jeudi 10 janvier 2013

259 Philosophie hippie et fantasmes cuisants 2


Voyons un peu comment cela se passe chez nous !


Monsieur a mis un bon moment pour s’accepter. Je l’ai rencontré à un moment de sa vie où ses fantasmes avaient déjà une place bien assumée dans sa vie. Il a distinction claire entre prise de position sociale et prise de position dans le couple. Comme chez beaucoup d'adeptes de telles pratiques. Par exemple il ne lui viendrait jamais à l’idée de se prononcer en faveur de la fessée éducative envers un enfant. Il est contre comme moi. Et son fantasme est assez complémentaire au mien. C’est un choix qui ne concerne que lui est moi.
Adepte de la discipline stricte et sans faille pour sa compagne, moi donc, il n’y a guère de « laxisme » chez nous. Nous aimons les règlements tels que nous les imaginons dans les institution d'antan pour jeunes femmes. Le règne du martinet sans toutefois abuser de l'intensité punitive. En ce sens nos pratiques seraient « invendables » pour un public habitué aux clips du net. Mes fautes sont d’ailleurs pas aussi nombreuses que l’on puisse imaginer. Je suis au fond une femme bien sage sans me forcer et de bonne volonté d’apprendre. J’aime la discipline à la maison et il ne me viendrait pas à l’idée de me révolter contre ce principe. Au contraire j’approuve parfaitement ce mode de vie car il comble mes irrationalités. Je suis travailleuse et j’ai des buts concrets dans ma vie. Je ne supporterais pas un partenaire qui fait l’éloge « du rien faire » et de la société de loisirs. Nous ne surestimons pas le travail nutritif, mais la place qu’occupe le travail personnel dans notre couple est considérable et les semaines avec beaucoup heurs au dessus des 35 heures n'ont rien d'exceptionnel pour nous. Je dirais qu’il y a un vrai but hippie dans cette conception : la réalisation de soi.
Outre le plaisir de faire quelque chose dans et de sa vie, prime pour nous la notion de faire plaisir à son partenaire. Sans se conformer aux convention sociales et aux modes. Et cette « idéologie » de mettre les désirs de son partenaire au centre de sa vie semble se propager et semble même devenir une mode pour sa part. Voici quelques exemples :
Etant attirée très tôt de l’épilation intégrale, je n’ai eu aucun mal à m’adapter aux fantasmes de mon homme. Et ceci bien avant de ladite mode. Dans le temps j’ai eu beaucoup de moqueries de mes copines quand elles me voyaient lisse dans le moindre coin. Y compris en France à la fin de années 90. De nos jours elles sont aussi lisses que moi. Au mieux une toute petite bande de poils.
Monsieur insiste que je porte de la lingerie fine au quotidien depuis notre rencontre. Les bas sont devenus pour moi un vêtement de base. Et mes copines savent que j’en porte en toute occasion sauf par grande chaleur. Et miracle, cela ne leur pose plus le moindre problème métaphysique depuis quelques années. Elles s’y mettent aussi. Petit à petit. Autant les célibataires que celles en couple.
Quant à la fessée récréative, elle est devenue une pratique qui se démocratise surtout dans la jeune génération. Mais pas uniquement. Elle a perdu son flair de fantasme malfamé. Bref, Monsieur a vécu au fil de sa vie la rentrée dans les normes des ses fantasmes les plus sécrètes.
Reste la discipline domestique !
Il faut aller bien loin de nos jours pour s’approcher d’un tabou. La discipline domestique en est un. Sa pratique commence à se détacher de l’idée de la violence conjugale et du machismes primaire parce qu’il a des personnes qui en parlent. Sans vouloir convaincre qui que ce soit. Sans vouloir se mêler de la vie privée d’autrui. Sans en faire une philosophie. En exposant tout simplement leur point de vu qui n’engage qu’eux. Et j’en fais partie.
Pour finir une petit clin d’œil à mon homme. Quand je ne respecte pas notre convention DD, il ne se prive pas de me rappeler son autorité punitive. J'aime beaucoup son sérieux de me montrer qui porte le pantalon à la maison, cette petite incohérence de sa personnalité, trop humaine et trop touchante à mes yeux. Et qui s’approchent plutôt … de la caricature. Monsieur en est bien conscient. Mais c’est plus fort que lui  quand sa nostalgie hippie et ses fantasme s'amalgament pour un résultat de plus surprenant. Un exemple éloquent :
Je vais écouter quelque vieux disques de l’époque Woodstock, isabelle. Tranquillement. Sans que tu me déranges pour une fois. Je garde le martinet auprès de moi, au cas où.
Là tu exagères chéri. Tu n’as pas honte…
Puis je lui fais un bisou sur la bouche et je le laisse tranquille. Il grogne beaucoup, mais il n’est pas méchant. Et comme j’ai pu m’apercevoir, c’est aussi un Papa de plus tendre, affectionné et surtout patient envers notre toute petite fille.

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