Voyons un peu comment cela se passe chez nous !
(Suite de :
Philosophie hippie et fantasmes cuisants 1)
Monsieur
a mis un bon moment pour s’accepter. Je l’ai rencontré à un
moment de sa vie où ses fantasmes avaient déjà une place bien
assumée dans sa vie. Il a distinction claire entre prise de position
sociale et prise de position dans le couple. Comme chez beaucoup
d'adeptes de telles pratiques. Par exemple il ne lui viendrait jamais
à l’idée de se prononcer en faveur de la fessée éducative
envers un enfant. Il est contre comme moi. Et son fantasme est assez
complémentaire au mien. C’est un choix qui ne concerne que lui est
moi.
Adepte
de la discipline stricte et sans faille pour sa compagne, moi donc,
il n’y a guère de « laxisme » chez nous. Nous aimons
les règlements tels que nous les imaginons dans les institution
d'antan pour jeunes femmes. Le règne du martinet sans toutefois
abuser de l'intensité punitive. En ce sens nos pratiques seraient
« invendables » pour un public habitué aux clips du net.
Mes fautes sont d’ailleurs pas aussi nombreuses que l’on puisse
imaginer. Je suis au fond une femme bien sage sans me forcer et de
bonne volonté d’apprendre. J’aime la discipline à la maison et
il ne me viendrait pas à l’idée de me révolter contre ce
principe. Au contraire j’approuve parfaitement ce mode de vie car
il comble mes irrationalités. Je suis travailleuse et j’ai des
buts concrets dans ma vie. Je ne supporterais pas un partenaire qui
fait l’éloge « du rien faire » et de la société de
loisirs. Nous ne surestimons pas le travail nutritif, mais la place
qu’occupe le travail personnel dans notre couple est considérable
et les semaines avec beaucoup heurs au dessus des 35 heures n'ont
rien d'exceptionnel pour nous. Je dirais qu’il y a un vrai but
hippie dans cette conception : la réalisation de soi.
Outre
le plaisir de faire quelque chose dans et de sa vie, prime pour nous
la notion de faire plaisir à son partenaire. Sans se conformer aux
convention sociales et aux modes. Et cette « idéologie »
de mettre les désirs de son partenaire au centre de sa vie semble se
propager et semble même devenir une mode pour sa part. Voici
quelques exemples :
Etant
attirée très tôt de l’épilation intégrale, je n’ai eu aucun
mal à m’adapter aux fantasmes de mon homme. Et ceci bien avant de
ladite mode. Dans le temps j’ai eu beaucoup de moqueries de mes
copines quand elles me voyaient lisse dans le moindre coin. Y compris
en France à la fin de années 90. De nos jours elles sont aussi
lisses que moi. Au mieux une toute petite bande de poils.
Monsieur
insiste que je porte de la lingerie fine au quotidien depuis notre
rencontre. Les bas sont devenus pour moi un vêtement de base. Et mes
copines savent que j’en porte en toute occasion sauf par grande
chaleur. Et miracle, cela ne leur pose plus le moindre problème
métaphysique depuis quelques années. Elles s’y mettent aussi.
Petit à petit. Autant les célibataires que celles en couple.
Quant
à la fessée récréative, elle est devenue une pratique qui se
démocratise surtout dans la jeune génération. Mais pas uniquement.
Elle a perdu son flair de fantasme malfamé. Bref, Monsieur a vécu
au fil de sa vie la rentrée dans les normes des ses fantasmes les
plus sécrètes.
Reste
la discipline domestique !
Il
faut aller bien loin de nos jours pour s’approcher d’un tabou. La
discipline domestique en est un. Sa pratique commence à se détacher
de l’idée de la violence conjugale et du machismes primaire parce
qu’il a des personnes qui en parlent. Sans vouloir convaincre qui
que ce soit. Sans vouloir se mêler de la vie privée d’autrui.
Sans en faire une philosophie. En exposant tout simplement leur point
de vu qui n’engage qu’eux. Et j’en fais partie.
Pour finir une petit clin
d’œil à mon homme. Quand je ne respecte pas
notre convention DD, il ne se prive pas de me rappeler son autorité
punitive. J'aime beaucoup son sérieux de me montrer qui porte le
pantalon à la maison, cette petite incohérence de sa personnalité,
trop humaine et trop touchante à mes yeux. Et qui s’approchent
plutôt … de la caricature. Monsieur en est bien conscient. Mais
c’est plus fort que lui quand sa nostalgie hippie et ses
fantasme s'amalgament pour un résultat de plus surprenant. Un
exemple éloquent :
Je vais écouter quelque vieux
disques de l’époque Woodstock, isabelle. Tranquillement. Sans que
tu me déranges pour une fois. Je garde le martinet auprès de moi,
au cas où.
Là
tu exagères chéri. Tu n’as pas honte…
Puis
je lui fais un bisou sur la bouche et je le laisse tranquille. Il
grogne beaucoup, mais il n’est pas méchant. Et comme j’ai pu
m’apercevoir, c’est aussi un Papa de plus tendre, affectionné et
surtout patient envers notre toute petite fille.
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