je ne dois pas avoir une tête pour recevoir des fessées. Mais plutôt une pour en donner. En « mode » privée c’est une autre chose. J'adore rire et même un humour un peu lourd peut me convenir à condition qu'il ne contienne pas de méchanceté.

Regardons maintenant un peu plus loin que les simples apparences. Pour vraiment bien comprendre ce qui motive les protagoniste, il est toujours intéressant de se poser la question quel est le fantasme qui se cache en arrière plan de la scène. Celui autour duquel véhicule l'histoire. Celui qui contient le vrai désir ! La fessée comme solution du moindre mal offre des perspectives intéressante. Et c’est aux messieurs de se poser des questions au cas où leur dame est friande de fessée aux allures réalistes en couple.

De quelle nature est « le pire » auquel la dame cherche à échapper par le biais de la fessée ?

Quelques pistes :

-Un manque d’attention, d’affectivité, de l’amour, de sécurité...

-Un manque d’aventure au quotidien...

-Le sentiment de ne pas être le centre unique, le nombril du monde pour son homme...

-Motiver un monsieur indécis de prendre les choses en main...

-L'ennui de rester sur sa faim pour certains fantasmes inavouables...

Liste non exhaustive…

vendredi 22 mars 2013

305 Liens de discipline domestique (54 ème édition)


Commençons par la bonne nouvelle de la semaine !


dixit Monsieur No qui est de retour après une longue absence de sept ans. De plus, pas mal de rubriques qui permettent de passer des petites annonces en vue de belles rencontres. A vrai dire l'espace créé par Mademoiselle Fraise n'est pas nouveau. Mais l'arrivé d'un animateur hors pair qui a fait ses preuves en créant jadis le fabuleux site Discipline Domestique et son inoubliable forum risque de mettre en mouvement notre petite communauté. En tout cas ce monsieur a une qualité indéniable : Il sait discuter avec les filles sans être lourd. Peut-être réapparaîtrons aussi de belles plumes du passé qui préfèrent se prononcer sur un forum au lieu de se plonger dans une ambiance toute autre d'un blog et ses commentaires. Affaire à suivre. Et tant que je suis un lien vers« l'autre forum de fessée » qui permet également les petites annonces. L'inépuisable Monsieur Agramant qui me semble le précurseur de forums sur notre sujet :


J'ai envie de parler aujourd'hui du pouvoir de la suggestion. Je rappelle que je tiens un blog de fille, alors je peux me permettre de tout aborder sans me faire siffler par le monsieur pressé du service qui estime important de mentionner que rien ne vaut la pratique et que le fantasme tout compte fait ne sert à rien. Chacun son point de vu et dans les rencontres vanille aussi on trouve un discours identique. Je ne saurais rien dire, ni de flatteur, ni de peu flatteur sur les hommes pressés. J'ai toujours fait la sourde oreille à cette forme de séduction. Je n'ai donc aucune expérience personnelle en ce domaine. Et d'ailleurs en matière de rencontre c'était toujours moi qui décidait du déroulement. Enfin, jusqu'à ce que je suis tombée sur mon homme ! Qui a su habilement prendre les choses en main. Beaucoup de points en commun, même notre goût pour la soi-disant malbouffe sous forme de hamburgers de grandes chaînes de restauration rapide.


Hein oui, inutile de m'impressionner avec un trois étoiles. Je suis au fond très simple dans mes goûts. L'écriture n'est pas le seul domaine qui me passionne. J'adore aussi reproduire des mises en scène très suggestives et je suis ravie à chaque fois de tomber sur une belle. J'aime l'enjeu. Et en copiant la jolie dame, pour moi ce sera soit une superbe fessée sur mon popotin tout nu, soit une séance de vanille torride. Soit les deux. Donc un joli programme en vue. Quand à la garde-robe de la dame, c'est tout à fait mon style.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !















jeudi 21 mars 2013

304 Fantasme du spanking


Selon un point de vue allemand !

Quand j'ai commencé à attribuer à la fessée une place de choix dans ma vie, j'ai vite vu qu'il existait plusieurs courants. Notamment celui des adeptes du spanking, ceux qui aiment taper ou se faire taper sur les fesses pour le fun/plaisir. Cela se fait avec une sacrée ardeur et étant passé il y a bien longtemps entre les mains d'un authentique spanker (déjà le mot, mais passons!) passionné, j'ai eu l'impression d'être un instrument entre les mains d'un virtuose. Techniquement ce monsieur savait s'y prendre. Passons sur la frissonnante poésie de devoir présenter mon derrière tout nu aux yeux et aux mains d'un homme que j'aime ou du moins que j'apprécie fortement. L'acte a duré, duré... car le monsieur était vraiment un fan d'activités manuelles. Je me suis levée avec les fesses très rouges et brûlantes sans avoir toutefois accédé à ce nirvana qu'accompagne la véritable punition. Celle qui procure le sentiment de satisfaction hystérique si semblable d'une jouissance plus classique. D'ailleurs on appelle l’hystérie pour cette similitude aussi une névrose de conversion dans laquelle le corps exprime sa capacité de déplacer des excitations sur d'autres organes, comme la peau des fesses pare exemple. Ceci dit ce claquement rythmique sans enjeu ne correspondait pas vraiment à mes attentes et je me suis sentie un peu volée de ce que je recherche vraiment dans la fessée.

Et le soir au lit j'avais toujours trop mal pour me consoler avec ma vilaine main. Dans ce sens efficace cette fessée pour empêcher les mauvaises habitudes ! Puis cette histoire manquait trop une certaine cohérence « narrative » qui met ma machine à fantaisie en route. Alors je me suis endormie en restant sur ma faim. Et l'attrait pour ce fantasme de « l’exercice rythmique » sans imagination accompagnante m'est resté pendant très longtemps un pur mystère.

Enfin j'ai pu discuter avec des adeptes de la génération de mon homme et j'ai entendu quelques détails intéressants sur la genèse du fantasme du spanking. Le déclencheur n'était pas selon leurs dires un parent très à cheval sur la discipline, mais une coutume vestimentaire très en vogue jusqu'à la fin des années 60 en Allemagne. En effet à cette époque les garçons portaient en été des culottes courtes comme en France d'ailleurs, mais avec un distinction importante : leurs culottes étaient en cuir, copies conformes de la mode bavaroise. Mon homme retient de ce vêtement que du bien, notamment de la solidité qui permettait mille et un jeux très énergiques sans se faire mal aux fesses. Et comme les personnes qui ont répondus à mes questions il connaît également le célèbreSchinkenklopfen, jeu qui consiste avant tout, notamment quand s'est joué entre des garçons, de taper le plus fort possible sur la culotte en cuir du copain. Ne nous étonnons pas que l'on surnomme cette culotte un « cuir bruyant ». En fait si je comprends bien, il y a une interaction entre la main qui tape et qui chauffe au fil des claques comme le fessier qui sert de cible. Alors dans ce sens on pourrait supposer que celui qui applique aussi, semble vivre aussi une sorte de hystérie de conversion qui fonctionne comme une punition de la vilaine main. Un peu dommage que l'on trouve que rarement des textes qui abordent la poésie de la main qui brûle. Pour ma part je manque hélas de compétence et de toute façon en cas d'application je serais plutôt une mère fouettarde avec un instrument, un martinet, paddle ou strap de préférence.

Je reviens aux culottes en cuir. Pour ma part moi aussi j'ai porté le modèle pour filles à certains occasions de mon enfance et quand j'étais ado. Mais mon rêve de recevoir une mémorable, d'abord sur ce vêtement, puis après déculottage sur le derrière tout nu s'est seulement réalisé à la mi vingtaine quand j'en avais parlé à mon homme qui s'est fait un plaisir de me montrer la traditionnelle discipline des années 50 et 60. Je trouve à ses culottes en cuir une sensualité hors norme. Notamment en portant un string ou encore mieux rien du tout sous cette deuxième peau. Puis la fessée se relevé d'abord d'un grand attrait pour les oreilles. Toutefois l'effet traverse vite et comme on dit en Allemagne, cela commence à chauffer. Chauffer dans le sens d'un échauffement dans la règle de l'art qui surprend par un fessier parfaitement préparé pour la vraie déculottée. Toute une belle histoire aussi à cause des bretelles à dégrafer et des gros boutons en corne à défaire. Puis l'odeur du cuir qui envahit les narines. L'ambiance devient encore plus authentique quand le rohrstock (la canne) fait son apparition ou pour les adeptes du bio pur, une belle gerbe de branches de boulot.

Ah comme cela sent bon la discipline maison !

Il existe donc en Allemagne bon nombre de personnes qui apprécient particulièrement le « spanking » en culotte de cuir. C'est un peu l'équivalent fantasmatique de l'écolière anglaise qui montre comme la culture se montre influent sur nos besoin de la libido. Pour ma part moi aussi je suis susceptible à ces charmes et je garde un souvenir plus qu'émue d'une bonne fessée d'une vingtaine de secondes environ de la main de mon homme lors d'une soirée bavaroise entre amis. Sur la culotte bien entendu. Je suis assez bout en train au niveau des festivités et on m'invite facilement pour assurer une bonne ambiance. Ce soir-là, cela est passé sur le compte d'un gage (mon œil!), de la bonne humeur et de traditions ludiques. Monsieur n'a pas fait semblant et plus tard, enfin en tête à tête, s'est passé la partie la plus chaude de la nuit...

mardi 19 mars 2013

303 Preuve d'amour cuisante


Se faire fesser pour prouver son amour ?

Souffrir les dents serrées pour monter dans l'estime de celui qui applique ? L'impressionner par ma capacité emmagasiner des claques sonores, de repousser de plus en plus loin mes limites ? Se plier en quatre dans une successions d'épreuves une plus cochonou-récréative que l'autre ? Être prête de tout faire pour gagner l'amour de son homme, pour le mériter vraiment etc ? S'offrir pour une servitude quasi béate en rêvant de devenir sa chose ?

Ce n'est pas mon monde. Entendons-nous bien, je ne rejette pas de tels fantasmes. Mon blog n'a pas pour but de critiquer ce que font les autres. Et encore moins d'émettre un jugement moral sur le plaisir d'autrui. Ce que je viens de citer plus haut rentre aussi dans la discipline domestique telle que certains adeptes la comprennent. Seulement au niveau de mon propre émotionnel je trouve les pratiques de l'offrande aussi passionnantes qu'une partie de scrabble. Et cela ne se commande pas. Maintenant adoucissons un peu ce registre et faisons la chose (je parle toujours de la fessée!) par amour sans vouloir prouver quoique ce soit.

Je le fais par amour...

C'est très mal vu de nos jours une petite dame qui avoue sans chercher des détours de faire quelque chose par amour pour son homme. Car implicitement cette formulation semble indiquer que ladite dame ne mène pas son action de manière purement autonome et égoïstement pour son propre plaisir. Et faire plaisir à son homme pour le plaisir de lui faire plaisir, enfin cela c'est une prémisse de pratiques dites de domination/soumission. Le principal devoir de la soumise en quelque sorte. Tandis que celui du monsieur, du dominateur consiste à plaire à sa soumise.

Zut alors et moi qui ne se voyais pas soumise pour deux sous, je me découvre ainsi ma soumission sociale quand je beurre les tartines de mon homme, quand je lui porte son petit déjeuner dans sa pièce de travail. Et pire encore je découvre ma soumission sexuelle quand j'effectue le service du petit déjeuner en tenue à lui couper le souffle. Queue de bunny y compris parfois.

Tu n'as pas honte, isabelle ?

Bien qu'elle soit l'un des principaux moteurs de mon excitation dans les contextes punitives, dans ce cas précis j'avoue que non. Non et non. Quand il s'agit de provoquer mon chéri par mes tenues et attitudes en vue qu'il me fasse la fête dans son bureau, rien ne risque de me gêner. Même pas quand je m'allonge sur ses genoux pour lui souffler de s’occuper un peu de mon derrière, car j'étais tellement vilaine tout à l'heure dans la salle de bain. Pas de honte non plus quand il ne passe pas sur mes jeux de vilaine main et m'annonce qu'une punition de taille s'impose. Parlant ainsi en homme bien viril (enfin le genre de « small talk » que j'entends par là!) en me faisant fondre de volupté.

Et pendant que sa main s'abat sur mon derrière, je pense très souvent... à Blanche Neige et plus précisément aux petits nains qui accomplissent tous les jours leur tache avec une vaillance sans pareil.

Heigh-ho, heigh-ho c'est la pause au boulot !

Loin d'une véritable punition, mon homme dose ses efforts pour me procurer d'agréables sensations. Et tandis que je sens monter une belle chaleur dans mes fesses, les choses se liquéfient entre mes jambes et il n'est pas rare que je laisse une belle tache sur le tissu du pantalon de monsieur. Dans ce cas, la fessée préliminaire a parfaitement accompli son rôle et une fois sur le divan du bureau la pause petit déjeuner risque de se prolonger. C'est fou comme c'est pratique les petites robes ! Je passe sur les jours où je me mets sous son bureau pour.... prendre mon petit déjeuner aussi.

Alors, ai-je agi pour le plaisir de monsieur ? Et son plaisir seul ?

Je n'y crois pas. Par contre de l'amour je le vois et des deux côtés, je le vois partout chez nous. Voila une base solide pour se lancer dans la DD. Tout le contraire de ceux qui se lancent avec une liste de règles à ne plus en finir.

dimanche 17 mars 2013

302 La fessée au cinéma


Ah la fameuse guerre des sexes !

J'inaugure une nouvelle rubrique distrayante. Pas vraiment des critiques de films, mais plutôt des réflexions inspirées par des scènes qui mettent notre sujet joliment en relief. Je commence par un extrait du film suédois Flickorna (Les filles) de 1968.

Il y a une scène quelque peu surréaliste dans ce film. Un homme entre dans un hall de gare. Un simulacre de dispute entre ce monsieur et une dame. Les deux semblent bien se connaître et la dame se met aussitôt en position de bouder. Le monsieur se montre exaspéré depuis le début de la scène. Je suppose à cause d’autres comportements antérieurs de la part de la dame. Alors il la met sur ces genoux pour lui appliquer une fessée devant les autres voyageurs qui approuvent son acte par leurs applaudissements. Mais ce n’est pas encore fini. Gros plan sur la dame qui elle aussi apprécie visiblement ce traitement et le montre par un grand sourire radieux.


Le tout reste volontairement dans le comique. A aucun moment la moindre impression s'impose que le monsieur agisse contre la volonté de la dame. Au contraire il semble accomplir son désir. Il n’est pas le but de mon blog de faire de la critique sociale. Loin de moi de vouloir fermer mes yeux sur un sujet aussi important, mais je trouve que le non-dit émotionnel des relations entre hommes et femmes mérite une aussi ample considération. Justement parce qu’un être humain n’est pas une entité purement rationnelle. C’est en établissant un juste équilibre entre les contraires que l’on s’approche le plus à mon avis des secrets de « la nature humaine ».

Un sujet qui semble travailler pas mal de personnes c’est le rapport entre le désir de vivre pleinement un fantasme de fessée disciplinaire et une position féministe.

Contradiction en apparence qui ne s’explique pas à mon avis par une « mauvaise conscience » quelque part envers les idées féministes. Pour éclairer un peu ce mystère, c'est-à-dire pour mon plaisir perso de me projeter à la place de la jeune femme du clip sans renoncer en rien à mes positions féministes, il suffit de savoir que le film est inspiré par Aristophane. Détail vraiment important. A ma connaissance Aristophane est le premier auteur à pointer le doigt sur un phénomène qui s’appelle la guerre des sexes. Stratégie de certaines femmes qui consiste à exercer une pression sur le monsieur en se refusant à lui. Et dans un degré moindre comme un comportement qui pourrait être qualifié d’emmerdeuse. Mais au lieu d’utiliser cette thématique un peu trop facile pour amuser le spectateur, il lui donne une dimension politique et sociale par la bouche de sa héroïne Lysistrata.

« Pour arrêter la guerre, refusez-vous à vos maris ».

Évidement Lysistrata parle d’une vraie guerre qui fait ravage entre Athènes et Sparte. C’est pour moi en quelque sorte un germe de féminisme qui faute de pouvoir intervenir directement sur ce monde, se sert habilement de la ruse féminine pour parvenir à un noble but. Seulement la stratégie de la guerre des sexes n’a pas toujours un but aussi noble et peut se révéler comme une arme redoutable dans la main ou plutôt le corps d’une femme qui cherche son intérêt personnel en face d’un homme. Prenant parfois des formes les plus grotesques.

La stratégie de « la guerre des sexes » me semble la principale cause de nos jours qui discrédité les excellentes et légitimes idées du féminisme et qui les entoure d’un aura de ridicule, voire de comédie de boulevard. Une femme se comportant de cette manière évoque rarement de la sympathie. Ni de la part des hommes, ce qui est peu étonnant, mais non pas aussi de la part des autres femmes. Mais de l’autre côté une telle femme n’est pas un monstre non plus et l’issu de la fessée me parait une élégante solution cinématographique qui ne se justifié en aucun cas dans la réalité. Ceci dit, n’oublions pas que le but du film semble être un amusement quelque peu burlesque.

L’intérêt de mon petit exposé : Ne jamais confondre la part de féministe en une femme et sa part qui joue à la guerre des sexes.

Je sais de quoi je parle. Je n’aime pas du tout mes aspects « guerre de sexe » qui abusent de mes charmes naturels pour m’assurer encore plus de confort et agrément de la vie auprès de mon homme. Et je m’en passerais volontairement, car dans ces situations, je me trouve moi-même avec le recul lourde et pénible.  Seulement le plus souvent c’est plus fort que moi et je le reconnais.

Disons qu’un homme qui souhaiterait me fesser parce que j’ai des idées féministes se prendrait vite la porte avec moi. Et puis quoi encore? Par contre un qui me prête « main forte » pour corriger  mes excèdes involontaires de « guerre de sexe » trouve toute mon approbation…et dans ce sens mes fessées me semblent plus que justifiées !

vendredi 15 mars 2013

301 Liens de discipline domestique (53 ème édition)


Attention aux interdits !

Et voilà qui arrive à celle qui ne veut pas écouter.


Je reprends mes publications, mais à un rythme moindre. J'aime l'univers de la fessée comme expression de l’incohérence humaine à l'état pur. Il m’intrigue particulièrement que derrière chaque incohérence se trouve quelque part un sens. Et ce dernier, une fois dévoilé laisse apparaître nos émotions dans une toute autre lumière. Subitement on comprends pourquoi tel ou tel autre mot nous mets dans tous nos états. Pourquoi la vue de tel ou tel autre objet nous procure des transpirations subites. Et surtout pourquoi tel ou tel autre comportement chez autrui nous attire particulièrement. Nous sommes toujours les mêmes, mais nous affrontons la vie toujours un peu plus éveillé.

Il est facile à comprendre pourquoi je fais allusion à un interdit. Le maintenir en place c'est le domaine qui était attribué à la fessée dans le temps. Et de nos jours, les choses ont-elles changées devant la...


En fait ce sont souvent les mêmes qui prônent fièrement la transgression des interdits pour une recherche de plaisirs de plus en plus intenses, qui sont aussi les premiers à vouloir inhiber la curiosité, la soif de savoir. Ils essayent alors à intimider les petites dames qui se posent des question sur la forme de leur désir, en leur blablatant un discours usé. Car si le secret de la jouissance ne serait plus un secret et accessible à tout le monde, ils perdraient une bonne partie de leur emprise. Bon je passe sur le détail que ce genre d'argumentation est quasiment toujours masculine. Comme si le fait qu'une femme prenne conscience de son fonctionnement en matière de plaisir les dérangeait quelque part. Bon je passe aussi sur le détail que la plupart des dames connaissent parfaitement le secret de la jouissance dès l'adolescence et rirent en grande partie aux nez de ceux qui veulent les embobiner avec un ésotérisme charnel.

Niveau français cette semaine des jolis textes. Le grand retour de Latis qui pose aussitôt une


Amandine pour sa part se penche (manière de dire) sur une coutume anglo-saxonne avec un clip de


Puis Constance qui raconte ses aventures fantasmées de


Puis un questionnaire traduit par Stan, grand méritant de notre petite communauté :


Bon, inutile d'exprimer ma joie de trouver tant des belles choses à lire.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !















vendredi 8 mars 2013

300 Liens de discipline domestique (52 ème édition)


Le fessée thérapeutique...


Je ne comprends pas le russe pour saisir de quoi parle exactement ce clip.
Au mieux d’une technique pour améliorer la circulation sanguine ? Peu importe. Je n’en profite en aucun cas pour attribuer à la fessée des vertus obscures. Le prosélytisme qui récupère des arguments à droite et gauche pour souligner ou légitimer une position quelconque n’est pas ma tasse de thé. Sinon j’aurais adopté un autre langage sur mon blog. Pour rendre mes textes plus percutants, plus dogmatiques, plus agressifs. Et je taperais dans un registre de polémique très accrocheur. Et il en va de soi que le sujet de la « vraie fessée » qui se veut comme une punition et non une distraction récréative entre adultes consentants s'y prête à la merveille.


Le seul but de mon blog, c’est la distraction. Mettre en relief une pure irrationalité humaine. Je ne crois pas dans les valeurs absolues. Je vois seulement des efforts humains pour se rendre la vie plus agréable. Disons que si la technique montrée dans le clip apportait une sensation de bien–être ce sera déjà pas mal. Si par contre, il se cachait derrière une façade quelque peu folklorique, une philosophie qui se veut sérieuse je décrocherai.

Trop malade pour écrire quoique ce soit, peut-être une petite interruption passagère de mon blog jusqu'à mon rétablissement....


Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !





















jeudi 7 mars 2013

299 Discipline domestique idéalisée


ce qui explique le style enthousiaste de ce post !

J’avais toujours eu l’impression que femmes précieuses et hommes nostalgiques forment des jolis couples. Sans savoir sur quoi se fondait mon intuition. Puis je suis tombée sur cet article :

La femme précieuse, par ses vêtements, par son langage et par sa distinction servira de modèle à la femme du XVIIème siècle. La préciosité est issue d'une réaction contre les mœurs grossières de la cour. Elle réunit des gens de lettres et des gens du monde, qui ont le même goût des raffinements de l'esprit, du cœur et des manières. Les vêtements et l'apparence ont une grande importance dans cet état d'esprit.


La concordance entre «réaction contre les mœurs grossières » et « raffinements de l'esprit, du cœur et des manières » mérite attention. Je crois que c’est justement ce qui réunit les hommes nostalgiques et les femmes précieuses. C’est un code facile pour se reconnaître mutuellement.

Le but inconscient de la grossièreté consiste à prendre plaisir d’associer sexualité et saleté. Cela ressort déjà dans le discours d’une personne. Chez les hommes nostalgiques ce but me semble volontairement inversé : Dissocier sexualité et saleté. C’est ainsi que naît délicatesse, raffinement et une certaine pudeur qui se reflète dans les fantasmes. Ces qualités sont le fruit d’un effort personnel. Sur un plan concret - pour indiquer les extrêmes - cela donne chez le monsieur grossier le désir de salir littéralement la dame. Chez un monsieur nostalgique le désir de la débarrasser et éloigner de tous ce qui est sale ou abject. Cette idéalisation peut prendre des représentations bien diverses comme purifier, nettoyer, absoudre, élever, éduquer etc. La voie est ouverte à une multitude de fantasmes de discipline qui peuvent aller plus loin que la simple fessée.

Je serais tentée de dire que les hommes nostalgiques représentent pour une femme précieuse la preuve visible de ce que l’être humain est capable d’atteindre par sa volonté. S’élever soi-même et élever l’autre sont des grandes causes auxquelles la dame voudrait volontairement être initiée. S’élever est pour moi un terme concret. Dépourvu de mysticisme ou de croyance religieuse. Visant seulement des qualités humaines et les conditions de vie. Une femme précieuse comprend aisément que cela n'est pas possible sans réelle discipline. S’il y a en plus fantasme de discipline récréative la pratique peut prendre des formes particulières.

Pour moi la discipline domestique est une pratique qui mêle un goût pour la discipline réelle avec un fantasme de discipline récréative.

Elle ne peut être exclusivement l’un ou l’autre. C’est une tentative humaine de concilier les deux. Autant dans un but constructif que charnel. C’est la conciliation qui pose souvent des problèmes éthiques aux hommes nostalgiques. Leur approche très critique envers leurs fantasmes est un bon garant pour une femme précieuse de ne pas voir la relation se transformer en violence conjugale. Il n’est donc pas étonnant que la dame choisisse un homme nostalgique pour entamer une telle relation. L’art de l’application des punitions se résume basiquement à ajouter une valeur supplémentaire à la dame dans le sens de qualité humaine. L’expression « précieuse » contient déjà le désir. Je distingue la femme précieuse de la femme TVA qui se plie superficiellement aux désirs d’un homme en vu de mieux le « taxer ». La femme précieuse pour sa part ne cherche qu’un coup de main, si j’ose dire.

Ceci est l’une des composantes sur lesquelles se base sa motivation de discipline domestique. Quand à la composante charnelle qui accompagne cette pratique, elle la considère comme un effet secondaire sans le négliger. Je pense que chez une femme précieuse la distinction entre exigences de l’esprit et exigences du corps se pose autrement que chez un homme nostalgique. Elle partira d’entrée du principe de concilier les deux. Peu importe leur nature. En vu d’un accomplissement personnel. Le but emporte sur les moyens. Son fantasme de discipline s’en chargera pour envisager la bonne méthode qui fera d’elle une étudiante assidue en presque toute circonstance.

Bien appliquée la discipline domestique peut aboutir à un véritable épanouissement des deux partenaires. Un homme nostalgique qui sait comment la dame conçoit la honte, moins liée à la nudité, mais liée à ses « imperfections », saura toujours trouver des moyens pour la faire progresser. Par exemple je me plie volontairement aux punitions les plus diverses si je constate sur moi un effet bénéfique, veut dire constatable par l’entourage. La recherche de punitions vraiment « efficaces » est un sujet important dans les articles sur la discipline domestique. Cette composante désexualisée du fantasme de la discipline domestique n’est pas à négliger avec une femme précieuse. J’aurais donc envie de dire à un homme nostalgique devant une femme précieuse de mon style :

Soyez plutôt exigeant que coquin ! On ne badine pas avec la discipline…

mardi 5 mars 2013

298 Éloge du fessier féminin


...son joli derrière dodu mis à découvert

Voici un texte attribué à l'écrivain anglais Henry Spencer Ashbee et publié sous le pseudonyme Pisanus Praxi. Je le trouve précieux, car il contient des conseils d'un monsieur pour rendre agréables les illustrations pour un ouvrage sur la fessée. Voici donc, il y a plus de cent ans, le narrateur Monsieur Philopodex (veut dire « celui qui aimes les derrières ») nous parle des différentes formes des derrières féminins, de l'instrument employé ainsi que des mises en scène y compris les habits.

...une très curieuse et facétieuse lettre occupant dans l'original quatre pages et dans laquelle un correspondant, qui signe Pilopodex, fait part de son opinion et de ses conseils au sujet des illustrations « pour un livre à paraître sous peu sous le titre de : « Une Exposition de Flagellantes ».



« Mais l'aspect d'une jeune dame agréable ayant ses jupes retroussées et son joli derrière dodu mis à découvert, et paraissant ressentir les caresses d'une verge, est chose assez amusante ; il en est ainsi de votre excellente gravure, le caprice de Madame Du Barry, qui est presque parfaite en son genre. — Je désirerais pour cela que votre livre contînt de semblables descriptions et de pareils sujets. Et maintenant, quelques mots au graveur : Faites-lui représenter le derrière de la femme, qui certainement fera le principal sujet dans la composition, — rond, dodu et ample, de taille plutôt supérieure que moindre de celle adoptée ordinairement par les peintres et les sculpteurs ; dites-lui de le représenter en général dans tout son épanouissement au regard, quoique, dans quelques gravures, il pût nous le donner de profil ou avec une étroite bande des jupons ou de la chemise de la dame, ombrant légèrement une de ses parties, et rappelez-lui que s'il a la parfaite connaissance de son sujet, comme je m'imagine qu'il l'a, et qu'il est un homme de génie, il aura devant lui un vaste champ pour le développer. Il pourra nous montrer différentes sortes de derrières, tous naturels et propres ; tous élégants et imposants (car il y a presque autant de différences entre des têtes et des queues), mais pas tous semblables ; il ne devra certainement pas donner à des femmes de trente-cinq ans le petit derrière rond et ferme d'une jeunesse de quinze ans, ni le gros derrière bombant d'une femme d'âge moyen à une jeune miss de pensionnat. »

Philopodex continue en donnant des instructions sur les ustensiles à employer, « non pas une grosse trique que l'on pourrait ne pas prendre pour une verge », mais « une tige flexible que les admirateurs de ce divertissement puissent savoir être faite de leur chère verge » — et il donne l'indication suivante :« Il se pourrait que dans ces dessins il y eût d'autres figures en dehors de la principale. Mais comme nous ne pouvons avoir la satisfaction de voir les jolis derrières de toutes, un dessinateur ingénieux peut s'arranger de telle façon que l'une, par la nonchalance de sa pose, nous montre ses jambes, une autre ses seins, et le vêtement des autres peut être arrangé de manière à nous donner l'idée d'un postérieur bien pris de formes et volumineux, caché sous les draperies. De cette façon, chaque planche nous donnerait un joli et intéressant tableau d'ensemble et ces petites adjonctions procureront au regard une agréable diversion...»

Philopodex conclut dans un post-scriptum :« J'ai pensé qu'il n'était pas nécessaire de vous conseiller de faire vêtir toutes les figures. Chaque dame doit avoir au moins sa chemise. Il faut toujours qu'en cette matière la nudité ne soit que partielle pour donner le plus haut degré de satisfaction. »


Source: Les flagellants et les flagellés de Paris; Charles Virmaître 1902

lundi 4 mars 2013

297 Stress relief


Calmer ma nervosité avec une bonne fessée !

(Petit post en complément d'un autre.)

Mon homme sait sans faille détecter ma nervosité avant même que je ne m'en aperçoive moi-même. Et ma belle mère aussi. Cela doit être de famille. Et comme sa maman, il entend par ce mot un comportement particulier de ma part qui semble chercher des limites. Un comportement qui s'annonce par des petits signes de rien du tout et qui monte en escalade, devenant de plus en plus insistant. Un comportement dans lequel chaque occasion est bonne pour réveiller la petite bête. Je deviens subitement mécontente de beaucoup de choses et insolente dans mes réponses. Non seulement envers mon homme. Je pouvais aussi me montrer très désagréable avec ma mère ou ma belle mère. Et pourtant je les adore toutes les deux. Enfin nous avons travaillé sur mes dérapages et il suffit maintenant d'un petit regard de mon homme pour me ramener sur le bon chemin. A mon goût rien ne crée plus d'harmonie et de confiance en couple que les projets en commun. Se fixer des objectifs et essayer des les atteindre en se motivant mutuellement. Je préfère une discipline domestique utile à une qui sert de prétexte pour des jeux récréatifs. Dans ce dernier cas tant qu'à faire rester dans le registre ludique. Rien n'empêche non plus en couple de séparer la DD des autres pratiques cuisantes.

Mon chéri a déployé dès nos débuts une excellent stratégie éducative qui a portée des réels fruits. La priorité concernait la famille, pour mon comportement envers les amis et amies proches il s'était montré moins strict et à la maison (faut pas le dire) il est de grande patience. En fait il retrace dans ses priorités ma propre échelle de permissivité. Et malgré certaines mémorables sanctions quand il le faut, il arrive à contribuer de manières très significative à mon épanouissement. Ceci dit cette tutelle à l'ancienne me réussit bien parce que j'aime mon homme et je vois dans ses actes et dans son comportement son amour pour moi. Je pense que pour apprécier la fessée éducative il faut un penchant en ce sens. Ajoutons aussi qu'un tel faible n'exclue pas d'apprécier les autres variantes et d'y prendre autrement plaisir.

Quand je suis nerveuse c'est comme si je me préparais à lancer ma petite crise contre l'autorité punitive de mon homme, indispensable pour la mise en œuvre de notre discipline domestique. Autorité qui s'applique avec fermeté, mais sans abus. Au fil d'une longue vie de couple mon chéri me connaît comme s'il m'avait faite. Autorité bienveillante qui m'évoque protection, sécurité, confort et surtout amour. Autorité d'antan avec recours au châtiments corporels, frisson et un sacre respect pour le martinet. Autant quand il pendouillait à côté du bureau de mon homme avant l'arrivé de notre petite que maintenant où il se trouve dans le tiroir de son bureau et rien que la menace de le sortir suffit parfois pour un effet fulgurant dans ma petite culotte ou plutôt dans mon string. Il en va de soi que nos instruments - notre martinet n'est pas le seul à soigner la peau de mes fesses - sont dans un état impeccable. Je me fais un plaisir de les cirer régulièrement et le moins que l'on puisse dire c'est que cela brille et sente bon le cuir. Seulement, une fois cette noble tache accomplie, par les méandres de ma libido, elle s'empare de mon imaginaire et je me trouve mille et une raison d'être mécontente de moi. Avec des degrés différents allant de nerveuse à infernale. Bien que ce dernier état reste toutefois rare. Alors Monsieur me regarde, m'observe, semble même s'amuser discrètement pendant je lui lance des piques. Puis tombe enfin une mise en garde sans animosité.

Je te trouve bien nerveuse, isabelle. Pense à surveiller ton comportement si tu ne veux pas passer dans mon bureau.

C'est un excellent conseil. Et dans un premier temps cela marche, sauf que je commence vite à me faire un petit cinéma dans ma tête qui transmet rapidement le message à mon entrejambe.

Alerte rouge,

prévient ma tête.

Même pas peur,

scandent mes fesses. Cette perspective me rend encore plus nerveuse. Je sais déjà que seul un passage sur les genoux de mon homme ou être penchée sous son bras me procurera un soulagement efficace de ma nervosité. Et il me tarde d'entendre le familier :

A nous deux,

par lequel commence souvent ma correction. C'est un acte hautement intime pour purifier une atmosphère chargé. L'intensité de ma sanction dépend de la nature exacte de ma nervosité. Quand elle ne que concerne que mon comportement en couple, mon chéri se montre assez clément. Trop clément parfois en écoutant mon postérieur. Par contre quand elle se manifeste à l’extérieur, nous rentrons dans un autre registre. Là c'est la grosse punition qui m'attend et à vrai dire je ne supporterais pas un homme cool et indulgent qui passerait sur des telles attitudes. J'ai besoin que l'on me montre mes limites de manière explicite et désagréablement douloureuse. J'ai besoin de libérer ma tension intérieure et on s'approche peut-être de ce qu'appelle la communauté anglaise... le stress relief.