vendredi 30 janvier 2015

647 Liens de discipline domestique (151 ème édition)

Au menu cette semaine : Entre filles


Je ne connais que peu d'hommes qui ne se disent pas troublés par « les choses » qui se passent entre filles. Y compris leurs jeux de rivalité pour les plus cyniques. Par contre je ne connais quasiment aucune dame qui aimerait observer les ébats entre hommes. Je pense que cette différence vient du fait que nos messieurs aiment cultiver leur côté voyeuriste. Cela commençait dans le temps (hein oui, nous sommes dans l’aère du virtuel depuis quelques années) à l'adolescence avec l'achat, plus ou moins assumé, de magazines pour se donner des idées. Et, comme j'ai appris de la bouche de mon chéri, par une frénétique recherche de matériel sur tel ou tel autre fantasme. En haut de son trio de favoris se trouvait le "rasage intégral" chez les filles. Il n'as pas hésité de m'en faire part notre première nuit. Et si j'ai accepté sans hésitation de renoncer à mon gazon tondu très court pour adopter la sobre élégance d'un entrejambe lisse dans le moindre coin, c'est que la prestation de monsieur comme amant à été à la hauteur de mes exigence. Alors je me suis passée un petit coup de rasoir avant de... recommencer. Son deuxième truc était beaucoup plus banal, des rêveries glamoureuses autour des bas et les porte-jarretelles sans oublier les hauts talons. Puis enfin, c'est la que mon cœur s'est mit à battre très fort :


Enfin dans ce clip c'est plutôt des mises en scènes, mais avec mon chéri tout nouveau, tout beau, j'ai vite compris l'enjeu pour mes fesses si je me mettais en couple avec lui. Certes, il conçoit la discipline de manière bon enfant, veut dire avec une forte composante psychologique, sans abus dans l'accomplissement physiqueme, ce qui ne l’empêche pas de veiller avec intransigeance sur mes bonnes manières. Toutefois, si on passe sur le frisson, agréablement pervers, de se retrouver à l'âge adulte rappelée à l'ordre de manière cuisante quand besoin y est, je trouvé son imaginaire plutôt sage et très éloignée de la production P proprement dit. A croire que la passion de Rousseau crée vraiment une sexualité très sage

« Ce goût bizarre m'a conservé des mœurs honnêtes qu'il semblerait avoir dû m'ôter »

chez certains adeptes, se limitant plutôt à la « présentation » et/ou « l'observation ».


J'ai un peu l'impression que peu de dames s’intéressent aux ébats des autres parce qu'elle souhaitent être elles-mêmes au centre de l'action.

C'est le pragmatisme féminin dans toute sa splendeur.

Et s'il y a coup d’œil, encore ce pragmatisme, ces sera plutôt sur l'homme de la copine. Ben oui, cela existe, la bonne copine qui ne peut pas s’empêcher de faire la garce par le petit déhanchement en trop en présence de mon chéri. Il en va de soi qu'un tel comportement n'attire non seulement les foudres de ma part, mais m'éveille de sérieux envies de déculotter la coupable pour lui appliquer une bonne fessée pour la remettre à sa place.

Il en va de soi que cela plairait à mon homme.

Et à moi aussi, parce que donner une fessée, cela défoule. Voila, tout cela pour dire que mon chéri préfère regarder les fessées entre filles (merci Alain), tandis que le matériel plus classique, le monsieur qui s'occupe de la dame, le laisse assez distant. Je pense d'ailleurs, si la fessée était pratique socialement admise, qu'il laisserait volontairement la main aux dames qu'il m'arrive d'offenser par mes insolences. Par contre hors de question qu'un autre monsieur touche à mon auguste postérieur.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !




















jeudi 29 janvier 2015

646 Mémoires d'une éducation sévère 1.1

(Voici le premier épisode d'un très long feuilleton, purement fictif qui date de pas mal d'années et que j'aimerais rééditer dans un rythme hebdomadaire.)


1 Un choix inattendu

Il parait que tu changes de tutrice ? 

Lucie fit un bond, puis rougit. Camille n’avait jamais observé auparavant une telle réaction chez son amie.

Bien obligée. La mienne doit quitter le village pour des affaires familiales. Alors je suis orpheline en quelque sorte.

Et as-tu déjà fait ton choix ?

Camille s’efforce de cacher son impatience. Ses sentiments envers Lucie sont troubles depuis quelque temps. Il lui arrive d’imaginer un tas choses dont elle n’est pas fière. L’occasion est trop belle. Elle espère secrètement que le choix de son amie se porte sur son foyer. Qu'elle opte pour Marie-Ange, sa propre tutrice. Ce serait trop chou de partager le quotidien avec Lucie, de l’avoir en permanence à proximité. Hélas, la douche est froide :

Je m’installerai chez Nadège. Je dois me présenter cet après-midi avec mes bagages. 

Camille crut à une plaisanterie de mauvais goût. Lucie aimait provoquer et déconner. C'était sa deuxième nature.

Celle-là est bien bonne. Cela ne marche pas avec moi. Arrête tes bêtises… 

Je suis parfaitement sérieuse !

Camille marque un temps d’hésitation. Elle sait que Lucie est difficilement cernable. Cela fait partie de son charme et la rend encore plus attachante aux yeux de Camille. Lucie est aussi une grande gueule. Rien ne lui fait peur, rien ne l’impressionne. Elle est toujours partante pour un défi. Camille est déçu. Puis elle vient de réaliser la porté de ce choix inattendu.

Nadège ? L’anglaise tu veux dire ? Es-tu tombée sur ta tête ?

Elle frissonna. Rien que le nom de cette femme la remplissait d’appréhension. La réputation de Nadège n’était plus à faire au village. Comme son surnom indiquait, ses méthodes fournissaient de quoi à papoter dans les chaumières. Autant plus que Nadège restait toujours très discrète sur ses astuces éducatives. Elle avait incontestablement la main heureuse pour former des élèves modèles. Une femme qui aimait cacher son jeu. Sur ce point elle ressemblait beaucoup à Lucie. D’ailleurs comme tout le monde Camille aurait donnée bien cher pour savoir ce qui se passait derrière les portes de la maison de cette exigeante dame dont la sévérité exemplaire ne faisait aucun doute. On ne connaissait que quelques éléments de son vaste programme, les plus visibles. Ses élèves se faisaient régulièrement remarquer après les cours de gym, sous la douche. Au grand bonheur du jeune public féminin en quête de distractions.

La signature de Nadège était inimitable. Un fessier passé entre ses mains ne ressemblait à aucun autre. Vivre chez elle impliquait un début de semaine avec de remarquables stries qui laissaient supposer un week-end consacré à l’ intensive étude de bonnes manières.

Il n’existait aucun acquis chez elle. Le moindre privilège se méritait durement. Les tenues de rigueur qu’elle imposait à ses élèves étaient éloquentes. Voire ridicules selon les mauvaises langues. Vivre chez elle impliquait un rude combat pour obtenir l’autorisation de se promener en jeans moulant comme les copines. A moins d’en cacher un chez une amie de confiance pour ne pas se faire remarquer à ses rares permissions de sortie. Vivre chez Nadège, c’était considéré comme se compliquer inutilement la vie. Courir le risque de se choper une déculottée devant témoins quand on s'exposait publiquement à son désapprobation. Avec elle il valait mieux se tenir sagement.

Et pourtant, à la connaissance de Camille, aucune de ses anciennes élèves ne s’était jamais plainte. Quelques mois suffirent pour installer une telle complicité entre cette femme et sa protégé que cette dernière devint sa plus fervente admiratrice. Prête à défendre Nadège devant n’importe qui, dans n’importe qu’elle condition.

As-tu bien réfléchi Lucie ?

Lucie ferma ses jeux pour s'évoquer une millième fois un étrange incident dont elle eut été témoin l’année dernière. Elle n’avait jamais osé en parler à personne, même pas à Camille. Bien qu’elle ne fût que spectatrice, elle ressentait toujours un trouble profond qui ne l’avait plus quittée depuis ce jour-là. Le souvenir la dérangeait, la hantait. Elle eut à mainte reprise essayé de faire comme si cet événement ne s’était jamais produit. Mais ses efforts restèrent vains. Quelque chose avait changé en elle, vivait en elle et lui dictait une loi incontrôlable qui ne venait pas de la raison, mais de la profondeur de sa nature. Souvent Lucie avait impression qu’elle eût perdu l’emprise sur sa vie à cet instant précis et maudissait le hasard qui l’avait amenée sur un chemin qui l’effrayait. Comme si son insouciance s’était évaporée pour laisser place à un désir qu’elle n’arrivait pas encore à décrire, mais qui s’imposait avait une force dont Lucie se sentait impuissante d’y résister.

Coucou, tu es avec moi, Lucie ? 

Tout compte fait, j’ai trop envie de me mesurer à Nadège. Ce n’est pas un être surhumain, mais une femmes comme une autre. Elle ne me fait pas peur. On verra bien qui est la plus forte. Je suis décidée de lui mener la vie dure. Elle a besoin d’une bonne leçon et ce sera moi qui va lui la donner.

L'intonation de la voix de Lucie souligna sa détermination. Un accès d’admiration pour son amie traversa l’esprit de Camille. Pour un instant elle crut tout possible, tellement la volonté de son amie l’impressionna. Ensuit un instant de silence. Lucie s’était égarée à nouveau dans ses souvenirs.

A suivre...

mardi 27 janvier 2015

645 Du bien fait de l'éducation anglaise 1

Ou comment apprendre à être moins exigeant avec soi-même !

Bien de personnes se posent la question si la discipline domestique livre vraiment de résultats tangibles. Enfin tout dépend ce que l'on entend par là. Voici un texte qui livre - selon moi - une réponse éloquente. Il date d'une époque quand je ne connaissais pas encore la dénomination discipline domestique et que je parlais « d'éducation anglaise » pour désigner les aspirations de mon monde fantasmatique.

J’ai eu la bêtise à nos débuts de vie en commune « d’exiger » de mon homme une éducation anglaise de très grande qualité. J'étais hantée par le souci de donner à mon monde fantasmatique une dimension correspondant au plus proche à ma réalité humaine, veut dire, sans mâcher les mots, une jeune femme imbue de sa petite personne et de son pouvoir de séduction, bref une sacrée prétentieuse.

Ah vanité quand tu nous tiens !

Me sentant en parfaite confiance avec mon homme, je lui ai parlé en détail de mes désirs profonds tournant autour de mon « éducation » en me fixant moi-même les objectifs et règles de manière très précise. Un mode emploi en quelque sorte, moins destiné à mon épanouissement, mais pour vouloir ériger un édifice à ma propre gloire. Par conséquence, notre humble martinet de supermarché, ayant déjà fait ses preuves sur mon derrière, me paraissait plus que déshonorant pour une jeune dame, de mon envergure, se flattant féminine jusqu'au bout des ongles et d'une élégance raffinée.

Je voulais donc un instrument à la hauteur de la noblesse de mes ambitions.

Mon homme m'a attentivement écoutée, mais j'ai tout de même perçu un sourire moquer sur son visage. Il n'est pas contre le fait d’intégrer de la nouveauté dans notre ménage. Mais une fois les nouvelles dispositions adoptés, plus question de faire marche arrière. Il ne tolère ni les caprices, ni les paroles prononcées à la légère. Ne me considérant justement pas en gamine, mais en femme adulte, je dois avec lui assumer les conséquences de ce que je lui ai demandé préalablement.

Baisse ta culotte isabelle. Je t'offre l'occasion d'aller aux bouts de tes idées.

Ce point lui parait particulièrement important et son inflexibilité m’impressionne autant qu’elle me rassure. Avec lui je me sens réellement soutenue et entre de bonnes mains.

Après quelques jours de réflexion sur la mise en pratique de notre nouveau programme, il a pris la décision de voir s'il n'était pas possible de commander un strap sur mesure chez notre cordonnier. C'était un vieux monsieur d'une gentillesse à toute épreuve, connaissant parfaitement les arcanes du métier. Il exerçait encore dans un atelier à l'ancienne et s'occupait habituellement de mes hauts talons. Mon homme a pris la temps de lui décrire très précisément dans tout les détails sa « toile à rasoir » souhaitée et quelque peu inhabituelle. Je pense que notre cordonnier a vite compris que l'objet n'allait pas forcement servir à aiguiser les lames de rasoir. Étant encore très jeune, l'idée de savoir petit à petit ce monsieur au courant de nos habitudes intimes me donna de jolis frissons d'excitation. C'était autrement troublant qu’acheter un martinet dans un supermarché ou dans une droguerie. Bref, en sortant du magasin une belle nervosité s'était emparée de moi, me rendant infernale pour le reste de la journée. Mon homme - à son grand plaisir- s'est vu obligé de calmer mes ardeurs en recourant au martinet, une fois de retour à la maison. Avant de me montrer - notre discipline domestique n'était pas encore rodée et devenue d'une chasteté exemplaire – qu'il existe de jolis moyens pour calmer une dame avec les fesses toutes rouges et un entrejambe obscènement luisant...

lundi 26 janvier 2015

644 Un air de discipline domestique (Lundi cinéma)

Une longue correction pour la jolie dame

Ouf, pour une fois on échappe aux allures d'écolière. Place à une vraie dame qui se présente à la discipline domestique.

On se doute peu à quel point il peut être éprouvant de se faire baisser la culotte pour mauvais comportement. Envolé tout contexte de séduction qui lie une dame à son partenaire de vie. Préalablement sermonnée, la mauvaise conscience affichée au grand jour par un visage rouge de honte, on a dû déjà trousser sa jupe ou robe. Ou, ce qui me semble encore pire, baisser son pantalon, baisser son froc comme on dit pour afficher sans équivoque qui commande à la maison et qui s’exécute sagement. Faisant partie de ces petites dames qui manquent souvent de courage devant les aléas de la vie, je capitule - une fois de plus - lâchement !

Devant l'autorité de mon homme ?

Non, devant une petite voix intérieure qui me fait clairement comprendre que je n'ai pas encore dépassé l'âge des châtiments corporels.

Alors tant que l'on rêve de baisser la petite culotte, notre indépendance fantasmatique n'est pas acquise.

Puis parfois, pour bien nous faire prendre conscience d'une certaine dépendance fantasmatique, c'est notre partenaire qui se charge de baisser notre culotte, qui nous dénude autant les fesses que nos parties intimes pour les exposer non seulement au bon plaisir de ses yeux, mais aussi pour nous infliger cette claquante fessée, censée de nous faire réfléchir, de changer notre comportement. Parce que je n'ai pas réussi à tenir mes promesses et dans mon sermon fut abordé en long et en large mon échec. J'ai du répondre à maintes questions du style...

..comment tu as pu, isabelle ! Tu n'a pas honte ?

(Ben si!)

Tu sais ce qui arrive...

Ne tournons pas autour du pot, un fantasme de discipline domestique fait frissonner à l'idée de vraies punitions appliquées sur les fesses nues. Mais il n'est pas dit que la réalisation s'avère aussi jouissive. Bien que pendant des années mes rêveries regorgeassent de jeunes dames bénéficiant d'une éducation très stricte, il n'a pas été facile au début de ma vie couple de donner réalité à mes désirs, de m'y faire justement à un cadre de plus rigide. J'ai mis pas mal de temps pour acquérir de bon réflexes, pour apprendre aussi à me dénoncer en cas de mauvaise action pour que mon homme puisse décider comment remédier au mieux à de tels faux pas. Il n'a pas été facile d'accepter une sanction pour un dépassement du couvre feu, pour une insolence envers ma mère, belle-mère ou d'autres personnes dignes de respect. Pour un manque de respect envers mon homme. Pour la vilaine main entre ma punition et la réconciliation. Pour les gros mots, pour ne pas finir mon assiette. Pour mes multiples lâchetés de la vie courante, allant de la cigarette non refusée au du petit verre d’apéro qui me donne un air de courage jusqu'au moment de me trouver devant le martinet. Rougissante et en difficulté de trouver des mots, des excuses, sachant très bien ce qui va m'arriver. Et même si ma raison s'y refuse encore, mon corps montre déjà les signes des mon acceptation.

On avant... marche, jeune dame. Pour un entretiens particulier dans mon bureau !

Jusqu'au inévitable :

Présentez... fessier !


vendredi 23 janvier 2015

643 Liens de discipline domestique (150 ème édition)

Au menu cette semaine : Mériterait bien une...

Ces fessées qui se passent entre filles (merci Alain pour ce lien)

La fessée entre filles intrigue beaucoup mon chéri. Et rien de mieux pour le mettre d'excellente humeur dès le petit matin que de lui parler des exploits de mes copines qui mériteraient bien une. Déjà il les connaît personnellement et vu sa perspicacité, il a cerné très vite leurs côtés agaçants, ainsi que certaines de leurs sources de péripéties de la vie quotidienne. Il comprend donc profondément quand je lui parle parfois de mes démangeaison dans mes mains. Avec mes copines je suis de bonne écoute et de petits secrets j'entends en long et en large. Quand c'est particulièrement ignoble, je ne me prive pas d'un...

tu mériterais bien une !

Me connaissant, elles savent de quoi je parle et visiblement ma façon de trancher semble plaire. En quatre petits mots je commente leurs mésaventures sans émettre un jugement moral, peu importe l'histoire. On se croirait presque au temps des confessions d'un autre âge qui se résumaient par l'annonce d'une punition pas bien méchante et que personne ne s'infligeait. J'ai le sentiment de me trouver devant des charmantes petites dames avec un besoin de punition bien moindre que le mien. Elles arrivent à l'éliminer on se confiant à une autre personne, moi en occurrence, et l'affaire est oubliée. Toutefois pour leurs bourdes qu'elles estimées (parfois à juste titre) particulièrement graves, je vois leurs yeux tournés vers moi comme si elle me demandaient d'appliquer ce que j'annonce sur un ton quelque peu léger. Il n'est pas mon objectif de me lancer dans une activité de disciplinaire, mais j'ai l'impression qu'il y a une demande qui n'est pas à sous-estimer et surtout qui mériterait d'être prise au sérieux. J'ai connais d'ailleurs pas mal de dames, commencées par ma maman ou mes belles sœurs qui - à un moment ou un autre de leur vie – n'auraient pas refusé une fessée pour se sentir mieux dans leur peau.


...encore une fessée bien entendu pour ceux et celles qui aiment les fantasmes disciplinaires.

La construction du fantasme est souvent très moraliste et punit par conséquence les outrages à la pudeur.

Il en va de soi que mon chéri adore quand ma jupe remonte pour donner un aperçu sur la naissance de mes fesses. Pour lui faire plaisir, il m'arrive parfois de vêtir du court pour sortir. Avec mon chevalier galant je me sens en toute sécurité et loin du risque de me faire importuner. Certes, je ne choisie pas du super-court, mais assez court tout de même pour de jolies aperçues quand je me penche de manière éhonté en avant pour regarder les rayons du bas. Et il en va de soi que ces jours-là je me sens particulièrement inspirée par tous les rayons qui font remonter ma jupe. Sans oublier de regarder si je ne risque pas de me donner en spectacle devant un témoin involontaire. Non pas parce que je suis particulièrement pudique, mais je n'ai pas envie d'impliquer autrui dans mes jeux de séduction destinés à mon homme. Et quand par un flagrant manque d'attention de ma part cela arrive, j'aime beaucoup que mon homme me rappelle plus tard, à la maison, à l'ordre...

Je vais t'apprendre les bonnes manières, isabelle !


Mais oui, je cherche le petit truc qui fait tilt pour enrichir ma vie de couple. Parfois il suffit d'un rien, comme ce petit imperméable de pluie qui ferait sûrement la joie de mon chéri. Je me verrais bien de le porter un matin bien brumeux avec rien d'autres que de jolies chaussures lors d'une petite balade en pleine nature. Et des coins tranquilles, mon homme il en connaît. Pour me faire des câlin ou pour me fesser. J'aime bien le laisser décider...


N'y voyons pas une forme de soumission aux fantasmes de mon chéri quand je lui fais la soubrette coquine dans son bureau. Il y a un juste retour des choses chez nous. Par exemple Monsieur, pour faire du bricolage, a vite pris l'habitude avec moi de se mettre torse nu. J'adore quand il transpire sous l'effort et j'adore encore plus le surveiller depuis mon canapé (quand c'est possible) en me faisant le vernis de mes ongles. Passons sur mes commentaires et bons conseils quand je fais mon tour d'inspecteur de travaux en cours ou finis. Là j'admets que je mériterais bien une..., tellement que j'aie honte parfois des bêtises que je peux lâcher. J'aime également quand mon homme fait du vélo d'appartement dans un de jolis strings en cuir que je lui offre de temps en temps.

Tu attends sérieusement que je porte ça isabelle ?

Ben oui, cela me fait transpirer rien qu'en te regardant.

Je passe sur une torride fessée reçue un jour de la main de mon homme, habillé pour sa part rien que de son string. J'avais l'impression d'avoir un authentique chippendale à ma disposition. Dommage qu'il n'a pas ajoute un petit nœud papillon ! Il faudrait absolument que je lui en offre un.

...tu cherches la fessée là, isabelle !

Le moment de la vérité (merci encore Alain)

J'adore ce plaisir d'être pervers en cachette, de me faire rappeler de mes fautes et mauvais comportements d'une manière peu orthodoxe qui fait régulièrement ses preuves sur moi. Il y a une sorte de frisson du style...

...si ma famille savait, si mes amies savaient.

Je veux dire par là non pas dans le sens d'une activité ludique pour le plaisir de claquer mon postérieur ou pour un jeu de rôle, mais pour le fait que mes punitions s'accompagnent d'un sérieux à toute épreuve. Alors mes colères de devoir baisser ma culotte pour recevoir la martinet sont de plus authentiques. Mes insultes envers mon homme pendant mes punitions n'ont rien d'un passe temps. Et ma contrition et mes larmes sont de plus sincères. Ajoutons à ceci que mon chéri me trouve très sexy avec mes fesses rouges. Surtout quand je trépigne dans mon coin.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !


A faire tomber la casquette (tout petit clip)






















Claques et couinements (petit clip pas sage)

jeudi 22 janvier 2015

642 Un homme, un vrai

Rien que d'y penser cela me fait frissonner

Et voilà ce que j'entends par là. Ben oui, malgré la technologie moderne avec la télécommande et surtout après plus de 16 ans de vie en commune, mon homme reste un gentleman et je peux compter sur lui, non seulement pour m'ouvrir la porte de la voiture. Il se charge également de maintes taches à la maison pour me rendre la vie plus agréable. Sans oublier qu'il sait aussi m'acheter tout seul des bas, connaît ma taille de soutien-gorge, de mes guêpières, des mes gants, de mes chaussures. Au fond...

...« un homme un vrai » est une construction fantasmatique qui livre une réponse à mes désirs....

…., l'expression est assez éloquente d'ailleurs pour que pour bien d'autres dames aussi se dessine spontanément à l'évocation une image devant leurs yeux. Un peu de la même manière que pour certains hommes l'expression: Une femme, une vraie. Et tandis que pour moi, un homme un vrai est avant tout un ensemble de qualités humaines (bon d'accord, avec un corps de Mel Gibson, mais c'est un détail), mon chéri a trouvé dès première notre rencontre une parade pour m'épater.

Quoi de plus sexy qu'une femme instruite !

Là il fait fort mon futur chéri, très fort. Ce monsieur que j'avais repéré quelque mètres devant moi, penché vers une inscription proche du sol, donnant des renseignements sur une œuvre d'art. J'ai vu ses jambes sans fin et un … cul (qui n'avait rien à envier à Mad Max) tendu et moulé dans un jeans très près du corps. Puis il s'est retourné vers moi, comprenant tout de suite la source de mon émerveillent et fut fort amusé par ce fait. Et moi médusée, lui offrant encore le cliché de la dame très myope qui tient ses lunettes un peu avancées pour mieux scanner le monsieur. Il a su me mettre tout de suite à l'aise en invitant...

la petite dame si curieuse...

… dans un joli bistro pour échanger nos impression sur la remarquable œuvre d'artdevant nous et la si belle région qui nous entourait. Il m'a laissée parler de mon enthousiasme pour le patrimoine culturel, pour les montagnes, la nature et bien sur les œuvres d'art. Il m'a attentivement écoutée. Ce qui est déjà rare, un homme qui sait écouter. Sans m'interrompre. Ce qui est encore plus rare. Puis il m'a sortie cette phrase qui a fait mouche. Et à peine 20 minutes après notre rencontre, il avait déjà réussi à tenir ma main dans la sienne.

Un homme un vrai et en plus il est romantique.

De plus, il a la qualité de faire avancer les choses, de venir à l'essentiel, sans que je me sente forcée ou poussée. 

Fait est qu'entre le moment de me tenir grande ouverte la porte de de sa voiture et ma première fessée punitive de ses mains ne s'est passé que très peu de temps...

mardi 20 janvier 2015

641 Quand ma nudité s'érotise

«Le regard de l'autre est un cadeau et non pas un examen de passage»

J'adore cette belles phrases. Regardons un peu d'où elle vient. Il est rare que je fasse de petits tests psychologiques, mais cela m’arrive. Je suis curieuse et « à priori » sans à priori. Surtout quand la question concerne de proche ou de loin le sujet de mon blog. Je me suis donc lancée dans questionnaire qui me paraissait prometteur :


J'ai calé sur la deuxième question. Faute de connaissance. Hein oui ! Rohmer et Breillat, connais pas. Et dire qu’il y a pas mal de personnes qui me soupçonnent cultivée. Pour le reste tout va bien et je me découvre doncun penchant pour la nudité nature. Je suis peu surprise, car la nudité en soi ne m’évoque pas de pensée en particulier, seulement un immense bien-être physique. Peu soucieuse du regard d’autrui sur mon corps, il me suffit que l’endroit ou plutôt la législation se prête pour profiter intégralement du soleil. J’ai un peu la nostalgie de mon pays qui est l’Allemagne et qui propose maints endroits pour faire du vélo toute nue et aussi de la randonné. Il existe même des mouvements qui considèrent la nudité comme un droit fondamental de l'être humain. Nudité sans prise de tête tout de même et surtout sans sectarisme. Sont les bien venus aussi les pudiques qui peuvent se joindre à l’activité dans le vêtement de leur choix.

On peut alors aller beaucoup plus loin pour faire plaisir à son homme qu’en France par exemple. Au lieu de se passer seulement de la culotte (si, si cette envie démange pas mal de messieurs) pendant une promenade en amoureux...

...dans certaines aires de loisir, la dame peut aussi se balader toute nue au bras de son homme....

...sans que personne ne trouve matière pour rouspéter. Enfin, il y a des moralistes aussi en Allemagne, mais personne ne les écoute...

Mais voila, mon approche de la nudité nature n’est pas entièrement homogène. Elle s'est chargée en partie en émotions et se confond, peu étonnant, avec la fessée. Je me suis rendue compte très tôt de ce fait. C’était dans un vestiaire entre filles. Quelqu’un avait évoquée la fessée quand soudainement ma nudité prit une signification toute nouvelle, parfumée d’un air voluptueux. Révélation quasiment biblique, ouvrant la voie à une multitude de rêveries de plus agréables. Comme dit mon homme :

L’efficacité d’une bonne fessée se voit avant tout sur le visage !

J’ajouterais pour ma part :

Une bonne fessée peut permettre de vivre sa nudité autrement, de manière érotisée, même quand on n’est pas pudique de nature.

lundi 19 janvier 2015

640 Sous les yeux des voisins (lundi cinéma)

Viens voir chéri, la voisine se fait fesser (Petit clip en bas de l'écran)

Une originale mise en scène des perspectives qui permet de suivre simultanément l'action sur le derrière de la dame et « appréciation » de ce qui lui arrive en montrant les expressions son visage. Notons d'abord, malgré les allures amateur, qu'il s'agit d'un clip à vendre.

Bien de personnes se posent la question sur les motivations des modelés.

Comme à mes habitudes quelques réflexions à ce sujet. Si on considère l'acte de se faire fesser dans un sens freudien comme une « satisfaction anale », il s'impose aussi de notifier que la psychanalyse met en équivalence le plaisir de gagner de l'argent, le considérant également comme une satisfaction anale. Sorte de remplissage dont tient compte la langue allemande par l'expression :

Du kriegst gleich de Arsch voll ! (Tu vas en recevoir plein le cul)

A approuver ou à rejeter, personnellement je trouve plausible la piste de la double satisfaction, autant pulsionnelle sous forme de « pénétration » de la peau fessière par la douleur/chaleur que narcissiquement sous forme d'un porte-feuille qui se remplit.

On peut bien entendu aussi extrapoler vers une construction qui met en rapport une augmentation de la douleur/souffrance avec une augmentation du gain.

On a rien sans rien, en plus nuancé « no pain, no gain » (pas de douleur, pas de gain), sujet magistralement exploité dans ce film de cinéma qui contient ceci dit une superbe fessée (vers 2 min) dans laquelle la dame incite le monsieur à taper plus fort en vue d'une plus grande rentabilité pécuniaire.

Ne restons pas là. Je trouve à ce clip une autre originalité qui me semble intéressante à éclaircir un peu, la possibilité de laisser à un éventuel voisinage un libre aperçu sur ce qui se passe. Piste qui pointe vers une satisfaction narcissique de la dame, style :

Je me fais fesser et je voudrais que cela se sache !

Et pour le monsieur:

Je fesse et je voudrais que cela se sache !

Mais à ce « tarif-là » sommes nous encore dans un registre de jeu qui hante presque tous les écrits sur la réalisation du fantasme de la fessée. Bien évidement, en lisant à droite et à gauche, personne ne se sent coupable d'une faute, d'un mauvais comportement ou de son vice tout court pour réclamer haut et fort une cuisante punition.

On joue... pour le plaisir !

Toutefois il arrive que le besoin de punition, une fois mise sous la tutelle de la génitalité à la puberté, continue à alimenter tout secrètement le fantasme. Et se sont les constructions qui en ressortent qui me passionnent. Le non-dit qui cache les vraies émotions sous une apparence sensuelle. Notons à ce propos une certaine confusion entre émotion et excitation dans bien de textes. Regardons maintenant d'un peu plus près la notion du jeu. J'entends par là primairement une activité ludique sans contexte psychologique. Il semble au premier abord que l'on puisse trouver des réalisation de pur jeu sur les sites P. En gros une personne prise par une compulsion de taper sur les fesses d'une autre pour leur bon plaisir.

Seulement ce jeu est-il vraiment si... innocent ?

Il y a des débuts de dialogue (enfin si on peut appeler cela dialogue) qui trahissent un contexte plus profond sur un mode :

Prend ça, sal...ope

et qui dévoile ainsi un souterrain, disons assez spécial, mais certainement pas purement ludique à mon goût. Personnellement je vois plus le côté ludique dans les mises en scène de la vilaine écolière ou de la fameuse chipie qui hante les forums. D'ailleurs pour ma part j'aime aussi à petite dose le jeux de rôle notamment de la soubrette.

Ce que je pense de ce clip ?

Je vois un vrai cadre punitif, mais surtout que l'action semble dépasser le cadre privé et déborde sur la vie sociale des protagonistes en laissant la possibilité des « se rincer l’œil aux voisins ». Laissant ouverte la possibilité de croiser un jour ou un autre le regard amusé « des gens en face » qui font comprendre à la petite dame que eux aussi trouvent qu'elle mérité bien ses fessées. Bref un fantasme qui s'ancre dans la réalité et quitte ainsi l'aire du jeu...

vendredi 16 janvier 2015

639 Liens de discipline domestique (149 ème édition)

Au menu cette semaine : Ces fessées qui décoiffent


Il y a des jours que je semble solliciter une bonne fessée. Une qui claque fort et qui me met le feu aux derrière. Cela me prend surtout dans des situations où mon chéri ne peut pas se soustraire à mon emprise. Comme en voiture, sur un long trajet. Alors subitement, piquée par la petite bête, je me mets à l'agacer et ceci avec ténacité. A croire que je cherche à le faire craquer.

Je te préviens, isabelle...

Mais au lieu de ranger mon arsenal de... tyrannie après cette mise en garde bienveillante, je prends un malin plaisir d'exceller en la matière. De voir mon homme perdre lentement sa patience.

Et nous y voilà dans un contexte de séduction particulière qui appelle une main forte.

Qui appelle également un sens aiguë d'improvisation. Il faut trouver le bon endroit pour s’arrêter et ne pas se donner en spectacle. Mission (quasiment) impossible sur l'autoroute par exemple. Dans ce cas mon homme se rattrape plus tard sur le réseau secondaire. Infailliblement il déniche le bon coin en profitant de l'abri du regard qu'offre une voiture. Il ne perds pas son temps pour me trousser, ni pour me pencher sur son genoux, en réglant dans un temps record l'affaire...

...fermement et avec détermination !

Puis en moins de trois minutes nous continuons notre route. Malgré une sacré brûlure dans mon derrière, je suis toujours aussi émerveillée par son sens d’initiative, par son courage d'oser les coins risqués et par son savoir faire. Fière de lui, je ne manque pas d'attentions tendres à son égard :

Comme tu es fort mon chéri !

Tu va voir ce soir, isabelle...

Et me voilà partie dans des rêveries de fille, en essayant d'imaginer que sera ma fête le soir. Car mon homme, après m'avoir fortement sifflé la marche dans la journée, aime bien me monter qu'il m'impressionner au lit aussi...


S'il m'arrivait de mettre un tel pantalon à bretelles, je verrai bien mon homme devant l'immense tentation de me remonter ces dernières. J'ai d'ailleurs parfois l'impression que certains pantalons stimulent particulièrement son monde fantasmatique et par extension ses élans d'éducateur. Pour aller au bout de ses jolies incohérences, il me semble qu'il considère les tenues bien féminines comme circonstances atténuantes en cas de bêtise de ma part. Tandis que quand je porte un jeans, la charge s'avère souvent bien plus intense. Temps durs pour la petite garçonne qui sommeille en moi et par la même occasion grande habituée du coin en exposant mes fesses rouges...


Petite série qui me rappelle l'époque de mes cheveux longs, voire très longs que j'ai retrouvés, attachés ou pas, le plus souvent dans un désordre pas possible après un passage sur les genoux de mon chéri.
En « prenant de l'âge », j'aime toujours autant surprendre mon chéri avec des éléments d'une panoplie très girlie. Comme la petite robe légère, parfois associée aux chaussettes longues et chaussures à tout petit talon. Dans mon pays de naissance, la longue chaussette blanche est assez courante pour dames adultes. Un peu comme les sandales que le monsieur porte avec des soquettes. Bon, ici on m'a déjà fait remarquer que cela faisait "trop allemande"....

.comme aussi l'idée que "les allemandes on un faible pour la discipline stricte".



Il n'est pas un secret que j'adore les jupes droites, les bas couture et les escarpins. Même la hauteur des talons de cette dame ne me fait pas peur et j'en porte aussi, surtout à la maison quand je porte la café à mon chéri à l'heure de sa pause et aussi quand nous sortons en amoureux au restaurant. Par conséquence je sais très bien quels mouvements et postures à éviter pour que ma jupe ne remonte pas trop haut en public et inversement quels mouvements et postures à adopter pour qu'elle remonte justement le plus haut possible dans notre intimité. En espérant de récolter une savoureuse claque sur mon derrière quand mon chéris souhaite se poser en vaillant défenseur d'une morale de plus stricte, mais aussi en affrontant une main qui remonte subitement le long de mes jambes. Loin de moi de vouloir provoquer quand nous recevons de la visite. Mais je sais trop bien quel plaisir éprouve mon chéri quand je me laisse aller par « mégarde » à une posture qui dévoile le haut de mes bas. De toute façon tout le monde est au courant que je porte quasi exclusivement les bas à la maison et à vrai dire que voit-on. Au mieux un petit bout de mes entrecuisses. Toutefois ce genre de petit incident monté de toutes pièces suffit largement pour récolter un :

Tu mériterais bien une, isabelle !

Puis mon chéri passe à l'acte. Ce n'est pas vraiment du punitif et par conséquence ma fessée est suivie de galipettes de toute sorte. Il ne faut pas croire que les adeptes de la discipline domestique ne savent pas amuser comme tout le monde...

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !

Un geste bien utile (mini-clip)













Sur les genoux la culotte baissée









Une touche de glamour

mercredi 14 janvier 2015

638 Débuter avec la discipline domestique (#4)

Quand le monsieur nous parle de sa vision de la fessée

Que notre désir de fessée punitive lui évoque le masochisme, surtout quand il n'a jamais entendu parler de la DD, ne me semble pas préoccupant. Il a bien retenu la leçon populaire qui réduit un faible pour le panpan cucul à ce mot. Ce qui compte c'est son appréciation personnelle, veut dire ses associations personnelles autour de ce mot. Par exemple s'il nous embarque dans un scénario style India Jones en utilisant son fouet pour strier comme punition notre derrière. Ou qu'il nous demande si nous nous voyons attachées comme Andromède pour être livrée au terrible Kraken. Ou encore une histoire de Gwendoline ou l'univers de Stanton. Peu importe notre fantasme, c'est en l'écoutant que se dévoile la compatibilité fantasmatique.

Voyons un peu plus loin. Il y a des questions à (se) poser quand apparaît subitement dans ses associations le mot soumission...

...surtout quand la dame n'associe pas de la même manière.

De l'autre côté quand la dame éprouve des petits frissons rien qu'à entendre ce mot, il est également intéressant de savoir ce que le monsieur entend exactement par-là. La voit-elle avec un bandeau autour des yeux en attendant sagement sa fessée punitive ? Peut-être les mains attachées. Il se peut aussi qu'apparaisse un registre moral qui fait apparaître faute et/ou pardon ? S'imaginant en maître d'école d'un autre âge.

Voila pour dire qu'il faut lâcher le terrain de ce que l'on croit savoir sur les fantasmes pour se pencher sur la vérité humaine de la personne en face de nous.

Rien n'exclue que dans le discours de notre chéri (surtout s'il a un certain âge) n'apparaisse pas une allusion à l'éducation d'une autre époque dont il ne s'est pas vanté devant nous, voir des anecdotes ou souvenirs autour de la thématique. Des fantasmes éducatives de toute sorte, des rêveries du monsieur qui décide ou commande à la maison, la poésie de sa vision d'un couple à l'ancienne.

Mettons-le à l'aise pour qu'il baisse dans les sens transposé son pantalon devant nous, comme il a du faire littéralement jadis pour une bêtise de taille.

Admet-il volontairement d'avoir mérité ce traitement en ajoutant que cela ne lui a pas fait de mal ?

Est-il vieux jeux avec toute une gamme d'interdictions qu'inhibent son monde fantasmatique (un garçon ne claque pas sur les fesses d'une fille), ou est-il un homme de temps modernes ? Veut dire un monsieur qui a fait sienne la cause de la jouissance féminine en vantant par l'occasion son savoir faire en la matière.

Attention au piège, car peut-être manque-t-il de la finesse pour comprendre que nous ne nous projetons pas forcement dans un registre de jouissance.

Que nous ne souhaiterions pas embarquer pour un voyage vers le septième ciel, mais expier quelque chose de difficilement définissable qui dépasse vraisemblablement l'imagination de notre vaillant cavalier. Et on a beau a essayer de lui expliquer, il n'en démord pas du devoir de jouir à tout prix de la femme moderne.

Ne sait-il pas associer une bonne solide correction sur ses fesses littéralement à un acte d'amour ou un à acte procurant de la sécurité ?

Et au cas où le message passe, nous allons peut-être nous heurter à un savoir bien précis de la part d'un monsieur sur le féminisme. Et il pointe son doigt sur la délicatesse de punir une dame pour une raison ou une autre. Désir ô combien politiquement incorrect, car il s'oppose au « devoir de l'autonomie » d'une femme moderne qui s'abandonne uniquement par jeux entre les mains d'un monsieur. En entendant par abandonner soit de laisser l'initiative au monsieur, soit de se laisser aller à la jouissance, soit les deux. Bref nous tournons en rond.

Quoi qu'il en dise, une telle écoute peut être hautement instructive. Elle met bien de choses au clair. Après de telles confidences bien intimes que sont les associations libres, il vaut mieux laisser reposer le sujet pendant quelque temps. De toute façon je pense que la plupart des messieurs reviennent tout seuls au sujet s'il se sentent inspirés. Surtout si la monsieur a développé une ou une autre association avec soin...

A suivre...

mardi 13 janvier 2015

637 La discipline domestique en 1910

Un mari pas commode et surtout bien maladroit !

Le cœur et la main, c'est le titre d'une petite histoire, fictive je précise, qui parle de la discipline conjugale d'une autre époque. Elle provient d'un journal qui s’appelait : La vie en culotte rouge. Publié entre 1902 et 1912, il fut arrêté « suite aux attaques des milieux moralisateurs ». Je vous laisse découvrir ce joli récit.


Le cœur et la main

La blonde Babet, fille du garde-chasse et filleule de M. le marquis de Leslode, atteignait ses dix-huit ans lorsque, pour la première fois, elle croisa sur la roule le maréchal des logis chef de cuirassiers Roland Sabremin.

Celle vue fit dans le cœur de la fillette une impression durable. Roland avait près de deux mètres de haut, et son cheval, un colossal bourrin noir aux yeux de feu, était à l'avenant de l'écuyer. Babet était plutôt, de petite taille ; c'est pourquoi peut-être la Nature prévoyante, — désireuse d'obtenir des rejetons d'une grandeur moyenne, — la poussait secrètement vers ce géant casqué et barbe d'acier dont le plumet atteignait presque le premier étage de la maison lorsqu'il passait, avec un grand bruit de ferraille, sous les fenêtres du garde-chasse. Le vieux marquis de Leslode, célibataire, aimait beaucoup sa filleule , ayant deviné sa vocation pour le mariage en général et avec le sous-officier de cuirassiers en particulier, il se renseigna auprès du colonel et tout s'arrangea si bien que Babet épousa le cavalier de ses rêves.

Hélas ! La jolie enfant s'aperçut trop vite qu'à l'usage les cuirassiers sont moins agréables qu'à la vue. Roland sans être méchant était vif. A force de vivre avec des hommes et des chevaux, il avait contracté de violentes habitudes d'autorité. Or, celle sacrée petite Babet, tout en adorant au fond son grand diable d'époux, se plaisait à le taquiner et ne voulait en faire qu'à sa tête.

Le résultat fut prompt. A la première incartade de sa femme : Vlan ! Sabremin lui envoya une de ces gifles qui marquent dans la vie d'une épouse chrétienne. Par malheur, Roland n'avait pas, en châtiment, le sens des nuances. Sa paume heurta la joue fraîche de Babet avec la même énergie qu'elle eût atteint la croupe du grand bourrin noir aux yeux de feu.

Babet, du coup, tomba évanouie. Puis elle eut une attaque de nerfs. Elle garda ensuite la joue enflée pendant trois jours. Roland était, très embêté. Sa petite Babet, c'était le bonheur de sa vie. Mais il ne voulait pas qu'il fût dit que lui, Roland Sabremin, le premier dresseur du régiment, ne viendrait pas à bout de dresser son épouse chérie qui était haute comme trois pommes et qui prétendait faire la loi dans le ménage.

Il renonça donc à lui flanquer des gifles. Lorsque l'occasion s'en présenta, il l'empoigna solidement sous son bras gauche et lui administra une magistrale fessée comme certes Babet n'en avait pas reçu depuis son enfance au temps où le vieux marquis la corrigeait quand elle lui chipait les pèches de son verger.

La honte, plus que la douleur, suffoqua Babet tout d'abord. Puis elle se mil à pousser des cris perçants et à supplier son tortionnaire qui s'en donnait, si j'ose m'exprimer ainsi, à cœur joie.

Oh ! Roland ! que fais-lu là ! Ah ! aïe ! aïe ! Ça me brûle ! Non ! Assez ! Tu me cingles trop ! Pardon, mon petit mari, je. serai bien sage!

Roland répondit en lapant de plus belle :

Crie toujours ! Ça ne m'inquiète pas ! de ce côté-là du moins, je suis tranquille, ça ne te fera pas enfler les joues ! Elles sont assez rondes comme ça !

Sous le bras du cuirassier, Babet se tordait comme un ver coupé, mais pas de rire, je vous assuré. Elle poussait des soupirs à fendre l'obélisque et gémissait de temps à autre comme une petite fille bien soumise :

Pardon ! Pardon !

Enfin Sabremin remit sa mignonne épouse sur pieds. Elle courut bien vite s'enfermer dans sa chambre pour essuyer ses larmes et sans doute aussi pour se rafraîchir un peu les idées.

Les jours suivants, la jeune femme fut d'une docilité exemplaire. Par exemple, elle ne pouvait, regarder son mari en face sans rougir. Satisfait de sa méthode, il était enchanté au fond de ne plus avoir à sévir sur l'épiderme délicat de sa fragile moitié.

Pourtant, Babet retomba dans le péché. Elle désobéit. Roland, menaçant, marcha droit, sur sa femme. Elle lut dans les yeux du cuirassier le sort qu'il lui réservait. Sans force pour fuir, affolée par la pensée de subir l'humiliante correction, Babet se précipita aux genoux du terrible justicier pour implorer sa clémence.

Pour toute réponse, Roland saisit Babet par les poignets et l'entraîna dans la chambre à coucher, puis, ayant déshabillé sa femme, il l'attacha au pied du lit avec son ceinturon. Ayant pris sa cravache, il la fit cingler deux ou trois fois dans le vide, afin de se la mettre bien en main et de vérifier sa souplesse. Ensuite, il commença par en donner de petits coups à Babet sur les jambes. A chaque reprise, la cravache montait plus haut et frappait plus fort. Bientôt, de petits sillons rouges marquèrent sous la chemise transparente.

Babet poussait des cris déchirants. A chaque cinglade elle tressautait d'une façon agréable à voir.

La pauvre petite garda de cette séance mémorable un souvenir fâcheux. Elle conserva par la suite contre son mari une sourde rancune, mêlée, cependant de quelque admiration pour la solide poigne de son seigneur et maître.

Quant à la cravache, Roland eut la délicate pensée, — en ayant usé pour sa femme - de ne plus s'en servir pour les chevaux. Il la suspendit dans la chambre conjugale comme un trophée. Babet ne pouvait la voir sans qu'un intime frisson secouât tout son corps.

Un jour, le vieux marquis de Leslode, pénétrant à l'improviste chez sa filleule, la trouva le visage baigné de pleurs. Elle venait, encore une fois d'être corrigée par son mari bien-aimé.

Après des réticences et des soupirs, elle finit, par tout avouer à son parrain qui murmura, tandis que sur ses lèvres errait un discret sourire :

Smmove ( ? note isabelle), lictor, despolia, verbera, animadverte ! Puis il reprit à haute voix : Ma pauvre Babet ! C'est terrible ! Veux-tu divorcer?

Ah ! non, protesta Babet.

Je m'en doutais ! Alors, veux-tu me permettre de le poser quelques questions?

Avec plaisir, parrain !

Dis-moi d'abord, quel est ton parfum?

Mais... .le ne me parfume pas !

C'est un tort !... Veux-tu me faire voir les jambes?

Oh ! Parrain ! Que me demandez-vous là? s'écria Babet très scandalisée.

Nigaude! C'est, pour ton bien, si je le demande ça !

Rouge comme une cerise mûre, elle releva sa robe jusqu'aux chevilles

Plus haut ! dit le marquis.

Babet ferma les yeux et tourna la tète... Mais elle releva ses jupes jusqu'au dessus des genoux.

Elles sont jolies, les jambes, très jolies, s'exclama le vieux gentilhomme qui, en son temps, avait été un fin connaisseur en esthétique féminine ; seulement, tu n'es pas bien chaussée, et puis tu as un pantalon de petite fille. Allons, mets ton chapeau et viens avec moi en ville. Si tu suis mes conseils, je te garantis que lu n'auras plus rien à craindre pour ton...

Oh ! parrain ! protesta Babet.

Le lendemain, Roland rentra chez lui de fort méchante humeur. Mme Sabremin au contraire riait, à propos de rien, comme une petite folle. Cela irrita les nerfs du farouche sous-officier. Au premier prétexte, il attira sa femme, la courba en travers ses genoux et l'empoigna sous son bras gauche dans un geste qui lui était devenu familier. Ayant préparé les voies, il leva la main, battoir redoutable !

Mais un parfum très doux, subtil et pénétrant, émanant d'un fouillis de dentelles et de rubans, chatouilla ses narines. Oh ! surprise ! Babet avait un pantalon de linon à jour garni de rubans mauves et de volants. Elle agitait le plus coquettement du monde deux petits pieds mignons chaussés de hautes bottines lacées à bouts vernis. Ses jambes, aux mollets nerveux, étaient nues, car Babet portait seulement des chaussettes de soie.

A la.pensée du châtiment, succéda dans le cœur du cuirassier un immense besoin de tendresse et de pardon. Sa main s'abattit, mais sans frapper.

GEORGES LE MARDELEY.