vendredi 30 octobre 2015

788 Liens de discipline domestique (189 ème édition)

Au menu cette semaine : Capter l'attention du monsieur en lui mettant...


Non, non ! Il n'est pas absurde ce petit gif. Des messieurs passionnés par les fesses des dames au point de vouloir capter le moindre mouvement cela existe. Sans parler - en passant et quand c'est permis- du petit geste de la main : Caresse, petit pinçon ou savoureuse claque. J'ai un spécimen de ce style à la maison qui après plus de 17 ans ne se lasse pas de vénérer mon derrière. Son activité favorite pour se ressourcer, c'est boire un bon café, préparé par mes soins en regardant mon derrière. Alors oui, le connaissant et pour un effet : « Rien que pour vos tes yeux ! » je fais parfois le service en petit jupe courte qui remonte quand je me penche en avant pour verser le café. Et effectivement, cela lui réussit, car une fois fait le plein, il se jette à nouveau dans son travail avec un sacré nombre de bonnes idées.

Unique ? Non, pas du tout.

Du moins ses amis, ceux que j'appelle les hommes nostalgiques (de la dame sexy d'un autre âge) partagent son penchant. Malheureusement pour certains entre eux passer à l'acte s'avère parfois impossible, car leur dame n'aime pas de telles attentions. Non, elle(s) n'est (ne sont) pas des femmes objet comme moi.

Pourquoi je dis cela ?

Parce que loin de moi d'avoir froid aux yeux et de me contenter d'attendre l'initiative de mon homme. Il pourrait d'ailleurs sortir une longue (très, très longue) liste de mes audaces. Par exemple j'adore le mater quand il bricole un truc ingrat. Moi de préférence, confortablement installée sur un divan pour que je puisse lui donner de précieux conseils ou pour l'égayer par mes commentaires pendant que je me vernisse mes ongles.

Une touche de sadisme de ma part ? Mais bien entendu !


Trouver le bon costume pour faire la fête est tout un art ! Avant tout il me paraît important de faire plaisir à mon chéri. Puis j'adore lui lancer en même temps de vrais défis. Je dois considérer cela un peu comme une preuve de virilité quand le monsieur reste maître de la situation. Mon faible tend vers les petites choses qui font travailler sa matière grise. Je m'imagine facilement habillée (façon de dire) comme cette dame en lui expliquant que j'ai perdu la clef de la ceinture. Évidement, il sentira de loin la mise en scène, mais me connaissant, le doute s'installera vite. Il n’exclura pas l'hypothèse que j'aie vraiment perdu la clef. Puis partagé entre le plaisir de me regarder sous toutes les coutures et la bonne volonté de me tirer de l'affaire, ce sera sans le moindre doute son côté consciencieux qui emportera.

Ne t’inquiète pas, isabelle...

Bien entendu je ne m’inquiète pas, car je me sais entre de bonnes mains. Non seulement il sait tout faire, encore mieux que mon papa, mais en plus personne ne sait flatter mon narcissisme comme lui. Notons l'insouciance des mœurs à l'époque de cette publicité...

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !



La fessée très sexy (petit clip et images)








Discipline traditionnelle (petite série)













Jadis dans une école (petite série)


mercredi 28 octobre 2015

787 Fessée à l'amiable 1 (Un récit de Bertrand)

Une femme capricieuse

(J'ai eu un coup de foudre pour cette belle histoire écrite par Bertrand. Une impression d'être mise à nue en découvrant bon nombre de mes petites manies. Puis, sentiment que j'ignore habituellement : une sincère compassion pour le monsieur de l'histoire et par extension pour le mien! )

Églantine ne passe pas inaperçue avec son tailleur serré moulant et ses talons de 10 cm, talons qui peuvent s’élever à 12 cm pour les grandes occasions.

Mais là elle est en ville pour faire quelques courses dans les grands magasins situés entre l’Opéra et la gare Saint-Lazare, une vraie parisienne !

« Je n’ai plus rien à me mettre » se disait – elle ce matin. En effet, mis à part cet ensemble tailleur jupe digne de Lauren Bacall et quelques autres tout aussi élégant, plusieurs pantalons bien coupés, de jolies robes de printemps et d’été, quelques dizaines de chemisiers, une impressionnante collection d’escarpin et une collection de dessous chic, bas, corset et j’en passe, la malheureuse Églantine n’a effectivement « plus rien à se mettre ».

Après avoir acheté un ensemble pour un prix presque modique (à ces yeux) et quelques autres babioles elle rejoint son coquet pavillon de la banlieue sud-ouest en voiture. Celle-ci est d’un nouveau modèle que Denis a acheté pour elle et elle n’est pas habituée à ces nouveaux tableaux de bords avec écran tactile et toutes ces innovations un peu déconcertantes. Comme elle regrette sa petite Fiat antique et cahotante !À la sortie du parking, dans ces quartiers régulièrement bouchés, elle hésite un peu. Est-elle en 2e ou en 3e  ? La montée est abrupte, elle cale. Églantine essaye de manœuvrer tant bien que mal. Où est la marche arrière ? Églantine commence à paniquer légèrement. Pourtant sur le schéma dessiné sur le levier de vitesse c’est normalement vers l’avant à gauche. Mais non c’est la première ! Il y a une autre chose à faire pour aller en marche arrière, mais elle ne trouve pas la solution.

Et plus le temps passe, plus le taxi derrière s’énerve.

Et plus elle panique, moins elle a de sang – froid pour trouver cette f… marche arrière !

Finalement elle recule trop brusquement et …paf ! Il lui rentre dedans. Ça va, il y a plus de peur que de mal mais l’arrière de la voiture est un peu amoché.

Que va dire Denis ? La voiture est toute neuve !

De retour à la maison Églantine voit avec soulagement que Denis n’est pas rentré. Soulagement de courte durée car, à un moment ou à un autre, il faudra bien lui expliquer.

Églantine commence à réfléchir à la manière dont elle doit s’y prendre pour présenter la chose.

La pire solution : ne rien dire et le laisser découvrir le désastre. Meilleur moyen pour le foutre en rogne.

Une autre méthode consiste à jouer le rôle de la fautive plein de remords : Tête baissée, elle avouera son crime, ensuite, tendre le petit fouet accroché dans le placard, utilisé rarement et seulement pour faute grave… dans l’espoir qu’il ne ne serve pas ! À moins que le simple martinet ?

« Mais non voyons ! tu délire ma petite Églantine ! Nous n’avons pas ces instruments à la maison qui m’ émeuvent tant, et jamais tu n’oseras l’avouer à Denis. »

Troisième solution : Le mettre dans de bonnes dispositions : « Hum, hum, j’ai fait une grôôôôsse bêtise » tout en lui faisant les yeux doux, montrer les haut des bas ou décolleté « pigeonnant », le grand jeu quoi !
Mais rien de tout cela n’arrive car, comme d’habitude, rien ne se passe comme prévu.

Églantine était plongée dans ses réflexions quand Denis arrive furieux, tel une trombe. Vu sa tête il a sans doute vu l’état de la voiture. Et en effet, il est déjà passé dans le garage et a vu les dégâts !

« Bon dieu mais qu’est ce qui s’est passé ? »

Elle bredouille : « Ben, heu, j’ai eu un petit problème. Mais c’est pas de ma faute !! »

« Tu as fait un constat ? »

« Oui bien sur… enfin… »

« Enfin quoi ? Je peux le lire ? »

Une fois le constat trouvé, Denis se mit à le lire. Le document en question n’était pas tout à fait en défaveur d’Églantine : elle avait reculé inopinément en démarrant en côte, le taxi avait eu la malheureuse idée d’avancer soudainement à ce moment là. Mais là n’était pas le problème : Elle avait promis à Denis qu’elle ne devait pas utiliser cette voiture avant un peu de conduite accompagnée. C’est un nouveau modèle et Églantine est depuis longtemps habituée aux petits accidents, certes sans gravité mais qui abîme la carrosserie.

« Tu ne devais te servir de la voiture qu’en cas d’absolue nécessitée, ou bien accompagnée par moi.» lui dit Denis.

« Mais justement, je devais absolument et nécessairement aller sur Paris ! »

« Et pourquoi donc ? »

Églantine est pris au piège : faire du shopping est quand même un impératif un peu léger !

Elle pense à la vitesse de l’éclair : pris en faute, il lui reste les cris ou bien le bombarder d’arguments de plus ou moins bonne foi. Oui, Il pliera sous mes flots de paroles !

Elle commence sa logorrhée ininterrompue qui en a fait craquer plus d’un avant Denis : « D’abord cette voiture est nulle ! Ensuite je t’ai demandé plusieurs fois de m’expliquer comment on fait marcher le GPS, le frein à main on appuie sur un bouton, je ne suis pas habituée, ensuite tu as eu autant d’accident que moi et plus grave et d’autre part j’avais vraiment besoin de m’acheter des vêtements, à chaque fois que je veux aller sur Paris pour m’en acheter, tu n’as jamais le temps ! »

Églantine déroulait ainsi un chapelet de reproches et d’excuses plus ou moins bien trouvés quand soudainement…

Denis est resté jusque là complètement indifférent à ce flot de parole en apparence jusqu’à ce qu’il la prenne par la taille, s’assoit et la tient fermement sous son emprise, allongée en travers de ses genoux.
Surprise, elle ne réagit pas immédiatement, mais elle ne tarde pas à gesticuler des jambes puis d’essayer de se dégager de l’étau dans lequel son mari l’insère.

Pas de doute possible, se dit-elle, c’est LA position « On the knees », qu’elle a plusieurs fois imaginée, dans ses scénarios avec petit fouets et martinets délicats.

A suivre

mardi 27 octobre 2015

786 Une prédisposition pour la discipline (Lundi cinéma... avec du retard)

Une bien douloureuse leçon de danse !

Ce clip est très connu sous forme d'extraits. Puis, je suis tombée sur cette version complète. Enfin, il faut trouver le quart d'heure de tranquillité pour la regarder. Ce clip me rappelle une petite remarque de mon chéri au début de notre vie en commune.

A quoi ça t'a servi la danse classique, isabelle ?

Avant d'avouer à mon homme ma « carrière » de majorette de carnaval, je lui avait parlé de mon passage (peu glorieux) dans la danse classique. Bien que extrêmement travailleuse, j'ai compris après quelques années d'intenses efforts que je n'avais pas les capacités pour devenir une danseuse d'étoile. Ce qui n'était pas une catastrophe en soi. Par contre j'aurais adoré de faire carrière dans une revue style Moulin Rouge ou Crazy Horse Salon. Et là outre les compétences en danse, il ne faut pas sous-estimer les critères physiques qui rentrent en compte. Bref, il me reste toutefois comme consolation les fêtes en famille ou entre amis pour donner un petit spectacle hautement apprécié par mon entourage. Et là je ne sous-estime pas le fait de faire plaisir aux personnes que l'on aime.

Mon homme m'a attentivement écouté (une de ses grandes qualités!), mais comme pour beaucoup de messieurs la danse classique ne lui évoquait rien d'autre qu'un passe temps, plus ou moins obligatoire, pour jeunes filles «d'un certain milieu socioculturel». Ce qui n'est pas vraiment faux. Je vois l'ambiance aux cours de ma fille. Pas mal de mamans de mon calibre, disons plutôt classiques, soucieuses d'une bonne éducation pour leurs enfants.

Certes, mon chéri avait la « passion » pour l’aspect sexy d'une dame en tutu, mais cela -je trouve- ne compte pas.

Alors je lui ai montré... plus tard au lit... que la souplesse acquise peut s'utiliser de mille et une manières.

Puis dans les jours suivants, je lui ai fait comprendre que cette grâce naturelle qu'il m'attribuait comme un don de la nature, était en fait le fruit d'un long et laborieux travail sur soi-même. Et si pas mal de personnes me complimentent pour mon élégance, elles ne pensent pas que porter un vêtement est un art qui demande une harmonie des gestes et fluidité du mouvement. Il faut beaucoup d'entraînement et de sueur pour y arriver. Mais malgré tous mes efforts de le convaincre de l'utilité de la danse classique, mon chéri n'a jamais perdu son petit ait moqueur pour ce sujet. Jusqu'à il y a quelques mois. En voyant notre petite lui expliquant ses cours de danse classique, son visage c'est illuminé en qualifiant le travail de sa fille chéri comme magnifique. Sans le moindre air de moquer.

C'est injuste la vie !

dimanche 25 octobre 2015

785 Hommage à une grande dame de la fessée publique...

qui viens de nous quitter cette nuit !

C'est Vincent Flaneur qui m'apprend la triste nouvelle de la mort de la superbe Maureen O'Hara et qui nous laisse aussi...

... une œuvre unique en matière de fessée.



La poésie du fouet (petit clip)

Un post qui n'a pas été prévu (heureusement nous avons une journée de 25 heures) , mais loin de moi - malgré une certaine régularité de mes publication - de concevoir mon blog de manière psychorigide. Alors ne confondons pas organisée et travailleuse qui relèvent de traits sublimés à la base quelque peu névrotiques avec une vraie névrose qui entraîne une souffrance et dégradation des relations sociaux. Concernant « Le Grand McLintock » la question de la fessée névrotique s'impose tout de même. En gros une telle constellation décrit une situation dans laquelle la libido se trouve coincée dans un fantasme.

Et parce que notre raison (quoi que disent les uns et les autres) s'avère complètement impuissante envers le fantasme, rien ne vaut le pragmatisme, l'expérience concrète pour faire bouger ce qui risque sinon de rester à jamais bloqué dans notre inconscient.

Il semblerait que John Wayne, peut-être plus par expérience personnelle (?!) que pas une lecture assidu de la littérature psychanalytique avait un faible pour donner un coup de main aux dames dans la décrite situation. Au point avec « Le Grand McLintock » de rendre hommage à la fessée comme élément de la libération sexuelle de tant de dames. Pour ma part je confirme. Après une bonne fessée punitive ma libido atteint par la suite des hauteurs vertigineuses....

Ps : Un grand merci à Monsieur Chross pour son travail assidu en matière de documentation de la fessée cinématographique.

vendredi 23 octobre 2015

784 Liens de discipline domestique (188 ème édition)

Au menu cette semaine : A la recherche de la fessée perdue...


Celle dans le sauna, justement sous prétexte de stimuler la circulation sanguine, en fait partie. Et bien sur cela reste un jeu rigolo entre copines. Rien à voir avec une vraie fessée qui claque et qui fait mal. Ceci dit, pour les amusements en sauna il ne s'agit pas d'une coutume typiquement allemande, malgré la grande innocence des mœurs dans mon pays de naissance. Déjà, il n'est pas coutume du tout de se rencontrer entre filles le week-end pour profiter en absence de ses parents du sauna familial. Je pense que cette particularité se lie plutôt au fait que mes copines et moi, nous avons toutes des parents adeptes et pratiquants du naturisme. Le terrain était donc favorable. Il en va de soi que de mettre un fagot de branches de boulot entre les mains de personnes non inhibées, ouvre grand la porte aux débordements de toute sorte. Et il suffit de petites rancunes accumulées au cours de la semaine pour créer une sacrée ambiance. Enfin, à chaque fois que je reviens en Allemagne je réunis mes copines pour un après-midi sauna. Et quoi de mieux pour que les petites confidences coulent à flot que de se trouver dans une nudité paradisiaque. Notons que nous ne jouons plus depuis longtemps à la « stimulation de la circulation sanguine ».


Un joli exemple de ce que je considère personnellement comme une fessée érotique. Un monsieur qui sait prendre son temps et qui visiblement s’adapte au rythme de sa partenaire. Nous sommes loin d'un registre de besoin de punition/besoin de punir et bien évidement aussi des prouesses des amateurs de sensations fortes. Je trouve pour s'accorder en couple rien ne presse. Parfois l’appétit vient en mangeant et bien souvent les travaux pratiques valent mieux que milles mots. Il me semble que bien de personnes se retrouvant avec un besoin de punition et qui ne souhaitent pas explorer le folklore du BDSM, n'osent pas en parler. Par contre il est ô combien plus facile de se confier quand il y a une joli vécu en commun qui pointe en ce sens.

Et si tu me donnais une vraie fessée un de ces jours...


N'est pas professeur qui veut. Certes, on peut toujours improviser un petit truc pour faire semblant, mais il n'est pas sûr que le résultat soit satisfaisant pour l’élève. Je trouve ô combien plus émoustillant d'apprendre réellement quelque choses, non pas dans le sens des « maîtres » concernant la jouissance, mais dans le sens d'un savoir bien concret et objectivement vérifiable pour flatter mon narcissisme. Voici une fort intéressante réflexion de Professeur Max qui tient un blog sur la pédagogie autoritaire (tout un poème cette expression!) et qui semble apparemment bien maîtriser le sujet en mettant brillamment en rapport dépendance, savoir et autorité :

Le rapport professeur/élève peut donner lieu à une multitude de scénarios du fait du rapport de dépendance entre celui (ou celle) qui détient le savoir (et le pouvoir par l'évaluation) et celle (ou celui) qui veut l'acquérir.

Lorsqu'on est en position d'apprenant, on est amené à accepter plus volontiers l'autorité de l'autre, et on cherche à se montrer digne de sa confiance en respectant ses directives.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !







La joie de fesser (petit clip)



















mercredi 21 octobre 2015

783 Anxiété et fessée

Pour mieux comprendre l'enjeu !

Parfois j'ai l'impression que se trouvent d'un côté les pragmatiques qui aiment explorer le concret. Comme par exemple les limites de l'épiderme d'un fessier pour connaître l'extase, sorte de fusion entre le monde intérieur et le monde extérieur. De l'autre côté nous trouvons les imaginatifs, les rêveurs que certains appellent aussi les fantasmeurs et fantasmeuses, car la partie évocatrice joue un rôle particulièrement important dans leur mode de jouissance. Il se peut même que cette partie imaginative se suffise en soi. Je rappelle que nous ne sommes pas ici pour juger le plaisir d'autrui.

Faisant partie des imaginatives, il est difficile de me leurrer avec des promesses de sensations. La chanson du méga-orgasme me laisse de marbre. Ce qui me fait vibrer c'est autre chose :

Me sentir exposé à une montée de tension intérieure qui met en relief des phénomènes d’anxiété.

Puis pour moi le « moment de la vérité » - sans perdre de son mystère- se résume bien par l'expression allemande :

Mein Herz rutscht mir in die Hose ! (Mon cœur glisse dans mon pantalon).

Mon chéri sait très faire monter ma tension nerveuse pour me mettre dans un état d'attente anxieuse qui part seulement quand commence ma fessée. Pour me mettre aussitôt dans une situation autrement troublante que la précédente. Je dois admettre, surtout quand j'estime ma punition particulièrement justifiée et elle se déroule de manière consistante, qu'il m'arrive de ne plus savoir « où j'habite ». J'ai surtout mal dans mon derrière et je ne souhaite rien de plus que ma punition s’arrête au plus vite. Toutefois, après l'acte c'est mon corps qui m'aide à voir plus clair.

Ce « cœur qui a glissé dans mon pantalon » se manifeste par une sacré moiteur au niveau de ma culotte.

Je dirais une moiteur malgré moi, car quand mon homme me corrige, il ne fait pas semblant. Cette confusion, ce trouble de vouloir subir la fessée et de la fuir en même temps rejoint bien les phénomènes d'angoisse. Je cite l’analyste Jacques Caïn : Un temps pour l’angoisse et un temps pour le plaisir : 1979

 … la peur devant le danger réel devient angoisse dès qu'elle est teintée d'ambivalence, c'est-à-dire faite à la fois de fuite et d'attrait. C'est sans doute là une des bonnes définitions de ce que nous cherchons à approfondir : dans l'angoisse, autant celle qui apparaît devant un danger extérieur que celle qui, signal du rappel d'un danger ancien, est la résurgence d'une trace mnésique datant de l'enfance, il y a toujours un double aspect qui mêle à la fois plaisir et déplaisir, fuite et recherche. Si la peur fait uniquement fuir, l'angoisse fait à la fois fuir et demeurer ; en ce sens, on peut dire que toute angoisse est « une angoisse d'attente » ou « une attente anxieuse » d'un événement. On sait que la meilleure définition de cet état nous est donnée par le mot français « crainte » suivi d'une négation : « Je crains qu'il ne vienne » par exemple, dont le sens marque l'attente ambivalente d'une chose à la fois souhaitée et refusée.

Ce que j'en retiens :

Ben, l'angoisse est facilement convertible en excitation sexuelle !

Voila qui explique de manière très simple comment une menace de fessée peut se transformer en source de plaisir.

lundi 19 octobre 2015

782 Punition au monastère (Lundi cinéma)

Quand dans la punition s'exprime la sensualité de la chair !

Inutile de faire un dessin pour les parallèles avec notre sujet. La vie monacale offre d'étranges plaisirs. La tradition de la religion chrétienne a fait de son terrain de prédilection un conflit qui oppose la tentation de la chair à l'esprit qui se souhaite pur. Conflit qui n'existait pas chez les païens, car ils vénérèrent la pulsion sexuelle comme une divinité. Il semblerait donc par extension qu'adorer la zette du monsieur est très... païen !

Tu cherches le martinet là, isabelle ?

Bien sur que non, mon chéri ! Je vais être sérieuse.

Entre Karl (Marx) qui voit dans la religion un opium pour le peuple et Sigmund (Freud) qu'y voit une illusion, mon contact avec la religion n'a pas été imprégné du romantisme de la croyance. Toutefois étant ado j'ai pu trouver une certain plaisir en découvrant la pensée de Plotin d'Alexandrie qui - pour le moins que l'on puisse dire - entretient avec le divin une relation plutôt intellectuelle. De cet acheminement personnel me vient à l'esprit une libre adaptation d'une célèbre phrase de Simone de Beauvoir :

On ne naît pas croyant : On le devient !

Parfois j'ai donc l'impression que la religion (comme le genre ) est un pur produit social avec autre point en commun que les « axiomes » sont difficilement vérifiables. Mais, chose troublante, bien de personnes sans sentiment religieux se rendent compte d'un fort émoustillement à l'évocation d'une faute (d'un péché) et de son (juste!) châtiment.

Que penser ? Que les méandres du plaisir seraient impénétrables ?

Fait est que beaucoup d'adeptes de la fessée font à un moment ou un autre de leur vie un étrange constat. Ce qui est censé de punir une mauvaise action, devient source de plaisir. Et rien qu'à l'évocation d'un contexte punitif se montrent de troublantes picotements dans la petite culotte. Ce fameux contexte peut bien évidement se concevoir plus ou moins large. Du S/m aux allures moyenâgeuses, des situations de domination/soumission qui cultivent le raffinement psychologique ou tout simplement la reprise d'une constellation à priori enfantine où quelqu'un se mérité une sacrée déculottée par une personne d'autorité. Il me semble futile d'établir lequel de ces fantasmes est le plus politiquement correct. Mais parfois j'ai l’impression qu'il est indécent pour un adulte de rêver de ses faire botter les fesses pour de réels écarts de comportement. Alors dans bien de discussions mieux vaut d'oublier cet aspect et n'afficher que le côté jouissif.

Question de se donner bonne conscience !

vendredi 16 octobre 2015

781 Liens de discipline domestique (187 ème édition)

Au menu cette semaine : Jouer avec ses fantasmes !


C'est une constellation que j'adore. J'ai d'ailleurs à ce sujet une jolie petite garde-robe que je me suis constituée au fil des années pour le plus grand plaisir de mon homme. A vrai dire quand je parle de fantasmes scolaires dans ma petite tête se trouve presque toujours un contexte d'étudiante. Pour moi une étudiante (qui étudie ici le comportement d'un grand garçon!) est une personne dotée de la conscience d'être pleinement femme, d'une solide expérience au pays des princes charmants, ainsi que de la certitude d'accomplir un geste de séduction qui sera apprécié à sa juste valeur. Seulement ce jeu de séduction ne vise pas un rapport classique, mais une forme régressive qui m'émerveille par sa sonorité et le piquant de ses brûlures. L'enjeu est biblique, la connaissance interdite, mal acquise, la paresse au travail etc, un tout qui stimule mon besoin de punition dans le sens :

Tu ferais mieux de bûcher tes cours au lieu de penser aux princes charmants, isabelle !

Et il est vrai, après une bonne fessée sensée, le postérieur encore bien chaud, je me sens apaisée pour faire des exploits de l'esprit. Voila qui montre un vrai effet éducatif de la fessée. Procurer une satisfaction qui calme les ardeurs de la chair pour retrouver le chemin vers la connaissance... désexualisée !


Ben oui, je suis sensible à ce genre d'humour pour surprendre mon chéri au petit matin. Étant nulle pour traduire un texte, voilà en gros de ce que cela parle :

Cher Daddy, allonge moi sur tes genoux, les fesses à l'air, la culotte baissée pour me donner une sonore fessée.

Seulement, je ne savais pas au début de ma vie de couple que mon homme aussi avait un sens d'humour proche du mien. Un jour il a fait appel à une imprimerie spécialisée pour me faire une surprise. Moi qui m'attendais, vu le joli paquet cadeau, à de la lingerie de plus effrontée, je n'ai pu m’empêcher d'un grand fou-rire en découvrant quelques culottes personnalisées en coton blanc ainsi qu'une paire de longues chaussettes blanches. Bref j'ai moins rigolé le jour qu'il faillait les mettre après m'avoir comporté en très vilaine fille. Ceci dit, j'ai eu un effet fulgurant sur ma libido, retrouvant les émois des mes premiers pas au pays des princes galants.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !




Symphonie à quatre mains (petite série)














Fessée en corset (petite série)







jeudi 15 octobre 2015

780 Se montrer provocante

Mais respectons tout de même quelques règles de base !

En lisant attentivement les sites parlant de la discipline domestique, on se rend rapidement compte que les règles du ménage concernent dans une mesure non-négligeable la présentation de la dame. Dans le sens qu'elle se transforme à la maison plus ou moins en leurre. Pas systématiquement de manière vulgaire, mais souvent en imitant le chic et l’élégance d'un autre âge.

De préférence l'âge d'or de la dame sexy qui n'est rien d'autre... qu'une construction fantasmatique du monsieur.

Donc une création entièrement personnelle. Pour mieux s'y repérer de manière plus objective, voici un petit clip qui retrace le glamour au fil des décennies. Ma préférence personnelle va des années 20 aux années 50. Personnellement je pense que la bonne garde-robe permet de maintenir son homme dans un état de stimulation agréable qui lui donne des ailles en redoublant ses forces... physiques et ses capacités... intellectuelles.

Rien ne vaut l’efficacité d'un homme qui désire se surpasser pour épater sa dame.

En général la plupart des messieurs le font uniquement en début de relation quand il sont en rut très amoureux. Puis cet état béni disparaît petit à petit. Et je les comprends. J'ai des copines qui ne se pomponnent pas le matin, ni font-elles un effort vestimentaire. Et quand on discute séduction et pourquoi mon chéri n'a des yeux que pour moi, elles ne semblent pas voir que moi pour part je me flatte d'une présentation impeccable. Je n'aime pas cette « double personnalité » de la dame soignée à l’extérieur et en mode « relax » à la maison.

Venons maintenant à la provocation, veut dire inciter son homme à un acte charnel.

En principe prendre l'initiative fait partie des acquis d'une femme moderne.

Toutefois, il y a des règles à respecter. Aimer provoquer c'est parfois associé au cliché de la « nympho » qui au contraire de l'homme scout (toujours prêt) ne se réjouit pas forcement d'une image aussi flatteuse. Notons qu'une vraie « nympho », enfin - sans rentrer dans une pathologie- une dame avec un appétit sexuel vraiment important, s'avère rapidement épuisante pour bien de messieurs. Peut-être la source de l’appellation douteuse se trouve dans le fait que certains messieurs sous-estiment leurs capacités... à moins de recourir aux petites aides chimiques.

Ne provoquons pas dans une tenue hyper-sexy, voire sexualisée, parce qu'il ne convient pas pour une femme moderne de miser sur les charmes de sa présentation. C'est anti-féministe pour les unes et une offense aux bonnes mœurs pour les autres. Pour un résultat identique.

Ne provoquons pas non plus pour s'offrir une belle détente en couple pour agrémenter le quotidien. Car dans ce cas ma pauvre, tu t'appelles la belle au bois dormant. C'est révolu le temps des couples qui vivaient une attirance physique mutuelle. Pour être branchée de nos jours, il faut faire des rencontres en cachette pour assouvir les tendances qu'il ne convient pas de montrer à son partenaire officiel. Comme... nos grands parents, leurs grand parents etc Ah le charme frissonnant du puritanisme sexuel !

Voila qui me donne l'impression que peut-être se trouve quelque chose dans la DD qui n'est pas conciliable avec notre société moderne qui elle nous propose toute une gamme de « valeurs nobles »...

mardi 13 octobre 2015

779 De l'utilité du martinet

Petite précision sur l'effet pédagogique induit par cet instrument !

Un très joli écho de Kristofer sur une de mes réflexions « à chaud » concernant le martinet. Perdu dans les méandres des commentaires de mon blog je le ressort, car le sujet qui me préoccupe en ce moment ce sont justement les phénomènes d'ambivalence. En attendant d'en dire plus, je me repose pour aujourd'hui et je cite Monsieur Kristofer :

Décidément, après plusieurs lectures c’est certain : j’adore cet article sur le martinet et votre façon de le voir – ou de le regarder !

Tout le passage sur les ambivalences et les contradictions témoigne de la complexité de vos rapports, de cette alchimie à trois ("mon homme, le martinet et moi") parfaitement au point pour transformer un "besoin de correction" en des pratiques intensément satisfaisantes pour tous les deux (on exclut le martinet…). Quant au casse-tête de la raison, pourrait-on tenter de paraphraser Pascal en proposant : le cul a ses raisons que la raison ne connaît pas ? Et la raison recule devant le plaisir et l’humiliation jouissifs d’une paire de fesses bien rougies et cuisantes pendant une plus ou moins longue séance au piquet… Chaque chose en son temps et surtout ne mélangeons pas les genres. Dans beaucoup de domaines, plaisir et raison ne font pas bon ménage. (Exemple les sucreries si bonnes au palais, mais moins bonnes pour… les dents, le foie, le diabète, la ligne !)

Alors foin de la raison qui n’y comprend rien, vivent les pulsions. Et puisque ça vous convient si bien (c’est évident à la lecture de tous ces articles) offrez vos fesses à votre homme, profitez de chaque instant, bref, carpe diem… Et comme disait en substance Mirabeau dans une de ses nouvelles érotiques, "jouissons et moquons-nous du reste"!


...le martinet qui "sert régulièrement", quel merveilleux aveu et programme ! Et quelle efficacité, puisque, au coin les fesses rougies, vous partez en pensant à lui dans des réflexions si agréables à lire. Ce qui est extrêmement vrai et intéressant dans ces lignes c’est la phrase "je vois une pratique qui me convient, qui convient à mon homme et qui n’est nuisible pour aucune autre personne". Voilà, tout est dit concernant la marginalité des pratiques entre adultes, SM, DD, etc. Tout est permis lorsqu’il y a consentement et recherche/atteinte du plaisir, de la satisfaction des partenaires.

J’ai une petite contradiction à apporter sur la suite, mais je pense qu’il s’agit, vu l’intelligence de tout ce blog, d’un problème de vocabulaire, d’expression, bref, de phrase écrite trop rapidement. "Je doute de son effet pédagogique dans le sens de transmettre du savoir".

Le martinet, de quelque manière qu’il puisse être utilisé, n’a aucune chance de transmettre quelque savoir que ce soit. Il est là pour punir, donc modifier un comportement ou en induire un différent. (ça a marché pour Isabelle et les gros mots…). Alors, pour apprendre à un garnement à modifier son comportement, à travailler au lieu de s’amuser, à montrer du respect, etc, il est un bon auxiliaire. Je sais que notre société européenne tend à en interdire l’usage, ainsi que de la fessée (j’entends sur les enfants), et ça peut se comprendre quand on voit le nombre de sadiques qui se déchaînent et défoulent leurs instincts morbides en martyrisant leur progéniture sans raisons. Mais ce n’est pas le sujet.

C’est la même chose me semble-t-il entre adultes.

Il ne s’agit pas de transmettre du savoir. Je suis sûr que ce n’est pas le martinet, ni la fessée, ni le Rohrstock qui vous a si bien appris le français. Tous ces attirails variés de punition, et j’en passe, sont là pour améliorer un comportement qui a pu nuire à l’apprentissage d’un savoir, d’un savoir-vivre, etc. Et c’est le même enchaînement, quand, adulte, se fait sentir le besoin de punition, l’envie d’une correction sévère : on trouve un motif, si léger et futile soit-il, qui justifie la punition. (Je sais : parfois la fessée administrée sans motif est délicieuse aussi. Et le(s) plaisir(s) ensuite….).

Aucun doute sur le "bien-être général", mon vécu me l’a de nombreuses fois confirmé, les acteurs y trouvent leur bonheur…

lundi 12 octobre 2015

778 Cette fessée qui soulage (Lundi cinéma)

Aussi et surtout la personne qui l'applique !

Il n'y a pas que celle qui se fait botter le derrière dans la règle de l'art qui se sent mieux une fois sa punition finie. Il en est de même pour le monsieur qui applique. Combien de fois mon chéri m'a envoyée au coin en me disant :

Ça fait du bien de te fesser, isabelle !

Sans se cacher, sans vouloir se faire passer pour le bon samaritain au service du plaisir de la dame. Non, non, il aime me taper sur les fesses. Surtout quand j'ai réussi à l’énerver prodigieusement. Inutile de lui rappeler une soi-disante déontologie du fesseur qui agit seulement la tête au calme. Déjà, lui il doute que l'on puisse fesser un postérieur féminin en gardant le sang froid.

Mais, isabelle, tu te rends compte, c'est jouissif de fesser...

Hm, parfois je me demande pour qui. Parce que moi, après un sacrée déculottée j'ai mille choses en tête sauf une sensation de jouissif. Puis pour soutenir sa thèse du bonheur de se défouler sur le fessier de la dame, il en rajoute. A croire qu'il souhaite vraiment m’énerver. Alors il me parle de Dodson, psychologue à la mode dans les années 70 et qui retrace (à mon avis) assez correctement le développement des enfants jusqu'à six ans. Ce Dodson, sans faire l'éloge de la fessée, conseille à ceux qui peuvent pas s'en passer de taper de le faire uniquement quand ils n'en peuvent plus. 

Cul nu isabelle, car c'est le seul langage que tu comprends !

Waoh, effectivement il sait me parler lui. C'est le frisson garanti. Rien que l'idée qu'il me déculotte me rend tout chose. Puis de le voir trousser ses manches, quel poème.

Pour ma part il m'importe beaucoup que mon chéri prenne plaisir de me corriger !

Notons la nature affective du besoin de punition et qui explique l'impossibilité de le satisfaire en agissant de manière disons « mécanique ». Mais inversement le besoin de punir fonctionne également comme une forme d'affection particulière et d'où la sagesse des anciens qui ne disaient donc pas sans raison :

Qui aime bien châtie bien...

vendredi 9 octobre 2015

777 Liens de discipline domestique (186 ème édition)

Au menu cette semaine : Déconcentrer le monsieur avec ses fesses !

Mériterait bien une (petit clip)

Une quoi en fait ? Dans le cadre de mon blog la repose me semble assez claire. Jouer à la vilaine fille, veut dire provoquer avec insistance son homme, se paye sur la peau de ses fesses. Toutefois dans d'autres univers fantasmatiques, les issus peuvent être bien différents. Selon mes expériences en princes charmants, ceux qui se trouvent attirés par les dames, sont extrêmement sensibles à tous ce qui touche au fessier féminin. Il suffit de le remuer savamment, à commencer sur la piste de danse pour attiser les regards de ces messieurs susceptibles à nos charmes. Je ne parle même pas de l'effet d'un popotin nu dans un contexte intime. Depuis quelque temps les queues à la « Davy Crocket »
sont très en vogue. Alors plutôt curieuse que coquine, j'ai eu envie de tester avec mon chéri. Il a marqué un temps d’arrêt en essayant de dire un truc comme :

Tu crois tout de même pas, isabelle, que ce genre de truc...

Oh que si !

Et toc. Parfois la nature se charge pour faire agir « les instinct plus bas » à la place du cerveau pour un résultat monstre. Sans avoir eu besoin de me produire dans un lieu public, nous avons passé une excellente fin de soirée ! Merci Davy Crocket !


Non, non, je ne me sens nullement soumise quand je surprend mon homme avec certaines mises en scène. Bon, il est rare que je mette une jupe aussi caricaturalement courte, mais en faisant le ménage, j'ai du prendre de telles postures d’innombrables fois.

Je trouve que c'est la petite touche sexy un peu malgré soi qui donne le plus d'effet sur mon chéri !

Un peu comme quand mon homme bricole et je l'entend s'exprimer de manière bien virile, car les choses n'avancent pas comme il le souhaite. Ou mieux encore quand il me tient pour responsable de la réparation à effectuer et il ne se prive pas de me menacer des pires punitions une fois les choses remises en ordre. Bien que cela reste purement verbal, il me procure ainsi des frissons partout, partout. Conclusion : Mécanismes de « mise en appétit » bien distincts chez nous. Lui, il est visuel et moi, j'aime la suggestion verbale.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !


Ne plaisante pas (en bas de l'écran)








Leçon de violon (petite série)




Très solide fessée (petit clip)










jeudi 8 octobre 2015

776 Une fessée mémorable 1

Mais qu'est-ce qui la rend aussi mémorable ?

J'adore quand mon homme se pare de de son air le plus sérieux pour me mettre en garde. Accompagné de sa voix qui porte, il ne fait pas semblant.

Tu vas t'en prendre une que ton fessier s'en souviendra pendant longtemps, isabelle !

Dans la fraction d'une seconde s'instaure chez nous un rapport d'autorité bienveillante qui se distingue clairement de nos habituels rapports, autant de couple que de séduction. Subitement chacun occupée une place bien définie. Lui, il est habilitée par un accord conclu au début de notre couple de me baisser la culotte quand il lui semble utile de me remettre dans le droit chemin. Et moi pour ma part, je fais mon retour au pays des merveilles quand j'imaginai encore que le seul vice des grands garçons consiste à lever les jupes des filles pour leur claquer fortement leur fesses. Ben oui, en dessous de toute discipline domestique se cache un souterrain de plus émoustillant.

Quand je vois briller les yeux de mon homme, je n'ai aucun doute que ses aspirations éducatives ne sont pas non plus exclusivement de nature chaste.

Aucun doute aussi qu'il souhaite ardemment que je persiste dans la voie de mes insolences pour pouvoir me passer sur ses genoux pour cette mémorable fessée qui pointe à l'horizon. Ceci dit, pour créer un effet mémorable, il faut être capable de proposer du solide à sa petite dame. Sans abus, mais aussi sans chichi. Question de bon dosage quoi pour ne pas conjuguer mémorable avec traumatisme. Et à ce niveau, pas de risque avec mon homme. Mais pour explorer toute la profondeur psychologique du ledit effet...

...rien de mieux que le souvenir d'une fessée précédente.

Une qui s'est réellement produite. De préférence pour une bêtise monumentale dont je ne suis pas fière du tout ou pour un mauvais comportement qui m'a mise sur le devant de la scène. Quelque chose de crédible qui permet au fantasme de prendre pied dans la vie de tous les jours. Par exemple, comme mon homme j'ai horreur de me donner plus ou moins involontairement en spectacle. Il y a eu avertissement, puis, car parfois les bonnes paroles ne portent pas de fruit, celui-ci a été suivi par une fessée appliquée avec conviction et fermeté. Laissant mon fessier dans un état de feu sacré sous les moqueries de mon compagnon :

Pas besoin de mettre le chauffage aujourd’hui, n'est-ce pas isabelle ?

Et malgré maintes efforts de ma part... au coin... en me massant le derrière, je réalise que j'ai bien eu ma dose. Même le lendemain, il y a encore des dégâts :

Tu prends ton petit déjeuner debout aujourd'hui isabelle ? J'ai dû avoir la main lourde hier !

A vrai dire avoir encore mal aux fesses au petit matin n'est pas très sexy. C'est désagréable, mais ô combien générateur du mythe de la fessée mémorable qui est en train de s'installer dans ma petite tête. Puis quand la douleur commence à disparaître pour laisser la place au souvenir, le regard en arrière prend des apparences alléchantes.

Cette fameuse culotte qui se mouille rien qu' en y repensent.

Autre effet secondaire, à la prochaine fois que l'expression de fessée mémorable surgit dans un contexte social, dans une discussion ou plaisanterie entre amis , mais aussi captée à l'arrache dans une situation de fortune, là encore l'entrejambe se manifeste avec véhémence. Quand les circonstances sont propices et mon homme se trouve à porté de main, j'aime lui manifester mon impérieux besoin de câlins en lui déboutonnant sa braguette pour m'adonner à une longue et savoureuse sucette. Pour ce, parce que monsieur a un faible que je soit toute nue pour m'appliquer, il m'arrive même d'attirer son attention par un strip-tease dans la règle de l'art.

Mémorable cette fessée qui arrive à me déchaîner à ce point !

Et quand – hélas - mon chéri est loin de moi, indisponible pour mon plaisir, il arrive même que ma main s'égare sous ma jupe pour donner une dimension supplémentaire à l'évocation de la mésaventure de mon fessier.

On a compris, cette « mémorable fessée » qui se voulait punitive à sa base a commencé à se doter d'un vie propre.