Pendant mon adolescence mes petites fantaisies punitives...
... surgissent de partout, d'une force
inouïe et surtout sans me prévenir. Le matériel que je préserve
dans mes souvenirs est extrêmement riche. Par contre il m'est
difficilement possible de reproduire les émotions exactes de
l'époque. Ce n'est pas très important non plus car ce que
j'aimerais raconter c'est l'interaction de mes fantasmes avec la vie
réelle au point de me motiver de les intégrer partiellement dans ma
vie d'adulte. Je crois qu'il est tout à fait faisable de vivre avec
un besoin de punition et d'en tirer un épanouissement. Tout compte
fait cet étrange besoin ne me semble ni culturel, ni religieux, ni
maladif, ni « anormal », mais simplement une donnée
personnelle, faisant intégralement partie de certaines personnes.
D'abord il ne faut pas avoir peur de l'identifier comme tel quand il
y a prédisposition. Quand il y a présence de fantasmes plaisantes
qui mettent en scène des punitions. Il me parait important
d'accepter cette vraie nature pour mieux se débarrasser d'une
éventuelle culpabilité du fait de souhaiter recevoir de la
discipline pour du vrai à l'âge adulte. Car le grand hic de ce
pèche mignon est assez simple à comprendre :
Il
constitue un affront à nos acquis sociaux et à l'image auquel un
adulte devrait se conformer. A la responsabilité pour ses propres
actes. A son propre jugement.
Puis l'évocation de ce drôle de
besoin risque aussi de fâcher une bonne partie des personnes qui
partagent la même pratique, surtout ceux et celles dont les
motivations ont peu ou rien en commun avec les miennes. Pour que cela
soit clair, je n’établis pas un lien systématique qui attribue à
chaque adepte de pratiques cuisantes un besoin de punition. Par
contre je trouve cette formule intéressante pour mieux comprendre la
discipline domestique qui constitue le sujet principal de mon blog.
Ceci dit au fil de mes lectures je me suis rendue compte qu'il semble
également exister un besoin de soumission en ce domaine. Il me
parait à priori indépendant de celui de punition, même si les deux
peuvent cohabiter si intimement qu'il est difficile de les
distinguer. Je suis encore dans la documentation. Je remets ce
comparatif à une autre fois.
Retournons maintenant dans mon passé.
Adolescente, pendant mes cours à l'école je m'égarais
régulièrement par le biais de ma fantaisie dans un internat
ultra-sévère par exemple avec des prof ayant une façon d'envisager
l'éducation des élevés de manière très rétro. Convocations au
bureau de la directrice ou du directeur pour des cuisantes remises en
question.
Et pendant ce temps, en rêvant les
yeux grands ouverts, j'accompagnai mes évocations par un rigoureux
et discret exercice bien réel de mes « muscles de cuisses ».
Pratique fort utile comme j'ai pu m'en apercevoir plus tard à
l'émerveillement de mes partenaires masculins qui ne s'attendaient
pas à tant … d'initiative de la part d'une jeune dame en apparence
toute ingénue. Quand à la faute commise dans ma rêverie, elle
restait dans l'obscure. Ce qui est simple à comprendre car en fait
elle coïncidait avec l'apparition de mon besoin de « m'évader »,
de serrer mes cuisses, de jouer à la vilaine main...
Le soir dans mon lit j'avais les mains
particulièrement baladeuses en m'évoquant des petites histoires de
punitions. Et au lieu de me trouver en train de travailler durement
pour améliorer mes mauvais comportements comme suggérait ma
fantaisie, je me tordais … hm disons d'agrément sous ma couette...
à cause de mes mauvais comportements. Situation qui me provoquait
surtout après acte une intense honte. Au lieu de combattre mes
écarts de la bonne conduite, je les cultivais. Et ma vilaine main
devint très vite pour moi le prototype d'action d'une fille en
manque de discipline. Alors mes fantasmes tournaient autour de soins
pour y remédier. Et bien entendu ces soins se basaient
essentiellement sur un emploi rigoureux de la fessée. Voila le
parfait exemple pour montrer que le vice se trouve déjà à la base
de la fantaisie dans le sens de vouloir soigner le mal par le mal.
Effectivement je me suis vite rendue compte que mon impérieux besoin
de punition surgissait apparemment sans raison aucune et il m'a fallu
quelques années pour y voir plus clair.
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