mardi 31 décembre 2013

451 L'élégance punie

Je vous souhaite à tous et toutes une bonne et heureuse année 2014

Guten Rutsch ins neue Jahr !

Petit cours illustré d'allemand pour débutants. Il est coutume de souhaiter de bien glisser dans la nouvelle année. Peut-être à cause du verglas assez commun en cette époque. Sans oublier les températures parfois glaciaux qui accompagnent au petit matin les fêtards qui rentrent chez eux. De préférence avec de la neige jusqu'au mollets et vu les conditions météorologiques déplorables le tram en panne. Je n'ose m'imaginer en tenue de réveillon avec mes très hauts talons et ma petite robe festive. Mais bon, étant célibataire j'ai toujours trouvé un chevalier galant pour se débrouiller pour m'amener sain et sauf à la maison. Assez de blabla maintenant et voici un petit récit avec un titre inspiré par Monsieur Mac-Miche pour finir 2013 en beauté


L'élégance punie

J’attends de toi ce soir une conduite exemplaire, isabelle !

Cette phrase dans la bouche de mon chéri m’émue toujours. Je sais qu’elle importance il attribue à un couple harmonieux et uni. Alors avant de passer une soirée chez certains de ses amis de longue date, ceux qui m'amusent particulièrement par un intellectualisme qui sent agréablement les seventies, il me rappelle mes bonnes manières. Même dans une situation aussi grave (te paye pas ma tête, isabelle), il n'oublie pas de se rincer copieusement l’œil (là, tu dépasses les bornes !). Car moi je suis encore en train de me préparer. Et connaissant mon chéri, j'ai trouvé depuis des années une parade au cas où - inspiré par le contexte et par mes élégantes allures – il trouve subitement une raison pour me rappeler à l'ordre. Non, non, pas un prétexte tout bidon. Du solide certes, mais qui date. Pas des seventies (isabelle, t'as bu?) je précise. A croire qu'il fait parfois semblant de ne pas remarquer une de mes fautes pour la garder précieusement comme joker pour une situation qui lui provoque une terrible démangeaison de la main. Alors ma parade consiste tout simplement dans le fait que je m'installe devant ma coiffeuse pour me maquiller toute habillée déjà, mais sans ma jupe et encore sans culotte. A croire que pour ma part et surtout par mes allures invitantes que je la cherche cette fessée avant de sortir.

J’aime beaucoup les amis et amies de mon homme. A petite dose. C’est la génération intermédiaire entre la mienne et mes parents. Chacun un personnage en entier. Chacun un peu décalé à mon goût. De grands discours philosophiques, politiques, socioculturels ou sur la vie. Certains sont moralistes à souhait. Il faut par exemple aimer certaines musiques, films, activités qui trouvent grâce à leurs yeux et montrer son dédain pour d'autres inconciliables avec leur idéologie. Ces chevaliers de temps modernes défendent leur propre vision du bien et du mal et n'ont pas forcement un esprit très ouvert. Sans parler du fait que leur intellectualisme s'oppose à ma propre vision du monde qui attribue une place de choix aux irrationalités. En voyant pour ma part dans l'intellectualisme surtout un ... symptôme. Dans un tel contexte mon naturel peu soucieux semble mal passer et il y a toujours quelqu'un pour critiquer tous les petits trucs qui créent ma joie de vivre. Mes hauts talons qui font clac clac. Mes jupes droites qui me donnent une allure BCBG. Mes bas coutures, des vrais qui font parfois des petits plis. Admettons qu'il existe des personnes qui ont besoin de critiquer autrui sur ses apparence. Si cela peut leur faire du bien ! Je reste donc très souriante. Mais cela semble agacer encore plus. Alors mon maquillage... permanent ne convient pas non plus. Sans aborder mon vernis à ongles. Mais, mais... je sais à quel point cela fait plaisir à mon homme de m'y amener. Ce grand garçon si fier, si heureux de sa compagne qui dénote tellement dans ce milieu.

Bien évidement, il y a souvent le rigolo du service qui lance le sujet de l'amour libre. Spécialement pour moi, pour la rigidité de mes conceptions. Eux pour la plupart, ils étaient enfants ou ados pendant ladite « libération sexuelle ». Je retiens : La plupart entre eux vivent seuls maintenant. Autant les hommes que les femmes. Et la méfiance envers le couple semble de rigueur. Certains se perdent même dans les théories qui démontrent l’absurdité d’une telle structure. Mes allures féminines les ont étonnées au début. Désagréablement je pense. Surtout avec certaines amies de Monsieur les relations ont mis du temps pour se développer. Je me suis heurtée à l’incompréhension de mes attitudes. Écouteur de la musique « bête », aimer aller danser en boite de nuit et rire de bon cœur où personne ne voit une blague. Peut-être ai-je gardé quelque part une petite rancune à cause de cette animosité gratuite. Seulement basée sur mes apparences. Et qui me donne envie de visiter ces personnes en tenue chic d’une féminité ostensible.

Je me pose souvent la question s'il ne m'arrive pas de changer de comportement avant une telle soirée. Que je sois plus irritable que d’habitude. Devant la perspective d'une soirée qui s'annonce franchement chi...nte délirante. Il est vrai que la perspective de grands discours me gonfle d’avance. Discours que je n’entends pas à la maison. Ou je peux vivre ma vie (j’évite le mot féminité) telle que je l’entends.

Monsieur et moi, nous ne sommes pas encore partis. Nous sommes retenus par d'importantes affaires. Il n'a pas pu résister à l'appel de mon postérieur tout nu, tourné vers lui comme une insolence suprême. Sa main me siffle la marche, me met au pas. C'est le genre de correction que j’apprécie particulièrement... avec le recul. Du déstressant qui tombe à pic dans une atmosphère trop chargée. On dit parfois que les claques pleuvent avec un effet foudroyant. Et au milieu de cet orage une petite confidence tellement touchante :

T'as intérêt à rester comme tu es isabelle ! Ne change rien.

Je n'en crois pas mes oreilles. L’acte ne dure que quelques courtes minutes qui me paraissent interminables. Un solide travail de correction qui me fait revivre mes rêveries d'adolescente de bonnes fessées d’antan. Celles pour travailler durement sur mes attitudes. Objectif :

Conduite exemplaire !

C’est dans cette expression que se condense un des nombreux non-dits qui nous lie. Je pense que cet exemple montre bien la difficulté d’établir des règles précises pour la DD. Conduite exemplaire c’est flou. Cela peut être tout et rien. Et un rien peut suffire pour s’exposer à une punition. Tout dépend du partenaire. La DD au quotidien n’est pas aussi facile que dans les clichés: Madame se chope une contravention pour excès de vitesse. Elle abuse de la carte bleue de Monsieur. Avec un sous-entendu de dépendance financière. Elle oublie d’envoyer une lettre importante etc. Incidents qui ne nous concernent pas.

Chez nous, dans mon exemple précis, rien de vraiment grave s’est passé. Seulement deux faiblesses humaines qui se croisent et qui trouvent un terrain de décharge dans une claquante correction salutaire. Et cela nous réussit à la merveille. Quand j’ai enfin le droit de me remettre en tenue je sais d’avance que j’aurais du mal à m’asseoir par la suite. Ce n’est pas évident pour se mettre tranquillement à table entre amis. Nos hôtes ont l’habitude que je gigote parfois discrètement sur ma chaise. Malgré mes efforts que cela se passe inaperçu. C’est qui fait beaucoup rire.

Elle est tellement turbulente la petite isabelle. Elle ne tient pas en place ce soir…

Peu importe. Ce sont des remarques gentilles, je trouve. Monsieur ne récolte que des compliments sur moi. Tout le monde m’adore. Dans un contexte de personnes ayant énormément d’expérience de vie (la différence d’âge est quand même considérable) je me sens très flattée.
Bref je suis parfaitement détendue et à l’aise. On me trouve vive d’esprit. Toujours de très bonne humeur. Peut-être un peu trop sage. Ce qui veut dire, pas une femme assez libérée à leur goût.

Monsieur est assis en face de moi. Il est fier de moi et me lance régulièrement un beau sourire. Cela intrigue.

En fait, isa, quel est votre secret pour la longévité de votre couple !


vendredi 27 décembre 2013

450 Liens de discipline domestique (94 ème édition)

Et c'est parti pour un tour ...


Déjà par les circonstances bien particulières. A moitié dénudée, la culotte autour des chevilles ou restant après le feu de l'action et l'inévitable pédalo de la dame sur les genoux du monsieur collée seulement sur une cheville. Mes fesses en l'air et rouges par dessus du marché. Sans parler de ma coiffure qui part dans tous les sens. S'ajoute une savoureuse brûlure qui n'a pas encore dit son dernier mot et qui est toujours en train de se propager. L'occasion rêvée pour un bain de siège bien froid, mais hélas non disponible. Alors le corps impose sa loi par toute une série de mouvements qui apportent un soulagement sans que le cerveau ait son mot à dire. Et effectivement cela marche plutôt bien. Mieux vaut mettre sa fierté de côté et se laisser aller à cette danse qui fait tant de bien.

Le ridicule, sentiment éprouvé peut-être plus par la dame qui est en train de se produire que par le monsieur qui la regarde. Les avis sur la nature de la prestation divergent. Selon mon homme m'observer si déchaînée, sautant dans tout les sens en frottant énergiquement mon popotin, relève surtout d'un super stimulant pour sa libido. Et cela se voit. Sans que cette bosse malgré lui l'incommode pour autant. Hein oui, on apprend très tôt aux garçons la fierté concernant les réactions de leur corps. Cette réaction se comprend facilement comme de plus naturel qu'y soit et il n'y a pas besoin de faire appel à un éventuel penchant sadique du mâle. Et je pense qu'il faudra se poser uniquement des questions si ce petit gonflement restait absent. Car il est inhérent à cette danse qu'elle dévoile une multitude d'aperçus involontaires qui exposent dans une quasi impudeur les moindres coins et recoins de la dame. Fille sage ou pas, cette étrange danse ne permet plus de faire la distinction. Certes, il existe aussi des filles très fières qui ne brochent pas. Qui restent de marbre et qui semblent réclamer de très fortes doses de douleur pour trouver leur compte. Phénomènes déjà abordés par Simone de Beauvoir : La douleur sert à relever le tonus de l’individu qui la subit, à réveiller une sensibilité engourdie par la violence même du trouble du plaisir. Pour ma part j'y vois surtout - induite par la douleur - une levée d'inhibitions culturels, acquises par l'éducation et qui porte sur la manière dont devrait se comporter une fille. Féminisme ou pas, soyons clairs, ce mode de pensée n'apporte aucun soutien dans cette situation. Par exemple je n'ai aucune gêne métaphysique pour tout genre de danse conçu pour apporter du brillant dans les yeux d'un grand garçon à condition que ce soit mon cerveau qui décide d'ainsi faire. Par contre quand c'est la douleur dans mon postérieur qui anesthésie ma raison cela en est une toute autre histoire. C'est l'aspect déchaîné qui crée pour moi le ridicule et qui fait tant fantasmer mon homme. Modification en quelque sorte du vieux rêve d'une femme sous l'emprise du plaisir ou du moins de ses hormones qui appelle activement le mâle. Bien que le mot plaisir ne transcrive pas le phénomène dans son intégralité, il y a toutefois une facette qui rassure les grands garçons. Pour une fois la question de la simulation ne se pose pas vu la couleur de mon derrière et Harry emporte enfin sur Sally Notons aussi que le puissant effet de désinhibition est obtenu de manière purement naturelle sans recourir à des artifices comme l'alcool ou pire encore.

Mais poussons la recherche du ridicule jusqu'au bout. Est-ce que vraiment le fait d'accomplir de mouvements impudiques, en quelque sorte contre ma volonté qui génère ce puissant sentiment. De produire ce que l'on appelle dans un autre contexte une parade nuptiale ? Réveiller le désir d'autrui malgré soi ? Ou est-ce que la petite remarque de mon homme qui accompagne mes frénétiques mouvements ?

Quand tu seras plus calme, tu va rejoindre sagement ton coin, isabelle !

Comme c'est vexant. Tous mes efforts, volontaires et involontaires sans apporter des fruits. Et je comprends pleinement où se trouve le hic quand on dit de ne pas avoir encore dépassé l'âge du martinet. J'ai presque envie de me montrer insolente de nouveau … en allant vers mon coin, mon derrière tourné vers mon homme :

Tu sais ce qu'il de dit, mon c*l...

Pour le plaisir (Petit clip osé)

Après mon exposé sur le ridicule de la fessée punitive, il me paraît important de mentionner qu'il existe aussi la forme qui ne sert qu'à exalter les sens. Qui se moque de tout contexte et se suffit dans un mélange de sensations différents. Un penchant pour l'une n’exclut pas un penchant pour l'autre et les deux peuvent coexister harmonieusement dans le couple.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !















mardi 24 décembre 2013

449 Joyeux Noël

Pour les préparations tout le monde met ses mains à la pâte !


Je viens de terminer notre sapin. Toutefois pas aussi légèrement vêtue que cette jolie et joyeuse dame. Jour de fête oblige, je vais rester brève. Sans passer sur un petit coup de cœur.


Parfois on tombe sur des jolis dessins de circonstance au bon moment.
Bien que l'épice forte ne soit pas pas ma tasse thé, j’aime dans ce dessin qu’il va à contre-courant de l’imagerie habituelle du net. Brisant un peu le culte du tout jeune, tout beau. A mes yeux, le plaisir, peu importe sa forme, n’est pas un privilège réservé à la jeunesse. Tout le monde devrait y avoir droit. Et l’idée que les personnes d’un « certain âge » s’amusent encore en mettant leur rêveries en relief me touche beaucoup. Vieillir ensemble et rester un couple uni et amoureux m’importe beaucoup. Parfois j’essaye de m’imaginer dans pas mal d’années. Ma fille déjà grande et faisant son propre chemin, tandis que sa maman se plie encore à un rituel d’un autre temps, n’ayant pas encore dépassé l’âge de la fessée et du martinet.


 D'abord il va chercher les verges, puis il te donnera une bonne fessée.

En principe, non ? On attend même de lui de prendre l'initiative. Hélas en réalité il faut parfois lourdement insister avec certains messieurs. Il font semblant de ne pas comprendre notamment quand une dame ne cesser d'énumérer ses fautes et bêtises sans obtenir la moindre réaction. C'est à se piquer une crise de nerf, ce qui arrive d'ailleurs à la belle dame en tailleur. Enfin, le monsieur prend son courage en main et décide de se « comporter en homme ». Je n'entend pas par cette formulation de se comporter en homme de caverne. Hein non, je ne suis pas aussi primaire. Mais je veux dire qu'en digne père Noël, il réalise le désir de la dame. Pas besoin de comprendre l'allemand pour regarder ce clip avec plaisir. Anke Engelkes est suffisamment expressive pour que le message puisse se passer de mots.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent Noël

Quelques indiscrétions sur ce brave Monsieur tant attendu par le grandes et petites filles











dimanche 22 décembre 2013

448 Fessée en tailleur

En clip et en image

Voici le clip qui diffère quelque peu de ce qui se passe chez nous. Nous aimons le rodéo, mais pas de manière aussi maladroite. Alors je recours à une image qui convient mieux. Je me retrouve pas mal de points en commun avec cette élégante dame : Un goût pour les chignons (quand j'avais encore mes cheveux longs), les chapeaux, les escarpins, les bas couture…Par contre, je n’aime pas trop les chaînettes autour des chevilles. Et pour les boucles d’oreilles je suis plutôt discrète. Le petit geste de la dame m’est particulièrement familier. Je ne pense pas que cette photo présente un lien quelconque avec notre sujet. Mais ce qui compte c’est l’émotion qu’elle m’éveille.

Avant de partir nous avons encore une petite affaire à régler, isabelle !

Monsieur sort sa grande phrase quand je viens juste de finir de me préparer. Le moment me parait un peu mal choisi. Mais dans mon couple il est important pour moi de laisser libre expression aux irrationalités de mon partenaire. C’est précisément ici que se créent les liens les plus profonds. Accepter l’autre vraiment tel qu’il est. Avec ses points forts et ses (petites) faiblesses. Là, c’est bien explicite. Il va me faire payer cher une (grosse) insolence de la journée. J'avais naïvement cru qu'il allait passer l'éponge, vue la sortie prévue. Mais non ! Il se montre pointilleux. Je dirais même consciencieux. Faisant le tour de la question je dois reconnaître le bien fondée de la correction qui m'attend. Contrairement à ce que l'on pourrait imaginer, ce trait de caractère de mon homme de ne pas passer sur mes fautes ne me déplaît pas. Je préfère l’exigence au laxisme. Une mentalité « cool » me fait plutôt fuir que fondre. Et je me sentirai volée d'un éducation de qualité, si mes petites fautes passaient inaperçues aux yeux de mon homme. Heureusement il a l’œil vif et ne se montre pas fainéant de la main.

Il se garde le droit dans un contexte éducatif pour me préparer à ma sentence. Une de ses plus grandes joies : pouvoir baisser la jupe de mon tailleur. Les yeux d'un grand garçon émerveillé, il s'attaque à la petite fermeture éclair au dos. Une jupe coupée près du corps ne se prêté pas pour un troussage. Et loin de lui l’idée de vouloir froisser ma tenue impeccable. Alors il prend son temps pour m’enlever ma jupe. Avec soin. Sans abîmer mes bas. Il pense également à mon chemiser bien repassé. Petite attention que j’apprécie. Donc pour ma fessée il applique une position penchée. Ma petite culotte trouve sa place autour de mes chevilles. Puis c’est parti. A la main pour l'occasion. C'est lui le chef à la maison et il veut que cela s'entende de loin. Et accessoirement cela fait mal. Très mal parfois. Comme il se doit pour une vraie correction.

Par conséquence il arrive un peu plus tard, hors maison que mes mains s'égarent dans mon dos pour parcourir le plus discrètement possible le long de mon derrière. Admettons qu'un regard distrait pourrait y voir naïvement une tentative pour bien lisser le tissu de la jupe de mon tailleur pour un effet impeccable. Pourtant habituellement on fait cela au petit coin ou dans un ascenseur au lieu de s'exhiber dans une posture aussi peu glamour devant les yeux de tout le monde. Mais il y a des démangeaisons qui ne peuvent attendre. Je me suis déjà rendue coupable à maintes reprises pour un tel laisser aller quelque peu impardonnable... parce que je n'en pouvais plus. Le mal dans mes fesses emporte sur ma bonne éducation. C'est ainsi que la sanction censée de me donner un comportement exemplaire, devient à son tour source de me faire remarquer négativement. La brûlure dans mon derrière se montre plus tenace que ma bonne volonté et soyons clairs, se frotter un peu la peau éprouvée fait tellement de bien. S'ajoute le regard amusé de mon chéri qui content de lui et de son travail, se réjouit de mon malheur :

Tu as été prévenue, isabelle !

Ou encore :

On voit bien que le passage au coin te manque ! La prochaine fois on prendra un peu plus de temps...


Exactement. Car dans mon coin, je peux me masser mon postérieur à ma guise. Je peux accomplir cette danse quelque peu involontaire qui soulage tant une fille bien corrigée. De plus nous sommes à la maison, entre nous et étant habituée aux réflexions moquer de mon chéri, il m'importe plus de faire partir la douleur que de faire bonne posture. Pas étonnant alors que mon homme reste souvent derrière moi dans son fauteuil en visionnant le spectacle qui le passionne tant. Et sans avoir un don divinatoire, il me semble clair que mes mouvements et étirements font passer en revue les moindres détails de mon anatomie. Car bien évidement ma nudité partielle est de rigueur et fait intégralement partie de ma punition. Bref, ce qui se passe dans mon coin sans la moindre possibilité de recourir à un geste pour préserver ma pudeur, devient hors maison et selon mes habits un spectacle « autrement intéressant » selon mon chéri. Enfin, il est bien placé pour savoir...

vendredi 20 décembre 2013

447 Liens de discipline domestique (93 ème édition)

Question existentialiste !


Une petite histoire toute mignonne ! Je ne dirais pas que ce qui se passe dans ce clip est typiquement allemand. Bien que nous y trouvions quelques éléments de l'humour, de la légèreté de l'être et de l'innocence des mœurs qui me rappelle la partie de mon pays où j'ai grandie. Pour ma part j'aime beaucoup embêter mon chéri, de le mettre dans l’embarras dans des situations publiques en jouant sur sa pudicité. Tous les prétextes sont bons : soirées chez des amis ou en famille, essayage dans les magasins, au restaurant et même en pleine rue. Justement en mentionnant que j'ai oublié ma culotte ou encore qu'il faut marcher plus doucement car je me suis mise un petit bijoux intime. Avec un pic d'activité chez nous à la maison où je sais me comporter de manière particulièrement redoutable quand il y a du monde. Alors oui, cette petite histoire dans un contexte devant personnes que je connais très bien, me paraît faisable et je prend d'ailleurs bonne note pour les fêtes de fin d'année.

Chéri au cas où tu regardes mon blog prépare toi à une surprise !

Il y a quelque part pour un observateur distrait une tendance exhibitionniste chez moi. Seulement elle s'active uniquement en présence de mon chéri, tandis que dans d'autres contextes je reste sage comme une image. Souriante, agréable, mais inaccessible aussi. Alors improbable au maximum que je monte sur le fauteuil d'un monsieur que je connais à peine. Peut-être cela aurait été possible quand j'étais encore célibataire devant un charmant coup de cœur en mal de se décider. Car certains hommes, il faut bien les pousser parfois pour arriver à ses fins.

Bon, je ne saurais dire la réaction de mon chéri pour un tel coup autour de la culotte oubliée lors d'une soirée chez nous. Je pense qu'il le prendrait du moins en apparence avec beaucoup d'humour. Grand fan du film Laurence d’Arabie en déclamant :

J'ai pas la vie facile avec toi, isabelle. Heureusement ma gêne... ne concerne que moi !

Pour se mettre ainsi tout ceux et celles qui rigolent de bon cœur dans son camps. Il serait également possible qu'il m’enverrait au coin devant tout le monde comme il a déjà fait pour se venger d'un des mes affronts. Bref cela bouge chez nous sans que nous rentrions dans un registre couples libres avec soirée ouverte à tout. Nous préférons le bon enfant. Ou soyons plus clairs encore : nous faisons partie de ceux qui retombons lors de nos fêtes dans une joyeuse ambiance d'ados qui ne se prennent pas la tête.

Toutefois, prétexte idiot ou pas, vu la délicatesse de la situation et les aperçus indiscrets qu'elle apporte, l'inconscient de mon chéri va vite livrer la formidable preuve qu'il sait facilement emporter sur sa raison. Et cela  l’énerve, l’énerve... En gros un véritable disposition polymorphe qui une fois stimulée va lui faire découvrir de nouveaux épices. Voila pourquoi j'adore les polymorphes. Par contre je me verrais mal de me lancer dans ce spectacle avec un amorphe comme dans ce clip, avachi dans son fauteuil et engourdi par la bière...



Rien à voir avec notre sujet et plutôt une distraction pour des messieurs que j'appelle nostalgiques d'une image de la « femme avec un grand F » d'un autre âge. Je trouve envoûtante l'atmosphère de ce clip, mais il y a quand même une question qui se pose:

Où trouve-t-on de telles femmes de ménage ?

Et notamment habillées d'une manière aussi provocante en commençant par ses hauts talons. Voila la magie de ce petit film, sorte de conte de fée pour certains grands garçons, peut-être un peu timides. Ceux qui ne vont pas dans des clubs par exemple de « danse de table » pour se distraire. Ceux qui rêvent. Ceux qui aiment espionner les filles. Par le trou de la serrure, par une porte entrouverte, par un rideau transparents. Notons l'air du temps qui prohibe de montrer les poils du pubis et pour faciliter l'autocensure il paraît que l'on recourrait au rasage intégral chez les filles. On m'en a parlée concernant certaines magazines français aussi , comme pour Paris Hollywood par exemple. Contrairement aux coutumes de mon pays qui permettait de montrer toute forme de nudité, mais en mettant en avant un bien épais rempart naturel. Parfois retouché de manière grossière qui donne l'impression de véritables fourrures.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !

















jeudi 19 décembre 2013

446 Correction conjugale et tendresse

En attendant le père Noël Fouettard


Une petite distraction - très réussie je trouve - pour mieux aider à faire passer le temps aux impatients. Dans ce petit film, il y a quelques aperçus de l’éternel féminin qui ne correspondent pas vraiment au style de mon blog. Mais je trouve l'ensemble tellement mignon que je ne puis résister de le poster. Ce clip démontre brillamment que l'activité claquante et tendresse sont conciliables. J'ai un faible particulier pour cette touche humaine qui m'inspire plus que la tant vanté complicité ! Et je regarde avec un véritable plaisir quelques échanges de regards qui ne font fondre (vers 4min 20). J'aime également l'attitude de la dame et ses petits cris. Elle n'est pas inerte et montrer des jolis mouvements et gestes.

Je ne sais pas combien de photos et films que j’ai regardé sur notre sujet depuis que je fais des blogs. Certainement des milliers. Difficile à chiffrer. Peu importe. Ce qui me saute souvent aux yeux c’est un air que je qualifierais de constipé de la part de certains messieurs. J’ai l’impression d’assister à une corvée qui s’effectue sans le moindre plaisir. Je ne sais pas à quoi cela tient. Peut-être parce que pour certains « fesseurs pro » c’est un métier comme une autre. On se lève le matin, se lave, déjeune, donne un bisou à sa femme et à ses enfant, puis se rend sur le lieu du tournage. Aucun scénario en vu. Un cadre un peu minimaliste et on attaque son premier fessier de la journée. Les filles ont la peau dure et le taf est épuisant. Puis cela peu durer longtemps, longtemps…avant qu’elles fondent en larmes. Sans parler du mal aux mains. Et hélas pas de prime pour les ampoules. Alors mieux vaut recourir aux instruments.

En gros, le « fait maison » me semble si différent de ce que je vois sur le net. Préoccupation isabellienne peut-être de regarder avant tout l’expression du monsieur qui s’applique. Sa posture. Ces habits. De le scanner de haut en bas. Essayer de percevoir l’être humain et son approche de la gente féminine derrière une façade photo. Puis j’observe comment il s’y prend. Comment il positionne sa main non occupée. Comment il place la dame sur ses genoux.

En bon dernier, mon attention est captée par les fesses de la fille, ses gigotements, ses expressions de visage, ses émotions, ses larmes… Du sans intérêt souvent pour une autre femme. A part quelques évaluations en matière de cellulite.

Le petit clip présenté me semble rare pour un cadre pro. Deux personnes qui visiblement harmonisent dans une activité qui les comble. Chacun à sa façon. A croire que ce qui est banal et à l’ordre du jour dans un/ mon couple, devient un exploit exceptionnel quand il s'agit de le reproduire devant une camera. Il y a d’autres photos ou clips qui montrent des hommes joyeux, mais je n’en connais pas énormément.

Alors je recours au vrai cinéma qui produit des rêves qui me plaisent.

Est-il un hasard que les messieurs qui donnent une fessée semblent « concernés » par ce qui se passe ?

Qu'ils montrent leur enthousiasme de manière convaincante. Qu'ils donnent envie à une midinette comme moi non pas vraiment de changer la place avec celle qui reçoit, mais de vivre une telle situation au quotidien.

Performance d’un grand acteur ?

Je n’y crois pas. J’ai plutôt l’impression de me trouver en face de personnes réellement passionnées. Et que ce soit cette passion qui est la source de leur grandeur d’acteur. Passion qui va plus loin que celle de la calquer un postérieur et qui englobe la vie…


mardi 17 décembre 2013

445 Une correction au bureau paternel

Déculottée et dans la règle de l'art

Le mois de décembre dans ma région natale en Allemagne offre pour le plus grand plaisir de la population que l'on surnomme affectueusement les natures heureuse de merveilleux marchés de noël. Étant fraîchement en couple depuis quelques temps à la fin du dernier millénaire j'avais trop envie de partager ces jolies coutumes avec l'homme de ma vie. Nous avons profité des vacances de mes parents pour leur garder la maison. Et je me suis fait un plaisir de présenter à mon chéri les coups de cœur de mon enfance et adolescence. Cela concernait également le bien-être du corps. Au fond mon homme est terriblement pudique. Alors hors de question à cette époque par exemple de lui demander de faire du sauna en famille. Notamment que cela se fait - coutume allemande oblige – dans une nudité totale et la serviette sert seulement pour poser son derrière et non pas pour cacher certaines parties de son corps. De plus l'idée que mes parents découvrent et fassent d’éventuelles remarques sur mon entrejambe désormais lisse dans le moindre recoin, l’embarrassait au plus haut dégrée. Tandis que moi, j'étais follement amusée de le voir se dévoiler aussi guindé :

Voila qui t'apprendra de demander à une fille de se raser partout, partout...

Certes, nous étions à la fin des années 90 et il n'était pas encore coutume de se présenter de telle manière. L'épilation intégrale se concevait comme une expression de mœurs légères, utilisée par des dames très portées sur la chose. Et mon homme ayant eu un premier et excellent contact avec mes parents, avait vite flairé que cacher son penchant pour les pubis glabres sous un prétexte d’hygiène intime de plus rigoureuse aurait provoqué très certainement un fou rire général. Loin de moi de vouloir me moquer - outre qu'en tête à tête - de sa pudicité quelque peu trop exagérée à mon goût. De plus j'étais déjà au courant de l'éducation très stricte qu'il avait reçu, alors j'avais tout mis en place pour le mettre à l'aise.

Au mois de décembre il fait très froid dans ma région natale. Hors de question donc de se promener en plein air en bas et porte-jarretelles. Cela reste réservé pour l'intimité à la maison, pour la « gémütlichkeit » sorte d'état qui exprime bien-être et confort à la fois. Ma maman avait déjà pendant les quelques jours en commun remarqué mon changement vestimentaire. Moins de jeans et l'accent sur les robes et jupes. Ayant connu la grande époque des bas, il ne lui avait pas échappé que sa fille ne semblait jurer desormais que par ces petites choses d'un autre âge :

Trâgst du jetzt Strape isabelle (tu t'ai mise au porte-jarretelles, isabelle) ?

J'ai vu mon pauvre chéri se sentir subitement peu à l'aise à l'idée que ma mère devine ses petite faiblesses. Mais il a pu vite se rassurer par la suite de la conversation entre femmes (en présence des hommes) dans laquelle ma mère a raconté quelques anecdotes sur les bas qui filent ou qui se détachent au mauvais moment. Idem pour la petite ruse de réparer une attache cassée de jarretelle avec une pièce d'un « Pfennig », un cent allemand. Bref mon chéri a du passer quelques rudes épreuves pour se faire à l'esprit joyeux qui règne dans ma famille. Il n'a pas manqué non plus que ma mère me menace d'une fessée « auf de blanken » (sur le postérieur tout nu) comme cela lui arrive parfois pour plaisanter :

Dir gehört mal richtig der blanke versohlt, isabelle ! (Tu mériterais une bonne fessée, isabelle)

Oh oui, Maman ! Mais c'est mon chéri qui s'en chargera.

Bon, le chéri en question a failli s'étouffer devant son digestif sans encore être au bout de ses peines. Car le soir au lit, étant fort inspiré pendant toute une journée par les marques de mes jarretelles sous un jupe droite très moulante, il avait rudement envie de moi. Et moi de lui. Je ne sais pas ce qu'il avait imaginé. Peut-être que je me retienne au niveau sonore à cause de la présence de mes parents dans la maison ? Or, rien ne fut. Je me suis laissée aller comme à mon habitude pour accompagner dignement mes émois. D'où le lendemain matin les sourires en coin de mes parents. Enfin, ils me connaissent et se souviennent bien quand je passai jadis la nuit avec un petit copain à la maison. Parents cool, parents copains. Par contre mon homme – et c'est pour cela que je l'aime tant – n'est pas vraiment cool. Il y a des limites à ne pas dépasser avec lui, ce qui est au fond très rassurant. Alors j'ai vu ses yeux parler :

Jeune dame, dès que possible nous allons avoir une sérieuse discussion !

A suivre...

vendredi 13 décembre 2013

444 Liens de discipline domestique (92 ème édition)

Une correction pour l'élégante dame


J'adore cette position. Mon homme s'en sert pour me punir à l’extérieur, dans des endroits discrets dont il détient le secret pour les dénicher. Je tiens à mon élégance quand nous sortons et comme cette dame je manque rarement de me parer d'un porte-jarretelles et des hauts talons. A moins qu'il fasse canicule ou un froid à l'allemande, vraiment glacial comme cela arrive parfois dans ma région natale. Cliché de féminité de plus basique, mais à mon goût rien au monde ne vaut le regard émerveille d'un grand garçon. Par contre - et là je suis catégorique – jamais un monsieur avec une présentation comme celui de ce clip s'approchera de mes fesses. Pourtant je ne trouve pas son physique désagréable, mais bon, la barbe et les cheveux longs ne passent chez pour moi. Pour jouer le père fouettard, une fois par an, je veux bien, mais le reste du temps j'exige (hein oui!) les cheveux du monsieur tondu longueur allumette et bien entendu les joues lisses et qui sentent un bon après rasage. Pour me faire marcher au pas, j'ai besoin d'un partenaire qui inspire de manière crédible l'autorité à l'ancienne. Enfin selon l'idée que je m'en fait et qui me titille. Comme a dit mon homme qui a dû se battre pendant longtemps avec ma très stricte belle mère pour le droit de porter ses cheveux longs :

Avec toi je suis mal tombé, isabelle !

Effectivement, je l'ai vite persuadé de se rendre chez le coiffeur pour adopter du très court et depuis il s'y tient. Quant à la barbe, pas besoin de mon insistance. Je l'ai toujours connu lisse à souhait dès l'aube. C'est presque son premier geste le matin. Même avant le café. Et c'est très agréable de partager ce petit moment d'intimité avec un homme de présentation soignée. Bien évidement cela me motive aussi de me présenter à table de manière impeccable. Toutefois, j'arrive souvent avec un peu de retard.

Je veille également pour la visite annuelle chez ma belle mère qui vit très loin de nous, qu'il se montre « impeccable ». Style coiffeur à main lourde bienvenu. Et mon homme... il aime beaucoup cette allure dynamique qui lui va à la merveille. Comme a dit ma maman à mon papa :

T'aurais pu prendre un peu exemple sur ton gendre !

Bref mon homme voit dans ses allures d'antan de hippie plutôt une sorte de révolte post pubertaire contre la sévérité de sa mère. Ouf, rien à voir avec le monsieur du clip qui aurait pu au moins mettre une cravate. Sans parler de son attitude un peu molle pour s'y prendre avec la dame. Certes je n'aime pas les messieurs trop énergiques qui font de la correction une affaire trop personnelle, mais tout de même. Comment retenir sa leçon dans de telles conditions...


On se frotte les mains, on prend de l'élan et on s'applique bruyamment. Ce qui me plaît dans ce clip, ce sont les approches si différentes des personnes devant le fessier tendu de la dame. Je n'ai jamais joué à un tel jeu sur scène, mais je connais quelque chose de comparable de mon adolescence. Dans une position identique de celle de la dame, mais habillée, les yeux bandés, il fallait deviner qui tape sur nos fesses. Et je me souviens que certains et certaines sous prétexte d'amusement prennent un malin plaisir pour taper ...fort. Moi aussi d'ailleurs, je n'ai pas fait dans la dentelle surtout avec les garçons et j'ai pu alors expérimenter la différence entre fessiers masculins et féminins. Il m'arrive parfois encore de donner une petite tape sur le derrière de mon homme, mais en toute prudence. Trop dur et trop musclé ! Alors je n'ai pas envie de me faire mal au mains et sincèrement je plains mon homme quand il me corrige de cette manière. Car moi aussi je n'ai pas seulement la peau dure et cela s'entend de loin. Parfois je pense, dommage qu'il n'y ait pas de voisins bienveillants qui tendent l'oreille en disant :

Tiens, isabelle, n'a pas été sage aujourd'hui !

En fait, je m'en tape pas mal de ce qu'il pensent. Par contre le plaisir mêle de gêne pour affronter leur regard moqueur doit ajouter un sacré coup à la libido si j'ose dire.


Un monsieur qui semble savoir s'y prendre avec les dames ayant un penchant pour l'amour qui claque. Toutefois je reste prudente, car une belle rose et même un si joli paddle en cuir peuvent induire en erreur ou plutôt servir à induire en erreur. Enfin passons. Je trouve que le bon vieux paddle se décline dans des versions de plus en plus girlie. Sorte de fracture avec un milieu que je ne nommerais plus et qui semble étrangement par l'ouverture récente des esprits plutôt « traditionnels » pour certaines nouveautés se marginaliser encore plus. Peut-être parce qu'il n'a pas su trouver la bonne manière pour communiquer avec les filles « tout le monde » qui souhaitent vivre leur petite aventure exotique auprès de leur compagnon. C'est le retours en force du monde vanille en quelque sorte. Et là, nous sommes selon moi dans un progrès de taille. Ouvrir son cœur et ses secrets d'âmes à la personne que l'on aime sans honte et fausse pudeur en vu de belles réalisations du désir.

Quant à mon homme il aime surtout les instruments fonctionnels qui ne cachent pas leur intention d'un travail éducatif. Alors notre paddle maison, n'a (hélas) pas de découpe en forme de cœur. Fait sur mesure pour mes fesses par notre cordonnier de l'époque, c'est une solide pièce de bon artisanat. Des différents cuirs d'une excellent qualité qui ne se détériore pas à l'usage. Quant aux roses, monsieur m'en offre souvent, comme surprise quand j'ai été sage (!) et bien sur avant nos rendez-vous galants en tête à tête.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !
















mercredi 11 décembre 2013

443 L'odeur de la discipline

Encore un de ces sujets sentimentaux

Quelle surprise de découvrir le net le même modèle de brosse qui orne le coin vestiaire de chez ma belle mère. Sorte de signe de reconnaissance d'une vie vouée à sa famille et à un ménage parfaitement entretenu, valeur d'un autre âge et perdue de nos jours. Car - mais oui - dans le temps on brossait certains vêtements avant de sortir de la maison. D'ailleurs, n'oublions pas que martinet réglementaire si cher aux amateurs de sensations cuisantes, avant de se reconvertir dans l'éducation de derrières récalcitrants, servait a battre … les vêtements pour les dépoussiérer. Alors cette grande brosse, agréable en main et couverte d'un cuir lisse, monté comme il semble sur des coussinets d'air, sent bon la discipline. C'est le cas de le dire, notamment parce que ma belle mère utilise le même cirage qui me sert à la maison pour faire briller notre paddle et notre strap. Inutile de cherche une coïncidence. C'est moi qui l'ai copiée en suivant ses conseils, en utilisant une épaisse crème que l'on fait sécher avant de la faire briller avec un chiffon en laine. Puis mon inconscient a fait le reste en liant l'odeur si caractéristique à mes séances éducatives. Donc il me suffit de reconnaître quelque part cette odeur (ce qui est très rare) pour que mon cerveau se mette en mode « vilaine fille », très nerveuse et qui cherche à tout prix sa correction.

Ma belle Maman s'est toujours servie de cette brosse pour les vêtements. Par contre quant à mon homme et moi, l'envie de tester cette chose pour un autre usage a souvent hanté nos rêveries. Et à chaque fois que l'on accroche nos manteaux chez ma belle mère, on s'échange un regard qui parle en long et en large. Toutefois cette brosse ne semble pas d'une solidité à toute épreuve, ou plutôt elle ne semble par vraiment conçue pour un travail éducatif sur les fesses d'une grande fille comme moi. J'imagine bien cette jolie chose se casser pendant une mémorable correction. Fou rire de soulagement de ma part, car si vaisselle cassée c'est la …., l'instrument qui rend l'âme correspond chez nous à un effacement de mon ardoise. Mais nous imaginons surtout monsieur avec le manche cassé en main, accomplir son devoir de fils pour expliquer à sa très vieille maman par je ne sais pas quelle histoire à dormir debout comment cela aurait pu se produire. Pas évident qu'elle pensera à une correction conjugale sous son toit en son absence. Mais je me souviens d'une de ses répliques au tout début de ma relation avec mon homme quand je lui avait parlé des libertés de mon enfance et adolescence. Visiblement pas en accord avec mes parents sur certains points, elle s'est laissée aller pour exprimer son propre point de vue.

Les filles aussi ont besoin d'une éducation stricte !

Sous-entendu comme les garçons. Affirmation de plus sérieuse. Ayant eu d'entrée un fort courant de sympathie pour elle qui de plus a toujours été partagé, j'ai eu beaucoup de mal pour imaginer sa sévérité. J'ai également eu beaucoup de mal à l'imaginer jeune (une pin-up selon les photos que j'ai vu d'elle !), car elle avait déjà la soixantaine bien entamée à cette époque. Par contre j'ai pu me projeter sans mal dans la poésie d'une correction imaginée de la part de ma belle mère par le biais de photos de sa jeunesse ayant l'impression d'avoir affaire à une autre personne. Et j'ai toujours eu un faible (la fameuse odeur de la discipline n'y est certainement pas pour rien !) que mon homme me déculotte en son absence pour me corriger bruyamment dans le cadre où s'est passé son enfance. J'ai pu donc discuter à maintes reprises avec ma belle-mère, mon derrière fraîchement châtié et par conséquence très brûlant.

Vous ne tenez pas en place aujourd'hui, isabelle ! Et ce n'est pas la première fois que cela vous arrive....

En fait, rien ne lui échappe. Excellente observatrice comme son fils, je pense depuis très longtemps qu'elle se doute de mon faible pour la discipline corporelle. L'idée qu'elle puisse s'en douter ajoute un très agréable piment à nos discussions et je me sens vraiment bien chez elle dans s a maison qui sent si bien la discipline stricte.


lundi 9 décembre 2013

442 Sous les jupes des filles (#15)

Ridicule, avez vous dit ridicule ?

Je ne suis pas une fashion victime. Petite blogueuse à la campagne je vis un peu derrière la lune. Et bien souvent je découvre les nouveautés avec beaucoup de retard. En voici une qui date de presque deux ans. C'est une sorte de vajazzling (à la base appliquer du strass sur un pubis épilé) sauf qu'ici il s'agit de mettre un peu de fourrure comme montre le clip. Ce qui me refroidit c'est qu'il s'agit de vrais poils de renard et là c'est non sans hésitation. Sinon j'avoue que je trouve la petite touffe rose vraiment craquante et de l'adopter pour une soirée en tête à tête pour surprendre mon chéri me plairait beaucoup. J'imagine l'expression de son visage quand sa main remonte ma jambe et se glisse dans ma culotte. Habitué au tout lisse, il est sur qu'il ne s 'attendrait pas à une telle découverte. Le connaissant il aurait d'abord tendance de se moquer. Puis à force de regarder, de toucher, de faire le tour comme il aime dire, peut-être cela lui donnera des vives émotions. Enfin, il est lent et il faut lui laisser son temps.

Cette nouvelle mode m’évoque spontanément… Bergson !

« Nous ne voyons pas les choses mêmes, nous nous bornons le plus souvent à lire les étiquettes collées sur elles. »

Perso je vois l’intérêt de cette petite déco intime sous différents aspects :

- Satisfaire mon narcissisme

Ce dernier est très mal habitué. Entretenu pendant toute mon enfance par mon papa est ses amis, puis plus tard par mon homme, il demande des doses de plus en plus fortes ! Alors oui, j'aime (toujours) me regarder devant mon miroir et des petites modifications sont toujours les bienvenues. Toutefois je ne crois pas non plus que ce petit truc sous ma culotte augmentera significativement mon pouvoir de séduction.

-Satisfaire mon sens d’exhibitionnisme

A part au vestiaire d’un club de gym ou dans le sauna devant mes copines, je n’y vois pas trop l’occasion. Et encore moins l’intérêt. Je n’ai pas d’attirance pour des endroits réservés à l’exhibition pure. Ces lieux pour adultes en quête de distraction ne me font pas vraiment fantasmer. J’ai trop tendance à les associer à la génération de mes parents. Pattes d’eph et  des poils à profusion y compris. Cliché perso certes, mais les clichés ont la fâcheuse tendance de surgir sans motivation avant qu’une pensée construite ne puisse se former. Ce qui est nocif, c’est de les confondre avec le fruit d'une réflexion comme indique l’expression : penser en clichés.

-Satisfaire le sens du voyeurisme de mon homme

En fait, c’est quoi ce fameux sens du voyeurisme ? Une réflexion intéressante se trouve que l’analyste Karl Abraham : «Ces pulsion sont destinées à éveiller la libido par la vue des qualités physiques de l’objet sexuel, que nous avons coutume d’appeler plus simplement ses " attraits ".

C’est appeler un chat un chat. A sa base la libido peut-être une réaction directe entre les yeux et les parties géographiquement basses du corps. Seulement entre les deux ses trouve quelque part notre cerveau qui donne une interprétation à ce que l’on voit. Puis il y a quelque part en nous une instance qui s’occupe de juger nos comportements. Que l’on ne le veuille ou pas. Qui décide quel genre de plaisir nous nous permettons et quel genre de plaisir nous nous défendons. L'important pour moi ce n’est pas la nature exacte de ces jugements, mais le fait d’avoir pleinement conscience de leur existence et de leur pure subjectivité. Ne soyons pas hypocrites : Quel est le mal d’échauffer son homme par ses attraits visuels ? A priori aucun et l’excuse de nos conventions sociales et morales ne tient pas la route dans l’intimité entre deux personnes. S’il y a malaise, je chercherais l’explication plutôt dans un mauvais rapport avec son propre corps.

- Satisfaire mon sens tactile

Je n’ai rien contre l’auto-érotisme. Quand je ne suis pas en couple ! Mais je vis justement en couple parce que je trouve la sensation que mon homme s’occupe de moi plus plaisante que des efforts en solitaire. Au moins que le couple à l’époque de l’indépendance et autonomie féminine serve encore à quelque chose…

Alors j’imagine que les doigts de monsieur découvrent le résultat d’une séance chez l’esthéticienne, veut dire ma nouvelle fourrure toute douce. Et vu que les sensations et encore moins leur effet ne s’imagine pas, je serais franchement curieuse de savoir quel genre de frisson cela lui provoque. Enfin à ce niveau cela restera sûrement un pur fantasme. Je doute que cette mode arrivera un jour dans ma campagne. Donc, un peu rancunière, je pourrais au moins...

- Satisfaire ma mauvaise foi

Style : De toute façon, c’est un truc réservé aux filles qui se promènent en string et jeans à taille basse. Exprimé avec un dédain pas possible. Le plus souvent je maîtrise bien ma mauvaise foi. En fait, elle sort essentiellement quand mon côté rivalité féminine s’éveille. Quand j’ai l’impression que mon homme puisse être « attiré » par un autre physique féminin que le mien. Et là, je deviens redoutablement pénible. Et malgré une longue pratique de discipline domestique, mes améliorations sur ce point restent quasiment inexistantes. De quoi à occuper mon « éducateur » chéri ! Pas besoin de faire un dessin : Disons que j’aurais bien essayé la petite touffe toute rose et c'est surtout le manque de possibilité (j'ai déjà demandé, hein oui) qui  me fait râler…

vendredi 6 décembre 2013

441 Liens de discipline domestique (91 ème édition)

Certaines grandes filles aussi attendent la visite ...


Je me souviens à un moment de mon adolescence plus rien n'était comme avant. Mes gentilles rêveries de discipline stricte et claquantes punitions pour me maintenir sur le bon chemin commençaient à vouloir s'intégrer dans le monde des adultes, dans ma vie de femme. Cette prise de conscience se fit grâce au folklore du père fouettard qui, muni d'un fagot de verges de bouleau et comme le raconte la tradition, accompagne le Saint Nicolas le 6 décembre chez les enfants et ados. Le saint homme ouvre son grand livre pour vérifier si l'enfant a été sage au cours de l'année. Si la réponse est oui, il a droit aux cadeaux et si la réponse est non c'est le père fouettard qui s'en charge d'appliquer la sanction méritée. Étant un petite fille plutôt sage et peu agitée - sans vouloir trop me vanter - j'imaginai la punition surtout à l’égard de mes grands frères et j'aurais certainement avec beaucoup de joie - que dis-je : volupté - assisté à leur châtiment sous forme d'une belle déculottée devant mes yeux. Car comme beaucoup de petites filles j'étais bien curieuse pour espionner la différence entre filles et garçons et autre la thématique de la correction j'avais déjà bien compris que le déculottage permet de poser le regard là où d'habitude il ne peut pas se poser. Cette curiosité ne m'a pas quittée.

Devenue ado, j'ai pris les choses en main pour mieux explorer cette différence. Adoptant une attitude quelque peu provocante envers les princes charmant en faisant de jeans très moulants et jupes très courtes mes meilleurs allies. Voila donc en attendant le Saint Nicolas cette année-là, j'ai eu pour la première fois de ma vie vraiment l'impression de me trouver mentionnée pour écarts de comportement dans le grand livre. Et j'ai pris pleinement conscience, ce que cela implique réellement de se faire réprimander devant sa famille. De voir faire surface tous ces petits trucs que l'on garde précieusement pour soi et dont l'on n'est pas vraiment très fière : Comme la vilaine main, mais aussi toutes ces situations où l'on permet sous prétexte d'inattention aux garçons des aperçues des plus indiscrètes de son anatomie. N'en parlons pas du fait d’encourager par un comportement invitant son prince charmant de glisser sa main dans la culotte de la fille.

Et bien que mes parents n'aient jamais eu un mot déplacé à mon égard pour mes tentatives de découvrir comment perpétuer ce monde, ils trouvaient cela plutôt normal et de mon âge (longues discussions et aide active sur la contraception y compris), je ne me sentais pas à l'aise de voir quelqu'un déballer devant eux ma vie... privée.

La poésie du père fouettard va encore plus loin. Car une fois les péchés énumérés, s'ensuit leur digne sanction. Veut dire de devoir baisser son jeans et sa culotte « devant tout le monde ». Non pas pour séduire un éventuel prince charmant, mais pour expier, les fesses en l'air, ses fautes par une bonne fessée publique. Ayant suivi la logique de cette tradition jusque là, je me sentais fort gênée, bien que tout se déroulât dans ma fantaisie, de m'imaginer de recevoir une claquante fessée sur mon derrière tout nu de la part d'un homme que je ne connaissais pas et ceci par dessus du marché devant ma famille. Je précise que ma honte concernait moins le fait de me retrouver fautive punie, mais plutôt que quelqu'un puisse se rendre compte à quel point la situation me procurait d'intenses émotions. J'ai donc « délocalisé » mes fantaisies dans un cadre plus intime où les choses pouvaient se passer en toute tranquillité entre le père fouettard et moi. Je n'ai eu aucun mal pour me choisir un modèle de ce personnage dans mon entourage. Et j'étais plutôt difficile. De préférence de séduisants papas de mes princes charmants ou copines. Ou encore des amis beau parleurs de mon Papa. Mon plaisir principal, après avoir été grondée, consistait à imaginer cet acte clef, de devoir baisser mon jeans et ma culotte pour présenter mon postérieur tout nu. De me trouver sous le regard d'un homme qui m'attirait physiquement, mais qui déjà par la différence d'âge rentrait dans une catégorie « interdite ».

Si on lit attentivement la théorie de la séduction on se rend vite compte de sa subtilité. En fait, celle qui est censée d'être séduite se trouve nullement dans une situation de passivité à laquelle elle apprend à prendre plaisir. Bien au contraire ! Ce qui crée le besoin de punition c'est la partie active, qu'elle soit imaginée ou réelle, cet acte de séduction dont on peut constater l'effet et la réussite sur autrui, veut dire le monsieur en question. Au niveau de notre sujet cela veut dire pratiquement de voir le monsieur s'énerver, ce qui est interprété comme un acte d'excitation de sa part. De le faire perdre son calme, veut dire de nous menacer de sanctions si on n’arrête pas nos caprices. Et finalement de le voir succomber à notre tentative de séduction. De nous ordonner à voix ferme (le pauvre, il n'en peut plus) de nous déculotter. Sentir sa respiration augmenter dans la mesure que baisse notre fameux jeans, sentir sa fascination devant notre petite culotte, sentir son envie de la voir baisser aussi. Apprendre sur ses préférences comme la culotte blanche petit bateau en coton, sa désapprobation devant un horrible string qui semble presque une raison pour une punition encore plus sévère. Vérifier la propreté de la petite culotte. Adepte de l'épilation intégrale, du maillot brésilien ou de la forêt vierge. Voila un monsieur qui se dévoile par sa respiration, par ses mouvements et gestes, par son silence, par ses mots, par sa maîtrise de soi. Le tout prouvant que notre séduction active est de plus concluante. Et pour rester dans un registre de plus sensuel, rien ne vaut - en écoutant la peau de mes fesses - une solide main masculine qui sait m'imposer enfin - après tant de travail préparatif – une belle cadence, joliment sonore. Hein oui, l'oreille aussi cherche son plaisir. Rencontre d'une sensualité brûlante, ardente dans laquelle se mesurent la main du monsieur et le derrière bien rembourré de la dame. Ô comme j'aime dans cette situation, sentir la virilité à vif du monsieur. Sentir que mes sautillements sur ses genoux entretiennent l'éternel masculin. Et soyons clairs, j'adore quand dans pareille situation c'est mon partenaire qui se « mouille le slip ». La théorie de la séduction, pauvre dame victime, car elle n'arrive pas à cerner ce que lui arrive ? Enfin il y en a aussi qui croient au père Noël … au pardon … au père fouettard !

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !