vendredi 31 mai 2013

345 Liens de discipline domestique (64 ème édition)


Jusqu'où va-t-on pour se faire remarquer ?


...et se faire taper dessus par la même occasion dans une dynamique qui semble lier l'audace à la punition. Comme c'est bon parfois de pouvoir expier toutes ses vilaines envies sur le champs. Et voilà le grand problème de la psychanalyse et de sa théorie de la culpabilité. Une fois cette dernière charnellement sensibilisée, il est difficile d'en décrocher. Je me demande même parfois si l'excitation éprouvée ne serait pas dans certaines constellations le symptôme de la culpabilité. De plus l'analyste ne se comporte pas comme supposé dans la caricature ni en père fouettard qui punit les mauvaises pensées et actes, ni en père castrateur qui enlève ce qui dérange. Pensons pour cette deuxième constellation surtout à un entourage bienveillant qui régit à nos fantasmes par une réponse de plus sadique : Vas te faire soigner. Veut dire confusion sur le métier de l'analyste en y voyant une sorte de chirurgien de l'âme et qui rétablit « la normalité » en amputant ce qui est vilain. Toutefois on peut constater entre les deux clichés une sorte de borderline perméable à souhait qui distingue deux (familles de) fantasmes. Ceux qui attendent quelque chose qui ressemble à une punition et qui n'est rien d'autre qu'un acte d'amour déguisé. Ce qui se résume à la jolie expression de la fessée comme un acte d'amour. Et ceux qui attendent une castration symbolique pour pouvoir mieux jouir. Par la privation de vu, de mouvement, de décision, d'une certaine liberté, par le contrôle, la surveillance et ainsi de suite. Enfin ce petit détour ne répond pas à la question du pourquoi de telles envies. Pour la simple raison qu'il n'en existe aucune réponse à ce sujet. Par contre on peut poser une question beaucoup plus constructive. Quand je montre audacieusement mon derrière à qui veut bien le regarder, quelle est la réaction que je souhaite provoquer ? Quel serait mon spectateur rêvé ? De toute façon cela va plus loin que de se faire remarquer...


C'est peut-être un phénomène typiquement français dans les régions que je ne connais pas. Comme le bassin parisien Par exemple. Mais pour ma part je n'ai jamais vu des telles ambiances entre filles. Pourtant expérimentée de vestiaires de gym, de majorettes et de strip-tease pour amateurs, voilà du nouveau pour moi. Affreux doute, ai-je dépassé l'âge ?


Alors me vient spontanément à l'esprit une domestique qui espionne une correction de madame. Attirée par le son bien caractéristique de claques, d'abord timidement l'oreille contre la porte pour mieux distinguer les petits soupirs de Madame. Difficile à dire s'il ont pour cause une douleur brûlante ou un plaisir naissant. Puis elle pense à ses propres corrections. Madame est exigeante, très exigeante et le martinet dans la cuisine n'est pas un pur objet de décoration. Alors à chaque manquement, il sert pour réajuster l'attitude. Sur le coup cela fait bien mal, mais plus tard dans son lit viennent des rêveries envahissantes qui réchauffent autant l'esprit que le corps. Heureusement parfois Madame passe pour un interlude apaisant. D'autres fois c'est Monsieur...


Petite fantaisie toute mignonne et réalisée à maintes reprises avec des copines, il y a bien longtemps. Étant peu pudique il me semblait important en fin d'adolescence d'expérimenter un tel étalage pour mieux considérer son impact sur un public masculin. Et effectivement cela détend l'atmosphère. Honni soit qui mal y pense !

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !















jeudi 30 mai 2013

344 Sous les jupes des filles (#7)


Comment se débarrasser des mauvaises habitudes !

Je veux dire des jeux de vilaine main... dans certaines circonstances. Si, si, je suis sérieuse là. C'est un sujet qui me tient à cœur et qui m'a permis de mieux comprendre certains effets surprenants de la discipline domestique. Je sais bien que je me pose loin du climat régnant qui prône la devise de se faire plaisir soi-même et de posséder toute une panoplie de petites choses vibrantes qui font grimper aux rideaux. Et à vrai dire pour certains de ces trucs ce n'est pas si faux. Toutefois je trouve qu'il existe encore mieux, un partenaire dévoué qui se charge de remplacer la mécanique par du 100% humain. Évidement cela demande un certain apprentissage, du sur mesure, car chaque fille est unique. Soulignons-le, parce que je ne crois pas tout dans les modes d'emploi pour mieux faire jouir la dame comme on en trouve parfois sur le net ou sous forme de livres.

J'avais déjà parlé à maintes reprises de mon penchant pour la culotte oubliée. De là en déduire que je passe ma journée en glissant ma main sous ma jupe... relève de la pure imagination. Mon sans culotte, à doses raisonnables, s'adresse au grand garçon qui partage ma vie, pour entretenir à vif sa curiosité pour … moi et dans un second temps pour la différence entre filles et garçons justement. Le soir sauf grand chamboulement nous nous couchons d'habitude ensembles. Donc au lit aussi c'est râpe pour la vilaine main, car il y a franchement mieux à faire sous la couette. Idem le matin , nous avons l'habitude de nous lever à peu près à la même heure, surtout en semaine quand Monsieur travaille. Tout compte fait, me reste pour la vilaine main mes longs moments dans ma baignoire. Là je suis assez femme moderne et sans retenue. Et j'ai tendance de monter le son quand il y a grande possibilité de me faire surprendre par mon homme. Parce que je sais bien que cela lui donne un sacre coup de fouet au niveau de sa libido. Sans parler de son plaisir de temps en temps de me corriger sur le champs pour comportement inadmissible qui déconcentre un homme un plein travail. Excuse peu imaginative sur laquelle je lui répond par un « parle à mes fesses, si tu as des trucs à dire » ou en montrant sur mon derrière avec la remarque: tu as vu celui-là, tu sais ce qu'il te dit ? Bref on a compris, j'adore qu'il me taquine et j'en rajoute pour ma part. Donc cette vilaine main n'est pas non plus celle donc je veux parler, celle qui se confond pour moi parfaitement avec l'expression « mauvaises habitudes ».

Pour mieux me comprendre, partons d'une situation qui a justifié à mes yeux et à ceux de mon homme une claquante correction. Certes cette dernière met les idées bien en place, mais une fois finie, il y a très vite des effets secondaires qui se manifestent. Certaines grandes filles comme moi se montrent alors bien inspirées par le traitement appliqué et le plus souvent cela se voit bien. Comme dit mon homme avec grand amusement :

Voila le fameux bienfait de l'éducation anglaise ! Un entrejambe qui brille.

D'où la vraie raison du siècle victorien d'avoir instauré la pratique du coin. Cela servait à calmer les ardeurs et de permettre à la jeune dame de se remettre de ses émotions. Et on imagine facilement l'erreur dans la didactique punitive d'envoyer la dame après sa punition directement au lit. Cela m'est arrivé à quelques reprises et j'avoue de ne pas avoir été bien sage. Alors j'en ai parlé à mon homme car contrairement aux amateurs de la fessée récréative j'aime beaucoup tirer un réel profit de mes corrections. Poussée par la curiosité j'aime aller au fond de mes fantasmes et de les explorer autrement que par une satisfaction quasi immédiate. Retenons donc qu' à partir d'un certain âge quand il y a terrain favorable l’excitation dû à un cuisant châtiment est parfaitement normale. C'est la raison même pourquoi on arrêtait d'ailleurs d'appliquer ce genre de punition aux grandes filles. Me sentant faible dans la chair devant les assauts de ma libido, j'ai demandé donc à mon homme de me trouver un traitement. Fantasme purement sadique de ma part ceci dit en me référant à certains déformations de son pantalon quand il me découvre toute luisante dans mon coin. En gros il s'agit de dire non la nature qui demande son dû pour les deux partenaires. N'oublions pas nous sommes dans un registre de punition.
Après longues réflexions, mon homme à expérimenté différents traitements. Un de très amusant et tout mignon qui consistait à me faire porter un dispositif qui m’empêche de tout contact avec des parties en question. J’adore ce petit jeu. Mon prince charmant marque son territoire comme au moyen âge. Un comble de romantisme. J’aimerais ajouter ici un petit mot sur la méconnaissance de certains faits historiques. La fameuse ceinture semble être une invention de l’époque victorienne qui a remplit les musées de ceintures falsifiés pour se trouver une justification à ces pratiques étranges. Quoiqu'il en soit, il existe de nos jours des très belles ceintures, bien adaptées à l'usage et confortables à porter. De plus invisible sous les vêtements, mais dévoilant très clairement le fonctionnement du monde fantasmatique qui peut prendre pour identique les contraires. L'effet d'une telle ceinture s'apparente à s'y confondre au sans culotte. Du moins sur moi et mon homme. Bref nous nous sommes royalement amusés et il m'arrive parfois encore de sortir ce petit dispositif pour surprendre mon homme quand il s'y attend le moins.

Le traitement suivant était moins rigolo bien qu'il apporte des bienfaits réels. Monsieur canalise mes énergies débordantes de manière constructive. Cela peut être une séance de gym imposé ou une petite révision des pas de majorette. Je prends ma dose de sport (monsieur s’y connaît très bien en fitness pro, comme quoi…) et quand j’ai droit à ma douche il surveille pour exclure le risque de « mauvais comportement ». Pas de bain surtout. Ceci dit, après des telles efforts je n’ai qu’une envie : de me vautrer sur mon canapé. Le sport à forte dose produit des endorphines qui procurent un bien être physique inégalé. Ma tête est disponible pour un travail intellectuel ou créatif et j’en profite pour bosser. Je suis encore plus concentrée que d’habitude dans ce que je fais. Et quant à la vilaine main... hein bien elle est oubliée !

Il arrive aussi que mon homme me colle des corvées ménages. Sorte de punition de plus utile et que j'approuve pleinement. Je suis habituellement soigneuse, mais pas maniaque. Mais le détournement de l’énergie libidinale me transforme en ménagère dévouée qui frotte, frotte et frotte…. C'est épatant comme cette conversion peut euphoriser. Ces jours-là cela brille littéralement à la maison et pour le soir je prépare un super repas en tête à tête en grandes pompes et avec tenue correcte exigée. Il en va de soi que monsieur me récompense dignement et la longue attente a aiguisé mon désir au point de ne pas faire semblant. Je crie, mais pour d’autres motifs que la fessée.

En fait cette forme de discipline domestique suit scrupuleusement les méthodes éducatives d'antan. Elle empêche la satisfaction pulsionnelle où son dérivatif qui a motivé la sanction et toute cette précieuse énergie devient subitement disponible pour un tas d'autres choses. Éducation dans son sens noble, d'apprendre à différer besoins, désirs ou envie dans le temps (les câlins c'est pour le soir!) pour augmenter sa capacité de concentration et de travail et non pour obtenir une obéissance aveugle servant seulement le narcissisme de la personne qui impose...

mardi 28 mai 2013

343 Discipline pour dames


...et à l'anglaise s'il vous plaît !

Parfois je tombe sur des documents étonnants comme celui dont j'ai parlé vendredi dernier et qui mérite un petit post supplémentaire. D’abord je trouve assez étonnant que la canne soit quasi exclusivement associée à la scolarité anglaise d'un autre âge. Car si je me réfère à des témoignages allemands d'environ 40 ans et plus, le Rohrstock se trouvait dans bien de familles. Essentiellement pour un usage dissuasif, il arrivait toutefois aussi de servir réellement. Il me semble assez facile à comprendre ce qui a rendu cet redoutable instrument si sexy à mes yeux. N'ayant pas vécu son emploi, j'ai tout de même très souvent entendu certains amis de mes parents de l'évoquer dans un contexte concernant la discipline à la maison. Ajoutons à ceci que ayant appris que la canne servait sur un derrière préalablement dénudé, il y avait largement matière qu'elle commença à développer une vie autonome dans mes rêveries. Je crois qu'il existe en France une analogie avec le martinet si je me fis à maints récits sur le net.

Détourné de son sens primaire ce livre que je cite en haut de mon post fournit de précieux conseils techniques, notamment comment éviter des marques persistantes quand on a envie d’expérimenter la canne dans une relation disciplinaire par consentement. Recevoir une belle correction à la hauteur de ce que l'on ressent comme un méfait, apaiser sa mauvaise conscience par un authentique châtiment, obtenir pardon par une cuisante action sur le postérieur, oh ouiii, mais rester tout de même loin du cliché de certaines pratiques avec leur crescendo d'intensité et qui m'évoquent subjectivement plus un contexte de maltraitante, une action réellement sadique que de remise en place bienveillante. Petite astuce pour amateurs de la bonne discipline alors qui souhaitent mettre en scène des corrections d'un autre âge sans gros dégâts.

Je ne pense pas que ce genre de fantasme soit aussi rare que l’on ne l’imagine et il peut compléter un fantasme de pan-pan cucul récréatif ou mener une vie autonome à ses côtés. Ils serait bien bête d'imaginer que l'on soit seulement binaire, soit l'un ou l'autre sans jamais vouloir dépasser les frontières. Bref, la canne « incorrectement » employé, mis à part d'une très bonne brûlure, n'a aucune corrélation avec les images choc que l’on trouve sur le net. Comme explique l’auteur, la canne devrait s’employer sur toute sa longueur. En la tenant et appliquant horizontalement au lieu de l’incliner. Car en cas d’inclinaison, seulement les derniers centimètres de la canne créent le contact. Et l’auteur prévient :

Si les zébrures n’apparaissent pas ou si elles disparaissent trop vite la technique est mauvaise.

Pour vérifier un résultat impeccable rien de plus simple. Il devrait apparaître une longue zébrure, évidement horizontale, qui s’étend sur les deux globes et qui disparaît selon les dires de l’auteur après un ou deux jours. N'étant pas contrariante dans l'âme et grosso modo convaincue de vivre dans le meilleurs des mondes (avons-nous un autre choix?) je vais pour une fois à contresens... car je tiens à la peau de mes fesses ! Et n'oublions pas, la canne « incorrectement «  employée » reste toute de même un mémorable châtiment...

dimanche 26 mai 2013

342 La fessée au cinéma (#11)

La jalousie est un vilain défaut...


Extrait de la série télévisée Strip Mall (2000 à 2001)

Il en va de soi que je ne fais pas de politique sur mon blog. Ni d'ailleurs dans ma vie privée. Disons que je trouve personnellement très bien que de nos jours chacun est libre de vivre pleinement son orientation sexuelle. Mais peu importe qu'elle soit homosexuelle ou hétérosexuelle, les petits soucis au quotidien me semblent strictement les mêmes. Nous sommes dans une catégorie au-delà des préférences sensuelles, au-delà des différences biologiques : dans le typiquement humain. La jalousie pour ceux et celles qu’y sont susceptibles peut exister dans n’importe quel couple. Étant extrêmement jalouse je sais de quoi je parle. Dans les sociétés occidentales depuis toujours, il n’est pas de bon ton de l’admettre contrairement aux cultures orientales. Voici donc ce que j'ai appris chez Anne Deburge-Donnars  (L'absence de jalousie ; 1997) et que j'aimerais citer :

« Dans ces religions (de l'Inde et de Chine ; note d'isabelle) la jalousie, celle des dieux comme des hommes, et les autres sentiments (humeur, colère, haine, amour), loin de faire peur sont considérés comme une source d'énergie, d'émotion, d'imagination, qui permettra non seulement d'affronter les épreuves de la vie mais servira aussi de pierre angulaire pour bâtir les projets futurs : temple, ville, ouvrage d'art, etc. Il existe un contraste absolu entre ces aspects de la jalousie et le rejet des passions par les auteurs classiques qui, d'Aristote à Descartes, nous montrent la jalousie sous une apparence monstrueuse, féroce, cruelle, facteur de désordre, tout à fait condamnable... »

Je reviens de chez nous où il se doit de lâcher la grappe à son partenaire et de nos jour de voir le couple avec beaucoup d’ouverture. Pour moi, c’est hors de question ! Je fais partie des femmes « pénibles ». Et un homme qui me vanterait les merveilles d'un jardin secret, les délices des clubs ou les ambiances « décontractées » n'a rien pour me séduire.

Mes parfois spectaculaires scènes de jalousie sont un motif en haut de notre liste pour mes remises en place. Notamment mes dérapages en public. Au grand amusement de notre entourage. Alors moi, déjà en colère, je vais être encore plus redoutable. Contre ceux qui rigolent, mais aussi et surtout contre moi pour ce comportement qui me dérange. Car mes scènes sont parfaitement injustifiées. Mon chéri est un homme de plus fidèle, dévoué corps et âme à sa petite famille. Je trouve donc mes corrections subjectivement justifiées, moins pour les faits, mais parce qu'elles apaisent ma mauvaise conscience et me réconcilient efficacement avec moi-même. De plus cela fait partie de notre fonctionnement de couple et nous réussit à la merveille. Notons aussi qu'il n’est pas dans mes habitudes de provoquer la jalousie de mon homme. J'évite soigneusement la moindre ambiguïté.

J'aime constater que d'autres personnes semblent réagir comme moi et le couple de dames du petit clip n’échappe pas aux émotions fortes de la jalousie. Seulement la situation de départ est un peu différente de celle dans mon couple. La jalousie est intentionnellement provoquée par une des dames et l'autre réagit de manière peu orthodoxe en brandissant un hachoir entre ses mains. Non pas pour trancher, mais pour punir … sur le derrière. La complicité entre les deux dames est très plaisante à regarder. Le petit cérémoniel semble faire intégralement partie de leur vie intime. Puis intervient cette nouvelle voisine qui devient témoin malgré elle de ce comportement quelque peu inhabituel. Voila du fil à broder et mon imagination en pleine activité. Imaginer qu'autrui devienne involontairement témoin de nos pratiques en couple et cette plaisante gêne de devoir faire face à une situation du style : Mais oui, je reçois encore la fessée malgré mon âge. Peut-être arrivera-t-il un jour où on pourra parler d'un besoin de punition, d'un besoin de discipline, d'un besoin d'absolution etc ouvertement avec ses voisins sans qu’il y ait l’inévitable lien avec la violence conjugale. Sans qu'il y ait lien avec la soumission. Sans qu'il ait question d'immaturité...

vendredi 24 mai 2013

341 Liens de discipline domestique (63 ème édition)


Cela s'active sacrément du côté des filles depuis quelques mois !


Avec un joli titre évocateur « Mademoiselle au tableau ». Très bien construit et facile pour la navigation, je crois qu'il s'agit du premier site français dédié à notre passion depuis... presque dix ans. J'aime la construction quelque peu encyclopédique qui permet d'identifier des dessins, en trouver d'autres d'un dessinateur précis, des très riches galeries photos qui coïncident bien avec mes propres goûts, récits et une petite rubrique d'actualité. De quoi pour flâner sans prise de tête et passer un agréable moment.

Manuel pour discipline féminine (The female disciplinary manuel ; petit clip explicatif)

Pour le dire tout de suite, il s’agit d’un manuel fictif de discipline pour femmes. Je ne connais que le chapitre qui parle de l’usage de la canne et qui est encore en partie sur le net. C’est moins le contenu du fantasme qui m’intrigue que la forme que l’auteur lui donne. Quelque peu kantien, il semble vouloir transformer sa loi personnelle en loi universelle. Voila à quoi cela ressemble. Difficile de faire plus officiel.

« Vincit omnia veritas (La vérité triomphe de tout?)

Ministère de l’éducation

Pour un emploi dans écoles, universités, collèges et autres endroit destines à l’enseignement ou à la formation de jeunes dames, et aussi recommandé pour un usage dans le ménage privé.

De nos jours la canne s’emploie à nouveau à la maison, dans quelques administrations et aussi dans les universités et autres institutions pour jeunes dames ayant pour  but de leur donner une éducation et formation. L’usage de la canne à la maison est de moindre innovation que le retour à une tradition qui fut interrompue au 20ème siècle par une attitude malsaine envers la discipline, notamment à la fin de ce siècle. »

Il en existe beaucoup d’écrits de ce genre, mais nettement moins bien faits. Souvent des longues listes qui déterminent les fautes et mauvais comportements et les châtiments qui s’y appliquent. Avec des rituels plus que rigides et des nombres de claques bien définies. Notons pour « mieux apprécier » ce travail minutieux, la petite illustration qui donne un mode de calcul pour les bonnes dimensions de la canne. Fallait y penser ! J'ai fait des plus amples recherches sur la dame qui a écrit ce livre. Si mon temps me le permets, je ferai un sujet-commentaire à ma manière pour un de ces jours. Pour le cas contraire je poste déjà les liens vers un documentaire étonnant en trois parties sur un monde vraiment à part où régnait à l'heure de la diffusion (1997/1996) encore le paddle et la canne/





Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !


















jeudi 23 mai 2013

340 Secrétaire punie


Dans mon bureau, isabelle. Tout de suite !

Ouh là, pas content mon chéri adoré. Car effectivement au lieu de l'aider dans son surplus de travail, j'ai encore passé du temps précieux pour disons... vernir mes ongles, ajuster les coutures de mes bas, me pencher de manière provocante devant lui etc. Cela sent un petit jeu récréatif et en fait cela en est un. Comme je le dis souvent il faut distinguer entre la discipline domestique qui se veut sérieuse et des petits amusements en couple. Hein oui, les adeptes de la DD ont une vie privée aussi. Alors quand je joue à la secrétaire, je n’hésite pas de mettre une tenue quelque peu caricaturale. Du très court qui remonte au moindre mouvement. Ensuite je reste également très proche du cliché de la dame dévouée corps et âme aux petits soins de son patron... mari. Je ne fais pas un dessin, mais je ne ramasse pas forcement des stylos tombés quand je me trouve sous le bureau pendant que Monsieur boit son café. Mais bon, revenons à nos moutons. Mon homme adore corriger sa secrétaire particulière. Et moi prenant mon rôle très au sérieux je ne manque pas de lui poser préalablement avec un joli sourire le martinet sur la table.

Au cas que Monsieur ne trouverez pas mon travail à la hauteur de ses exigences !

Et il ne manque jamais d’exigence. Et je vois trop bien à quel point parmi les fantasmes politiquement incorrects, celui de la secrétaire qui paye ses fautes professionnelle sur la peau de ses fesses occupe une place de choix chez certains hommes. Quel plaisir de pouvoir tenir pour responsable une petite dame de manière bien particulière. Mais soyons honnêtes, il y a des dames aussi qui rêvent les yeux ouverts ou fermés de telles situations. Grand frisson garanti pour imaginer de séduire son patron en vu... d'un mariage futur. Plus sérieusement, il y a différents scénarios qui peuvent me traverser la tête. Mais une chose est sure. Cela reste au niveau de rêveries et un éventuel patron qui s’aviserait à me faire la moindre proposition dans ce sens, aurait une mauvaise surprise. Je n’ai aucun humour quand quelqu’un essaye de mélanger ma vie intime et le travail. Donc pour un éventuel patron bien réel c’est râpé.

Dans mes fantasmes je me vois bien aussi en exigeante supérieure qui convoque pour la moindre erreur mes secrétaires dans son bureau. Tiens les messieurs aussi. Je garde un martinet dans mon tiroir pour le sortir à des telles occasions. Étant très assez vicieuse, il vaut mieux que cela reste des purs fantasmes. Car j'aurais tendance à mener mon petit monde à la baguette avec tenues imposées et d’autres règlements de ce style. Je passe sur mon idée précise de tenue obligatoire pour les messieurs. Cela ressemblerait assez à une soirée chippendale, torse nu avec petit nœud paillon et string en cuir sous un jeans très moulant. Mais oui, j'aime la virilité caricaturale et je me sens autant à l'aise dans ce fantasme que dans la situation. Ajoutons à ceci une discipline libidineuse qui dépasse de loin le simple pan-pan culcul. Comme on dit en allemand : je ferais régner « Ordnung und Disziplin » (ordre et discipline). Bref, petite isabelle, la terreur au bureau fantasmatique.

D’autres rêveries. Il y a des belle places à prendre. Celle de la secrétaire qui observe la punition de sa collègue et qui se marre sacrement en cachette. Puis de celle qui est corrigée pour sa faute en présence de témoins. Je lis souvent dans les récits de fessée les états d’âme de la dame qui reçoit. Sa confusion en se déculottant, le rougissement de son visage qui précède celui de ses fesses. En gros, aussi pendant que les claques pleuvent, tout son monde intérieur semble tourner autour de sa honte. Et là, la réalité semble échapper un peu à l’auteur. Pour ma part quand je reçois une bonne fessée la métaphysique de la honte s’oublie très rapidement. Trop occupée par la douleur dans mes fesses, le monde se concentre sur moi. Public ou pas, mes pensées ne vont pas bien loin. Il y a plutôt l’envie d’amadouer mon homme par des promesses de bon comportement. L’oublie de toute fierté pour l’implorer de terminer cette correction au plus vite possible. Bref je ne fais pas bonne figure, mais sans penser à autrui.

La vraie métaphysique de la honte est toute autre pour moi. Elle se dévoile quand on rencontre par la suite la personne qui a assisté à la punition. Quelques jours ou semaines plus tard. En affrontant les petits regards moqueurs qui nous ont échappés pendant l’acte. Maintenant on ne voit que cela. Petites réflexions aussi comme :

Il est sévère ton homme ! Mais entre nous tu l’avais bien méritée.

Ça t’arrive souvent de te prendre une fessée quand t'es insupportable !

Ça a pas plaisante chez vous l’autre jour…

Si on transpose tout cela dans le cadre d’un bureau, je pense qu’il y aura des discussions entre filles pour les moins qu’on puisse dire croustillantes. A se demander ce qui serait le plus émoustillant à observer : 

La fessée ou la troisième mi-temps…

mardi 21 mai 2013

339 Rendez-vous avec le tonton jaune


Il ne sort que très rarement chez nous : le tonton jaune.

Petit surnom affectif que la langue allemande avait attribué dans le temps au « Rohrstock », la canne en français. Il existe également la dénomination « gelber Tröster », le consolateur jaune. Quand j’étais gamine, le tonton jaune faisait déjà partie du passé éducatif. Il faillait se rendre dans un musée d’école pour contempler une telle pièce. Et même mon homme n’avait jamais vu cet instrument en usage à l’école. Son emploi était déjà détourné vers son utilité primaire, montrer des villes et rivières sur les grands mappes mondes en cours de géographie. Mais l’emploi familial existait encore quand il était enfant et jeune ado.

Des tontons jaunes pour usage entre adultes, il en existe de toutes les tailles de nos jours et certains modèles me donnent l’impression de servir plutôt à assommer que de corriger. Loin de ces extrêmes, le notre ne manque pas d'une certaine élégance, souplesse et finesse. Bichonné et régulièrement entretenu par mon homme, c'est un pilier de notre discipline domestique. Entre lui est moi, ce n’est pas le grand amour. Et pour qu’un frisson voluptueux se pointe à l’horizon, il vaut mieux que le tonton siffle seulement dans mes rêveries. Sur le champ c’est une toute autre histoire. Je ne suis pas une personne qui craint la douleur. Il vaut mieux dans un certain sens. Car même en faisant un emploi modéré de cet instrument, cela fait bien mal. Une douleur qui se propage en augmentant. Alors il m’est incompréhensible qu’il existe des personnes qu’y éprouvent du plaisir pendant que le tonton est en action.

Bon, c’est pour les grandes occasions chez nous. Quand mon comportement était vraiment trop insupportable. Par exemple lors que j'ai laissé libre cours à mon insolence envers mon homme en public. Parfois c’est plus fort que moi. Puis un petit regard de Monsieur. Mise en garde bienveillante qui manque rarement son effet. Mais il y a des jours où la petite bête m’a trop piquée et je ne lâche point prise. Ce n'est pas forcement mon chéri, ma cible.

Assez isabelle !

Monsieur se montre autoritaire et intervient. Cela lui va si bien. Et là, j’arrête aussitôt. Même si je suis convaincue du bien-fondé de mes attaques. Car je sais ce qui m’attend à la maison. Mon homme, se moque royalement si j'ai tort ou raison. Il lui arrive même (après ma punition) d’approuver la cause que je défendais. Seulement, il a horreur que je me donne en pitre spectacle pour amuser un public de fortune.

Le linge sale se lave en famille et seulement en famille !

Et là, c’est moi qui lui donne entièrement raison. C’est une question de principe et je ne conteste pas dans un tel cas ma correction. Inutile de dire que la canne n’est pas employée pour un prélude coquin. Il s’agit bel et bien d’une punition. C’est ici que je vois son bienfait. Elle est terriblement... persuasive. Un effet de longue durée, très longue durée. Pas la peine non plus d’un grand nombre de coups. Et une fois la correction terminée, je passe un bon moment à m'étirer et marcher dans la pièce en me frottant le derrière.

Mon plaisir dans cette histoire ?

De savoir que je ne recommencerai pas si tôt les mêmes erreurs. Puis se pose évidement la question de la nature de la petite bête qui m'a fait abandonner mon comportement habituel pour tomber dans l’insolence. L’aspect constructif de la punition : se remettre en question !

Le consensus ?

Il me plaît beaucoup que mon homme soit ferme dans des telles situations. C'est rassurant pour moi de ne pas échapper à ma correction. Peu importe mes moyens et ruses de séduction. Et je ne manque pas à tête reposée de signaler à mon homme d’autres détails à surveiller qui me déplaisent en moi. Il s’adapte sans juger les motivations de mes désirs. Il fait preuve de courage rare pour placer sa partenaire avant le politiquement correct et avant les motivations dues à sa propre libido. La punition intervient seulement si mon méfait rentre précisément dans ce qui est convenu. Je peux lui faire entièrement confiance. C’est un homme juste qui n’abuse pas de sa place que je lui accorde pour son plaisir perso, ni en confondant une punition avec une pratique extrême. A mes yeux un homme, faisant parte des perles rares…qui respecte à la lettre mon désir. Et ceci non seulement au niveau de la DD.

Le non-dit ?

Le plaisir d’une « réconciliation fulgurante» sur l’oreiller.

dimanche 19 mai 2013

338 La fessée au cinéma (#10)


Respectons la parité  et penchons nous cette semaine sur...


Extrait du feuilleton britannique : Sugar rush

Pour rester politiquement correct la tentatrice n'est bien entendu pas la maman, mais une personne extérieure à la famille qui par son âge et ses allures pourrait tenir facilement ce rôle. C'est ainsi que commence une petite mise en scène qui inclue l'uniforme d'étudiante y compris la petite cravate et qui se finit par une punition ludique de la vilaine fille (naughty, naughty...). Je ne vais pas entrer dans le débat autour de l’interdiction des châtiments corporels envers les mineurs. Même s’il y a une proximité avec l'extrait du film de cette semaine. Contentons nous de deux constats : les acteurs de cette série sont majeurs, puis il s'agit de montrer de manière humoristique ce que le changement physique de la puberté entraîne comme conséquences psychologiques. En gros ce que la physiologie instaure en un « clin d’œil », la tête mets parfois des années pour s'harmoniser avec. Si on considère cette phase comme l'instauration du règne de la génitalité sur les pulsions partielles (comme par exemple un fantasme cuisant), on se rend facilement compte que les mignonnes rêveries de l'enfance doivent subitement allouer une place importante à ce qui est considéré communément comme sexuel. Alors donc où caser ses ardeurs récréatives dans un scénario bien rodé qui s'est contenté pendant des années d'une punition et au mieux quelques exhibitions forcées. Si on lit attentivement Simone de Beauvoir on comprend mieux le fonctionnement de certaines femmes et on apprend qu'un penchant vers d'autres dames en début du parcours n'est pas forcement un indice pour des penchants lesbiens.

Pour ma part le fantasme de la fessée maternelle transposé sous forme d'une relation éducative avec une amie bienveillante, mais sévère a hanté quasiment toute la période où j'étais encore célibataire. Je me voyais me rendre régulièrement chez elle pour récapituler ma semaine et en cas de besoin (veut dire parce que j'avais encore fait des très vilaines choses avec des garçons) de me prendre une bonne déculottée. J'ai adoré particulièrement que cette punition se passe dans sa salle de bain, moi toute nue sur les genoux de mon amie qui se servait d'une pantoufle très claquante pour me corriger. Parfois elle se servait aussi d'un martinet allemand, un siebenstriemer, hautement persuasif ceci dit et à rapport duquel le martinet français semble vraiment du bon enfant à l'état pur. Alors soit je me prenais un derrière uniformément rouge soit il affichait un joli motif de stries. Puis suivait un temps de réflexion dans un coin du salon. Il me plaisait beaucoup de rajouter une voisine qui passait et me découvrit avec mes fesses nues. Une discussion de mon amie avec cette dame sur le bienfait de l'éducation d'antan etc. Enfin je soignai les détails en vu de passer un excellent moment sous ma couette. Notons que je n'étais pas vraiment une timide avec la gente masculine. Lente et méticuleuse dans mon choix certes, j'ai vécu quelques belles histoires, plaisantes et satisfaisantes sans toutefois se prêter pour inclure un rapport disciplinaire. Ne nous trompons pas. Je pense qu'il n'étais ni plus ni moins difficile il y a une vingtaine d'années de trouver un partenaire pour des activités claquantes que de nos jours. Seulement il ne suffit pas de partager un faible pour faire la paire. Et selon un constat purement personnel et non représentatif du tout, il me semble souvent plus fructueux de discuter le sujet avec une autre femme qu'avec un monsieur.

Le tout pour dire que je n'éprouve aucun mal pour me glisser dans la situation du clip. Je me vois exclusivement à la place de la fausse écolière. Et si une telle occasion s'était présentée à l'époque, j'aurai sans doute cédé à la tentation. Largement de quoi pour me mériter vraiment une bonne...

vendredi 17 mai 2013

337 Liens de discipline domestique (62 ème édition)


Une isabelle peut en cacher une autre !


Non, ce n'est pas moi cette dame qui s’exprime librement sur ses pratiques en couple. De plus c'est elle qui applique. Inversion de la pratique qui me plaît bien sur un point de vue fantasmatique et narratif, mais qui ne me tente pas avec mon homme. Ni d'ailleurs avec un autre monsieur. Peut-être si le royaume de l'imagination devenait réel, je me verrai bien mener une dame de chambre à la baguette et même dans ce rôle je crois que je ne résisterai pas longtemps pour confier à cette dame la place de la gouvernante à la maison.


Il existe toute une famille de très jolis fantasmes que l'on pourrait résumer un peu caricaturalement comme une défense de la morale par un outrage à la pudeur. Mes liens « mériterait bien une... » y font allusion. Il est facile de vérifier si on est sensible à cette poésie en regardant ce petit clip. Pour un monsieur cela pourrait se manifester par une irrésistible envie de donner une bonne déculottée à cette belle dame qui joue de manière insolente de ses charmes. De l'autre côté comme pour moi par exemple, cette délicieuse inadvertance de laisser apparaître le haut de mes bas pour provoquer mon homme. Avec l'arrière idée de me choper une belle correction pour mon audace de me comporter de manière inadmissible en public. Ne déduisons pas une attitude généralement pudique de ma part. Mais disons que j'ai faible pour un registre suggestif et bon enfant. Voila où je vois essentiellement le charme de notre passion, dans cette petite touche de candeur qui dénote tellement des pratiques plus « ostensibles ». Bien évidement je suis insensible au blablatage intello-libertin qui parle de mal assumer son corps, de ne pas oser de vivre ses fantasmes jusqu'au bout, de mal se réaliser dans sa vie de femme et ainsi de suite. Ah, le charme d'un discours à pattes d'éph. Heureusement mon papa m'avait indiqué cette variante d’argumentation et quand j'entends que je n'ai pas encore résolu mon œdipe, je prends cela pour un magnifique compliment. Je reviens à mon clip. Comme j'ai dit, il y a peu de temps dans un commentaire, pour ma part je trouve qu'un homme attiré par lingerie féminine et qui commence à se desserrer la cravate à la vue d'une couture de bas fait preuve de bon goût. Et par la même occasion j'aurais plutôt tendance de me méfier de ceux qui n'aiment pas les dames avec des frou-frous et petits rubans.


Mais non, cela ne sert pas seulement à faire joli ou à piéger un/son homme (je crois que l'on a encore le droit de le dire...?). Outre que la frétillante bibliothécaire du film « La momie », je me verrais bien à la place de la belle conductrice qui contrairement à moi ne semble pas manquer de débrouillardise pour réparer de manière fort élégante sa voiture.


A essayer pour la sensation. Un joli coup de vent qui lève la jupe et dévoile par la même occasion une panoplie étonnante de sensualité, liée au bas et porte-jarretelles. Pour ma part j'adore. Mais je choisis des routes bien calmes en compagnie de mon homme. Lui en vélo également. Enfin avec le beau temps. Pour finir une petite touche de l'humour. Un peu comme les 50 nuances du gris du...Sadomaso tout mignon. Ouf, cela dénote positivement de pas mal de clichés sur cette pratique.


Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !
















jeudi 16 mai 2013

336 Sous les jupes des filles (#6)


Fessée amincissante !

J’adore les légendes urbaines ! En matière de coquineries je leur trouve indéniablement une grand utilité. Pour masquer une petite timidité par exemple. Quand on ne se sait pas trop comment aborder un sujet délicat avec son partenaire. Il existe une légende urbaine, notamment chez certaines personnes avec un faible pour le panpan cucul que cette méthode serait un bon remède pour affiner la silhouette du derrière. En gros le même effet que les crèmes amincissantes de nos jours qui promettent des véritables miracles. Les produits anti-cellulite j’en ai essayés pas mal. Et cela marche…un peu… quand l’emploi est régulier. C’est vrai. Mais j’ai une certaine peur de m’appliquer à longueur de l’année des composants chimiques qui provoquent une déshydratation des couches supérieures de l’épiderme. Le risque d’abîmer sa peau à vie ne me parait pas exclu. Alors je n’en emplois plus depuis belle lurette.

Quant à la fessée comme moyen d’amincissement, est-elle réellement efficace ?

Ma réponse: Selon mes expériences dans certaines circonstances, oui ! Si Monsieur daigne de me masser intensément le derrière après chaque déculottée au lieu de m’envoyer au coin…par exemple. Je dis bien masser et ceci avec ardeur et non tripoter. Pour obtenir un résultat concluant des séances régulières s’imposent. De préférence quotidiennement pendant au moins 30 minutes et ceci pendant plusieurs semaines. En préparation de la saison des maillots de bains comme idée carotte. Bien sur il faut aussi surveiller son alimentation et faire un peu de gym. J’ai tempérament assez ludique. Mais provoquer une correction, c'est-à-dire de me montrer artificiellement pénible, ne me correspond pas. Je peux être pénible naturellement, alors pas la peine d’en rajouter. De l’autre côté, me faire claquer les postérieur pour le plaisir de la sensation me convient à toute petite dose. Comme joli extra. Idem pour mon homme. Nous aimons trop les vraies histoires, écrites par la vie et qui méritent châtiment. Un authentique acte disciplinaire pour un motif qui nous semble valable. Hélas, en toute objectivité, nous avons vite compris Monsieur et moi que ce ne sont pas les tapes plus ou moins fortes sur la peau de me fesses qui procurent l’effet désiré. Le massage tout seul semble suffire.

Il y a quelques années quand j’ai passé le « tuyau » à une copine qui souhaitait introduire en « douce » la discipline domestique dans son couple. Et qui cherchait un bon prétexte. Sur un mode, claque moi fort c'est pour une bonne cause. Car effectivement il faut décoincer certains messieurs qui n'osent pas passer à l'acte à cause d'un stéréotype comme un homme, une vrai, ne tape pas sur une fille. Enfin il y a en a qui veulent bien, mais qui se perdent dans un étrange moralisme. D'où l’intérêt d'une légende urbaine, point du départ de ce post. Visiblement (c’est le cas de le dire) mon conseil a bien marché. Une silhouette affinée au niveau des hanches et un effet bonne mine sur le visage… En ce qui concerne ma copine - comme pour moi - du concluant donc. De là en faire une généralité, hors de question. A moins de trouver une cinquantaine d’autres couples qui confirment en ce sens. Échantillon suffisant (quand il y a en plus surveillance par un médecin) pour obtenir le fameux label : cliniquement approuvé. Bon, loin de moi de vouloir délirer. Je serais tout de même curieuse d’une telle étude. Non pas vraiment se portant sur la fessée (chacun ses goûts !), mais sur l’effet du massage régulier par son partenaire….

mardi 14 mai 2013

335 Canapé Chesterfield 1


Entre notre mon canapé Chesterfield et moi c'est une histoire d'amour de longue date.

J'aime m'y vautrer pour rêver, boire mon café, écrire mes textes, vernir mes ongles... et aussi y poser parfois (!) pour la sensation agréable mon derrière tout nu quand je ne porte pas de culotte ou un string. Pour mon plaisir à moi quand je suis seule et pour notre plaisir en commun quand j'ai envie de discuter avec mon homme. Car mon petit geste pèse parfois bien lourd dans la balance des arguments. Ruse féminine que mon chéri adore. Ceci dit quand c'est non pour lui, il reste imperturbable malgré mes tentatives de séduction. Et je dois avouer qu'un non ferme de sa part me paraît une attitude de plus sexy que je lui connaisse. Sans parler d'un non, suivie d'une bonne correction pour insistance lourde. Comme dit ma maman, depuis que je me suis mise en couple elle ne me reconnaît plus. Je suis devenue nettement moins pénible qu'avant. Ah mon canapé. J'aime son esthétique, son confort, le toucher, l'odeur. J'aime la sensualité qu'il dégage, son histoire, les souvenirs qu'il m'évoque. Oui, surtout les jolis souvenirs car il s'agit de notre premier achat en commun. Je connaissais mon homme depuis quelques semaines à peine quand je lui fait part de mon désir d'un tel canapé, témoignant de la richesse du détail fantasmatique qu'intervient chez certaines filles.

A trois places !

Contrairement à ce que l'on pourrait imaginer ce n'est pas pas la taille de la ...main du monsieur qui me fait transpirer, mais une situation, un décors, un ensemble. L'association entre un canapé Chesterfield et la fessée me semble une évidence quand on rêve de l'éducation anglaise. Et dans mon fantasme je voyais l'élu de mon cœur au milieu de ce canapé, tandis que moi je lui tournai le dos en faisant du coin. Voila qui est pratique avec les petites rêveries. On a une vue globale de la situation qui manque à la vraie vie. Non, je n'étais pas en tenue d'écolière. Bien que mes vêtements changeaient assez souvent, comme aussi l'instrument qui avait servi ou le motif de ma punition.

Avec des coussins lisses !

Ainsi se mit à parler mon homme. De ses rêveries à lui, d'une jeune dame insolente, sa compagne ou son épouse débout devant lui. Il la questionna longuement, pour sa part confortablement installé sur un canapé Chesterfield avant de prononcer son verdict, veut dire la punition adéquate pour des comportements inadmissibles. Il a su toucher mes cordes sensibles. Dans son plaidoirie pour la discipline conjugale ne ressortait nulle part la notion d'un amusement récréatif. Il y avait des devoirs et règles à respecter, concernant la vie de tous les jours. Rien d'infaisable. Que du bon sens à l'état pur. Rien qui ne s'apparente à un contexte de domination qui prévoit une place quelque peu spéciale pour la dame avec des postures et exercices qui servent à porter à ébullition le sang du monsieur. Pas une interminable liste, complexe et impossible à retenir concernant les différentes punitions. Non. Par contre quelques mots sur sa conception d'une journée type et sur les activités en couple. En finissant sur le souhait de me mettre au pli par des fêtes pour mon derrière en cas de mauvaise foi.

Bon, il ne s'est pas lancé sur un terrain totalement inconnu. Nous avions déjà exploré quelques aspect de la discipline domestique et j'avais déjà reçu quelques superbes et claquantes rappels à l'ordre. Sans oublier mes premières séances au coin. Et j'ai ressenti une intense émotion quand il n'a pas hésité pour me proposer sur le champs de faire les magasins pour voir un peu, s'il n'y avait pas quelque choses susceptible de nous plaire. Dans ma petite tête cela a fait tilt aussitôt. D'abord parce que j'avais très envie de pouvoir mieux cerner sa conception d'un nous à « trois places » . Femme d'un autre âge ce petit mot m'importe beaucoup. Et étant été déjà largement convaincue de notre comptabilité charnelle et fantasmatique, il ne manquait que le tour complet de la question du nous. Puis un homme qui se projette sans la moindre hésitation dans un achat en commun d'un meuble aussi imposant comme un canapé Chesterfield trois places, ne semble pas connaître la peur de s'engager dans le long terme par ses actes. En gros j'ai vu son enthousiasme comme une bague de fiançailles. Et je me voyais déjà, allongée sur ses cuisses pour goûter à la discipline domestique.

A suivre...

dimanche 12 mai 2013

334 La fessée au cinéma (#9)


C'est quoi une fessée récréative selon toi, isabelle ?


Extrait du Film : Im Gasthaus zum scharfen Hirschen ;1976

Fidèle à mon principe d'associations libres, il n'est bien entendu pas un hasard que je choisisse un tel extrait de film. Petit clin d’œil à mon homme qui avait tout juste la majorité à la sortie de cette ...hm ...œuvre. Mais c'est un film de c... Hein oui ! Qui a dit que les dames attirées par des activités claquantes devraient être des oies blanches ? Ignorantes de tout ce qui se fait entre deux grandes personnes. Rougissantes à la moindre allusion de ce qui se trouve sous leur jupe. Et cachant leur parties intimes sous un épais tissu de coton, imprimé princesse ou petit chat. Et comble de naïveté, dépourvues du moindre poil en dessous pour donner une authentique impression de tire-lire. Non pas pour faire encore plus jeunette, mais pour rassurer le monsieur. Quoi ? Les dames aussi ont le droit de véhiculer des clichés idiots, non ?

Alors mon homme, jeune adulte et tout timide par un lourd fantasme éducatif lorgnait tous les matins en passant à côté du cinéma de la gare les affiches vantant des telles productions. Surtout parce qu'en « étudiant » de la littérature secondaire, veut dire des revues pour hommes, il avait appris que celle-ci ou celle-là contenait une scène dédiée à sa grande passion. Bref, il aurait bien aimé voir de quoi il s'agissait exactement, mais n'osait pas franchir le seuil d'une salle obscure à mauvaise réputation. Le pauvre. Il a donc dû se contenter de son imagination. Sous deux versions. D'abord en étant par exemple le patron de l'auberge au cerf rutilant (c'est la traduction du titre) et en corrigeant les insolentes serveuses ou clientes (fantasme ô combien politiquement incorrect). Ou - détail qui inspire particulièrement ma fantaisie - pris sur le fait par une éducatrice intransigeante en train de fréquenter un tel cinéma et en se prenant une de savoureuse, lui. Mais oui, le fantasme de voir un jeune adulte encore exposé aux châtiments corporels, m'inspire beaucoup. Mon intérêt se tourne vers la construction particulière du consentement et ses non-dits qui rend la situation délicieusement troublante. J'ai toujours aimé la franchise de mon homme dans ces confidences et j'ai pu savourer par ses anecdotes de près sa période de doute où il se tâtait... s'il devrait se ranger du côté de ceux qui baissent leur pantalon sous un imperturbable regard féminin ou de ceux qui demandent avec un regard imperturbable à la dame de baisser sa jupe ou robe. Pour ma part je ne trouve rien de honteux dans une telle recherche d'identité. Ni dans le fait qu'un « grand garçon » prenne des leçons de bonne conduite selon la méthode dite traditionnelle, veut dire les fesses en l'air. Il me paraît même avantageux que le monsieur connaisse aussi cette approches par expérience personnelle. Un peu du style : Pour bien savoir éduquer une dame, il faut d'abord avoir reçu soi-même une bonne éducation.

Je reviens à mon extrait de film qui me séduit par une belle innocence loin des constructions psychologiques. Selon mes propres préférences une fessée récréative se confond avec la sexualité classique en faisant partie des préliminaires. Elle n’est pas un but en soi et à priori elle est voulue purement ludique sans empiéter sur un terrain comme la discipline. Au contraire d'une véritable correction, la nudité des deux partenaires me semble la bienvenue. L’enjeu vise un éveil des sens et tout vêtement me parait de trop. J’aime sentir la peau de mon homme et les réactions de son corps sans intermédiaire. Il en existe de nombreux films qui contiennent de scènes en ce sens, comme celui présenté, mais je ne suis pas vraiment une amatrice du genre. Je n'en ai vu aucun en entier, mais j'apprécie tout de même à toute petite dose les productions allemandes, celles qui passent tard le soir à la télé allemande et qui se caractérisent par une superbe dose d'humour. Ce sont des versions très soft qui restent avant tout dans le suggestif. Pas que je sois choquée par une action qui va plus loin. Je suis adulte et j'adore moi-même la vanille bien torride. Seulement je ne suis pas assez curieuse pour regarder des ébats d'autres couples. Je préfère prendre moi-même les choses en main. Le charme de l’indiscrétion n’opère pas sur moi. De plus la fessée à cette époque semble souvent servir à rendre la dame docile pour les exercices qui suivent. Comme si faire l'amour relevait généralement d'une forme de soumission qui demande mise en condition. Construction fantasmatique qui est loin d'être absurde. Je pense que c’est plutôt un truc « d’homme ». Sinon ce genre de film n’existerait pas. Pour ma part je n’ai pas rencontré beaucoup de femmes attirées pour regarder ces productions. Ce qui ne veut rien dire en soi. Par contre j'en connais qui seraient partante pour se faire filmer ! Simple phénomène de narcissisme féminin qui se rêve au centre de l’action et non en spectatrice.

Zut, j'ai encore perdu le fil. J'adore l'enthousiasme du monsieur qui applique la fessée à la dame. On est loin de l'ambiance constipée qui caractérise les productions anglophones qui sont en fait des production danois ou des pays de l'est car selon mes infos il est interdit en Angleterre de tourner des telles scènes. Loin des claques du métronome d'un percepteur consciencieux, loin des douleurs que l'on devine sans difficulté considérables. Et loin de la question si les filles qui tournent dans ces films le font par passion ou pour l'argent. Dans mon extrait c'est la bonne humeur qui règne. Au point que la dame émette l'hypothèse de d'y prendre goût pourvu que son derrière digère bien ce traitement. Jolie séance d'érotisme verbal. A la base pas vraiment mon truc, mais quand cela peut stimuler le monsieur je ne dis pas non. Car effectivement rien de plus fascinant que d'observer comme par le biais des paroles certaines positions se durcissent. Cela me donne parfois l'impression de disposer d'un réel talent de charmeuse de serpents, d'autres fois l'approbation des théories de Freud qui montre le pouvoir de la verbalisation. Allez, j’arrente mes méchancetés et à dimanche prochain pour une autre séance de cinéma sur un mode isabellien !

vendredi 10 mai 2013

333 Liens de discipline domestique (61 ème édition)


Un fantasme masculin ?


Fantasme de jadis, passé sous une apparence humoristique, je précise sans mettre en doute le bon sens égalitaire des messieurs de nos jours.
Leurs mamans sont à féliciter pour l'excellent travail sur leurs fils qui eux pour leur part sont tant soucieux au plaisir de leurs dames. Aujourd'hui il faudrait formuler une telle demande tout autrement, style « Légalisez la déculottée pour tous ». Même étant partie prise pour cette pratique, il en va de soi que pour rien au monde je ne scanderais des telles paroles. Je vois facilement le danger d'une légalisation de pratiques cuisantes pour un usage maison. Le monde n'est pas tout rose et la légitimation montre sur certaines personnes des effets le plus étranges. Il y a une différence entre un gentil compagnon qui applique quelque belles déculottées en se basant scrupuleusement sur le monde fantasmatique de la dame et un monsieur qui fort de son droit, attribué par la loi, commence à s'installer confortablement dans la réalisation de fantasmes pour assujettir sa dame par la force. Pour ma part aucun fantasme me fera renoncer aux acquis de la condition féminine moderne. Et autrement dit, je ne fera pas de prosélytisme pour aucun fantasme.


Partiale, la petite isabelle ? Ben oui. J'ai un faible pour les blogs tenus par des dames sur notre sujet. En voici un qui s'est créé il y a peu de temps. Pour le moins que l'on puisse dire - d'après ce que j'ai lu d'elle - la dame n'a pas sa langue dans sa poche et sais avec grand art et humour taquiner certains messieurs. Agréable et créatif !


Cette photo est extraite d'un film et date des années 40. Elle reste dans la pure suggestion en offrant une vaste panoplie d’émotions humaines. Une fraction de seconde qui ne manque pas d’authenticité. Tout me semble crédible et je suis surprise à quel point elle reflète une différence entre le monde émotif des filles et des garçons. Il est intéressant à observer que seul la jeune dame, penchée sur la table, tourne son regard vers la camera et se pare d’un sourire photogénique. A moins qu’elle tire la langue au photographe. Ce qui est impossible de distinguer à cause de la perspective qui couvre le bas de son visage. Dommage ! Les autres personnes par contre, sans exception sont absorbées par ce qui se passe devant leurs yeux. Chacun à sa manière. Visiblement le centre d’intérêt des filles n’est pas le même que celui des garçons. Aucun des jeunes hommes en devenir ne regarde la fille. Leurs yeux sont rivés sur celui qui fait mine de mener le jeu. Ce n’est pas vraiment la nature de l’acte qui semble titiller leur imaginaire, mais l’envie de copier le comportement de celui qui ose. Cela se voit surtout sur l’ado à droite qui s’accroche littéralement à sa raquette en mimant l’expression et geste de son aîné.

Si on changeait les vêtements de cette joyeuse bande contre des tenues de la fin des années 80, je me croirai dans ma propre adolescence. Puis ce truc qui me gonflait sacrement de ne pas savoir par exemple si le garçon devant moi m’embrassait parce qu’il avait envie de m’embrasser ou parce qu’il voulait faire comme ses copains. Pas étonnant que je me suis vite tournée vers les hommes matures.

Quant aux filles, elles regardent… la fille penchée. Et on y trouve fascination, joie maligne et timide amusement selon les caractères.
Ce qui fait défaut sur la photo c’est la communication entre les sexes. Comme si le spectacle renvoyait les garçons à leur recherche d’identité masculine et les filles à leur recherche d’identité féminine.
Effet secondaire d’adolescence, phénomène d’une époque révolue ou contrecoup d’un petit geste qui apparaît subitement dans une tout  autre lumière ?

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !
















jeudi 9 mai 2013

332 Course sur hauts talons


Non je ne fais pas allusion...



C’est une bonne copine du net qui m’en a parlée. Des courses à pied sur hauts talons. Alors j’ai fait quelques recherches. Visiblement ce genre de compétition existe un peu partout dans le monde. Berlin, Stockholm, Amsterdam, Moscou et j’en passe. Et à vrai dire je suis un peu déçue. Je m’y attendais à plus de glamour comme indique la publicité sur les dossards des participantes.  Bon, il y a quelques rares filles qui jouent le jeu à fond en se lançant dans des belles tenues. Mais grosso modo c’est une ambiance « vrai sport » avec un gros gain à l’appui. Et les filles courent sacrement vite. Même en chaussures de sport je ne saurais suivre.

Ma foi, nous sommes loin de ma vision personnelle des talons aiguilles. C’est un « outil » de séduction par excellence pour moi. Et rare me semblent les hommes qui ne sont pas susceptibles à ce petit charme …qui embellit même une journée de pluie ! Dixit mon homme. Il aime particulièrement quand les hauts talons se prolongent par la couture de mes bas qui eux pour leur part se perdent sous une jupe droite, voire crayon. De la séduction « bon enfant », loin de toute vulgarité qui peut être portée n’importe où. Cette combinaison donne à la dame une démarche d’antan qui ressemble aux grandes production hollywoodiennes des années 40 et 50. Petite touche de glamour au quotidien qui maintient l’intérêt de mon homme pour ma petite personne au plus vif. Je pense qu’il serait erroné de croire que le désir dans un couple se nourrit exclusivement de qualités humaines. Je serais plutôt partisane de ne jamais sous-estimer le côté charnel du désir.

Est-il possible de faire la course habillée de cette manière ?

Quand on est à l’aise sur des haut ou très hauts talons comme moi, oui. Par contre l’allure n’a rien de sportif. Il y a plutôt un aspect burlesque qui provoque parfois des sourires bienveillants. Je me souviens d’avoir couru à maintes reprises pour ne pas rater mon bus. Pour cause ! Notre petite clause de fessée pour retard à la maison et qui ne me fait pas sourire en toute circonstance. Je maudis (un peu) mon univers irrationnel qui me miroite dans mes plages de rêveries le romantisme de telles pratiques. Au point des les avoir suggérées  à mon homme. Car quand je rentre au salon avec un retard considérable (il n'est pas manique Monsieur183), je vois le paddle ou le martinet sur la table. Et le gros sourire de mon homme qui prend son rôle de chef de famille au plus sérieux. Une fois de plus, je me suis fait avoir.

Fin de course peu glorieuse pour l’élégante dame qui entame donc une deuxième course pour sa journée.

Je suis toujours avec mes hauts talons aux pieds. La jupe et la culotte en moins. Parfois baissées aux chevilles, parfois carrément enlevées. Tout dépend de l’humeur de mon homme qui aime improviser à ce niveau.Cette fois-ci la course se passe les jambes en l’air avec des mouvements qui rappellent le tour de France. Puis comme il se doit, un moment de pénitence au coin. Toujours en haut talons avec beaucoup de rouge sur les joues …de mon derrière. Mais oui, le sport donne un effet de bonne mine…même pour celle qui arrive en retard