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lundi 7 mars 2016

844 Nous avons tous un secret (Lundi cinéma)

Un fait divers claquant !

Difficile de trouver un monsieur insensible à la thématique de la fessée entre bonnes copines. Évidement les tenues sexy ne devraient pas manquer, car le charme des collégiennes ne plaît pas à tout le monde.

Pour ma part je me souviens vers la fin des années 80 quand j'étais ado d'un courrier de lecteur dans un magazine allemand quelque peu particulier. Ce sont des publications à grand tirage, typiquement allemand mélangeant d'images sexy, d'articles sur la sexualité et de la presse sensationnelle. On en trouve partout. Dans les familles et dans les salles d'attentes et tout le monde les feuillette.

Ce courrier parlait d'une colocation de 4 femmes autour de la quarantaine qui durait depuis 10 ans déjà. Se connaissant depuis l'école, elles avaient encore connu l'époque stricte et le règne du Rohrstock, de la canne autant au foyer familial qu'à... l'école. Car en fait l'interdiction des châtiments corporels à l'école ne date que de 1969. C'est donc une de ces dames qui parle de l'organisation interne de cette colocation...

...en avouant leur faible pour une structure traditionnelle avec recours aux châtiments corporels.

Une de ces dames organise et supervise donc cette petite communauté en attribuant les taches hebdomadaires de ménage, jardinages, courses etc. Ayant connu (de loin heureusement et en étant seulement en visite) ce genre de colocation, il me semble indispensable de bien s’organiser. Les plus souvent l'ambiance est assez anarchique et la durée de vie commune assez limitée. Pour un allemand saute donc aux yeux une longévité extraordinaire de 10 ans.

On s'en doute que l'article parlait donc des châtiments corporels appliqués par le biais du Rohrstock pour celles qui traînaient dans leur participation au ménage. La dame qui avait écrit au journal parlait de punitions toutes le six semaines environ la concernant. De son angoisse après l'annoncée de la punition, du mauvais moment de l'endurer et sa manière de pleurer « Rotz und Wasser » (de la morve et de l'eau) sur le coup.

Sans oublier de mentionner de se sentir beaucoup mieux après.

C'est surtout cette dernière phrase qui enflamma mon imagination. Certes l'évocation de la fessée me procurait à cette époque déjà une vive émotion dans mon entrejambe. J'étais attirée par un contexte de vraie punition pour une raison clairement identifiable, soupçonnant dans cette constellation un apaisement de mon état nerveux et comme disait la dame de me sentir mieux... dans ma peau. J'étais loin encore de me douter des mécanisme d'un besoin de punition. Mais j'avais déjà compris qu'il ne me poserait pas problème de réaliser des mises en scène de fessée coquine comme préliminaire. Par contre mes désirs de recevoir une vraie correction me gênaient beaucoup.

J'ai trouvé dans cette communauté de dames une excellente solution pour réaliser un penchant de vraie discipline, sans prise de tête.

Enfin, vrai courrier ou pas, la rêverie autour de cette communauté m'a accompagnée pendant longtemps en remplaçant ces dames par me propres copines d'école...

mercredi 24 février 2016

839 Cette pulsion indomptée qui intensifie l'orgasme 2


Ah quand monsieur utilise un gros mots dans ma langue maternelle !

Tout un poème pour chauffer la salle. A conditions de s'en servir à petite dose. J'aime quand sa moquerie rejoint mon attitude envers mon propre fantasme. Je ne saurais rationnellement tout de même pas prendre trop au sérieux ce besoin de punition, notamment les modalités de sa satisfaction. Au lieu de l'accepter...

...comme particularité de ta personne et l'expression de ton individualité, isabelle,

je m'affirme sur un mode de crise adolescence, type gamine trop gâtée qui veut sentir une main ferme pour connaître ses limites. Mon affirmation cherche à défier l'autorité de mon chéri.

Tu sais ce qu'il de dit mon cul nu ?

Je suis parfaitement consciente du ridicule du rituel. Il ne manquerait plus qu'une personne qui éclate en fou-rire sur ce qui m'arrive...

Certes mon homme sait mettre l'élan nécessaire pour un effet parfaite punition, mais ce qu'il m'annonce, dépasse largement ce qui se passe réellement sur mon derrière. Et c'est très bien. Une fois la fantaisie mise en route par une jolie imagerie verbale, ma pulsion indomptée répond présent à la double stimulation, verbale et manuelle donc. Elle croit dans le bien fondé de l'action. La situation lui paraît crédible pour permettre d'enclencher le processus de satisfaction. Enfin, elle n'est pas complément dupe non plus.. Il lui faut une sacrée brûlure d'abord qui est on n'est plus réel. Mes fesses savent de quoi elles parlent. Peut-être pour cette raison, le mot jeux ne correspond pas à l'essence de notre petit ménage. Nous sommes plutôt dans un registre d'une fiction de nos inconscients qui donnent à notre discipline domestique son air de vrai. Selon cette fiction...

...moi je désire une vraie punition et mon homme désire me punir vraiment !

L'homme qui parle, n'abuse pas de sa force. Il canalise par ce biais le flux chaotique de ses propres pulsions au moment de se claquer en extase.

Et qu'en est-il de ce fameux orgasme pervers ?

Il est manquant chez nous concernant la fessée toute seule. Un haut niveau d’excitation ouiiiii..... (on y incluant surtout l'intense stimulation de mon épiderme fessier), une satisfaction psychologique sous forme d'apaisement aussi. Mais pour la détente physique... rien ne vaut chez nous la bonne vielle vanille dont le résultat est particulièrement fulgurant justement après une bonne fessée. On dirait que Freud avait visé juste...

mercredi 15 juillet 2015

739 Souriez quand vous fessez votre épouse

Petit conseil juridique, bien utile...

...concernant la discipline domestique à la fin des années 60 aux États-Unis. L’affaire semble authentique. Quant au sérieux de l'avis du juriste je ne saurais trancher. Peut-être le tout relève seulement de la légende urbaine. Alors oui, il paraît que si vous souriez en fessant votre femme, personne ne peut vous accuser de méchanceté.

Manifestement Cary Grant fessait avec sa 4ème femme : Dyan Cannon. Elle a demandé par la suite le divorce. Avant de raconter l’anecdote, je rappelle que je ne cautionne nullement la fessée, même pas « joviale » quand il n’y pas consentement entre les partenaires. Étant femme, il me semblerait insensé qu'un monsieur s'accorde des droits sur mon corps contre ma volonté.

Voici donc une traduction partielle d'un authentique article de journal qui date du 30 mai 1968. Le journal c’est le Free Lance Star et  l'auteur c'est Art Buchwald :

Dans quelles conditions fessez-vous votre femme ?

Je m’intéresse rarement aux histoires de divorce. Pourtant la semaine dernière j’étais intrigué par le divorce de l’actrice Dyan Cannon et de l’acteur Cary Grant. Pendant la procédure elle accusait son mari de la fesser. L’avocat de Monsieur Grant fit valoir que son client fessait sa femme uniquement pour des causes justifiées et appropriées.

Frappez par cette expression, je me suis donc adressé à mon avocat pour lui demander ce que c’est légalement une cause justifiée et appropriée pour fesser sa femme. Mon avocat, un de meilleurs de ce pays, répondit : C’est le 70ème appel que je reçois aujourd’hui à ce sujet. Je ne savais pas que Cary Grant avait autant de fans…

D’abord il faut prouver qu’il y avait provocations sans ombre d’un doute. Par exemple si votre femme vous interrompt pendant que vous racontez une blague au cours d’une soirée conviviale, bien sur vous avez le droit de la fesser.

La façon comment accomplir l’acte est important. Cary Grant le faisait en souriant. Une sage décision. Si vous souriez en fessant votre femme on ne peut vous accuser de méchanceté.

Mon avocat disait qu’il y avait des circonstances atténuantes quand vous essayez de dormir et elle continue à vous parler.

D’autres raisons :

La plus important et aucun juge dira le contraire : oublier de faire le plein de la voiture.

La fessée doit être brève, pas trop rude et ne jamais laisser des traces. Et par-dessus tout, il faut que vous soyez souriant pendant que vous le faites.

Petit bonus :

Voici la voix originale de Cary Grant (How would you like a spanking ? ; Comment veux-tu ta fessée?)

CharSpanking.wav (extrait du film Charade)

mercredi 8 juillet 2015

735 Divorce pour raison de fessée (Fait divers des années 1930)

Un fait divers qui incite à réfléchir

Le matériel en langue allemande concernant les faits divers sur la fessée est extrêmement riche et à ma connaissance ni traduit en français, ni en anglais. Ce travail est pour moi une bonne épreuve de discipline. J’ai horreur de faire des traductions. Je trouve ces textes fort instructifs, car ils brisent le clichés d'une éventuelle « discipline domestique » d’antan. On se rend compte que déjà dans les années 1930 il fallait l'accord de la dame pour la pencher sur son genoux. Et si le monsieur agissait contre son gré et selon sa propre initiative, la dame trouvait recours auprès des tribunaux.

Voila qui est rassurant !

L'exemple donné montre un fantasme de fessée dont la réalisation tourne à l'obsession. La petite fessée éducative (je ne parle pas des séances de « maltraitance fessière ») qui peut être vécue par certaines dame avec de jolis frissons, se transforme subitement en une réalité terrifiante. Ce texte pointe clairement vers les dangers qui guettent les personnes voulant instaurer sur accord commun une discipline domestique dans leur couple. Il ne faut pas avoir peur ni de scrupules de se poser la question si notre gentil partenaire, passionné par la fessée, et dont on est si amoureuses, ne se transformerait pas au fil des semaines, mois , voire années en suivant les traces du monsieur du récit.

Faisons donc attention au moindre signe d'escalade.

La fessée a petite dose peut pimenter une relation conjugale, mais quand elle devient une obsession elle risque de détruire un couple. Mieux vaut rester, surtout au début, dans les limites d'un jeu. Notons qu'une vraie DD nécessite beaucoup de patiente et une... très logue mise en route pour qu'elle soit perçue comme constructive et source de joie vivre.

Et voici le récit de la dame en question :

Mon mari dont je fit connaissance à mon cours de danse, connaissait déjà avant nos fiançailles, par une remarque indélicate de la part d’une de mes amies, le fait que ma mère m’appliquait encore à cette époque la fessée. Aujourd’hui, je sais bien que ce fait m’a valu son intérêt particulier et qui a abouti à nos fiançailles.

Pendant ce temps il vint une fois me rendre visite, sans que j’aie entendu la sonnerie de la porte. Ni que la bonne ne l’avait laissé enter. Il resta silencieusement dans le salon pendant que ma mère me punissait dans la pièce avoisinante. J’ai été fortement choquée quand je me suis rendue compte qu’il avait tout entendu.

Au moment de notre mariage je n’étais pas encore majeure. J’étais inexpérimentée et je lui cru sur parole quand il me fit part que désormais le droit de m’éduquer lui incombait. Il avait intention d’appliquer le système de ma mère. Il commença par une fessée aux verges pendant notre nuit de noces. Parce que j’avais essayé de me refuser à ses assauts. Au cours de notre mariage, il prit l’habitude de me fesser chaque matin et chaque soir. Le matin pour que je me tienne au carreau. Pendant la journée comme acompte pour ce qui m’attendait le soir.Il m’était impossible de ne pas commettre de faute dans la journée. Le soir il me demandait compte sur chaque pas et mot prononcé. J’ai dû même lui raconter combien de fois j’avais utilisé les toilettes. Ce qui pouvait devenir un motif de punition.

Il me posait de nombreuses fois sur deux jours consécutifs la même question. Si j’avais papoté avec la voisine par exemple. Si ma réponse était oui, j’avais droit à une fessée pour bavardage. Il se servait de verges, de la canne et du martinet. Si ma réponse était non, il me punissait pour arrogance.

J’ai vécu cette épreuve pendant 2 ans. J’ai pris conscience qu’il ne changera jamais. Et que je ne pourrais échapper à ce traitement qu’il appelait « éducation » si je voulais continuer notre vie de couple.

Source : Archives publiques de l’Institut pour la Recherche Sexuelle, Vienne

mercredi 1 juillet 2015

731 Une gouvernante corrigée par son employeur (Fait divers)

Quand les voisins s'emmêlent...

Autant que j'aime imaginer de recevoir une bonne fessée devant la personne offensée par mes insolences, autant il me paraît judicieux de garder la discipline domestique comme un jardin secret entre les partenaires. On ne sait jamais comment de telles confidences peuvent être perçues. Par conséquence c'est ma raison qui tranche pour la discrétisation. De plus, mon chéri est un vrai pantouflard (un grand compliment à mes yeux!) qui est heureux avec ce que nous vivons sans la moindre initiative de vouloir me donner en spectacle sur l'autel de la vantardise masculine. Ouf, pas de club et soirée inspirée entre adultes.

Ceci dit, étant particulièrement bruyante, même pour une fessée de moindre envergure, je n’imagine même pas les ragots d’un éventuel voisinage. De plus nous utilisons de préférence des instruments particulièrement sonores. Et une bonne fessée à la main n’arrange pas les choses.

Voici un fait divers, traduit par mes soins, qui s’est passé dans une ville moyenne de l’Allemagne de l’ouest dans les années 20. Il soulève la question du consentement de la dame. Il me semble fort probable qu’il y avait consensus entre les personnes concernées.

Monsieur Z, célibataire, habite avec sa gouvernante Erika W au premier étage d’un grand immeuble. Dans la semaine il fait des déplacements et ne rentre que pour le week-end. Il mène une vie très retirée. Les voisins le voient rarement. Néanmoins, il attire petit à petit leur attention. Car à chaque fois quand il se trouve à la maison, les voisins entendent de bizarres bruits. Notamment des cris et gémissements d’une femme. Arrive le jour où ils cernent mieux ces sonorités. Sorte de claquements. Quelqu’un reçoit une fessée. Les rumeurs vont de bon train et Monsieur Z en prend connaissance. Il porte plainte pour diffamation. Et gagne le procès.

On retrouve dans les actes :

Erika W. avait instruction de son employeur de marquer toutes les dépenses dans un livre de compte. De plus, elle dut tenir un cahier de confession. Et y marque chaque « péché ». Par exemple si elle avait dupé le marchand de 2 cents. Ses gros mots. Si elle s’était levée trop tard le matin (elle devait se lever chaque matin à sept heures plie) ou simplement ses mauvaise pensées.

Puis quand Monsieur Z revenait à la maison, tout passait en revue. D’abord le livre de comptes. Pour chaque erreur et même pour une mise en page avec ratures, il y avait un nombre déterminé de claques. Puis vint le tour du cahier de confessions. Chaque péché s’expiait également par un nombre adéquat de claques. Le cérémoniel de la punition était défini avec précision. D’abord la gouvernante devait gagner sa chambre pour se déshabiller entièrement. Entre temps Monsieur Z s’armait d’une ceinture avant de rejoindre la dame. Mademoiselle W devait humblement s’agenouiller devant lui et lui demander l’exécution de sa sentence. Qu’elle recevait toujours à genoux. Monsieur Z. ne se contentait pas de feinter les claques. Il frappait fort sans tenir compte des plaintes de la dame. La punition se passait dans de conditions de plus réalistes. Voila pourquoi les voisins entendaient parfois des bruits. 

mercredi 17 juin 2015

723 La correction conjugale

Un point de vue datant de 1899

(* J'avais écris ce post hier soir. En faisant mon tour sur les blogs ce matin je suis tombée sur un fort intéressant paragraphe qui semble bien s'accorder avec le sujet.)


Dans mes recherches sur l’existence d'une « discipline domestique historique », je suis tombée sur ce texte. J'ai trouvé la première partie fort amusante et j'approuve de tout mon cœur les dames de cette époque. D'ailleurs je considère la dénomination de « bas bleu » (femme de lettre dans sa première signification!) comme un joli complément et non pas pour sur insulte. Par contre j'ai marqué un temps d’arrêt en lisant la deuxième partie du texte en croyant d'abord à une mauvaise blague faisant même éloge de la violence conjugale vers la fin. A vrai dire ce texte ne semblait pas correspondre à la fin du 19ème siècle. Puis en faisant des recherches sur l'auteur cité, j'ai compris qu'il s'agissait d'un écrit du... 17 ème siècle. Mon impression : La recherche de la discipline historique semble déjà avoir échauffé les esprits il y a plus de cent ans. Cette quête semble se confondre en quelque sorte avec un fantasme de la femme idéale... vue par un homme. C'est peut-être ici que l'on trouve les racines de deux visions distinctes de la discipline domestique. Je pense en effet... .

..qu'il y a grande différence entre une dame qui éprouve un besoin de punition pour les petites et grandes imperfections qu'elle ne se pardonne pas et un besoin de punir qu'éprouve un monsieur envers sa dame pour les petites et grandes imperfections qu'il ne lui pardonne pas. D'un côté je vois un libre consentement, de l'autre peut se dessiner une forme de volonté de soumettre la dame.

Et voici le texte :

La correction conjugale

Ou la question est débattue si les maris doivent battre leur femmes

Peu de questions revêtent une plus réelle importance que celle qui a trait à la correction corporelle dans le cercle familial. En cette époque si agitée par la question de l'émancipation des femmes et par la revendication de leurs droits agressifs, en raison de leur éducation supérieure; par leur désir d'accaparer les fonctions remplies jusqu'à ce jour par des hommes, il nous semble que cette discussion présente un intérêt général.

Depuis longtemps il y a un pressentiment qui couve dans l'âme de l'homme qu'une crise est imminente. Ce qu'il y a de pire, c'est que jusqu'ici il n'y avait aucun moyen de s'y soustraire. Si vous discutez la question avec le « bas bleu » moderne, vous êtes perdu. Sa langue se meut avec beaucoup plus de rapidité que la vôtre, et son esprit naturellement logique, aiguisé par « l'instruction supérieure », réduira vos arguments à néant. Employez le sarcasme, et elle vous répondra en ricanant.

Employez l'invective et elle vous jettera à la face tout le vocabulaire d'une Xantippe. Si vous menacez la femme d'employer la force elle vous défiera en invoquant la loi ! Ayez recours des larmes habilement produites, son cœur cuirassé par les doctrines de Stuart Mill n'aura pour vous qu'un rire moqueur. La « femme moderne », en un mot, n'a en elle absolument aucune crainte de l'homme. Toutes les étincelles de la pitié féminine sont bannies de son cœur, de même que tout sentiment de respect. La femme est non seulement parvenue avec malice à se faire nourrir par l'homme, mais maintenant elle l'évincé des fonctions publiques et elle le nargue par-dessus le marché. Depuis cinq décades les hommes gémissent en silence sous un fardeau lentement accumulé de souffrances, cherchant anxieusement autour d'eux un moyen de salut.

En vain l'homme a-t-il cherché toutes les voies et tous les moyens possibles pour reconquérir le terrain perdu. Tous ses efforts ont été inutiles et, en fin de compte, il s'en trouve plus mal qu'au début. « Tel qu'un chien qui retourne à ce qu'il a vomi ou le porc qui se vautre dans sa fange », il s'est trouvé forcé de" retourner et de se soumettre à celle qui le torture, et de reconnaître de nouveau la suprématie de sa tyrannie femelle.

Ce qui précède ne s'applique évidemment qu'à l'infortuné mortel affligé d'une virago savante. Le sort de l'homme qu'un heureux hasard a gratifié d'une compagne simple de la vieille école est tout autre.

Jeremy Taylor trace, de la femme de vieille école, ce tableau d'une exquise finesse : « La bonne épouse est le meilleur et le plus précieux des dons que le ciel puisse faire à l'homme. Elle est pour lui un ange gardien qui lui prodigue les bonnes grâces; elle est son joyau, son dispensateur de vertus; c'est un écrin à bijoux. Sa voix résonne à ses oreilles comme une douce musique; son sourire lui est un gai rayon de soleil; son baiser est la meilleure sauvegarde de son innocence, et dans ses bras il trouve le plus sûr des refuges. Il y trouve la garantie de sa santé, le baume de longue vie. Son activité constitue la plus certaine de ses richesses et son économie la meilleure des sauvegardes. Ses seins lui offrent un asile où il vient se reposer dans l'oubli de ses soucis, et les prières de la bonne épouse sont certainement celles qui sont le plus promptement exaucées et qui ont, plus que d'autres, le don d'attirer les bénédictions du Ciel. »

Et nous pouvons ajouter, de notre côté, que ses vertus matérielles ne le cèdent en rien aux perfections morales dont elle est douée.

Sa vigoureuse compagne n'a qu'un souci, celui de lui faire des enfants, de montrer ses talents culinaires et de tenir son mari bien au chaud pendant les froides nuits de l'hiver. Quant il lui plaît de s'enivrer elle cherche à lui éviter tout accident ; et lorsque, pour un moment, il peut oublier « la femme de son cœur », et tourner ses yeux vers de la « chair étrangère », elle ferme les yeux sur ses peccadilles, sachant bien que ses propres charmes, bien supérieurs, le ramèneront vite à elle. S'il désire éprouver la force de ses muscles en l'absence d'hommes, c'est avec résignation qu'elle reçoit ses coups, et témoigne même de la gratitude pour cette preuve de véritable affection  Aux injures elle répond par des sourires, et mesure la profondeur de l'amour de son seigneur et maître à la fréquence des châtiments qu'il lui inflige..

Source : Étude sur la flagellation à travers du monde ; 1899

mercredi 25 mars 2015

676 Ma petite femme est-elle bien normale ?

C'est l'histoire d'un pauvre mari...

...désespéré... qui se plaignait dans un magazine pour hommes que sa dame s'obstine à porter en public de très courtes jupes, en troublant ainsi tous les messieurs de leur habituellement si paisible quartier. Alors pour affirmer son autorité de chef de famille et souligner son veto pour les extravagances vestimentaires, il a eu la bonne idée de prendre recours aux claquantes fessée,s appliquées sur le postérieur de sa dame pour lui apprendre les bonnes manières. Acte que j'imagine de plus commode avec une courte jupe. Mais hélas, malgré ces arguments énergiques, la dame persiste dans son comportement. Même après plusieurs fessées de la part de son très outré mari. Pire encore, au lieu de craindre ses corrections conjugales, elle semble en tirer le plus grand plaisir au point d'atteindre l'orgasme sur les genoux de son époux. Perplexe, ce dernier se tourne vers le spécialiste des méandres de l'âme humaine, le psychologue du magazine en lui posant la question qui l’inquiète tant :

Ma femme, est-elle bien normale ?

Quelle construction fantasmatique de tonnerre qui soulève une autre question :

Pourquoi de telles histoires plaisent tant ?

Déjà par le simple fait que l'on y trouve une revalorisation narcissique pour celui qui la raconte et par extension pour celui qui s'y identifie. Il s'agit tout de même d'une dame qui « trouble tous les messieurs » du quartier. Ce qui n'est pas rien. C'est un peu le même mécanisme que les cinquante nuances. D'un côté la dame qui « gagne » les faveurs d'un milliardaire, de l'autre un homme avec la plus attirante femme du coin. Que de belles histoires dans le sens d'Anna Freud qui a pointé la première sur les fantaisies punitives révalorisantes, notamment chez les filles.

Mais laissons de côté le versant de sublimation de notre fantasme et penchons nous un peu sur le non-dit qui est en jeu. On peut voir dans cette histoire un fantasme sur le modèle de la dame qui prend l'initiative. Un incontournable archétype de l'industrie P.

Nous suivons les aventures d'une digne fille d’Ève qui reste en quelque sorte proche du contexte biblique. Entraîner les messieurs dans la voie du péché. Voila qui mérite sévère punition et le mari s'en charge.

Situation qui permet de constater à quel point notre culture dite judéo-chrétienne, décriée par d'aucuns pour sa pudibonderie, est ancrée profondément dans la matrice du fantasme de la fessée. L'immoralité est sévèrement punie au grand plaisir du spectateur. L'aspect moralisateur se retrouve même parfois dans le vocabulaire. Il y a bon nombre de charmants surnoms pour une dame entreprenante, appelée par exemple parfois une « salo...pe », peut-être pour le fait que ce soit elle qui décide « avec qui, où et quand ». Largement de quoi pour s'attirer les foudres de certaines personnes. Notons aussi le pouvoir érotique de ce mot/ce genre de mots sur certaines personnes.

Ce qui laisse croire à un effet déculpabilisant considérable en prononçant le mot magique.

Devenons un peu pragmatiques. Apparemment notre monsieur (inventé ou pas, cela ne change rien au fait de sa fonction d’archétype aussi) semble bien aimer les jupes courtes de sa dame. C'est le fait qu'elle les porte en « public » qui le dérange. Loin de moi de vouloir jeter une pierre sur ce brave monsieur. Moi aussi, j'ai des jupes très courtes, spécial maison et j'imaginerai bien la tête de mon chéri, si je les portais en public. Ce qui tombe bien ! Car j'avais trouvé ce courrier de lecteur quand j'étais encore ado. Déjà à l'époque j'avais une conception de choses réservées à la personne qui partage ma vie. Sorte de :

Rien que pour vos ses yeux !

qui confirme que mon couple coïncide avec mon jardin secret. Alors oui, j'ai éprouvé un certain plaisir en découvrant les mots de ce monsieur dans le magazine. Et je me suis mise de manière de plus éhontée dans la situation décrite.

Venons à la conception de la normalité.

Constatons d'abord que ce courrier prête à croire que le mari considère comme normal de fesser sa femme pour une attitude provocante envers d'autres messieurs. Et comme il semblerait madame ne trouve rien à redire. Leur petit ménage fonctionne à la merveille. Madame remets ses courtes jupes pour sortir et monsieur applique à nouveau le pan-pan cucul. Ensuite que dire d'autre sur cette petite dame qui jouit sur les genoux de son mari... .

...que ce dernier aussi y trouve son compte !

Si je me souviens bien le psychologue avait conseillée au couple d'oublier la notion de normalité, car leur pratique convenait aux deux sans nuire à autrui..

jeudi 11 décembre 2014

619 Deux faits divers sur la fessée

Vrais faits divers ou bon amusement ?

Je pencherais pour la deuxième possibilité ! Sachant que les années 20 du siècle dernier furent très propices à la fessée entre adultes, il en va de soi que les humoristes se sont emparés du sujet. Notamment quand ces publications proviennent d'un journal qui s'appelle : Le journal amusant. Voila ce que cela donne :


FLAGELLATION

« Il ne faut pas battre sa femme, même avec un pot de fleurs », a dit l'humoriste.

M. D... D..., riche américain, avait complètement oublié cet axiome. Chaque fois que son épouse faisait une faute légère, quand elle cassait une carafe ou laissait brûler le rôti, il la prenait brusquement sur ses genoux, lui retroussait sa robe et lui appliquait, de sa dextre vigoureuse, une fessée retentissante.

« Et s'il me plaît à moi de n'être pas battue ? » a dit la pauvre femme aux juges à qui elle demandait le divorce.

Chacun son goût, les magistrats américains ont admis ceux de la pauvre épouse, et ont prononcé la séparation.

Le journal amusant du 27 juin 1926


DISCIPLINE ET MARTINET

Dans une école anglaise, quelque part dans le Suffolk, il y avait une institutrice qui faisait la classe à des garçons.

Et les garçons rouspétaient. Ils auraient voulu un instituteur, c'est-à-dire un homme capable de leur administrer de bonnes raclées. L'institutrice ayant eu connaissance de cet... état d'esprit, fit emplette d'un solide martinet et, depuis, elle distribue des fessées à la grande satisfaction des jeunes gens.

Il paraît qu'elle fouette si bien — ce sont des bavards qui l'affirment — que de vieux messieurs voudraient retourner à l'école pour parfaire leur éducation.

Leur éducation anglaise, bien entendu, puisque cette histoire se passe en Grande Bretagne.

Le journal amusant du 20 mai 1928

Source : Bibliothèque nationale de France

jeudi 4 décembre 2014

615 Un martinet électrique ?

Une invention du début du siècle dernier !

Un article trouvé dans Le Journal Amusant datant de 1906. Je me demande s'il s'agit d'une satire ou d'une information véridique. Toutefois j'aime le style léger de l'auteur ce qui semble montrer que même 100 ans en arrière la fessée était déjà liée à un certain humour. Je vous laisse découvrir :

NOUVELLES D'OUTRE-OCÉAN

La diminution de la main-d’œuvre étant la caractéristique du progrès, il est incontestable que les Yankees surpassent de loin tous leurs rivaux, eux qui sont parvenus à réduire même la main... de hautes œuvres : l'électrocution ne rend-elle pas inutile le concours des aides nombreux sans lesquels ne pourrait opérer noire Deibler national?

Digne compatriote de l'auteur d'une si belle invention, un instituteur de l'Illinois, M. P.-J. Denes, a pensé que, dans un pays où le châtiment suprême n'exige de la part du fonctionnaire chargé de l'administrer aucun effort, nulle peine, même légère, il était urgent que la simple fessée bénéficiât, elle aussi, des derniers perfectionnements de la science moderne. Alors que le bourreau tue un homme sans plus de fatigue que nous n'en éprouvons, vous et moi, à tourner le commutateur d'une ampoule électrique, n'était-il pas scandaleux qu'un maître d'école, pour fustiger un gamin indiscipliné, fût obligé d'ahaner en levant et en abaissant le bras tour à tour comme un homme qui fend du bois ? Poser une question, pour un Yankee, c'est la résoudre : M. P.-J. Denes a donc imagine et fait breveter un martinet électrique, dont les essais, dit-il, lui ont donné toute satisfaction (il en a, naturellement, réservé la primeur à ses élèves; mais on peut douter que ceux-ci se montrent aussi enthousiastes que leur magister de celle découverte!)

Rien de plus pratique que cet ingénieux instrument : le délinquant est couché sur un banc; près de lui, la machine à fouetter; l'instituteur presse un bouton et le courant électrique met en mouvement une série de baguettes qui s'abattent sur le postérieur du coupable.

Il est superflu d'insister sur les avantages du système : outre qu'il supprime pour le maître toute dépense de forces, il lui permet de poursuivre son cours pendant la durée de l'exécution : le doigt appuyé sur le bouton transmetteur place sur son bureau, il continue à répandre les trésors de sa science sur les bons élèves, tandis que les bâtons vengeurs remplissent leur office à l'endroit (ou plutôt à l'envers) du cancre indocile.

Nul doute que toutes les écoles de l'Union ne soient bientôt pourvues de cet appareil si pratique, que tous les collègues de M. Denes réclament à corps et à cris (du coupable châtié); par contre, il n'obtiendrait, je crois, aucun succès chez nous : les châtiments corporels sont proscrits par nos méthodes pédagogiques, et le martinet n'est plus guère usité que par quelques vieux amateurs... Encore ces blâmables spécialistes préféreront-ils aux baguettes de la fouetteuse mécanique le bon vieux martinet traditionnel, — parce que là, comme dit l'auteur, précisément, du Vieux marcheur : « Il y a la lanière! »

mercredi 17 septembre 2014

573 Le stimulateur de l'éducation féminine et la boule de punition

Deux curiosités historiques

Grande amatrice de curiosités punitives, comme le désormais célèbre paillasson de Constance et Simon, je viens d'en découvrir d'autres, datant du 19ème siècle. Voyons cela d'un peu plus près.

Le stimulateur de l'éducation féminine

... les journaux de Chicago nous racontaient dernièrement avec force détails que la direction de l'école industrielle pour jeunes filles à Denver venait de mettre en pratique un nouveau stimulateur de l'éducation féminine, sous forme d'un appareil flagellatoire, actionné par l'électricité.

L'appareil en question a la forme d'une chaise à laquelle il manquerait le fond ou le cannage. La patiente est tenue de s'asseoir sur ce siège, évidemment après avoir préalablement découvert ce qu’irrespectueusement on appelle le postérieur. Cette chaise fin de siècle est suffisamment élevée pour permettre à quatre battoirs fixés au-dessous d'elle, d'opérer librement un mouvement rotatoire plus ou moins rapide selon le bon vouloir de l'opérateur, qui n'a qu'à mettre en action une batterie électrique mise en communication avec la chaise, au moyen de fils métalliques. Les battoirs mis en mouvement accomplissent fort consciencieusement leur tâche et ont l'avantage de produire un travail très réglé, très régulier et sans la moindre fatigue pour l'opérateur. Quant aux sentiments de la principale intéressée, c'est-à-dire de l'élève qui est fixée dans la chaise au moyen d'étaux qui lui maintiennent solidement les poignets et les chevilles, les journaux américains n'en parlent pas.

Mais avouons que c'est là un système aussi ingénieux que pratique pour appliquer une bonne fessée. L'opérateur n'a qu'à presser sur un bouton et la chaise fouettéuse fait le reste. »

La boule de punition

Il suffit de quelques connaissances bien rudimentaires de notre sujet pour comprendre aussitôt l’intérêt de cette étrange boule notamment en matière de déculottage. Écoutons un récit de l’époque bien que quelque peu romancé.

Tenez, Louise, étalez-la sur la boule et découvrez son derrière, il faut que ma main suffise pour cette fois-ci,

et en disant cela Mme Smart ramassait la large boule ronde et la posait sur le sofa.

Cette boule était environ de la grandeur d'un tambour : quarante-cinq centimètres de diamètre, elle était recouverte de tapis, et rembourrée de sciure de bois.

Louise m'avait mis bientôt en position, tirant mon corps par-dessus la boule jusqu'à ce qu'elle se soit trouvée bien en dessous de mon ventre, et alors, tandis que d'une main elle me tenait la tête; baissée, de l'autre, elle relevait mes jupons, et ouvrit mon pantalon, jusqu'à ce que je pus sentir sa main sur ma peau nue.

Il serait impossible de décrire les sensations que j'éprouvai en ce moment; l'idée d'être aussi honteusement exposée, et la prévision de ce qui devait bientôt arriver me remplirent l'âme de rage, d'indignation et de honte ; j'avais la face cramoisie, et mes yeux remplis de larmes, en même temps que je regardais M"'e Smart, mais trop suffoquée d'émotion pour pouvoir articuler une parole.

Source : Charles Virmaître ; Les flagellants et les flagellés de Paris ; 1902

mardi 4 février 2014

467 Une déculottée entre filles

Aucun homme était présent : Donc aucun sujet de honte...

Une réflexion vraiment intéressante qui montre la honte et par extension comme déjà expliqué dans un autre post la pudeur comme un pur produit d'une époque. Voila, il y a une centaine d'années dont date ce commentaire et non cette anecdote, il faillait la présence d'un monsieur pour créer une sentiment de honte. Un petit texte qui se trouve depuis longtemps dans mes archives et que je ressors parce que Monsieur Pecan en a fait récemment allusion. Voila donc une petite anecdote pour le moins que l'on puisse dire croustillante :

La Marquise de Rozen et Madame du Barry

si la scène de flagellation que nous venons de retracer en dernier lieu eut pour théâtre la voie publique, celle que nous allons maintenant décrire se passa dans le boudoir d'une haute et puissante dame, la maîtresse d'un roi.

M. Robert Douglas, l'auteur de Life and Times of Madame du Barry tâche de discréditer cette légende, et, avec la finesse qui distingue son origine écossaise, en démontre la fausseté absolue — à sa propre satisfaction. Nous sommes portés à être un tant soit peu plus sceptique à ce sujet. La farce était parfaitement digne de la hautaine du Barry, et, somme toute, nous croyons que la victime avait grandement mérité sa correction.

Aucun homme n'était présent: donc, aucun sujet de honte ; la fessée avait été administrée dans la privauté de l'appartement d'une dame : donc, pas de scandale public. Si la marquise avait su retenir sa langue, il est probable que l'histoire de sa correction n'eut jamais été connue du public. Rapportés sommairement voici les faits :

La marquise de Rozen, une des dames au service de la comtesse de Provence, avait depuis quelque temps fait une cour assidue à Mme du Barry. Cette dernière l'aimait beaucoup, et elles devinrent bientôt des amies intimes. La marquise était jeune et belle, avec son minois d'enfant. Ce détail a son importance. La comtesse de Provence n'oublia pas de l'inviter à une fête splendide. Madame de Rozen ne manqua pas de s'y rendre, mais peu après elle cessa toute relation avec son amie, ou, du moins, lui témoigna une grande froideur. C'était sans doute du fait de la princesse (Madame de Provence) au service de laquelle elle avait l'honneur d'être attachée, et qui lui avait sévèrement reproché ses intimités avec une femme aussi exposée à la censure publique ; d'autant plus qu'elle avait été beaucoup remarquée à la Cour pour avoir assisté à plusieurs des fêtes données par cette dernière.

Quelle qu'en ait pu être la cause, la comtesse ne fut pas insensible à ce changement. Elle s'en plaignit au Roi, qui prit la chose en plaisanterie, disant que la marquise; au bout du compte, n'était encore qu'une enfant, pour laquelle une bonne fessée suffirait comme punition. Madame du Barry prit au mot les paroles du roi dans leur sens le plus littéral et le plus rigoureux.

Un matin, la marquise vint lui rendre visite, et, après avoir déjeuné amicalement ensemble, la favorite l'invita à passer dans une autre pièce où elle avait quelque chose de particulier à lui communiquer. A ce moment, quatre robustes chambrières se saisirent de la malheureuse criminelle, et, retroussant ses jupes, la fouettèrent d'importance sur cette partie charnue, but ordinaire des corrections chez les enfants récalcitrants. La victime souffrant vivement sous le coup de cette indignité et écumant de rage, alla se plaindre au souverain qui n'eut rien à répondre lorsque sa maîtresse lui rappela qu'elle n'avait fait qu'exécuter la sentence de Sa Majesté.

Il finit par rire de l'aventure, et Mme de Rozen, sur les conseils du duc d'Aiguillon, revit la comtesse. Après quelques railleries sur les postérieurs flagellés, qui confirmèrent l'anecdote, les deux amies s'embrassèrent et décidèrent de passer l'éponge sur tout ce qui avait eu lieu. Nos lecteurs ne peuvent qu'être d'accord avec nous que la fustigation et la réconciliation après étaient tout ce qu'il y avait de plus raisonnable qui pût arriver.

Source : Charles Virmaitre : Les Flagellants et Les Flagellées de Paris

mercredi 29 janvier 2014

464 A la recherche de la discipline domestique perdue 2


Faut-il battre sa maîtresse ? (Question de droit galant)

Manquant de temps en ce moment pour écrire, je signale tout simplement que ce texte fut à ma compréhension  transformé et mis au goût du jour en 1841. Voila qui montre que la discipline domestique était déjà un sujet de plus délicat à cette époque. Il est même possible de remonter cette « délicatesse » jusqu'en 1756, date à laquelle le texte d'origine fut établi. Cela s'appelait d'ailleurs :

« Dissertation sur Usage de battre sa maîtresse »

« Les femmes sont comme les côtelettes:
plus on les bat, plus elles sont tendres. »
, (Carlo Bertinazzi.)

Dissertation sur l’usage de battre sa maîtresse », in Mémoires de l’académie des sciences, inscriptions, belles-lettres, beaux arts, &c., nouvellement établie à Troyes en Champagne, vol. II, 1756

Ceci dit j'avais la version originale pendant longtemps dans mes archives, mais disons que son caractère trop "brut" m'a empêchée d'oser une publication. Bon, je vais alors continuer la version remédiée.


Le règne de François I apporte en France le premier exemple d'un soufflet appliqué par un amant à sa maîtresse, aussi l'a-t-on appelé le siècle de la Renaissance. Cent ans plus tard on en était revenu à toute la civilisation du temps d'Auguste. En Angleterre on voit aussi les mœurs se polir. Le célèbre jurisconsulte Francis Bracton publie un excellent livre dans lequel on distingue le chapitre ayant pour titre : « il y a certaines personnes sous la baguette (under the tod); telles sont les femmes. » A ce propos je me rappelle un fait curieux cité par un historien Anglais, Bracton ayant été consulté sur les proportions de la baguette, répondit gravement : qu'elle pouvait être de la grosseur de son pouce. De là chez le beau sexe de Londres une curiosité bien naturelle de connaître au juste la dimension du pouce de sir Bracton. En conséquence une députation de ces dames se présenta un beau matin chez lui; mais peu satisfaites sans doute du résultat de leur examen, elles saisirent l'illustre jurisconsulte, l'entraînèrent jusqu'à un étang voisin et l'y plongèrent à plusieurs reprises. Quoiqu'il en soit, le droit de la baguette, c'est-à-dire le droit de battre la femme aimée, ne commença à être contesté que sous le règne peu poli de Charles II.

Si nous repassons le détroit, nous voyons les Longueville et autres seigneurs de la cour du grand roi, ne pas se faire faute des galants procédés recommandés par Ovide et Catulle. Tant il est vrai que cet usage seul est capable de prouver le grand amour et de l'imprimer dans un cœur où l'on veut régner sans réserve. Et les coups que l'amour procure sont si délicieux à recevoir que quand la personne qu'on aime est élevée en dignité, elle ne permet pas qu'on l'en prive. On lit dans les mémoires du Cardinal de Retz: « Le duc de Buckingham, lors de son ambassade en France, disait à Mme de Chevreuse qu'il avait aimé trois reines et qu'il avait été obligé de les gourmer toutes trois».

Sous l'empire, le maréchal Ney a donné, dit-on, plus d'un coup de pied au derrière de la Contemporaine. Aujourd'hui, beaucoup d'élégants dandys, membres de Jockey-Clubs, qui portent cravache et n'ont point de chevaux, se servent de leurs cravaches sur les femmes qu'ils aiment. La Gazette des Tribunaux nous révélait, il y a quelque temps, une de ces scènes de la vie intime du dandy. Et les hommes ont tout à gagner à cela, car c'est encore une observation physiologique de toute vérité que les femmes sont ordinairement folles de ceux qui les battent.

...c'est d'après toutes ces autorités respectables que nous avons cru pouvoir traiter la question : Faut-il battre sa maîtresse? — Oui, dirons-nous, car l'usage d'accord ici avec le raisonnement doit faire loi. Il ne nous eut pas plus coûté de traiter en même temps de l'usage de battre son amant, et de réunir les deux questions de droit en une seule. Mais comme l'ingénieux Grosley, nous avons pensé qu'il était de la belle galanterie de céder en toutes choses aux dames le partage le plus avantageux.

Ici se présente à l'esprit de tous les penseurs, une autre grave question : A quoi tient ce vif sentiment des femmes pour les hommes qui les battent? Quelles mystérieuses causes peut-on assigner à ces paroxysmes de l'amour?

Pour des amants d'une certaine pruderie, neufs, timides, inexpérimentés, pour d'honnêtes bourgeois au cœur simple, sans excentricité, je conçois qu'il y ait là de quoi renverser toutes les idées qu'ils se sont faites sur l'amour; car le cœur de la femme, comme on l'a dit, est souvent une indéchiffrable énigme et l'amour aussi. Platon a merveilleusement deviné ces deux énigmes-là. Quand ce philosophe voyait un homme amoureux, il disait: « cet homme-là est mort à lui-même, c'est l’âme de sa maîtresse qui l'anime. Cela posé, dit avec beaucoup de sens le petit livre dont je vous ai parlé, « il n'y a plus à s'étonner de ce qu'une femme fait si aisément la paix avec l'amant qui vient de la battre, puisqu'en quelque sorte c'est elle-même qui s'est battue. Il est vrai qu'elle oublie cela dans l'instant qu'on la bat ; mais dès qu'elle a repris ses sens, elle s'en souvient et alors elle est attendrie et elle ressent un nouvel amour, plus vif encore, en voyant combien elle a de pouvoir sur son amant. »

Le célèbre Alibert, dans son beau livre de la Physiologie des passions, n'a certainement rien dit d'aussi profond. Voilà donc le grand mystère expliqué. Maintenant vous auriez beau vous révolter contre la doctrine active, ses preuves et ses bases sont là inébranlables, comme la nature même d'où elles dérivent. En effet, qu'est-ce que l'amour? c'est un sentiment de trouble, d'inquiétude, de fureur et d'exaltation qui s'empare de l'âme, la domine et la façonne à son gré. Or, quels sont les signes les plus certains de l'exaltation et de la fureur, sinon les coups? Plus un amant extravague plus il a l'esprit de son métier. Aimer et battre ne font qu'une chose, selon le mot profond d'Aristophane.

Et que faisait notre roi français, le plus galant des rois Henri IV ? La chanson nous le dit:

Ce diable à quatre 

A le triple talent 
De boire et de battre 
Et d'être un vert galant.


Battre qui ? je vous le demande, quand on est un vert galant!
Les grandes vérités sont populaires. Traversez le Pont Neuf, à Paris, vous êtes sûr de rencontrer, au pied de la statue du roi vert-galant, un marchand de joncs, qui, en vous offrant sa marchandise, vous criera:

Battez vos chapeaux, vos habits, vos canapés, 

Vos maîtresses, vos femmes, si vous en avez».


Un jour, ce distique frappa l'oreille d'un membre de l'Académie des Sciences morales, avec qui je cheminais sur le Pont-Neuf; je recueillis de lui ces notables paroles: « Si, comme les anciens l'ont établi, les amants ne sauraient se dispenser de battre leurs maîtresses, je ne crois pas que les maris soient tenus à la même conduite vis-à-vis de leurs femmes. »
Cet honorable membre de l'Académie des Sciences morales fondait son opinion sur le mot d'Aristophane, déjà cité, « qu'aimer et battre sont la même chose. »

CONCLUSION DERNIÈRE.

La conclusion dernière de tout ceci, Mesdames, c'est que l'esprit des poètes, des prosateurs, des penseurs, n'est souvent qu'un audacieux paradoxe, et que l'auteur de cet article ne croit pas un mot de ce qu'il vient d'écrire.

Source : Revue du Lyonnais ; 1841 ; J.Beliard

mardi 21 janvier 2014

460 A la recherche de la discipline domestique perdue 1

Faut-il battre sa maîtresse ? (Question de droit galant)

C'est le résume étonnant fait en 1841 d'un texte datant de 1758. Résume qui souhaite montrer clairement par son sous-titre hautement significatif qu'il ne s'agit pas de débattre ou légiférer sérieusement sur la question, mais de l'évaluer comme composante de l'intimité entre un monsieur et une dame. Voila le terrain proprement dit de la discipline domestique. Le mot battre évoque de nos jours des allusions le plus négatives qui pointe dans un sens qui n'a plus rien à voir avec un rapport consensuel entre deux adultes. Pourtant il me semble que le texte fait allusions en grande partie surtout à la fessée amoureuse ou à celle dite punitive (qui par la complexité de certains esprits humains se transforme en formidable moyen de booster la libido). A la façon dont est tourné ce texte, cette petite curiosité montre que la discipline domestique déjà au milieu du 19 ème siècle en France ne semble être rien d'autre qu'une bonne boutade. Je vais alors partiellement reproduire cet article de la Revue du Lyonnais. Toutefois le sujet est fort délicat et a demandé déjà à l'époque bon nombre de précautions comme en témoigne cette petite annotation  de l'éditeur :

Sous la légèreté de ce titre, pour lequel nous demandons grâce à la moitié la plus intéressante du genre humain, M. J. Beliard, rédacteur en chef du Journal de Saint-Étienne, a fait preuve d'un assez grande connaissance de nos auteurs anciens pour que, grâce à cette érudition, nous ayons cru pouvoir admettre dans notre recueil un badinage qui pourrait, à de certains yeux, nous faire trouver fort condamnable. Nous prions seulement notre juge, avant de prononcer son verdict, de vouloir bien aller jusqu'à la dernière ligne, si ce n'est pas trop lui demander. Peut-être les détails sauveront-ils le fond de cet article; peut-être la conclusion sauvera-t-elle l'auteur...


...ami lecteur, comment vous conduisez-vous envers votre maîtresse? Sans doute, vous l'adorez, vous avez pour elle et ses mille et une fantaisies de femme, mille et une prévenances. Eh! bien, mon pauvre amoureux, laissez-vous le dire : vous n'êtes qu'un grand imbécile. Vous avez beau lever au ciel des yeux pleins d'amour, battre l'air d'éternels roucoulements, vous n'arriverez jamais à rien; vous en serez éternellement et pour votre amour et pour ses démonstrations platoniques. Bien mieux, vous croyez aimer et vous ne vous doutiez pas de ce que c'est qu'aimer. Il vient de me tomber entre les mains, un vieux petit bouquin de Grosley (Pierre-Jean 1718-1785 ; note d'isabelle), philosophe conteur, à l'esprit Rabelaisien et narquois, homme érudit, qui en savait plus long sur cette matière que vous n'en imaginerez jamais. En deux mots, voici sa doctrine:

1° Voulez-vous savoir si vous aimez votre maîtresse? Examinez si vous êtes dans l'habitude de la battre ou de ne pas la battre. Si, par malheur, vous vous trouvez dans le dernier cas, vous n'en êtes pas encore à l'amour.

2° Voulez-vous être aimé de votre maîtresse ? Battez-la.

Sans doute ici l'on va se récrier à l'impertinence. Tous les soupireurs d'élégies, jansénistes de la romance, vont fulminer des anathèmes contre mon Champenois. C'est très moral de la part de ces messieurs, mais mon livre est très logique. Faites-moi le plaisir de le suivre dans son raisonnement, et puis vous jugerez après.

1° Il est, dit Grosley, membre de l'Académie,—car Grosley était académicien, et, qui pis est, Champenois,—il est, dit-il, de toute bienséance et de toute nécessité de battre ce qu'on aime.

2° Les Grecs et les Romains battaient leurs maîtresses. Et certes on a assez invoqué l'exemple de ces gens-là pour que nous les regardions comme des modèles.

3° L'histoire prouve à ne pas laisser de réplique que, chez les peuples les plus civilisés, les amoureux battaient et battaient joliment leurs maîtresses.

4° Étant établi qu'on a battu sa maîtresse seulement dans les siècles polis, et notre siècle étant un siècle poli, la conclusion va sans dire.

...il ne serait pas difficile de prouver que cette coutume de battre sa maîtresse fut toujours le privilège des époques de haute civilisation. Il est à croire que, dans les siècles qui suivirent la chute de Rome et qui précédèrent la Renaissance, cet usage fut enseveli sous les ruines de l'empire romain, avec la politesse, les sciences et les arts.
Telle est l'opinion de notre académicien Grosley, lequel à ce sujet divise tous les siècles possibles en trois classes:

SIÈCLES BARBARES
SIÈCLES MITOYENS
SIÈCLES POLIS

Dans les siècles barbares on n'aimait point quoiqu'on battît.
Dans les siècles mitoyens, on aimait, mais on ne battait plus.
Ce n'est donc que dans les siècles polis qu'on a pu battre sa maîtresse.
Du temps des décemvirs à Rome et de Cécrops en Attique les hommes ne s'occupaient pas assez de leurs maîtresses pour les battre; ce perfectionnement de l'amour était réservé aux siècles de Périclès et d'Auguste, c'est-dire au temps où la civilisation fleurissait le plus. En effet, les époques de décadence ne donnent aucun exemple de cette pratique. Ausone est le seul poète dans toute la latinité du second ordre qui atteste par quelques lignes que l'on n'avait pas encore tout-à-fait perdu le souvenir de cette touchante coutume. Le moyen âge nous montre partout les hommes aux pieds des femmes. Alors l'esprit commençait à se développer; on ressentit l'amour, mais on ne le connut pas. On ne savait que se battre pour sa maîtresse, on ne savait pas encore la battre. Lorsqu'on a le bonheur d'être né dans un siècle poli, et que, instruit sans efforts par l'exemple de ses contemporains, on bat tout naturellement la personne qu'on aime, on s'imagine que dans tous les temps le cœur seul a dû dicter un procédé si tendre. On ne se douterait pas qu'il eut fallu tant d'expériences pour parvenir à cette découverte, et que réservée aux siècles les plus éclairés, elle eut exigé les plus grands efforts de l'esprit humain.

Source : Revue du Lyonnais ; 1841 ; J.Beliard

A suivre...

mardi 28 mai 2013

343 Discipline pour dames


...et à l'anglaise s'il vous plaît !

Parfois je tombe sur des documents étonnants comme celui dont j'ai parlé vendredi dernier et qui mérite un petit post supplémentaire. D’abord je trouve assez étonnant que la canne soit quasi exclusivement associée à la scolarité anglaise d'un autre âge. Car si je me réfère à des témoignages allemands d'environ 40 ans et plus, le Rohrstock se trouvait dans bien de familles. Essentiellement pour un usage dissuasif, il arrivait toutefois aussi de servir réellement. Il me semble assez facile à comprendre ce qui a rendu cet redoutable instrument si sexy à mes yeux. N'ayant pas vécu son emploi, j'ai tout de même très souvent entendu certains amis de mes parents de l'évoquer dans un contexte concernant la discipline à la maison. Ajoutons à ceci que ayant appris que la canne servait sur un derrière préalablement dénudé, il y avait largement matière qu'elle commença à développer une vie autonome dans mes rêveries. Je crois qu'il existe en France une analogie avec le martinet si je me fis à maints récits sur le net.

Détourné de son sens primaire ce livre que je cite en haut de mon post fournit de précieux conseils techniques, notamment comment éviter des marques persistantes quand on a envie d’expérimenter la canne dans une relation disciplinaire par consentement. Recevoir une belle correction à la hauteur de ce que l'on ressent comme un méfait, apaiser sa mauvaise conscience par un authentique châtiment, obtenir pardon par une cuisante action sur le postérieur, oh ouiii, mais rester tout de même loin du cliché de certaines pratiques avec leur crescendo d'intensité et qui m'évoquent subjectivement plus un contexte de maltraitante, une action réellement sadique que de remise en place bienveillante. Petite astuce pour amateurs de la bonne discipline alors qui souhaitent mettre en scène des corrections d'un autre âge sans gros dégâts.

Je ne pense pas que ce genre de fantasme soit aussi rare que l’on ne l’imagine et il peut compléter un fantasme de pan-pan cucul récréatif ou mener une vie autonome à ses côtés. Ils serait bien bête d'imaginer que l'on soit seulement binaire, soit l'un ou l'autre sans jamais vouloir dépasser les frontières. Bref, la canne « incorrectement » employé, mis à part d'une très bonne brûlure, n'a aucune corrélation avec les images choc que l’on trouve sur le net. Comme explique l’auteur, la canne devrait s’employer sur toute sa longueur. En la tenant et appliquant horizontalement au lieu de l’incliner. Car en cas d’inclinaison, seulement les derniers centimètres de la canne créent le contact. Et l’auteur prévient :

Si les zébrures n’apparaissent pas ou si elles disparaissent trop vite la technique est mauvaise.

Pour vérifier un résultat impeccable rien de plus simple. Il devrait apparaître une longue zébrure, évidement horizontale, qui s’étend sur les deux globes et qui disparaît selon les dires de l’auteur après un ou deux jours. N'étant pas contrariante dans l'âme et grosso modo convaincue de vivre dans le meilleurs des mondes (avons-nous un autre choix?) je vais pour une fois à contresens... car je tiens à la peau de mes fesses ! Et n'oublions pas, la canne « incorrectement «  employée » reste toute de même un mémorable châtiment...

mardi 7 mai 2013

331 Correction conjugale


Choquée par une fessée entre époux

Il fut un temps où on regardait certaines lubies récréatives entre époux (ou partenaires tout court) sous un aspect pathologique. Et ne pas seulement les claquements sur le derrière. Bien de pratiques entrées dans les mœurs de nos jours, s’entouraient jadis d’un air de maladie mentale. La bonne morale était renforcée par des considérations proprement médicales qui lui donnaient de cette manière une justification de tonnerre. Je suis tombée sur un courrier de lecteur dans une rubrique de conseil d'un journal américain datant de juillet 1960 qui va dans cette direction sans toutefois perdre dans la réponse le bon sens on y mêlant une bonne touche d'humour. Mais plus intéressant me paraît encore l'information indirecte que ni la dame qui demande , ni celle qui répond semble avoir entendu de la discipline domestique qui soi-disant sévissait aux États Unis dans les années 50. Ce qui confirme mon opinion personnelle que cette pratique relève plus des rêves fantasmatiques que d'une réalité quelconque. Il en semble de même en ce qui concerne le fameux Plan de Spencer qui surgit subitement du néant dans les années 60 sans être mentionné avant quelque part ailleurs. Je suis encore dans la documentation sur ce sujet, je reste donc dans le suppositions. Pour aujourd'hui contentons nous de mon texte sur la dame choquée !

Une raquette de ping-pong pour garder son épouse sur la bonne voie

Chère Ann Landers

Qu’en pensez-vous d’un mari qui trouve des excuses tirés par les cheveux pour fesser au moins deux fois par mois son épouse ? Et qui garde à ce propos une raquette de ping-pong dans la chambre à coucher ? Quant à l’épouse il s’agit de ma sœur. Elle m’a avoué récemment que son mari a instauré cette pratique depuis leur lune de miel en mai dernier. Je n’ai jamais entendu de telles coutumes et croyez moi que je suis choquée. Est-ce que ce monsieur n’aurait pas un problème mental ? Ma sœur prétend que son mari est un gars formidable et admet qu’elle mérite ses fessées. Conseillez-moi s'il vous plaît !

Signé : Simplement choquée

Chère choquée

Il y a certainement quelque chose qui ne tourne pas rond chez ce monsieur. Mais avant de lui réserver une chambre chez les fous, pensez à en réserver deux. Une aussi pour votre sœur. Un homme qui adore infliger une douleur à une femme est un sadique et la frontière entre fessée et maltraitance est parfois bien mince. Certaines femmes névrotiques qui éprouvent un besoin de punition semblent attirer ce genre d’homme. Vous dites que cette histoire date depuis leur lune de miel. Pour ma part je parie que les premières fessées datent depuis bien plus longtemps.

vendredi 26 avril 2013

325 Liens de discipline domestique (59 ème édition)


Fessez-vous encore votre épouse ?

« Peut-être n’auriez-vous dû jamais arrêter. Ce livre joyeux, provocant et d’un brin éducatif vous explique pourquoi corriger votre épouse ! Écrit par un éminent pratiquant de cet art.


Je ne doute pas une seconde de l’authenticité. J'ai déjà vu de l'hallucinante pub d'antan pour des lunettes qui traversent les jupes et culottes des dames, des manuels comment devenir un hypnotiseur /draguer /tombeur /amant hors pair etc. Des petits conseils payants ou produits miracles qui adressant aux hommes seuls et... crédules. Et cela existe encore. Par contre pour les dames, malgré l'égalité des sexes de nos jours, je pense que pour vendre du rêve, il vaut mieux leur proposer des produits de beauté. Enfin là j'extrapole surtout ma propre approche.


Restons pub et regardons cette superbe campagne pour du ketch-up bien rouge. C'est un produit qui conviendrait parfaitement à mon homme, grand amateur des jolis rouges et des hamburgers maison ou non maison.


La petite histoire croustillante du week-end. Cela se passe lors d'une course de voitures qui semble visiblement agacer une dame dont l'appartement donne sur la rue utilisée comme piste. Elle ne trouve rien de mieux pour aller sur son balcon, remonter sa jupe, baisser sa culotte et puis s'appliquer quelques claques sur ses fesses. Effectivement ce spectacle devant plus de 200 personnes, hommes, femmes et enfants confondus, semble voler la vedette au voitures et fut apprécié avec enthousiasme par les public. Alors la dame revient pour deux rappels. Au procès elle nie d'avoir baissé la culotte, mais s'en tire tout de même avec une amande de 400 dollars australiens. Ce fait divers qui s'est passe dans le Queensland, une partie de l'Australie qui semble selon les commentaire une région particulièrement arrière pour activer un tribunal à cause d'une telle affaire. Sans être une spécialiste du sport, je me demande comment cela se passera chez nous, si lors du Tour de France par exemple un tel divertissement se produisait. Nous sommes loin de la philosophie Woodstock ou de la psychothérapie des années 70 qui faisait un lien étroit entre nudité et honnête. Je connais d'ailleurs des personnes allemandes, ayant maintenant un certain âge, adeptes des telles idées et qui aiment particulièrement des séances de sauna pour... les grandes discussions existentialistes. Moi aussi ceci dit, héritage familial et j'adore aussi parler de mes fantasmes dans un sauna... privé, cela va de soi.


Un petit moment de pur bonheur et visiblement cette mariée est tout feu tout flamme pour initier le monsieur.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !