jeudi 31 mai 2012

85 Claques sur les / mes fesses (Souvenirs d'adolescence)


Le « Schinkenklopfen ("taper les jambon")  »,expression allemande plutôt pragmatique que romantique, pourrait se traduire au mieux par claque sur les fesses. Voila, ne tournons pas autour du pot, il s'agit d'un jeu qui met en scène une forme particulière de fessée.

En gros nous nous trouvons devant une variante sage du jeu de la main chaude qui ravissait certains cercles berlinois en 1886. Donc les braves berlinois n'avaient rien inventés, ni furent-ils dotés d'une perversité remarquable. Ils puisèrent seulement dans les coutumes allemandes.

A la base il s'agit d'un jeu pour enfants à partir de cinq ans environ. Mais il se jouait encore et je serais tentée de dire surtout dans mon adolescence à l'occasion de booms « bon enfant ». Lieux d'émois et contacts tendres entre garçons et filles, le Schinkenklopfen tombe à pic, car sa description le qualifie de :

« joli jeu pour mieux faire connaissance ».

J'explique les règles :

Un garçon ou une fille, tiré au sort s'agenouille et pose sa tête sur une chaise ou un fauteuil. Les yeux bandés ! Amis S/m il y a pour tous le monde cette fois-ci.

Puis à tour de rôle chaque joueur applique une tape sur le fessier bien tendu et à la personne agenouillée de deviner de qui elle provient. Si elle devine juste, les joueurs échangent de place, sinon elle continue à recevoir des tapes.

Inutile de dire que l'on est sensé de taper bien doucement, mais l'ambiance devient parfois exubérante (notamment parmi des jeunes qui n'ont pas connu la fessée comme punition) et un lendemain de ce jeu peu ressembler étrangement à un lendemain de bonne correction à la main. Surtout si la bière s'en mêle.

Quand on est dans le lot de ceux et celles qui tapent, il est instructif de bien observer pour cerner la technique de chacun qui s'applique. Évidement les timides ne manquent pas, mais il me semble que l'on retrouve assez fidèlement les traits principaux de caractère de joueurs dans leur façon de s'y prendre.

A bien noter que le filles ne sont pas forcement les plus tendres, peut-être pour induire en erreur et se faire passer pour un garçon. Puis à considérer aussi que les claques de revanche... sont parfois des vraies claques de revanche que l'on entend de loin.

Il suffit de peu de tours pour cerner les autres et fort de ce savoir on arrive facilement à raccourcir son propre tour. L'important c'est de ne pas ouvrir le bal ! (Ou justement d'être la première ?!)

Sinon pendant une telle boom, on peut payer très cher sa coquetterie de la petite robe. Mieux vaut l'inusable jeans.

Soyons clair aussi, ce jeu n'accompagne pas systématiquement toutes les festivités entre jeunes allemands. Il se joue plutôt rarement, voir très rarement. Il paraît qu'il faisait partie des rites de bizutages, mais n'ayant jamais entendu de vive voix un récit de vécu dans ce sens , je ne fait que répéter les on dits.


mercredi 30 mai 2012

84 Un air de grande dame


Je ne prétends pas à avoir inventé le bon goût. Je ne fonctionne pas à la dernière mode et je suis une consommatrice plutôt avertie. Assez insensible au merchandising, mais hélas narcissique comme pas permis, je choisis un vêtement selon deux critères:

Que cela soit esthétique à mes yeux et que cela soit avantageux pour ma morphologie, veut dire me mettre en valeur.

Il en va de soi quand mon homme désire me voir dans des tenues particulières que je cède facilement à sa demande. Pas besoin de recours à un prétexte de discipline domestique. Mon but est simple. Plaire à mon homme.

Bon, parfois il craint un peu…beaucoup...à la folie. Mais il est tellement heureux quand je m’y applique sagement. Comme un grand gamin, ravi de voir ses rêves devant ses yeux. Alors comment lui refuser ?

Recevoir une fessée dans des tenues élégantes, style tailleur sobre avec comme sous-vêtements les indispensables bas nylon et porte-jarretelles, me plaît beaucoup. Monsieur préfère cela nettement au folklore de l’étudiante en uniforme blazer dont il n’est pas vraiment exempt. Mais ouf…j'ai le sentiment que cela s’arrange avec le temps.

Le fantasme de fesser une femme avec des airs de grande dame apparaît rarement dans les écrits sur le net. Je ne sais pas pour quelle raison. Dommage !

Pourtant j'aime beaucoup la constellation suivante:

Il est toujours très désagréable quand on se donne des airs de grande dame d’être rappelée que l'on n’a pas encore dépassé l’âge de la fessée ou pire encore que le martinet est encore en usage à la maison.

mardi 29 mai 2012

83 Jeux de fessée à Berlin (fait divers vers 1886)


Non, je n'avais pas prévu de dédier cette semaine à la pudeur. Je prévois rarement quelque chose d'avance. Je me laisse inspirer par mon humeur de l'instant.

Un fait divers qui date de plus de 125 ans et qui concerne le sujet de mon blog. Et plus précisément le côté distractif de la fessée. C'est un extrait du livre :Les flagellants et les flagellés de Paris ; Charles Virmaître 1902.

L'extrait concerné se trouve dans un chapitre au titre évoquateur : « La Pudeur des Dames Allemandes » .

Il est largement connu que le mot allemand : « Gemütlichkeit » ne se traduit pas dans d'autres langues. C'est vraiment typiquement allemand. Seulement, il est bon à savoir qu'il décrit une ambiance quand tombent les masques, formalismes et étiquettes et chacun se donne tel qu'il est. Le moment idéal de parler fessée entre amis et amies proches par exemple. Ceci dit, on ne devient pas « gemütlich » avec n'importe qui...

« A cette époque, comme d'ailleurs très probablement aujourd'hui encore, existait à Berlin une société mondaine qui avait pris pour titre : « Gesellschafts Club Gemûthlichkeit (Club de Société La Bonhomie)». Les membres de cette association se recrutaient dans les hautes sphères de la société berlinoise... 

... on jouait à la main chaude. On tirait au sort le nom de celui ou de celle qui devait commencer et la petite distraction était mise en pratique comme d'ordinaire. La personne qui se trouvait sur la sellette se mettait à genoux, la tête cachée entre les jambes de l'une de ces dames, dont les jupons l'empêchaient de voir. Mais, au lieu de lui faire placer la main sur le dos, pour frapper dessus, on mettait à nu le derrière, soit en retroussant les jupes quand c'était une femme, soit en descendant les pantalons quand c'était un homme que le sort avait désigné. Une fois en position, tout le monde se mettait de la partie et c'était à qui frapperait le plus fort sur le pauvre postérieur qui, bien souvent, endurait un réel supplice, quoique les coups ne fussent portés que du plat de la main. »

Les flagellants et les flagellés de Paris ; Charles Virmaître 1902

lundi 28 mai 2012

82 Pudeur victorienne


Dans mes recherches sur les rapports et les interactions entre la fessée et la pudeur je suis tombée sur un post bien intéressant qui peut être consulté en VO ici. L'auteur défend l'hypothèse suivante :

La canne anglaise n'était pas conçue pour agir sur les fessiers nus.

Quand on prend en compte le risque important de blesser une peau nue avec la canne et le bon nombre de sous-vêtements féminins superposés en usage à cette époque-là, cela semble bien se tenir. Le tissu amortit le choc, mais cause comme but de la punition une intense douleur et non pas des blessures disgracieuses.

Depuis les choses ont radicalement changés et la fessée punitive avec des instruments persiste seulement de nos jours comme une pratique consensuelle entre adultes.

Déjà ado j'ai eu une très forte fascination pour le Rohrstock/ la canne. Phénomène culturel - étant allemande - je pense. J'ai pu échanger avec quelques (rares!) dames françaises qui m'expliquaient en long et en large leurs forts émois de jadis envers le martinet.

Pour moi la canne est étroitement liée au jeans. L'idée de me prendre ainsi vêtue une bonne correction, bien penchée vers l'avant, le jeans épousant parfaitement mes formes, me procure comme dans mon adolescence d'intenses frissons.

Il a fallu mon homme qui en éducateur chevronné trouve ce mode de punition parfaitement adapté aux grandes filles désobéissantes (déjà pour le culot de se promèner en jeans au lieu d'une robe ou jupe, n'est-ce pas chéri !) pour donner réalité à mes fantasmes de jeune fille. Malgré ou peut-être justement à cause d'une sacré douleur dans mon fessier, mon besoin de discipline à découvert un calmant hors pair.

Seulement et c'est là où l'histoire devient victorienne, un jour mon homme avait décidé de m'appliquer la canne sur le cul nu.

Ce que je retiens essentiellement de cette séance comme émotion forte c'est une « authentique pudeur victorienne » qui s'est emparée de moi au moment fatidique de baisser mon pantalon et la culotte. J'ai éprouvé toute la pesanteur humiliante qui accompagne le rituel de devoir me déculotter moi-même non pas pour un acte de séduction, mais pour tendre mon derrière a fin de recevoir mes six coups pour un comportement inadmissible et indigne de mon âge...

...et une fois la punition finie, me retrouvant au coin pour méditer je n'était pas vraiment fière de moi. Par contre l'effet sur ma libido était considérable pendant des jours...

dimanche 27 mai 2012

81 Les quatre visages du besoin de punition 4


Quand j’étais encore célibataire, il m’arrivait d’éprouver un…

- (4) Besoin de punition qui surgit subitement, en apparence sans motif !

Et j'ai beau à creuser dans mon vécu, je ne trouve rien qui puisse passer pour un méfait à mes yeux. Mais est-ce que « punition » convient vraiment comme terme pour décrire le phénomène ? Ou ne s'agit-il pas plutôt d'un fort besoin de discipline corporelle ? Dans le sens d'un encadrement strict et dissuasif qui m'empêche de commettre des futures bêtises.

Pour répondre un exemple concret qui date du début de ma vie commune avec mon homme, mais qui m'a permis de me mieux cerner.

Mon homme a vite capté qu'il y a des jours où je me montre particulièrement « nerveuse ». (Non, non ce n'est pas en rapport avec le cycle de la fertilité féminine.) Il est clair que je réclame en quelque sorte le martinet. Toutefois, mis à part un comportement un peu agité, mon homme ne trouve aucune raison valable qui justifie une correction. Et dans ce cas, il n'agit pas.

Un de ces jours-là nous sommes partis voir me parents. Déjà en voiture je suis devenue de plus en plus infernale. Puis chez mes parents cela s'est très mal passé. Des piques envers ma mère avant qu’éclate une violente dispute qui attire les hommes : Veut dire mon homme et mon père qui comme d'hab en meilleurs amis du monde étaient en train d'échanger paisiblement des idées sur la philo et l'être humain.

Alors pour couper court mon homme m'a discrètement fait signe de rentrer prématurément chez nous. Suivi d'un regard parlant en long et en large.

A peine arrivés à la voiture, il a commencé à me sermonner.

T'as affiché un mauvais comportement de la pire espèce que je ne cautionnera en aucun cas, isabelle. Même si t'as des excuses valables. Hors de question pour toi de continuer dans cette voie. Nous allons mettre notre priorité éducative à l'apprentissage du respect pour ses parents.

Plus qu'il parlait plus je ressentais la mauvaise conscience monter. Pour la première fois à ce sujet d'ailleurs. Et très vite je n'étais vraiment pas fière de moi.

J’ai reçu un traitement intensif avec exercices régulières, rappels et soin particuliers pour rechutes. Et miracle, ma nouvelle éducation à montré ses effets au bout de quelque temps. Amélioration nette de mon comportement, constatée avec surprise dans ma famille, notamment par la principale concernée, ma maman :

Depuis que tu es avec ton homme, on ne te reconnaît plus isabelle !

Effectivement, avant de partir de chez nous pour visiter mes parents, pendant des très longues mois mon homme avait instauré une très courte, mais très claquante prophylaxie au martinet.

Voila ! A croire - pour ma part du moins - que le mystérieux besoin de punition surgissant de nulle part concerne en réalité une sorte d'angoisse de futurs dérapages.

Il s'est soigné parfaitement – encore pour ma part – en me confiant à une personne « compétente en ce domaine » à tête calme et main ferme. Mais je pense que la relation amoureuse entre celle qui est éduquée et celui qui éduque joue un rôle primordial dans le mécanisme. Donc sujet de prédilection pour la discipline domestique telle que je la conçois.

Ceci dit, étant célibataire ce phénomène m'a causé pas mal de gros soucis. J'en parlerai une autre fois.



vendredi 25 mai 2012

79 ...mériterait bien une fessée celle-la !


...mériterait bien une fessée celle-là !

C'est la voix du petit agacement qui se fait entendre.

Non, il n'est pas macho mon homme. Il ne se sent ni supérieur, ni inférieur aux femmes. Mais il n'aime pas qu'on le prenne pour un c... C'est moi qui le dit.

Lui il parlerait plutôt d’incompétence professionnelle et il s'agit bien de cela qui a causé son mécontentement. De la mauvaise foi d'une commerçante pour un truc que j'avais acheté et que je n'arrive pas à faire fonctionner. Monsieur non plus d'ailleurs et après avoir passé un long moment pour comprendre, il avait cède à ma demande lourdement insistante pour retourner au magasin.

Situation en apparence anodine s'il n'y avait pas plus de deux cent kilomètres aller retour à faire de notre montagne à la (prochaine) grande ville où j'ai effectué mon achat. S'ajoute en plus que Monsieur flairant un mauvais coup m'avait vivement déconseillé une telle acquisition.

Visiblement la commerçante ne sait pas plus que nous, mais refuse de reprendre la chose sous un prétexte fallacieux. Monsieur est tenace et obtient enfin satisfaction.

Mon cœur jubile et je suis toute émue.

Comme il sait bien s'y prendre mon homme. Comme il sait bien parler. Comme il sait bien se mettre à mon service.

Un ensemble de qualités essentielles à mes yeux qui me font voir en lui la personne idéale pour parfaire mon éducation. Accrédité par le bon exemple qu'il donne, il possède de quoi pour m'impressionner. Quand il décide de me punir, il m'arrive souvent de bouder par principe ou de vouloir marchander, mais je n'oublie pas de baisser sagement ma culotte ou de me déshabiller entièrement selon ce qui m'est demandé. A la maison c'est la discipline stricte qui règne et l'inflexibilité de mon homme sur ce point a conquis outre mon admiration pour sa force de caractère aussi les faveurs de ma libido à son égard. Il sait très facilement me faire frisonner. Sans qu'il y ait toujours un rapport éducatif. Alors l'envie de lui faire vraiment plaisir avec une image très sexy de moi vient sans me forcer directement de mon cœur ...et de ma petite culotte.

Dépêche-toi isabelle, le parcmètre...

Hein oui, mon chéri sait parfaitement organiser les démarches. Seulement il part à la course avec un handicap : Moi

Car...d'excellente humeur je lui fais des yeux doux. Je donne a ma démarche sur mes hauts talons une ondulation supplémentaire. Profitant de la ville et de la présence de mon homme à la fois, je l'invite à m'offrir une nouvelle paire de bas.

Le parcmètre,isabelle...

J'ai besoin du vernis à ongles et je lui demande de me conseiller.

...isabelle

Puis de retour à la voiture, une contravention. Évidement, là mon homme ne puis arranger la situation. Et il n'est pas content du tout...avec moi ...qui en rajoute :

Tu aurais pu quand même prévoir un ticket longue duré, chéri...

Je passe sur ma danse sous le paddle à la maison. Monsieur avait besoin de se « défouler » bruyamment après cette rude journée et je ne puis que lui donner raison. En même temps il avait bien cerné mon besoin d'un rappel disciplinaire qui me laisse outre un brûlant derrière avec un profond sentiment de gratitude que j'éprouve envers mon homme pour tous ce qu'il fait pour moi. Et je vais au coin avec l'intime conviction de lui procurer un plaisir de choix en lui proposant son feuilleton favori :

Les malheurs d'un fessier fraîchement châtié !

Dans le temps je voyai dans mes comportements un pur abus de ma part envers mon homme. Mais mon approche a changé le jour où mon homme m'a dit :

Tu m'imagines tout puissant, isabelle !

Effectivement cela se tient bien. Je l'imagine toujours d'un coup de baguette magique effacer mes erreurs. Comme faisait jadis mon papa et à qui quelqu'un a dit un jour en parlant de moi :

...mériterait bien une fessée votre fille !

jeudi 24 mai 2012

78 « Qui aime bien chastie bien »


Il ne s'agit pas d'une erreur d'orthographe de ma part, mais du vieux français.

«Qui aime bien chastie bien . » Dans notre vieux langage, chastier ne voulait pas dire punir, corriger, mais élever, instruire, endoctriner, comme le prouve le poème intitulé « Le Castoiement d’un Père à son Fils », composé au XIIIème siècle, et qui n’est qu’une suite de préceptes accompagnés d’exemples à l’appui. 





Et voici le lien vers le livre mentionné dans ce texte :


(pour spécialistes du vieux français)

A mes yeux la sagesse populaire contenue dans le dicton en ajoutant le qualificatif « bien » à l'action de châtier pointe dans une direction importante. Que la punition soit éprouvée comme positive, constructive je dirais, autant pour celui qui punit que pour celui qui reçoit.

Considérer la fessée entre adultes seulement sous l'aspect du plaisir me paraît un peu comme la dépouiller de son âme.

mercredi 23 mai 2012

77 Sublimation et perversion


La question comment aborder le sujet de la fessée dans la vraie vie s'est imposée à moi par nécessité je dirais, en espérant de trouver le partenaire de mes rêves. Dans cette démarche je me suis assez vite rendue compte que les traits de caractère d'une personne, ainsi que ses sublimations de la petite enfance peuvent fournir des précieux renseignements en vue d'un éventuel faible pour la fessée.

Voici un brillant texte qui donne une base théorique à mon empirisme candide.

« La sublimation et la perversion ont ceci en commun : elles décrivent, toutes deux, un agir dans lequel les pulsions sexuelles sont détournées de leur but originel, ou visent un objet qui n'est plus l'objet d'origine.

... pour le profane au moins, le terme « pervers » a, en soi, quelque chose de péjoratif...

...la plupart ignorent leur « noyau pervers » tout comme ils ignorent leur puissance créatrice. Le premier est enseveli dans les traits de caractère et la deuxième est confinée dans les rêves ; les deux se rencontrent dans cette autre scène qu'est l'inconscient. D'ailleurs je pense qu'un public psychanalytiquement averti serait d'accord pour déceler le lien primitif entre des manifestations créatrices et des expressions perverses : entre, par exemple, le voyeur et le peintre, l'exhibitionniste et l'acteur, le fétichiste et le philosophe, le sadomasochiste et le chirurgien...

Il nous est loisible même de nous demander quelles pulsions partielles, quelle perversion sexuelle, sublimée à temps, se nichent dans l'exercice de la psychanalyse, car le psychanalyste n'échappe pas plus qu'un autre à cette mise en question du fondement de son choix et de son agir. (Savoir pour voir, comprendre au lieu de prendre, réparer pour parer à la culpabilité sont des axes possibles autour desquels peut se bâtir le désir d'être analyste.) »


Source : Joyce McDougall : Créativité et déviation sexuelle


mardi 22 mai 2012

76 Fessée et volupté vaginale


Ben quoi ? C'est un blog pour adultes que je tiens, non ?

Et le qualificatif « adulte » n'est pas forcement synonyme d’obscénité, mais peut aussi inclure de la réflexion, décontractée je l'admet, sur le comportement sexuel de l'être humain.

D'ailleurs qui a dit que la fessée ce n'est que pour les femmes neuneu qui se comportent en caricature de séductrice et qui commencent à ricaner dès qu'on parle de touche pipi !

Puis encore, aimer la fessée n'implique pas forcement une préférence pour les messieurs qui se trompent de porte ! Y a du bon dans la vanille. Pas étonnant que c'est le parfum qui marche le plus auprès du grand public.

Petite pensée de la psychanalyste Marie Bonaparte ; La sexualité de la femme;1967

...la volupté vaginale pour la femme adulte s’élève largement ... sur l’existence et l’acceptation plus ou moins inconsciente du grand fantasme de flagellation masochiste dans l’enfance. Dans le coït, la femme est en effet soumise à une sorte de flagellation par la verge de l’homme. Elle en reçoit les coups et souvent même aime leur violence...

N'ayant pas le livre sous la main, j'ai copié la citation ici ! (Fort intéressant blog d'ailleurs.)

En fait, je ne saurais dire combien de textes en passant par Freud et Serguine (petit film)  parlent de la fessée comme un acte d'amour. Ce qui veut dire entre autres que le gestuel imite parfaitement un acte sexuel classique.

Mais à vrai dire, en prenant en compte qu'il s'agit d'un fantasme enfantin qui précède donc la vie amoureuse charnelle, ne serait-ce donc pas l'acte d'amour qui mime le gestuel la fessée ?

Pour ma part je ne trouve pas la théorie de Madame Bonaparte absurde du tout. L'acceptation fantasmatique de la fessée prépare bien le terrain aux festivités futurs. Veux dire aussi que dans l'imagination de certaines jeunes filles une fessée parait un moindre mal (dans le sens de douleur) qu'une pénétration...

M'enfin, moi j'aime bien l'expression « volupté vaginale »...

lundi 21 mai 2012

75 Question de bonne tenue


J'ai parlé hier d'un couple ayant adopté la discipline domestique. C'est la dame qui applique et le monsieur qui baisse le froc. Sur un point de vue fantasmatique je trouve la situation émoustillante et je me verrais bien dans mon imagination en spectatrice dans une situation comme la suivante :

Étant invitée chez un couple d'amis, le monsieur se comporte de manière insolente envers sa dame. Celle-ci le remet sèchement en place, puis lui ordonne de baisser son pantalon et son caleçon. Ensuite elle s'en va pour chercher un martinet qu'elle applique avec vigueur sur les fesses du monsieur. Une fois la punition finie et le monsieur envoyé au coin, nous continuons notre conversation en se réjouissant du progrès que l'égalité des sexes apporte à la conditions des femmes...en contemplant les fesses bien rouges du mari !

Bon, je reviens à mon sujet. Il y avait un petit détail qui m'a sautée aux yeux. Il s'agit de la tenue que la dame enfile pour punir son mari :

corsage serré avec une jupe droite en cuir, bas nylons et hauts talons de 10 cm“.

Sans qu'il soit question de punition, je vois déjà mon homme perdre son calme habituel quand je m'habille d'une jupe droite en cuir. Mis a part que je trouve que cela me fait des fesses particulièrement „grosses“, l'effet sur mon homme et surtout sur sa libido est de plus fulgurant. Alors j'en use et j'en abuse, surtout quand on part en voyage en voiture. Il en va de soi que j'offre à mon homme sur le chemin une pause recréative où je m'occupe de tout pour qu'il puisse bien se „calmer“.

Il arrive aussi qu'il fasse une halte brusque pour „harcellement sexuel envers le conducteur“ et je me retrouve quelque part dans un endroit discret sur ses genoux pour recevoir une magistrale fessée sur le cuir de ma jupe. Ne manquant pas de force,mon homme sait en faire un evenment mémorable au point que j'en redemande. La preuve! Malgré une terrible douleur dans mes fesses, je ne vais pas me decourager pour le „harceller“ à nouveau pendant un prochain voyage.

Zut alors, je me suis encore égarée de ce que voulais dire. En fait la tenue de mon homme pour me punir, m'importe assez peu. Il est vrai que j'aie un petit faible quand il porte une cravatte et l'émotion lui fait desserer un peu le nœud avant de retrousser les manches de sa chemise. Mais c'est un détail. Par contre mon homme, facinant comme mes tenues interviennet sur sa libido...

dimanche 20 mai 2012

74 Punition d'un mari (Un fait divers de nos jours)


Voici un fait divers que j'ai lu, il y a longtemps sur un forum allemand. Il me parait crédible déjà pour la façon dont il était raconté, mais surtout par sa conclusion qui colle parfaitement avec ma propre vision de la discipline domestique. Il y a un détail qui me saute aux yeux et qui mérite une plus ample discussion. Je garde le suspense pour demain et ma rubrique: L'avis d'isabelle!


Mon mari souhaite que je l'éduque aussi sévèrement que jadis sa maman. En fait cette dernière jugea utile d'appliquer sur une base régulière des châtiments corporels à son fils pour lui apprendre les bonnes manières.

Pour ma part j'aime particulièrement quand je trouve déjà dans l'après-midi de bonnes raisons pour corriger mon mari. Neanmoins je le laisse marroner car la punition se passe chez nous à 20 heures. En attendant je profite pour chauffer l'atmosphère. D'abord je me donne une allure sévère par mes vêtements (corsage serré avec une jupe droite en cuir, bas nylons et hauts talons de 10 cm) et après lui avoir fait longement la morale je l'envois dans sa chambre aménagée au grenier.

Je le fais patienter sans oublier de mentionner que l'on entendra de loin chanter lors de sa punition. C'est ainsi qu'il passe parfois plus de trois heures, frissonant de tourmants, en attendant ma visite. Evidement, pour le punir, je garde ma tenu apropriée. Soit je monte pour le voir, équippée de tous les ustensiles nécessaires, soit je le convoque au salon ou dans la cuisine avec les instruments à porté de main.

C'était dans la cuisine que sa mère le mettait sur ses genoux pour le punir avec une spatule en bois. Puis plus tard, vers ses 14/15 ans le rituel se passait au salon en remplacant la spatule de bois par une ceinture en cuir. Penché sur le dossier d'un fauteuil, le pantalon baissé sa mère l'obliga de demander soi-même une sévère correction.

Selon sa mère, il était corrigé sur le cul nu environ toutes les deux à trois semaines. J'ai décidé de continuer l'éducation de mon mari par ce rituel qui a fait ses preuves.

Voila ce qui l'attend chez moi: Des très rouges fesses couvertes de stries, mais également beaucoup d'amour et de tendresse!!!“

samedi 19 mai 2012

73 Liens de DD


...du samedi 19 mai 2012


Encore un des ces samedis avec un soleil d'enfer. Je poste mes liens en coup de vent.

Excellent week-end et excellentes fessées à tout le monde !

Le Vase Cassé (suivi de « Madame et sa Bonne ») (deux rares films de fessée par Biederer ; vers 1930)







Correctionen pleine nature (« Caresse ardente ; Milewsky)


Siebenstriemer (Martinet allemand, je raconterai une anecdote à ce sujet un de ces jours)

Spécial pour mon homme : Pour amateurs de bas et porte-jarretelles (Avec un petit clin d’œil particulier pour la séance gym en lingerie fine ; puis notons aussi la jupe que porte la dame au début du film)


Fessée créative française :

http://force-fragilite.blogspot.fr/ (en plus fait par une fille!)


Monsieur éduque Madame :




vendredi 18 mai 2012

72 Aborder le sujet de la fessée dans la vraie vie


C'est une question qu'on me pose de temps en temps. Pour le dire tout de suite, je ne connais pas de solution miracle. Et surtout, ce qui marche pour une personne ne marche pas forcement pour une autre.

D'abord quelques idées en vrac :

-Il n’y a pas de signe physique à ma connaissance qui trahit un faible pour la cette pratique. Il suffit de se regarder dans une glace. Les amoureux de la fessée sont des gens – je serais tentée de dire - comme vous et moi. Le plus souvent banals avec une vie sans histoire.

-Répertorier les attitudes propices me parait un terrain délicat dont je me méfie un peu. Il en est de même pour la présentation. Un jeans moulant ou une jupe écossaise ne signifient pas forcement une « passion claquante ».

-Certains prétendent qu'il existe une corrélation avec le vocabulaire employé. Pour ma part je reste prudente avec des interprétations hâtives.

-Quant aux métiers, pas de généralités non plus. Mais une plus grande probabilité de viser juste selon mes propres expériences quand il s’agit de vocations/sublimations de la petite enfance qui concernent un goût pour ce qui est manuel/artistique, l’écriture, peinture, amour du savoir, sens de justice, l’enseignement, soins médicaux, les chiffres…

-Je porte beaucoup d’attention aux traits de caractère : ordonné, méticuleux, méthodique, sens aiguë de la propreté, contrôle de soi…


-Dans les discussions en groupe concernant le sujet, ce sont peut-être ceux qui parlent le moins qui ont le plus à dire. Un petit retour au sujet en tête à tête peut se révéler propice ! J'ai déjà pratique cette tactique avec succès sans me rendre compte. (Merci Simon)



Comment aborder le sujet ?

Cela dépend bien entendu de notre tempérament. Il m’arrive d’être naturellement maladroite. Cela rassure l’autre qui nous offre plus facilement ses confidences.

Et même si nous nous sommes trompés, notre « aveu » ne détériore pas la relation.

Quand aborder le sujet ?

Au lieu de se fier à une longue réflexion du pour et contre chez une personne, il me parait plus simple de me baser sur mon feeling, la fameuse intuition féminine.

L’instance compétente en nous qui s’occupe de notre désir c’est l’inconscient qui travaille et enregistre sans que l’on ne s’aperçoive.

Quand on « sent bien une personne » concernant le fantasme de la fessée, c’est que notre inconscient a déjà fait une analyse judicieuse et la confiance (en soi) avance bien les choses.

La patience,une clef essentielle

Je m'explique. L' inconscient ne possède pas de notion du temps. Une personne qui a chéri à un moment ou un autre de sa vie le fantasme de la fessée et qui l’a oublié/refoulé pour des raisons diverses est susceptible sur un plan fantasmatique de retourner à l’époque lointaine si un événement déclencheur la rappelle. Cela explique pourquoi certaines personnes se découvrent en passionnées de la fessée à n’importe quel âge.

Quand on connaît ce mécanisme on peut essayer de troubler certaines personnes par des allusions sans insistance et surtout en douceur.

Parfois cela marche au tac-o-tac avec des réactions spontanées, c’est-à-dire des souvenirs liés à la fessée ce qui est un pas important en avant.

Mais le plus souvent il faut du temps (parfois beaucoup de temps !!!)pour que l’idée fasse son chemin et il n’est pas rare que la personne revient à la charge quand on s’y attend les moins...

jeudi 17 mai 2012

71 Rencontre avec une mère fouettarde


J’avais parlé sur ce blog il y a quelques temps de confidences mutuelles avec une amie proche. Née au milieu des années 60, cette dame avait reçu de la part de sa mère une éducation stricte, comportant la fessée avec le dos d’une brosse à cheveux. Les punitions étaient appliquées sur les fesses nues et c'était la mère qui se chargeait de baisser le pantalon et la culotte de sa fille.

Comme c'est le cas de mon homme, mon amie aussi ne garde pas un souvenir dévastateur de ces méthodes d'antan. Elle assume sans fausse honte, sait en plaisanter et ne minimise pas sa part de « responsabilité » concernant ses corrections.

Étant expressive, autant en mot qu'on gestes ses souvenirs prenaient vite un relief « comme si j'y étais ».

Puis un jour le hasard a voulu que je rencontre sa maman. J'avais à maintes reprises essayé d'imaginer cette fameuse mère fouettarde dont mon amie me parlait si souvent.

C'est une femme très élégante et soignée (à l'image de sa fille) qui respire le parfum d'une rigueur à toute épreuve. J'ai compris aussitôt que mon amie n'a pas dû rire tout les jours avec elle.

Loin de moi de regretter une enfance basée sur des châtiments corporels. Je ne confond pas la réalité avec mes rêveries. Et de nos jours étant moi-même maman - que cela soit clair - je considère la fessée comme une pratique exclusivement réservée aux adultes.

Je fus dévisagée par la mère de mon amie de la tête au pied avec un regard qui me procura des frissons un peu partout. Puis « interrogée » sur ma personne et ma vie !

J'avais l'impression que cette brave dame considérait sa fille toujours comme une ado et ses copines aussi par la même occasion. J'ai répondu sagement à toutes ses questions. Puis il me semble que j'ai été gratifiée de sa bénédiction me permettant de fréquenter sa fille. Ouf !

Une situation qui correspondait bien à mon post d'hier qui parlait de mes fantasmes de mères fouettardes. J'avoue que celle-ci était particulièrement convaincante et - en écoutant une petite voix intérieure - j'aurais accepté avec joie un petit stage de « remise à niveau » chez elle. Avec une petite modification concernant le remplacement de la brosser à cheveux par le martinet.

Plus tard au retour vers chez moi, je n'ai pu m’empêcher de me projeter par le biais de mon imagination dans ce contexte familial. Me voyant rentrer avec beaucoup de retard à la maison. Attendue par l'élégante mère fouettarde, le martinet à la main.

Qu'as-tu à me dire, isabelle ?

Je baisse ma tête. Je n'ai pas l'impression que mon retard mérite une telle sévérité. Par contre je sais que j'ai été vilaine après ma dernière punition. Très vilaine même, le soir, dans mon lit.

Je mérite une correction exemplaire...

mercredi 16 mai 2012

70 Les quatre visages du besoin de punition 3


Quand j’étais encore célibataire, il m’arrivait d’éprouver un…

3 Besoin de punition induit par une personne « père ou mère fouettard »

Cela se passait quand je m'y attendais le moins. Je me promène quelque part, je rentre dans un bus ou dans un magasin et paf...ça y est :

Surprenant besoin de punition qui se réveille non pas à cause d'une faute ou mauvaise action, mais en croisant par le plus grand des hasards une personne qui semble réunir toutes les caractéristiques d’un excellent support fantasmatique, la qualifiant ainsi à mes yeux instantanément de « père ou de mère fouettard ». Et aussitôt se déclenche en moi un fort trouble, m'imaginant par exemple de bien connaître cette personne et d'avoir déjà à maintes reprises reçu des châtiments de sa part. Comme si elle avait une autorité légitime de me punir.

Et, chose encore plus étonnante, je me donne un sacre mal pour chercher un motif valable qui me rend « digne » de recevoir une nouvelle punition de la part de cette personne.

Pour mieux comprendre mon fantasme, il me semble important de mentionner qu’il ne s’agit pas d’un émoi de type mignon, ce qui veut dire que je ne me projette pas dans une aventure érotique « conventionnelle » qui inclut « comme ingrédient exotique » la fessée. Non, mon imagination reste collée au niveau de la fessée en attendant seulement de mon père fouettard ou de ma mère fouettarde une sévère « remise en question ». Pourtant mes rêveries s’accompagnent d’un authentique chamboulement dans ma petite culotte.

Il n'est pas nécessaire que la personne me plaise physiquement. Ce qui rentre en compte c’est la crédibilité que je lui accorde pour jouer le rôle de celui ou de celle qui m’applique une bonne correction.

Il me semble intéressant à observer que le fantasme ne se limite pas uniquement sur la gente masculine comme mon orientation sexuelle pourrait laisser deviner. Je dirais même avec le recul que la parité est assez bien respectée.

Dans d'autres rêveries je dois par exemple rendre visite une fois par semaine à cette personne pour faire le point. Et gare à moi si j'essaye de cacher des choses. Car cette personne est au courant de pas mal de détails de ma vie, notamment ceux dont je ne suis pas fière. Et bingo, elle me ressort une de ces fautes en mentionnant bien que j’ai trop longtemps échappé à ma juste punition. Et voilà que démarre un film perso de plus stimulant.


mardi 15 mai 2012

69 Porter le pantalon (Faits divers de 1898 environ)


La femme en colère (aussi:La dispute/lutte pour la culotte) est un tableau d'Israhel van Meckenhenem datant de 1497. Il illustre le texte suivant :

«A la campagne, où la femme est à priori tenue de jouer un rôle de servante, les punitions domestiques sont monnaie courante. Comme m'a raconté un précepteur, la dame de la maison est corrigée par son mari sur le derrière dénudé avec une baguette dans la cour en présence des bonnes. Et ceci une fois par semaine. Bien que l'on entende crier fortement, une fois sa correction finie elle continue son travail comme si rien ne s'était passé

Toutefois ce n'est pas toujours le mari qui réprime l'épouse. L'inverse existe également, d'où l'expression :

C'est elle qui porte le pantalon !

Une telle bataille pour les pantalons qui signifie le pouvoir à la maison et le droit de corriger le conjoint se trouve sur l'image suivant. »


Source: Die Körperstrafen bei allen Völkern von der ältesten Zeit bis auf die Gegenwart; Dr Richard Wrede; 1898

(Punitions corporelles chez tous les peuple de l’époque la plus ancienne jusqu’au présent)