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dimanche 29 septembre 2013

407 Le martinet à table


A chaque couple son romantisme, non ?

Le petit déjeuner, c'est sacré chez nous. Des fruits, des céréales et des produits laitiers et plus particulièrement du « bon fromage », expression qu'affectionne mon chéri, comme base d’une alimentation saine. J’en mange avec grand plaisir depuis que je vis avec lui. Pourtant ce n’était pas du tout un acquis quand j'étais encore célibataire. Notamment les fromages français, dits de caractère qui dérangeaient sacrément mon odorat, élevé dans la pure tradition allemande. Un à priori vraiment bête que j’ai dû vite dépasser.

On mange ce qu’on a dans l’assiette, isabelle.

Comme il sait bien me parler mon homme. Même à table il réussit à me donner des frissons. Donc effectivement, je ne savais pas de quoi je me privais. Idem pour les fruits ! Et mon corps constate que c'est mieux que le café, les cigarettes (je fumais beaucoup dans le temps) et le manque de sommeil. Jusque là nous restons dans une discipline domestique de bon sens dont un des piliers consiste à punir toute action nocive à la santé. Certes, il semble quelque peu aberrant que de nos jours une femme adulte reçoive une fessée parce qu'elle ne finit pas son assiette. Mais ce fantasme n'est pas aussi rare que l'on ne l'imagine. Pour ma part j'aime beaucoup que mon homme me propose une journée structurée et encore plus qu'il surveille mes négligences. Par conséquence chez nous, le martinet sert dans son sens primaire, comme sanction pour un écartement du bon chemin.

Je ne suis pas contre le fait d'inclure dans la discipline domestique quelques éléments fantaisistes, pourvu qu'il n'y ai pas rapport avec la douleur ou la contrainte, pour faire plaisir au monsieur. Au contraire, je pense que le but de cette pratique est justement d'être mutuellement au petits soins pour son partenaire. Alors – petit élément sexy – mon chéri aime parfois me voir toute nue à table en face de lui pendant notre premier petit déjeuner, très tôt le matin. En me disant que cela va à la merveille avec un mode de vie bio. Là je trouve qu’il exagère un peu. Mais il a une façon d'argumenter qui me fait rire. Donc en été ou quand la maison est super bien chauffée, pourquoi pas. Sans que cela devienne une obligation non plus. Parce que moi, j’aime passer à table toute pomponnée. Nous prenons le temps. Je parle beaucoup. Monsieur m’écoute. Il m’écoute vraiment. Il s’intéresse à mes réflexions. Il revient à ce que j’avais dit un autre jour et me fait part de ses idées sur le sujet.

Monsieur regarde la table que je viens de préparer.

Il manque le martinet, isabelle !

Tiens. Je m’en doutais. A la base l’idée ne vient pas de lui. C’est un de ces amis de longue date qui lui a sifflé le truc. En racontant des anecdotes des années 60 dans une campagne française. J'ai aussitôt vu comme cela faisait tilt dans la tête de mon chéri. Ses yeux étaient tellement pétillants. Je pense que le monde des fantasmes n’est pas forcement d’une rigidité de toute épreuve qui reproduit toujours la même histoire. C’est comme pour le reste. Il y a des adeptes du « crac-crac boum-boum » et il y a ceux qui sont imaginatifs et évoluent au fil de leur découvertes.

Après cette mémorable soirée, nous avons eu assez souvent le martinet comme compagnie à table. Et cela nous arrive encore de temps en temps.  Quand Monsieur a besoin de calme. Notamment, parce qu’il a un truc important à faire. On s’y habitue. J’aime beaucoup cette ambiance « interdiction de parler à table » et devoir écouter le « chef de la famille ». (Car d'habitude c'est moi qui blablate.) C’est rétro à bloc et coïncide merveilleusement avec certains de mes fantasmes d’adolescente. Il m’arrivait même de jouer avec les lanières en écoutant.

Ne touche pas au martinet, isabelle !

Oh pardon, mon chéri.

Monsieur adore mon rire. Et il a le sens de l’humour. Et moi, ce que j’aime en mon homme, c’est son sens de détail. De son soucis de récréer une authentique ambiance d’antan. Sans m’infantiliser et en transposant le cadre de la DD sur un niveau d’adulte. C’est à s’y croire. Avec lui la fessée punitive se glisse dans l’univers d’adulte comme une pratique de plus naturelle qui fait intégralement partie de la vie.

Un jour je me suis amusée de faire une petite tresse avec les lanières du martinet. Pendant que Monsieur recevait un long coup de fil. J’ai reçu une bonne fessée pour mon manque de sérieux et après avoir dû défaire mon œuvre d’art. Pas bien méchante la fessée. Mais très sonore et brûlante pour me faire réfléchir. En guise d’avertissement de ne plus recommencer. Dans des telles situations je me sens plus proche d’une taquinerie que de la punition pour « vraie faute ». Et, cadre vielle France oblige, j’ai dû passer un petit moment au coin. Du romantisme ? A mes yeux oui !

mercredi 17 juillet 2013

370 De la sévérité


Rien que le mot me procure des frissons !

Je pense à ne pas être la seule. Je trouve même que ce mot s'avère fort utile pour découvrir d'autres passionnés de notre sujet. Parfois il suffit que je l'entende quelque part pour orienter aussitôt mes idées vers mon besoin de punition qui s'éveille pour ne plus me lâcher avant que je n'aie eu ma dose sur les genoux de mon homme. Ou alternativement qu'il aille chercher le martinet pour me calmer avec tout un rituel en grandes pompes. Sans parler de la vive émotion qui s'empare de moi quand mon homme me félicite pour avoir encore mérité une sévère correction parce que je me comporte de manière intenable.

La première association à partir de ce mot, c'est une sorte de père -fouettard, bienveillant, mais intransigeant à mon égard et qui a fait sienne la devise des scouts : Toujours prêt. Quand il s'agit de me remettre sur le bon chemin. Fantasme sous-entendu d'un homme doté de virilité permanente qui ne connaît pas de « défaillance » et qui sait se montrer « homme » dans n'importe qu'elle situation. Ne prenez pas mes mots pour argent content, je parle d'associations après avoir goûté un petit apéritif sous forme du mot « sévérité » qui m'est monté à la tête et qui provoque un état d'agréable ivresse ou comme on dit dans un contexte récréatif, une excitation. Entre mon père-fouettard et moi existe un rapport de séduction charnelle non dissimulé. J'aime l'agrémente avec soin et imagination ce qui le fait céder sur bien de choses sans qu'il ne perde jamais le nord. Persistant sur ses principes, ce qu'il estime la base d'une bonne éducation, cela ne plaisante pas à ce niveau. Il considère l’emploi du châtiment corporel comme une évidence et le meilleur moyen pour remédier aux mauvais comportements d'une jeune dame. Une crédibilité à toute épreuve qui rend mes punition terriblement efficaces pour un bon bout de temps. Seulement, en analogie avec la sexualité classique, il y a un élément de compulsion qui malgré ma bonne volonté me dévie régulièrement du bon chemin. Enfin personnellement je trouve que la bonne, vielle déculottée a fait suffisamment de preuves sur moi concernant certains comportements qui ont quasiment disparus. Alors ne demandons pas non plus la lune...

Quand il est question de sévérité en rapport avec la fessée, le plus souvent le sujet s’oriente aussitôt vers l’intensité de la punition. Plus que le derrière de la dame se teint en rouge, plus l’attitude de la personne qui applique est jugée de sévère. Et je ne parle pas de ceux qui associent la sévérité à une multitude de marques. J’ai l’impression que par une telle approche émotive (comme la mienne plus haut) la quintessence de la sévérité reste sur la route. Le Wiktionary en partant de l’étymologie du mot livre une précieuse piste :

Celui qui est sévère s'impose tout d'abord à lui-même, puis aux autres, ce qu'il est bon et juste de faire.

Ne croyant pas moi-même dans les valeurs absolues, je trouve cette définition un tantinet trop optimiste. Comme si le bon et le juste existaient en soi. Pour moi ce sont plutôt des expressions d’une opinion ou d’un jugement. Mais dans le fond cette définition me convient bien. Elle me semble rejoindre une formule comme: Être sévère c’est donner le bon exemple. Et il est vrai que mon homme me donne bon exemple par sa vaillance, par sa capacité de travail, par son dévouement pour sa petite famille et mérite ainsi largement toute mon admiration. Il est sévère avec lui-même et demande à moi nettement moins qu’il demande à lui-même. Toutefois j’ai intérêt de filer droite avec lui. A respecter minutieusement « le règlement de la maison », « Hausordnung » en allemand et dans certaines régions un synonyme pour le « rohrstock », la canne ou le « siebenstriemer », sorte de martinet. Je signale brièvement la poésie inconsciente, mais ô combien chargée de signification récréative, qui associe donc le règlement de la maison à un remplaçant du membre viril, une fois en pleine émotion et une fois plutôt flasque et qui doit être réveillé pour fonctionner correctement. Et pour aller plus loin encore, on peut également considérer le rapport envers la sévérité sous forme d'une acte actif « s'en prendre une bonne » ou passif « recevoir une bonne ». Quoiqu'il en soit notre règlement de maison me convient et correspond en quelque sorte à ma nature qui aime un strict encadrement. J'entends par là la structuration d'une journée type avec heure fixe pour se lever, petit déjeuner soigneusement composé en tête à tête avant le travail etc. Dans ce sens la sévérité n’est pas un prétexte pour accéder commodément à son plaisir. Bien au contraire, il faut être prêt à faire des efforts et travailler sur soi. Le rapport avec la discipline domestique saute aux yeux. De l'autre côté, la sévérité de celui qui tient la baguette à la maison et qui veille ainsi sur le respect du règlement ne devrait pas être (… exclusivement, nous sommes des humains avec des fantasmes après tout) au service de son propre plaisir, mais servir à une cause « plus noble » : l’intérêt du couple. Le souder et participer à son épanouissement. En gros un recours aux punitions pour des motifs que la dame aussi juge « bons et justes ». C'est dans ce jugement purement subjectif et irrationnel que se joue entre autres la réussite de la discipline domestique. Si elle visait seulement un gain de plaisir physique (autant pour le monsieur que pour la dame) je ne croirai pas trop dans sa durée au quotidien. Le plaisir est une notion trop aléatoire qui vie de sa discontinuité. Tandis que la DD a besoin de la continuité pour exister. Comme déjà dit ailleurs, une DD basée sur un raffinement de sensations n’en est pas une à mes yeux, mais une relation plutôt dominant/dominée qui puise dans d’autres fantasmes, troubles et émotions. Mais bon, cette distinction est une pure subjectivité de ma part. Mon homme n’a rien d’un dominateur qui souhaite m’imposer sa volonté ou son désir pour une raison ou une autre. Des concepts comme l’appartenance et le don de soi ne font pas partie de notre monde fantasmatique. Il est loin aussi d’être un despote à la maison dans un sens patriarcal. Loin d’être un macho. Bien qu’il aime bien des plaisanteries dans ce dernier sens… et moi aussi…

Mais… et là il n’y a pas d’autre terme, il est très sévère avec moi. Sa sévérité est de nature constante. Mon chéri ne cherche pas d’escalade ou de me piéger par des « nouveaux raffinements » en matière de règlement à la maison. Déjà l’expression de règlement me parait un peu exagérée. Pas de contrat écrit chez nous. Pas d'interminable liste qui expose les fautes et la sanction encourue. Monsieur réagit au cas par cas. Et avec le recul chacune de mes punitions me parait fort juste et à la hauteur de mes méfaits. Voila donc plutôt un consensus de deux irrationalités. La DD n'est tout de même pas bien raisonnable et il serait naïf de croire que le monde tournerait mieux avec du panpan cucul. La poésie d'un éventuel contrat me renvoie aussitôt aux pharaons de Cecil B. Mille et ses fabuleux 10 commandements : So let it be written, so let it be done (que cela soit écrit et accompli). Sans oublier que le contrat semble faire partie de l'attirail sadomasochiste. Peut-être pour la simple raison que ce genre de fantasme et pratique montrent un destin latent de certaines pulsions qui n'est vraiment pas très... bon enfant. Il vaut mieux alors prendre des précautions. Toutefois dans le monde de la fessée tout ne me semble pas rose non plus et il existe certains destins latents du fantasme... pas bon enfant non plus. Sorte de réel danger que notre passion puisse basculer à un moment ou un autre dans un domaine vraiment dangereux. La charge émotionnelle qui peut entourer le mot sévérité semble en témoigner...

lundi 25 février 2013

292 Éducation anglaise 2


(Suite de : Éducation anglaise 1)

La discipline passe avant la pudeur !

Parole d'éducateur confirmé. Un programme qui annonce clairement la couleur qui va s'afficher plus tard dans le sens littéraire sur mon derrière fraîchement puni et qui est identique à celle de ma honte qu'exprime mon visage. Voila donc le lien le plus spectaculaire entre discipline et pudeur. Par conséquence peu importe comment je me tourne, le rouge s'impose à un éventuel spectateur. Le ravit, l'amuse, l'informe sur ce qui s'est passé. Tandis que pour moi cet effet seyant reste invisible. A moins d'utiliser un miroir ou être contorsionniste. Voilà qui est troublant de ne pas pouvoir visualiser soi-même un changement qui saute aux yeux de tout le monde. Mais pourtant je le ressens sous forme d'un intense réchauffement. Chaleur qui accompagne la confusion sensuelle que provoque ma nudité partielle ou intégrale au service d'un châtiment qui se veut sérieux. Que l'on ne le veuille ou pas, l’excitation s'invite et le fait de devoir présenter son derrière pour une douloureuse remise en place prend ainsi une dimension supplémentaire. Et si le travail de préparation s'accomplit correctement, la tension nerveuse subit une fulgurante ascension et met à vif la sensibilité sensorielle. Chaque claque devient l'événement le plus important au monde. Plus rien ne compte pour moi.

La discipline fait oublier la pudeur !

Et dans un tel moment, il importerait même peu s'il y a spectateur ou pas. Je suis trop concentrée par les événements sur son postérieur. Voila donc un même événement vu des deux angles différents, aboutissant à des conclusions différents. C'est tout un poème, l'éducation anglaise !

Quand on sort en couple il en va de soi que je bichonne ma présentation. Une jolie robe et des escarpins à talons aiguille très hauts car nous allons faire du « sur place » qui est sans risque pour mes chevilles. Puis des bas noirs, bien évidement. Je ne tiens pas à décevoir mon « grand garçon ». Pour ne pas être trop tentée à table, j'ai une astuce simple : La guêpière, vêtement dont nous raffolons tous les deux. C'est joli et tellement sensuel à porter. Puis il est possible d'impliquer le monsieur dans la préparation.

Tu m'aides avec les agrafes, chéri ?

Ma taille affinée met mon derrière particulièrement en valeur. Voilà un ensemble qui me donne une allure de parfaite séductrice et ce que j'aime avant tout après nos sorties, ce sont nos ébats fulgurants quand nous rentrons à la maison.
Mais ce soir-là, je ne fais pas la guillerette au retour dans la voiture. Mon dérapage me pèse. Aussi et surtout parce que maintenant la suite de la soirée va être toute autre. Il y a une grande différence de procéder à un effeuillage pour embraser la sensibilité de son chéri et déguster un plat de vanille que de se préparer pour une correction de taille, style vilaine gamine qui malgré son âge se doit encore plier à la loi du martinet. Et pourtant j'ai rêvé de cette situation pendant toute mon adolescence et plus spécialement de trouver un compagnon qui se charge de me remettre sur le bon chemin en employant des châtiments corporels à mon égard. Et comme il est sérieux et consciencieux à ce niveau-là mon chéri. Il n’hésite pas de sortir le martinet quand besoin y est. Ce que j'aime avec lui c'est son petit air moquer envers mes mauvais comportements. Hein oui, il en connaît...

...une qui va se déshabiller entièrement pour recevoir sa discipline nocturne.

Me voilà fixée sur mon sort. Mais ce soir-là un nouvel élément va s'ajouter au programme. Une fois toute dévêtue, il déclare mes tenues de séductrice confisquées jusqu'à nouvel ordre. Je ne m'y attendait pas du tout. Après sa fulgurante inauguration, mon uniforme d'étudiante est passée dans ma penderie en attendant un vrai emploi punitif. Mon homme a su me faire patienter et sort maintenant le grand jeu. Il me fait préparer mon uniforme pour le lendemain matin avec la consigne de la porter pendant quelques jours ... à la maison. Ouf.

Ensuit le programme plus classique. Nous discutons sérieusement mon dérapage. Je reconnaît mon échec sur le chemin des bon comportement et la nécessite d'une belle correction. Je passe sur ma marche de la honte, veut dire d'accompagner en tenue d’Ève mon homme dans son bureau pour payer ma note. C'est éprouvant, mais d'habitude une fois ma fessée finie et mon temps au coin purgé, l'incident est clos et la vie reprend son cours normal. Seulement cette fois-ci quand je me réveillerai demain matin, la première chose qui me sautera aux yeux c'est ma tenue d'étudiante.

A suivre...

lundi 18 février 2013

287 Éducation anglaise 1


(En complément de :282 Perte des privilèges 1)

Parle à mon trou du c*, ma tête est malade !

Et subitement toutes les discussions s’arrêtent. Tout le monde se retourne vers moi. Un moment de grand silence, un moment de grande solitude. Voila qui arrive quand on est très en colère et quand on est novice dans une langue étrangère. Un souvenir de ma phase gros mots, une expression ensoleillée que j'avais entendu pour la première fois dans le très convivial bassin toulousain qui regorge de gens sympathiques. Ah le sud avec son bel accent que je fais le mien. Seulement le fameux trou ne fait pas partie de l'expression. C'est un apport personnel qui révèle un souterrain fantasmatique significatif. Quand cette phrase m'a échappée je connaissais mon homme depuis quelques mois et j'étais déjà familière avec la bonne fessée maison. Une qui est punitive et qui se veut instructive. Celle que réclame mon irrationalité. Mon homme aussi avait utilisé à maintes reprises des variante de ce « bon mot » comme par exemple :

Vu que ta tête est trop récalcitrante, je préfère m'adresser à ton derrière, isabelle !

Sauf que ...une fois le Rohrstock (la canne) en main pour me corriger à la hauteur de mon méfait, il avait eu la bonne idée de me faire adopter une nouvelle position. Alors fini de me pencher sur son bureau en posant le haut de mon corps sur un confortable coussin. Me connaissant bien souple, il m'a demandé de me pencher en avant en mettant mes mains autour de mes chevilles. Puis, pour une plus grande stabilité d'écarter mes jambes.

Le regard droit devant, isabelle !

Il me semble inutile de faire un dessin. On imagine facilement le côté impudique de cette position. Et il me parait bien différent d'offrir ce genre de spectacle aux ardeurs de son chéri pendant une bonne partie de vanille que des se retrouver ainsi exposée pour se faire botter le derrière. Il m'arrive rarement de ressentir ma pudeur soumise à une rude épreuve, mais là c'était le cas. Voila donc par quel souvenir mémorable « le trou » s'est glissée dans ma version du dicton. N'oublions pas non plus que ce genre de produit verbal, directement échappé de l'inconscient sans la moindre censure est sensé d'exprimer un...désir. Et à vrai dire l'idée de recevoir ma punition dans une telle posture devant la personne offensée - à tort ou à raison, peu importe – me titille beaucoup dans mes rêveries. Ah si la fessée avait encore cours... disent mes pulsions, ... dans certaines circonstances... ajoute ma raison. Un petit mot sur la thématique d'une éventuelle faute dans cette situation. En fait objectivement je n'en vois aucune, même si j'ai tort dans mon emportement. Par contre je suis sacrement mécontente de moi. Je me suis laissée provoquer ce qui crée un décalage entre ce que je suis et ce que j'aimerais être. De plus cela s'est passé devant un public... hautement amusé que je propose de continuer la discussion avec cette partie quelque peu insolite de mon corps. Effectivement, mon expression pousse à la visualisation. Même une personne dépourvue de fantaisie sait de quoi cela retourne, pointe l'oreille et le regard aussi pour la suite des événements.

Je n'y manquerai pas !

Déjà je suis en colère et en plus cette bécasse continue à se moquer ouvertement de moi. Intervient mon homme, gentil et souriant et avec quelques mots très simples il arrive à désamorcer la situation et la tourner à mon avantage. Des compliments de partout pour mon français. Je n'en reviens pas. Puis un petit moment plus tard, il vient de rappeler qu'il faut rentrer chez nous. Demain il aura une journée très dure, ce qui est vrai, alors il souhaite de ne pas se coucher trop tard. Oh là, il y a un orage qui se prépare. Je le connais bien mon chéri. J'ai du grand souci à me faire. Pour la peau de mes fesses une fois rentrée à la maison. Et aussitôt dans dans la voiture, tombe son verdict :

Je saurais te faire passer tes air de grande dame, isabelle. Crois-moi !

Mais oui, je lui crois. Car décryptée, notre discipline domestique se résume ainsi : Je vais avoir du mal à passer l'éponge sur ce fâcheux incident. Me mettant en colère contre moi-même encore et encore pendant des jours, en ruminant sur ce qui est fait et pourrir par la même occasion la bonne humeur qui règne habituellement à la maison. A moins de... recevoir une correction de taille qui me permet d'expier correctement mon « mécontentement ». Sauf que cette fois-ci il semble que mon homme ait une idée bien précise en tête. Je le sens et cela met mes nerfs à vif. Pour monter la tension, il s'y connaît bien. Cela fait partie de ma punition et bien que il n'y ait aucun abus en matière de douleur infligée, sa stratégie éducative se base sur les exercices de modestie selon la devise :

La discipline passe avant la pudeur !

A suivre...

mardi 12 février 2013

283 Perte de privilèges 2


J'adore le shopping !

J'ai passé une excellente journée pour trouver ce dont j'avais besoin pour faire la surprise à mon homme. Puis la perspective de vivre une situation en rapport avec mes rêveries d'internat m'a mise dans un état quasi secondaire. C'était dans le tout nouveau, tout beau. Et à vrai dire je n'ai pas changé depuis. Quand il s'agit de faire plaisir à mon homme je suis toujours partante. Il m'arrive également de lui prendre des petits trucs pour le plaisir de mes yeux et il ne dit pas non pour les mettre. Même si cela lui coûte comme pour...

...ces ridicules strings en cuir !

(Passons sur l'effet stimulant d'un certain ridicule ! C'est un sujet à part entière.) Le plus dur à trouver ce fut la veste à écusson. Je n'avais pas vraiment envie de m'endimancher. Je voulais quelque chose ne manquant pas d'élégance. J'ai opté pour un blazer mode et j'ai acheté un écusson à part. Et voilà le tour joué pour un aspect trompe l’œil d'un authentique. Quant à la jupe plissée - pas trop courte toutefois  - et autant pour le chemisier blanc le choix ne manquait pas. J'avais décidé de soigner les détails. Alors j'ai pris aussi une petite cravate noire et un lot de culottes style petit bateau. Concernant ces dernières j'aime beaucoup l'effet sur un pubis dépourvu de poils. Cela donne un aspect en quelque sorte sage et impudique à la fois. Et comme j'ai pu constater par la suite, mon homme résiste difficilement la tentation de glisser ses doigts sous le fin coton. Et aussi de me caresser par dessus de la culotte. Enfin, restait le choix des chaussures et des bas. Hors de question pour moi de mettre de chaussures sans talons. Personnellement je ne me vois pas dans des ballerines. J'ai hésité pendant un long moment sur des bas-up avant « d'oser » les chaussettes longues. Blanches, cela va de soi et s’arrêtant en dessous du genoux selon les souhaits de mon homme. Pour moi, cela évoque un comble de ridicule sur une femme. Et pourtant je ne suis pas facilement à effrayer en matières de tenues. Pendant un moment j'avais compté sur le « bon goût de mon homme » et ses préférences pour les bas. Mais bon, une fois appris qu'il aimait s'extasier devant la nudité de me genoux, je me suis dit :

Pourquoi pas ? Après tout nous sommes dans un registre de punition.

Me voilà donc parfaitement équipée pour ma rentrée scolaire. J'ai essayé de me familiariser un peu avec cette tenue en absence de mon homme. Je sais qu'il a un faible pour le naturel, alors justement il faut de l’entraînement que cela paraisse vraiment naturel. Petite phase bénie de jolis rêveries. Le tout agrémenté par la présence de notre martinet. Je ne dirais pas que je sentais en mettant cette tenue un retour vers mon adolescence. Je n'ai pas vécu des châtiments corporels outre que dans mes fantaisies. Je n'ai pas été dans une institution privée qui préconise les uniformes pour les jeunes filles. Et je n'ai pas été une ado timide ou pudique envers les garçons. Ma nouvelle tenue ne correspondait à aucun élément de mon passé. Je m'étais donc préparée pour vivre autre chose. Du nouveau, tout compte fait.

Je n'ai pas attendu longtemps la bonne occasion pour passer à l'acte. Un retour de Monsieur après un déplacement de quelques jours. Il me passe un coup de fil pour m'annoncer l'heure exacte à laquelle il rentre en finissant par :

Pas de harcèlement ce soir. J'aimerais te voir dans une tenue apaisante, isabelle !

Bien sur mon chéri, tu fais bien de me le rappeler !

Intérieurement je suis pliée de rire. Il doit être sacrement claqué pour manifester un tel désir. Bon, je suis une petite dame disons ... très active... avec l'homme que j'aime. Notamment après une séparation de quelques jours. Étant d'une excellente humeur, je profite pour me préparer. Malheureusement mes cheveux sont trop courts pour une coiffure avec une tresse. Du maquillage oui, mais très discret. Puis j’attends en buvant mon café.

Que dire de nos retrouvailles ? Les yeux de mon chéri pétillent. Il me demande maintes fois de me tourner pour qu'il puisse me contempler sous toutes les coutures. Puis petit bonus, je lui fais voir l'effet de la jupette plissée qui se lève en me tournant et dévoilant ainsi ma culotte petit bateau. Ah comme il est facile parfois d'émerveiller un homme.

Contrairement à nos habitudes, retrouvailles vanille acrobatique, ce soir-là la fessée était au programme. C'était une évidence pour nous deux. Évidence qui n'avait pas besoin de faute, ni de prétexte. Envie d’entendre la sonorité de mes fesses. Pas besoin de martinet non plus. Parfois les choses les plus simples sont le plus agréables. Moi allongée sur les cuisses de mon homme, mon derrière en l'air. Tout nu, car ma petite culotte en coton est descendu autour de mes chevilles. Dans le feu de l'action elle n'y restera pas longtemps. J'ai tendance à gigoter fortement et ainsi me libérer aussi mes chevilles. Et quand mon postérieur affiche déjà un magnifique rouge, ma culotte se trouve par terre. Oubliée et abandonnée. Comme mes chaussures.

J'aime beaucoup le classicisme de la fessée à la main. La vigueur masculine qui s'exprime d'une manière fort pertinente. Plaisir de sentir le monsieur faire sa loi. Sensualité quand tu nous tiens. On comprend aisément pourquoi l'emploi du martinet s'impose pour les très grandes filles en cas de punition. Éviter une trop forte excitation sur le champs. Notamment quand c'est un monsieur aimé qui applique la punition. Dans ce cas, il y aura toujours cette agréable ambiguïté qui approche la fessée d'un pur acte charnel. Même sans suite « pénétrante ».

Quand Monsieur se sert de sa main, hors contexte de correction, j'aime beaucoup lui souffler des petits :

Plus fort s'il tu plaît !

Je sais bien à quel point cela augmente ses ardeurs. Et quant à moi, j'ai envie que cette fessée reste gravée dans dans mes fesses pendant des très longues heures. Qu'elle nécessite un bon coussin pour m'asseoir à la maison ou qu'elle me procure des terribles gigotements (encore!) quasi involontaires dans un lieu public, comme le bon restaurant après l'acte.

Ce soir-là nous ne sommes pas allés au restaurant. Nous avons profité pour une balade nocturne en amoureux. C'était en automne, mais il faisait encore bon. Car n'oublions pas que j'étais en jupettes avec mes jambes nues à partir du genoux. Une balade extrêmement romantique. C'est là que j'ai commencé à apprécier vraiment ma tenue. Elle est idéale pour se faire corriger et idéale pour faire prendre l'air à un popotin brûlant.

A suivre...

lundi 11 février 2013

282 Perte de privilèges 1


Ah le grand classique pour donner une dimension supplémentaire à la discipline domestique !

L'idée de perdre une partie de mes privilèges de dame, pour reprendre un rang d'une demoiselle dont l'éducation reste à (par)faire, sans toutefois trop savoir ce qu'implique cette dernière notion, a hanté mes rêveries de célibataire. Pas uniquement celles sous ma couette ou dans ma baignoire, tiens, mais aussi celles à yeux ouverts au cours la journée. Pendant la pause déjeuner avec mes collègues. En attendant le bus et pendant le trajet. Dans une interminable file d'attente. Bref à chaque occasion où j'avais envie de m'évader un peu. Où il fallait faire présence de corps et non de l'esprit. Et bien entendu dans mes petits films je ne manquait ni de sévérité, ni de vice avec moi-même. Il est d'ailleurs bien connu que les punitions imaginaires ne vont pas de main morte. Et le fait que quelqu'un décrive des déculottées qui ne résistent pas à la épreuve de la réalité (ou devrais-je dire plutôt des vraies fesses qui ne résisteraient pas à une telle épreuve réelle sans importants dégâts ?) n'est pas forcement synonyme d'une personne avec des fantasmes extrêmes. Chaque chose en son temps.

Mais disons que cette histoire de privilèges vit avant tout de l'émotion que procure un changement radical de la tenue de la dame.... imposé par le monsieur avec une voix ferme et décidée ! L'interdiction de porter pendant un temps tel ou tel autre vêtement. Et adopter à la place une tenue de rigueur avec un lourd sous-entendu symbolique. Une tenue pour me remettre à ma place, dans laquelle je suis sensée d'être gênée, voir honteuse et qui par ce fait devrait m'inciter à réfléchir pour changer mes mauvais comportements. Tout un programme ! Ne rigolons pas, la discipline domestique se veut sérieuse. Et c'est justement là que réside son charme. En essayant de rétablir des valeurs qui n'ont plus cours depuis belle lurette. Grande émotion et spectacle à chaque fois que Monsieur me demande de ranger jusqu'à nouvel ordre mes jolis habits de séductrice (y compris et surtout mes bas et porte-jarretelles!) pour remettre mon uniforme d'étudiante Et par uniforme je n'attends pas un accoutrement tirée par les cheveux, c'est-à-dire provenant d'un magasin pour améliorer le côté récréatif du couple, mais une tenue dans laquelle on peut sortir de la maison sans offenser la pudeur publique. Quelque chose calquée sur la grande époque des internats pour filles de bonne famille, style années 50. Du moins comme j'imagine l'ambiance de cette décennie. Et de l'expérience, ceux et celles qui me regardent ainsi vêtue ne savent pas vraiment non plus si s'agit d'une allure ultra-branchée de ma part ou si je fais réellement mes études dans un établissement avec des telles exigences vestimentaires. Au début c'est un peu inhabituel de sortir ainsi avec son homme, mais cela devient vite du tout naturel. Notamment quand on a que 24 ans comme moi à l'époque, il y a un grand effet rajeunissement au point que mon homme étais pris parfois pour mon papa. Ce qui n'était pas pour me déplaire et le risque de déraper sur un jeu de sale gamine n'est pas négligeable.

Retournons un peu à l'automne 1998. Quelques jour auparavant monsieur m'avait confié - un peu gêné - son goût pour la rigueur des uniformes scolaires. Les petites jupes plissées, grises, bleu marine ou écossaises avec des culottes en coton en dessous. Voila que retient monsieur en parlant du fantasme de l'écolière. Du basique à l'état pur. Je n'ai pu m’empêcher d'éclater de rire. Alors monsieur un peu vexé, n'a pas oublié de rajouter :

Ça va de paire avec l'emploi du martinet, isabelle !

Achat un commun, effectué au cours d'une agréable journée ensoleillée. J'avais déjà pu goûter à quelques reprises à cet instrument si traditionnel et si étroitement lié à la culture française. Aucune discussion sur la fessée où le martinet ne fait pas surface et devint le principal acteur de savoureuses anecdotes. En fait, il y a avant tout son non-dit. Il semble plus méchant quand on en parle que de le subir. Une fessée au martinet est certes douloureusement désagréable, mais en aucun cas assimilable à une séance de torture. Cela rejoint le registre « même pas peur, même pas (trop) mal » évoqué parfois dans ce contexte et résumant parfaitement mes propres impressions. Reste après acte un fessier brûlant, joliment strié, plaisant à regarder dans une glace et qui donne envie de devoir l'exposer... tiens...devant quelques bonnes copines. Ou encore la belle mère dans mes fantaisies les plus hardies.

...et des longues chaussettes blanches  qui s’arrêtent juste en dessous du genoux !

Tu plaisantes chéri ?

Hein non, il ne plaisantait pas. Et à sa voix j'ai compris à quel point ce petit détail le troublait.

A suivre...

jeudi 7 février 2013

280 Partage des rôles dans la discipline domestique


De la mauvaise éducation à l'état pur !

Il n'y a pas longtemps, mon homme et moi, nous avons assisté à un affligeant spectacle donné par des amis de nos amis. Monsieur et Madame aimaient visiblement porter leurs litiges de couple devant un public. Et plus précisément il était question du partage des taches ménagères. Ne connaissant ni l'un, ni l'autre, toute sympathie que j'aurais pu avoir s'est perdue instantanément pour être prise en otage de leur dispute... inutile. Qui de plus semblait relever d'une rancune de longue date car ni l'un, ni l'autre avait été avare de chiffres sur l'emploi du temps de l'autre. Que dire dans un cas pareil ?

Il y a des fessées qui se perdent ?

Voila la petite voix en moi, déraisonnable et avide de participer à une vraie fessée. Autant qu'à faire du spectacle, autant qu'aller jusqu'au bout de la caricature conjugale. Mais je ne suis pas naïve en prenant mon désir pour réalité. La discipline domestique ne résout rien du tout, sinon elle n'aurait pas disparu dans les oubliettes de l'histoire.

Il font ch... ces deux là !

Dit la voix de ma raison. Alors madame selon ses dires fait du ménage pendant que monsieur regarde son feuilleton favoris à la télé. Et... je m'y attendais … madame ne manque pas d'évoquer les féminisme.

T'en penses quoi, isabelle ?

Si j'ai bien compris l'objet de dispute, il me semble qu'il s'agit d'un problème de partage des taches et non des rôles. Alors je ne vois pas le rapport avec le féminisme. Un couple d'une autre composition (soyons enfin modernes!) pourrait se trouver devant les mêmes litiges.

Toutefois un petit mot sur ma conception personnelle du partage des rôles dans mon couple. Et même si cela n'est pas politiquement correct, pour ma part j'aime le partage des rôles. Des choses réservées à mon homme et des choses réservées à moi. Je dirais même que cela fait partie de mon fonctionnement.

En écrivant un autre texte, j’ai réalisé qu’il ne me viendrait pas pour le moins au monde à l’idée de prendre moi-même le volant quand nous sortons en couple. Il me semble tout naturel que la conduite incombe à mon homme. Sans oublier aussi de m’ouvrir la porte pour que je puisse m’installer. Hein oui, il adore me voir sur des hauts talons et en bas la plupart du temps, alors il faut qu'il participe. Un petit coup de main n'est pas un luxe dans une telle tenue. Mais à vrai dire - sans ou avec talons hauts - j’ai toujours fait un choix de partenaires qui s’y font facilement... à un partage de rôles. Le « mâle » qui intervient que ce soit avec galanterie ou naturel en disant :

Laisse-moi faire...

Mon comportement de petite princesse agace pas mal de personnes qui ne me connaissent que vaguement. Car elles ne voient que la surface de mon couple. Vu des près, il y a tout de même un réel partage à mes yeux. Par exemple mon homme n’a pas intérêt de toucher le fer à repasser. Là c’est moi qui s’en charge tout « naturellement ». Ses chaussures brillent. Normal, je prend soin de les cirer. S’il désire boire un café, surtout quand il travaille, je lui défend de se déranger. Idem quand il se vautre sur notre canapé au salon en se reposant. Il suffit de m’appeler pour que je fasse le service de bon cœur et avec le sourire. Au fil du temps nous avons rodé un système qui fonctionne à la merveille et qui ressemble fortement à un cliché d’un monde d’antan. Notre faible pour la discipline domestique n’y est pour rien. Il n'y avait jamais eu un règlement quelconque pour mettre cette structure en place. Ce n'est pas le résultat d'une application rigoureuse de la fessée punitive ou éducative. C'est nous tout simplement, notre façon d'être...

jeudi 31 janvier 2013

275 Provoquer avec mes fesses rouges 1


(En complément de : Home sweet home)

Comme c'est inspirant d'exposer un derrière tout rouge qui brûle.

La punition est finie et enfin pouvoir prendre de l'air frais, cela apaise quand même sacrement une peau tannée avec soin. Comme on dit en allemand, le meilleur moment est celui quand la douleur commence à relâcher. Ma conscience tranquille après avoir payé mes méfaits à leur juste valeur, mon corps se prépare à ce qui est la partie jubilatoire des châtiments corporels. Hein oui ! Ne nous voilons pas la face, une discipline domestique sans la moindre récompense charnelle n'existe même pas dans les anales de l’hystérie de conversion. Et il ne me semble pas un hasard qu'une certaine DD chrétienne insiste assez lourdement sur une sévérité exemplaire en vu de finir ou du moins essayer de finir avec les plaisantes sensations qui donnent justement cette envie de vouloir marcher à la baguette. La DD, peu importe sa forme exacte, est un concept éducatif vraiment intéressant, car ce qui est sensée à la base créer la dissuasion devient objet d'innombrables rêveries diurnes. Et même d'activités manuelles sous la couette parfois quand le partenaire est absent. Mais bon, mettons les rêveries de côté et considérons la situation entre les deux personnes qui forment un couple. Méditation du monsieur sur la grande question hautement existentialiste:

Toucher avec les yeux ou toucher avec les mains.

C'est le germe du voyeurisme et le germe de ...l'exhibitionnisme. Car effectivement moi aussi je suis troublée par un regard que je crois sentir et même me caresser. Fantastique ce que l'imagination peut provoquer comme effet une fois le terrain sensibilisé. J'ai deux possibilités pour répondre :

Passivement en laissant mon homme regarder mon derrière tout nu ou activement en lui montrant cette partie de moi.

La nuance est infime, subtile. Mais elle existe et le plaisir de mon chéri se trouve quelque part dans cette constellation. Alors je suis tout bêtement mes sensations. J'ai très mal au fesses et je ne me prive pas de les frotter ostensiblement. Je sais également de l'expérience que de m'étirer soulage agréablement. Il faut le faire de manière très lente pour détendre chaque muscle, ce qui donne à l'ensemble un air d'un exercice de plus sensuel. Sans oublier de pousser quelques soupirs - cela fait vraiment du bien - qui peuvent autant exprimer une sensation douloureuse que le début d'un état d'excitation agréable.

Je vais te passer la crème ce soir, isabelle !

Ah, monsieur réagit. Là il n'est plus question de toucher avec les yeux. J'ai l'impression qu'il cherche ma confirmation, mon accord pour toucher pour du vrai. Notons que je reçois des punitions pour améliorer mon comportement et non pour servir sans broncher à un usage sexuel. Et même si je veux bien, ce n'est pas un dû ! Mais là, c'est diffèrent. Ah, de la crème. Je vois immédiatement mon plaisir perso. Mon homme qui souhaite s'occuper de moi. Et dans ce cas j'adore ses mains baladeuses et ses doigts bien glissants qui explorent mes secrets intimes. Puis une fois de la crème partout, partout... c'est tellement agréable de se laisser aller sans modération.

A suivre...

mardi 1 janvier 2013

252 Fantasmes culturels 2


Bonne et heureuse année 2013 !




Après avoir exposé mes fantasmes d’adolescence autour d'une punition pour le port d'un jeans jeans, voyons d’abord un peu les dessous de telles constructions.

Dans ma petite enfance j’étais passionnée par les jeux de déguisement. Derrières les apparences d’un innocent jeu de petite fille se cache la quête de l’identité sexuelle. Abordée de manière ludique. Fée, princesse et j’en passe. Grosso modo des stéréotypes d’une certaine féminité, vu par un enfant. Il existe un processus analogue pour les garçons. La question de l’identité sexuelle (à ne pas confondre avec orientation sexuelle) n’est pas à sous-estimer chez un petit enfant. Elle lui livre une réponse simple et satisfaisante à la question :

Qui suis-je ?

Personnellement je pense pour être bien dans sa peau, il faut d’abord être sûr de son sexe « dans sa tête ». Ce qui n’est pas du tout évident. Il existe beaucoup d’écrits de femmes qui tournent autour du fait qu’elles n’arrivent pas à se sentir femme ou même « être femme ».

L’importante question de l’égalité des sexes qui porte en fait sur les mêmes droits dans la société concerne plutôt les adultes. Cela dépasse la compréhension d’un petit enfant. Notamment quand les adultes établissent bien arbitrairement un lien entre égalité des sexes et indifférenciation des sexes par le biais du vêtement. L’enfant étant le maillon le plus faible doit s’y faire et cela peut causer des dégâts.

Dans mon enfance l’unisexe était bien installé. Il était de bon ton de procéder à l’indifférenciation des filles et garçons très tôt. Presque au berceau je dirais. Pour ma part j’ai plutôt vécu une perturbation de mon processus d’identification sexuelle. Me sentant fille au plus profond de moi, je ne comprenais pas pourquoi je devais me déguiser en garçon. Pourquoi je ne pouvais pas porter à longueur de journée des robes et jupes. Débouchant sur une simple conclusion.

Quand je serai grande je ne porterai que des robes et jupes.

Puis vint l’adolescence. Une phase bien difficile pour beaucoup de personnes. Pour moi il s’agit avant tout d’établir un bon compromis entre sa propre individualité et le sens en commun. J’avais l’impression que mes copines vivaient mieux que moi le contexte de l’indifférenciation. Visiblement l’envie de se mettre en tenue « typiquement féminine » ne les travaillait pas. Ou du moins nettement moins que moi. En moi, il y avait une contradiction. Je n’avais pas le courage de m’opposer au sens commun. Au détriment de mes propres désirs.

J’ai essayé de combattre ce que je voulais être : une femme féminine. Mais je fus toujours rattrapée par mon désir qui réclamait en plus des punitions pour ma lâcheté.

Voila donc une explication rationnelle de ce fantasme. Que j’oppose le port du jeans à ma conception de la femme féminine est une construction fantasmatique purement personnelle. Sans jugement de valeur sur la réalité féminine. Idem de faire intervenir la fessée.Je ne me pose pas la question si ce genre de fantasme soit répandu ou pas. Mais je sais par exemple que mon homme partage un fantasme assez analogue. Un pilier de notre DD qui articule autour de la composante identitaire masculin/féminin.

Se dévoile ainsi mieux la charge émoustillante d’une conduite exemplaire. Cela se rapporte en grande partie à des artifices qui rendent la dame plus féminine : sa coiffure, son maquillage, ses épilations, sa tenue comme les robes, jupes, bas etc. Je serai tentée de dire qu’une telle DD a des chances de bien marcher à la longue. Si elle est souhaitée des deux côtés évidement. Car elle tient compte du véritable désir de la dame. Puis de nos jours, le désir d’être une femme féminine est socialement compatible à nouveau. On peut s’afficher en tant que telle sans complexes.

Ceci dit je distingue entre femme féminine et femme « aguichante ». Je n’ai rien contre ce dernier aspect, mais il me plaît de le vivre seulement dans mon intimité. Un monsieur qui voudrait que je me transforme en créature provocante aux yeux de tout le monde ne me conviendrait pas. Je suis plus attirée par un homme qui voudrait garder cette facette de moi « jalousement » pour lui tout seul. 

Cette base de DD me parait bien différente et surtout plus facile à vivre au quotidien qu’une DD qui souhaite punir la dame pour ses actes sociaux de l’ordre généralisé.

Un exemple simple pour ma distinction: Me prendre une grosse correction parce que je me promène en ville lors d’une sortie commune avec un bas filé me semble de bonne guerre…quand j’ai oublié de prévoir un bas d’échange dans mon sac. Je serai la première à réclamer une sanction. Par contre de m’en prendre une pour une contravention, dépasse mon fantasme de DD. Mais habituée à mes propres irrationalités, je ne critique pas ceux des autres.

Je n’y crois pas dans la solidité et la réalisation à long terme d’une DD qui dépasse les fantasmes de la dame. Ceci dit, la charge émoustillante du fantasme de la femme féminine est donc en grande partie de l’ordre psychologique. Le non-dit de la fessée y associée va plus loin qu’un simple prétexte pour un jeu sensuel. L’enjeu inconscient (comme tout enjeu inconscient d’ailleurs) est bien réel. Et vu que la mise en pratique de ce fantasme s’accompagne d’une réelle sublimation de la féminité à mes yeux, le rends pour moi autant plus attirant.

lundi 31 décembre 2012

251 Fantasmes culturels

Je vous souhaite à tous et toutes une merveilleuse année 2013 !


(On ne se refait pas, je ne change rien à mon rythme de publications malgré les fêtes.)

Je me pose souvent la question s’il existe des fantasmes de l’ordre culturel. Pour ce qui est du fantasme autour de la fessée envers une femme en jeans, je pense qu’il est possible d’établir un tel lien. Bien que je n’aime pas trop en porter, une telle constellation m’émoustille beaucoup. Voici quelques réflexions et anecdotes personnelles.

Parfois j’ai l’impression que l’éducation des années 70, basée sur l’idée de l’indifférenciation des sexes (dont le jeans est pour moi un des symboles) a créé de nouveaux fantasmes. Celui de la femme féminine pour certains hommes et celui d’un homme «comme on n’en fait plus» pour certaines femmes.

Si on ajoute là-dessus un fantasme de punition claquante, on s’approche assez bien de ma conception de la discipline domestique. Cette dernière ne se porte pas pour moi sur mes choix comment participer à la vie sociale, sur mon indépendance, sur mon autonomie. L’usage de ma carte bleue, mes éventuelles contraventions, un pépin avec un employeur et même le rôti brûlé (quoique !) ne regarde pas mon homme. Et encore moins le choix de mon travail, de mes loisirs, de mes fréquentations. Je vais être très claire, de faire intervenir la fessée dans des telles situation est hors de question pour moi. Point !

Mais il peut nous arriver « d’adapter » des règles un peu caricaturales comme la déculottée pour retard en rentrant à la maison. Ce qui montre clairement à quel point la DD est irrationnelle et subjective. Un concept vide à sa base, comme tant d’autres, auquel chacun attribue un sens et/ou une signification à sa guise. Il n’y a pas de bonne ou mauvaise DD pour moi. Seulement de la DD qui me correspond ou qui ne me correspond pas.

Pour notre part elle concerne essentiellement - nous ne sommes pas dupes - que j’adopte dans l’intimité un comportement « caricaturalement » féminin avec un accent sur le côté précieux de la femme. Le terme caricatural convient parfaitement à la situation et j’exposerais une autre fois mon idée personnelle sur la provenance de tels fantasmes.

Pour ma part en échange j’attends un comportement analogue de la part de mon homme concernant son rôle de « l’homme avec un grand H » dans notre intimité. Qu’il s’en charge de toutes les taches ingrates comme sortir la poubelle, le bricolage, porter les courses, déboucher un lavabo etc.

A cette condition que je veux bien que le port d’un jean ou d’un collant me soit interdit à la maison. Et que chaque manquement à ce règlement entraîne une punition. Mais ma motivation primaire c’est que cela correspond à mes fantasmes et non à ma conception rationnelle du monde. Hors de question de m’imposer quoique ce soit contre ma volonté.

J’aimerais parler un peu du passage de mes fantasmes de la discipline domestique à une forme vivable en couple sans que cela s’avère comme un cul de sac contraignant et nocif à la relation. Pour ne pas me perdre dans un exposé trop théorique (comme si une théorie de la DD puisse exister !) je resterai bien concrète.

Pendant mon adolescence j’avais une phase fantasme jeans.

En me projetant dans ma vie d’adulte je rêvais de vivre avec un homme très sévère qui m’interdisait d’en porter. J’imaginais mille ruses pour contourner cette interdiction. Mais je me faisais prendre à chaque fois. Mon compagnon considérait cela comme une faute très grave. Et moi aussi. Pour me punir à la hauteur de mon méfait, jumelé par une multiple récidive, il gardait à ce propos une canne à la maison (la phase allemande de mon fantasme qui a changé en France en faveur du martinet). Une canne bien souple qu’il faisait tremper dans l’eau avant ma correction. Pour maintenir son élasticité. Tandis que moi je devrais attendre une longue demi-heure au coin pour méditer sur mon comportement inadmissible. Parfois entièrement habillée, parfois le jeans baissé, parfois toute nue.

Puis vint le moment de la sanction. Vu que cela se passait dans mon imagination, je ne la trouvais jamais assez sévère et je m’en suis prise des terribles.

Une partie de mon imagination tournait aussi autour du fait de saboter ma punition. Cacher la canne. Suivre la légende urbaine pour la frotter discrètement avec un oignon pour qu’elle se brise à la première application. Me mettre un petit renfort sous mon jeans pour adoucir les coups.

Mais aussi des petits épisodes comme l’achat d’un tel instrument dans une quincaillerie (allemande) en ma présence. Mon homme exposait mon mauvais comportement, puis demandait conseil pour un instrument adapté. Avec un vendeur ou une vendeuse, évidement sur la même longueur d’onde, vantant les mérites de la canne en matière de bonne éducation pour les « grandes filles ».

A suivre…


mardi 25 septembre 2012

177 Soigner les mauvaises habitudes 2



Il me parait compréhensible que l’acte de ma punition, commencé par mon déshabillage, la nudité de mes fesses, voir de mon corps en entier, mes gigotements, cris et ainsi de suite provoque une réaction naturelle chez mon homme. Et à vrai dire je serais déçue par le contraire. Mon pauvre chéri est très tendu au niveau du caleçon, de la même manière quand je lui fait des petites séances de déshabillage ou quand défile en lingerie.

Et pour ma part, je trouve en quelque sorte fort injuste de le faire payer pour mes pêchés.

Alors pourquoi ne pas lui accorder de temps en temps un joli remerciement très personnalisé ?

Coutume que l'on trouve parfois dans la DD anglophone sous l’appellation :  « formal thank you ».

Seulement lui il trouve que mélanger la discipline domestique avec des droits de seigneur comporte des risques pour le couple et je pense finalement qu'il a raison. Ce qui n'exclut pas que le droit du seigneur peut trouver une belle place au cours d'une mise en scène dans un contexte open vanille.

Je reviens à mes attouchements en cachette.

Le jours que monsieur m’a chopée par le plus grand des hasards, il a d’abord éclaté de rire en me disant :

Voila l’origine de ton penchant pour la disciple domestique, isabelle. Ça te fait vraiment du bien.

Je me suis sentie très gênée par mon acte et j’ai découvert une honte délicieuse que je ne connaissais pas vu mon éducation permissive.

Mon homme s’est rendu compte tout de suite de ce qui se passait en moi.
Il m’a donc dit d’un air très sérieux comme il sait bien le faire:

Nous allons prendre des mesures adéquates pour combattre tes mauvaises habitudes après une punition.

Au lieu d'un discours, j'aurais préféré un comportement plus explicite. Style qu'il me prenne à l'oreille pour m’amener dans son étude. Qu'il décroche le martinet ou le Rohrstock (la canne) et qu'il me montre comment il comptait m'aider pour combattre ce « fléau qui touche les vilaines filles ».

Mais une fois de plus, il a utilisé la bonne tactique pour mettre notre règlement DD en douceur si j'ose dire sur pied. Mettre en évidence le comportement qu'il compte corriger et établir un programme pour y arriver.

Puis miracle, en quelques mois il a su me débarrasser de mes fâcheuses tendances. Ce n'est pas une blague. Et depuis je suis exempte de mauvaises habitudes. Et j'en suis fière !

Résultat obtenu non pas par des punitions particulièrement convaincantes au niveau de la douleur. Je rappelle, pas de double châtiment corporel dans la même journée. Mais par recours aux méthodes psychologiques et exercices physiques. Et surtout en me montrant ce que j'avais à gagner à être sage. Plus tard, dans notre chambre. Donc encore une application du principe :

Apprendre à différer ses besoins, ses désirs et ses envies...
...pour mieux en jouir plus tard.

Évidement les circonstances de cette abstinence sont particuliers et ne concernent qu'un laps de temps bien défini. Sinon, il est hors de question pour mon chéri de se mêler de ma vie privé.

Quant au programme de « rééducation », conçu et appliqué par mon chéri, j'en ferai un récit à part.

dimanche 23 septembre 2012

175 Soigner les mauvaises habitudes 1


Pas de réédition comme prévu, mais réécrit de A à Z. Petit texte distractif et volontairement indiscret. J'avais promis de parler de notre règlement de maison et je continue à le présenter tel qu'il est :

Une compilation d'incohérences humaines au service de l'épanouissement.

Rassurez-vous, il en existe également des règles qui flirtent avec le bon sens et qui flattent la logique ! Ce sera pour un autre jour.



Soigner les mauvaises habitudes 1

Quand je suis dans mon coin, après une bonne correction, il se peut que mon corps manifeste le bienfait de la discipline domestique de manière très édifiante. Ben oui, mon approche des châtiments corporels à l'âge adulte n'est pas purement chaste. Hélas, étant punie, il hors de question que je m’adonne à des jeux intimistes pour calmer mes ardeurs.

Voila donc ma vraie punition !

Celle qui me fait vraiment réfléchir. Et ce n'est pas fini. L'interdiction couvre l'intervalle entre ma punition et le prochain câlin au lit conjugal.

Pas de tripotage sauvage pendant que j'aie le dos tourné. Je compte sur toi isabelle !

Zut, alors ! En plus c'est moi qui ai le dos tourné quand je fais du coin.

Bon, il n’arrive jamais que le moment câlin soit différé au lendemain. C'est déjà cela de pris. Ouf. Même quand je suis envoyée tôt au lit ! Avec mon ordi. Monsieur n’est pas un monstre. Puis il me rejoint toujours dans les 2 heures qui suivent. Et vu sa « tension nerveuse », lui aussi se voit devant un sacre besoin de décompresser. A croire que l'attente imposée par la discipline domestique décuple le désir.

J’ai eu beaucoup de mal à respecter cette règle à nos débuts, surtout quand j’étais punie très tôt le matin.

Disons que j’ai pris des « mauvaises habitudes » en cachette.

Mon gentil chéri n’accomplit pas le rôle d’un surveillant de dortoir (l'idée qui me fait frisonner rien qu'à l'évocation), mais il est pointilleux quand je me fais surprendre par « inadvertance ». Encore heureux qu'il réagisse. J’ai parfois l’impression que les ruses des filles constituent son sujet favori d'études. Pour lui l’inadvertance n’existe pas.

C’est un petit jeu de pouvoir qui sert à tester les faiblesses d’un homme.

Ah la superbe claque. Qui a dit que la déculottée punitive ne s'applique qu'avec les mains ou des instruments ! Il n'y a pas que des rustres sur terre. Et quelle chance pour une femme qui se trouve en tête-à-tête avec un créatif de tout genre, de toute occasion et de toute circonstance.

Un MacGyver du raffinement punitif. Explosif, mais sans violence.

Mon homme, Monsieur comme je l'aime tendrement surnommer, n’est pas un partisan d’un double châtiment corporel dans la même journée. La fessée doit rester selon lui un acte marquant qui ne devrait pas se banaliser par un emploi trop fréquent. Il lui importe beaucoup de préserver le caractère éducatif, traditionnel et bon enfant de la discipline domestique.

Il part du principe si le châtiment corporel n’est pas suffisant tout seul, il faut recourir à d’autres moyens de l’ordre plutôt psychologique comme présenter mes excuses, montrer un regret sincère, remerciement à chaud pour l'application de ma punition.

Et devant sa détermination bienveillante, je ne me sens certainement pas comme dans un jeu pour et entre adultes, mais vraiment comme une jeune dame qui a été désobéissante et qui aimerait retrouver le pardon de son sévère prince charmant au plus vite.


lundi 17 septembre 2012

170 Discipline domestique et corvée du ménage 4



En très peu de temps mon homme a su intégrer habilement mes habitudes de célibataire (ménage à nu) et les petites trouvailles mignonnes venant de notre vie commune (la déculottée maison, petits tabliers etc) dans sa « didactique punitive ». Il entend par cette expression une forme d'enseignement de bonnes manières et comportements en utilisant des châtiments corporels et/ou moraux (exemple par excellence : le coin!) qui sont sensés de flirter avec les limites de ma pudeur. Au lieu d'augmenter pour récidive ou fautes graves le seuil de douleur de ma correction, il préfère me surprendre par son originalité.

Et je ne peux qu'approuver ses méthodes. C'est mon côté petite aventure au quotidien qui est comblé. Certes, j'appréhende mes corrections pour leur aspect physiquement très désagréable, mais cela reste toujours bon enfant concernant mon épiderme.

Il y a des personnes qui associent à la DD à des taches multicolores sur le fessier d'une dame récalcitrante. Ou à une variante de jeu « exquis » qui se passe dans un manoir sombre à la Donatien Alphonse. Ni l'un ni l'autre chez nous. Notre DD sert plutôt à enlever les taches et se passe dans un décor très lumineux qui... brille.

Il en va de soi que faire le ménage non seulement dans une nudité intégrale, mais de plus avec les fesses toutes rouges d'une correction qui vient d'être fraîchement appliquée, n'est pas chose commune.

Pour cette raison j'ai pris le temps pour bien raconter les éléments qui étaient déjà en moi avant de connaître mon homme.

Personnellement la corvée du ménage me paraît une excellente punition. Non seulement de plus utile, je la trouve aussi hautement éducative en fait. Car comme toute éducation digne de ce nom, qu'elle soit anglaise ou pas, archaïque, conservative, traditionnelle ou ultramoderne ce ne sont que les méthodes qui varient, mais le but reste toujours le même.

Apprendre à différer ses besoins, ses désirs et ses envies.

Il existe d'ailleurs des fort intéressantes études sur le bienfait de la capacité de différer. Alors pourquoi ne serait-il pas de même en cas de besoin de punition ?

Arrête de délirer, isabelle !

Zut, je me suis laissée encore trop aller.

Alors je formule autrement. Autant pour mon homme que pour moi, le caractère particulier démonstratif de ma punition crée et maintient une tension fort excitante pendant le reste de la journée et qui trouve sa « décharge » plus tard le soir.

mardi 11 septembre 2012

166 Discipline domestique et corvée du ménage 3



Dommage que les bonnes habitudes se perdent en couple.

Je sens la sincère désolation dans son regard, mais aussi une idée subite qui fait briller ses yeux. Un grand garçon sur le point d'allier rêveries d'adolescence avec le faisable dans son couple.

Fouillons alors un peu dans le passé de mon homme pour mieux comprendre. Depuis tout petit le regard sous les jupes des femmes, c'est sa grande passion. Notamment quand sa maman nettoie justement le sol...à quatre pattes. Ce qui permets à notre petit « monsieur en devenir » d'observer avec grande émotion les sous-vêtements de l'époque, veut dire bas et jarretelles. Mais sa passion ne se limite pas aux jupes de maman. Il profite de chaque occasion qui se présente dans le voisinage. Discrètement pour ne pas se faire pincer, car les dames n'apprécient guère ce genre de comportement. Et ma belle mère adepte d'une éducation stricte, n’hésite pas de sortir la ceinture en cas de plainte pour comportement inadmissible. Terme qu'aime reprendre mon homme quand il s'agit de me ramener sur le bon chemin par une correction à la hauteur de mes méfaits. Méfaits du style - on s'en doute bien – qui tournent autour d'aperçus impudiques. Quand je me penche trop en avant par exemple en présence d'autres personnes pour dévoiler ce qui lui était interdit d'espionner. Je me souviens d'ailleurs parfaitement d'une journée au début de notre couple. J'avais mis une jupe quelque peu trop courte, laissant apparaître le haut de mes bas dans un supermarché quand j'ai essayé d’attraper un produit dans un rayon à raz de sol. J'ai reçu un très sévère correction en rentrant à la maison qui m'a laissé l'agréable impression que mon homme tenait vraiment à son jardin privé. Et depuis, c'est devenu un petit jeu entre nous. Quand nous sommes témoin d’aperçus de ce genre, volontaires ou involontaires, je sors infailliblement la phrase :

Mériterait bien une … celle-là !

Voila le contexte posé, mon homme ajouta en parlant des bonnes habitudes qui se perdent en couple :

Je te verrais bien seulement vêtue d'un petit tablier blanc en dentelle pour faire le ménage, isabelle.

Ben voyons. Et pourquoi ne pas avec en plus une plume dans mon c... , tant que nous y sommes !

Quelques jours plus tard, je suis rentrée à la maison avec mon premier tout petit tablier de soubrette. Celui-ci n'a pas manqué son effet sur mon homme quand il est rentré pour sa part, me découvrant ainsi si légèrement vêtue pour lui servir le repas. Et depuis nous sommes très tablier...petit « fétichisme » sympa qui a dépassé le cadre de notre vie intime. Comme a constaté entre autres ma Maman :

Tu es devenue une vraie petite femme d’intérieur ma fille.


lundi 10 septembre 2012

165 Discipline domestique et corvée du ménage 2



Être vilaine, cela fait du bien !

Alors je profite pleinement. Déjà le fait de me tripoter sans retenue dans l'eau chaude de mon bain mériterais... Ah comme c'est agréable de m'imaginer des punitions pour comportements inadmissibles.

Je suis sensée de culpabiliser sur mes associations de discipline, car la main baladeuse fait partie de la vie d'une femme moderne ? Et puis quoi encore. Tout compte fait, m'occuper de moi-même me plaît, mais ne me satisfait pas vraiment. Pointe alors quelque part dans les images qui défilent dans ma tête...lui, l'autre, le monsieur sévère, l'éducateur passionné.

Me faire surprendre par cet homme qui n'apprécie pas du tout les filles qui se comportent en vilaines. Quel plaisir de le voir si peu permissif, de l'entendre me sermonner à haute voix,

farouchement opposé au  laxisme moral de notre culture actuelle.

Des mots qui donnent un avant goût de vigoureuses claques. Tirée par une des mes oreilles le monsieur me fait sortir de l'eau, m'allonge toute mouillée sur ses genoux pour que je m'en prenne une fessée de plus classique, à la main et qui résonne majestueusement entre les murs de la salle de bain.

D'autre fantasme de mes journées de célibataire ?

Plus basiques, tout bêtement, être rejointe par le prince charmant pour un laisser aller à toutes épreuves dans un milieu aquatique. Malheureusement quand on est seule les possibilités restent très limités. Et à vrai dire, il est plus agréable d'en faire un petit récit de souvenirs que de le vivre...

Et justement dans mon petit récit, il manque encore l'essentiel :

La corvée du ménage !

Il est trop tentant de l'oublier. Même en écrivant ce texte. Pour dire comme l'inconscient a tendance de s'impliquer partout. Pourtant le ménage aussi offre du plaisir. Si, si ! Que cela déplaise à l'air du temps ou pas.

C'est assez rythmique comme activité, permettant à mon côté névrotique une jolie conversion en frottant de belle cadence. Non, vraiment pas la peine de faire un dessin pour voir les parallèles avec l'activité inter-humaine. Et soyons clairs, pour les deux j'affectionne particulièrement la position à quatre pattes ! Alors rien d'étonnant que le cinéma de tête se mette encore en route.

Envies de confession, non pas dans un parloir d'église, mais sous un regard de plus sévère. Questions indiscrètes et réponses qui font rougir.

Avant que ma chair de pécheresse soit purifiée par une fessée salutaire. Avec un instrument à grand bruit. L'idée que ce son se propage chez les voisins me donne de l'entrain supplémentaire. C'est le week-end et j'aime le spectacle. Je verrais bien un paddle ou un large strap. En cuir de qualité. Cela va de soi. Punition exemplaire qui doit tenir pour toute la semaine.

Ceci dit mes révélation sur ma nudité pendant le ménage sont moins sulfureuses que l'on ne puisse imaginer. Je me suis rendue compte au fil de ma vie que je n'étais pas la seule femme qui frotte le parterre de la cuisine ou les carreaux de la salle de bain dans son plus simple appareil.

Quelques unes de mes copines avaient des habitudes similaires ...avant de se mettre en couple.

Alors mon homme, fortement inspiré par cette confession de mes coutumes de célibataire poussa un cri de cœur :

Dommage que les bonnes habitudes se perdent en couple.