vendredi 28 février 2014

479 Liens de discipline domestique (103 ème édition)

Quelle idée aussi de prendre une telle position ...


Quand nous sortons en ville le soir, mon chéri et moi, après un petit resto sympa, c’est l’heure du lèche-vitrine. Nos cibles favorites sont les boutiques de lingerie féminine. C’est une passion en commun. Je serais trop curieuse de voir le visage de mon homme de découvrir une vraie dame faisant de la « vitrine vivante » à l'image de ce clip. Sans le moindre doute serait-il émerveillé par ce qui s’offre à ses yeux. Avant de me lancer un regard :

Tu me ferais pas ça, isabelle ?

Mais non, mon chéri…

Je n’aurait pas l’impression qu’il essaye de me priver de quoique ce soit. Notamment en matière de plaisir. Tout simplement parce que je ne suis pas exhibitionniste hors cadre de ma relation de couple. Enfin, j'aurais aimé danser au Crazy Horse, mais dans ce cas il s'agit d'un métier. Ce qui me touche dans sa réaction, c’est sa surestimation de ma petite personne. Il a le chic de voir en moi « la plus exceptionnelle » de toutes les femmes et il réussit dans le quotidien par ses actes de me réconforter dans cette illusion si agréable. Un miroir humain qui dénote magnifiquement d’un vrai miroir qui montre impitoyablement le passage du temps. Un miroir vivant et enchanté dans lequel je ne me lasse pas de me regarder.

Pourquoi le lien avec la fessée bien méritée ?

L’idée que je me trémousse pareillement plaît beaucoup à mon homme. D'ailleurs quand nous ne sommes que tous les deux il en demande et en redemande. Par contre qu’une autre personne me voie ainsi ne lui conviendrait pas du tout. Ce qui tombe bien, car je n'ai pas envie non plus. La séduction provocante, c'est à priori moi en tête à tête avec mon chéri. Enfin je ne suis pas particulièrement pudique et j'aime taquiner mon homme. A la plage par exemple. Quand il me met de la crème sur mon derrière. Et là, ponctuellement je peux aller loin. Alors quand il juge que je suis allée trop loin, il réagit... plus tard... en tête à tête. Est-il alors vraiment nécessaire que je fasse un dessin plus explicite pour établir le lien entre de telles provocation de ma part et ma fessée bien méritée ?

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !















mardi 25 février 2014

478 Corrigée pour un rôti brûlé 5 (suite et fin)


Penchée sur mon bureau, la mauvaise cuisinière ! Et oubli pas de baisser ta culotte avant !

En plus il se paye ma tête. Zut, je suis en colère contre moi, d'avoir cherché le bâton pour m'en prendre une bonne. Mais je dois avouer que je suis sacrément troublée, à chaque fois que je dois me déculotter pour présenter mon derrière tout nu en vue d'une correction à mon chéri. C'est cela aussi la magie de la fessée. Inversement à la situation enfantine qui nous apprend qu'il ne convient pas de montrer nos fesses de cette façon, ici nous sommes sollicités de nous débarrasser au plus vite de ce qui couvre la chair.

En route la petite dame pour une séance de discipline cul nu !

Pour que mon passage sur son bureau se passe le plus confortablement possible, nous nous servons d'un coussin bien dodu. Le même qui sert d'ailleurs pour mes passages sous son bureau et aussi quand il a envie (et moi aussi) de me montrer qui décide à la maison par quel endroit se passent les choses. Dans ce dernier cas mes émotions et pensées se trouvent très loin d'un contexte punitif et tournent plutôt autour d'un acte qui incarne pour moi un comble de virilité, du « pouvoir  faire en action » qui met joliment en relief la différence. Considérant que cette dernière est pour moi créatrice de belles émotions, de fortes excitations et aussi du bonheur conjugal. Mais ceci est une autre histoire.

Et voilà, les claquements d'un martinet en action qui résonnent dans la pièce de travail de mon chéri. Le plus terrible n'est pas la pas bien méchante correction qui est en train de se produire.

Mon homme n'est pas basique au point de prendre un rôti brûlé comme prétexte pour vouloir imposer une correction pour de bon.

Ce qui ne veut pas dire que j'ai payé et paye encore parfois certaines insolences et fautes graves d'un tarif aussi bon marché. Enfin, ce qui me dérange dans la situation présente, c'est mon sentiment tout subjectif de mériter des claques plus fortes. Pour motif de me trouver sous l'emprise d'un fantasme qui me paraît à tête reposée tellement débile que j'aie presque honte de moi. Sans parler du coup que se prend mon narcissisme. C'est plutôt la méga-claque que je souhaite se répercuter grandeur nature sur mon derrière. Alors bien au contraire de certains autres contextes punitifs, je commence subitement à réclamer quelque chose de plus consistant :

Plus fort chéri, plus fort !

C'est une affaire qui devrait se régler - selon mon ressenti - entre la peau de mes fesses et la main de mon homme. En augmentant le son. Satanas de besoin de punition ! Tu ne peux pas te contenter de ce qui arrive à mon derrière ? Tu veux encore plus ?

Chéri donne-toi du mal !

Mon chéri ne se laisse pas prier. Quelques claques qui avoisinent l'intensité de bonnes corrections et mon derrière se sent plus rassuré. En fait, pour éliminer efficacement les mauvaises tensions, il faut employer une certaine force. Notamment dans un contexte aussi ridicule à sa base. Et retenons que je souhaite être corrigée de manière parfaitement sérieuse pour ce rôti brûlé. Tout compte fait, il n'a pas brûlé par hasard. J'étais au téléphone avec ma maman en train de papoter. Monsieur était passé à côté de moi, je ne me souviens plus quand, on me disant :

T'as mis la minuterie, isabelle. Tu t'en occupes ou tu veux j'y aille voir ?

Mais non, repose toi, c'est moi qui fais la cuisine !

Mon homme semble posséder un sixième sens pour mes besoins disciplinaires. Estimant le martinet comme de la bonne rigolade pour cette situation si délicate, il décide enfin de le poser pour s'appliquer à la main. Et là, il ne fait pas semblant. Il se laisse aller. A force de me faire claquer mon postérieur en surpuissance, j'ai l'impression que ce dernier commence à fumer comme notre rôti. Et je me sens ô combien soulagée quand arrive enfin ma délivrance, mon besoin de punition qui se transforme en flot de sanglots. Ma cuisson ainsi terminée, j'ai dû passer longtemps au coin pour refroidir, car mon fessier affichait vraiment une couleur de plus intense. Pour que je réfléchisse aussi à la question si je souhaitais me rendre la vie plus difficile par un règlement de maison plus stricte. Puis on en a parlé le lendemain matin au deuxième petit déjeuner en tête-à-tête. Moi assise sur le fameux coussin dont j'ai parlé plus haut. Malgré une nuit de sommeil, j'avais encore très mal au derrière. J'ai surtout compris une chose :

Ne jamais solliciter mon homme de claquer plus fort lors d'une punition !

Certains hommes peuvent cacher une grande susceptibilité à ce niveau. Je crois que j'ai dû vexer mon chéri en sous-entendant un travail éducatif de moindre qualité...

dimanche 23 février 2014

477 Corrigée pour un rôti brûlé 4


Tiens, isabelle, je sens que tu as encore commis une bêtise !

Ah ce sentiment d'être prise sur le fait qui augmente le rythme de ma respiration et qui fait battre mon cœur plus vite. Cette chaleur si familière dans mes joues et la certitude de rougir copieusement comme une ado inexpérimentée devant le prince charmant père fouettard de ses rêves. Petit frisson de peur, compatible et intégralement convertible en culotte mouillée, signe d'une « matérialisation du fantasme » qu'aime tant mon homme. Spectaculaire effet quand il me gronde toute nue, le martinet ou la canne en main et j'approuve de manière si visible l’éducation stricte qu'il me fait parvenir. L'insolence suprême aussi, mon entrejambe luisant qui semble chanter son cause toujours, je m'en bran...

Je regagne l'instant présent. Impossible de nier quoique ce soit. Ma gaffe, mon homme me le fait bien comprendre, il l'a senti littéralement. Son visage indique clairement que l'odeur de mon rôti brûle s'est glissée avec moi dans son bureau. Bon, il n'affiche ni le mari peiné, ni le mari qui s'apprête à se mettre en colère. Non, non, il rigole de bon cœur. Juste ce qu'il faut pour que je me sente vraiment coupable d'un délit de bêtise, passible de notre tribunal correctionnel privé. Et comme dans un vrai tribunal le jugement sera « rendu sur le siège ». J'imagine l'expression de mon visage, gênée, non pas à cause de ma mésaventure, mais à cause de ma requête disciplinaire que je souhaite présenter. Et subitement j'ai l'impression de faire partie d'un dessin de ces pin-ups d'un autre âge qui mettent en relief une maladresse caricaturale de petites dames joliment habillées. Avec ma robe rouge à pois blancs et mes escarpins vernis à très haut talons, je dois faire plus vraie que nature. Enfin, monsieur a habitude de me voir ainsi. Il raffole de telles tenues.

Donc ce qui l'intrigue avant tout, le titille avant tout c'est notre martinet entre mes mains. Une porte ouverte, un secret qui va se dévoiler, qui va être partagé. Une découverte concernant les méandres de ma chair au nom d'une morale qui exige que le statut d'une fille modèle se mérite durement. Une morale approuvée au plus profond de moi. C'est dans ces moments-là que je suis particulièrement sensible à la fameuse alchimie si souvent évoquée en rapport avec notre passion. Le mutatis mutandis (ce qui devait être changé ayant été changé) transforme une vilaine fille aux manières exécrables au modique prix d'un fessier rouge et strié en femme au comportement exemplaire. Admirée par son entourage ou adorée par son homme, simple question de préférences personnelles et pourquoi ne se pas réjouir des deux options à la fois. Mais la psychologie de certaines femmes dont moi me semble encore plus pragmatique. Soyons lucides ! Considérons la sagesse ségurienne comme ingrédient essentiel qui propose un choix entre sotte et laide d'un côté et sage et belle de l'autre en suggérant qu'un rigoureux emploi du fouet quand besoin y est peu provoquer de véritables miracles à ce niveau.

...j'aimerais …. 

Il n'en faut pas plus pour que mon homme comprenne.

Tu te payes ma tête, isabelle ?

euh.... non chéri. Je suis sérieuse.

Regard amusé et émerveillé de mon homme. Quelle aubaine pour laisser libre cours à ses émotions dans cette matinée si grise. Matinée qu'il avait prévu a consacrer à la paperasse. Occupation qu'il n'aime pas du tout. En plus je suis sure qu'il regrette ce beau rôti qu'il a vu ce matin mariner dans la cuisine. Il sait que mon besoin de punition subit parfois des déplacements les plus étranges, formant un trop plein qui risque de miner ma bonne humeur. Aussi devine-t-il quand je souhaite affronter les conséquences pour un acte... parfois sans la moindre importance. Mon chéri se laisse aller, pas mécontent à l'idée de pouvoir se comporter comme un mari de légendes urbaines des années 50. Je me dit parfois que d'autres messieurs peut-être, sérieux sous tout point de vue, en apparence farouchement contre un tel comportement envers une dame, rêvent en cachette quand elle les agace prodigieusement, de lui baisser la culotte pour lui siffler la marche. Toutefois je suis convaincue que le nombre de dames souhaitant ardemment passer sur les genoux du monsieur dans certaines circonstances, dépasse largement le nombre de messieurs disposés de répondre à la demande.

Penchée sur mon bureau, la mauvaise cuisinière ! Et oubli pas de baisser ta culotte avant !


vendredi 21 février 2014

476 Liens de discipline domestique (102 ème édition)

Un derrière plein de marques pendant quelques semaines car...


Ce qui ressort de cet interview de Maureen O'Hara (à 2min 36s). Alors en ce sens nous sommes en face d'une véritable correction en public, fantasme qui m'est cher. Non pas une de ces mises en scène dans une soirée dédiée entre personnes sur la même longueur d'onde. Mon fantasme se nourrit d'une situation partant du quotidien qui semble « justifier » ce qui m'arrive et gagne en volume par le fait que le public pense que ma punition est amplement méritée. Nous sommes dans une constellation du masochisme social qui selon les premières théories était censé de se produire sans accompagnements d'effets de l'ordre plaisants, voire accompagné d'un comportement qui cherche de manière inconsciente une punition. Se distinguant ainsi du masochisme érogène  qui trouve bien conscient son plaisir dans l'acte.

Difficile de dire encore des choses sur Le Grand McLintock. Peut-être un des sujets les plus abordés en rapport avec notre passion. Puis, un jour je suis tombée quelque part sur un commentaire anonyme. Et là, le grand déclic. Mes yeux qui commencent à briller par tant de brillance d'esprit. Je me sens (presque) retourner en enfance, dans l'étude de mon papa en écoutant émerveillée ce que les hommes se disent au sujet des dames. Notons que la brillance masculine me fait toujours... un effet pas possible. Et il arrive souvent quand mon homme dans une soirée s'envole par la qualité de son argumentation que je me montre particulièrement inspirée plus tard au lit. Passons.

Alors j'apprends que Monsieur Wayne avec ce film a su ériger un monument à la gloire de la libération des mœurs sexuelles. Il raconte l'histoire d'un homme qui malgré une réussite extérieure flagrante, reste incapable depuis 20 ans de satisfaire au lit sa femme et peu étonnant que celle-ci décide de demander le divorce. Seulement un jour notre brave Monsieur devient témoin d'une déculottée que reçoit sa fille et chose étrange, elle en redemande, veut dire qu'elle décide de se marier avec celui qui applique. Et là c'est le déclic. Le happy end se prépare en appliquant une savoureuse correction publique à son épouse qui reconsidère sa position et souhaite subitement rester avec son mari. Et voici la conclusion brillante de cet anonyme :

McLintock est une histoire dédiée à la liberté sexuelle, considérant la fessée comme une autre façon de faire l'amour. Alors si votre dame en est friande, n'attendez pas 20 ans. La fessée est seulement avilissante quand elle n'est pas consensuelle, vérité qui concerne toutes les activités charnelles d'ailleurs.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !
















mercredi 19 février 2014

475 Corrigée pour un rôti brûlé 3


Si tu te voyais, isabelle, tu feras moins la fière !

Petite vexation, placée au bon moment, un mécanisme qui me réussit. N'oublions pas que ce que l'on nomme un fantasme, cherche outre une exaltation des sens aussi une exaltation de la personnalité. Alors pour rester dans une gamme de punitions plutôt mignons, la petite vexation, me semble à mon niveau à moi la bienvenue. Car effectivement je me passe volontairement d'humiliations de toute sorte avec des devenirs aussi prometteurs que l'animal (la fameuse chienne), l'objet (la dame dévouée au service du plaisir du monsieur), fantasque (lâché de sal..pes) ou autre. Simple question de préférences fantasmatique qui ne se commandent pas. Mon homme, en habile chef d'orchestre, veille pour que j'évacue efficacement mes mauvaises tensions et mon trop plein d'émotions. Sans confondre mes besoins disciplinaires avec une cours de récréation érotique. Sans me suggérer de lui attribuer une place de maître tout puissant dans mon imaginaire.

Il m'arrive souvent de mal mesurer les conséquences de mes dégâts qui ont la fâcheuse tendance d’augmenter considérablement et surtout proportionnellement avec le temps écoulé le travail à venir de ….mon chéri. Je passe sur mes tendances « femme trop gâtée ». Alors il vaut mieux que je me dénonce. Et j'ai pris vite goût pour me dénoncer. C'est une forme de confession moderne, baisser littéralement mon pantalon et ma petite culotte, non pas devant une autorité religieuse, mais devant une personne qui me veut du bien en me rappelant à l'ordre.

Puis, c'est quand même terriblement romantique à imaginer de se prendre - en bonne petite diablesse - une déculottée d'enfer par son chéri.

Mieux encore de ne pas avoir encore dépassé l'âge du martinet, ce qui veut dire plus exactement à un niveau d'adulte, de trouver une satisfaction pulsionnelle dans ce qui puisse apporter une douloureuse, voire très douloureuse (selon la gravité des fautes) excitation de la peau de son postérieur. Satisfaction si intense que ce soit sur le coup ou après coup, peu importe et qui s’accompagne de plaisantes sensations euphorisantes. Arrêter la course du temps qui préconisait jadis, conseillée par le bon sens, de se préparer à mettre fin à ce genre de corrections quand le corps de la punie commençait à montrer trop d'enthousiasme pour les applications du martinet.

Toutefois, à l'âge adulte, quelle délicieuse sensation de se savoir pardonnée et réhabilitée entièrement après le passage au coin.

Sans oublier après la correction un petit détour «  à chaud » dans les bras de son chéri pour un câlin et pour le remercier de s'occuper si bien de moi. C'est avec mon derrière brûlant et tout rouge que je me sens particulièrement aimée. Car justement mon chéri tient scrupuleusement compte de mes désirs. Alors encouragée et munie du martinet, je me dirige vers le bureau de mon homme. Il est grand temps de lui parler de mes émois... intimes !

dimanche 16 février 2014

474 Corrigée pour un rôti brûlé 2


...une bonne fessée est toujours celle qui est bien sentie, isabelle !

Pendant que j’aère ma cuisine pour faire partir la fumée, je me livre un combat intérieur dans lequel je ne suis pas tendre avec moi. Emportée par une sacrée colère contre ma propre personne, non pas à cause de mon rôti brûle, mais à cause de maudit besoin de punition qui fait éruption dans mon monde d'imaginations exotiques, érotiques habituellement bien rangé en réclamant un nouveau dû. Et là c'est ma patience qui commence à fumer. Marre de cette exigence qui ne se calme pas avant que je ne sois passée sur les genoux de mon homme pour me faire tanner la peau de mes fesses dans la règle de l'art. Inutile de faire appel à ma raison pour me secourir. Les fantasmes offrent toujours les meilleurs arguments en leurrant avec la jouissance. En oubliant malhonnêtement de préciser que la déculottée n'est pas une partie de plaisir et que c'est pour cette raison même qu'elle a officié pendant une petite éternité de l'histoire humaine comme châtiment redouté par ceux et celles susceptible de s'y exposer. Erroné aussi de croire que l’expérience du vécu corrige l'erreur de l'appréciation dont se nourrit le fantasme. Non, il n'est pas jouissif de danser sur les genoux de mon homme, le « cul en feu », en criant ma rancœur, me jurant de mettre un terme à mon engagement en faveur d'une éducation dite anglaise particulièrement stricte.

Toutefois arrive toujours ce point sublime qui efface ma révolte, qui efface mes ruminations inutiles et qui efface aussi le monde autour de moi. Cette sensation que mon intérieur et l’extérieur se mettent à fusionner. L'instant des instants : l'extase. Sorte d'état de grâce, accompagné de chaudes larmes. Comme il fait bon de regagner le rang de filles sages, d'avoir mérité ma réhabilitation, d'avoir mérité le pardon pour mes fautes et pour mes mauvais comportements. Et quelle fierté quand j'ai enfin le droit de me lever des genoux de mon homme pour présenter un derrière fraîchement châtié aux yeux du monde. Hélas, enfant brûlé certes, comme le rôti, comme la peau de mes fesses, mais qui sait déjà qu'il ne pourra se passer ultérieurement de sa fascination de jouer avec le feu.

Alors en rasant les murs, ayant pleinement conscience de l'impuissance de ma raison, je m'avance lentement, mais sûrement vers l'endroit qui abrite notre martinet. Depuis qu'il y a notre petite, cela va de soi, nous ne l'accrochons plus à une place bien visible. Ce n'est vraiment pas pour les enfants un tel truc. C'est réservé exclusivement aux fesses de la maman, moi quoi. Quand elle n'a pas été sage. Quand elle a fait la vilaine. Quand elle s'est mal comportée. Quand elle a été trop tête en l'air en causant des dégâts. Ah les beaux dégâts. Heureusement mon homme est un as du bricolage. Il ne s’ennuie pas avec moi, ni manque-t-il du travail.

Bref, en cas de dégât j'ai consigne de me dénoncer aussitôt.

Je me réjouis des fruits de mon éducation, d'avoir acquis le réflexe martinet. C'est comme le réflexe de baisser ma culotte quand mon chéri me fait comprendre que le tour d'une question est fait et qu'il s'agit maintenant de payer ma note. Certes parfois je ne suis vraiment pas contente de ce qui va m'arriver, de mauvaise fois quoi et pendant que je me débarrasse de ce qui est censé de cacher la pudeur d'une dame, je continue à argumenter chaudement. Même à me perdre dans un feu d'artifice de sophismes, vouloir avoir raison à tout prix, le tout, mes fesses déjà en l'air. Comme dit mon homme dans ce cas :

Ta fessée d'abord, isabelle... on discuteras après !

Ou pire encore :

Si tu te voyais, isabelle, tu feras moins la fière !

vendredi 14 février 2014

473 Liens de discipline domestique (101 ème édition)

Comment faire plaisir à son chéri pour la Saint Valentin ?


Un lien qui vaut le détour avec pas mal de photos peu connues. A moins d'avoir eu en main quelques extraits du fameux Schertel, car il me semble que certaines images proviennent de cette source. En tout cas le matériel se ressemble étrangement. Il suffit de comparer, en suivant mon second lien (que je réédite à ce propos) pour se former soi-même une opinion. Pour collectionneurs et amateurs de la fessée de jadis. Mais aussi pour ceux et celles qui estiment que les bonnes vielles méthodes méritent largement une place dans un couple moderne quand il y a penchant des deux partenaires en ce sens.


… en le laissant d'abord choisir le décor et la pose. Parfois c'est bien surprenant et de plus on apprend pas mal de petites choses sur son chéri adoré.


Mais oui, la Saint Valentin me fait cogiter. Faisant partie de celles, gavées par le discours « fais toi plaisir toi-même » ou « sois égoïste » (la version que l'on conseille en clinique spécialisée; je ne plaisante pas) je pense tout simplement que si j'ai envie de faire plaisir à mon homme, c'est parce que c'est mon homme, la personne avec laquelle je partage ma vie. Et en ce sens, si je vivais avec une femme, j'aurai envie de faire plaisir à elle. Donc pas vraiment un stéréotype masculin/féminin qui me motive pour aller à fond dans la provoque sexy, mais un petit truc sympa pour marquer le coup et surtout pour entretenir charnellement ce sentiment positif, enfin « cette projection d'un sentiment positif » sur une autre personne qui est l'amour.

Si, si, ce clip me semble un excellent reflet de la réalité... d'une femme follement amoureuse de son homme. Enfin troquons cette dame au physique si irréprochable contre une vraie femme avec ses... inévitables imperfections. Non, non pas une parfaite soumise au petits soins du moindre désir de son maître, mais une dame qui aime séduire (terme qui la met plutôt du côté de la domination!) en décidant librement du jeu de la provocation qu'elle souhaite adopter. Puis c'est partie. Il m'arrive le matin, sous prétexte de ne pas savoir quoi me mettre, de rester seulement habillée de ma lingerie (ce qui demande une maison fort bien chauffée). Alors quand mon chéri revient après avoir amené la petite à l'école, il me trouve ainsi par exemple en train de faire une petite séance de gym, disons factice pour le plaisir des yeux. Contrairement à ce que disent certaines, je trouve personnellement la sensation d'un porte-jarretelles et des bas très agréable. Y compris pour la gym. Puis dans une telle tenue tout est possible … de la fessée pour « comportement éhontée » jusqu’aux acrobaties un peu partout dans la maison.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !

















jeudi 13 février 2014

472 Corrigée pour un rôti brûlé 1

Un drame contemporain en plusieurs actes ! Et quand mon homme me baisse la culotte je ne fais pas la fière du tout !

Ah ce fameux rôti brûlé qui m'a fait tant rire depuis des années comme association spontanée en évoquant la discipline domestique traditionnelle. Un rire de bon cœur, car la situation me paraît plutôt grotesque et moins délicat que l'abus de la carte bleu qui sous-entend la dépendance financière de la dame. Ou encore moins dangereuse que mettre en péril la santé d'autrui en téléphonant au volant. Alors voyons un peu ce petit contexte facile à imaginer ! Un grand garçon (le mari !), élevé dans le fantasme de la mère nourricière, privé d'un délicieux rôti se met à fumer comme le four en faisant d'abord la morale à sa dame en précisant qu'un tel faux pas ne serait jamais arrivé à sa mère. Belle maman ou maman de la dame, peu importe, nous sommes dans le supposé traditionnel d’un autre âge. Qui par extension sous-entend un certain partage des rôles et surtout que la dame sache faire de la cuisine, ce qui n'est pas une évidence de nos jours.

Puis, petite flamme nourrie de vielles rengaines, n'oublions pas que le monsieur, malgré ses éloges, garde une rancune envers sa propre maman qui a préféré jadis le papa au fiston. L'occasion est trop belle pour montrer que désormais le seul et unique chef à la maison c'est lui. D'ailleurs pour souligner ce statut il a fait acquisition d'un martinet, du même modèle que jadis (encore!) sa maman utilisait pour le ramener à la raison quand il faisait la tête forte. Sauf que maintenant c'est lui qui applique ce redoutable instrument sur le joufflu de son épouse comme fit avant le papa de cette dernière. Ah comme cela fait du bien de monter en grade. Être adulte a dû bon.

Et pour souligner son autorité, il exige (parce que cela le titille beaucoup , mais il ne le dit pas) que cette correction conjugale se passera sur le cul nu que lui tend son épouse.

C'est ainsi qu'elle est censée d'exprimer son respect envers son époux. Passons sur l'aspect cocasse de ce rituel bien rodé. Car on ne montre pas cette partie de son corps dans pareille position à n'importe qui. Par conséquence le rituel s'annonce émouvant autant pour le monsieur que la dame. Chaque chose en son temps. Les câlins quand le baromètre est au beau fixe, la fessée quand il s'agit d’évacuer les mauvaises tensions. Un couple qui a trouvé sa façon – admettons bien particulière - de s’équilibrer. Passons sur les gigotements et petits cris de la dame une fois que le martinet a commencé son action de bienfaisance en ajoutant à chaque claque un peu plus de piment aux ardeurs du monsieur. Quoi de plus ludique, comme exige une punition digne de ce nom, de faire résonner, de manière fort bruyante, les jolies rondeurs d'une dame ? C'est tout de même plus réjouissant que de frapper sur une table ou de bouder dans son coin. Aussi, dans beaucoup d'hommes se cache encore le petit manuel qui utilisait jadis à la maternelle l'agilité de ses doigts pour épater les filles. Se servir d'un martinet est un art qui s'est visiblement transmit ... de mère en fils. Mais en profitant du statut d'adulte des deux partenaires, les réconciliations plus tard au lit seront très certainement fulgurantes en inversent le dicton :

Qui aime bien, châtie bien !

Passons maintenant à notre époque, dans mon petit foyer et constatons qu'il est nettement moins joyeux (j'ai fait l'expérience, il y a peu de temps) quand une fois un rôti réellement brûlé, on se découvre subitement une terrible envie de payer le prix fort pour cette inattention. Là, on a tout de suite moins envie de se moquer, car on tient à sa peau. Quoi que l'on en dise et imagine sur l'égalité des êtres humains, il y a certaines inégalités qui ne disparaîtrons jamais. Comme celle concernant notre derrière, ce l'envers invisible pour nous-même et au mieux visible pour les autres, justement quand on ne les voit pas. Ainsi comprend-on aisément que souvent dans la vie tout peut se résumer à une question de place. En gros la logique punitive est simple. On ne voit pas ce qui nous arrive, mais quoiqu'il arrive...

...une bonne fessée est toujours celle qui est bien sentie, isabelle !

mardi 11 février 2014

471 L'âme de la discipline domestique 2

Affronter le ridicule... avec de l'humour

Envie de mieux comprendre la discipline domestique ? Alors suivez moi pour une autre petite excursion dans les méandres de l'âme humaine. L'instance en moi qui décide de mes préférences fantasmatiques, celle donc qui sait si bien et si intensément charger mes petites irrationalités de frissons au niveau de mon entre-jambe, est dotée d'une bonne dose de sadisme envers mon moi rationnel. Car en fait, mon moi rationnel « à tête reposée » n'a pas forcement envie que je me retrouve, surtout à mon âge, au coin, la culotte baissée et mes fesses toutes rouges. Il n'a pas envie que baisse sagement mon jeans en cas de faute ou mauvais comportement, telle qu'une ado d'un autre âge qui est encore censée d'apprendre à marcher à la baguette. Il n'a pas envie non plus que je me montre coopérative de mon éducation au point de faillotter en prenant soin des instruments en les cirant et bichonnant, le tout en remémorant avec émoi mes dernières sanctions. Sans parler de la brûlure d'enfer, causée par une claquante correction pour de bon et qui met tout de même un petit moment pour se transformer en volupté. Inutile de dire que mon moi rationnel a essayé dans le temps de résister stoïquement à mes étranges désirs.

Moi, accepter de passer sur les genoux d'un homme pour me faire discipliner ? Jamais!

Puis après une petite, longue... très longue hésitation intérieure, tentée par le plaisir miroité et honteuse de mes séances masturbatoires en cachette « devant mon moi rationnel » dans lesquelles je me voyais déjà en femme modèle, il a dû accepter enfin ces cuisantes punitions que mon irrationalité réclamait haut et fort. Soyons objectifs, pour les amateurs de la fessée bon enfant la situation se présente plutôt relax. L'élément sadique reste très léger, souvent à peine perceptible. Pas de fer rouge dont se languit dame O, pas aiguille plantée je ne sais pas où, pas de gros truc que l'on souhaite m'introduire par-ci ou par-là, etc. Ni même de menottes (pourtant il y a des magnifiques en peluche rose) ou de baillons (pour ne pas réveiller les voisins qui dorment à côté). Tout compte fait, il me semble que les personnes de « sensibilités plutôt douces » préfèrent les petites excursions récréatives au pays du ridicule à celles de vertigineuses sensations de l'extrême. Style, en poussant un peu loin le bouchon imaginaire :

Tu as vu la déculottée qu'elle s'est prise parce qu'elle a laissé brûler son rôti ?

Une simple conclusion s'impose donc. 

Notre fameuse instance est dotée pour le moins que l'on puisse dire d'une sacrée dose d'humour.

Dans le sens de nous laisser chercher (et trouver !) le plaisir là où en principe il n'est pas. Humeur douteux certes et loin du politiquement correct qui se moque aussi ouvertement des acquis de la femme moderne que de l'âge ou de la position sociale. Et le pire c'est moi-même qui en suis sa cible. Mon idéal du moi - sorte de fantasme pour exalter ma personnalité - qui contient ce que je souhaiterais être et à ce que j'aspire, ce qui me semble de noble et édifiant ne fait donc pas vraiment un bon ménage avec le contenu de mes fantasmes sexuels conçus pour exalter ma libido. Ma petite lubie de fessée disciplinaire le met à rude épreuve. Mais bien que je peste que je transpire que je maudit mon mécanisme du plaisir quand il s'agit de payer rubis sur ongle mes fautes et écarts de comportement, autant je ne puis m’empêcher de rire de bon cœur après quand j'y pense ou quand j'en parle. En gros j'ai évoqué ce sujet car j'ai eu récemment une mésaventure avec... un rôti. Je posterai un récit sur cet incident fâcheux dès que possible.

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Je profite pour une petite mise à jours de ma rubrique Anecdotes et récits :















dimanche 9 février 2014

470 Le physique du fesseur

Cela compte ou pas ?


Je n'aime pas la dénomination fesseur. Mais à vrai dire dans certaines circonstances, je ne saurais mieux proposer. Le titre de mon post fait un peu penser à un forum sur notre sujet dont il en existe d'excellents comme celui-ci et celui-là. Et bien entendu il y a eu des discussions en ce sens, y compris sur les mains du monsieur et de leur taille. Si je reprends la thématique c'est pour une argumentation quelque peu inhabituelle, basée sur mon propre vécu. C'est en regardant la photo de mon lien que je me suis souvenue d'une phase de mon adolescence où mon fantasme de la fessée correspondait assez bien à la situation présentée. Comme déjà expliquée, j'ai vécu mon intérêt ou plutôt mon attirance sexuelle naissante pour la gente masculine comme une menace de ma future carrière professionnelle de femme indépendante et autonome. Ayant les pieds bien sur terre, je savais parfaitement estimer combien de temps il me fallait pour bûcher mes cours en vue de pouvoir donner le maximum selon mes capacités. Malheureusement j'étais très… lente. Beaucoup plus lente que dans ma compréhension de la psychologie de ces messieurs par exemple. Alors quand je sortais le week-end avec un prince charmant, il y avait toujours ma mauvaise conscience qui me rappelait de ne pas rentrer trop tard. De l'autre côté, très passionnée de ce qui peut se passer entre un homme et une femme, j'avais dû mal à décrocher de mon rendez-vous galant. Bref en rentrant à la maison j'avais très souvent envie d'être attendue … non pas par un papa sévère, mais par un monsieur en charge de mon éducation qui était censé de me rappeler l'heure et autant pour prévenir que guérir de m'appliquer une bonne correction sur mon fessier préalablement dénudée. Ce qui me plaisait particulièrement dans cette fantaisie c'était de m'imaginer en tenue de parfaite petite séductrice, sans excès et vulgarité, mais pomponnée à mon avantage tout de même. Ce frisson de me voir ou plutôt sentir déculottée pour retrouver ma place, sur les genoux d'un ferme éducateur avec mon nez pointant vers le bas. Cette troublante situation de ne pas voir ce qui se passe dans mon dos, de ne pas pouvoir savoir par un regard dans les yeux du monsieur comment est perçu le charme de mon postérieur. De ne plus jouer dans la cours des grandes, mais de me retrouver parmi celles que l'on rappelle à l'ordre par cette simple et enfantine punition qui est la fessée. Sentir et entendre cet orage s'abattant sur ma peau nue, me provocant une sacrée brûlure et me mettant les idées bien en place.

Non, la prochaine fois je ne resterai pas dehors la moitié de la nuit, je rentrerai tôt, très tôt pour bûcher sagement mes cours.

Promesse mêlée de sanglots de sincère repentance avant d'être envoyée au coin pour aérer mon fessier teint en rouge. Hein oui, cela ne plaisante pas à la maison fantasmatique! Mais il y a l'absence de tout élément qui entre dans une mise en scène proprement dit sadomasochiste ou de domination/soumission. Cela reste dans un registre « bon enfant ».

Si vous avez suivi ce petit exposé qui m'est strictement personnel, il ne vous a pas échappé certainement que le monsieur, propriétaire de la main si ferme qui m'aide à retrouver le bon chemin, reste pour le moins que l'on puisse dire dans un flou complet. Le fantasme se situe à un moment où la mère fouettard ou gouvernante chargée de ma discipline se transforme « sous l'influence des hormones » en monsieur. A ce stade de développement ce dernier se résume à une action, fesser (d'où l’intérêt de parler d'un fesseur), à une partie de son corps, sa main et peut-être à des traits de caractère comme sévère, pointilleux, peu commode etc. Et voilà le tour est fait. Pas besoin de lui attribuer un physique particulier, il peut rester anonyme, un peu comme sur mon illustration, sans changer quoique ce soit à mon fantasme. Par conséquence pour répondre à la question du départ pour donner une réalité à un pur fantasme de punition pas besoin de ma part que le monsieur corresponde physiquement à ceci ou cela. Les canons de la beauté... je m'en tape dans ce contexte. Ce qui rentre avant tout en compte, c'est qu'il soit sécurisant dans le sens de ne pas risquer littéralement ma peau. Puis en deuxième position un certain sérieux dans la présentation qui le qualifié à mes yeux comme une personne d'autorité. Voila qui diffère complètement avec ce que mon homme m'a racontée. Dans ses fantasmes d'adolescence une bonne partie était consacrée à « l'élaboration » de sa fesseuse idéale. Et seulement une fois cette construction finie, veut dire littéralement avec la dame de ses rêves, l'action commença à se dérouler. Évidement je ne saurais dire si cette différence entre fantasme masculin et féminin est quelque peu représentative, mais si je serais tentée de le croire...

Un petit clin d’œil à mon illustration : je trouve particulièrement troublant de me choper une correction dans ma cuisine. D'attendre le jeans et mon string (chez moi le port d'un jeans va de paire avec un string ; je ne suis pas très originale à ce niveau) déjà baissés, pendant que mon homme prépare la chaise, la déplace pour prendre la meilleure place, s'installe lentement , puis me fait signe de venir :

A nous deux, isabelle !

Et en aucun cas je ferais meilleure figure que la jeune dame sur la photo. Ne connaissant pas les problèmes du lâcher prise, nous sommes dans le vrai tout de suite...

vendredi 7 février 2014

469 Liens de discipline domestique (100 ème édition)

Quoi de mieux qu'un bon coup de martinet pour chasser la grisaille hivernale!

Le martinet, mon instrument fétiche s'impose tout naturellement comme sujet principal (mais non exclusif) pour cette centième édition hebdomadaire. Je commence par un document des années 30  avec une petite traduction pour le mode d'emploi de ce « martinet turbulent ». Notons le caractère acrobatique de ces positions.


Position 1 punition pour mauvaise hygiène

Position 2 punition pour mensonge

Position 3 punition pour vanité

Position 4 punition pour manque de ponctualité

Position 5 punition pour danser sans autorisation

Position 6 punition pour grasse matinée

Le martinet dans la culture allemande (avec nombreuses photos)

Un petit site franchement intéressant qui montre bon nombre de martinets comme objets décoratifs au quotidien. Bon, c'est extrêmement rare de tomber sur des personnes qui affichent aussi ouvertement un goût pour les traditions. Et quand on a un penchant pour la chose comme moi, difficile de cacher une certaine nervosité.

On dirait que tu aimerais y goûter, isabelle ?


Découvert par le plus grand des hasards et tout récent. De la discipline domestique en vue, alors (mais pas que pour cette raison) je mets la jeune dame dans mes liens.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !















J'adore ce dessin qui m'a inspiré ce texte




jeudi 6 février 2014

468 L'âme de la discipline domestique

Existe-t-il un ou des éléments caractéristiques qui distinguent la DD du spanking ?

Si on suit la terminologie allemande, on entend par spanking un jeu « éducatif » avec une motivation sexuelle, veut dire que le but recherché consiste dans un apaisement de la tension sexuelle. Et si on lit attentivement les forums de fessée en langue française, on se rend facilement compte que l'élément du « partage de plaisir » est largement mis en avant. Il semble que l’intention de la plupart des messieurs qui abordent le sujet, consiste à vouloir procurer un plaisir mémorable à la dame. Certains se vantent même de leur capacité infaillible de procurer de puissants orgasmes à leur partenaire. (Ce qui ne les distingues pas de pas mal de messieurs plutôt classiques qui eux aussi ont recours à un discours aussi... usé). Bien évidement, je n'y trouve rien à redire. Chacun ses goûts. Et si la dame souhaite être comblée de cette manière tout me semble se dérouler pour le mieux. Seulement il y a certaines dames (et messieurs aussi!) qui ne souhaitent absolument pas empiéter sur un terrain de sexualité, disons « explicite ». Qui ne considèrent pas notre passion (du moins parfois et dans certaines circonstances) comme un moyen d'atteindre « autrement » l'extase, ni comme une sorte de préliminaire.

On peut être pointilleux sur le terme sexuel. Par exemple selon la définition freudienne qui considère comme sexuel toute excitation d'un organe. La peau étant un organe du corps humain, le plus grand d'ailleurs, inutile alors de faire un dessin pour l'excitation. Même si on la considère comme désagréable, douloureuse ou autre qualificatif que l'on aimerais y attribuer. Excitation d'un organe, pour montrer à quel point ce concept va loin, peut aussi être le son de claques sur la peau, perçu par notre oreille, ce fameux plaisir de prendre plaisir à entendre une belle correction « cul nu ». Idem pour le monsieur qui aime la brûlure sur sa main en tapant sur un derrière invitant.

Par conséquence, peut importe sous quel angle on considère notre pratique, nous sommes toujours dans le domaine du sexuel. Seulement cette pirouette autant scientifique que sophistique n'avance pas le sujet. Il ne s'agit pas d'avoir raison sur un terrain de nomenclature, mais de tenir compte du ressenti des personnes concernées qui veulent à tout prix limiter le sujet à un acte de punition.

Pour ma part, à moins de considérer une séance qui combine claques modérées et tripotage ou encore une séance finement rythmée et sans abus de force de frappe qui permet de contracter et détendre mes « muscles d'entrejambe » à une cadence qui m'est spécifique, je ne vois pas le plaisir dans un pur acte de claquement. Par contre je le vois autour, un peu partout, dans l'attente, dans le déculottage, dans le coin etc. C'est le fantasme et ses entourages qui s'avère plus jouissif que la sensation réelle, surtout quand cela claque fort. En apparence un paradoxe dont je reviendrais dans un post à part.

Mais disons que le plaisir proprement dit, ce n'est pas ce que je cherche dans la discipline domestique. Par conséquence je suis assez insensible aux discours qui me promettent la septième merveille du monde. Je dirais tout basiquement que je suis friande d'une vraie punition qui fait mal et qui comble (éteint!) par ce fait justement mon besoin de punition. Et ma sensibilité va se pencher plutôt vers un monsieur qui sait s'occuper de vilaines filles pour leur faire passer leur caprices. Un monsieur qui me parle d'éducation, de bonnes manières et de châtiments sur les fesses. Mieux encore, un monsieur qui attribue à mes fautes une réalité, qui les prend aux sérieux et qui trouve inadmissible qu'elles restent sans sanction. Loin de moi de nier ci et là des tensions purement sexuelles ou plutôt génitales pour être plus précise. On trouve ce sujet déjà abordé dans les vieux manuels d'éducation pour grandes filles et qui ont même la sagesse de discuter ce phénomène chez la personne qui applique la sanction. Comme ils disent à juste titre, cette excitation est tout à fait normale, humaine, mais vu le contexte il convient de ne pas en tenir compte. Et voilà qui arrive dans la discipline domestique et qui sert essentiellement à deux propos : Apaiser un besoin de punition de la dame et... apaiser un besoin de punir chez le monsieur. Ce fameux :

Ouf, je me sens beaucoup mieux dans ma peau !

Cette sensation d'avoir pleinement payé pour sa faute, de s’avoir acquitté de sa dette. Idem pour le monsieur sur un mode j'aurais dû le faire depuis longtemps, ça fait longtemps que tu m'em..rde prodigieusement avec tes caprices, je me charge ce que ton père a oublié de faire etc. Intentions certainement pas de plus nobles, mais n'oublions pas que le besoin de punir se nourrit de petites contrariétés. Toutefois se trouve toujours au centre la notion d'une faute (ou du moins d'un mauvais comportement) que l'on souhaite punie ou punir de la manière la plus « classique » possible.

Retenons qu'à mon avis la quintessence de la discipline domestique c'est de créer un cocon hors de nos conventions sociales et dans lequel certaines fautes entraînent une vraie punition comme s'il s'agissait d'une évidence de plus naturelle.


Nous voilà loin de la philosophie « plaisir pendant l'acte » des pratiques annexes. Se pose alors la question sur la nature de ces mystérieuses fautes et pourquoi on les souhaite sérieusement punies. Idem où se trouve la satisfaction. J'aborderai ces sujets une autre fois.

mardi 4 février 2014

467 Une déculottée entre filles

Aucun homme était présent : Donc aucun sujet de honte...

Une réflexion vraiment intéressante qui montre la honte et par extension comme déjà expliqué dans un autre post la pudeur comme un pur produit d'une époque. Voila, il y a une centaine d'années dont date ce commentaire et non cette anecdote, il faillait la présence d'un monsieur pour créer une sentiment de honte. Un petit texte qui se trouve depuis longtemps dans mes archives et que je ressors parce que Monsieur Pecan en a fait récemment allusion. Voila donc une petite anecdote pour le moins que l'on puisse dire croustillante :

La Marquise de Rozen et Madame du Barry

si la scène de flagellation que nous venons de retracer en dernier lieu eut pour théâtre la voie publique, celle que nous allons maintenant décrire se passa dans le boudoir d'une haute et puissante dame, la maîtresse d'un roi.

M. Robert Douglas, l'auteur de Life and Times of Madame du Barry tâche de discréditer cette légende, et, avec la finesse qui distingue son origine écossaise, en démontre la fausseté absolue — à sa propre satisfaction. Nous sommes portés à être un tant soit peu plus sceptique à ce sujet. La farce était parfaitement digne de la hautaine du Barry, et, somme toute, nous croyons que la victime avait grandement mérité sa correction.

Aucun homme n'était présent: donc, aucun sujet de honte ; la fessée avait été administrée dans la privauté de l'appartement d'une dame : donc, pas de scandale public. Si la marquise avait su retenir sa langue, il est probable que l'histoire de sa correction n'eut jamais été connue du public. Rapportés sommairement voici les faits :

La marquise de Rozen, une des dames au service de la comtesse de Provence, avait depuis quelque temps fait une cour assidue à Mme du Barry. Cette dernière l'aimait beaucoup, et elles devinrent bientôt des amies intimes. La marquise était jeune et belle, avec son minois d'enfant. Ce détail a son importance. La comtesse de Provence n'oublia pas de l'inviter à une fête splendide. Madame de Rozen ne manqua pas de s'y rendre, mais peu après elle cessa toute relation avec son amie, ou, du moins, lui témoigna une grande froideur. C'était sans doute du fait de la princesse (Madame de Provence) au service de laquelle elle avait l'honneur d'être attachée, et qui lui avait sévèrement reproché ses intimités avec une femme aussi exposée à la censure publique ; d'autant plus qu'elle avait été beaucoup remarquée à la Cour pour avoir assisté à plusieurs des fêtes données par cette dernière.

Quelle qu'en ait pu être la cause, la comtesse ne fut pas insensible à ce changement. Elle s'en plaignit au Roi, qui prit la chose en plaisanterie, disant que la marquise; au bout du compte, n'était encore qu'une enfant, pour laquelle une bonne fessée suffirait comme punition. Madame du Barry prit au mot les paroles du roi dans leur sens le plus littéral et le plus rigoureux.

Un matin, la marquise vint lui rendre visite, et, après avoir déjeuné amicalement ensemble, la favorite l'invita à passer dans une autre pièce où elle avait quelque chose de particulier à lui communiquer. A ce moment, quatre robustes chambrières se saisirent de la malheureuse criminelle, et, retroussant ses jupes, la fouettèrent d'importance sur cette partie charnue, but ordinaire des corrections chez les enfants récalcitrants. La victime souffrant vivement sous le coup de cette indignité et écumant de rage, alla se plaindre au souverain qui n'eut rien à répondre lorsque sa maîtresse lui rappela qu'elle n'avait fait qu'exécuter la sentence de Sa Majesté.

Il finit par rire de l'aventure, et Mme de Rozen, sur les conseils du duc d'Aiguillon, revit la comtesse. Après quelques railleries sur les postérieurs flagellés, qui confirmèrent l'anecdote, les deux amies s'embrassèrent et décidèrent de passer l'éponge sur tout ce qui avait eu lieu. Nos lecteurs ne peuvent qu'être d'accord avec nous que la fustigation et la réconciliation après étaient tout ce qu'il y avait de plus raisonnable qui pût arriver.

Source : Charles Virmaitre : Les Flagellants et Les Flagellées de Paris