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mardi 7 juin 2016

889 Dispute avec ma mère 1 (Petite fiction ou non)

Apprendre les bonnes manières

Monsieur a horreur que je m'engage dans les disputes. Il ne supporte pas que je ton monte. Il est un adepte d’un échange calme et posé. Je me demande comment il fait pour garder la tête froide en tout circonstance. Je l’admire beaucoup sur ce point.

Ce matin-là - début de notre vie commune – il a été témoin pour la première fois que je monte le ton. Au téléphone. Et que je devienne même insultante. Criant à haute voix et je ne faisant pas bonne figure du tout. Pourtant rien de bien méchant. Plutôt du folklore entre deux dames à sang chaud, mère et filles. Pour une broutille qui n'en valait pas la chandelle. L’une comme l’autre, nous regrettons toujours avec le recul ce genre de théâtrale discorde. On passe l’éponge et basta. L’une comme l’autre nous ne sommes pas rancunières. Mon Papa pourrait en parler en long et en large. Il lui est même arrivé d’éclater de rire en face de ces deux femmes de sa vie qui se querellaient avec ardeur. Réaction fort imprudente qui lui a mis aussitôt mère et fille sur le dos. Le pauvre.

Monsieur porte un regard bien différent sur ce genre de scène. Mais je ne le savais pas encore. La conversation se termine sur un coup d'éclat, car je jette jeté bruyamment l’écouteur sur le combiné. Très en colère, je me tourne vers mon homme.

Tu n’imagines même pas ce qu’elle a osée me dire, ma Maman.

Pas besoin d’imaginer, isabelle. T’as crié tellement fort.

Fort remontée, je me prépare à passer mes nerfs sur une autre personne. C’est presque un réflexe depuis mon enfance dans une telle situation. J’ai raison et je veux être approuvée. Mon Papa m’approuvait et m’approuve presque toujours. Je m’apprête à reproduire le même mode de fonctionnement.

Et alors. Je n’ai pas raison !

Non !

Je marque un temps d’arrêt, tellement sa réponse est sèche. Je reste la bouche ouverte et mon regard fusille mon homme.

Va voir si je suis.

Monsieur a une réaction qui me surprend. Que je ne connais pas. Il m’attrape à l’oreille et cela me mets dans une mauvaise posture.

Tu es mal élevée, isabelle. Je vais m’occuper de ce que ton père a oublié de t’inculquer. Le respect pour ta mère. On reprendra ton éducation à zéro.

Là, je me sens toute petite. Pas uniquement parce que je trouve que mon homme a bien raison. J’ai dépassé des limites qui ne se dépassent pas. Étrange de me rendre compte seulement à l’âge adulte. Je rougis. C’est bien rare.

Un petit instant plus tard, je médite presque toute nue au coin devant un instrument récemment acquis. Une belle canne en rotin. J’ai déjà fait l’expérience du bien fait de cet instrument qui sait me remettre les idées en place. C’est douloureux sur le coup, mais l’effet y est. Et c’est ce qui compte aux yeux de Monsieur. Et aux miens aussi par la même occasion.

J’ai dû mal à comprendre comment certaines personnes arrivent à prendre plaisir à la canne.

Je parle de ceux qui la reçoivent bien entendu. Certes, la situation est un peu ambiguë et hautement psychologique. Monsieur a insisté que je garde mes sous-vêtements. Quelques unes au moins. Je déteste quand je suis punie, vêtue seulement du stricte nécessaire qui me rappelle mon statut de femme adulte. Apparence bien coquine, faisant honneur aux grands moyens qu’une femme emploie pour séduire son homme. Pour lui changer les idées, pour le mettre dans sa poche.

Mon rêve de jeune ado, de me parer enfin de bas et porte-jarretelles, comme les séductrices chevronnées, me pèse lourdement en ce moment. Malgré mes apparences de grande dame, je vais me retrouver sous peu dans une situation de plus inconfortable. Elle me rappelle mes rêveries des pensionnats de jeunes filles. Elles étaient si plaisantes à imaginer. Sauf qu’entre temps j’ai bien saisi la différence entre une réalité douloureuse et un amusement de plus agréable avant de m’endormir.

A suivre...

mardi 10 février 2015

653 Du bien fait de l'éducation anglaise 3


J'aurais préférée de me faire pincer avec un doigt dans le ... derrière.

Mon chéri, loin de désapprouver le spectacle inespéré devant ses yeux, a - bien au contraire - fortement apprécié ma confusion et surtout le rougissement spontané de mon visage. Comme il m'a avouée ultérieurement, lui aussi avait eu à une certaine époque recours à la ceinture de ma belle mère pour se frotter les partie intimes. Notamment que dans le début des années 70, le matériel visuel inspirant, concernant la « fessée purement éducative » se faisait plutôt rare. Il fallait donc faire appel à la fantaisie. Avec le recul je pense que mon travail de contorsionniste, en me glissant notre strap entre mes jambes a été un écho à certaines rêveries de mon homme pendant son adolescence. J'ai parfois l'impression que le voyeurisme imaginaire (ou sur support glacé) constitue une étape préparatoire pour bien de messieurs avant de s'activer devant de vraies filles. Notons que le fait d'être « correctement en forme » pour le grand moment, peut être vécu comme assez stressant. On se doute peu comment les jeunes princes charmants peuvent angoisser de ne pas pouvoir se montrer homme quand il le faut. Comme inversement pour une fille, il peut arriver de se sentir fautive pour une éventuelle défaillance du monsieur. A cause de notre physique , à cause de nos attitude ou gestes, à cause de notre façon de s'y prendre. Petits soucis qui se sont manifestés chez moi sous une forme de fantasmes d'exhibition devant le prince de mes rêves. Bref, j'étais aussi troublée par la situation que mon homme.

Ce dernier, un sacré coquin pour sa part, m'a fait vite comprendre qu'il souhaitait que je continue mes élans de la manière la plus éhontée.

Pour bien roder notre nouvelle acquisition, tu devrais aller au bout de tes idées, isabelle !

A vrai dire, je ne suis pas gênée par le fait de me masturber devant la personne que j'aime car dans ce cas mon plaisir alimente le sien.

Et pourquoi un strap serait moins convenable qu'un des habituels objets vibrants ?

J'ai lâché donc mon conformisme et encouragée par mon chéri, j'ai vite ajouté cette bande sonore, fort bruyante qu'il apprécie tant avec moi. A conditions qu'il n'y ait pas de témoins involontaires à proximité. Le tout me procurant une sensation de très vilaine fille, contournant l'interdit exprimé par le fantasme analytique :

Séduis ton père, mais pas avec ton sexe !

Certes mon homme n'est pas mon père, mais mon petit ménage qui montre la métaphysique de la vilaine fille qui entre ses audaces de se faire plaisir et faire plaisir au monsieur met en scène....

..le désir secret d'avoir quelque chose entre les jambes.

Voila donc une bienvenue de plus digne à notre nouveau instrument. Et depuis, je ne compte plus les blagues de mon chéri autour de la thématique. Il m'a même suggéré que je portais des strings parce que cela me donne la sensation d'une lanière de martinet entre mes fesses. Ceci dit, une fois notre strap à la maison...

.mon homme a su parfaitement mettre en place cette fameuse « éducation anglaise de très grande qualité » réclamée par moi auparavant.

J’ai dû me plier littéralement à une discipline non permissive et de plus stricte tel que l’avais imaginé dans mes rêves de jeune célibataire. Horaires imposés pour me lever et me coucher, couvre feu pour rentrer à la maison quand je sortais le soir avec mes copines et j’en passe sur d’autres absurdités venant des profondeurs de mon âme et non de ma raison.

Le strap était bien mis en évidence à la maison et servait régulièrement.

Conformément à mon souhait de départ, je recevais de sévères corrections quand besoin y était. Raisonnablement douloureuses et incitant par ce fait à la réflexion, sans se transformer en séances de torture. Ce petit « jeu » a duré quelques semaines et mon homme a mit terme à cette pratique quand - selon ses mots - j’avais appris ma leçon. En ce sens je trouve l’efficacité du strap redoutable, car mon éducation anglaise m'a apporté un réel bénéfice :
Être moins exigeante envers moi-même.

Depuis notre strap est rangé parfois dans le tiroir du bureau de mon homme, parfois dans un des tiroirs consacrés à ma lingerie. A chaque fois que je vois cet instrument, j’ai des frissons qui sont de plus voluptueux. J’aime glisser mes doigts sur ce morceau de cuir luisant, imbibé de mes transpirations lors de mes mes punitions et lors de mes vilains jeux.
Il m’arrive parfois quand - pour je ne sais pas quelle raison - je me sens mal dans ma peau que j'ai envie de le sortir et de me présenter devant mon chéri pour réclamer un retour au bon vieux temps de ma « deuxième adolescence ». Mais sachant les conséquences que cela entraînerait, j’opte pour la prudence. Le connaissant, il saurait me faire passer mes envies de strap par le strap.

mardi 3 février 2015

649 Du bien fait de l'éducation anglaise 2


Prise en flagrant délit !

Un beau jour mon chéri a ramené notre commande à la maison, me la présentant comme un précieux allié pour travailler sur mes bonnes manières ! Un très bel objet, fabriqué avec soin et finitions impeccables. Précieux certes, déjà rien qu'en jugeant la qualité du cuir. Pour faciliter son emploi, notre strap était doté d'une poignée et s'éloignait par ce fait d'une simple vulgaire ceinture en cuir. Car l'idée que mon homme dégrafe devant moi ce qui donne belle allure à son pantalon, m'évoque une toute autre, fort plaisante association, que je ne souhaite en aucun cas avoir gâchée par une contexte punitif.

Nous avons un faible pour les instruments conçus exclusivement pour faire régner les bonnes mœurs à la maison.

Qui rappellent sans ambiguïté ce qui se passe quand mon comportement laisse à désirer ou sur lesquels mon homme puisse pointer pour me mettre en garde. Inutile de dire que je considère le strap comme un instrument particulièrement sévère. Même dans un emploi modère et même si comme pour le notre, le cuir choisi n'est pas celui qui sert habituellement à confectionner des... selles pour chevaux.

Bref, cette chose m'a inculqué d'entré un sacré respect !

De plus, elle sentait si bon, en dégageant d'enivrantes effluves de cuir tout neuf, me procurant de voluptueux frissons et de très vilaines idées. Inspirée par le toucher - un côté peau lisse, l'autre légèrement rugueux- puis par une certaine rigidité rappelant les matins glorieux d'un homme en bonne santé, il n'a pas fallu plus pour me rendre très... nerveuse. Alors plus tard dans la journée, croyant mon chéri absent, je n'ai pas pu m’empêcher de laisser libre cours à ma curiosité. En cédant à l'étrange envie de baisser ma culotte et de me passer cette chose dans mon entrejambe pour tester l'interaction avec mon intimité fraîchement rasée. Association faisant honneur à l’appellation de l'objet :

Un cuir à raser.

Loin de toute fantaisie punitive, je dirais presque dotée d’intentions quasi scientifiques, j'ai commencé à explorer les nouvelles sensations dans une impudeur paradisiaque. Ce qui fut fort inspirant.

Tu prends soin de lustrer notre nouvelle acquisition, isabelle ?

Le sourire aux lèvres et le regard rivé sur moi, j'ai vu mon homme faire éruption dans la salle de bain pour me surprendre en pleine séance... d'examen de la marchandise.

Ce n'est pas ce que tu penses...

Bien qu'étant encore au début de notre relation, mon chéri avait déjà compris ma métaphysique de la vilaine main quand on vie en couple. Pour moi, cela rentrait dans les mauvaises habitudes dont je souhaitais me débarrasser au plus vite. Comme si j'allais priver l'élu de mon cœur d'une partie du plaisir que je puisse lui procurer. A ce niveau je trouve que les tentatives de déculpabilisation du plaisir en solitaire que l'on trouve un peu partout se prennent mal. Déjà cette déculpabilisation est rarement désintéressée, car elle vise quasi systématiquement à vendre de petits objets pour se procurer des agréments.

A lire certains textes sur le sujet, j'ai l'impression que l'on nous culpabilise de culpabiliser.

Au lieu de considérer le sentiment de culpabilité lié à la vilaine main comme une étape naturelle dans le complexe processus de se détacher d'une relation de soi à soi qui est l'autoérotisme inhérent au célibat pour se pencher au plaisir que l'autre nous procure et que nous procurons à l'autre qui est le principe du couple. Ajoutons à ceci que ma métaphysique avait pris quelques proportions pittoresques en m'accordant comme « détente » en cas d'absence de mon chéri le droit de me servir d'un « érotisme substitutif par la petite porte ». Me croyant ainsi chaste pour mon prince charmant et dotée par ce fait d'un comportement exemplaire. Et cet astucieux stratagème me semblait maintenant compromis aux yeux de mon chéri par ce maudit strap.

Inutile de dire que j'ai passé un grand moment de solitude avec mon strap entre mes jambes ! J'aurais préférée de me faire pincer avec un doigt dans le ... derrière.

mardi 27 janvier 2015

645 Du bien fait de l'éducation anglaise 1

Ou comment apprendre à être moins exigeant avec soi-même !

Bien de personnes se posent la question si la discipline domestique livre vraiment de résultats tangibles. Enfin tout dépend ce que l'on entend par là. Voici un texte qui livre - selon moi - une réponse éloquente. Il date d'une époque quand je ne connaissais pas encore la dénomination discipline domestique et que je parlais « d'éducation anglaise » pour désigner les aspirations de mon monde fantasmatique.

J’ai eu la bêtise à nos débuts de vie en commune « d’exiger » de mon homme une éducation anglaise de très grande qualité. J'étais hantée par le souci de donner à mon monde fantasmatique une dimension correspondant au plus proche à ma réalité humaine, veut dire, sans mâcher les mots, une jeune femme imbue de sa petite personne et de son pouvoir de séduction, bref une sacrée prétentieuse.

Ah vanité quand tu nous tiens !

Me sentant en parfaite confiance avec mon homme, je lui ai parlé en détail de mes désirs profonds tournant autour de mon « éducation » en me fixant moi-même les objectifs et règles de manière très précise. Un mode emploi en quelque sorte, moins destiné à mon épanouissement, mais pour vouloir ériger un édifice à ma propre gloire. Par conséquence, notre humble martinet de supermarché, ayant déjà fait ses preuves sur mon derrière, me paraissait plus que déshonorant pour une jeune dame, de mon envergure, se flattant féminine jusqu'au bout des ongles et d'une élégance raffinée.

Je voulais donc un instrument à la hauteur de la noblesse de mes ambitions.

Mon homme m'a attentivement écoutée, mais j'ai tout de même perçu un sourire moquer sur son visage. Il n'est pas contre le fait d’intégrer de la nouveauté dans notre ménage. Mais une fois les nouvelles dispositions adoptés, plus question de faire marche arrière. Il ne tolère ni les caprices, ni les paroles prononcées à la légère. Ne me considérant justement pas en gamine, mais en femme adulte, je dois avec lui assumer les conséquences de ce que je lui ai demandé préalablement.

Baisse ta culotte isabelle. Je t'offre l'occasion d'aller aux bouts de tes idées.

Ce point lui parait particulièrement important et son inflexibilité m’impressionne autant qu’elle me rassure. Avec lui je me sens réellement soutenue et entre de bonnes mains.

Après quelques jours de réflexion sur la mise en pratique de notre nouveau programme, il a pris la décision de voir s'il n'était pas possible de commander un strap sur mesure chez notre cordonnier. C'était un vieux monsieur d'une gentillesse à toute épreuve, connaissant parfaitement les arcanes du métier. Il exerçait encore dans un atelier à l'ancienne et s'occupait habituellement de mes hauts talons. Mon homme a pris la temps de lui décrire très précisément dans tout les détails sa « toile à rasoir » souhaitée et quelque peu inhabituelle. Je pense que notre cordonnier a vite compris que l'objet n'allait pas forcement servir à aiguiser les lames de rasoir. Étant encore très jeune, l'idée de savoir petit à petit ce monsieur au courant de nos habitudes intimes me donna de jolis frissons d'excitation. C'était autrement troublant qu’acheter un martinet dans un supermarché ou dans une droguerie. Bref, en sortant du magasin une belle nervosité s'était emparée de moi, me rendant infernale pour le reste de la journée. Mon homme - à son grand plaisir- s'est vu obligé de calmer mes ardeurs en recourant au martinet, une fois de retour à la maison. Avant de me montrer - notre discipline domestique n'était pas encore rodée et devenue d'une chasteté exemplaire – qu'il existe de jolis moyens pour calmer une dame avec les fesses toutes rouges et un entrejambe obscènement luisant...

jeudi 27 novembre 2014

611 La nudité dans la discipline domestique

Tu peux garder tes bijoux, isabelle !

Il ne perd pas l'humour mon chéri, surtout quand il s'agit de me corriger. Je dirais même que dans ce cas le plus souvent il de l'excellente humeur. Et vu que la discipline domestique se nourrit en bonne partie de petites vibrations dans l'entrejambe, je suis peu étonnée que l'acte de corriger une dame gagne en saveur pour le monsieur quand il peut y ajouter un petit extra. Comme la nudité intégrale de la dame. Voila qui met en appétit l'ado caché au fond de mon homme qui en bavait pendant un bon moment pour trouver une dame (enfin une copine de son âge) qui veuille bien se mettre toute nue devant ses yeux. Et voilà, mission accomplie grâce à la discipline domestique. Soyons clairs, j'adore quand mon homme se montre comme chef à la maison. Quand il décide ce qui est bon ou mauvais pour moi et ce qui mérite punition et ce qui ne le mérite pas. Je dois admettre qu'il se débrouille très bien comme s'il sentait ce qui titille mon besoin de punition ou pas. Parfois c'est un peu absurde, mais pour satisfaire cette particularité personnelle, il faut être ouvert d'esprit, laisser son jugement de côté et ne pas manquer une bonne dose d'intuition.

Par exemple j'avais depuis mon adolescence une tendance à ne pas finir mes plats. Difficile comme ce n'est pas permis, j'étais la terreur de la personne qui fait la cuisine. Puis est arrivé mon homme. Voyant mes manières a table et après un feu d'artifice de mauvaises manières de ma part lors d'une de nos premières sorties chez des amis, il m'a préparé un petit piège le lendemain en tête-à-tête. Je n'avais pas encore fini ma phrase...

...non je ne mangerais pas de brocolis...

quand il m'avait déjà chopée au petits cheveux de ma tempe pour m'indiquer de manière très directive le chemin vers son bureau en me rétorquant:

Ce qu'on va voir !

Il ne m'a pas fait mal en me tenant fermement, mais j'ai compris qu'il valait mieux mettre ma fierté de côté. J'ai senti ô combien ce chemin vers Canossa pour mes excentricités alimentaires m'avait toujours manqué. Toutefois, difficile d'admettre le bienfait d'une action qui me mettait à la place d'une capricieuse gamine qui va...

...enfin apprendre les bonnes manières !

Mon chéri, tout frais tout beau, avait décidé que la discipline à nu s'imposait pour labourer le terrain au mieux. Je n'ai pas mis longtemps pour me déshabiller, mais déjà cette action toute seule a été hautement bénéfique pour moi. Si on considère la féminité comme une habile construction (je dirais presque une machine de guère) pour séduire par ses apparences, la nudité intégrale a pour effet de se/me retrouver femme... devant un/mon homme. C'était un moment d'émotion intense de devoir écouter sans le moindre vêtement le discours de mon chéri sur mes mauvaises habitudes. Une impression d'être prise avec la main sur... enfin je ne fais pas un dessin. Il a su rendre ma nudité pesante et sous très peu j'ai commence à regretter sincèrement ce qui m'était reproché. Nous sommes rentrés dans un rapport d'autorité de plus crédible. Puis j'ai dû adopter une posture aussi ridicule que celle de la dame et que mon homme aime appeler...

...la position du suppo pour grandes filles.

Pas de fessée à la main, mais une solide séance au martinet pour me mettre les idées en place.

J'ai réellement eu un déclic... ce jour-là.

Fait est quand je suis retournée à table en me frottant avec une main le derrière et avec l'autre mon maquillage coulé que j'ai fini sagement mon assiette. Il a fallut encore quelques autres de piqûres de rappel pour que les nouvelles idées restèrent à leur place. Il me semble dans la nature d'un besoin de punition de tester les limites. Ou selon la philosophie de mon homme :

La première fessée sert à prendre connaissances d'un mauvais comportement. La deuxième sert à faire comprendre que la première punition n'a pas été un hasard. Et la troisième sert à prendre conscience du lien entre mauvais comportement et punition.

Étant une élevé de bonne volonté, je n'ai pas tardé pour me dénoncer systématiquement au moindre écarts du droit chemin. Avec la ferme intention de vaincre mes démons. Puis d'un jour à l'autre plus de caprices sur les légumes vertes, une bonne partie des fruits et les fromages de caractère. Je me suis sentie libérée d'un poids énorme. Sans oublier un bien constatable pour ma santé. Mes proches n'en crurent pas leurs yeux.

Comme elle a changé notre petite isabelle !

jeudi 20 novembre 2014

607 Tu as été prévenue

Vous pouvez préciser votre attrait pour cette phrase, isabelle ?

Cela m'évoque un homme qui me menace d'une fessée !

Petite phrase, grand effet ! J'ai toujours trouvé - surtout à partir de mon adolescence - d'un comble de virilité ces messieurs, qui non seulement savent mettre une dame en garde, mais aussi de passer à l'action quand les bons mots ne portent pas de fruits. Un homme qui sait tenir sa parole.

Si je vous comprends bien isabelle vous fantasmez sur un homme qui vous donne une fessée ? Mais encore...

Contrairement aux apparences, je n'ai pas un faible pour les machos. Loin de moi de me sentir attirée par un monsieur qui considère une dame comme une sorte de sous-être humain. Déjà pour la grossière erreur de la traiter comme « toutes les mêmes » (sauf maman bien entendu), au lieu de prendre le plaisir et le temps de découvrir l'individualité qui se cache derrière celle que l'on ne connaît pas encore. Et moi pour ma part, j'aime découvrir ce comble de virilité chez un charmant monsieur, ouvert d'esprit à tout point de vu, mais doté de ce petit faible fantasmatique qui fait qu'il ne peut s’empêcher d'associer la fessée au comportement capricieux d'une dame. Ayant parfaitement conscience ô combien ce penchant est politiquement incorrect. Sortant de ses gardes, car hautement troublé par une dame qui répond à ses allusions par un sourire bienveillant qui invité le conquérant à oser. Une dame comme moi qui souhaite voir dans ses yeux la main qui le démange, d'abord pour me trousser, puis me déculotter avant de me claquer copieusement mon derrière tout nu.

Avec vigueur et forte sonorité.

Constellation hautement chargée de sous-entendu qui se décortique de la manière suivante selon ma compréhension de la méthode freudienne. Selon une des théories sexuelles de la petite enfance, la fille considère le bébé comme un cadeau du papa. Sans forcement se soucier d'où il vient exactement ce bébé. Mais vu que les choses ne se passent pas de cette manière, la petite attend... pour rien. De quoi s’enrager et d'émettre de « sérieuses doutes » sur la confiance que l'on peut accorder à un homme. Voila ce qui peut donner plus tard le comportement de certaines dames de rendre la pareille au monsieur en le faisant (systématiquement) attendre. Je sais de quoi je parle et mon homme s'en est vite aperçu. Ne supportant pas ce genre de comportement chez une grande fille, il m'a donc prévenue  en cas de récidive de...

...me traiter comme mérite une gamine capricieuse !

Je n'ai pas pris trop au sérieux dans un premier temps ce bienveillant avertissement.

(C'était trop beau pour y croire!)

Erreur fatale que j'ai payé de manière caricaturale sur les genoux de mon chéri, tout nouveau, tout beau.

(Le bonheur quoi!)

Mes fesses à l'air et en pédalant avec mes jambes. Sans parler de mes cris. Théâtrales et surjoués au début, puis se transformant vite – car Monsieur n'a pas fait semblant- en sincères pleurs de contrition.

Psychodrame ô combien apaisant.

Toutefois on ne soigne pas les mauvaises habitudes d'une grande fille de presque 25 ans en une seule fois. Il a fallu d'une méthodique éducation anglaise pour corriger ce défaut de manière durable. Puis miracle, me voilà devenue ponctuelle. Très ponctuelle, car mon chéri sait se servir à la merveille de la canne pour travailler sur mes mauvais comportements qui persistent. Bref, moi je suis convaincue que la discipline domestique livre des résultats... quand il y a bonne volonté des deux côtés.  

lundi 8 septembre 2014

569 Discipline domestique et voyages

Un comportement irréprochable ?

Mon chéri y tient ! Même en voyage il ne me perd pas de l’œil ! Infatigable, il est au service de mes bonnes manières et... de ma petite personne. A se demander où il trouve son énergie. Je vois la discipline domestique avant tout comme un moyen d'épanouissement en couple. Un besoin de punition et un besoin de punir qui essayent de s'accorder.

Donc quoi de plus important que de prendre en compte les petites situations qui titillent la personne que l'on aime ?

Et bien qu'il s'agisse avant tout d'une punition qui est appliquée, il serait bien hypocrite de passer sur l'aspect émoustillant pour celui qui s'en charge...

...et celle qui bénéficie de ce traitement !

En voiture et surtout pendant les longs trajets, je sais me montrer particulièrement pénible. Tenace à ma vérité, agaçante par mes bêtises, tandis que mon chéri s'occupe du volant. Certes, la patience est l'une de ses plus grandes qualités, mais quand je dépasse les limites, après plusieurs mises en garde, il réagit. Et pour que cela soit dit, s'il ne réagissait pas, et surtout de la manière qu'il emploie, mon attirance sexuelle pour lui risquerai de bien baisser. En gros cela semble se résumer par une construction fantasmatique du style :

Un homme, un vrai !

Inutile de chercher la rationalité derrière mon expression. Imaginons plutôt mon frisson quand mon homme décide de me punir sur le champs. Ou plutôt dès qu'un endroit propice pointe son nez. Et vu que nous faisons souvent les mêmes trajets, hein bien, il sait déjà où cela va se passer. Et moi aussi ! Ayant d'habitude une très mauvaise mémoire pour les aspects pratiques de la vie, je peux compter sur mon fessier qui lui se souvient à coup sur du lieu de mon déshonneur. Voilà qui prouve en quelque sorte que... 


...les bonnes, veilles méthodes marquent autant le derrière que l'esprit.

Pendant que le paysage défile devant mes yeux, j'ai largement le temps pour réfléchir. Je ne fais plus depuis longtemps des tentatives pour amadouer mon chéri. C'est peine perdue! Il a une réponse imparable :

T'as été prévenue, isabelle !

C'est du bon sens que j'approuve. Toutefois je surveille étroitement la petite bête qui me piquait au début de notre couple, en me faisant méchamment monter sur mes grand chevaux. Ce qui est autant plus facile quand on est de mauvaise fois. Réaction de plus stupide, me valant régulièrement - outre une fessée particulièrement mémorable - une révision complète de notre code de bonne conduite une fois de retour à la maison. J'ai vite retenue la leçon. Depuis je suis exempte de ce comportement dans de telles occasions. Et dans tant d'autres également.

Voila qui prouve que la discipline domestique, rigoureusement employée, livre de résultats vérifiables.

Fière ? Mais oui, je suis fière de mes progrès. Je sais reconnaître mes erreurs. Là, j'ai dépassé les bornes. En attendant ma punition, mille choses me passent par la tête. Mon chéri, a-t-il glissé le martinet dans le coffre de la voiture avant de partir ? Va-t-il me pencher sur le capot de la voiture pour m'appliquer mon châtiment ? Car ce ne sont que les filles sages qui ont droit de se faire pencher sur le capot pour autre chose. J'aime particulièrement cette dernière récréation. Mais visiblement, il y a toujours quelque chose qui me rend nerveuse, qui balaie mes bonnes intentions pour rester sage.

S'ajoute que pour ce genre de voyage, j'ai l'habitude « de me faire belle » avec une jolie touche de glamour qu'aime tant mon chéri. Alors il sait que me déculotter se présente comme une jolie aventure qui ne manque pas de surprises. Une nouvelle culotte ou pas de culotte du tout. Parfois un petit bijoux intime, car j'aime beaucoup la sensation, causée par les vibrations de la voiture et dues au relief de la route. Ce qui explique d'ailleurs selon mon chéri, mon état de nervosité exaspérante et dont il n'existe qu'un seul remède efficace :

Une bonne fessée cul nu !

Et... il a raison. Il suffit de me voir, une fois corrigée, sage comme une image pour le reste du voyage. Petite tentative pour qu'il me fasse plus tard le coup du capot...

dimanche 27 avril 2014

506 Une double punition 1

Une fille bien éduquée range l'instrument...


Mise en évidence très tôt le matin pour mauvais comportement, j'avais rendez-vous dans le étude de monsieur pour faire le tour de la question. Formulation quelque peu moyenâgeuse qui implique mon mea culpa en costume d'Eve sous un regard attentif. Cette nudité me semble adapté à la situation. Cela me met en condition pour ce qui m'attend. Cartes sur table ou comme on dit en allemand pour laisser parler...

...die nackten Fakten (« les faits tout nus »)

En gros, je baisse virtuellement une deuxième fois ma petite culotte, celle qui couvre ma vraie pudeur. Ainsi j'expose non pas que mon derrière, mais tout mon être à un rude épreuve psychologique. Toutefois, il y a quelque chose de libératoire dans le fait de devoir parler de ces choses qui se confondent avec mon besoin de punition. Surtout devant une personne qui sait représenter à la merveille une bonne écoute, qui pose de bonnes questions quand il le faut et qui guide mon introspection vers l'essentiel. Conclusions  et surtout verdict :

Je n'ai pas volé celle qui allait suivre !

Reste donc pour expier dignement mon faux pas une solide application de la méthode allemande qui se résume à une sagesse quelque peu cynique :

Klaren Kopf durch roten Po (Un fessier rouge clarifie les idées).

J'ai horreur d'entendre cette phrase, déjà parce que mon visage rougit quasi simultanément. Et aussi parce que mon homme dans une agréable soirée entre amis ou en famille aime bien sortir des allusions en version modifiée:

Elle a des idées bien en place ,isabelle !

Ce qui entraîne l'inévitable question :

Comment tu fais, isabelle ?

Là aussi je rougis fortement sans que personne ne se doute de la raison !
Bref en intimité cette maudite phrase s'accompagne d'un usage de notre Rohrstock (la badine), censée de me rougir les fesses et par extension de clarifier mes idées. Et cela... marche parfaitement !

Voila qui est le plus dur à admettre.

Non pas une éventuelle jouissance sexuelle par cette voie, de pousser des soupirs de volupté entre doigts indiscrets et l'action d'une main sévère. Non, le fait de se sentir remise sur les rails pour de bon après une correction qui n'a rien d'értique.

La badine est entretenu avec amour par mon homme  pour qu'elle conserve son sifflement si caractéristique et cette sensation d'une brise d'air qui touche mon derrière juste avant l'impacte principal. Vu que chaque fessier féminin est joliment enrobé à sa manière, le son de la badine provoque sur moi une sorte de musique personnalisée qu'aime tant entendre mon homme. Et pendant qu'il se régale par la belle acoustique, mon fessier tendu prend bonne note de la manière si spécifique que chez nous se « règlent mes dettes ». Après chaque impacte (5, 6 ou 10, parfois 12 selon mes méfaits) ma voix devient plus aiguë, car sous l'emprise de la brûlure, la modulation m'échappe de plus en plus. Voila qui souligne encore plus la notion d'un concert privé à l'attention de mon chéri. Cri, gémissements et soupirs, la palette est large et à vrai dire il n'y a aucun système dans ce qui sort de ma bouche. C'est du non-réfléchi, guidé seulement par l'expérience qu'articuler (enfin on se comprend) à haute voix soulage sacrément un postérieur en détresse. La fessée, méthode infaillible selon mon homme pour entendre du vrai de la bouche d'une fille sans s'exposer au risque d'une simulation. Puis j’entends enfin... enfin sa voix:

Allez, frotte toi bien ton derrière, isabelle, il en a grand besoin !

A suivre...

lundi 18 février 2013

287 Éducation anglaise 1


(En complément de :282 Perte des privilèges 1)

Parle à mon trou du c*, ma tête est malade !

Et subitement toutes les discussions s’arrêtent. Tout le monde se retourne vers moi. Un moment de grand silence, un moment de grande solitude. Voila qui arrive quand on est très en colère et quand on est novice dans une langue étrangère. Un souvenir de ma phase gros mots, une expression ensoleillée que j'avais entendu pour la première fois dans le très convivial bassin toulousain qui regorge de gens sympathiques. Ah le sud avec son bel accent que je fais le mien. Seulement le fameux trou ne fait pas partie de l'expression. C'est un apport personnel qui révèle un souterrain fantasmatique significatif. Quand cette phrase m'a échappée je connaissais mon homme depuis quelques mois et j'étais déjà familière avec la bonne fessée maison. Une qui est punitive et qui se veut instructive. Celle que réclame mon irrationalité. Mon homme aussi avait utilisé à maintes reprises des variante de ce « bon mot » comme par exemple :

Vu que ta tête est trop récalcitrante, je préfère m'adresser à ton derrière, isabelle !

Sauf que ...une fois le Rohrstock (la canne) en main pour me corriger à la hauteur de mon méfait, il avait eu la bonne idée de me faire adopter une nouvelle position. Alors fini de me pencher sur son bureau en posant le haut de mon corps sur un confortable coussin. Me connaissant bien souple, il m'a demandé de me pencher en avant en mettant mes mains autour de mes chevilles. Puis, pour une plus grande stabilité d'écarter mes jambes.

Le regard droit devant, isabelle !

Il me semble inutile de faire un dessin. On imagine facilement le côté impudique de cette position. Et il me parait bien différent d'offrir ce genre de spectacle aux ardeurs de son chéri pendant une bonne partie de vanille que des se retrouver ainsi exposée pour se faire botter le derrière. Il m'arrive rarement de ressentir ma pudeur soumise à une rude épreuve, mais là c'était le cas. Voila donc par quel souvenir mémorable « le trou » s'est glissée dans ma version du dicton. N'oublions pas non plus que ce genre de produit verbal, directement échappé de l'inconscient sans la moindre censure est sensé d'exprimer un...désir. Et à vrai dire l'idée de recevoir ma punition dans une telle posture devant la personne offensée - à tort ou à raison, peu importe – me titille beaucoup dans mes rêveries. Ah si la fessée avait encore cours... disent mes pulsions, ... dans certaines circonstances... ajoute ma raison. Un petit mot sur la thématique d'une éventuelle faute dans cette situation. En fait objectivement je n'en vois aucune, même si j'ai tort dans mon emportement. Par contre je suis sacrement mécontente de moi. Je me suis laissée provoquer ce qui crée un décalage entre ce que je suis et ce que j'aimerais être. De plus cela s'est passé devant un public... hautement amusé que je propose de continuer la discussion avec cette partie quelque peu insolite de mon corps. Effectivement, mon expression pousse à la visualisation. Même une personne dépourvue de fantaisie sait de quoi cela retourne, pointe l'oreille et le regard aussi pour la suite des événements.

Je n'y manquerai pas !

Déjà je suis en colère et en plus cette bécasse continue à se moquer ouvertement de moi. Intervient mon homme, gentil et souriant et avec quelques mots très simples il arrive à désamorcer la situation et la tourner à mon avantage. Des compliments de partout pour mon français. Je n'en reviens pas. Puis un petit moment plus tard, il vient de rappeler qu'il faut rentrer chez nous. Demain il aura une journée très dure, ce qui est vrai, alors il souhaite de ne pas se coucher trop tard. Oh là, il y a un orage qui se prépare. Je le connais bien mon chéri. J'ai du grand souci à me faire. Pour la peau de mes fesses une fois rentrée à la maison. Et aussitôt dans dans la voiture, tombe son verdict :

Je saurais te faire passer tes air de grande dame, isabelle. Crois-moi !

Mais oui, je lui crois. Car décryptée, notre discipline domestique se résume ainsi : Je vais avoir du mal à passer l'éponge sur ce fâcheux incident. Me mettant en colère contre moi-même encore et encore pendant des jours, en ruminant sur ce qui est fait et pourrir par la même occasion la bonne humeur qui règne habituellement à la maison. A moins de... recevoir une correction de taille qui me permet d'expier correctement mon « mécontentement ». Sauf que cette fois-ci il semble que mon homme ait une idée bien précise en tête. Je le sens et cela met mes nerfs à vif. Pour monter la tension, il s'y connaît bien. Cela fait partie de ma punition et bien que il n'y ait aucun abus en matière de douleur infligée, sa stratégie éducative se base sur les exercices de modestie selon la devise :

La discipline passe avant la pudeur !

A suivre...

dimanche 27 mai 2012

81 Les quatre visages du besoin de punition 4


Quand j’étais encore célibataire, il m’arrivait d’éprouver un…

- (4) Besoin de punition qui surgit subitement, en apparence sans motif !

Et j'ai beau à creuser dans mon vécu, je ne trouve rien qui puisse passer pour un méfait à mes yeux. Mais est-ce que « punition » convient vraiment comme terme pour décrire le phénomène ? Ou ne s'agit-il pas plutôt d'un fort besoin de discipline corporelle ? Dans le sens d'un encadrement strict et dissuasif qui m'empêche de commettre des futures bêtises.

Pour répondre un exemple concret qui date du début de ma vie commune avec mon homme, mais qui m'a permis de me mieux cerner.

Mon homme a vite capté qu'il y a des jours où je me montre particulièrement « nerveuse ». (Non, non ce n'est pas en rapport avec le cycle de la fertilité féminine.) Il est clair que je réclame en quelque sorte le martinet. Toutefois, mis à part un comportement un peu agité, mon homme ne trouve aucune raison valable qui justifie une correction. Et dans ce cas, il n'agit pas.

Un de ces jours-là nous sommes partis voir me parents. Déjà en voiture je suis devenue de plus en plus infernale. Puis chez mes parents cela s'est très mal passé. Des piques envers ma mère avant qu’éclate une violente dispute qui attire les hommes : Veut dire mon homme et mon père qui comme d'hab en meilleurs amis du monde étaient en train d'échanger paisiblement des idées sur la philo et l'être humain.

Alors pour couper court mon homme m'a discrètement fait signe de rentrer prématurément chez nous. Suivi d'un regard parlant en long et en large.

A peine arrivés à la voiture, il a commencé à me sermonner.

T'as affiché un mauvais comportement de la pire espèce que je ne cautionnera en aucun cas, isabelle. Même si t'as des excuses valables. Hors de question pour toi de continuer dans cette voie. Nous allons mettre notre priorité éducative à l'apprentissage du respect pour ses parents.

Plus qu'il parlait plus je ressentais la mauvaise conscience monter. Pour la première fois à ce sujet d'ailleurs. Et très vite je n'étais vraiment pas fière de moi.

J’ai reçu un traitement intensif avec exercices régulières, rappels et soin particuliers pour rechutes. Et miracle, ma nouvelle éducation à montré ses effets au bout de quelque temps. Amélioration nette de mon comportement, constatée avec surprise dans ma famille, notamment par la principale concernée, ma maman :

Depuis que tu es avec ton homme, on ne te reconnaît plus isabelle !

Effectivement, avant de partir de chez nous pour visiter mes parents, pendant des très longues mois mon homme avait instauré une très courte, mais très claquante prophylaxie au martinet.

Voila ! A croire - pour ma part du moins - que le mystérieux besoin de punition surgissant de nulle part concerne en réalité une sorte d'angoisse de futurs dérapages.

Il s'est soigné parfaitement – encore pour ma part – en me confiant à une personne « compétente en ce domaine » à tête calme et main ferme. Mais je pense que la relation amoureuse entre celle qui est éduquée et celui qui éduque joue un rôle primordial dans le mécanisme. Donc sujet de prédilection pour la discipline domestique telle que je la conçois.

Ceci dit, étant célibataire ce phénomène m'a causé pas mal de gros soucis. J'en parlerai une autre fois.



vendredi 20 avril 2012

45 Logique inhérente à la discipline domestique 3

Je pense que pour faire bon ménage en discipline domestique il est important que l’un des partenaires  reconnaisse son besoin de punition et que l’autre reconnaisse son besoin de punir. Cartes sur table sans langue de bois. Mon homme ne se prive pas de me communiquer le plaisir qu’il éprouve de se consacrer à mon éducation. Bien qu’il prenne cette « noble tache » très au sérieux, il ne cache pas sa joie à chaque fois que s’offre une bonne raison pour réviser ma discipline. Mais - éthique d’éducateur oblige – il n’en profite pas pour établir des réglés impossibles à respecter ou de donner une exégèse au mots  pour me rendre fautive quand cela l’arrange. Au contraire, il reste au plus proche de mes fantasmes initiaux on y ajoutant son grain de sel, c'est-à-dire une belle dose de sadisme (faut pas avoir peur des mots) pour me combler.  

Met toi à l’aise pendant que je cherche le martinet, isabelle !

Ah comme il adore cette expression avec son sous-entendu lourd de conséquences. Traduction :

Tu vas recevoir ta correction toute nue, justement pour qu’il ne persiste aucun doute qu’il s’agisse d’une punition.

Mais oui, il aime beaucoup que je me présente toute nue à la porte de son étude pour le rappeler qu’il est grand temps de s’occuper de moi. Voila qui fait le charme d’une telle discipline domestique. Chaque faute est expiée dans un cadre d’une « excitante aventure humaine ». Evidement l’acte punitif lui-même sera douloureusement désagréable, cela va de soi, mais pour faire monter la tension il y a mieux à mon avis que les claques d’échauffement.

J’ai dû prendre l’habitude de me « mettre à l’aise » avant de négocier ma peine. Ce n’est pas évident au début d’argumenter avec brio en se trouvant en mauvaise posture soulignée par sa nudité intégrale. Cela expose au risque de quelques vexations supplémentaires :

Bon assez de blabla, isabelle. Passons aux choses sérieuses !  

Vexations éducatives, accompagnées parfois d’une très sonore claque sur une de mes fesses et avec des mots encourageants :

Allez en route pour ton rendez-vous avec le martinet, isabelle. Tu verra ça soulage mieux qu’un long discours. En avant…Marche…un, deux, un deux…

Ce soir-là j’ai beau à parlementer sur le bien-fondé de ma réaction envers la dame agressive. Monsieur m’écoute attentivement, ne me contredit pas, m’approuve avec les mouvements de sa tête. Je me crois déjà gracié de ma séance de fessée nocturne quand il me sort sa logique implacable que les bonnes manières d’une dame devraient passer devant les considérations d’avoir raison ou tort.

Je tente de présenter mes excuses pour ma piètre performance en public. En vain.

Trop tard pour tes excuses isabelle. Il aurait fallu les faire aux personnes offensées, notamment à nos hôtes.

Et avec ces mots, il me plie sous son bras gauche pour m’appliquer une bonne raclée au martinet. Pas vraiment très longue, mais terriblement efficace. C’est ainsi qu’après que mon homme m’a relâchée et avant de me coucher que je clôture cette mémorable journée avec une danse de plus rythmique, une main sur chaque fesse pour soulager mon fessier en feu. Sous les yeux émerveillés de mon homme qui ne m’épargne pas de ses commentaires moqueurs sur ma façon d’accomplir avec tant d’élégance une danse de Saint Guy.

J’ai revu la dame, source de mes malheurs, à plusieurs reprises. J’ai compris pourquoi je me suis tant emportée devant ses provocations. Il y a un rapport direct avec mes fantasmes  initiaux de punition. M’a-t-elle vraiment autant provoquée que ma mémoire essaye de me faire croire ? 

D’autre détail. Il m’est arrivé plus d’une fois que je me suis emportée devant d’autres personnes. Quand cela se passe en public, veut dire hors cadre familial ou amical mon homme me félicite de défendre aussi bien ma/notre croûte. Dans l’autre cas c’est la danse de Saint Guy assurée.

Mystère dû à sa compréhension personnelle de l’expression « bonnes manières » ou connaissance intime de mon mode de fonctionnement ?

De toute façon à tête reposée ou échauffée, je suis ravie de la qualité de l’éducation dont je bénéficie !

jeudi 19 avril 2012

44 Logique inhérente à la discipline domestique 2

Puis arrive mon homme, chevalier galant des temps modernes qui sépare les dames avec un sourire et un mot gentil et bien choisi pour chacune, installant ainsi de nouveau la joyeuse l’atmosphère de la soirée en faisant oublier aussitôt le fâcheux événement.

Voila comment  il arrive à m’impressionner !

Me prenant à la main avec une fermeté qui passe inaperçue en m’éloignant du lieux de la dispute. Cette attitude je la connais trop bien. Variante publique qui correspond au geste quand il me chope à l’oreille à la maison pour une sévère mise en garde. Parce que franchement il en a marre que je cherche mes limites avec une insolence qui peut se justifier chez une adolescente (et encore), mais en aucun cas chez une « dame ».

Geste – quand le mal est déjà fait comme ce soir - qui signifie :

Une fois de retour à la maison tu vas voir tes fesses isabelle !

Et il tient toujours parole en me corrigeant sans me ménager, mais sans exagération et sans abus en installant un cadre disciplinaire à l’ancienne bien paternel ou - pour ceux qui choque ce terme - de plus bienveillant.

La certitude de devoir payer inévitablement rubis sur ongle pour mes erreurs me sécurise dans le sens que celui qui dispose du pouvoir de me châtier à la hauteur de mes méfaits, dispose aussi du pouvoir de me protéger en cas conséquences de mes méfaits.

Je ne me retrouve pas tremblante de peur, mais redoutant par expérience une punition bien douloureuse et qui met ma pudeur à rude épreuve, le sentiment de respect  devant l’autorité que représente mon homme à cet instant-là pour moi embrase mon monder intérieur.

Voila comment mon homme arrive à me faire frissonner !

Quand on rentre à la maison et il est question pour moi de recevoir en arrivant une punition, je suis l’amabilité même. C’est peine perdue, car Monsieur ne renoncera pas pour autant à me convoquer dans son étude pour me faire la morale de manière cuisante. Il en est de même pour toute tentative de corruption sous forme de petite gâterie sur la route. Du moins pour gagner un peu de sursis. 

Résultat : La tête encore plus reposée que d’habitude dans ce cas-la, mon homme prend plus de temps pour le rituel de ma correction la rendant ainsi particulièrement mémorable.

Ici se dévoile une autre logique inhérente à la discipline domestique. Le caractère exemplaire d’un châtiment peut susciter une nouvelle demande de la même intensité. En bref, Monsieur ne me/se refuse rien au retour, notamment quand je me montre d’une ardeur insolente. Quoi qu’il en soit, à la maison  je n’échapperai pas à ma bonne vielle éducation anglaise.

Voila comment il m’impressionne par la suite dans ses idées !

mercredi 18 avril 2012

43 Logique inhérente à la discipline domestique 1

Vous étés superbe, isabelle !

(N’est-ce pas ! Enfin quelqu’un qui le remarque et le dit à haute voix. Ah vanité quel vilain défaut.)

Heureusement mon homme n’a rien entendu. Curieux mélange entre fierté et jalousie méfiante, il n’aime pas trop ce genre d’incidents. De là en déduire que cela me vaudrait une séance de discipline cul nu pour provocation, serait de passer à côté de notre discipline domestique. Il n’est pas aussi basique Monsieur …de s’exciter sur un rien.

Mode intellectuelle off, je suis plongée dans l’agréable ambiance d’une soirée, organisée par un couple d’amis de mon homme. Je ne regrette pas le long moment passé préalablement à la maison pour soigner mes apparences. De plus, milieu ancien « 68tards et/ou hippies » oblige, je suis une des rares jeunettes sur place.

Alors donc, le charmant Monsieur en face de moi qui vient me lancer le joli  compliment qui me réjouit tant a réussi un coup de maître. Vexer terriblement sa femme (qui est bien mignonne à mes yeux ceci dit) et de me mettre une ennemie féroce sur le dos. Et elle ne se prive pas de me le faire savoir par des petites piques.

C’est agaçant !

Je ne suis pour rien dans cette histoire et n’ayant pas ma langue dans la poche la situation s’envenime. Puis l’inévitable arrive sous forme d’une vilaine dispute qui amuse beaucoup les convives. Nostalgiques d’un autre âge, de « l’ère cool », bien évidement les finesses de la rivalité féminine leur échappent. Par contre ils ne sont pas avares en moqueries.

Voici donc une des raisons pourquoi plus tard je me plierai volontairement (m’enfin pas sans ronchonner et marchander) à une correction de la part de mon homme. Prise en flagrant délit de me faire complice d’un comportement de plus caricatural (qui me correspond malheureusement à la merveille), je m’en veux terriblement que mon sang chaud emporte sur ma raison. 

Mériterait bien une fessée celle-la !

Je parle naturellement de la dame insolente qui n’arrête pas de m’embêter. Pensée révélatrice, ô combien freudienne, « phase préliminaire du fantasme de la fustigation ultérieure » et qui se résume selon le cher Docteur de la manière suivante :

Le père bat un enfant haï par moi.

J’adapte librement :

J’aimerais bien que son mec lui donne une déculottée devant tout le monde. Cela lui apprendra de me gâcher ma soirée.

Décidément je vois la fessée partout. Non, ce genre de dénouement arrive seulement dans mes rêveries. Une fessée, toute petite, petite, pour moi et elle devant les convives ? Tais toi isabelle, ne t’éloigne pas du sujet.

Justement je suis au cœur du sujet :

J’essaye de retracer la logique inhérente à la discipline domestique !

mardi 10 avril 2012

35 L’efficacité de la discipline domestique 5 (suite et fin)

Le lendemain matin plus de traces visibles. Toutefois pas évident de mettre la jupe droite de mon tailleur sans pousser un soupir. J’aspire pour mieux proférer une grossièreté et miracle, ma peau bien tannée donne preuve de son excellente mémoire.

Au carreau, isabelle !

Encouragée par cette subite prise de conscience je tire d’un coup sec la fermeture éclair de ma jupe.

Me voici en route pour une nouvelle vie avec une conduite exemplaire!

Et cela marche avec un effet qui dure. A chaque tentation de verbaliser un contretemps avec indécence mon derrière émet son veto. Je suis surprise par le nombre de « contretemps » que je me trouve dans une journée de travail. On dirait que je suis constamment à la recherche du bâton. Ou plutôt de la canne bien souple qui se repose de ses bons et loyaux services dans un joli broc en faïence dans notre salle de bain.

Psychologie subtile de mon homme qui consiste à maintenir l’instrument de correction bien visible dans un endroit de grand passage. Et vu le temps que j’y passe, ce choix d’emplacement se révèle fort judicieux.

Autre découverte :

Recherche et besoin de punition vont souvent de paire.

Comprendre ce mécanisme ne supprime nullement le besoin, mais agrandit considérablement le coup d’oeil en ce qui concerne les situations de recherche. Non seulement nombreuses, elles surprennent par leur multitude d’apparences.  Malin ce truc qui essaye toujours avec habilité de se glisser quelque part dans ma vie. Ce qui n’échappe pas à l’observation d’une personne attentive :

T’étais vraiment en manque de discipline quand je t’ai rencontrée, isabelle !

Il n’a pas tort mon homme. Quand j’étais encore célibataire j’éprouvais très souvent le besoin de fessées magistrales…

Très « mal assise » derrière mon bureau je ne puis m’empêcher de remémorer avec honte et volupté à la fois la sortie du bureau de mon homme. Sauf que dans mon imagination la scène se passe maintenant ici-même devant mes collègues avec des rajouts les plus divers :

Vous pouvez vous rhabiller Mademoiselle isabelle !

Petite variation d’un fantasme bien connu :

Moi seule j’ai droit à un tel traitement de faveur !

Voila où se trouve une partie de l’érotisme de la discipline domestique chez moi. Loin de l’acte de la fessée, dans le souvenir et dans l’élaboration de petites rêveries cuisantes. C’est un peu comme l’histoire que m’ont racontée certains hommes nostalgiques. A un moment où un autre de leur adolescence, la fessée maternelle réellement reçue ( !) se transforme après quelques modifications considérables en agréable fantaisie avant de s’endormir.  

Je passe encore une autre journée de travail avec un fessier en convalescence. Puis je commence à voler de mes propres ailles. Il y a pas mal de liens qui se sont formés dans ma tête.

Par exemple, il me suffit simplement d’entendre certaines expressions typiquement toulousaines pour que je me voie aussitôt quitter le bureau de mon homme en tenue d’Eve.

Et depuis, plus de dérapage au travail. Objectif atteint ! Par contre au fils des années quelques très rares faux pas devant des amis. Au grand bonheur de mon homme…

Voila donc un exemple de l’efficacité de la discipline domestique sur moi. Il y en a d’autres.

Pourquoi cela marche ?

En effet, très intéressante question. Mais comme disait mon Papa adoré :

Le comment est plus important que le pourquoi, isabelle ! 

lundi 9 avril 2012

34 L’efficacité de la discipline domestique 4

Mon homme ne perd pas son temps pour réviser nos objectifs. Il sait trouver la juste expression qui fait mouche dans ma tête. N’oublions pas que « notre objectif » consiste avant tout à améliorer mon langage au travail.

Il en suffit de même pas cinq minutes pour un entretien constructif avec la canne, sensé de  me graver les règles de bonne conduite dans la mémoire.

Puis sortie du « bureau » de mon homme par la grande porte. Moi toute nue, frottant les traces d’une discipline fraîchement appliquée et derrière moi mon homme, habillé bien évidement et la canne à la main pour la remettre a sa place. Je suis fière d’avoir reçu mon châtiment avec ce que je considère comme dignité et soulagée d’avoir payé pour ma faute.

Et que cela te serve de leçon, isabelle !

Comme il sait bien rappeler son autoritaire, mon homme. J’ai des frissons partout.

J’avais au début de notre discipline domestique une mauvaise approche envers mes punitions. Il faut apprendre la bonne manière pour vivre avec sérieux ce qui est finalement une demande irrationnelle de mon esprit. Au lieu de me m’adonner aux émotions qui accompagnent mes corrections, je me suis perdue dans une fierté mal placée et une attitude:

« Même pas mal »

ne me permettant pas d’éliminer « correctement » mes tensions internes.

J’ai du apprendre petit à petit à distinguer la charge émotionnelle des différentes étapes (révolte, rage, larmes, soulagement, gratitude etc) d’un repentir sincère, indispensable pour expier efficacement mes contradictions internes. A mon sens ce n’est pas l’augmentation de l’intensité de la douleur qui est bénéfique dans ce processus, mais la crédibilité du contexte psychologique.

De manière plus générale je pense tout simplement qu’il existe des personnes qui ont besoin de châtiments corporels pour se sentir mieux dans leur peau.

J’en fais partie.  Et j’ai besoin d’un compagnon qui comprend cela en affichant une attitude positive envers l’emploi des châtiments corporels à mon égard. Veut dire qui ne me bassine pas avec la philosophie de leur bien-fondé (nous sommes entre adultes consentants), mais qui sait les imposer avec fermeté dans des contextes qui me semble les justifier. Un compagnon qui surtout ne ferme pas les yeux sur mes véritables besoins en mettant en avant un amusement érotique qui – certes - y est aussi, mais qui reste seulement un phénomène de « surface ».

L’impacte « pédagogique » de la canne me semble double. Même un emploi raisonnable laisse des stries pendant quelques heures.

Et c’est très bien !

Outre le fait de sentir par des intenses brûlures la conséquence de mes erreurs, j’ai besoin aussi de pouvoir vérifier de mes propres yeux que j’ai bien reçu une correction. Ce soir-là je suis gâtée.