lundi 14 janvier 2013

261 Mes fantaisies punitives


Pendant mon adolescence mes petites fantaisies punitives...


... surgissent de partout, d'une force inouïe et surtout sans me prévenir. Le matériel que je préserve dans mes souvenirs est extrêmement riche. Par contre il m'est difficilement possible de reproduire les émotions exactes de l'époque. Ce n'est pas très important non plus car ce que j'aimerais raconter c'est l'interaction de mes fantasmes avec la vie réelle au point de me motiver de les intégrer partiellement dans ma vie d'adulte. Je crois qu'il est tout à fait faisable de vivre avec un besoin de punition et d'en tirer un épanouissement. Tout compte fait cet étrange besoin ne me semble ni culturel, ni religieux, ni maladif, ni « anormal », mais simplement une donnée personnelle, faisant intégralement partie de certaines personnes. D'abord il ne faut pas avoir peur de l'identifier comme tel quand il y a prédisposition. Quand il y a présence de fantasmes plaisantes qui mettent en scène des punitions. Il me parait important d'accepter cette vraie nature pour mieux se débarrasser d'une éventuelle culpabilité du fait de souhaiter recevoir de la discipline pour du vrai à l'âge adulte. Car le grand hic de ce pèche mignon est assez simple à comprendre :

Il constitue un affront à nos acquis sociaux et à l'image auquel un adulte devrait se conformer. A la responsabilité pour ses propres actes. A son propre jugement.

Puis l'évocation de ce drôle de besoin risque aussi de fâcher une bonne partie des personnes qui partagent la même pratique, surtout ceux et celles dont les motivations ont peu ou rien en commun avec les miennes. Pour que cela soit clair, je n’établis pas un lien systématique qui attribue à chaque adepte de pratiques cuisantes un besoin de punition. Par contre je trouve cette formule intéressante pour mieux comprendre la discipline domestique qui constitue le sujet principal de mon blog. Ceci dit au fil de mes lectures je me suis rendue compte qu'il semble également exister un besoin de soumission en ce domaine. Il me parait à priori indépendant de celui de punition, même si les deux peuvent cohabiter si intimement qu'il est difficile de les distinguer. Je suis encore dans la documentation. Je remets ce comparatif à une autre fois.

Retournons maintenant dans mon passé. Adolescente, pendant mes cours à l'école je m'égarais régulièrement par le biais de ma fantaisie dans un internat ultra-sévère par exemple avec des prof ayant une façon d'envisager l'éducation des élevés de manière très rétro. Convocations au bureau de la directrice ou du directeur pour des cuisantes remises en question.

Et pendant ce temps, en rêvant les yeux grands ouverts, j'accompagnai mes évocations par un rigoureux et discret exercice bien réel de mes « muscles de cuisses ». Pratique fort utile comme j'ai pu m'en apercevoir plus tard à l'émerveillement de mes partenaires masculins qui ne s'attendaient pas à tant … d'initiative de la part d'une jeune dame en apparence toute ingénue. Quand à la faute commise dans ma rêverie, elle restait dans l'obscure. Ce qui est simple à comprendre car en fait elle coïncidait avec l'apparition de mon besoin de « m'évader », de serrer mes cuisses, de jouer à la vilaine main...

Le soir dans mon lit j'avais les mains particulièrement baladeuses en m'évoquant des petites histoires de punitions. Et au lieu de me trouver en train de travailler durement pour améliorer mes mauvais comportements comme suggérait ma fantaisie, je me tordais … hm disons d'agrément sous ma couette... à cause de mes mauvais comportements. Situation qui me provoquait surtout après acte une intense honte. Au lieu de combattre mes écarts de la bonne conduite, je les cultivais. Et ma vilaine main devint très vite pour moi le prototype d'action d'une fille en manque de discipline. Alors mes fantasmes tournaient autour de soins pour y remédier. Et bien entendu ces soins se basaient essentiellement sur un emploi rigoureux de la fessée. Voila le parfait exemple pour montrer que le vice se trouve déjà à la base de la fantaisie dans le sens de vouloir soigner le mal par le mal. Effectivement je me suis vite rendue compte que mon impérieux besoin de punition surgissait apparemment sans raison aucune et il m'a fallu quelques années pour y voir plus clair.


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