J'en connais
une qui va aguicher le martinet avec son cul nu !
Petite phrase avec un non-dit bien
chargé. Le tout pour me dire de rendre accessible pour une cinglante
correction mon derrière par mes propres soins. Suprême honte après
avoir enfreint encore le règlement de la maison de devoir participer
activement au bon déroulement de ma punition. Et, détail non
négligeable, d'afficher ainsi mon consentement pour ce qui va
m'arriver. Quand je suis habillée en jeans (les seuls pantalons que
je porte), je vois les yeux brillants de mon chéri qui ne perds pas
une miette de mes efforts acharnés pour me défaire de ma deuxième
peau (une talle trop petite). C'est vraiment un burlesque spectacle
qui l'attend et qui va durer un bon moment avant que mon jeans ne se
trouve baissé autour de mes chevilles. Évidement le top de sa
curiosité voyeuriste pour lui consiste quand je porte bas et
porte-jarretelles en dessous qui rendent encore plus complexe le
processus de déculotage. Je vois mon chéri adoré en grand seigneur
confortablement installé dans son fauteuil, le martinet dans une
main, les lanières repliées, pour le claquer dans la paume de
l'autre. Sans aucun doute les mains lui démangent déjà pour
s'appliquer sur mes fesses.
Tu peux garder
tes bas, isabelle !
Trop généreux. Par contre mon string
est censé de suivre le même chemin que mon jeans. Une fois mon
derrière bien à l'air, je cerne au mieux le pouvoir de séduction
qu'exerce de cette partie de mon corps sur mon homme. J'ai presque
l'impression que l'insolite vue l'enivre au point de perdre (un peu)
sa bonne éducation. Car bien que les gros mots me soient strictement
interdits, mon chéri prend recours à son droit de chef à la maison
pour en glisser un ou deux savoureux synonymes pour postérieur dans
son discours.
Und jetzt den
nackten Arsch frech herausgestreckt, isabelle !
(Et maintenant tu tends ton cul nu de
manière bien aguichante, isabelle)
Malgré la mauvaise posture dans
laquelle je me trouve, je suis doublement enchantée. D'un côté
pour entendre dans un contexte disciplinaire ma langue maternelle et
de l'autre de constater ce laisser aller de mon homme. Comme beaucoup
de dames allemandes, avant de connaître mon chéri, j'avais trop
pris l'habitude de me servir du mot Arsch (cul) sans le moindre
scrupule à tout genre d'occasion. (Notons que l'on le trouve autant
chez Goethe que chez Mozart.) Mauvaise habitude selon mon chéri et
qui j'ai du abandonner sur le champs. Seulement, j'ai eu beaucoup de
rechutes et inadvertances. Du pain béni pour mon chéri qui pour
combattre ce qui ne sied pas à un dame, n'a pas hésité de sortir
le martinet pour me rappeler à 'ordre. J'ai réussi au bout de
quelque temps par ce fort coup de main à bannir le mot Arsch de mon
vocabulaire. Ce qui était le but et je ne suis pas peu fière du
résultat.
Toutefois
j'ai pu alors me rendre compte d'un effet pervers de mon éducation
anglaise.
Il m'arrive souvent de rougir
spontanément quand j’entends ce mot. Non pas parce que je suis
plus pudique qu'avant, mais parce que cela me rappelle de sacres
fessées, suivies de longues séances au coin où j'ai dû écarter
mes jambes et me pencher en avant pour exposer dans le moindre détail
la partie que j'avais osé désigner si grossièrement. Hélas,
parfois je ne puis me contenter que de rougir. C'est plus fort que
moi. Je commence à ricaner aussi bêtement comme je le faisais dans
mon coin pour mieux cacher ma gêne due à ma position. Voila qui m'a
fait une belle réputation de la niaise du service. Mais il y a
encore un autre effet secondaire. Je trouve terriblement viril quand
mon homme se sert de ce gros mot dans un contexte punitif. Et aussi
pour ouvrir certaines festivités entre amoureux. Je ne fais pas un
dessin. Mais quand il me demande de tendre de manière
particulièrement éhontée mon cul tout nu, c'est pour me montrer
qui décide des choses vraiment importantes à la maison. C'est
décidé, je ferais quelques textes indécents sur ce sujet l'année
prochaine... qui s'annonce pour bien de raisons déjà pas sage du tout !
En attendant une rétrospective de
quelques clips, déjà passés sur mon blog ci et là qui se perdent
dans les profondeurs de mes archives !
Je
vous souhaite à tous et toutes une bonne et heureuse année 2015
Les fleurs du mal (angoissant et sexy à la fois)
Discipline militaire (un petit film de 55minutes)
Éducation anglaise (Un grand classique)
L'enthousiasme
pour la fessée (Trop crédible le monsieur)
Isabelle parle de la fessée (non, ce n'est pas moi!)
Fessée en tailleur (même si le monsieur se prend
comme un manche)
Une de mes pubs préférées (en début du clip)
Une fessée pas comme les autres (question de point de vue)
Sur scène (un anniversaire particulier)
Expérience hystérique (sous les jupes des filles)
Se fesser toute seule sur scène (voilà qui fait la différence)
Pour le plaisir (une fessée orgasmique)