samedi 31 mars 2012

25 Liens de DD

J’aimerais créer sur ce blog (entre autres) une documentation la plus complète possible sur la discipline domestique. Voici donc des nouveaux liens. Toujours en anglais, mais est-ce encore bien nécessaire de le dire ?

Monsieur éduque Madame






Madame éduque Monsieur


vendredi 30 mars 2012

24 Un fantasme se construit

J’ai l’impression que mon faible pour la fessée s’est « construit » en trois phases.

La première phase concerne ma petite enfance. Notons d’abord qu’il n’existe aucune preuve que même la fessée reçue dans l’enfance ou adolescence se transforme en un fantasme dans ce sens. Comme raconté ici, à part une petite menace, il n’y a aucun élément marquant qui pointe chez moi en direction de la fessée. Par contre une personne habituée à la pensée analytique peut trouver dans mon récit des pistes concrètes sur la nature de mon fantasme comme la masturbation infantile, le besoin de punition, la recherche de l’identité sexuelle, etc. Ce qui veut dire que le fantasme est déjà (pré)existant au moment où je vis mon petit incident. Fait très important !

Sinon de la première phase j’ai quelques souvenirs d’avoir souhaité une punition à mes grands frères quand ils m’embêtaient. Egalement des souvenirs de petits frissons me demandant si j’allais recevoir une fessée pour mes propres bêtises pas encore découvertes – or rien ne fut.

En quelque sorte dans ma petite enfance le fantasme se place – en toute innocence si j’ose dire -  dans mon contexte familial. Il n’a aucun lien (conscient) avec une sexualité quelconque et même le mot excitation à l’évocation de la fessée me semble passer à côté du phénomène.

A cette époque la fessée n’est rien d’autre pour moi qu’un châtiment justifié.

C’est cette notion de châtiment justifié ou non justifié qui ressort également chez d’autres personnes avec qui j’ai discuté le sujet. En majeure partie exemptes de désirs de fessée à l’age adulte. J’ai pu constater que les personnes ayant reçus eux-mêmes des fessées dans leur enfance les regardent sans rancune quand elles les trouvent justifiés dans leurs souvenirs.

Je n’ai pu à ce jour trouver aucun fantasme élaboré autour de la fessée datant de la petite enfance.

Je parle bien d’une construction imaginaire et non des récits de réelles fessées enfantines.

Il me semble que la construction de fantasmes ne se fait pas avant l’âge de sept à huit ans. Et encore. Je parlerai de cette deuxième phase qui s’étend jusqu’à la puberté dans un autre post.

jeudi 29 mars 2012

23 Mes fantasmes de fessée

On trouve sur le net pas mal de textes intéressants qui décrivent un événement précis qui est sensé d’expliquer comment son auteur a pris goût à la fessée ou du moins au fantasme de la fessée. Entendons par là, comment la fessée a pu dépasser le stade d’une pure punition pour se transformer en un fantasme sexuellement excitant. L’événement unique est également signalé chez certaines personnes, pourtant habituées à la fessée et qui en reçoivent une qui se révèle particulièrement mémorable.  

Personnellement je n’ai pas connu un tel événement, ni la fessée comme moyen d’éducation d’ailleurs, ni sur moi, ni dans mon entourage.

J’ai plutôt l’impression que mon faible pour cette pratique s’est « construit » en trois phases.

Mon souvenir le plus ancien de la fessée concerne une menace sans suite dans ma petite enfance. Menace troublante pour que cela se soit gravé dans ma mémoire. Toutefois je n’y vois pas un origine quelconque de fantasme, seulement une sorte de mot magique qui active quelque chose déjà existant.

Voici une version quelque peu élaborée de ce souvenir :


Je ne me rappelle plus quand j’ai commencé à me toucher intentionnellement pour le plaisir. Me parents se sont aperçus et mon papa s’est chargé de m’expliquer un peu les choses.


Isabelle, ce que tu fais là, semble bien te plaire. Pour les grands, c’est pareil. Il le font aussi et cela leur plait autant qu’à toi. Mais ce petit plaisir que tu éprouves, doit rester un secret que tu devrais garder soigneusement pour toi. Les grandes personnes y arrivent et il n’y pas de raison que toi, tu ne réussisse aussi.


Si je le fais toute seule, je serais comme toi.

En quelque sorte oui, ma chérie.

Puis vint un soir où mes parents réunissaient leurs amis pour discuter entre adultes. Bien sûr, à des heures pas trop tardives, j’assistais.

En général, il y avait toujours un adulte qui me prêtait un peu d’attention pour me distraire. Mais ce soir là, la discussion débordait et je m’ennuyais ferme. Pour attirer l’attention des grands je devenais insupportable.

Il y avait un ami de mon père qui me disait :

Isabelle, tu devrais te taire un peu, quand nous discutons. Sais-tu qu’il y a des petites filles comme toi qui reçoivent la fessée quand elles sont insolentes ?

J’ai ressentie à ce moment une vive émotion traverser mon corps.

Je ne suis plus une petite fille, je sais faire comme les adultes.

Ah bon… ?

Oui, quand ils s’ennuient parce que personne ne veut jouer avec eux, ils vont dans leur chambre pour se toucher le pipi. »

Après un petit instant de stupeur, autour de moi éclatait un orage de rire. J’étais terriblement vexée et j'ai donné libre cours à ma colère :

Mon papa m’a dit que tout le monde le fait. Toi aussi tonton.

Le rire devint encore plus fort. Certains avaient des larmes aux yeux.

Alors moi aussi, je vais faire comme vous. Je vais aller dans ma chambre pour jouer à la grande personne.

… et je suis partie toute seule en emportant un mystère avec moi qui tournait autour d’un mot que j’avais du mal à imaginer et que je connaissait pourtant bien de la maternelle par d’autres enfants.

A suivre

mercredi 28 mars 2012

22 Vision de la fessée récréative en l’an de grâce 1550


Notre époque n’a rien inventé en matière de fessée coquine comme témoigne ce petit poème de 1550 ! J’aime particulièrement le clin d’œil à la double morale à la fin de cette jolie œuvre.

Ceci me rappelle une discussion avec un Monsieur sur la fessée. Je lui avais demandé quel était selon lui le fantasme profond de certains fesseurs pour rencontrer une dame sur le net. Voici sa réponse que je ne trouve pas dépourvue d’intérêt :

Punir une femme infidèle !

mardi 27 mars 2012

21 Emotions de la fessée cul nu

Assister à une vraie fessée entre adultes impressionne!

Je pense que le contexte importe peu. Qu'il soit ludique ou que cela se veuille sérieux (avec consentement tout de même) ne change rien au fait. La vue d’une fessée bienveillante sans brutalité provoque des émotions, même chez des personnes peu sensibles à ce fantasme.

Une vraie fessée ne se truque pas. Le gigotement, surtout quand il s’agit d’une correction traditionnelle « cul nu » permet une multitude d’aperçus de plus indiscrètes. On a beau vouloir protéger sa pudeur, il suffit de quelques claques sensées pour que cette retenue tombe.

Il n’y a plus question d’âge, de statut social ou inhibitions dues au milieu dans lequel on a évolué. La bonne déculottée concentre la pensée sur ce qui se passe sur les hémisphères.

Je ne crois pas trop les récits qui détaillent la honte pendant l’acte.
Pour moi il y a une perception avant, une perception pendant et une après. Trois mondes bien distincts qui se succèdent et contribuent chacun pour sa part à une immense richesse d’émotions.

Fessée plaisir ou fessée punitive, c’est un bouleversement qui se communique et qui s’empare autant du spectateur que de la personne qui donne ou qui reçoit. 

dimanche 25 mars 2012

20 Du bon usage de la flagellation

Cela va beaucoup plus loin que mes petites considérations sans prétention sur la fessée et la discipline domestique. Il s’agit du titre d’un texte fort intéressant de Patrick Vandermeersch. De la vraie recherche et réflexion sur un sujet délicat, vieux comme le monde.


Une citation :

Nous savons que la douleur n'est pas un simple fait qui se déroule au niveau physique du corps humain, mais qu'elle est vécue différemment d'après la signification que le milieu ambiant et la culture lui donnent.
Dans d'autres cas, la douleur est recherchée par celui-même qui va la subir, et elle semble répondre à une demande de l'individu lui-même. Le christianisme en particulier a donné un sens religieux à la souffrance consciemment acceptée et parfois même recherchée.

samedi 24 mars 2012

19 Nouveau liens de DD


Il fait un temps magnifique dehors. Donc prévu un pique-nique en famille et en pleine nature. Voici avant de partir quelques nouveaux liens sur la discipline domestique.

Monsieur éduque Madame






Madame éduque Madame



Madame éduque Monsieur

vendredi 23 mars 2012

18 Hommes nostalgiques et les bas nylon

Pour se mettre à porter « sérieusement » des bas en toute occasion il faut être un peu fétichiste sur les bords. Puis aussi être motivée par un partenaire curieux envers les petits secrets de filles. J’entends par là un homme qui éprouve un plaisir esthétique à regarder une fille joliment vêtue.

Un nostalgique de la découverte de la différence. Un de ces garçons qui espionnaient dans leur enfance les filles dans les vestiaires. Ceux qui fixaient avec leurs yeux le bas de nos jupes quand on se baissait ou quand on montait un escalier.

C’est une philosophie de vie qui se distingue bien du monsieur qui ne voit dans les bas qu’un attirail sexuel et qui saute sur sa partenaire à la moindre vue d’un haut de cuisse. Pas que je n’aime pas les galipettes, mais me sentir en permanence en proie ne correspond pas à mon idéal du bonheur.

Je suis une nostalgique de la séduction « bon enfant » qui est ma vraie nature. Un homme en quête de la petite femme sage qui se transforme soudainement en « sal…pe déchaînée » ne trouvera pas son compte avec moi.

Comme j’ai pu m’en apercevoir, je ne suis pas exhibitionniste non plus. Je suis passée par une telle phase quand j’étais plus jeune pour essayer si cela me plairait et je me suis rendue compte :

Mais non. Finalement ce n’est pas moi.

Pourtant dans mes attitudes et comportements envers mon homme, je peux exprimer toute ma théâtralité suggestive. En créant un univers bien à nous, un univers tout en douceur, très bisounours.

La seule différence avec d’autres couples du même style, couples « Pompon et Pomponette » comme aime dire mon homme se situe dans notre goût pour la discipline domestique que nous adorons le plus strict possible.

jeudi 22 mars 2012

17 Hommes nostalgiques et la fessée

 « La Fessée comme Punition (Schlâge als Strafe ; Walter Hävernick)» est un livre allemand qui date du milieu des années 60 et qui traite la fessée comme moyen d’éducation dans les familles allemandes. Pour ceux qui parlent ma langue natale voici un lien pour une critique de ce livre.

J’y ai trouvé une remarque intéressante qui parle d’une enquête de 1964 auprès certains ados concernés par la fessée :

Selon cette étude ils ne considèrent pas la fessée comme déshonorant et se prononcent également favorable au sujet de leur éducation sévère.

Étonnant, je trouve ! Je n’ai pu m’empêcher d’enquêter pour ma part sur la véracité de cette information. Je m’explique.

Quand j’ai rencontré mon homme en 1998 j’avais 24 ans et lui 40. Différence d’âge qui n’a jamais posé problème entre nous. J’y vois plutôt un plaisant élargissement d’horizon pour ma part. Ce qui m’a permis des longues discussions avec certains de ses amis, plus âgés que lui, ceux que j’appellerais hommes nostalgiques et qui étaient justement ado en 64.

Et puis… en majeure partie confirmation de ce que prétend cette étude. Mes grands gaillards, libres penseurs progressistes et brillants esprits, obligés de baisser jadis leur pantalon pour recevoir des corrections maternelles (exclusivement !) ne renient ni la fessée, ni leur éduction sévère et leurs reconnaissent même certains bienfaits…pour eux-mêmes.

Par contre aucun d’eux ne fait du prosélytisme pour la fessée comme moyen d’éducation en général et aucun d’eux ne s’en est servi sur ses propres enfants.

Décidément, il y a bien de mystères dans la conception de la fessée, même s’il n’y a pas d’apparent lien érotisé…

mercredi 21 mars 2012

16 Petite description des hommes nostalgiques

J’ai envie d’écrire sur les hommes que j’appelle nostalgiques. De l’idée que je me fais d’eux. Basée sur des longues discussions avec eux. C’est en quelque sorte une déclaration d’amour à une « espèce » en voie de disparition…

Ce sont des Messieurs qui ont un faible pour le glamour, les femmes féminines, le chic d’antan. Ils préfèrent les robes et jupes aux jean, le porte-jarretelles aux collants, les escarpins aux basquets, le jolie rouge à lèvre aux tatouages, les colliers de perles aux piercings.

Ils prennent leur rôle d’homme aux sérieux. Ils assurent sur tout point de vu. Ils sont exigeants avec eux-mêmes et exigeants envers leur partenaire. Ils ne cherchent pas l’amusement, mais la stabilité d’un couple. Ils respirent l’autodiscipline et rassurent par ce fait. Ils donnent bon exemple et impressionnent par ce fait. Ils ne se laissent par dépasser par une situation difficile et sécurisent par ce fait. Leur force c’est l’absence de long discours pour s’imposer. Leur parcours dans la vie parle pour eux.  Ils ne sont pas bornés et savent se remettre en question quand il le faut. Ils ne dévient pas sur des plaisanteries de gamin quand la dame parle de ses désirs. Ils ne sont pas impulsifs, mais réfléchis. Ce qui plait à une dame dans un tel homme c’est son sens de responsabilité. Rien à voir avec un papa de substitut.

Bref ce sont des hommes qui donnent envie à une femme de se comporter en femme, de se laisser prendre volontairement par la main, de se laisser guider.

Pour moi les sentiments nostalgiques vont souvent (mais pas toujours) de paire avec la discipline domestique telle que la conçois. Je ne vois pas dans un homme nostalgique chérissant ce fantasme un « simple fesseur ». Plutôt un chevalier galant à l’ancienne, droit, ferme et avec un sens de valeurs et principes qu’il compte faire respecter.

Les hommes nostalgiques ont des fantasmes mignons comme tout les hommes, mais se battent vaillamment contre eux de peur de passer pour un macho, de peur de demander à la dame ce qui ne se demande pas à une dame, de peur aussi tout simplement de lui faire mal physiquement ou psychologiquement. Ils ont tendance à mettre leur dame sur un piédestal, de trop l’idéaliser, de la traiter en reine… Bref peu de risque avec eux de se trouver en face d’un tortionnaire qui marque littéralement son terrain… C’est la connaissance et la maîtrise de ses pulsions qui rend un être mature.

Ils ont plus un goût pour la discipline que pour la fessée.

Ce goût est souvent dû à un vécu dans leur enfance quand les châtiments corporels étaient encore chose courante. Ceci peut donner un personnage adorable avec un penchant qui était très dur à réaliser dans sa jeunesse, imprégnée par un féminisme agressif. Ce féminisme n’interdisait pas seulement de demander à la dame de s’habiller féminine. Il interdisait aussi de la voir en « objet de fantasmes mignons » et encore plus de partager avec elle des désirs de discipline

Pour un homme nostalgique la fessée en couple est dotée d’un sens. Elle se veut instructive pour la dame. Du moins c’est le discours de face, car leur côté fleur bleue admet difficilement y prendre aussi un plaisir érotique. Mais c’est justement ce petit discours maladroit qui fait leur charme. Monsieur montre une faille dans sa personnalité si affirmée. La dame peut se sentir initiatrice et apprendre au monsieur des plaisirs défendus qu’il semble ignorer. Mais il est beaucoup plus romantique de laisser l’idée à monsieur que ce soit lui qui mène la danse.

Alors « l’éducateur » endormi se réveille, pointe les oreilles, écoute la « jeunette » avec émerveillement et n’en revient pas que cela existe. C’est ainsi qu’arrive la première fessée, aussi naturellement que sont arrivés les premiers rapports vanille.

De la part du monsieur c’est une fessée pudique dans son impudeur. Une qui corrige un défaut sans être prétexte pour un jeu mignon. Une qui s’oppose à la fessée se nourrissant d’un plaisir douteux de la souffrance infligée. Ce ne sont pas les marques visibles qui créent l’excitation, mais de voir la dame rougir avant de se ou la déculotter. De l’entendre trouver milles petits arguments pour échapper à une fessée toute nue. De la voir partir au coin en boudant parce qu’elle n’a aucune envie d’exposer en plus son derrière bien corrigée. De lui imposer à son âge la loi du martinet ou autre instrument, petite chose qu’elle doit elle-même ramener des courses. La fessée devient l’alliance qui soude le couple et non un rapport de force. Cela va beaucoup plus loin que de partager des plaisirs érotiques… 

mardi 20 mars 2012

15 Confidence involontaire sur la fessée

J’ai une passion pour les brosses à cheveux. Non pas pour la fessée, mais - comme c’est surprenant ! - pour le soin de mes cheveux. Mon homme ayant le sens d’organisation chez nous, m’a donc créé un coquet espace dans la salle de bain où sont accrochés les différentes pièces de ma collection.

Il y a pas mal d’années (déjà !), je me suis faite une copine qui partage ma futilité. Mon goût de musique (je n’y croyais pas !), ma passion pour la lingerie, le culte du corps... D’ailleurs nous nous sommes rencontrées dans la salle d’attente d’un cabinet d’esthéticiennes.

Petit à petit nous nous sommes rapprochées et les sujets de papotage devenaient plus intimes. Un jour, ma copine, intriguée par toutes ses brosses, m’a demandée à quoi servait cette collection. Et quand je lui ai répondu :

A brosser mes cheveux ! ,

elle m’a regardée stupéfaite en lâchant déçue un petit :

C’est tout ?

Je n’ai pas fait le bon lien tout de suite. Tellement l’idée de me faire fesser avec une brosse à cheveux m’est étrange. Puis elle m’a parlé de son adolescence, de sa mère et patati et patata…et d’un autre emplois des brosses en me demandant enfin clairement :

Et ta belle collection de brosses ne sert vraiment qu’à tes cheveux, isa ?

J’ai poussé un cri de cœur :

Ah non, jamais avec une brosse. Nous avons  martinet pour cela.

C’était un dévoilement spontané et ô combien libérateur. Exprimée sans arrière pensée. Comme une évidence.

Parfois je me dis que je ne quitte que rarement mon mode d’intellectuelle, car je me connais trop bien. Dès que je m’engage sur le terrain du vécu, des expériences, du sens pratique et ainsi de suite cela dérape vite.

Ma copine a pris ma confidence involontaire aussi comme une évidence. Puis nous avons discuté fessée. Sérieusement. Entre femmes.

Franchement cela fait plaisir et nous sommes devenues amies. 

lundi 19 mars 2012

14 Rêveries avant de m’endormir

Pour mieux comprendre mes petites fantaisies érotiques, j’ajoute un peu de contexte de ma vie réelle. Il ne faut pas être un spécialiste de l’âme humaine pour comprendre que mon besoin de punition se construit essentiellement autour d’éléments psychologiques. Notamment quand il s’agit de fantasmes qui précèdent l’expérience de la vraie fessée.

Entre le vélo et moi, c’est une histoire d’amour. Je me suis rendue compte très tôt des sensations agréables que cela procure…de pédaler !
Puis s’ajoute à cela que j’ai grandi dans une région d’Allemagne avec des vastes aires de loisirs qui offrent la possibilité –sans déranger personne- de faire du vélo tout nu ! Ce n’est pas vraiment permis, mais la police municipale ferme les yeux.

Voici un fantasme d’adolescence :

Faire du vélo, toute nue avec un fessier bien rouge, marqué par une bonne séance de discipline pour afficher publiquement mon goût pour une éducation de qualité. Entendre les commentaires des spectateurs, les réactions moqueurs ou outrées, mais surtout celles qui approuvent ma punition. C’est ce dernier détail qui véhicule l’émoustillement. Et je m’imagine dans la scène suivante de croiser par hasard quelques jours plus tard une de ces personnes nostalgiques de la fessée…

samedi 17 mars 2012

13 Liens de DD

J’aimerais constituer petit à petit une liste de liens la plus complète possible à ce sujet. Je ne me limiterai pas uniquement aux blogs qui correspondent à mes propres idées ou goûts. Je voudrais plutôt faciliter la vie des personnes qui comme moi souhaitent se documenter rapidement et abondamment à ce sujet sans passer des heures de recherche sur le net.

Il me semble que l’on trouve quasi exclusivement des blogs de femmes qui s’expriment sur la discipline domestique dans le sens M/f. Souvent très bien d’ailleurs. Malheureusement et encore quasi exclusivement en langue anglaise.

J’ai prévu également une liste de liens parlant de la discipline domestique dans ses autres constellations notamment du F/m.
Je pense effectivement que le nombre de Messieurs en besoin de discipline stricte et salutaire de la part de leur femme n’est pas à sous-estimer. Ceci dit je ne suis pas du tout spécialiste du sujet, mais en croisant certains messieurs je vois bien qu’il y a du boulot…

Voici donc quelques nouveaux liens que j’ajoute pour cette semaine :

Monsieur éduque Madame :





Madame éduque Monsieur :


En français :



Forums :

vendredi 16 mars 2012

12 La discipline domestique entre normalité et perversion

Chacun voit midi à sa porte. Notamment parce que je considère la discipline domestique comme une pratique qui peut trouver sa place dans un couple amoureux si fantasme y est.

Voici donc une pensée (que je trouve brillante) d’une grande dame qui nous a quitté l’année dernière :

…Freud a attiré notre attention…sur le fait que la frontière entre la « normalité » et la « perversion » était fort perméable, et que maintes activités habituellement qualifiées de « perverses » -voyeurisme, fétichisme, exhibitionnisme, intérêt pour une variété infinie de zones rendues « érogènes » -pourraient toutes jouer une rôle dans une relation amoureuse normale. Le mot à souligner là n’est pas normale, mais amoureuse, car, pour des raisons inhérentes à sa structure, la perversion, c’est la sexualité sans amour.

Joyce McDougall : Créativité et déviation sexuelle

mercredi 14 mars 2012

11 Hommes nostalgiques

Jeune adulte j’ai découvert dans la bibliothèque de mes parents l’autobiographie de Klaus Kinski : Ich bin so wild nach deinem Erdbeermund (Je suis si fou de ta bouche de fraise). Livre complètement démesuré, à l’image du personnage.

Il contient un petit passage qui m’a fait comprendre aussitôt la psychologie de certains hommes que j’ai commencé beaucoup plus tard à appeler les hommes nostalgiques.

C’était un souvenir d’enfance. Kinski décrit sa mère en train de se préparer pour sortir. Vêtue de chaussures, bas, porte-jarretelles et un petit chapeau, elle se consacre d’abord à son maquillage avant de compléter sa tenue. Visiblement il lui est plus important de couvrir la nudité de son visage que celle de ses fesses qui impressionnent tant le jeune garçon qui observe la scène. Et voila tout est dit pour reconnaître un homme nostalgique. En les écoutant on trouve toujours des souvenirs de ce style. Non pas comme un souvenir aussi sexualisé que chez Kinski, mais comme un événement qui lie la découverte de la différence par le sous-vêtement suggestif à l’émerveillement.

Petit essai à la maison dès le début de la vie commune avec mon homme. Restaurant prévu pour le soir, je sors de la salle de bain presque entièrement habillée. Il me manque seulement… ma culotte et ma jupe. Puis question innocente à mon homme de vérifier si les coutures de mes bas tombent bien droites.

Monsieur fortement intrigué, s’applique avec sérieux à la vérification. Voila ce que j’aime chez lui. Il ne profite pas de l’occasion et se contente de caresser plus avec les yeux qu’avec les mains. J’aime quand une situation érotique se crée lentement, pendant une soirée entière. Avec des allusions, des regards indiscrets quand je m’assois pour voir éventuellement le haut de mes bas. Quand je sors de la voiture. Quand je profite pour réajuster mes bas.

mardi 13 mars 2012

10 Affronter le ridicule

J’ai été très tôt indépendante et autonome. Matériellement et affectivement. L’idée de me retrouver dans un cadre de discipline traditionnelle, non pas ludique, mais qui se veut sérieux, me paraissait à tête reposée complètement … ridicule. Pourtant devoir présenter mon derrière dénudé aux fessées punitives pour des méfaits après tout sans réelle importance, me faisait rêver nuit et … jour. Parfois j’étais si distraite au point de frôler des négligences dans mon travail. J’ai pris alors conscience à quel point un fantasme peut surgir là où il est indésirable.

N’étant pas une femme qui attend patiemment la venue du prince charmant, une autre partie du ridicule consistait pour moi dans le fait de devoir chercher activement celui qui manie aussi l’autre « bâton ». Veut dire outre un partenaire pour la vie, un « éducateur spécialisé » qui saurait m’imposer une discipline telle que je l’imaginais pour « acquérir les valeurs d’une éducation à l’anglaise ».

La perspective aussi, autant de devoir lui avouer mon penchant peu commun et d’attendre sa réaction autant que de croiser son regard après une éventuelle première séance de correction me faisait suer d’avance en me gratifiant de frissons de volupté.


Enfin et ne pas le moindre ridicule : la sensation douloureuse pendant la fessée ne me plait pas du tout et ne me procure nullement des titillements agréables !

Puis finalement les choses se sont bien passées. Ma recherche de partenaire a été fructueuse. Avec mon homme la fessée s’est glissée tout naturellement dans notre vie et elle a trouvé sa place dans notre quotidien. Et si mon homme dit que mon éducation porte ses fruits, il utilise à mon grand bonheur les mots dans leur sens primaire…

vendredi 9 mars 2012

9 Des instruments qui brillent

« Quand au meilleur instrument pour vous assurer le dévouement passionné de votre femme, je ne connais rien qui puisse être comparé à un fouet bien pesé à manche d’argent ; l’argent satisfait le goût de l’élégance qui prédomine chez la femme, et flatte si agréablement son importance personnelle, qu’elle se plaira sûrement à le polir et à le tenir brillant. »


Ne tombons pas dans les généralités de la pensée réductrice ! Personne ne peut parler au « nom de la femme »… 

En ce qui me concerne, il y a du vrai dans ce texte si on remplace fouet par martinet, paddle ou strap. Nous avons différents instruments de discipline à la maison. Ils sont entretenus avec amour par mes soins et le moins qu’on puisse dire c’est que cela brille et sent le cuir fraîchement ciré ! Manquerait plus que je tende mon fessier à un instrument poussiéreux…

mercredi 7 mars 2012

8 Anecdotes indiscrètes

Encore une nouvelle rubrique pour mon blog sous forme de petites anecdotes.

Dans ma vie de tous les jours je suis une personne discrète et j’y tiens. Pourtant je me suis aperçue qu’il m’arrive de temps en temps de faire « des gaffes » dont le caractéristique principal consiste à dévoiler ce qui n’est pas sensé d’être dévoilé. Pour être plus précise, des allusions sur mes péchés mignons, la fessée et la discipline domestique par exemple devant certaines personnes.

Ces « gaffes » ne rentrent pas vraiment dans la catégorie du lapsus révélateur, ni sont-elles des confessions explicatives. Elles ne sont pas préméditées et tout dépend de la magie de l’instant. Le plus souvent cela se résume à un tout petit commentaire de circonstances qui fait tilt.

Bien que mes petites gaffes me procurent des émotions très intenses, je me promets à chaque fois de ne plus recommencer. Mais c’est plus fort que moi…

Avec mes copines les plus proches cela reste du bon enfant et mes petits aveux passent très bien.

D’autres fois par contre, je me trouve une réelle méchanceté quand je mets mon chéri dans une position plus ou moins embarrassante. Il y a quelques rares situations où sa pudeur se montre et il m’arrive de prendre un malin plaisir de jouer avec à ce moment. Ce qui me vaut un regard qui parle en long et en large :

Tu vas voir tes fesses, isa, une fois rentrés à la maison !

Et ce ne sont pas des promesses en l’air. Je trouve, ce qui en suit est largement mérité, car je ne suis vraiment pas fière de moi et de mon comportement…

Voici donc un des terrains de prédilection de mon besoin de punition :

Un décalage entre la personne que  j’aimerais être et mes insuffisances réelles (méchancetés gratuites) dont je me passerais bien !

(Je parlerai une autre fois de « l’efficacité thérapeutique » de mes fessées disciplinaires dans ces cas.)

lundi 5 mars 2012

7 Fessée donnée, fessée reçue

Extrait d’un traité sur « Les maladies de l’amour » datant de 1893.

« La flagellation consiste à frapper le bas des reins ou les fesses
avec la main, des verges, des petites baguettes de bouleau : c'était
autrefois un mode de traitement pour guérir l'amaigrissement et la
paralysie; c'est aujourd'hui une partie du bain russe et une correction
à l'usage des enfants ; c'est enfin un stimulant de la sensibilité génitale
engourdie. On trouve partout l'histoire de cette jeune Romaine qui
avait   pour amant Gallus, celui-là même auquel Virgile a dédié, sa
dixième églogue, et qui n'était jamais aussi ardente que lorsqu'une faute 
lui avait valu une fessée paternelle avant sa visite à, l'ami de son coeur.
Jean Jacques Rousseau avoue qu'il s'est senti homme pour la première
fois en recevant pareille correction des mains d'une dame qui dirigeait
son éducation. Brantôme rapporte qu'une haute et honneste dame
s'amusait à faire dépouiller de leurs vêtements ses femmes et ses
beaux pages, et à les claquer vivement sur les fesses, en vue d'exciter
ses propres désirs :

ce qui prouve qu'une fessée donnée à autrui est presque 
aussi
excitante que celle qu'on reçoit. »

dimanche 4 mars 2012

6 La poésie de la fessée déculottée

Mon point de vue strictement personnel :

La discipline domestique c’est la poésie de la bonne, vieille fessée déculottée à l’âge adulte. Fessée maison, éducative, disciplinaire, punitive  selon les goûts. Sans ambiguïté et sans exagération se distinguant ainsi autant des pratiques ludiques qu’extrêmes.

Nostalgie de la rigueur d’autrefois qui ne badine pas avec les mauvais comportements, issue d’une morale qui maintient le bon chemin en arpentant les remparts de la pudeur.

La jouissance physique, noyau supposé de la fessée entre adultes, si on croit les nombreux écrits à ce propos, me semble sans importance. C’est un sujet qui passe un peu à côté de la discipline domestique, car le fantasme se nourrit d’éléments qui se distinguent de l’activité sexuelle adulte proprement dit.

Et si la satisfaction consistait dans le fait de :

Se sentir mieux dans sa peau après une bonne correction !

jeudi 1 mars 2012

5 La fessée en faits divers

Petite rubrique distrayante et instructive. Il n’y aura pas que de « discipline domestique théorique » sur ce blog. J’ai un peu perdu la main pour écrire, alors pour l’instant je m’échauffe encore…

Voici un fait divers du début du siècle dernier relaté par le Docteur Cabanès .

"A Chicago, la kleptomanie a pris, en ces derniers temps, des proportions telles que les commerçants se sont coalisés pour remédier à cette épidémie d’un nouveau genre. Il a été décidé, d’un accord commun qu’on traiterait les maniaques du vol par la fessée : une kleptomane est-elle prise sur le fait, on la conduit dans un petit local, où une « employée », vigoureuse et correcte, la reçoit avec égards ; au bout de quelques instants, la kleptomane se trouve châtiée… et guérie !"