dimanche 30 septembre 2012

181 La possibilité d'une vraie fessée


(Petit hommage par ce titre à mon écrivain français favoris !)

Quand j'étais ado - qui s'étonne - une partie de mes fantasmes était imbibée de bonnes fessées.

Il s'agissait de situations purement imaginaires comme la vie dans un pensionnat pour grandes filles, un séjour studieux chez un oncle ou une tante « rétro », un engagement dans un bataillon de parade ultra strict et plein d'autres. Je prenais beaucoup de plaisir dans son sens charnel à broder mes fils autour de ce monde parallèle qui prônait comme valeur suprême une discipline sans faille avec des châtiments corporels à l'ordre du jour. Ces évocations, liées à des agréables sensations, me semblaient inconciliables avec la réalité.

Et par ce fait je ne songeais même pas à la possibilité de recevoir un jour dans ma vie une vraie fessée.

Puis un jour, je suis tombée sur un courrier dans la rubrique de conseils intimes d'un hebdomadaire allemand. Autrement construit que le courrier de la correction paternelle, cette fois-ci la situation décrite me permettait outre que la facilité d’identification, aussi une projection plus que réaliste. Je ne soulève pas la question de l'authenticité du courrier qui me paraît sans importance. Il n'est pas mon but non plus de cautionner des tels comportements masculins. Principalement parce qu'il ne ressort nulle part le moindre indice d'un consentement de la dame.

Par contre ce qui me bouleversa, c'était la prise de conscience d'un :

Oui, c'est possible ! (Mais pas dans ces conditions là !)

Voila, il s'agissait d'une jeune femme d'une vingtaine d'années, fiancée à un jeune homme apparemment charmant. Tout va pour le mieux jusqu'au jour où la petite dame érafle par mégarde la superbe voiture neuve de son futur mari. Celui-ci présent à ses côtés et constatant les dégâts considérables, n'hésite pas de passer sa fiancée sur ses genoux pour lui appliquer une fessée bien sentie. La jeune dame raconte en quelques mots son sentiment d'humiliation et la douleur ressentie au travers du tissu de son jeans. Sans complaisance avec ce comportement de plus rustre, elle se pose la question de rompre ses fiançailles. Et le conseiller du journal ne manque pas de lui donner un avis favorable dans ce sens. Évoquant le risque de se mettre en couple avec un homme qui manifeste des tendances violentes.

Effectivement pour moi aussi à tête reposée c'était du bon sens.

Malheureusement mon inconscient n'entendait pas de la même oreille, me miroitant les délices d'une telle situation. Il en va de soi que dans mes rêveries mon fiancé imaginé, ne négligeait pas de me baisser mon jeans et ma culotte avant d'entamer son action de justice.

J'ai vite dépassé le cliché de la voiture éraflé et j'ai essayé de considérer la chose en choisissant un exemple plus subtil. De ma mauvaise fois par exemple, d'une insolence particulièrement lourde, d'une négligence fort embarrassante...

Pendant quelque temps je me suis posée la question comment je réagirais réellement mise dans une telle situation.

Et en fait j'ai trouvé un réponse satisfaisante :

Tout dépend de mon futur partenaire !

Et à partir de ce moment j'ai su :

Oui, c'est possible. Mais à moi de savoir comment m'y prendre pour m'en prendre une bonne...

(Soumise ? Mon poussin ?... Tu connais mal isabelle!)

vendredi 28 septembre 2012

180 Liens de DD (29 ème édition)

Je continue à parler sur mon petit blog de la discipline domestique. Faire comprendre un besoin pour le moins qu'on puisse dire étrange et qui ne se résume pas à la recherche de plaisir.

Ce n'est pas gagné pour l'instant, mais peut-être un jour on écoutera un peu les dames qui aimeraient vivre une relation de DD sans devoir passer par la case de la soumission et sans devoir avoir des affinités pour les structures patriarcales. Sans devoir feinter des envies exotiques pendant que le derrière démange de plus en plus.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !




















jeudi 27 septembre 2012

179 L’épilation intégrale et la génération de mon homme


Monsieur a horreur des poils sur moi.

Selon ses dires cela lui coupe toutes ses envies. Là, il abuse peut-être un peu. Mais dans le principe, je suis d'accord avec lui. Moi non plus je n’aime pas les poils sur moi. Puis un jour nous avons décidé de résoudre cette délicate affaire par le définitif. Et suis éternellement reconnaissante de ce magnifique cadeau que m'a offert mon chéri.

Par contre au début de notre vie commune les poils de mon homme ne me gênaient pas du tout. Cela faisait partie pour moi du mythe du mâle et je ne me lassais pas de les toucher et de m’amuser avec. J'avais en quelque sorte remplacé l'ours en peluche de mon enfance par un homme en chair et en os.

Puis avec l’intégration sociale de l’épilation chez les hommes mon goût a changé. Aujourd’hui je ne supporte plus le moindre poil sous son caleçon et je l’épile régulièrement à la cire, l’entrejambe et fesses y compris. Il n’était pas très enchanté de ma demande.

Il est très pudique mon chéri ! Comme c'est mignon.

Pour mieux le convaincre je me transforme régulièrement en provocante esthéticienne qui propose une gamme de soins très particuliers auquel Monsieur ne peut résister. Et ce rituel embellit notre vie de couple.

Je connais pas mal de personnes de la génération de mon homme et je me souviens que l'épilation intégrale leur posait encore en 1998, l'année dont date cette anecdote des problèmes existentialistes. Je me suis rendue compte de « l’importance des poils » lors d'une soirée à la maison avec des bons amis et amies de Monsieur.

J’avais pris l’habitude de me raser tous les matins intégralement pour être douce à souhait dès le petit déjeuner. Puis selon notre règlement de maison un non respect de cette « consigne » constituait une faute grave. Je m’appliquai donc sagement et le rituel de contrôle me fit découvrir le frisson de vivre avec un homme qui s’intéresse à moi. De la tête aux pieds et dans le moindre recoin. Situation dont je suis demandeuse et qui me comble.

Je me rasai assise sur le bidet et le matériel avait sa place fixe sur le rebord, tandis que celui de Monsieur pour sa barbe était toujours bien rangé.

Puis revint de la salle de bain une amie de Monsieur en lui posant la question qui tue :

Tu t' rases sur le bidet ?

Non, c’est isabelle !

Il est vrai qu’une salle de bains me ressemble et déborde de mes produits. Mon homme se sent un peu comme un intrus et s’efface en rangeant soigneusement ses affaires.

Tu t' fais pas les jambes à la cire, isabelle ?

Et avant que je puisse répondre, Monsieur s’en chargea pour moi avec une telle fierté dans sa voix comme on la trouve seulement chez certains grands garçons, éperdument amoureux de leur dame :

Isabelle est rasée de partout.

Paf ! Stupéfaction, consternation et... méfiance de se faire berner par une blague. La remarque a procuré dans notre petit cercle une vague de visages intrigués qui aurait valu une photo. Un mélange d’expressions entre farouche désapprobation et curiosité poussée.

Ce jour-là j’ai compris la tragédie de la génération de ceux et celles qui étaient enfants ou ados au moment de la libération sexuelle. Je ne veux pas généraliser. Je me limite donc à ma petite expérience. Les amis et amies de mon homme ne sont peut-être pas représentatifs. Ce sont des agréables personnes d’un bon milieu socioculturel.

Changer souvent le partenaire ne leur pose pas le moindre problème. Faire guili-guili en groupe c’est une banalité. Mais tout ceci dans un contexte extrêmement réglementé qui grouille d’interdits et restrictions. Une sorte de passe temps se limitant à la spéléologie de cavernes plus ou moins étroites et au crac- crac boum-boum. Par contre rien de ce que je considère personnellement comme raffinement. Se privant d’une multitude de sensations (en parlant d'effet peau lisse par exemple).

De plus que j'affectionne la tête haute les porte-jarretelles et bas suffisait pour les épater.

Je ne pourrais pas mettre des trucs comme toi !

Cela a un nom, ces trucs. Pour faire l’andouille qui fait semblant de ne le pas connaître, il faut un traumatisme de taille. Je n’extrapolerai pas ici sur les conséquences de l’arrivé de l’unisexe. En voulant libérer les femmes de leur statut d’objet, le concept s'était confondu avec l'identité sexuelle et avait ainsi créé des sacres inhibitions.

J’ai honte d’imaginer une femme en sous-vêtements sexy !

Une « femme rasée » me fait beaucoup fantasmer, mais je le ne demanderais jamais à la mienne. C’est contraire à mes convictions !

J’en ai entendu d'innombrables phrases de ce style, car j’ai toujours eu un faible pour les hommes de cette génération. Et toute jeune déjà j’ai pris beaucoup de plaisir à les « pervertir ».

J’ai vécu ainsi la fessée libératrice qui transforme certains Messieurs angoissés devant les femmes modernes en amant d’exception car par ce petit jeu ils semblent prendre à nouveau confiance en eux. Je vu le bonheur dans les yeux à la vu de ma nudité intime et la joie de me découvrir avec de la dentelle et des rubans qui font Tschak quand on les tire, puis les relâche.

Suis-je pour autant une poupée écervelée, une femme objet au service des instinct masculins ?

Des telles reprochent me laissent indifférente. Ceux et celles qui me critiquent semblent oublier que j’y trouve mon compte. Un homme désinhibé est un amant d’exception. Sa sexualité pleinement satisfaite, il devient encore plus performant dans ses entreprises en se faisant encore plus confiance. Il s’épanouit à vu d’œil et se montre en compagnon fort agréable, capable de vivre une relation de couple sans guerre à cause d'une  différence entre jambes.

Puis, pour revenir à l’épilation intégrale, comme dit Monsieur :

Une fille épilée est tellement appétissante.

mercredi 26 septembre 2012

178 Bonbons amers ou l'art de discipliner son mari (Petite fiction distractive) 3

Vers le  Début de l'histoire

Il est temps alors pour moi de chercher le martinet et de le présenter à Georges-Henry.

C'est un acte annoncé à haute voix avec un regard droit dans le yeux de mon homme pour qu’il comprenne bien que j'attache grande importance de le maintenir sous un régime digne d'un adolescent de l'ère victorienne. Il a beau à me dire dans ses moments de révolte qu'il me trouve vieillotte, rien n'y fait . Imperturbable je lui explique qu'il fait selon ma conception du monde parti de ces grands garçons avec un besoin tout naturel de discipline et qu'il n'a qu'à demander avis à son deuxième cerveau, celui de la petite tête, se situant sous son caleçon et qui lui, plus perspicace que la raison de Monsieur approuve pleinement et surtout visiblement mes méthodes éducatives. Par conséquence à chaque fois que je désapprouve un comportement, je continuerai de descendre son pantalon aux chevilles pour lui appliquer une correction dont son derrière se rappellera pendant plusieurs jours. Devant tant détermination, il baisse ses yeux comme il se doit pour un garçon assez grand pour comprendre quelle service lui est rendu par ce traitement.

Parfois il essaye de marchander. Des longues argumentations pour obtenir le droit de garder son caleçon pendant ses punitions. Cela me fait rire de bon cœur, tellement je le trouve ridicule quand il m'expose son point de vu, les mains derrière son dos et en dansant d'un pied sur l'autre. Mal à l'aise dans sa peau et transpirant, en gouttant au délice tant convoité que je lui dise...

Non !

Il a dû passer des jours pour trouver tant de choses à dire pour renégocier sa pudeur. Alors pour faire durer le plaisir, je lui promets une décision pour le dimanche matin, journée de sa confession hebdomadaire et le plus souvent aussi de la « magistrale » comme il appelle affectueusement notre cuisante séance très intime qui suit ses confidences trop audacieuses.

Et croyez moi, un homme dans la force de l'âge ne manque pas de fantasmes insolites qui méritent punition.

Ceci dit jusqu’à nouvel ordre, ainsi est-il convenu, que Georges-Henry accueillera notre martinet familial par la nudité de son derrière.

Quand je quitte la pièce pour chercher le martinet, je ne me trouve pas devant l'inadmissible allure de certains grand garçons très mal élevés qui se moquent de la bonne discipline et surtout de celle qui se donne le mal de leur inculquer des manières irréprochables et qui fanfaronnent un

Même pas peur, même pas mal !

Pas que je veuille vanter particulièrement les qualités de mon homme. Non, je n'ai pas honte d'avouer que lui aussi fit parti de ces vilains garnements qui se réjouissent de leur propre insolence. C'est à force de corrections régulières que le germe du respect à pu trouver un terrain favorable. Voila donc ce que j'aimerais dire aux autres dames dans ma situation :

Ne vous découragez pas dans votre mission de disciplinaire.

C'est en appliquant une éducation sans faille sur des longues années que le comportement de votre mari s'affinera pour vous combler de bonheur et de fierté de votre travail. Étant donné que le mariage c'est pour la vie, le temps nécessaire ne vous manquez pas. Pensez-y et n’hésitez pas à établir votre autorité dès le début. Votre mari vous remercia plus tard pour vos efforts.

Quand j'ai parlé pour la première fois de mes aspirations d'introduire la discipline d'antan dans notre relation, Georges-Henry s'est ouvertement moqué de moi. D'abord par un long et interminable fou-rire, exprimant une arrogance masculine hors pair et insoupçonnée de ma part.

J'ai su garder ma patience en pensant :

Rira bien qui rira le dernier.

Sachant très bien qu'au font Georges-Henry n'étais pas un mauvais garçon, seulement un en manque de repères sans le savoir lui-même. Un terrain propice donc qui vaut le coup de le labourer.

Pendant sa phase de rébellion contre l'introduction du martinet dans notre foyer, il a manque de peu un soir, porté par la bière et par une victoire sportive, qu'il pousse le vice pour partager le sujet avec ses copains des soirées foot en me rendant ainsi la risée de la bande.

Il a suffit d'un seul regard de ma part, pour l’arrêter net dans ses élans et j'ai su aussitôt que le moment d'agir était venu.


mardi 25 septembre 2012

177 Soigner les mauvaises habitudes 2



Il me parait compréhensible que l’acte de ma punition, commencé par mon déshabillage, la nudité de mes fesses, voir de mon corps en entier, mes gigotements, cris et ainsi de suite provoque une réaction naturelle chez mon homme. Et à vrai dire je serais déçue par le contraire. Mon pauvre chéri est très tendu au niveau du caleçon, de la même manière quand je lui fait des petites séances de déshabillage ou quand défile en lingerie.

Et pour ma part, je trouve en quelque sorte fort injuste de le faire payer pour mes pêchés.

Alors pourquoi ne pas lui accorder de temps en temps un joli remerciement très personnalisé ?

Coutume que l'on trouve parfois dans la DD anglophone sous l’appellation :  « formal thank you ».

Seulement lui il trouve que mélanger la discipline domestique avec des droits de seigneur comporte des risques pour le couple et je pense finalement qu'il a raison. Ce qui n'exclut pas que le droit du seigneur peut trouver une belle place au cours d'une mise en scène dans un contexte open vanille.

Je reviens à mes attouchements en cachette.

Le jours que monsieur m’a chopée par le plus grand des hasards, il a d’abord éclaté de rire en me disant :

Voila l’origine de ton penchant pour la disciple domestique, isabelle. Ça te fait vraiment du bien.

Je me suis sentie très gênée par mon acte et j’ai découvert une honte délicieuse que je ne connaissais pas vu mon éducation permissive.

Mon homme s’est rendu compte tout de suite de ce qui se passait en moi.
Il m’a donc dit d’un air très sérieux comme il sait bien le faire:

Nous allons prendre des mesures adéquates pour combattre tes mauvaises habitudes après une punition.

Au lieu d'un discours, j'aurais préféré un comportement plus explicite. Style qu'il me prenne à l'oreille pour m’amener dans son étude. Qu'il décroche le martinet ou le Rohrstock (la canne) et qu'il me montre comment il comptait m'aider pour combattre ce « fléau qui touche les vilaines filles ».

Mais une fois de plus, il a utilisé la bonne tactique pour mettre notre règlement DD en douceur si j'ose dire sur pied. Mettre en évidence le comportement qu'il compte corriger et établir un programme pour y arriver.

Puis miracle, en quelques mois il a su me débarrasser de mes fâcheuses tendances. Ce n'est pas une blague. Et depuis je suis exempte de mauvaises habitudes. Et j'en suis fière !

Résultat obtenu non pas par des punitions particulièrement convaincantes au niveau de la douleur. Je rappelle, pas de double châtiment corporel dans la même journée. Mais par recours aux méthodes psychologiques et exercices physiques. Et surtout en me montrant ce que j'avais à gagner à être sage. Plus tard, dans notre chambre. Donc encore une application du principe :

Apprendre à différer ses besoins, ses désirs et ses envies...
...pour mieux en jouir plus tard.

Évidement les circonstances de cette abstinence sont particuliers et ne concernent qu'un laps de temps bien défini. Sinon, il est hors de question pour mon chéri de se mêler de ma vie privé.

Quant au programme de « rééducation », conçu et appliqué par mon chéri, j'en ferai un récit à part.

lundi 24 septembre 2012

176 Le fouet, instrument d'éducation au couvent et à l'école


Titre de chapitre pour le moins qu'on puisse dire accrocheur, extrait d'un livre (publié entre 1908 et 1928) et qui traite les Mœurs intimes du passé et notamment comme indique le sous-titre les

« Usages et coutumes disparus »

Tiens donc, la fessée... une coutume disparue à l'aube du 20ème siècle ? Cela se saurait, non !

J'apprécie particulièrement la beauté du langage. Quelle modernité de la pensée ! Bien que l'argumentaire se base sur les effets secondaires de l'éducation dite traditionnelle, ce texte fait mieux que la plupart des argumentations actuelles.


            Le fouet, instrument d'éducation au couvent et à l'école


Si le hasard d'une flânerie dirige vos pas vers le Quartier latin, engagez-vous, en partant du Luxembourg, dans la rue qui porte le nom d'un chimiste célèbre, et faites halte devant un monument de modeste apparence, dont la façade n'engage guère à franchir le seuil et qui mérite cependant une visite. 

Tenez-vous à vous documenter sur les méthodes d'éducation en usage dans les différents pays, aux temps passés et présents, vous serez servi à souhait, rien qu'à promener vos regards sur les gravures qui ornent les murs du vestibule : en quelques minutes, vous aurez mesuré l'abîme qui sépare le monde moderne de l'ancien monde. 

Jusqu'à la veille du vingtième siècle, en effet, le paquet de verges a fait partie du mobilier scolaire. Il y a quelques années à peine que le fouet n'est plus l'ultima ratio du maître d'école, et nous ne jurerions pas que, dans certains villages du Languedoc, où malgré les voies ferrées, la civilisation n'a pas encore pénétré, on ne désigne encore l'instituteur sous le nom injurieux, mais combien pittoresque, de fouette-c. (le mot patois a une saveur particulière). Aujourd'hui, au moins dans nos écoles françaises, on a renoncé à ce mode de coercition ; et pourtant, est-il si éloigné le temps où l'on aurait cru déroger à une tradition, en n'employant pas la férule ou le martinet ? Était-il, au demeurant, si efficace, ce traitement, par les châtiments corporels, d'une enfance vicieuse ou indisciplinée ? N'allait-on pas, de la sorte, à rencontre du but poursuivi , et à vouloir redresser un caractère mal façonné, ne risquait-on pas d'éveiller le vice qui sommeillait ? 

Cette considération n'avait pas échappé à la sagacité d'un théologien, qui fut en même temps docteur en médecine :


« La fustigation ou flagellation, écrivait le père Debreyne, peut avoir un résultat bien différent de celui qu'on en attend. Il est donc très important de faire disparaître des écoles et du foyer domestique ce genre de punition, à la fois indécent, flétrissant et dangereux pour les mœurs. » 


Aurions-nous l'imagination plus perverse que nos ancêtres, en leur supposant de malignes pensées? Ou faudrait-il croire qu'un vent de sadisme ait soufflé sur la pauvre humanité pendant tant de siècles ? Assurément, les intentions du plus grand nombre étaient pures, mais combien de brebis galeuses devaient se mêler au troupeau !


Source : Mœurs intimes du passé ; volume VI ; Augustin Cabanès.1908 à 1928


dimanche 23 septembre 2012

175 Soigner les mauvaises habitudes 1


Pas de réédition comme prévu, mais réécrit de A à Z. Petit texte distractif et volontairement indiscret. J'avais promis de parler de notre règlement de maison et je continue à le présenter tel qu'il est :

Une compilation d'incohérences humaines au service de l'épanouissement.

Rassurez-vous, il en existe également des règles qui flirtent avec le bon sens et qui flattent la logique ! Ce sera pour un autre jour.



Soigner les mauvaises habitudes 1

Quand je suis dans mon coin, après une bonne correction, il se peut que mon corps manifeste le bienfait de la discipline domestique de manière très édifiante. Ben oui, mon approche des châtiments corporels à l'âge adulte n'est pas purement chaste. Hélas, étant punie, il hors de question que je m’adonne à des jeux intimistes pour calmer mes ardeurs.

Voila donc ma vraie punition !

Celle qui me fait vraiment réfléchir. Et ce n'est pas fini. L'interdiction couvre l'intervalle entre ma punition et le prochain câlin au lit conjugal.

Pas de tripotage sauvage pendant que j'aie le dos tourné. Je compte sur toi isabelle !

Zut, alors ! En plus c'est moi qui ai le dos tourné quand je fais du coin.

Bon, il n’arrive jamais que le moment câlin soit différé au lendemain. C'est déjà cela de pris. Ouf. Même quand je suis envoyée tôt au lit ! Avec mon ordi. Monsieur n’est pas un monstre. Puis il me rejoint toujours dans les 2 heures qui suivent. Et vu sa « tension nerveuse », lui aussi se voit devant un sacre besoin de décompresser. A croire que l'attente imposée par la discipline domestique décuple le désir.

J’ai eu beaucoup de mal à respecter cette règle à nos débuts, surtout quand j’étais punie très tôt le matin.

Disons que j’ai pris des « mauvaises habitudes » en cachette.

Mon gentil chéri n’accomplit pas le rôle d’un surveillant de dortoir (l'idée qui me fait frisonner rien qu'à l'évocation), mais il est pointilleux quand je me fais surprendre par « inadvertance ». Encore heureux qu'il réagisse. J’ai parfois l’impression que les ruses des filles constituent son sujet favori d'études. Pour lui l’inadvertance n’existe pas.

C’est un petit jeu de pouvoir qui sert à tester les faiblesses d’un homme.

Ah la superbe claque. Qui a dit que la déculottée punitive ne s'applique qu'avec les mains ou des instruments ! Il n'y a pas que des rustres sur terre. Et quelle chance pour une femme qui se trouve en tête-à-tête avec un créatif de tout genre, de toute occasion et de toute circonstance.

Un MacGyver du raffinement punitif. Explosif, mais sans violence.

Mon homme, Monsieur comme je l'aime tendrement surnommer, n’est pas un partisan d’un double châtiment corporel dans la même journée. La fessée doit rester selon lui un acte marquant qui ne devrait pas se banaliser par un emploi trop fréquent. Il lui importe beaucoup de préserver le caractère éducatif, traditionnel et bon enfant de la discipline domestique.

Il part du principe si le châtiment corporel n’est pas suffisant tout seul, il faut recourir à d’autres moyens de l’ordre plutôt psychologique comme présenter mes excuses, montrer un regret sincère, remerciement à chaud pour l'application de ma punition.

Et devant sa détermination bienveillante, je ne me sens certainement pas comme dans un jeu pour et entre adultes, mais vraiment comme une jeune dame qui a été désobéissante et qui aimerait retrouver le pardon de son sévère prince charmant au plus vite.


vendredi 21 septembre 2012

174 Liens de DD (28ème édition)


Petit tout et rien pour ce week-end du 22 septembre

Étrange sensation d'avoir à nouveau du temps pour soi.

Ma petite est à l'école et je peux enfin faire toutes ces choses que j'ai dû mettre aux deuxième plan pendant plus de trois ans. Je redécouvre ma belle vie pénarde de femme au foyer. Je me vautre sur mon canapé, je lis, j'écris et je me bichonne...une fois mon petit foyer dans un état impeccable ...cela va de soi. Tiens j'ai lavé les rideaux de la chambre ce matin.

Puis en fin de mâtine, je vais déranger mon homme, pour sa grande pause, avec moi à son entière disposition, pomponnée à souhait comme il aime. Je ne suis pas avare de petites gâteries dont raffolent certains hommes, mais...je le questionne avec des gros yeux...comment faire pour remettre mes rideaux sur la tringle ?

Au début il tente de me l'expliquer. Alors je monte sur l'échelle, en essayant de suivre ses conseils tandis qu'il se rince l’œil sous ma jupe courte.

T'as déjà mis des bas, isabelle ?

Mais oui, mon chéri, j'avais si froid ce matin. Tu étais en train de travailler et j'étais toute seule...

Puis il comprend...enfin et remets -lui - nos rideaux.

Il y a énormément de contresens dans ma vie à rapport des idées du féminisme, de la deuxième génération je précise. Je me laisse même aller à penser au plaisir de mon homme, suivi d'actions, blasphème suprême, au lieu de cultiver mon individualisme en ne considérant que mon propre plaisir. Et pendant que je repasse les chemises de mon homme, je réfléchi pour comprendre comment le féminisme fort efficace de la deuxième génération à pu dégénérer. Efficace, parce que « l'homme macho » était déjà une espèce extincte quand j'étais enfant. Dégénéré, car quand je vais en Allemagne, on y trouve parfois à perte de vu des places de parking réservées aux ...femmes, non, non pas enceintes ou avec des enfants en bas âge, des femmes voilà tout, tandis que pour les personnes handicapés, hein bien, on y fait rien pour eux. Ou disons on leur trouve un coin bien éloigné du guichet ticket et de la sortie. Voila les petites choses qui me révoltent.

Je vous parlerai la semaine prochaine de l'ennui de mon homme avec les toilettes féministes en Allemagne.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !

Ps : J'insiste une fois de plus sur le caractère hautement périssable de mes liens.
























jeudi 20 septembre 2012

173 Bonbons amers ou l'art de discipliner son mari (Petite fiction distractive)2

Suite de : Bonbons amers ou l'art de discipliner son mari 1


La perspective de pouvoir me passer les nerfs sur la peau des fesses de mon mari me procure un intense plaisir.

Autant cérébral que charnel. J'éprouve un véritable fourmillement entre mes cuisses, parfois même des « sueurs » soudaines à cet endroit si particulier et sensible aux émotions. Bien naturellement cette faute incombe mon cher mari et rien que pour me mettre dans ces états-là il mérite sa correction. Bref, le rôle de la mère fouettarde me convient à la merveille. Et - soyons honnête - je guette avec délice les moindres faux pas de mon grand garçon. Avec moi il n'est jamais privé de martinet.

Après avoir soigneusement huilé les lanières de ce dernier pour augmenter la force et la précision de « frappe », j'ai décidé de me changer. Pour impressionner un grand garçon il ne suffit pas uniquement de lever la voix. Selon mes expériences une tenue de circonstance augmente significativement l'effet éducatif. A ce propos j'ai eu les meilleurs résultats avec une allure austère. Adapté à notre époque et plus précisément encore aux fantaisies récréatives de Georges-Henry. Sans nullement tomber dans le cliché de la dominatrice tout cuir. Seule fantaisie pour rehausser ma présentation, je joins à ma jupe plissée et mon chemisier très près du corps une paire de bottines à lacets. Ces dernières sont une véritable merveille bien que l’entretien se révèle fastidieux. Et pourtant j'adore les voir briller dans le moindre coin. Pour ce je recours à une solution simple et efficace. C'est monsieur qui s'en charge après des grandes corrections comme tache supplémentaire. Et il s'applique comme j'ai pu constater avec véritable ardeur. Il me semble même qu'il en redemande. Bref, impeccable mes bottines pour en faire pâlir de jalousie mes copines.

Quand George-Henry est rentré à la maison, il avait un air coupable et j'ai aussitôt conclu que ses cachotteries ne se limitaient pas seulement aux bonbons. Il est vrai que j'exerce une tutelle très sévère à son égard et je lui impose nombreux interdits. Il me semble donc un peu compréhensible qu'il essaye d'échapper à la pression quand l'occasion se présente. Dans ce sens j'alterne entre attitude bienveillante pour ce que je considère comme fautes mineures et recadrage exemplaire pour les comportements qui me tiennent à cœur.

Ce soir-là, intriguée par son regard fuyant, je l'ai envoyé d'abord sous la douche pour se présenter ensuite tout nu devant moi pour une sérieuse discussion. Cela veut dire que c'est moi qui pose des questions et que c'est lui qui doit se montrer coopératif sous peine de punitions supplémentaires. La différence dans nos présentations respectives, moi habillée, lui nu comme un ver, établit le plus naturellement possible un agréable rapport d'autorité.

Pour commencer je procède à un soigneux examen de la qualité de son travail, veut dire sa propreté.

Je glisse mes mains sur ses parties intimes, cette fierté masculine, jusqu'à ce que j'obtienne son respectueux garde-à-vous pour saluer mes efforts.

Je prend beaucoup de temps laissant marronner mon mari avec sa mauvaise conscience. C'est une action qui paye car ses aveux vont autant plus loin dans la mesure que j'arrive à augmenter son malaise. Pour ce rien de mieux que de se fier au maître de la confession, Jean-Jacques Rousseau en personne et dont l'évocation du seul nom suffit pour faire rougir Georges-Henry comme un adolescent inexpérimenté devant sa gouvernante.

En effet quand je me suis aperçue à quel point l'inspection de son arrière porte mettait à vif sa sensibilité s'exprimant par une intonation très particulière de sa voix, trahissant ainsi un profond trouble, je n'ai pu m’empêcher de trouver des supplices supplémentaires concernant cet endroit stratégique par lequel dit-on passe la discipline. Alors je lui ai fait apprendre par cœur pour me citer à haute voix selon mes humeurs quelques réflexions concernant Mademoiselle Lambercier ou de préférence l'épisode de Turin en m'exposant comme dit dans le texte l’objet ridicule :

Ce qu'elles voyoient n'était pas l'objet obscène, je n'y songeois même pas ; c'était l'objet ridicule. Le sot plaisir que j'avois de l'étaler à leurs yeux ne peut se décrire. II n'y avoit de là plus qu'un pas à faire pour sentir le traitement désiré, et je ne doute pas que quelque résolue ne m'en eût, en passant, donné l'amusement, si j'eusse eu l'audace d'attendre.

Et bien contrairement aux aventures du célèbre philosophe, pour ma part tant d'audace impudique de la part d'un homme envers une dame, ne puis se concevoir impunément.

A suivre (jeudi prochain)

mercredi 19 septembre 2012

172 Mercredi de mes lecteurs (Quelques mots sur isabelle)


Qui est isabelle ?

C’est un pseudo. Le prénom Isabelle m’a toujours attirée par sa sonorité française. Étant d’origine allemande je trouve que la France offre des possibilités bien différentes pour vivre sa féminité que mon pays natal. Pour moi la France c’est un coup de cœur, une expérience magnifique, la réalisation d’un rêve d’enfance en quelque sorte. Je me sens bien intégrée, plus française qu’allemande.

J'ai 38ans, je vis en couple depuis 14 ans, je suis femme au foyer et maman d’une petite fille. Avec mon compagnon, nous envisageons de nous marier bientôt…enfin un jour.

Je suis très couple et je ne fréquente aucun milieu libertin. J’ai mes habitudes, mes repères, mes copines. Je mène une « douce vie » sans soucis, sans histoires.

J’aime autant la nature que les petites et moyennes villes. La montagne, la mer, les régions pittoresques de l’intérieur des terres. Toutes les saisons, le soleil, la pluie, la neige le brouillard. Nous voyageons beaucoup.

J’adore écrire et lire. Je m’intéresse à la littérature, la science, la philosophie, la psychanalyse et la réflexion humaine en général. Mon sujet favori c’est la transcription d’émotions en mot.

Quand je ne cultive pas mon côté intellectuel et en dehors mon rôle de maman, je suis 100% futile. Je peux par exemple passer des heures à mes limer mes ongles, à les vernir.

La seule fantaisie qui  distingue ma vie de la chronique d’une vie tout à fait banale c’est la discipline domestique. 

Je vis « ce truc » sereinement. Sans tomber dans les pratiques extrêmes. C’est notre piquant à nous. Sans nuire à autrui.

J’essaye d’en parler au travers de mes blogs. Pour montrer qu’un tel mode de vie puisse exister. Qu’il puisse se vivre sans prise de tête, sans tomber dans une dépendance ou surestimation. Sans déborder sur une forme de violence quelconque. Sans une dévalorisation de ma personne.
Dans l’amour et dans la bonne entente…

Les sentiments tendres trouvent leur expression dans la sexualité. C’est la base du couple.

Mais qu’en est-il de nos motions hostiles et agressives ?

Est-il possible de leur trouver aussi une forme d’expression sans débordement ?

Pourquoi ne pas se construire par consentement dans un couple  une expression pour les évacuer ? Un petit geste qui mets les pendules à l’heure et qui évite la soupe à la grimace.

Pour notre part, nous avons trouvé une solution qui nous convient. Et c’est isabelle qui se charge d’en parler. De manière distractive, sans vouloir convaincre qui que ce soit.


mardi 18 septembre 2012

171 Un safeword pour la fessée

Il s’agit en fait d’un mot de secours, convenu avant les festivités et qui a pour but de cesser aussitôt toute activité.

L’utilité saute aux yeux !

Au cas où les ardeurs du monsieur dépassent les attentes de la dame. Dans ce sens, loin de moi de dire quoique ce soit contre ce que je considère émotionnellement comme un tue-l’amour.

Quand j’étais jeune adulte et je commençais à expérimenter la fessée, personne ne parlait encore du safeword. Le mot fessée tout seul suffisait pour faire la différence avec d’autres pratiques. C’était en quelque sorte le synonyme pour une prolongation de discipline tutélaire classique à l’âge adulte. De la discipline douloureuse certes, mais sans causer de réels dégâts. En gros...

... la bonne fessée qui comme on dit, n’a jamais fait du mal à personne.

De nos jours, en parlant de rencontres dont le but unique est la fessée, le safeword me vient aussi naturellement à l’esprit que le préservatif pour une rencontre plus classique. Ceci dit pour balancer le préservatif, il ne me suffit pas non plus d’un test HIV récent. Je demande à tester d’abord la fidélité de mon partenaire. Et par analogie concernant la fessée c’est sa fiabilité à long terme allant plus loin qu'un simple « dépistage de l'intensité » à la première déculottée.

Personnellement je trouve qu’il n’existe rien de plus éloquent que la vanille pour se faire une idée sur un homme.

Sa façon de s’y prendre révèle à « mes sens » une vaste palette de ses non-dits. Et si cela ne colle pas, je ne m’engage pas plus loin. Je doute que des lacunes peuvent se combler de façon plus spirituelle. Je suis trop conventionnelle (j'adore ce mot; merci Monsieur Houellebecq) pour séparer ma vie érotique et ma vie sentimentale. Disons que j'ai l'avantage de ne pas être susceptible au coup de foudre. Chez moi cela vient avec le temps, alors largement de quoi pour méditer sur mon choix. Un peu comme quand je fais les magasins, impossible de me coller un truc, même et surtout pendant les soldes, sous prétexte que cela m'a tapée dans l’œil. Zut, mon inconscient s'exprime malgré moi. Bref la fille difficile, pénible à souhait qui tourne le truc entre ses mains pendant des heures et qui part sans scrupule les mains vides.

Une fois le terrain examiné, pourquoi ne pas se lancer dans la fessée ?

Bon, cherchons à la loupe ma spontanéité, mon émotions à l'état brut, ma passion secrète et mon désir à vif. En fait je réserve tout cela à une personne de ma confiance et non pas de complicité par exemple.



Dans ces conditions, il me semble peu probable (sans exclure la possibilité) de tomber sur un sadique qui s’ignore ou pire encore sur un grand gamin qui croit que plus que la douleur est intense, plus la dame éprouve du plaisir.

Mais enfin, un fessier féminin n’est pas un lieu de bataille !

C’est une zone de sensibilité variable qui diffère en plus selon la dame. Cela se découvre avec délicatesse, avec doigté. Et il suffit d’un minimum de bon sens pour comprendre que la fessée… peut très vite faire mal. Ce qui est son but parfois. Mais entre faire mal et massacrer la marge est très large.

Personnellement en matière de fessée, je considère mon homme comme assez lambda. C'est un compliment pour moi. Le brave garçon inoffensif. Avec tous ses fantasmes de bon éducateur, ma foi, les menaces ne manquent pas.

Je vais t'apprendre une leçon cuisante. Te faire marcher à la baguette. De t'inculquer des bonnes manières.

Le tout comme écho bienvenu à mes propres désirs. Sans oublier d'évoquer un contexte de déplaisir pour moi et de plaisir pour lui.

J'en connais une qui va passer un sale quart d'heure !

Il me tarde de sortir le martinet.

Voilà le discours d'un homme avec des pieds bien sur terre. Digne de confiance car il n'a pas peur d’appeler un chat un chat. Ajoutons à cela une situation sociale stable, un sens de famille, un amour pour les enfants et une absence de peur de s’engager pour de bon. Appartement en commun à l’appui…

C'est la réalisation de fantasmes dans un cocon agréable et au cas de tapes trop fortes, il y a toujours la possibilité de le dire à sa maman qui tirera les oreilles à son vilain garçon.

T'es une fonctionnaire de la fessée, isabelle !

Comme il a raison mon chéri. Mais observons qu'il ne parle pas de la même manière de mon rapport avec la vanille.

Alors pourquoi chercher hors maison et encourir des risques ? Je ne pense pas que le monde soit peuplé de grand méchants loups, mais je préfère de loin la commodité des pénates, l'odeur bien familier de mon chéri. Sur un point de vu fantasmatique l’aventure me laisse indifférente. Et je ne me sens pas concernée par les grandes discussions si la monogamie serait oui ou non une disposition naturelle de l’être humain. Reste alors comme risque pour mon derrière une éventuelle escalade fantasmatique de mon partenaire. Ceci étant un sujet en soi sur lequel je reviendrai un des ces jours, je me contente de dire ici qu'après presque 14 ans de vie commune, je n'ai pas encore constaté le moindre dérapage à ce niveau.

Mais tout de même sans me servir d'un safeword j'ai une intonation particulière de dire stop ou non, peu importe le contexte et parfaitement respecté par mon homme. Voila les dernières nouvelles du monde des bisousnours ! Je retourne à mon repassage.