lundi 29 juin 2015

730 Retour aux sources du fantasme (Lundi cinéma)

A la recherche du souvenir manquant

Je suis tombée sur ce clip qui reproduit assez fidèlement mes premières rêveries autourde la fessée. Je précise bien qu'il s'agit de rêveries et aucunement de souvenirs inspirés de ma propre enfance. Étant enfant, dans le contexte socioculturel dans lequel j'ai grandi, la fessée n’existait plus. Elle apparaissait ci et là comme une menace prononcée par des personnes d'un certain âge et s'entourait d'un aura de quelque chose d'interdit et surtout de quelque chose de mystérieux. Me découvrant très tôt sensible à cette thématique, à chaque fois qu'elle fut abordé, le plus souvent pour plaisanter entre adultes, je pointais attentivement mes oreilles. Apprenant ainsi que...

...les garçons ont un plus grand besoin de discipline que les filles

ou encore...

...qu'une bonne fessée se donne sur le cul nu !

Cul nu se dit « nackter Arsch » en allemand et depuis ce temps l'association de ces deux mots ne me laisse pas indifférente. Notamment quand mon chéri les inclut dans ses petites piques me demandant de tendre effrontément mon cul nu pour recevoir le martinet.

Und jetzt den nackten Arsch frech herausgesteckt, isabelle !

Bref, la fessée (ou plus exactement le mot fessée et l’imagination s'y rapportant) fit irruption dans mon développement au moment de la mise en place de la pudeur, se liant ainsi à un étrange frisson (voluptueux n'était pas encore le bon mot) d'une punition qui va de paire avec nudité. Toutefois, loin de moi de me projeter dans un tel contexte. Petite fille très sage (sans jeux de mot!), j'avais tout de même une certaine admiration pour les enfants pas sages. Et pour compenser ma frustration de ne pas oser certaines aventures, je fis intervenir la fessée. Notamment envers les garçons, mais aussi envers quelque copines du voisinage ou de la maternelle. Connaissant leurs parents mon scénario se plaçait parfaitement dans la réalité. De plus la raison/le prétexte de la fessée était tout trouvé aussi : 

Un comportement me procurant un déplaisir ou du moins mon désapprobation !

Pour faciliter mes élan voyeuristes, je m'imaginai dotée de la capacité de me rendre invisible pour me glisser dans les foyers en question. Enfin, tout au début j'étais témoin de la scène sans explication. A cet âge-là se mettait aussi en place mon sens moral qui se confondait bien souvent avec les interdictions des adultes.

J’avais donc à ma disposition un riche arsenal de tout genre de comportement débouchant sur une punition.

Notons que mon imagination n'allait pas aussi loin que ce clip. Il manquait encore les détails de la ritualisation comme l'implication d'un instrument punitif, voire de le chercher. Ce qui me préoccupait le plus, c'était la honteuse situation de la mise à nu des fesses. Puis à un moment ou un autre, la situation devenait quelque peu « trop perturbante » pour moi et je m'évadais dans d'autres rêveries, plutôt chevaleresques et mettant en scène des intrigues de princesses et de princes charmants. Quand - plus grande - j'ai voulu comprendre mes fantasmes, j'ai découvert avec étonnement la justesse des descriptions de la famille Freud. C'est papa Freud qui pointe sur le fait que nous souhaitons la punition à un enfant que l'on déteste. Ce qui laisse apparaître à mon sens le fantasme de la fessée comme un défoulement. Mais c'est sa fille Anna qui livre enfin maintes clefs sur les fantaisies punitives chez les filles. Je reviendrai lundi prochain sur ma recherche des parties manquantes en livrant ma version sur les fantasmes de punitions scolaires.

vendredi 26 juin 2015

729 Liens de discipline domestique (172 ème édition)

Au menu cette semaine : Grands moments de solitude


Dans mes rêveries j'imagine parfois que se dévoile dans mon club de sport mon fessier encore fumant comme aime dire mon homme. On comprend bien qu'il s'agit d'un fantasme quand on considère ma tenue de gym composée autour d'un horrible legging indestructible. Passons ! Imaginons qu’apparaît comme par magie un rose, voire rouge vif qui ne laisse aucun doute sur ce qui s'est passé il y a peu de temps. Je me verrais mal de sortir une excuse bidon qui ne va convaincre personne. Style de prétexter un moment de câlin sévère avec menottes en peluche rose et petit bâillon gadget en rose également. Si j'osais, ô combien je trouverais plus excitante l'idée de dire :

Quand je suis insupportable, mon homme me soigne au martinet !

Que j'aie été insupportable, on me le croirait facilement. Ma mauvaise langue est bien connue. Mes sauts d'humeur aussi. Et que certaines dames que je croise dans mon club me souhaitent une bonne fessée me paraît fort probable. Mais je pense que personne, vraiment personne ne s'imaginerait que je reçoive encore la fessée pour de vrai. Ce serait plutôt le contraire. « Maîtresse isabelle » qui dompte, enfin qui a dompté depuis de longues années son si gentil compagnon. Le pauvre. Au moins il de la patience.

Alors oui la couleur rouge de mes fesses serait une surprise pour tout le monde !


Quand j'étais ado, le comble de la honte me paraissait qu'un beau et jeune prince charmant...

...me baisse mon jeans et me donne une claquante fessée... cul nu.

Ce petit scénario me faisait transpirer sous la couette et activait à coup sur ma vilaine main. Toutefois pour bien mettre en relief la profondeur de mon fantasme, j'ai du attendre mon grand amour de ma vie, mon chéri. Un jour il ma dit, me voyant dans mon jeans moulant parader devant ses yeux en me laissant aller à des impertinences digne d'une ado :

Porter des jeans ne te protégera pas de la fessée, isabelle !

Et quelques instant plus tard, je me suis trouvée sans la protection de ma seconde peau sur ses genoux pour une fessée que je qualifierais de plus paternelle. Je n'ai pas fait la fière pendant longtemps et j'ai fondu en larmes en poussant des promesses de travailler sur moi. Quand je me suis levée, toute émue avec le maquillage coulée, j'ai senti les yeux de mon chéri rivés sur mon entrejambe... luisant comme après un long préliminaire. Puis il a ajouté :

Au lit jeune dame pour une longue séance de masturbation ! Ça te fera oublier le chagrin.

Je me suis sentie vraiment cernée dans mon fantasme de vraie discipline d'antan. Un très grande moment de solitude.


C'est la DD à l'envers, mais qui montre à mon avis que les motivation des dames et des messieurs pour recevoir une bonne fessée ne coulent pas de la même source. Les dames me semblent plutôt sensibles au blablatage du monsieur, à la sonorité de sa voie, son allure, son aura d'autorité ou de dominance. Tandis que pour les messieurs les motivation de se mettre dans les mains d'une dame sévère me semblent plutôt liés à « l'éternel féminin » !

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !























Laborieuse cette fessée (petite série de gifs)

jeudi 25 juin 2015

728 Mémoires d'une éducation sévère 19


10.1 Les oiseaux bleus

Petit à petit, l’été et les vacances tendaient vers la fin. Le retour de Camille était prévu pour la semaine suivante. Lucie tardait de revoir son amie. En appliquant soigneusement les consignes de Nadège, elle avait gagné de nombreux privilèges. Il ne manquait plus le droit de sortir. Ce but tant désiré dépendait uniquement de son admission aux « oiseaux bleus ». Elle savait la sélection difficile, mais pas impossible.

Lucie était une fille ambitieuse qui ne croyait pas au hasard. Elle s’exerça sans relâche en tenue sur des musiques entraînantes, révisant ses pas à chaque occasion. Elle avait toujours eu un faible pour la danse et un bon sens de rythme. Rapidement elle se déplaça sur les hauts talons avec aisance et étonna Nadège de jours en jours par ses progrès. Elle réussit à ajouter la marche de parade de la corporation à son répertoire en exécutant les mouvement avec précision et en épousant le rythme par le claquement de ses talons. Deux phrases de Nadège hantaient en permanence ses pensées :

Tu as la chance de devenir un « oiseau bleu » et c’est tout ce qui devrait compter pour toi.

Et :

Si tu arrives à intégrer la troupe, nous réviserons tes privilèges.

Le grand jour venu, elle se sentait prête pour le casting. Malgré une dizaine de prétendantes, elle ne se découragea pas, décidée de donner le meilleur d’elle. Elle se découvrit étrangement émue en quittant la maison en tenue de parade, accompagnée par sa tutrice qui ne cacha pas sa fierté pour son élève.

Lucie possédait un joli corps et un visage harmonieux. Elle ne put nier que l’uniforme la mit en valeur. En arrivant à la salle de sélection, elle remarqua les regards envieux des autres candidates et de leurs tutrices.
Lucie et Nadège formaient un joli couple. Nadège n’était pas seulement l’éducatrice la plus respectée, mais aussi de loin la plus belle femme du village. La concurrence venait de sa propre maison et Lucie le savait trop bien. La ferme intention de défendre la réputation de sa tutrice par une brillante performance, lui fournit le mordant nécessaire pour s’imposer dans cette compétions. Les candidates alignées, l’instructrice et la présidente du club firent une première inspection.

Mesdemoiselles, la discipline est le meilleur moyen pour mettre l’ordre dans le chaos de vos pulsions, émotions et contradictions personnelles,

dit la présidente.

Et elle est de fer ici, croyez-moi. Vous apprendriez chez nous trois choses avant tout : Manier vos baguettes, marcher au pas cadencé et la signification de l’esprit de troupe pour livrer un joli spectacle. Nous ne tolérons aucune manifestation d’individualité. Vous porteriez toutes la même uniforme et nous interviendrons au moindre faux pas de l’une parmi vous dans une représentation publique par une punition collective.
Quand vous porteriez votre uniforme hors de cette maison, nous attentons de vous un comportement irréprochable qui fait honneur à notre corporation. Gare à celle qui enfreint cette consigne. Elle sera corrigée devant la troupe au grand complet.

Nous vous considérons en adultes et non en filles immatures. Par conséquence pour marquer cette différence nous appliquons la cravache qui vous changera du martinet de la maison. Nous allons commencer par une inspection de vos tenues et vos allures.

L’une après l’autre fut convoquée devant le jury pour se présenter. Selon la démarche de la fille, Lucie saisit immédiatement les concurrentes les plus dangereuses. Il n’y avait que trois places disponibles. La bataille allait être rude.

A suivre

mercredi 24 juin 2015

727 Quand la fessée hante nos rêves

Et si on se penchait un peu sur l'interprétation de ses rêves ?

Je suis sceptique envers les arts divinatoires. Je n'ai jamais visité une voyante. Je ne demande pas à mes copines de me tirer les cartes. Le marc de café je le garde pour mes plantes. Je m'en tape du bien-fondé de l'astrologie et je ne me souviens même plus quand j'ai lu pour la dernière fois mon horoscope. A vrai dire je n'y connais rien en ces domaines. L’interprétation des rêves par contre ne me laisse pas indifférente. Je vois son utilité pour découvrir nos désirs qui se cachent au fond de nous bien à l'abri de notre conscience. Je ne parle pas uniquement de celle de Freud, mais aussi de celle dont on trouve les traces dans les civilisation les plus anciennes. Visiblement, comprendre ses rêves importe beaucoup à l'être humain. Et même s'il reste discutable si nous nous trouvons en face d'une vraie science, il me semble toutefois intéressant de me pencher sur ce qui me passe par la tête pendant mon sommeil.

Le martinet comme sujet de nos rêves ne me semble pas rare chez bien d'adeptes de la fessée... en France. Il n’apparaît pas en Allemagne et se trouve remplacé par le Rohrstock, la canne. Voila qui montre que la culture dans laquelle nous évoluons peut être déterminante pour le symboles qui surgissent dans nos rêves.

Après un petit tour sur le net (allemand et français) voici quelques pistes d'interprétation que donnent certains sites :

Rêver d'un Rohrstock (canne , badine) peut indiquer une culpabilité du rêveur. Dans son rêve il reçoit par le biais du Rohrstock la punition dont il estime avoir besoin.

Rêver d'un martinet : ne pas accepter l'autorité dans la vie, mise ne garde contre une mauvaise conduite

Voir une badine : obstacles à surmonter

Frapper quelqu'un avec une badine : acquérir la sagesse au travers de ses propres expériences

Frapper quelqu'un avec des verges : donner des conseils

Se faire battre avec des verges : sortir d'une situation difficile

Rêver d'un fagot de verges : le rêveur attend une punition bien méritée

Ma foi, je m’attendais à plus de précisions...

lundi 22 juin 2015

726 La poésie de la dame au coin (Lundi cinéma)

ou le spectacle après le spectacle !


Je ne pense pas être la seule dame avec un penchant pour la fessée punitive, ni la seule qui aime se donner en spectacle au coin. Expression de mon chéri qui désigne par là tous mes mouvements volontaires ou involontaires de mon fessier. Et lui, confortablement installé dans son fauteuil, ne se lasse pas de regarder ce qui se passe devant ses yeux.

Un maniaque de fesses féminines ? Ben oui, enfin des miennes surtout...

Sans avoir un sentiment religieux, loin de moi de nier un effet purificateur sur mon psychisme quand mon homme a fini son travail sur mes fesses et m'envoie au coin. Parfois j'éprouve encore une vive colère contre moi, contre mon mauvais comportement. Parfois ma colère se tourne contre l'instrument qui a servi pour me corriger. Cette envie de casser la canne, de couper les lanières du martinet, de jeter notre paddle contre le mur. Parfois je me lève avec la rage au ventre en trépignant et en faisant ma crise de (post-)adolescence en criant :

Non, je n'irais pas au coin ! Je ne suis plus une gamine, je suis une adulte !

Mais peu importe mes objections, mon chéri reste ferme. Ferme et patient.

Je t'ai dis au coin, isabelle. File. Un peu d'air frais fera du bien à tes fesses !

Au bout d'un moment je file, car de l'expérience je sais que j'en ai besoin pour être à nouveau en paix avec moi. J'ai besoin de glisser mes mains sur mes fesses pour sentir d'éventuelles boursouflures, notamment après une cure à la canne. Sachant cette dernière un instrument particulièrement magique qui fait ressortir mon côté de fille sage pendant un long moment.

Cette isabelle qui se flatte de son excellent éducation !

J'aime sentir mes boursouflures, cette preuve sur la chair que je me suis réellement pliée à cette discipline dont je ressent régulièrement le besoin. Ce besoin de savoir mon derrière striée. Ces traces visibles et douloureusement perceptibles qui donnent un sens à ma punition. Qui me montrent que j'ai dépassé les bornes, que mon comportement était inacceptable, que chez nous la discipline à l'ancienne règne encore, que mon homme sait prendre au sérieux mon besoin de punition pour me rappeler à l'ordre. Je me sens fière de devoir exposer mon fessier tout nu au coin. Troublée aussi, à l'idée de sentir dans mon dos les yeux de mon chéri qui contemple son travail. Puis au fur et à mesure que la douleur dans mes fesses se transforme en chaleur uniforme, j'ai des pensées de moins en moins chastes qui me traversent la tête. Envie de balader ma vilaine main entre mes jambes, acte strictement interdit par mon homme.

A croire que l'alchimie du coin transforme une fille fraîchement corrigée en fille vraiment pas sage !

Ben oui, parfois la fessée c'est le monde à l'envers....

vendredi 19 juin 2015

725 Liens de discipline domestique (171 ème édition)

Au menu cette semaine : C'est l'été


Je me sens extrêmement flattée quand mon chéri me demande de m'habiller en belle de champs pour un tour à la campagne. Déjà, tout basiquement, car cette expression contient le mot belle qu'il vient d'associer à moi.

Voila une façon de me faire frissonner bien plus intensément qu'un texto à contenu torride.

Belle pour moi, n'exclue pas une allure volontairement sexy. A moi une de ces petites robes que mon homme aime tant sur moi et tant m'offrir aussi. La campagne m'évoque un contexte nature, donc pas besoin de mettre une culotte. Je ne risque rien, mon chevalier vaillant veille sur moi. Et pour parfaite ma tenue une de ces paires de sandales à talon compensé très haut. Alors là , mon chéri va exploser ses yeux, car il en a bavé depuis son adolescence de sortir avec une fille ainsi vêtue. Il en va de soi que je vais passer pas mal de temps à ramasser des fleurs. Parce que cela fait remonter ma petite robe et permet à mon homme, de voir en chair et on os devant ses yeux la fille de ses rêves. Avec ce petit piquant qui lui semblait quand il était ado un comble de fantasme inaccessible, un comble de perversité en quelque sorte, un entrejambe dépourvu du moindre poil. Qui s'étonne qu'il ne reste pas de marbre et remonte doucement ses mains le long de mes jambes. Cette forme de séduction active et ciblée de ma part, me donne parfois de très vilaines idées :

La belle de champs troussée et fessée en pleine nature !

Heureusement nos fantasmes se recoupent et j'aime particulièrement une sacrée fessée, mode van Gogh, devant un champs de blé ou la variante roquefort sous l'orage après avoir sacrément énervé mon chouchou. Bref j'aime quand l'atmosphère se prépare à éclater.


Voici une ambiance un peu inspirée par les petites filles modèles. Ce qui donne un joli charme à nos toutes petites, s'avère d'un comble de kitsch et de ridicule sur une jeune femme adulte. Enfin, la belle mère non plus dénote pas du cadre que ce soit vestimentaire et également concernant la fessée. On se croit presque dans un compte de fée avec « Happy end », la belle-mère en train de se faire sermonner en exposant son derrière fraîchement châtié. A vrai dire je préfère ce genre de scénario bien que plus fantasque que fantasmatique à des interminables séances de tape cul dans un décors minimaliste sans âme. Et, il m'arrive même de m'y projeter... non, le ridicule ne tue pas !


De la bonne humeur à l'état pur chez Mademoiselle Lee et un avant goût à ce fabuleux mélange qui me fait apprécier l'été : Du soleil et de l'eau. Surtout quand je vois ce clip je me dit que rien n'égale ingéniosité des garçons pour se faire remarquer par les filles. Notons que mon "grand garçon" a déjà profité pour me décorer les fesses avec bien de trucs qui collent...

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !



















Du vrai vintage (petit clip)



En pleine nature (petite série)



jeudi 18 juin 2015

724 Mémoires d'une éducation sévère 18


9.2 Visite médicale


Ces mots suffirent pour remplacer l’humiliation de Lucie par une « sacrée trouille ». Quand Madame le docteur la fit entrer avec Nadège dans son cabinet, elle avait les jambes en coton. Après avoir écouté Nadège, la doctoresse se pencha sur le cas de Lucie en l’examinant minutieusement de la tête au pied avant de prononcer un son verdict :

Au premier abord cette jeune fille me semble en parfaite santé. Rien ne s’oppose à une participation chez les majorettes. Nous sommes de bon espoir que le bilan sanguin confirmera mon impression. Je vous tiendrai au courant.

J’ai remarqué que votre élève bénéficie chez vous d’une éducation de plus stricte en jugeant les stries sur ses globes fessières. Avec quelle fréquence reçoit-elle des châtiments corporels ?

Elle passe par une phase particulièrement difficile pour s’adapter aux bonnes manières. Je dois recourir au martinet très souvent, parfois plus d’une fois par jour.

Voyez ma façon de penser. Nous acceptons dans ce village uniquement des candidatures de filles adultes qui ont toutes un point en commun : Elle se comportent en adolescentes dans le meilleur des cas malgré leur âge. Elles peuvent librement choisir leur tutrice et changer à tout moment de ménage, voire quitter notre communauté. Elles présentent sans exception un retard considérable qui demande des méthodes en conséquence pour les mettre à niveau.

Tu te sens malheureuse chez ta tutrice, Lucie ?,

demanda le médecin.

Notre héroïne fut surprise par la question. Jamais cette pensée eut effleuré son esprit. Sur les milles choses qui lui passaient quotidiennement par la tête, aucune ne tournait autour de l’idée de se voir en malheureuse victime d’un cruel destin qui s’acharnait sur elle.

Au contraire. Je suis très heureuse chez Nadège. Elle n’est jamais injuste avec moi. Je ne suis punie seulement quand je le mérite.

Les regards de tutrice et élève se croisèrent et Lucie remarqua la profonde émotion qu’occasionnait sa réponse. Elle n’avait jamais vu Nadège aussi émue et fière de sa protégée. La doctoresse, satisfaite des explications, continua son enquête pour mieux cerner la cause des fâcheuses gestes.

Penchons nous d’abord sur les irritations de la zone génitale. Depuis quand faites-vous porter la ceinture à votre élève la nuit ?

Hm…trois semaines environs. 

Les symptômes ont-ils débutés à cette date ?

Dès le lendemain.

Sans vouloir mettre vos compétences en doute, peu d’éducatrices sont au courant du bon emploi de la ceinture. Sur une point de vue physiologique je conseille toujours un rasage total de la zone pubienne y compris les grandes lèvres et le sillon anal. Cela évite la friction et les irritations. Suivez mon expérience et prévenez moi au cas absence d’amélioration.

Faites-vous porter la ceinture en permanence à votre élève ?

Non. J’estime cette mesure adaptée pour la nuit, mais inutile en journée. Je n’ai pas envie que Lucie se laisse envahir par ses pulsions dans son lit. Elle a besoin de son sommeil. Je ne suis pas contre la détente, mais à fréquence raisonnable et sous contrôle pour mieux forger le caractère.

Vous avez une façon très autoritaire d’enseigner, Nadège et vous devriez être un peu plus permissive parfois. L’éducation que Lucie endure chez vous est particulièrement sévère. Comprenez-moi bien, j’approuve entièrement vos méthodes. Une jeune fille a besoin de repères, même à vingt et deux ans comme Lucie. Il est tout à son honneur qu’elle approuve vos méthodes. Cela témoigne d’une grande capacité de discernement et elle vous fait entièrement confiance.
Ma secrétaire médicale aussi est éduquée en ce sens et je ne manque jamais de fermeté avec elles. Pourtant elle n’aimerait pas être à la place de votre élevé.

Malgré sa bonne volonté, Lucie a du mal à s’accommoder à une discipline aussi poussée. Elle vit chez vous dans une tension permanente et pour compenser elle se réfugie dans ses fantasmes. Quand elle n’en peut plus, elle provoque une punition, seul moyen d’échapper à la pression pendant un moment.

Accordez-lui plus souvent un apaisement complet en guise de bonne conduite et tout ira au mieux.

Quant aux vilaines habitudes j’aurais besoin de renseignements complémentaires. Lui passez-vous un lubrifiant avant d’administrer le suppositoire ?

Bien naturellement. Je prépare le terrain par un petit massage de quelques minutes de la zone extérieure, puis de la zone intérieure pour permettre une meilleure absorption.

La sentez-vous réticente à ce traitement ?

Au début oui, mais plus maintenant. Elle est coopérative et ne pose aucune résistance.

La doctoresse se tourna vers Lucie qui attendait toujours dans la même posture.

Est-ce que tu te sens tendue quand tu te retrouves ensuite seule dans ta chambre ?

Très, Madame.

J’aimerais que tu nous montres comment tu te procures du soulagement en cachette. N’essayes pas de nous duper, je saurai partager le vrai du faux.

Lucie n’osa pas s’opposer. Elle s’appliqua sagement et ses pratiques furent confirmées par les traces sur son doigt.

Ne vous inquiétez pas, dit la doctoresse à Nadège.

Ce comportement est fréquent chez les jeunes filles qui portent une ceinture la nuit. Elles remplacent une mauvaise habitude par une autre en se croyant plus malines que leur tutrice. Transgresser un interdit augmente souvent le plaisir quand il y a moyen de s’y abandonner en toute discrétion. Je conseille toujours à mes patientes la double sécurité. Il s’agit d’un petit dispositif en caoutchouc qui est très efficient et facile d’emploi. Il épouse parfaitement l’anatomie et combine confort de port avec impossibilité de céder à la tentation. Nous allons essayer de trouver le bon modèle qui convient le mieux à Lucie.

Elle se dirigea vers un tiroir et sortit une gamme de cônes assez semblables à des suppositoires de très grande taille qui se finissaient en se resserrant sur un très faible diamètre avec un grand embout rond et plat. Lucie n’avait pas besoin d’explication pour comprendre ce qui allait lui arriver.

Ces « bouchons médicaux » ou  »préventifs » existaient en diverses tailles et s’introduisaient de la même manière qu’un suppositoire. Après un deuxième examen de l’anatomie de Lucie la femme en choisit un et le mit en place après préparation adéquate. Elle progressa tout doucement car l’endroit le plus large du dispositif se caractérisa par un diamètre bien plus large qu’un doigt. Elle indiqua à sa patiente de se lever et de faire des allés et retours dans la pièce. La sensation n’était pas insupportable comme Lucie avait imaginé, mais le sentiment de l’étrange correspondait bien.

Comme vous le voyez, Nadège,

dit la doctoresse,

le bouchon médical permet de se déplacer. Il peut alors se porter aussi dans journée sans contre indication. Je vous établirai une ordonnance et vous trouveriez le bon modèle au rayon d’éducation spécialisée au supermarché .

C'est ainsi que prit fin la consultation médicale. L’objet prescrit se présenta à l’intérieur d’un coffret dont les consignes imprimées en grandes lettres indiquaient l’indication et l’emploi sans équivoque. Qui s’étonne que Lucie ne fît pas la coquette en passant à la caisse. Tout le monde avait comprit quel genre de comportement eut motivé cet achat. Elle garda avec difficulté son calme en s’encourageant par l’idée d’un traitement de faveur pour ce soir... également prescrit sur l’ordonnance.

mercredi 17 juin 2015

723 La correction conjugale

Un point de vue datant de 1899

(* J'avais écris ce post hier soir. En faisant mon tour sur les blogs ce matin je suis tombée sur un fort intéressant paragraphe qui semble bien s'accorder avec le sujet.)


Dans mes recherches sur l’existence d'une « discipline domestique historique », je suis tombée sur ce texte. J'ai trouvé la première partie fort amusante et j'approuve de tout mon cœur les dames de cette époque. D'ailleurs je considère la dénomination de « bas bleu » (femme de lettre dans sa première signification!) comme un joli complément et non pas pour sur insulte. Par contre j'ai marqué un temps d’arrêt en lisant la deuxième partie du texte en croyant d'abord à une mauvaise blague faisant même éloge de la violence conjugale vers la fin. A vrai dire ce texte ne semblait pas correspondre à la fin du 19ème siècle. Puis en faisant des recherches sur l'auteur cité, j'ai compris qu'il s'agissait d'un écrit du... 17 ème siècle. Mon impression : La recherche de la discipline historique semble déjà avoir échauffé les esprits il y a plus de cent ans. Cette quête semble se confondre en quelque sorte avec un fantasme de la femme idéale... vue par un homme. C'est peut-être ici que l'on trouve les racines de deux visions distinctes de la discipline domestique. Je pense en effet... .

..qu'il y a grande différence entre une dame qui éprouve un besoin de punition pour les petites et grandes imperfections qu'elle ne se pardonne pas et un besoin de punir qu'éprouve un monsieur envers sa dame pour les petites et grandes imperfections qu'il ne lui pardonne pas. D'un côté je vois un libre consentement, de l'autre peut se dessiner une forme de volonté de soumettre la dame.

Et voici le texte :

La correction conjugale

Ou la question est débattue si les maris doivent battre leur femmes

Peu de questions revêtent une plus réelle importance que celle qui a trait à la correction corporelle dans le cercle familial. En cette époque si agitée par la question de l'émancipation des femmes et par la revendication de leurs droits agressifs, en raison de leur éducation supérieure; par leur désir d'accaparer les fonctions remplies jusqu'à ce jour par des hommes, il nous semble que cette discussion présente un intérêt général.

Depuis longtemps il y a un pressentiment qui couve dans l'âme de l'homme qu'une crise est imminente. Ce qu'il y a de pire, c'est que jusqu'ici il n'y avait aucun moyen de s'y soustraire. Si vous discutez la question avec le « bas bleu » moderne, vous êtes perdu. Sa langue se meut avec beaucoup plus de rapidité que la vôtre, et son esprit naturellement logique, aiguisé par « l'instruction supérieure », réduira vos arguments à néant. Employez le sarcasme, et elle vous répondra en ricanant.

Employez l'invective et elle vous jettera à la face tout le vocabulaire d'une Xantippe. Si vous menacez la femme d'employer la force elle vous défiera en invoquant la loi ! Ayez recours des larmes habilement produites, son cœur cuirassé par les doctrines de Stuart Mill n'aura pour vous qu'un rire moqueur. La « femme moderne », en un mot, n'a en elle absolument aucune crainte de l'homme. Toutes les étincelles de la pitié féminine sont bannies de son cœur, de même que tout sentiment de respect. La femme est non seulement parvenue avec malice à se faire nourrir par l'homme, mais maintenant elle l'évincé des fonctions publiques et elle le nargue par-dessus le marché. Depuis cinq décades les hommes gémissent en silence sous un fardeau lentement accumulé de souffrances, cherchant anxieusement autour d'eux un moyen de salut.

En vain l'homme a-t-il cherché toutes les voies et tous les moyens possibles pour reconquérir le terrain perdu. Tous ses efforts ont été inutiles et, en fin de compte, il s'en trouve plus mal qu'au début. « Tel qu'un chien qui retourne à ce qu'il a vomi ou le porc qui se vautre dans sa fange », il s'est trouvé forcé de" retourner et de se soumettre à celle qui le torture, et de reconnaître de nouveau la suprématie de sa tyrannie femelle.

Ce qui précède ne s'applique évidemment qu'à l'infortuné mortel affligé d'une virago savante. Le sort de l'homme qu'un heureux hasard a gratifié d'une compagne simple de la vieille école est tout autre.

Jeremy Taylor trace, de la femme de vieille école, ce tableau d'une exquise finesse : « La bonne épouse est le meilleur et le plus précieux des dons que le ciel puisse faire à l'homme. Elle est pour lui un ange gardien qui lui prodigue les bonnes grâces; elle est son joyau, son dispensateur de vertus; c'est un écrin à bijoux. Sa voix résonne à ses oreilles comme une douce musique; son sourire lui est un gai rayon de soleil; son baiser est la meilleure sauvegarde de son innocence, et dans ses bras il trouve le plus sûr des refuges. Il y trouve la garantie de sa santé, le baume de longue vie. Son activité constitue la plus certaine de ses richesses et son économie la meilleure des sauvegardes. Ses seins lui offrent un asile où il vient se reposer dans l'oubli de ses soucis, et les prières de la bonne épouse sont certainement celles qui sont le plus promptement exaucées et qui ont, plus que d'autres, le don d'attirer les bénédictions du Ciel. »

Et nous pouvons ajouter, de notre côté, que ses vertus matérielles ne le cèdent en rien aux perfections morales dont elle est douée.

Sa vigoureuse compagne n'a qu'un souci, celui de lui faire des enfants, de montrer ses talents culinaires et de tenir son mari bien au chaud pendant les froides nuits de l'hiver. Quant il lui plaît de s'enivrer elle cherche à lui éviter tout accident ; et lorsque, pour un moment, il peut oublier « la femme de son cœur », et tourner ses yeux vers de la « chair étrangère », elle ferme les yeux sur ses peccadilles, sachant bien que ses propres charmes, bien supérieurs, le ramèneront vite à elle. S'il désire éprouver la force de ses muscles en l'absence d'hommes, c'est avec résignation qu'elle reçoit ses coups, et témoigne même de la gratitude pour cette preuve de véritable affection  Aux injures elle répond par des sourires, et mesure la profondeur de l'amour de son seigneur et maître à la fréquence des châtiments qu'il lui inflige..

Source : Étude sur la flagellation à travers du monde ; 1899

lundi 15 juin 2015

722 Ces messieurs manuels (Lundi cinéma)

On va voir ce qu'on peut faire !

Petite phrase, en apparence anodine qu'aime sortir mon homme quand il s'agit de travailler sur mes mauvais comportements. C'est le fantasme de la fessée dans sa forme la plus basique, un monsieur qui sait s'imposer devant une dame trop gâtée pendant son enfance et par ce fait habituée à être très capricieuse. Ajoutons à ceci un lieu magique pour mon imaginaire et nous arrivons à...

...une fessée dans son atelier de bricolage !

Voila une situation qui comble mon désir de petite aventure de la vie quotidienne. C'est le charme du lieu qui opère sur moi. Rêve d'un monsieur tout puissant qui sait tout réparer, tout remettre en ordre. Bien entendu il s'y connaît avec des filles comme moi.

Une bonne fessée te remettra sur les rails, isabelle !

Et effectivement cela marche. Quel excellent bricoleur. Mon état émotionnel, par le bais d'une belle série de fortes claques, retrouve comme par magie son équilibre. Certes il y a un prix à payer, une forte brûlure qui perdurera pendant de longues heures, mais c'est un détail. De plus j'ai profité de tous les avantages d'un bon manuel. Un déculottage délicat et dans la règle de l'art. Pas de culotte déchirée, pas de fil du string (quel pléonasme !) arraché. Puis, réveil des souvenirs de mon enfance, un homme fort qui m'installe sur ses genoux. Enfin un peu différemment qu'à l'époque.

Quel plaisir, j'ai enfin trouvé un admirateur qui ne se lasse pas de regarder mes fesses toutes nues.

Le plus que je baisse ma culotte devant lui, le plus il en redemande. Fabuleux le monde des adultes. L'homme parfait de mes rêves, outre ses qualité s intellectuelles, il possède aussi ce savoir faire avec ses mains. Il prend en compte mes secrets le plus intimes. Comme il sait me menacer d'une bonne fessée dans maintes situations de notre vie quotidienne. Comme il sait me rappeler à l'ordre avec une discipline d'un autre âge...

...quand cela « s'impose ».

Par une fessée qui convient par sa longueur de quelques petites minutes à mes idées d'une vraie punition, sonore, mais sans sortir du cadre bon enfant pour ne pas faire peur aux filles. En fait, la peur concerne moins une éventuelle douleur - les fesses féminines sont très solides - mais l'idée que mon chéri puisse faire partie de ceux chez qui le côté excitant de l'acte embrouille le but purement punitif.

Rien de pire que de s'ennuyer sur les genoux d'un monsieur qui s'éternise !

vendredi 12 juin 2015

721 Liens de discipline domestique (170 ème édition)

Au menu cette semaine : Ces messieurs qui donnent la fessée


A chaque fois que je vois une petite dame avançant à petit pas, car la culotte et la pantalon autour de ses chevilles ne lui laisse pas d'autre choix, je me demande si moi aussi j'ai l'air aussi ridicule. Selon mon homme la réponse est oui, surtout que j'accompagne quasiment toujours cette démarche d'une tête de circonstance de la fille qui sait qu'elle va se prendre une sévère pour la remettre à sa place.

Le rédemption se mérite durement !

Je pense même que sans un considérable mal dans les fesses ce mécanisme ne marcherait pas du tout.


Je ne pense pas que ce soit le dur labeur de fesser une jeune dame qui donne cette transpiration excessive au monsieur, mais plutôt la vue qui se trouve sous ses jeux. Je connais bien le sujet. Mon homme, généralement très sérieux quand il s'agit...

de me corriger de manière chastement paternelle...

...a parfois un petit geste qui me donnerait envie d'éclater de rire dans une autre situation. Il se desserre un peu le nœud de sa cravate quand il en porte une. Ce qui n'est pas si rare que cela d'ailleurs, car j'y veille en bien d'occasions. Puis il arrive aussi, une fois son œuvre terminée qu'il me garde sur ses genoux pour contempler la gamme des rouges. J'entends sa respiration accélérée, elle non plus pas forcement déréglée à cause d'un intense effort physique. Puis signe suprême, je sens en dessous de moi les manifestations flagrants de sa virilité. Mais il résiste et ne se laisse pas aller à la main vagabonde. (Enfin, nul n'est pas toujours parfait!) Voila tout court ce qui me prouve ses compétence d'éducateur. Punir n'est pas s'amuser à mettre un doigt dans l'entrejambe de la filles. Que cela se dise.


Il est rare quand je porte un porte-jarretelles et des bas que mon chéri me demande de tout enlever avant la fessée. Habituellement il se contente de me baisser le string ou de me l’enlever carrément...

...pour une plus grande aisance dans tes mouvement, isabelle !

Voila qui veut dire que je bouge beaucoup sur ses genoux. Et pour cause, car la main de mon chéri tape fort, très fort. On comprend mieux alors ma passion pour le martinet. A rapport de sa main c'est du repos complet.

Bref on m'entend crier de loin !

Et en deux minutes stop chrono, il m'arrive de fondre en larmes. Non pas parce que j'ai très mal aux fesses, mais parce notre rituel de punition m'amène facilement à « l'orgasme fessique » : Les larmes. Il en va de soi que mon homme ne manque pas de me prendre dans ses bras après chaque correction. C'est un moment d'une intense émotion, autant pour lui que pour moi et nous prenons notre temps pour nous remettre de nos émotions. J'adore sentir la main de mon homme me glisser – chastement encore - sur mes fesses à cet instant-là. C'est ma réhabilitation, le pardon accordé et il ne manque que le passage au coin pour que je réfléchisse bien sur mes erreurs pour reprendre ensuite notre vie quotidienne.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !

























jeudi 11 juin 2015

720 Mémoires d'une éducation sévère 17


9.1 Visite médicale

Un matin Lucie se réveilla avec l’index coloré d’un vert criard. Elle ne comprit pas ce que lui arrivait. Elle essaya dans la sale de bain d’enlever cette couleur qui s’avérait trop tenace malgré d'intenses efforts. Elle dut se résigner à descendre pour le petit déjeuner avec cette disgracieuse marque pour être à l’heure et ne pas provoquer une réprimande cuisante. Elle tenta de cacher son doigt à la vue de Nadège, mais quelque chose lui dit que sa tutrice occupait une place de choix dans cette étrange affaire. Ses soupçons se confirmèrent vite.

Montre-moi tes mains, Lucie,

dit Nadège après le bisou de bonjour. Puis rajouta suite à la vérification :

C’est bien ce qui me semblait.

Lucie ne comprit rien, mais se sentit instinctivement coupable d’une bêtise de taille.

Je ne tolère pas de cachotterie dans notre maison. Tu a été prévenue, mais visiblement tu cherches de te moquer de moi. Qu’à tu à me dire ?

Je ne sais pas ce qui m’arrive,

répondit Lucie en ignorant la cause.

Je vais t’aider à voir plus clair. Il s’agit de tes mauvaises habitudes. Je voulais en avoir le cœur net. J’ai donc enduit ton suppositoire hier soir avec un colorant inoffensif pour l’organisme, mais résistant en tenue. Devrions-nous avoir un entretien entre femmes ?

Lucie prise en flagrant délit devint toute rouge en guise de réponse. Elle se dirigea sans ordre préalable vers le coin pour décrocher le martinet. Elle avait gagné ce privilège pour le sérieux de son travail en perspective du concours d'entrée chez « oiseux bleus ». Nadège avait l'habitude de considérer une anticipation comme une circonstance atténuante et allégeait parfois la correction.

Inutile de dire que ce ne fut pas le cas ce matin. Bientôt il semblait que Lucie souhaita la bienvenue à la journée naissante par une incantation particulièrement ardente. Elle ne se souvint point d’une fessée aussi douloureuse depuis son arrivée. Les claques se suivaient avec la régularité d’un métronome sans épargner aucune partie de son postérieur et elle regagna le coin en pleurant à haute voix pendant qu’elle raccrocha l’instrument de discipline à sa place pour des utilisations à venir.

J’aimerais consulter un médecin avec toi,

dit Nadège.

Ton entêtement me cause trop de soucis. Puis nous avons besoin d’un certificat d’aptitude pour ton nouveau loisir. Alors nous allons essayer de regrouper.

Encore une fois, Lucie se réjouit du bienfait de se lever tôt. La salle d’attente était déserte et la secrétaire médicale, une fille plus jeune qu'elle, sembla s’ennuyer. Elle demanda Nadège le motif de la visite en préparant une fiche. La tutrice fit montrer le doigt du malheur et expliqua en quelques mots ses soupçons. La fille se donna un air d’adulte et important en regardant Lucie avec un sourire narquois avant de répondre:

Oh, je vois bien. Motif : mauvaise habitude. Nous allons procéder à un examen complet. Il est indispensable que votre élève se déshabille entièrement. Lucie, si tu veux bien me suivre au vestiaire.

La secrétaire surveilla le déshabillage avec grande curiosité. Sous le prétexte de professionnalisme elle profita pour regarder les parties intimes et la région fessière de Lucie sous toutes les coutures en prenant des notes.

Tu t’en ai pris une de très sévère,

dit-elle enfin amusée.

Cela arrive quand on n’est pas sage. Tu auras du mal à t’asseoir pendant trois jours. Mais quand on a de vilaines gestes comme toi... Tu as dû sacrement t’amuser au lit en jugeant les traces verts entre tes fesses. Que dois-je noter ? Mauvaises habitudes générales ou simplement anales ?

Anales uniquement,

précisa Lucie à petite voix. »

Ne t’en fais. Madame le docteur te donnera un remède radical.  Cela ne t’arrivera plus, crois moi.

A suivre...