lundi 31 décembre 2012

251 Fantasmes culturels

Je vous souhaite à tous et toutes une merveilleuse année 2013 !


(On ne se refait pas, je ne change rien à mon rythme de publications malgré les fêtes.)

Je me pose souvent la question s’il existe des fantasmes de l’ordre culturel. Pour ce qui est du fantasme autour de la fessée envers une femme en jeans, je pense qu’il est possible d’établir un tel lien. Bien que je n’aime pas trop en porter, une telle constellation m’émoustille beaucoup. Voici quelques réflexions et anecdotes personnelles.

Parfois j’ai l’impression que l’éducation des années 70, basée sur l’idée de l’indifférenciation des sexes (dont le jeans est pour moi un des symboles) a créé de nouveaux fantasmes. Celui de la femme féminine pour certains hommes et celui d’un homme «comme on n’en fait plus» pour certaines femmes.

Si on ajoute là-dessus un fantasme de punition claquante, on s’approche assez bien de ma conception de la discipline domestique. Cette dernière ne se porte pas pour moi sur mes choix comment participer à la vie sociale, sur mon indépendance, sur mon autonomie. L’usage de ma carte bleue, mes éventuelles contraventions, un pépin avec un employeur et même le rôti brûlé (quoique !) ne regarde pas mon homme. Et encore moins le choix de mon travail, de mes loisirs, de mes fréquentations. Je vais être très claire, de faire intervenir la fessée dans des telles situation est hors de question pour moi. Point !

Mais il peut nous arriver « d’adapter » des règles un peu caricaturales comme la déculottée pour retard en rentrant à la maison. Ce qui montre clairement à quel point la DD est irrationnelle et subjective. Un concept vide à sa base, comme tant d’autres, auquel chacun attribue un sens et/ou une signification à sa guise. Il n’y a pas de bonne ou mauvaise DD pour moi. Seulement de la DD qui me correspond ou qui ne me correspond pas.

Pour notre part elle concerne essentiellement - nous ne sommes pas dupes - que j’adopte dans l’intimité un comportement « caricaturalement » féminin avec un accent sur le côté précieux de la femme. Le terme caricatural convient parfaitement à la situation et j’exposerais une autre fois mon idée personnelle sur la provenance de tels fantasmes.

Pour ma part en échange j’attends un comportement analogue de la part de mon homme concernant son rôle de « l’homme avec un grand H » dans notre intimité. Qu’il s’en charge de toutes les taches ingrates comme sortir la poubelle, le bricolage, porter les courses, déboucher un lavabo etc.

A cette condition que je veux bien que le port d’un jean ou d’un collant me soit interdit à la maison. Et que chaque manquement à ce règlement entraîne une punition. Mais ma motivation primaire c’est que cela correspond à mes fantasmes et non à ma conception rationnelle du monde. Hors de question de m’imposer quoique ce soit contre ma volonté.

J’aimerais parler un peu du passage de mes fantasmes de la discipline domestique à une forme vivable en couple sans que cela s’avère comme un cul de sac contraignant et nocif à la relation. Pour ne pas me perdre dans un exposé trop théorique (comme si une théorie de la DD puisse exister !) je resterai bien concrète.

Pendant mon adolescence j’avais une phase fantasme jeans.

En me projetant dans ma vie d’adulte je rêvais de vivre avec un homme très sévère qui m’interdisait d’en porter. J’imaginais mille ruses pour contourner cette interdiction. Mais je me faisais prendre à chaque fois. Mon compagnon considérait cela comme une faute très grave. Et moi aussi. Pour me punir à la hauteur de mon méfait, jumelé par une multiple récidive, il gardait à ce propos une canne à la maison (la phase allemande de mon fantasme qui a changé en France en faveur du martinet). Une canne bien souple qu’il faisait tremper dans l’eau avant ma correction. Pour maintenir son élasticité. Tandis que moi je devrais attendre une longue demi-heure au coin pour méditer sur mon comportement inadmissible. Parfois entièrement habillée, parfois le jeans baissé, parfois toute nue.

Puis vint le moment de la sanction. Vu que cela se passait dans mon imagination, je ne la trouvais jamais assez sévère et je m’en suis prise des terribles.

Une partie de mon imagination tournait aussi autour du fait de saboter ma punition. Cacher la canne. Suivre la légende urbaine pour la frotter discrètement avec un oignon pour qu’elle se brise à la première application. Me mettre un petit renfort sous mon jeans pour adoucir les coups.

Mais aussi des petits épisodes comme l’achat d’un tel instrument dans une quincaillerie (allemande) en ma présence. Mon homme exposait mon mauvais comportement, puis demandait conseil pour un instrument adapté. Avec un vendeur ou une vendeuse, évidement sur la même longueur d’onde, vantant les mérites de la canne en matière de bonne éducation pour les « grandes filles ».

A suivre…


vendredi 28 décembre 2012

250 Liens de discipline domestique (42 ème édition)


250 messages, déjà …


...et une année qui va bientôt se terminer !

Parfois je suis étonnée par ma propre constance et régularité. Mais en fait j’étais toujours comme cela. Une élève travailleuse et régulière, connaissant mes limites, plutôt douée pour la recherche et non pour les innovations.

Mon petit blog consacré à mon impérieux besoin de discipline domestique se porte bien. Aussi bien que mes fesses qui malgré un « certain âge » se réjouissent toujours de ce traitement de faveur qui hantait déjà mes rêveries quand j'étais petite. J'ai mis du temps pour comprendre que je ne me trouvais pas devant une anomalie, mais devant une particularité personnelle. Et au fil de ma vie j'ai pu me rendre compte qu'il existe d'autres personnes qui comme moi souhaitent d'intégrer de telles pratiques dans leur couple. Pour mieux comprendre ce genre de fantasmes, il faut se détacher en quelque sorte d'une conception purement basée sur le plaisir. Le souterrain fantasmatique va beaucoup plus loin. Et de le considérer comme une recherche de chaleur humaine de nature particulière, comme un « besoin d'une chaleur partagée » ne me paraît pas vraiment absurde.

J'aimerais laisser parler ici l'excellent Gaston Bachelard qui apporte un point de vue intéressant à ce propos. Pas forcement le mien, mais remarquable :

« Le complexe de Novalis synthétiserait alors l’impulsion vers le feu provoquée par le frottement, le besoin d’une chaleur partagée.... Il est fondé sur une satisfaction du sens thermique et sur la conscience profonde du bonheur calorifique. La chaleur est un bien, une possession. Il faut la garder jalousement et n’en faire don qu’à un être élu qui mérite une communion, une fusion réciproque. La lumière joue et rit à la surface des choses, mais seule la chaleur pénètre... » 


Au programme cette semaine une trouvaille rare, un vieux film : Discipline Militaire. C'est la première fois que je le vois sur le net et hors circuit des collectionneurs.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !





















jeudi 27 décembre 2012

249 Coup de fouet pour le couple (Petite fiction)


Cela ne va pas chéri ?

Événement rare, mais parfois il en tire une de ces têtes. Assis à côté de moi, il prend son petit déjeuner sans dégager cette aura si positive et paisible qui l'entoure habituellement.

Zut, il est où mon chéri que j'aime tant ?

Au début j'ai essayé plein de tactiques pour l’égayer. Lui demander s'il souhaite que je change la couleur de mes cheveux, que je me colle des faux poils sur mon pubis, que je m'habille en hôtesse de l'air, que je fasse la poussière dans son étude en tenue de soubrette. Pas de réaction ! De plus cette lourde atmosphère me pesait sacrement.

Puis un beau jour, bien avant la jolie chanson de Luce j'ai eu une idée. Toute guillerette et aguichante, je me suis plantée devant lui pour faire le numéro de la vilaine fille qui réclame sa correction avec insistance. Toute dévêtue sans même mes hauts talons. Mes yeux baissés. Me balançant d'un pied sur l'autre, en choisissant bien mes mots et surtout en jouant sur une intonation qui ne laisse aucun doute sur mes intentions sensuelles. Je connais bien mon chéri et je sais quelle voix adopter pour le faire frissonner. En général il ne rentre pas dans le jeu de me punir sans que j'aie commise une faute qui mérite selon lui châtiment. Mais là dans ma petite mise en scène j'avais trouve la bonne façon de captiver son intérêt. Des mouvements lents et langoureux, débouchant sur une ambiance « club de danse récréative », mon derrière ondulant devant ses yeux, sans pudeur aucune, lui laissant des aperçus les plus indiscrets de mon anatomie. Entreprise couronnée de succès. J'ai senti une main se poser sur ma peau, se glisser entre mes jambes pour une première reconnaissance de la météo. Et inutile de dire qu'il préfère le temps chaud et humide, selon une de ses expressions.

Quelque minutes plus tard j'étais confortablement allongée sur ses genoux. Mon derrière avait trouvé grâce à ses yeux et se vit appliquer des douces caresses. Puis un massage palper rouler de plus professionnel pour activer ma circulation sanguine. Dernier préparatif avant de passer à l'acte. Voila la poésie des mordus de la fessée. S'engager sur un voie collatérale qui procure autrement plaisir que les guili-guili de la pure vanille. Entre deux excellent épices celui-ci est plus fort, plus goutteux, plus savoureux. Il cause d'agréables brûlures et se réjouit d'un effet longue durée qui m'accompagnera au long de ma journée. Concert matinal, rehaussé par mes soupirs. Me voilà en recevant une fessée amoureuse à la main. Hein oui, il n'y a pas que la punition dans notre vie. Il nous arrive aussi d'intégrer cette pratique comme pur amusement dans notre vie de couple.

La lenteur sensuelle du procédé, la sensation plus entraînante que douloureuse, le son si caractéristique d'une belle claque franche sur ma peau toute nue, me procure bien au contraire de la variante punitive des frissons de plus voluptueux et je sens la chaleur envahir mon entrejambe. Je deviens toute glissante comme aime dire mon homme en observant ce joli effet naturel. Et selon lui encore rien n'est plus plaisant à voir que la luisance d'un entrejambe féminin parfaitement épilée. M'enfin il dit aussi que rien n'est plus beau qu'un fessier féminin fraîchement puni. En fait il dit tant de choses quand la passion l'envahit.

Les yeux fermés je m'adonne à la plaisante sensation qui me rappelle les fouets du sauna parental, fraîchement préparés. Les boulots ne manquent pas dans la région du Bas-Rhin. Et il y avait même des sortis en famille pour couper des belles branches en vue de fabriquer les premiers fouets de la saison. Le souvenir des mœurs si innocents de mon pays. Puis aussi l'odeur des branches de boulot qui trempent dans l'eau chaude en hiver avant l'usage. Les rires entre copines dans le sauna parental le samedi après-midi quand les autre membres de la famille sont sortis. Et le grand moment de s 'occuper de la circulation sanguine. Sans oublier l'aspect ambiguë de cette pratique. Sans trop viser l'intégralité du corps. Et le plaisir de tremper par la suite son fessier dans de l'eau froide.

Tu penses à quoi, isabelle ?

Vraiment pas bien méchant ce qui arrive à mon séant. Partie, évadée pour un instant, je suis à nouveau avec mon homme. Et une fois de plus il ne se prive pas de balader sa main. Il prend le temps pour faire monter mes ardeurs, de me masser en profondeur. Et moi comme à mon habitude j'exprime mon plaisir par le niveau sonore de mes soupirs et petits cris. Bien que je n'aime pas trop les chemins de traverse, j'ai quand même une sacre sensibilité à cet endroit et en le stimulant correctement il m'a arrive même de m'emporter de cette manière. Et il m'importe beaucoup que cela se sache. Alors on m'entend de plus et plus, ce qui motive mon chéri de m'appliquer quelques claques vraiment savoureuses. Un beau duo, un beau crescendo. Ce qui amuse fortement mon chéri...et lui rend ainsi sa bonne humeur. Mission accomplie !

Et si on retournait encore un peu sous la couette ?

mercredi 26 décembre 2012

248 Parler de ses fantasmes


On se fait une soirée fantasmes, poussinette ?


Mon homme aime bien me raconter ses nouveaux fantasmes en terrain neutre. Dans un petit restaurant avec des coins discrets par exemple. Il se sent plus en « sécurité » qu’à la maison ! Connaissant mes ruses de fille, il sait trop bien qu’entre nos murs je trouverai à coup sûr un moyen de lui faire dire plus à la fois qu’il en a envie.

Il en va de soi que je soigne particulièrement ma présentation pour une telle occasion. Être accompagnée permet un plus grand choix dans mes vêtements. Comme une jupe fendue, un chemisier qui met ma poitrine en valeur, un petit chapeau à voilette et j’en passe. J’aime être suggestive. Ce ne sont pas les tenues les plus osées qui me font peur, mais le risque de me faire agresser. Comme beaucoup de femmes, quand je sors seule j’opte pour des « uniformes neutres » en rêvant d’être moi-même sans pourvoir l’être. Et même avec mon homme en public, je reste dans les limites « assez sages ». Rien à voir avec des délires que je peux me permettre à la maison. Le suggestif sans exagération me semble particulièrement adapté.

Pour me parler fantasmes, il y avait déjà quelques règles à respecter quand j’étais encore célibataire. Elles n’ont pas beaucoup changées.

-Une apparence soigne

Une coiffure impeccable, de préférence une visite préalable chez le coiffeur. J'aime les cheveux très courts chez un homme et je tiens à un contour des oreilles et une nuque dégagée. Exigence avec motivation très basique : cela me procure facilement des frissons. J'ai horreur des originalités concernant la barbe. Moi je veux du glabre, déjà parce que j'ai une peau très fragile. N'oublions pas non plus les mains et plus particulièrement les ongles. Hein oui, je suis imaginative quand on me parle et la poésie d'un capitaine crochet me refroidit aussitôt.


-Une tenue vestimentaire correcte exigée.

J’ai un faible pour le costume et la cravate. Malheureusement cette élégance d’antan se fait rare. Je m’adapte alors. Toutefois le minium me semble la veste de costume, portée sur un jeans en parfait état. Avec une chemise impeccablement repassée. Par mes soins. Cela va de soi.

Monsieur râle un peu pour la forme pendant qu’il met la jolie cravate que je lui ai offerte express pour la sortie. Il a intérêt de la mettre. Sinon je ferais grève de certains sous-vêtements qui servent plus au plaisir de ses yeux qu’à mon confort.


-Choisir le bon vocabulaire

Je suis curieuse. Je veux apprendre plus sur mon homme. Mais je n’ai pas envie qu’il m’embarque dans un chat osé. Ni dans un scénario pour chauffer l’ambiance pour plus tard. Pour ce genre ce choses, il y a l’oreiller. Dans un restaurant je trouve cela déplacé.


-Surprendre par l’originalité

En général je trouve que les fantasmes masculins (et féminins !) sont plus ou moins stéréotypés. Et ceci malgré une sacré surestimation à ce niveau.

Quand on a l’habitude comme moi de lire pas mal de psychanalyse, il faut vraiment faire très fort pour me surprendre. En six ans de net par exemple, j’ai trouvé seulement trois fantasmes qui dénotaient de ce que je considère comme banal à mes yeux.

Ceci dit banal ne veut nullement dire que j’aurais envie d’essayer… Et de l’autre côté, un manque d’originalité ne m’empêche pas d’avoir envie d’essayer. Car personnellement je me trouve très peu originale quant à mes fantasmes.


-Le bon moment

Je n’aime pas faire deux choses à la fois. Quand je vais manger au restaurant, c’est aussi parce que j’adore les bons plats. Comme c’est étonnant ! Je prends mon temps de déguster lentement pour trouver toutes les saveurs. Alors je ne suis pas disponible du tout pour les confidences tant que j’ai la bouche pleine. Mieux vaut attendre le dessert ou carrément le café. Puis je suis beaucoup plus susceptible à me pencher sur les fantasmes d’autrui quand j’ai vraiment bien mangé. Si le plat principal était raté, il me semble plus prudent de choisir un autre soir.

-La présentation du fantasme

Parler de ses fantasmes n’est pas « d’essayer de me vendre » un programme prêt à l’emploi, construit dans le moindre détail. J’aurais trop l’impression qu’on me parle d’un exercice imposé. Ou pire encore, d’une soirée VRP avec obligation d’achat.

-Le délai de réponse

Je ne dirais pas qu’il me faut un temps d’adaptation intellectuelle pour me projeter dans la plupart des fantasmes. Mais le cœur n’y est pas toujours. Il faut me laisser le temps que l’idée puisse faire son chemin, qu’elle se glisse dans mes rêveries, que je l’essaye en solitaire, que je commence à soupçonner où le plaisir se trouve. Cela peut se faire parfois très rapidement, notamment quand j’ai déjà expérimenté des choses semblables dans ma petite tête.

-Me relancer ultérieurement

Je considéré cela comme me prendre pour une idiote. Mieux vaut s’abstenir et attendre patiemment ma réponse. Grosso-modo avec moi cela paye. Mon homme le sait bien. Il est rare que je ne me présente pas devant lui, un jour ou un autre, en tenue de circonstance, pour lui faire une jolie surprise. Et dans ce cas, je sais parfaitement faire de l’animation provocante ou me comporter sagement selon ce qui est attendu. J’aime faire plaisir quand je suis amoureuse et j’ai peu de limites.



-A éviter à tout prix avec moi :

Ne pas me regarder dans les yeux

Toute allusion aux ex et aux expériences antérieures. C’est moi qui veux être le seul centre sans partager !

Toute allusion à la maman. Si, si cela peut se mettre sur la table quand il y a question de fessée. Entendre un grand gaillard décrire les fessées reçues par sa maman, n’est ni glamour ni stimulant pour se lancer dans des jeux coquins !

Toute explication rationnelle du monde fantasmatique. Cela sent la justification et j’aurais impression de me trouver devant du mal assumé.

De blagues lourdes.

Le deuxième dégrée qui complique trop l’écoute dans un sujet aussi délicat.

Des formules usées.

Des prétendues statistiques


-J’aime :

Les mots simples sans vouloir embellir ou enlaidir le fantasme. Un ecce homo…sans complaisance.

Un recul envers ses propres fantasmes avec une pointe d’auto-dérision

Des anecdotes sur la première survenue du fantasme (hors Maman bien sur).

Quand on me parle avec passion de ses fantasmes. Quand l’émotion et trouble s’empare du monsieur en racontant. A ce moment je pardonne même quand il défait le nœud de sa cravate pour mieux respirer.

Quand il rougit, quand il est gêné de continuer

Et…que Monsieur paye la note du restaurant ! Cela va de soi. Sans que je me sente obligée envers lui pour autant.




Une réaction à chaud de Richard le Corre :

Ah Isabelle... 
Ce texte m'amuse beaucoup.

Heureusement je crois qu'on s'est connu de manière virtuelle et qu'il nous a été donné de nous apprécier ainsi. L'habit ne fait pas le moine, c'est bien connu, mais je me demande si malgré mon gabarit j'aurais simplement vu si nous nous étions croisés. Je suis fondamentalement un original, ce n'est pas un secret, et de mon côté, je sais que ces exigences sont réservées à Monsieur, et pour les sorties, mais il existe un tel fossé entre ce qui est ici louangé et ce que j'apprécie en matière d'apparence physique !

Voyons un peu cela en détail, pour illustrer mon propos.

"Une coiffure impeccable, de préférence une visite préalable chez le coiffeur. J'aime les cheveux très courts chez un homme et je tiens à un contour des oreilles et une nuque dégagée."
Là déjà nous serions très mal partis ! Vive Internet ! lol
Je suis d'une génération d'hommes qui a profondément souffert de la rigidité des codes sociaux du début du XXème siècle et du massacre systématique, inutile et vexatoire de l'Habeas Corpus par l'armée française. Tous mes "héros" musicaux ou sportifs de l'époque avaient d'ailleurs les cheveux longs. Et je joue parfois la musique qui correspond, mais pas toujours...
Cela me rappelle l'anecdote d'Antoine, le chanteur qui fut élève de Centrale, au sujet d'un père d'élève qui protestait contre les cheveux longs à l'Ecole Centrale. Le directeur de l'époque lui a alors demandé de le suivre dans la cour et lui a montré une statue :
"Savez-vous qui est ce monsieur ?
- Mais c'est le fondateur de cette grande école.
- Eh bien regardez-le de plus près : il a les cheveux longs!"
Et toc !
Si ma coiffure reste soignée, bien que je n'aie pas mis les pieds chez un coiffeur depuis des lustres, en revanche j'ai depuis cette révolte adolescente une sainte horreur des cheveux courts ! Mais quand je dis horreur, c'est encore très en dessous de la vérité, et de plus, pour corser l'affaire, je ne vois vraiment pas pourquoi les femmes auraient le droit de choisir leur longueur de cheveux et pas les hommes ! Pour moi, il y a une équation simple : cheveux courts pour les hommes = sexisme et mépris du corps de l'homme. Tout simplement inadmissible. 

Après, j'ai des amis qui se sont totalement rasé le crâne, et si ça leur plaît, tant mieux, je ne vais pas les ennuyer avec ça, je m'intéresse à autre chose chez eux, leurs qualités humaines par exemple. Du moment que je reste libre de faire comme je l'entends, qu'on n'exerce pas de pression pour me faire changer, et qu'on ne profite pas de ce détail pour me déprécier (pas gagné, ça, les préjugés, en particulier les plus stupides car simplistes, ayant la vie dure !)...

"Exigence avec motivation très basique : cela me procure facilement des frissons."
Moi aussi, mais pas de même nature... lol
Honnêtement, ça me fout la trouille et ça me rappelle des jours sombres en Europe.

"J'ai horreur des originalités concernant la barbe. Moi je veux du glabre, déjà parce que j'ai une peau très fragile."
Cela se comprend. Très bien même. Mais il se trouve que j'ai barbe et moustache, soigneusement taillées. Heureusement, je ne suis pas Monsieur, donc cela ne pose aucun problème ! ;)

"N'oublions pas non plus les mains et plus particulièrement les ongles. Hein oui, je suis imaginative quand on me parle et la poésie d'un capitaine crochet me refroidit aussitôt."
Là aussi, pas de chance : je prends énormément soin de mes mains mais le résultat n'est pas celui qui est ici prôné, mais j'ai de bonnes raisons pour ça. Une de mes mains serait probablement très satisfaisante en regard de ces critères, car les ongles sont coupés très ras, mais l'autre... C'est que je suis multi-instrumentiste, et que pour certains instruments, malgré certains sports pratiqués comme le volley-ball qui peuvent être redoutables, j'ai besoin de mes ongles... Nul n'est parfait ! lol

"-Une tenue vestimentaire correcte exigée."
Aïe ! Quand je lis ou j'entends ça, je prévois le désaccord, car je n'ai souvent pas la même définition du "correct". 

"J’ai un faible pour le costume et la cravate. Malheureusement cette élégance d’antan se fait rare. Monsieur râle un peu pour la forme pendant qu’il met la jolie cravate que je lui ai offerte express pour la sortie. Il a intérêt de la mettre. Sinon je ferais grève de certains sous-vêtements qui servent plus au plaisir de ses yeux qu’à mon confort."
Rien à dire sur le costume quoique je trouve que les hommes sont une fois de plus très défavorisés sur l'éventail des couleurs possibles. Au nom de quoi ?
Par contre, je suis aussi allergique à la cravate qu'aux cheveux courts. Je trouve ce bout de tissu parfaitement stupide : il ne sert strictement à rien d'un point de vue pratique, c'est un vêtement parfaitement inutile, et de plus très onéreux, ce n'est absolument pas pratique, ça transforme tous les hommes en pingouins ou en écoliers anglais, avec de plus une uniformisation pour moi terrifiante. Franchement, je trouve parfaitement ridicule ce prétendu substitut phallique qui ne trouve rien de mieux que pendouiller lamentablement !
Bref, pour moi un homme en cravate et costume sombre est un loufiat d'une effrayante banalité, mais en rien un synonyme d'élégance ou de personnalité. C'est même exactement le contraire !
Savez-vous que l'Assemblée Nationale française exige que les hommes portent une cravate dans l'hémicycle, et pas les femmes qui ont beaucoup plus de libertés sur leur tenue... et leur maquillage ?
Encore un scandale sexiste au détriment des hommes.
Si je suis par miracle député un jour, ce ne pourra être qu'au Parlement Européen : là au moins la soi-disant "tenue correcte" (?) ne passe pas pour les hommes par la cravate !

"Je m’adapte alors."
Je reconnais là la femme... Mais cette louable adaptation reste mesurée :
"Toutefois le minium me semble la veste de costume, portée sur un jeans en parfait état. Avec une chemise impeccablement repassée. Par mes soins. Cela va de soi."
Je mets très peu de veste de costume, même si je dois reconnaître que cela m'arrive et qu'il paraît que je la porte bien. Il faut dire que j'ai la carrure...
Par contre, j'adore le vrai cuir, bien coupé, pratique, odorant, vivant. Je regrette de devoir moins en porter depuis quelques années, mais j'y reviendrai dès que je pourrai. Et ma foi, avec des jeans bien coupés...
J'ai longtemps porté des chemises parfaitement repassées, mais ouvertes au col, puis j'ai découvert de nouveaux matériaux qui me plaisent mieux pour les saisons les plus clémentes. Mais dès que le froid pointe son nez, je me replonge avec délices dans ma collection de pull-overs en laine véritable ou en cachemire. Je vis à la campagne, au plus près de la nature, et j'apprécie les tenues dites de "gentleman farmer" qui ne me paraissent pas dénuées d'élégance, loin de là et permettent plus de fantaisie que le sempiternel costume. Pour moi, je trouve là une certaine classe... Et puis, c'est confortable, pratique, et je me moque un peu des dessous de la femme qui pourrait alors m'accompagner : si elle doit les garder, autant qu'elle les trouve confortables, cela favorisera sa détente et sa bonne humeur, sinon, comme de toutes façons c'est pour les enlever... Comme disait si bien une publicité d'autrefois : "L'important, c'est ce qu'il y a dans la boîte".

@ Latis : Tout le monde aime être gâté, je comprends fort bien cette aspiration, mais aujourd'hui, je gagne moins qu'une femme dans les mêmes conditions. Alors pour le restaurant, faut se le faire payer par des copines riches, parce qu'on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre, le même salaire et le restaurant offert : l'égalité est passée par là. Normal ! Par contre, je pense que beaucoup de personnes, homme ou femme, est capable d'attentions et d'écoute, et que cet investissement personnel pour essayer de prendre soin des personnes qui nous entourent (on fait ce qu'on peut...) n'a pas de prix. Je pense que dans ces soirées, c'est ce qu'Isabelle vit quand "Monsieur râle un peu pour la forme pendant qu’il met la jolie cravate que je lui ai offerte express pour la sortie." et qu'elle-même s'oblige à ne pas faire "grève de certains sous-vêtements qui servent plus au plaisir de ses yeux qu’à mon confort." Jolies preuves d'estime et d'amour...


Merci encore à Isabelle de m'avoir permis de pourfendre quelques conventions que je ne trouve pas frappées du sceau de l'intelligence. Si quelques personnes peuvent en profiter pour nourrir leur réflexion, mais la leur, personnelle...

Merci à Constance pour son soutien

J'avoue que je ne comprends pas très bien: Isabelle nous parle ici de fantasmes, pas de lutte pour l'égalité des sexes. Si elle aime les cravates, et les cheveux courts, ainsi que les joues glabres (d'ailleurs, moi aussi, ça enlève quelques années à Simon... Mais l'avantage des blonds avec une pilosité peu développée c'est que deux-trois jours après rasage il n'y a pas grande différence avec le premier jour), il n'y a pas lieu de vouloir la changer: c'est son goût, son plaisir, et les opinions féministes, ou même la logique, n'ont pas grand chose à voir là dedans.
Pour résumer: chaque homme est libre de porter la barbe, des pulls en jacquard et du mascara si ça lui chante, tant qu'on oblige pas les femmes à aimer ça malgré elles.
Le féminisme ne doit jamais enlever aux femmes leur liberté de choisir, et d'exprimer leurs fantasmes librement. J'aime Simon avec des cheveux longs, et une veste. Je n'en fais ni une lutte pour l'androgynie, ni pour les conventions vestimentaires.

Sans oublier le bon sens de Latis qui me va droit au cœur

Ah ben voilà. Je me demandais si j'étais tout-à-coup devenue une femme rétrograde, voire vénale du coup... Merci Constance.
Féminisme et égalité des sexes, c'est une chose. On peut malgré tout apprécier la galanterie sans pour autant être considérée comme enfermée dans des convention rétrogrades.
Ajoutons à cela que, féminisme et égalité ou pas, rares sont les hommes qui ne nous préfèrent pas féminines, épilées, parfumées et ayant passé deux heure de plus qu'à l'ordinaire dans la salle de bain... Si on pousse la logique féministe au paroxysme, on peut faire comme les hommes aussi alors ("vite une douche et un caleçon propre... Ah, zut! J'en ai plus... Bof Pas grave, elle verra pas!")
Alors oui, je peux inviter mes amis au resto, aimer être avec des fauchés réguliers et ne pas m'en offusquer.
Et pourtant, ça reste un plus un homme classe, qui vous ouvre la porte, vous invite et vous transforme en princesse...


mardi 25 décembre 2012

247 Joyeux Noël


Je vous souhaite à tous et toutes des bonnes fêtes !

Noël c'est aussi et souvent avant tout la fêtes des cadeaux. (Hélas en quelque sorte.) Le moment de défaire des nœuds. Dans le temps j’aimais bien faire le test du petit nœud. Il s’agit de la lingerie qui fait appel à ingéniosité du Monsieur pour la défaire. Sans avoir besoin de poser de questions, se dévoile ainsi l’approche de la personne au plaisir. Mes d’expériences m’ont confirmé qu'il y a un lien entre la délicatesse et la douceur : Un monsieur peu pressé prend le temps nécessaire de s’adapter au désir de sa partenaire. Peu importe la pratique. Un jean bien serré accomplit la même fonction de test et il me parait assez significatif si le monsieur insiste de prendre le déculottage en charge. Voila un de vaillant qui aime prendre les choses en main. Bien entendu cela ne concerne que ma propre approche de ce qui est charnel. D’autres personnes ont peut-être des préférences pour du plus rapide…









lundi 24 décembre 2012

246 Une punition, une vraie


(Un vieux texte qui me tient particulièrement à cœur et qui n'est plus sur le net depuis belle lurette. Chargé d'amour et de gratitude envers mon homme, merveilleux partenaire de vie, attentif à ma petite personne et Papa de plus tendre... pour notre petit rayon de soleil .)


Nous étions au retour d’un déplacement. La route était interminable, car il neigeait. Monsieur était obligé d’avancer à très basse vitesse.

Je suis de très mauvaise compagnie en voiture. Les vibrations me bercent, je m’endors souvent et je laisse faire mon homme. Il a horreur de cela.

Bien reposée et en pleine forme je m’amusais à mon réveil pour me changer la couleur du vernis de mes ongles. Monsieur ne supporte pas l’odeur du dissolvant. Je l’oublie toujours.

Arrête isabelle. Tu vois pas comme c’est pénible de rouler avec ce temps. Soit tu dors, soit du me prends la tête.

J’ai pensé :

Le pauvre. Il a raison. Je vais essayer de le distraire un peu.

Je commence à lui parler des mes nouvelles crèmes de jour. Le sujet ne le passionne pas trop aujourd’hui. Pourtant d’habitude il m’écoute. Alors je lui parle lingerie. D’un petit corset que j’ai bien envie de me faire offrir par lui. Mes phrases sont accompagnées de gestes démonstratifs.

Tu me déconcentres, isabelle.

Et moi, ne voyant que midi devant ma porte, je continue avec ma mauvaise foi.

Tu pourrais t’intéresser un peu plus à moi !

C’est dangereux avec cette neige, isabelle.
Bref sans le faire express je vite réussi à l’exaspérer. Quand il met le clignotant pour une zone commerciale, j’ai compris. Il compte d’acheter de quoi pour me corriger. Romantisme auquel je suis très sensible. Les punitions sur la route nous réussissent bien. C’est aussi un effet fulgurant garanti… plus tard à la maison.

Je suis trop bien lancée.

Cela te fera une pause, mon chéri. Et on profitera aussi pour faire quelques courses en même temps…J’ai besoin de produits pour filles.

Arrivés sur le parking d’un supermarché, Monsieur n’en peut plus. Ne voyant pas les chariots, il commence la recherche et je lui suis. Vu la neige, il me lance un petit :

Attend-moi, isabelle. Tu risques de glisser. Je m’en charge !

Je passe un petit moment à l’attendre et finalement je vois Monsieur avec un chariot devant l’entrée du magasin en regardant autour de lui. Visiblement il me cherche. Puis il me découvre là où il m’a laissée et se dirige vers moi.

J’ai voulu dire, attend moi au chaud, mon poussin. A l’intérieur du magasin. Pas ici dans ce froid de canard.

Voila un effet secondaire de la discipline domestique. M’a docilité et ma commodité s’amalgament. Je sais que je peux compter sur le sens pratique de mon homme. Quand il me donne une consigne, je la suis à la lettre. Sans la moindre réflexion. J’ai pris l’habitude dans les contextes qui demandent un sens pratique de me reposer entièrement sur lui. Mon attitude critique envers le monde qui m’entoure n’a pas cours en présence de mon homme. Je lui fais confiance à l’aveugle. Je peux avoir ma tête dans les nuages sans me soucier.

Nous avons beau à chercher : pas de martinet. Nous sommes un peu déçus.

Bref nous avons fait le reste de nos courses avant de rentrer à la maison. Je suis restée bien silencieuse, pour éviter d’agacer encore plus mon homme. Puis je me suis à nouveau endormie et Monsieur s’est tapé de nombreux kilomètres sans compagnie… Voila à quel point je vis notre discipline domestique sans la moindre angoisse. C’est un mauvais moment à passer, certes, mais j’ai des fesses dures. Sachant surtout que je ne cours pas le moindre risque que ma punition se transforme en séance de torture.

Mon homme avait très mal pris mon absence d’attention. Et l’envie de me punir le démangeait sacrement. Je ne puis lui donner tort, mieux j’approuve entièrement sa démarche. Mon nombrilisme sans limite me dérange réellement …les rares fois que je prenne pleinement conscience….


Alors à la maison notre canne a fait son apparition. Je pense qu’autant moi que lui, nous l’avions méritée. Lui en me l’appliquant, moi en la subissant. J’ai reçu une dose suffisante à mon niveau pour me remettre les idées en place et pour garantir à Monsieur quelques jours où mon attention à son égard ne se relâche pas. C’est du « chéri » à l’honneur du matin jusqu’au soir. Punition donc à mes yeux hautement bénéfique avec un mea culpa qui va au fond.

Malheureusement l’effet ne dure pas indéfiniment. Une semaine tout au plus. Ce trait de ma personnalité, mon égocentrisme, reste incorrigible à long terme.

Monsieur pour sa part ne perd ni l’espoir, ni sa patience avec moi. Ce sont deux de ses nombreuses qualités humaines que j’apprécie le plus.
Il voit les « petits soins » qu’il m’applique avec beaucoup de recul, on disant parfois quand je me frotte mes fesses  pour les soulager un peu :

A défaut d’arrêter définitivement de fumer, chaque petite pause est déjà ça de gagné. Pour tes mauvais comportements c’est pareil, isabelle !

Et comme d’habitude je suis en parfait accord avec la sagesse éducative de mon chéri adoré…

vendredi 21 décembre 2012

245 Liens de discipline domestique (41 ème édition)


Ah la délicatesse masculine quand il s'agit de déculotter une dame!

Là je ne parle pas du coup du main, du côté technique, mais des mots qui accompagnent l'acte d'enlever ce vêtement. Quel gâchis dans un tel moment de se trouver entre les mains d'un monsieur qui essaye de rendre la dame honteuse, non pas pour l'impair de taille qui a mené à sa punition, mais pour les imperfections de son anatomie, style « gentillette » allusion à des petits bourrelets... Il n'y a pas plus efficace pour se faire une ennemie à vie et par conséquence de tuer toute la magie qui peut s'associer à la réalisation d'un fantasme de fessée. Mais oui, la discipline domestique façon années 50 rime pour moi avec … galanterie masculine. Et pour ceci il ne suffit nullement de se parer d'un costume et d'une cravate. Les bonnes manières cela ne s'improvise pas.

Bientôt Noël. Toute la petite famille attend. Alors évidement pas de sujet pour le 25 décembre, mais j'ai une petite compilation de liens spécial Noël.

En attendant je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !





























Quelques blogs spécialisés





jeudi 20 décembre 2012

244 Quoi de neuf sous les jupes des filles ?

Secret de majorette


Voici une nouvelle rubrique dans laquelle je vais me consacrer à ce qui se passe sous les jupes des filles. Un sujet littéralement essentiel pour perpétuer ce monde. Je parlerai de la mode des culottes, des épilations et autres embellissements, des petites rougeurs dues aux corrections, des démangeaison pour s’asseoir, des vilaines mains qui explorent les endroits stratégiques et bien sûr des petites anecdotes personnelles à ce sujet. Voila c'est parti.

La curiosité humaine prend parfois des chemins étranges !

Mon homme a fait partie de ces garçons qui espionnaient déjà très tôt les filles dans les vestiaires. Un jour, pris sur le fait par son institutrice, celle-ci l'a mis sèchement dehors en lui disant :

Ce n'est pas encore de ton âge !

Très vexé, il a dû se résumer de rentrer à la maison sans avoir pu mener sa mission secrète au bout. Il était également connu (selon ses propres dires) à l'âge de trois ou quatre ans pour soulever les jupes des voisines de sa mère. D'ailleurs il s'en souvient encore, notamment des jarretelles couleur chair et des immenses culottes blanches. Puis cette bande de peau blanche qui s'étale entre bas et culotte. Selon ma belle mère cette mauvaise habitude a persisté très longtemps. Et selon moi elle persiste toujours.

Il en va de soi quand je lui ai parlé de mes années de Tanzmariechen, sorte de majorette-danseuse du carnaval allemand, que son intérêt s'est aussitôt porté sur les culottes. En fait il n'avait jamais vu de Tanzmariechen de près pour étudier ses culottes. En bon intellectuel il avait un certain à priori envers les personnes qui se consacrent à une activité qui consiste à lever les jambes en cadence et à parader sur des musiques (quasi) militaires. Toutefois le costume traditionnel, inspiré des uniformes de garde du 18 ème siècle ne le laisse pas de marbre, rien que pour la petite jupette plissée déjà. Alors je lui ai promis pour le week-end une garde féminine en uniforme – rien que pour ses yeux. En lui demandant s'il me souhaitait blonde ou brune, car la perruque fait partie du costume et diffère selon les prestations. Il était particulièrement ravi à l'idée de voir enfin sa « insolente garçonne » avec de cheveux longs.

J'ai toujours eu une grande attirance pour ce qui est rythmique. J'ai eu mes premiers émois frissonnants en accomplissant ce genre de mouvements et il me suffit de regarder ma petite qui elle aussi y prend déjà un sacré plaisir. C'est quelque chose à ne pas sous-estimer pour le développement ultérieur et qui met en rapport direct plaisir charnel et futurs centres d’internet. J'ai également connu le frisson vélo et je ne donne pas tort aux messieurs qui imaginent des agréables effets de frottements chez certaines dames. Concernant le sport de majorette, il y a pas mal de sensations. La courte jupe permet une aisance parfaite du mouvement. Prenant en compte que ce sport se pratique beaucoup en saison froide, les jambes souvent nues et seulement des bottines au pied, on comprend mieux l'expression d'échauffement et la sensation du froid sur les muscles chaudes qui travaillent durement n'est pas à négliger. Puis il y a aussi chez certaines personnes comme moi, le frisson exécuter le mouvements sur commande et de se découvrir par le biais du drill en groupe des automatismes synchronisés. C'est quelque chose qui m'émeut profondément quand on n'entend plus qu'un seul claquement (zut encore, les claquements) ...de talons et quand on rentre avec sa troupe dans une salle comble au pas cadencé avec un grand sourire aux lèvres. Je rassure, je n'ai rien en commun avec les idées militaires, mais la parade je l'ai dans le sang. Coïncidence qui comble mon masochisme social, car selon Einstein...

« ...celui qui défile joyeusement au pas cadencé a déjà gagné mon mépris. C'est par erreur qu'on lui a donne un grand cerveau puisque la moelle épinière lui suffirait amplement. »

Voila une amère réflexion que j'ai eue à mon encontre par un messieur déçu de ne pas avoir gagné mes faveurs. Puis un autre quelque peu spirituel qui voulait m'enseigner la liberté dans la soumission (?!) car j'étais engloutie dans un karma de groupe.

Effectivement selon mes expériences pendant que l'on marche au pas cadencé, le cerveau se met en mode off, ce qui est fort reposant et la moelle épinière transmet des sensations bien agréables. Ne cherchons pas loin, c'est tellement physique et épuisant (hein oui) que les endorphines se libèrent au bout de quelque temps et provoquent un état second.
Le grand jour venu, mon homme prit du temps pour me contempler. Il était ravi de me découvrir en brune. Émerveillement à l'état pur du grand gamin pour qui un rêve se réalise. Ben voilà, le pauvre, en ado timide avait bien entendu reluqué les belles majorettes sans pour autant oser de les aborder. Gêné par un monde fantasmatique pesant, il avait dû mal à accepter son désir de s’occuper de l'éducation d'une provocante majorette, d'une provocante garçonne, étudiante, secrétaire, soubrette et ainsi de suite... Et par conséquence il n'avait pas tenté sa chance avec des filles qui correspondaient parfaitement à ses rêveries de peur d'être dépasser par son souterrain intérieur.

Il en va de soi, musique à l'appui, que je lui ai fait un très belle garde, lui permettant ainsi de se rincer l’œil sous ma jupe en découvrant ma culotte à froufrou. D'une coupe mémère certes, mais nous sommes à la garde dans un spectacle familial et non au crazy horse. Ceci dit depuis j'ai fait des gardes quelque peu spécialisées en string ou même sans rien du tout sous ma jupe. Et inutile dire que d'aussi graves infractions au règlement se payent sur la peau de ses fesses...au claquement cadencé de la musique des majorettes.

mercredi 19 décembre 2012

243 Fantasmes sadiques de fille


Sadique moi ? Mais pas du tout !

La preuve c'est moi qui suis mise régulièrement sur les genoux de mon homme pour recevoir une correction. Moi pauvre petite chose quelle idée de me soupçonner de si vilaines pensées. Moi fille modelé et éduquée à l'anglaise s'il vous plaît. Qui peut en dire autant  ? Qui peut afficher un fessier de nos jours sur lequel se sont usés en 14 ans bon nombre de martinets. Et qui peut prétendre à la fin de la trentaine de devoir encore baisser à chaque fois que c'est demandé la culotte pour présenter son derrière tout nu pour travailler sa discipline ?

Admettons, mais cherchons tout de même un exemple pour regarder mes soi-disant vilaines intentions d'un peu plus près. Quand j'étais ado, il m'arrivait non seulement de jouer encore avec mes Barbies, mais aussi de rêver de mon Prince charmant. Parfois je me voyais déjà mariée avec un petit bébé en attendant le retour de mon guerrier d'une grande bataille. Le pauvre, il revenait couvert de gloire et aussi de vilaines blessures. Et moi, sa chérie bien aimée je soignai ses blessures. Il m'a fallut tout de même la rencontre avec la psychanalyse pour mieux comprendre cette construction purement... sadique. En fait vu que cette scène est inventé de A à Z par moi-même elle contient justement le désir sous-entendu, mon désir, que le monsieur soit blessé au cours de la bataille. Et cette théorie semble bien se défendre. Effectivement pourquoi ce crétin va jouer avec ses copains écervelés à la guerre en laissant sa petite femme et son bébé tout seul au château. Déjà prenant en compte la taille des pièces il y fait sacrement froid. Et personne pour me réchauffer au lit. Sans parler du cruel manque de galipettes. Voila donc tout genre de noble aspiration des soigner les malades, le rêve de devenir infirmière regorge de sadisme sublimé. Chacun prend pour son grade sans épargner le chirurgien qui lui comme sadique en chef office avec le couteau.

Tout cela me semble bien plausible. J'ai une tenue d'infirmière pour faire plaisir à mon homme. Il aime que je le bichonne ainsi vêtue. Et moi j'y ai pris vite goût. Et étant particulièrement active et imaginative, mon homme est allé de surprise en surprise. En restant toutefois un patient très patient.

Sous prétexte de soins, je m'amuse de lui appliquer les traitements le plus divers. Rasage recto verso des parties intimes pour garantir une hygiène rigoureuse pendant les actes médicaux. Analytiquement une pure mise ne scène du sadisme phallique visant la castration symbolique. Et il n'est pas un hasard que la « transpiration » entre mes jambes s'active sacrement quand j'étale la mousse et je manie le rasoir. Sans parler quand je demande à mon patient de prendre une position qui donne libre accès à son anatomie située entre ses fesses. Prise de température rectale, parfois un lavement ou un massage pour détendre le fameux muscle gardien de la porte par où passe la discipline. Voila le terrain de la fameuse mère dite anale dont le souci favoris consiste à vider littéralement et dans le sens transposé.

Traitements divers contre un état très tendu d'une certaine partie du corps. Et même si l'infirmière perso de monsieur se comporte de la même manière que les dames des films osés, cela ne veut pas forcement dire que le souterrain inconscient soit aussi tout gentillet. N'oublions pas que la sadisme oral tourne autour de la dévoration.. parfois entière au mieux partielle... selon les goûts. Et le monsieur soupirant de plaisir ne se doute pour le moins au monde du danger d'une mâchoire féminine selon les analystes.

Il en va de soi qu'après tant abominable traitements que le patient perds patience et songe à retourner la situation. L'infirmière se trouve alors sa blouse relevée sur les genoux du mécontent. Et comme pour confirmer ses vilaines manigances elle ne porte même pas de culotte. Le sang en ébullition par tant d'insolence notre patient applique alors une punition de plus claquante au fessier de l'odieuse dame. Et là encore elle frappe par son sadisme. Son postérieur bien ferme, car musclé constitue un véritable supplice pour la main du pauvre malade. Il est facile de deviner qui des deux aura le plus mal. Mais ouf, notre infirmière possède quand même un cœur en soufflant tendrement :

Si vous le souhaitez, l’établissement tient à la disposition de nos malades des paddles en cuir pour corriger les fautes de nos infirmières...

Oui, s'il vous plaît Mademoiselle .

Alors si on prend en compte le poids de tout ce sadisme féminin inconscient, il est peu étonnant qu'un besoin de punition se manifeste spontanément chez la dame. Voilà la fameuse culpabilité dont on parle souvent et que personne ne ressent. En fait aucun rapport avec la mauvaise conscience. A prendre ou à laisser. Comme d 'habitude je présente en appliquant la théorie sur moi-même. Sans vouloir convaincre qui que ce soit !

mardi 18 décembre 2012

242 Discipline domestique pour hommes


Soyons réalistes, cela existe déjà un peu de partout !

Petit sujet, non prévu au programme et inspiré par l'ami Georges. J'ai de manière générale une liste de sujets que j'aimerais traiter, parfois avec des brouillons conséquents. Exercice quelque peu difficile, car je travaille à partir du « logos », simple mot évocateur, sensé de créer un univers. Je ne fais pas partie des blogueurs en manque d'inspiration, mais de ceux et celles qui manquent du temps. Comme aujourd'hui où je ne puis m'engager dans la poursuite de réflexions complexes comme hier.

Donc comme dit en début ce post, je pense que la discipline domestique, imposée par la dame est monnaie courante. Évidement non pas dans le sens qui nous préoccupe sur ce blog, mais quand je regarde en peu dans mon entourage, hein bien ce sont majoritairement les dames qui commandent … dans le couple. Et de manière insidieuse je ne fais pas exception. Comme dit souvent mon homme:

Le chef à la maison , c'est isabelle !

Cela commence dès le petit matin. Il me serait impensable de vivre à avec un homme qui pendrait le petit déjeuner (je ne parle pas du café au réveil) sans être lavé, rasé et convenablement habillé. Avec moi le coiffeur est obligatoire très régulièrement. Je ne supporterais pas une longueur de cheveux sur mon homme qui dépasse une allumette. Cravate le soir pour le sorties en amoureux. Bref je suis très contraignante, mais n'oublions pas que monsieur en bon adepte de la DD me souhaite inspirante dans ma présentation. Alors je ne fais que lui rendre la pareille. Quant à la maison c'est moi qui choisit tout, les sols, les décorations des murs, les meubles etc et c'est monsieur...qui met en œuvre. C'est moi qui choisit les vacances, c'est moi qui..., c'est moi... Mais c'est mon homme qui « impose » la cadence de ce qui se fait. Et là j'ai intérêt à marcher au pas. Et j'adore marcher au pas quand c'est mon homme qui commande !

Je ne jette aucune pierre et aucun regard négatif sur un homme qui manifeste un besoin de discipline sous forme de punitions corporels. On ne choisit pas ses fantasmes. Toutefois je ne saurais être une dominatrice impitoyable et froide comme j'en ai vu certaines qui officient sur leur sites. Mais peut-être dans d'autres circonstances j'aurais pu me retrouver dans un rôle d'une épouse ferme et décidée qui veille sur le comportement de son mari. J'imagine même de prendre vite goûts aux jeux éducatifs et une fois la boite de la Pandore ouverte, me ferais un plaisir d'appliquer un sacré programme d'entraînement à mon champion. Je le guiderais quelque peu maternellement, non pas parce que je le trouve immature ou infantile, mais parce que mon naturel. Sans manquer de main ferme et sans oublier que certains hommes semblent avoir besoin d'une discipline très stricte pour s'épanouir. Je parle bien de discipline et non pas de séances de dressage à quatre pattes ou le monsieur attaché sur une chaise. Plutôt une bonne fessée, bien mérité pour une insolence, style de regarder un peu trop les jupes de mes copines ou pour avoir lâché un blague un peu trop douteuse.

Je ne pars pas de l'idée qu'il soit honteux ou régressif pour un homme de devoir baisser de temps en temps son pantalon devant sa dame pour recevoir de la discipline.

Aucun rapport non plus avec un manque de virilité. Ce qui prime pour moi c'est le courage d'une personne d'admettre à haute voix son besoin de punition et sa bonne volonté de vouloir l'intégrer dans sa vie de couple, dans sa vie amoureuse. Le courage de ne pas s'en fuir dans les bras d'une maîtresse de fortune et de jouer devant moi le mari parfait avec un monde fantasmatique à faire pâlir Monsieur Propre...

Ps : J'ai envie dernièrement de continuer l'histoire de mon couple de DD inversée, Éléonore et Georges-Henry.

lundi 17 décembre 2012

241 Un fantasme à la recherche d'une identité propre 1


Existe-t-il des critères qui permettent une distinction objective entre l'univers de la fessée et le S /m ?

Un constat simple d'abord qui motive ce sujet: certains amateurs de plaisirs cuisants dont moi ne se retrouvent pas dans ce que l'on dénomme le sadomasochiste ou du moins dans l'idée qu'il se font de cette pratique. C'est avant tout une question de ressentir qui se base sur les associations strictement personnelles. Ce qui veut dire avec d'autres mots :

Chacun voit midi à sa porte !

Le don de soi, l'appartenance, la relation fusionnelle, la soumission, la domination, les liens, la maîtrise, le contrôle, l'attrait pour le pouvoir et ainsi de suite ne m'évoquent pas d'émotion frissonnante. Je ne vais pas me lancer à critiquer ce que je ne connais pas pour la simple raison que cela ne correspond pas à mes goûts. Argumenter selon mon propre ressentir me parait donc une entreprise périlleuse.

Ceci dit, personnellement je pense que des critères dépassant la pure subjectivité existent.

Je vais d'ailleurs citer deux argumentations qui me paraissent remarquables, car elles apportent à mon avis vraiment un surplus à la compréhension du sadomasochisme. Cela permettra à chacun et chacune de tirer ses propres conclusions en matière de fessée.

Mais d'abord un petit tour de ce qui me vient spontanément à l'idée sur le frontières entre ces deux domaines.

Quand je regarde des images qui montrent le résultat d’une fessée, il y en a qui m’attirent et d’autres non. Je n'aime pas les gros dégâts. Je conçois bien un beau rouge soutenu et quelques boursouflures avec une durée de vie qui ne dépasse à priori pas quelques heures. Car mes petits frissons se basent sur une identification avec ce que vois. Pour ce qui va plus loin, ce n'est pas pour moi et je zappe. Les marques ne symbolisent pas forcement pour moi un signe d'appartenance. Elles peuvent très bien aussi (dans un sens positif) être considérées comme un embellissement, en analogie d'un tatouage éphémère ou un body painting. Sorte de cadeau intime quel l'on affiche avec plaisir...et fierté !

La question de la douleur. Belle formulation qui vient d'un excellent clip chez Amandine et je ne saurais pas mieux résumer :

Une bonne fessée fait mal...jusqu'à un certain point !

Voila, il me semble donc important que mon partenaire ne ménage pas trop ma sensibilité fessière sans tomber dans la maltraitance. Notons aussi que je ne cherche qu’accessoirement et à des rares occasions dans cette pratique un effet douloureusement plaisant, sensé de me procurer des extases pas possibles. Je suis plus plus tentée par l'aspect punitif et douloureusement déplaisant qui apporte une satisfaction psychologique.

La durée de la fessée. Contrairement à la vanille pour moi la durée idéale d'une fessée punitive se situe vers 3 minutes et demi selon la version de la marche de Radetzki. Je suis peu attirée par une durée et ambiance Bolero, mais chacun son truc. Quand je regarde un clip le maximum que je tiens c'est... 30 secondes et encore.

Passons maintenant sur mon amateurisme en matière de réflexions. Dans la psychologie (domaine bien distinct de la psychiatrie et encore de la psychanalyse) il existe un comportement sexuel du type sadomasochiste :

On entend par là une recherche en matière de sensations qui va de plus en plus loin, qui a besoin de plus en plus d'intensité.

La raison est simple et très « Rolling Stones » : I can get no satisfaction...

Effectivement je pense que la satisfaction de manière générale ne dépend pas seulement d'une réussite dans la recherche du plaisir, d'un partenaire à la « hauteur «  des ses espérances fantasmatique, mais elle dépend également d'une satisfaction affective et émotive. Voila un lien vers un texte fort instructif qui traite entre autres cette thématique.

Ce que je retiens personnellement :

On peut très bien vivre son fantasme de fessée sans (trop) tomber dans le sadomasochisme dans le sens d'une escalade sensorielle.