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jeudi 28 janvier 2016

828 Arthur et Léonie 3/3 (Un récit d'Arthur)

(Suite de : 824 Arthur et Léonie 2/3 ;

Début de l'histoire: 820 Arthur et Léonie 1/3)

Pour amateurs de la DD Inversée

Arthur et Léonie (3/3)

Pour commencer, Léonie qui se documenta beaucoup sur le sujet, apprit à Arthur à dissocier fessée et vanille. Comme elle lui disait parfois quant elle lui expliquait ses méthodes éducatives : « il est fondamental de ne pas confondre le bâton et la carotte ». Lorsque que comme ce soir, Léonie convoquait Arthur dans le salon, il y avait deux possibilités. Ou bien Léonie était vraiment fâchée : dans ce cas, la fessée serait sévère et Monsieur pouvait être certain que la soirée était finie (pour lui du moins). Ou bien Léonie estimait simplement qu’il fallait rappeler à Monsieur les règles du foyer : dans ce cas, Léonie usait de la tawse comme symbole de son autorité. Il ne s’agissait pas véritablement de punir Monsieur mais plutôt de lui inculquer vigoureusement quelques bons principes. En fonction de son humeur et de l’enthousiasme dont faisait preuve Arthur durant la leçon, Léonie pouvait ensuite l’inviter à lui témoigner virilement sa reconnaissance. Au moment où Léonie entra dans le salon, Arthur espérait encore que ce serait la seconde solution. Debout, les mains dans le dos et le regard baissé, il attendait qu’elle prenne la parole.

Comme toujours, Léonie prenait son temps, tournant autour de lui comme une lionne autour de sa proie.

Enfin elle se plaça devant Arthur et lui demanda « Pourrais-tu me dire combien de films a réalisé Agnès Jaoui ? » Arthur ne s’attendait pas à cette question. Léonie vit la surprise sur son visage ce qui l’amusa beaucoup et l’incita, chose exceptionnelle, à reposer la question une seconde fois. Bien sûr Arthur ne savait pas répondre et il dut le dire. Ensuite il dut avouer que non seulement il ne savait pas combien elle avait réalisé de films mais qu’en plus qu’il n’en avait vu qu’un seul. « Un seul ? » fit semblant de s’étonner Léonie avant de se lamenter « moi qui croyais que tu étais si cultivé, je suis un peu déçue… » Elle qui pensait également qu’il n’était pas possible d’avoir un avis sur des choses qu’on connaissait mal, elle s’interrogea sur ce qui avait poussé Arthur à émettre un jugement aussi définitif sur une œuvre qui lui était presque inconnue. Face à son embarras, évidemment, elle insista « C’est bien toi qui tout à l’heure parlait de cinéma vulgaire ? » Oui, c’était lui et effectivement, Léonie avait raison de remarquer que s’il y avait quelque chose de vulgaire, c’était plutôt de parler pour parler et de couper la parole aux autres « Ce qui est vulgaire c’est aussi de se trouver de fausses excuses » asséna également Léonie. « Tu ne t’es pas laissé emporter par ta passion du cinéma comme tu l’as dit aux invités, tu t’es laissé emporter par ton insolence » conclut-elle avant d’ajouter ces quelques mots, quasi rituels, qu’Arthur avait entendus si souvent et qui marquaient le début de la punition :

« Maintenant mets toi à quatre pattes et baisse ton caleçon »

Léonie administra cinq coups de tawse à Arthur qui firent de longues marques rouges sur ses fesses puis elle contempla son œuvre : du beau travail. Arthur attendait dans cette posture ridicule, ignorant si la punition était terminée ou non. Léonie lui fit alors cette proposition : « Pour ce soir, je vais m’arrêter là. Demain, puisque c’est samedi, tu iras dans cette boutique où il y a tant de cinéphiles. Tu n’oublieras pas de mettre ton plug. Cela t’aidera à avoir les idées bien en place et à choisir un DVD, un seul qui sera un film d’Agnès Jaoui. On le regardera ensemble et ensuite tu m’en feras la critique. Si tu sais te montrer bienveillant et mesuré, si tu parviens à insister sur ce qu’il y a de positif et d’intéressant dans ce film, je me montrerai indulgente avec toi. Mais si tu es injuste, pédant et sûr de toi comme tout à l’heure, soit certain que je me montrerai particulièrement sévère avec toi. Maintenant embrasse mes mains, raccroche la strap et file au lit »Arthur s’empressa et alla se cacher sous la couette. Lorsque Léonie vint le rejoindre, il lui fit des massages puis elle ferma la lampe. C’était l’heure de dormir.

Arthur n’était pas en mesure de cacher son enthousiasme vis-à-vis des méthodes éducatives de sa chère et tendre.

Léonie le savait et par malice elle vint se coller contre lui. Il n’y avait aucun doute : son compagnon était dans de particulièrement bonnes dispositions à son égard. Demain, il ferait beaucoup d’effort et tenterait d’avoir un comportement exemplaire. Léonie aimait bien Agnès Jaoui et s’amusait par avance de la bonne soirée qu’ils allaient passer ensemble : Agnès, Arthur et elle. Elle se régalait aussi de leur prochain dîné entre amis, lorsqu’elle raconterait « On a vu Comme une image et Arthur a adoré ! N’est-ce pas Arthur ? »

jeudi 21 janvier 2016

824 Arthur et Léonie 2/3 (Un récit d'Arthur)


(Pour amateurs de la DD Inversée un récit que je trouve personnellement très  réaliste!)

Lorsque la porte du salon s’ouvrit, Arthur vit Léonie plus resplendissante que jamais dans la nuisette en soie blanche qu’il lui avait offerte il y a quelques semaines à peine. En l’admirant, Arthur songea à quel point la fin de soirée allait être agréable.  Sur un ton faussement ingénu, Léonie lui demanda :

« Tu pensais lire ta revue de cinéma ou venir me rejoindre ?»

Sans grande surprise, Arthur se leva immédiatement pour prendre la direction de la salle de bain. Impatient de retrouver Léonie dans la chambre, il n’ignorait pas qu’il lui fallait d’abord se doucher et se raser.

« Pour se présenter à Madame, il faut être présentable »

disait-il souvent, toujours fier de ses formules. Mais cette fois-ci, il n’eut pas le temps de le dire tout haut car c’est la voix de Léonie qui la première résonna dans le couloir :

« Avant d’aller nous coucher, j’aurai quelques mots à te dire sur ton comportement. Après ta douche, tu iras m’attendre dans le salon avec la strap. »

Dans le couloir, Arthur s’arrêta net, ce qui dut faire sourire Léonie. Arthur n’eut pas le courage de se retourner pour le constater par lui-même et il reprit le chemin de la salle de bain, désormais très inquiet. Tandis qu’il prenait sa douche, il ne cessait d’imaginer ce qui allait se produire. Il avait beau craindre la suite des événements, il sentait son sexe devenir de plus en plus dur ce qui lui faisait d’autant plus honte que Madame ne manquerait pas de s’en rendre compte. C’était toujours une situation fort gênante de se présenter devant elle dans cet état quand il s’agissait de faire le point sur son comportement. Le pire serait de toute façon de faire attendre Madame et Arthur savait qu’il n’avait donc pas le choix : il enfila un caleçon et un t-shirt blanc puis alla dans le salon où il décrocha la strap, attachée à un clou derrière un meuble.

Il posa l’instrument sur la table basse : il s’agissait d’une tawse anglaise à deux lanières qui depuis de nombreuses années déjà était venue avantageusement remplacer la première acquisition d’Arthur : un martinet acheté dans un sex-shop peu de temps après leur rencontre. Dans un passé désormais fort lointain, cet objet made in china, davantage ridicule qu’intimidant, avait donné lieu à quelques soirées coquines. Il s’agissait alors de contenter les fantasmes de Monsieur qui ne s’était jamais caché d’aimer les femmes dominantes et imaginait volontiers Léonie dans ce rôle.

Madame avait vite constaté l’effet que produisaient sur son amoureux quelques coups de martinet.

Elle en avait conclu qu’il s’agissait d’un excellent préliminaire mais presque trop efficace : à la vue du martinet Monsieur était si excité qu’il devenait presque incontrôlable et finissait généralement par se jeter sur elle visiblement décidé à montrer qu’il restait maître de la situation. Son manque de courtoisie et ses vilaines manières ne plaisaient guère à Léonie qui toutefois le laissait faire, convaincue qu’il fallait faire plaisir à Monsieur pour mieux le garder près d’elle. Naïvement, Léonie s’imaginait qu’Arthur appréciait la liberté qu’elle lui donnait : faire d’elle ce dont il avait envie mais aussi sortir à sa guise, se soûler avec ses amis et même se permettre de temps à autre une petite infidélité.

« Les hommes ont besoin de se détendre »

pensait Léonie qui fut fort surprise lorsque de nombreux mois après leur rencontre, Arthur lui parla pour la première fois de son « besoin de punition ». La vie libre et facile que lui offrait Léonie était certes très agréable mais au fond elle ne lui convenait pas :

Arthur n’avait pas besoin de liberté, il avait besoin de soumettre à une stricte discipline et il ne comprenait pas pourquoi Léonie se montrait aussi tolérante avec ses petits et ses grands défauts.

Ce jour-là, Arthur lui avoua même qu’au cours des mois précédents, il avait songé à la quitter parce qu’il la trouvait trop… laxiste. Léonie faillit en tomber de sa chaise. Passé la surprise et la colère, Léonie comprit toutefois peu à peu tout ce qu’elle pouvait gagner de cette nouvelle situation. Symboliquement, la tawse vint remplacer le martinet en plastique envers lequel Léonie développait désormais un profond mépris : dorénavant, il ne serait plus question de se plier aux fantasmes de Monsieur. Arthur voulait apprendre les bonnes manières, Léonie allait s’en charger au-delà de ses espérances.

A suivre

jeudi 14 janvier 2016

820 Arthur et Léonie 1/3 (Un récit d'Arthur)

Quand la discipline domestique s'applique au monsieur...

Il n'est pas un secret, je tiens depuis plus d'une année un autre blog qui a pour sujet la DD inversée. Manquant du temps pour entretenir deux blogs, j'ai envie de les fusionner petit à petit. Je suis de plus en plus convaincue que les fantasmes regroupés sous la dénomination discipline domestique se distinguent de ceux de la fessée par la différence d'enjeu. D'un côté la satisfaction d'un besoin de punition, ritualisé au quotidien entre deux personnes et de l'autre plutôt une satisfaction pulsionnelle. Il me semble que la DD est le fruit d'un long développement qui par une très bonne connaissance de son partenaire au fil des années, s'étale plutôt sur un terrain psychologique. Voici un très beau texte (fiction ou pas, quel importance), sur la discipline domestique qui selon moi reflète bien les subtilités des cette pratique.


Arthur et Léonie (1/3)

Désormais, il ne faisait plus le malin, c’était certain. Il y encore deux heures, il fanfaronnait au milieu des invités à expliquer ce qu’il fallait penser de ceci ou de cela.

« Mais comment peut on aimer les films d’Agnès Jaoui ? C’est du cinéma vulgaire ! »

disait-il. Léonie en avait eu assez d’entendre Arthur se montrer si méprisant et elle l’avait soudain interrompu :

« Cesse donc de dire n’importe quoi et écoute un peu les autres, Arthur ».

Elle avait formulé cette phrase sur un ton bienveillant mais avec autorité. Arthur s’était immédiatement tu avant de concéder dans un sourire :

« Léonie a raison, je me laisse parfois emporter par ma passion du cinéma ».

L’excuse était un peu facile mais elle semblait suffire aux invités qui reprirent leur conversation comme si de rien n’était. Arthur craignait toutefois que les choses n’en restent pas là et le regard que lui lança alors Léonie ne le rassura guère.

Mieux valait désormais se tenir à carreau pensa-t-il et c’est ce qu’il parvint à peu près à faire. Du moins redoubla-t-il d’attention sur le service, veillant à ce qu’aucun verre ne reste vide et s’empressant d’apporter les plats préparés par Léonie que les convives félicitaient pour ses talents, oubliant que c’est Arthur qui avait suggéré plusieurs recettes possibles, fait les courses et préparé les ingrédients sur la supervision de Madame :

« Il ne faut pas oublier que j’ai un commis de cuisine » avait finalement fait remarquer Léonie qui savait qu’Arthur aimait les encouragements.

Les invités partis, il s’affairait à faire la vaisselle (la machine à laver ne servait plus que dans les rares occasions où Madame était seule). Léonie l’observait astiquer couverts et assiettes avec énergie mais aussi une certaine nervosité. 

« Tu ne me demandes pas si j’ai passé une bonne soirée ? » l’interrogea-t-elle. 

« Si, si, j’allais le faire, Amour » lui répondit-il aussitôt. Il y eu un silence. Léonie regardait Arthur qui finit comme toujours par faire ce que Madame attendait de lui : 

« As-tu passé une bonne soirée Amour ? ». 

« Excellente » répondit-elle dans un sourire. Soudain, Arthur se sentait plus à l’aise et il en profita pour féliciter à nouveau Madame pour la qualité de sa cuisine :

« Inventive et savoureuse ! Comme toi, Amour ! »

Arthur était un baratineur, ce qui ne déplaisait pas à Léonie. Elle écouta encore ses flatteries un instant puis jugea que le moment était venu de préciser sa pensée :

« Je te disais que j’avais passé une excellente soirée. En revanche, je n’ai pas apprécié que tu coupes la parole à tout le monde avec tes jugements péremptoires »

Arthur pâlit mais se reprit rapidement :

« Oui, c’est vrai, j’ai eu tort. Tu as d’ailleurs eu raison de me le faire remarquer et je t’en remercie. Je ne m’en étais pas rendu compte tout de suite mais heureusement tu étais là et blabla bla et blabla bla…. ».

Arthur qui craignait les sanctions continua de se confondre en excuses et Léonie se demanda si son Arthur ne la prenait pas parfois pour une cruche en s’imaginant qu’il suffisait de reconnaître une erreur avant de commettre la suivante. Pour l’heure, elle se contenta de conclure la conversation par une évidence :

« Je ne devrais pas avoir à te reprendre à l’ordre. Encore moins lorsqu’il y a du monde. »

« Certes » admis Arthur qui promit à nouveau de faire des efforts et blabla bla et blabla bla. Enfin silencieux, il se remit à frotter la vaisselle de plus belle et Madame, satisfaite de le voir si volontaire, s’en alla en direction de la salle de bain. La cuisine était désormais impeccable et peu de temps après, Arthur quitta la pièce pour gagner le salon. Se pensant définitivement tiré d’affaire, il s’installa confortablement dans le fauteuil et se mit à lire les Cahiers du Cinéma.

A suivre...

mercredi 12 novembre 2014

602 Discipliner son mari de manière saine 3 (petite fiction)


Du calme mon chéri, tiens ta position pour la vaseline. Tu ne voudrais tout de même pas que je te passe l'appareil de massage à sec, non ?

Malgré ses allures sévères et son intransigeance sur les punitions, la belle dame se veut une épouse aimante. Soucieuse du bien-être de son mari, ses directives et actions ne manquent pas de tendresse et de chaleur humaine. Et justement de la chaleur humaine, le mari - sous peu - va en recevoir beaucoup. Une correction de plus claquante par un douloureux passage du martinet sur ses fesses. Au début de leur mariage, madame a été perplexe en découvrant l'obscénité flagrante, générée par ce rituel. Se trouvant devant une insolente gaule à son mari, à l'image d'un « matin triomphant », si cher à Victor Hugo. De plus, outre que jumelant un fessier, vivement strié et une tête rouge de malaise, Monsieur n'a pas tardé de pousser des cris d'inconfort. Alors Madame, voulant épargner à son mari toute ambiguïté avec un pitre spectacle d'un authentique coq en rut, avait décidé d’instaurer - sur conseil médical - la détente préalable par voie rectale.

Pour le monsieur c'est le petit répit avant sa sanction. Habitué à ce procédé, il se laisse faire. Il n'y a personne pour pouvoir témoigner de son déshonneur. C'est déjà pas mal. Puis madame sait s'y prendre. Pas de geste brusque et une lubrification parfaite, permettent à d'effectuer facilement et rapidement tous les gestes nécessaires pour que Monsieur puisse profiter de sa discipline sans qu'une érection vienne troubler son concentration.

Une érection pendant sa punition ? Mon mari n'est pas un vicieux,

...a-t-elle confié récemment avec fierté à sa meilleure amie. Cette dernière n'avais jamais tardé de complimenter le comportement exemplaire du mari sans trop comprendre comment un tel miracle puisse se produire de nos jours. Alors un jour propice, Madame a parlé du bienfait de la fessée sur un grand garçon. Or l’amie, familière avec ce châtiment, enduré jadis en sa présence par ses grands frères, avait pointé justement sur le redoutable effet secondaire en fixant des yeux notre mari qui ne savais plus où se mettre. De plus il fut vite amené par son épouse pour avouer son approbation de l'emploi du martinet sur sa personne.

Mieux vaut avouer mes rendez-vous avec martinet que mes séances de massage,

avait-il pensé pour se rassurer. Et le pense encore ce jour-là pendant que son épouse crée...

...de saines conditions pour sa punition.

Ainsi subira-t-il plus tard sa claquante sanction sans vils écarts de comportement. Ses fesses tendues, prêtes à endosser une discipline quasi maternelle, il commencera très vite à transpirer sous l'effet des lanières du martinet. L'oreille tendue aussi, pour détecter le moindre sifflement du cuir, il ne lui échappera pas la respiration haletante de son épouse. Et il donnerait beaucoup pour pouvoir lui passer sa main sous sa jupe pour

vérifier, si elle aussi ne se rend pas coupable de réactions indécentes de son corps.

Malheureusement le moment est mal choisi. Les yeux droit devant, il faut d'abord payer le prix de son insolence ! Se jurant de ne plus contrarier son épouse inutilement. Cependant il sait que le soir venu, Madame va montrer un entrain particulier pour les caresses conjugaux. Pour une fulgurante finale avec lui en position par dessus. Obligatoirement, vu le piteux état de ses fesses...

mercredi 29 octobre 2014

595 Discipliner son mari de manière saine 1 (petite fiction)

Un bon remède contre l'insolence de grands garçons

Je suis toujours étonnée de ces grands garçons avec leurs encore plus grandes théories révolutionnaires pour changer le monde et qui manifestent dans l'intimité de leur couple un enthousiasme pour un rituel dont personne n'aime se vanter. Ils éprouvent - malgré eux - une forte attirance pour ce qui leur fait honte à tête reposée. Et aucune pensée raisonnable arrive à clamer leurs ardeurs. Leur pulsion ne se laisse pas dompter et exige régulièrement son dû. Et cela se remarque. Suivez-moi pour jouer un peu aux voyeurs.

Je crois que tu cherches encore la fessée !

Puis, elle est déjà partie la belle dame pour se mettre - au cas où – le martinet à porté de sa main. Car quand elle le juge utile, trop agacée par l'insolence postpubertaire de son mari, elle n'hésite pas de sortir ce bon vieux instrument de pure tradition française pour un entretien de nature très particulière entre époux. Ce qui calme aussitôt les grands airs du révolutionnaire en herbe et le fait infailliblement rougir d'appréhension du traitement qui l'attend. Qu'il attend et qu'il déteste à la fois. Outre une douloureuse expérience pour son derrière, il soumettra sous peu son ego à une rude épreuve. Il pensera peut-être à son travail. Aux discussions « entre hommes ». Aux bonnes blagues sur ceux qui se font mener par le bout de leur nez par leur femme. Lui, il est mené au martinet. Et il saurait facilement réciter maintes leçons, durement retenues par la peau de ses fesses.

Tu l'as cherchée !

En route pour le moment de la vérité. Habitué à ce genre de remise en question, en protestant vainement et plutôt pour la forme, il lui incombe non seulement de baisser son pantalon, mais aussi son slip, pour se présenter convenablement préparé à la discipline conjugale. De quoi à ravir la dame qui ne se prive pas de remarquer :

Une fois cul nu, ils deviennent tout de suite plus modestes !

En lui appliquant une sonore et bienveillante claque sur les fesses. Fière de son autorité et pour renforcer l'effet pédagogique, elle lui impose un temps d'attente, de réflexion comme elle aime dire, plus ou moins long, avant de débuter le travail éducatif proprement dit.

Or, avec le pantalon et le slip autour des chevilles personne n'a l'air très malin.

Puis, la somptueuse présentation de l'épouse ne manque rarement son effet. Cela commence par les claquements de ses hauts talons sur le carrelage de la pièce. Tandis que les yeux du mari, sous l'emprise d'une fascination sans limites pour la féminité provocante, suivent la mince couture sur les bas et remontent une jupe crayon qui met savamment en valeur les rondeurs du popotin d'une élégante dame. Son regard, arrivera-t-il au chemisier blanc, intentionnellement choisi une taille trop petite ou cherchera-t-il les petites empreintes que laissent les jarretelles sous une jupe décidément trop proche du corps ?

Encore piégé !

Le mari, les fesses en l'air, ne redoute rien de plus que les caprices de la nature lui causent un embarras. En mettant son corps et surtout son esprit, habituellement si rebelle, au garde-à-vous. Car madame a le coup d’œil. Inutile de dire, que la discipline stricte envers les grands garçons occupe une place de choix dans ses rêveries depuis son enfance. Mais, et c'est ici que se trouve la particularité de sa méthode...

...elle souhaite que la correction de son mari se passe de manière saine !

jeudi 22 mai 2014

519 Ces dames qui appliquent une discipline stricte

Avez-vous été sages les garçons ?


Avant de s'installer confortablement dans son rôle d'éducateur pour grandes filles en besoin d'une main ferme, mon homme avait passé pendant son adolescence une phase de recherche personnelle de quel côté du fantasme se poser. Alors parfois quand je lui fais de petites choses qui lui délient la langue, il se met à parler un peu de ces rêveries qui le hantaient sous sa quête. Et là je vois une fois de plus que personne n'aime se vanter de son besoin de punition. Cette impérieuse appétence pour se faire botter le derrière pour de vrai. D'expier une culpabilité, une anxiété, un énervement, un état irritable etc dans un posture peu glorieuse. Sur les genoux d'une dame, la pantalon et le slip baissé, penché sur une table, un dossier de fauteuil ou de canapé. Comme si un tel désir n'était pas conciliable avec la virilité. En réel, bien souvent, c'est un mauvais moment à passer, loin de toute notion érotique et une fois la correction passée se présente un double effet libératoire:

-le bien-être psychologique pour conscience apaisée, stress et angoisse relativisés, pour se sentir pardonné, sécurisé...

-un excitation sexuelle qui se manifeste... de façon spectaculaire chez les garçons. Et je suis sure, spectatrice d'une telle scène, que guetterais avec impatience et grande curiosité cet effet chez un monsieur. Le garde-à-vous aux fesses rouges, tout un poème.

Voila qui montre aisément le lien entre le bienfait de la punition au niveau de la psychologie et l'acte punitif au niveau de la physiologie. Sans trop vouloir entrer dans les détails, j'ai pu même comparer le petit monde voué à la discipline de mon homme avec celui de certains de ces amis. Il en ressort que la dame censée de faire marcher les grands garçons à la baguette et ceci semble un fil rouge dans tous les témoignages, se présente (est représentée plutôt) d'une manière pour le moins que l'on puisse dire... très sexy. C'est d'ailleurs l'attirail sexy qui emporte largement sur les considérations de canons de beauté. Cet aspect qui ne cherche pas la perfection physique, se trouve également chez bien de dames en quête de discipline par un monsieur. Par contre un certain penchant pour une tenue suggestive semble plus rare.

Pour comprendre l'excitation charnelle, la manière dont se déroule la punition me semble éloquente. Un jeune homme sans expérience (au moment au surgissent ces fantasmes) essaye de s'afficher maladroitement devant une dame qui l'inspire par un comportement inapproprié. Celle-ci le contraint à baisser son pantalon et son slip pour s'occuper de ses fesses nues. S'ajoute le fait que cette dame ait reçu un « retouche » par la fantaisie de notre garçon pour la rendre plus attirante encore. J'adore particulièrement ces petits détails d’embellissement. C'est l'imagination masculine sous sa plus belle forme. Et avec mon homme je suis particulièrement gâtée par le grand nombre de tenues qui l'inspirent. Par conséquence, je suis sure qu'il serait fort ému de me voir habillée en maîtresse intransigeante ( et quelque peu délurée) d'école, comme la dame sur la photo. Je crois que c'est justement la petite touche délurée qui rassure non grands garçons et donne des ailles à leur libido.

Seulement, chez nous les choses se passeront dans l'autre sens. Tout compte fait, mon homme préfère corriger les dames aux allures sévères que de se faire corriger lui...

mardi 11 juin 2013

351 Dominatrice en jupe de cuir


Tu m'offre une mini-jupe en cuir, chéri ?

Hein oui, un jour j'ai osé. Non pas de me parer d'un vêtement qui ne manquera pas de provoquer certaines libidos masculines, mais d'inciter mon chéri de m'offrir des petites choses. En fait au début de notre relation, j'avais encore des scrupules. Éducation féministe oblige. Style une femme indépendante, moderne, active etc ne se laisse pas acheter et surtout elle ne sollicite pas des cadeaux. Puis mise en confiance par mon homme j'ai vite compris - notamment quand il s'agit d'un cadeau qui s’adresse au plaisir des yeux d'un grand garçon – qu'il ne faillait pas avoir des scrupules. Mieux encore, certains messieurs adorent gâter la dame par une belle garde-robe et n’hésitent pas d'avouer dans l'intimité d'avoir rêvé pendant toute leur adolescence d'une compagne ainsi vêtue. Tant mieux. Et loin de moi de vouloir me priver d'un chevalier galant aux yeux brillants. On retient le faible de mon homme pour les jupes en cuir et plus particulièrement quand c'est mini. Alors bien évidement je l'ai eue. C'était il y a presque 15 ans. Et je ne me suis pas privée d'explorer tout le folklore qui s'y attache. Faussement sage au restaurant avec un pull mohair ou extravagante à la maison, perchée sur des hauts talons et avec un chemisier blanc deux tailles trop petites pour un effet pigeonnant à faire sauter les boutons. Notons que j'avais à l'époque les cheveux très courts ce qui me donnait un petit air de … dominatrice. En apparence au moins et selon les remarques amusées de mon entourage. Tout cela pour dire qu'il n'y a pas de hasard dans mes mots clef ! « Dominatrice en jupe de cuir », mais oui l'adresse est bonne, enfin en détail et je vois très bien comment cette recherche a pu aboutir chez moi. Étant fan de telles jupes, grand classique de la féminité selon mon imaginaire et selon mon sens esthétique, j'ai dû en parler à plusieurs reprises déjà. En récidivant ici une fois de plus. Quant à la dominatrice j'avais fait un post sur les réflexion d'une dame qui exerce ce métier. Alors voyons un peu maintenant, pourquoi un tel rôle ne me conviendrait pas. D'abord je précise que la question du switch ne me préoccupe pas autrement que pour des récits. La constellation de mon couple telle qu'elle se présente me convient.

La dénomination dominatrice m'évoque spontanément la belle mère de Cendrillon, version hyper-sexualisée avec des longues cuissardes, une robe en vinyle ou cuir et qui fait siffler en l'air une cravache. Tandis qu'à ses pieds ou attachée quelque part se trouve Cendrillon ou plus souvent son pendant masculin. Puis commence toute une panoplie d'étranges traitements, dont fait partie aussi parfois notre penchant. A version vitesse supérieure. Mais il me semble, autant que Cendrillon puisse se plier aux exigences de sa belle-mère, autant que cette dernière ne se contentera pas des efforts et ne gratifiera nullement notre princesse en devenir du moindre sourire. La belle mère restera imperturbable, froide et distante, renforçant ainsi son aura de sadisme plus ou moins cérébral. En gros j'ai l'impression d'une descente dans un univers ou se pratique une très vaste gamme de sensualité (si, si je l'admets), mais détachée de toute tendresse. Je ne m'attarderai pas sur les pratiques dans ce monde. D'abord je n'y connais rien, puis même si je manque d'attirance pour les clichés que je vois ci et là, loin de moi de vouloir émettre un jugement sur ce qui met en extase autrui. Chacun son truc. Et si on croit maintenant de disposer d'un critère de distinction valable entre les adeptes de la fessée et ceux du S/m on fait fausse route. Il existe des adeptes de notre passion qui distinguent également leurs élans sensuels de leurs élans de tendresse.

En fait la séparation des éléments sensuels et tendres trouve ses origines dans notre culture et se réfère à la vielle thématique de la p*tain et de la madone. Certaines personnes trouvent leur libido décuplée par exemple dans une ambiance qui mets la tendresse de côté, dans une ambiance de se livrer à une personne méprisée, détestée, que l'on trouve repoussante, voire dégoûtante ou dans une ambiance qui exclut tout sentiment etc. Certaines personnes ont tendance de séparer leurs instants trop instinctuels de leurs instants fort convenables. On s'aventure dans la petite porte de sa maîtresse, mais on honore son épouse par le grand portail. Quand on lit mes textes, on se rend facilement compte à quel point je lie la jouissance physique à une personne que j'aime. Comportement névrotique par excellence. Si, si  je vous assure ! Ou avez-vous cru que aimer serait un acte rationnel ? Alors dans ce cas vous n'avez jamais aimé. Difficile d'être plus irrationnel. Mais disons qu'aimer et jouir ne font pas toujours bon ménage, tandis que pour moi aimer c'est ma condition pour jouir A priori c'est donc râpé de mon côté pour une carrière d'authentique dominatrice... de chambre à coucher !

Alors comment ferais-je s'il faillait inverser les rôles 

Hein bien, je me verrais bien en mère fouettarde. Comme pour ma part, je me sens le plus attirée par le profil d'un père fouettard à aspiration éducative, il n'y a donc pas de vraie surprise. Je serais un pétillant cocktail de douceur et de sévérité. Sexy à souhait (mini-jupe en cuir, escarpins brillants à haut talons etc !) pour intensifier le trouble qui s'empare de certains messieurs quand il sont invités à baisser leur pantalon pour goûter à une discipline quelque peu libidineuse, mais surtout bienveillante. Goûter à une éducation stricte d'antan qui dans certains esprits n'a rien perdue de sa magie. Je donnerais beaucoup d'amour et de tendresse à mon grand garçon si je juge son comportement irréprochable. Pas de panique, je suis pas maniaque ni à la recherche de la petite bête. Mais gare à lui, s'il s'écarte du bon chemin. Je n'aurais aucun scrupule de sortir le martinet pour lui apprendre les bonnes manières. Il n'aura pas forcement la vie facile avec moi tant qu'il refusera de travailler durement sur lui. Je ne serais certainement pas en manque d'idée pour ses punitions et je compléterais ses fessées par des séances au coin, du ménage punitif, de la gym sous surveillance etc. Étant certaine qu'au bout de quelques semaines qu'il marchera au pas dont c'est moi qui impose la cadence. Plutôt imaginative qu'abusant des claques trop fortes. Et si j'écoutais attentivement mes fantasmes, mon élevé ne fera pas le fier et comprendra vite que ses mauvais comportements l'exposent autant à la brûlure dans sa région fessière qu'à des intenses sentiments de honte que je saurais réveiller en devinant ses petits secrets. La honte peut vivre d'un retournement de la situation ne serait-ce que pour retourner la personne pour la corriger. Ne serait-ce que par un rapport de force inversé, par une distribution anachronique de rôles. Et au lieu de démonter la virilité de mon protégé, je la mettrai en relief en jouant caricaturalement sur les attributs et comportements d'un vrai homme. Mère-fouettarde qui souhaiterait faire progresser son grand garçon dans la vie, au lieu d'en faire un soumis tout doux, tout mou. Bon je m’arrête là, j'ai mon ménage à faire... ce qui me permettra de continuer à broder mon fil toute seule. Plaisanterie à part, nous sommes dans un fantasme qui exagère les possibilités de la réalité. Mais rien n’empêche de concevoir une relation de couple de cette manière qui mêle amour et discipline...

mardi 18 décembre 2012

242 Discipline domestique pour hommes


Soyons réalistes, cela existe déjà un peu de partout !

Petit sujet, non prévu au programme et inspiré par l'ami Georges. J'ai de manière générale une liste de sujets que j'aimerais traiter, parfois avec des brouillons conséquents. Exercice quelque peu difficile, car je travaille à partir du « logos », simple mot évocateur, sensé de créer un univers. Je ne fais pas partie des blogueurs en manque d'inspiration, mais de ceux et celles qui manquent du temps. Comme aujourd'hui où je ne puis m'engager dans la poursuite de réflexions complexes comme hier.

Donc comme dit en début ce post, je pense que la discipline domestique, imposée par la dame est monnaie courante. Évidement non pas dans le sens qui nous préoccupe sur ce blog, mais quand je regarde en peu dans mon entourage, hein bien ce sont majoritairement les dames qui commandent … dans le couple. Et de manière insidieuse je ne fais pas exception. Comme dit souvent mon homme:

Le chef à la maison , c'est isabelle !

Cela commence dès le petit matin. Il me serait impensable de vivre à avec un homme qui pendrait le petit déjeuner (je ne parle pas du café au réveil) sans être lavé, rasé et convenablement habillé. Avec moi le coiffeur est obligatoire très régulièrement. Je ne supporterais pas une longueur de cheveux sur mon homme qui dépasse une allumette. Cravate le soir pour le sorties en amoureux. Bref je suis très contraignante, mais n'oublions pas que monsieur en bon adepte de la DD me souhaite inspirante dans ma présentation. Alors je ne fais que lui rendre la pareille. Quant à la maison c'est moi qui choisit tout, les sols, les décorations des murs, les meubles etc et c'est monsieur...qui met en œuvre. C'est moi qui choisit les vacances, c'est moi qui..., c'est moi... Mais c'est mon homme qui « impose » la cadence de ce qui se fait. Et là j'ai intérêt à marcher au pas. Et j'adore marcher au pas quand c'est mon homme qui commande !

Je ne jette aucune pierre et aucun regard négatif sur un homme qui manifeste un besoin de discipline sous forme de punitions corporels. On ne choisit pas ses fantasmes. Toutefois je ne saurais être une dominatrice impitoyable et froide comme j'en ai vu certaines qui officient sur leur sites. Mais peut-être dans d'autres circonstances j'aurais pu me retrouver dans un rôle d'une épouse ferme et décidée qui veille sur le comportement de son mari. J'imagine même de prendre vite goûts aux jeux éducatifs et une fois la boite de la Pandore ouverte, me ferais un plaisir d'appliquer un sacré programme d'entraînement à mon champion. Je le guiderais quelque peu maternellement, non pas parce que je le trouve immature ou infantile, mais parce que mon naturel. Sans manquer de main ferme et sans oublier que certains hommes semblent avoir besoin d'une discipline très stricte pour s'épanouir. Je parle bien de discipline et non pas de séances de dressage à quatre pattes ou le monsieur attaché sur une chaise. Plutôt une bonne fessée, bien mérité pour une insolence, style de regarder un peu trop les jupes de mes copines ou pour avoir lâché un blague un peu trop douteuse.

Je ne pars pas de l'idée qu'il soit honteux ou régressif pour un homme de devoir baisser de temps en temps son pantalon devant sa dame pour recevoir de la discipline.

Aucun rapport non plus avec un manque de virilité. Ce qui prime pour moi c'est le courage d'une personne d'admettre à haute voix son besoin de punition et sa bonne volonté de vouloir l'intégrer dans sa vie de couple, dans sa vie amoureuse. Le courage de ne pas s'en fuir dans les bras d'une maîtresse de fortune et de jouer devant moi le mari parfait avec un monde fantasmatique à faire pâlir Monsieur Propre...

Ps : J'ai envie dernièrement de continuer l'histoire de mon couple de DD inversée, Éléonore et Georges-Henry.

mercredi 17 octobre 2012

194 Bonbons amers ou l'art de discipliner son mari (Petite fiction distractive) 6



Mais après tout pourquoi cacher honteusement ce qui peut se vivre au grand jour ?

Alors ayant le sens pratique j'ai aussitôt exigé de la part de mon mari pour se faire pardonner et comme preuve d'amour de m'offrir un tel bijoux et par dessus du marché je lui ai parlé de séances régulières de véritable adoration devant mon élégance si peu commune.

Inutile de dire non seulement que mon mari est un homme de parole, mais aussi que l'emplacement de ce bijoux est devenu un lieu de culte pour ses yeux et pour sa langue et un lieu de pèlerinage pour son attribut viril quand il s'agit de récompenser son obéissance et ses bonnes manières.

La confession partie de bonne allure je m'attendais enfin à des confidences détaillés sur ce que j'avais trouvé dans sa poche. Mais hélas pas un seul mot sur son pêché que l'on dit mortel, la gourmandise. Et à la place - comme s'il essayait de se moquer de moi - une luxurieuse fantaisie d'examen médical par une de mes amies qui est gynécologue. Rien donc pour apaiser ma colère.

Lassée de cette comédie et pour lui montrer le bon chemin, je l'ai fait alors monter sur la balance. Et là, il a craqué en m'avouant une terrible addiction au Haribo et plus particulièrement à la variété Polka.

J'ai aussitôt pris des mesures adéquates :

Georges-Henry va me chercher mes gants en latex et le pot de vaseline. Nous allons procéder à une purge salutaire pour ta santé.

Oh comme il sait se montrer réticent envers la médecine naturelle. Je comprend parfaitement l'aspect gênant de ce procédé, notamment pour un homme, mais il a dû prendre l'habitude de se plier littéralement à mes exigences. Il y a droit essentiellement quand je le sens de mauvaise humeur parce qu'on attend la visite de ma mère. Comportement qui m'irrite et qui se soigne parfaitement par un simple ou double emploi de l'eau glycérinée sans nécessiter le martinet. Et voila un Georges-Henry débarrassé d'une terrible pression... psychologique et ainsi toujours souriant devant sa belle mère. Elle pour sa part n'est pas avare de compliments et me félicite pour ses bonnes manières pendant qu'il nous porte le gâteaux et nous sert le café. Un bijoux cet homme...

...mais malheureusement pas ce jour-là !

Quand j'ai vu à quelle allure mon cher et tendre est revenu avec mes gants, j'ai commencé à me poser des questions. Et en observant son petit sourire en coin, le pot de vaseline en main, je m’attendais à une surprise de taille. Et effectivement, une fois dans la salle de bain je me suis trouvée devant un odieux acte de sabotage concernant notre matériel de lavement.

C'est à coup de martinet sur ses fesses que Georges-Henry a du rejoindre l'accoudoir du fauteuil sur lequel il a l'habitude de se pencher quand nous travaillons sur sa discipline. Un fauteuil soigneusement choisi au début de notre mariage par Monsieur, destiné à être le trône de son futur royaume du machisme. Sans compter toutefois sur mon caractère bien trempé. Alors ce trône est devenu vite le symbole de son déshonneur où il paye ses inconvenances. Et à lui de me faire une proposition pour se racheter.

Ayant un faible pour les maths, il se perds souvent dans des comptes les plus complexes. Tandis que moi j'ai plus tendance d'aller au feeling en observant la couleur des ses fesses et aussi en tâtant leur température.

J'aime beaucoup les coups de soleil sur la lune qui mettent longtemps pour s'éclipser.

Temps fort utile que George-Henry aime occuper pour atteindre son quota de participation au ménage. Enfin je lui suggère ce que j'attends et lui fraîchement puni s'applique sans discuter.

Ce jour-là son système de calcul s’avéra particulièrement astucieux. Un coup de martinet par tranche de cent grammes de prise de poids. Voila de quoi – rien qu'à l'idée - pour me donner mal au bras. De plus un rituel compliqué , commençant par une claque par fesse et montant en nombre à chaque changement de côté. Et patati et patata. Moi, j'en avais vite marre de le voir essayer de gagner du temps précieux. 


J'ai compris, il y a déjà pas mal de temps que je suis au fond plus perverse que sadique. Alors avec moi la douleur vient en secours pour souligner mes autres actions éducatives. Mais quand j'administre une fessée c'est pour que l'on se souvienne.

Exaspérée par la mauvaise fois, j'ai alors posé le martinet et je suis allée chercher la canne que j'ai présentée devant un pale Georges-Henry. Instrument quelque peu rustre et peu glamour, mais d'une efficacité redoutable. Douze coups, enfin je crois, j'étais vraiment en colère, et voilà un beau spécimen de mâle, bientôt en rûte par les effets secondaires de sa correction, paré de superbes stries pour attiser le désir de sa femelle. Et comme je suis convaincue que l'alliance entre sévérité et tendresse livre les meilleurs résultats sur le grands garçons en manque de bonnes manières, je ne suis pas contre une troisième mi-temps le soir, pour reprendre l'ancien vocabulaire de mon mari.

En attendant et pendant que Georges-Henry prend un bain de siège dans de l'eau froide, je profite pour ainsi finir cette histoire.

mercredi 10 octobre 2012

189 Bonbons amers ou l'art de discipliner son mari (Petite fiction distractive) 5



Oh ce vilain Georges-Henry !

Vint d'abord le récit d'un nouveau tour en mon absence dans mon tiroir de lingerie pour s’imprégner de l'odeur de mes bas et de mes petites culottes. Avec cette fâcheuse tendance de se frotter ses parties intimes avec mes jarretelles pour leur aspect rugueux, mêlé de douceur satinée. J'ai beau à le punir, même avec la canne, il n'arrive pas à renoncer à ce vice.

Ayant été pendant longtemps engagée dans l'armée, en charge du drill de nouvelles recrues, je sais l’exercice hautement bénéfique pour combattre l’oisiveté. J'ai tenté donc dans le passé de faire marcher au pas mon mari pendant des longues heures. En lui apprenant, tant qu'on y était de saluer de manière impeccable on claquant ses talons. C'est un plaisir de le voir faire sienne cette discipline qui dénote tant de ses grands discours d'antan sur le ridicule de ceux qui se soumettent sans broncher à une autorité. Grâce à mon travail il admet enfin volontairement :

Tu avais raison, Éléonore. Il n'y a que le martinet qui me fait progresser !

J'ai cru comprendre, vêtue de mon tailleur uniforme, coupé au plus près de mon corps, d'attiser encore plus ses élan amoureuses. Et imaginez mon étonnement quand il m'a audacieusement soufflé, le soir au lit, dans l'oreille si je ne comptais pas aller chez le coiffeur pour me refaire ma coupe à la garçonne que je portais à notre rencontre. Réveillant le souvenir de mes émois sensuelles quand il me passait la mains sur ma nuque parfaitement dégagée. Mais réveillant surtout ma terrible jalousie à chaque fois quand je l'ai cru contempler l'une de ces provocantes créatures à la longue chevelure flottante. J'ai compris alors des années plus tard ce qui l'avait tant séduit en moi.

Puis il m'a rappelé mon sifflet pour cadencer les exercices de mes recrues. Je n'ai pu m’empêcher de penser à tous ses jeunes hommes musclés qui transpiraient à grosses goûtes sous mes ordres. A mes tours d'inspection les plus imprévues dans les douches et vestiaires. Voir se dresser à porté de main et au garde à vous devant moi des beaux mâles nus de la tête au pied . Leurs yeux droit devant comme indique le règlement, tandis que moi j'inspectais sans la moindre gêne ce qui les distingue des filles. Je me souviens à quel point j'étais troublée quand je rejoignais mon lit et de mes inavouables fantaisies qui me harcelèrent. Car déjà à l'époque j'aurais bien aimé de pouvoir recourir à la discipline corporelle. Seulement je n'étais pas encore prête pour passer à l'acte.

Ceci me passant par la tête j'ai compris que Georges-Henry était le mari qui me fallait. Et pour parfaire mon bonheur, j’accepterais avec joie la mission de transformer aussi sa mollassonne bande de copains de foot en un bataillon de choc dévoué aux service des dames.

Malheureusement ma sentimentalité affectueuse fut gâchée par l'aveu d'un achat d'une revue sur papier glacé, dédiée à la gloire et au charme de dames sévères. Au premier abord c'est motivant et flatteur à la fois de savoir les rêveries intimes de mon homme s'imbiber de ces conditions de vie. Ce qui est nettement moins réjouissant ce sont les traces d'un honteux acte d'autosatisfaction étalés sur un bas de dos féminin, dépourvu de tout vêtement, étroitement lacé par un corset. Et quand je lui ai posé la question sur les raisons du choix de sa cavalière virtuelle, il m'a avoué une vénération particulière pour un bijoux que portait cette dame pour cacher de manière aguichante – et je pèse mes mots - l'endroit le plus honteux de son anatomie. L'endroit que je ne nommerai point et que j'expose d'habitude uniquement à mon esthéticienne pour une soigneuse épilation à la cire me garantissant une hygiène corporelle irréprochable même dans mes zones les plus reculées. Traitement que je trouve extrêmement agréable et qui m'a confirmé une forte sensibilité quelque peu gênante à admettre. En fait je me suis aperçue de ce caprice de ma nature car ma nervosité quand j'étais en train de punir mon époux m'envahissait toujours de ce côté-là. Je confirme donc, ce n'est pas une légende urbaine, le goût de la bonne discipline passe chez certaines personnes par la voie rectale.

Pour calmer ces drôles d'ardeurs j'ai essayé d'abord sans grand succès des lavements à la camomille. Puis en confiant mes mésaventures à une copine, elle a attiré mon attention sur ces choses, quelque peu obscènes, mais parfaitement étudies pour procurer une agréable détente de cet endroit, combinée avec un confort inégalé qui permet un port prolongé. Et depuis, parfois quand Georges-Henry me trouve particulièrement tatillonne et coincée dans mes attitudes, je me réjouis du soutien stimulant de mon achat.

Alors oui, ce jour-là, confrontée à cette dame sur papier glacé, je me suis sentie trahie dans mes secrets intimes.


mercredi 3 octobre 2012

184 Bonbons amers ou l'art de discipliner son mari (Petite fiction distractive) 4

Vers le  Début de l'histoire

Il a suffit d'un seul regard de ma part, pour arrêter Georges-Henry dans ses élans et j'ai su aussitôt que le moment d'agir était venu.

Et depuis il à dû apprendre, petit à petit, à se plier à mes principes d'éducation. Je garde toujours un souvenir ému de sa première punition au martinet. De voir mon tendre mari, rougissant de honte, baisser son pantalon, se plier sur le dossier de son fauteuil de foot et de recevoir - au lieu de sa habituelle bière et des ses éternel chips - une belle série corrective sur son auguste postérieur à faire honneur à un manuel d'éducation traditionnelle. Dommage qu'il n'y ait pas de groupes de supporteurs féminins qui se déplacent pour ce genre de spectacle, avides de ne pas louper la moindre miette. Filles décomplexées qui applaudissent claque coup à sa juste valeur et qui discutent le bienfait de l'éducation masculine. Compétitions internationales avec des messieurs, les shorts aux chevilles qui chantent l'hymne nationale de leur pays en exhibant la nudité de leur derrière avant de chanter l’internationale de ceux qui n'en peuvent plus tellement ils ont mal aux fesses.

Cette première correction avait eu un superbe impacte sur comportement de mon mari. Il s'est tenue au carreau pendant des semaines! Et il a suffit seulement que je mentionne de temps en temps le martinet pour qu'il cesse aussitôt tout genre de contrariété à mon égard.

J'ai trouvé cette expérience fort agréable et elle a largement alimenté mes petites rêveries en prenant une tournure qui me donna sueurs et frissons à la fois. Au point de me montrer particulièrement demandeuse de câlins conjugaux au grand étonnement et plaisir de mon mari. Sans manquer d'encourager dignement mon tendre époux à chaque fois :

Tu vois mon chéri comme les grands garçons sages m'inspirent. Il serait vraiment dommage que tu me déçoives par des incartades, non ?

Et lui, tout feu tout flamme comme à nos débuts, ne manqua pas de me souffler dans l'oreille :

Tu n'as qu'à me corriger sévèrement quand je le mérite, Éléonore.

J'ai pris alors pleinement conscience aussi qu'il me ne tardait rien de plus qu'un nouveau faux pas de la part de mon mari. Et qu'alternativement rien mis à part d'une conduite irréprochable de mon chéri ne s'opposait pour recommencer cette … jouissive expérience éducative.

A chaque fois que je décroche le martinet, je suis donc bouleversée par une multitude d'émotions contradictoires. Il y a une sorte de déception par exemple quand je me trouve devant un écart de comportement recourant, déjà puni à maintes reprises. Je me sens volée des fruits d'une longue et rigoureuse éducation. Situation qui sent de loin le roussi pour les fesses de Georges-Henry. Car c'est ma fierté et mon ambition personnelle qui se réveillent avec véhémence. Je me pose des questions sur mes méthodes punitives.

Quel entraînement lui faudrait-il pour éviter les récidives ? Quel nouveau châtiment appliquer pour mieux souligner mes exigences ?

Je me pose aussi -parfois inquiète, parfois amusée, parfois enthousiaste - des questions sur cette petite voix intérieure qui me suggère un règlement de plus en plus strict que Georges-Henry doit respecter scrupuleusement. Et bien que je sois une personne méthodique qui progresse généralement avec la tête au calme, dans ce contexte précis je me heurte à mes propres limites. L'idée de faire la fête au postérieur de mon homme me procure un effet de plus aphrodisiaque auquel je ne peux que difficilement mes soustraire. Car effectivement Georges-Henry avec l'éducation qu'il à déjà reçu de ma part, commencé à se montrer très friand d'apports réguliers de discipline comme d'autres se montrent très friands...

...de bonbons !

Le martinet en main, je marque un temps d’arrêt et j'essaye de pratiquer une fulgurante autocritique. Vaine tentative devant un envahissement de cette excitation, surgissant de partout et de nulle part que je ne saurais qualifier autrement à ma grande confusion que de nature profondément perverse. Impuissance avouée qui a pour effet de me mettre en colère. En principe contre moi, mais j'ai peur que cette dernière s'ajoute à mes ardeurs pendant la correction à venir et que ce soit le fessier de mon mari qui paye les frais comme on dit.

D'où mon habitude (ce n'est pas la première fois que je me sens aussi nerveuse) de confesser mon mari avant sa punition. Ce jour-là sa mauvaise conscience lui pesait particulièrement et j'ai ressenti son réel besoin de la soulager. J'ai appris alors bon nombre de méconduites, chacune à elles valant une correction exemplaire !


mercredi 26 septembre 2012

178 Bonbons amers ou l'art de discipliner son mari (Petite fiction distractive) 3

Vers le  Début de l'histoire

Il est temps alors pour moi de chercher le martinet et de le présenter à Georges-Henry.

C'est un acte annoncé à haute voix avec un regard droit dans le yeux de mon homme pour qu’il comprenne bien que j'attache grande importance de le maintenir sous un régime digne d'un adolescent de l'ère victorienne. Il a beau à me dire dans ses moments de révolte qu'il me trouve vieillotte, rien n'y fait . Imperturbable je lui explique qu'il fait selon ma conception du monde parti de ces grands garçons avec un besoin tout naturel de discipline et qu'il n'a qu'à demander avis à son deuxième cerveau, celui de la petite tête, se situant sous son caleçon et qui lui, plus perspicace que la raison de Monsieur approuve pleinement et surtout visiblement mes méthodes éducatives. Par conséquence à chaque fois que je désapprouve un comportement, je continuerai de descendre son pantalon aux chevilles pour lui appliquer une correction dont son derrière se rappellera pendant plusieurs jours. Devant tant détermination, il baisse ses yeux comme il se doit pour un garçon assez grand pour comprendre quelle service lui est rendu par ce traitement.

Parfois il essaye de marchander. Des longues argumentations pour obtenir le droit de garder son caleçon pendant ses punitions. Cela me fait rire de bon cœur, tellement je le trouve ridicule quand il m'expose son point de vu, les mains derrière son dos et en dansant d'un pied sur l'autre. Mal à l'aise dans sa peau et transpirant, en gouttant au délice tant convoité que je lui dise...

Non !

Il a dû passer des jours pour trouver tant de choses à dire pour renégocier sa pudeur. Alors pour faire durer le plaisir, je lui promets une décision pour le dimanche matin, journée de sa confession hebdomadaire et le plus souvent aussi de la « magistrale » comme il appelle affectueusement notre cuisante séance très intime qui suit ses confidences trop audacieuses.

Et croyez moi, un homme dans la force de l'âge ne manque pas de fantasmes insolites qui méritent punition.

Ceci dit jusqu’à nouvel ordre, ainsi est-il convenu, que Georges-Henry accueillera notre martinet familial par la nudité de son derrière.

Quand je quitte la pièce pour chercher le martinet, je ne me trouve pas devant l'inadmissible allure de certains grand garçons très mal élevés qui se moquent de la bonne discipline et surtout de celle qui se donne le mal de leur inculquer des manières irréprochables et qui fanfaronnent un

Même pas peur, même pas mal !

Pas que je veuille vanter particulièrement les qualités de mon homme. Non, je n'ai pas honte d'avouer que lui aussi fit parti de ces vilains garnements qui se réjouissent de leur propre insolence. C'est à force de corrections régulières que le germe du respect à pu trouver un terrain favorable. Voila donc ce que j'aimerais dire aux autres dames dans ma situation :

Ne vous découragez pas dans votre mission de disciplinaire.

C'est en appliquant une éducation sans faille sur des longues années que le comportement de votre mari s'affinera pour vous combler de bonheur et de fierté de votre travail. Étant donné que le mariage c'est pour la vie, le temps nécessaire ne vous manquez pas. Pensez-y et n’hésitez pas à établir votre autorité dès le début. Votre mari vous remercia plus tard pour vos efforts.

Quand j'ai parlé pour la première fois de mes aspirations d'introduire la discipline d'antan dans notre relation, Georges-Henry s'est ouvertement moqué de moi. D'abord par un long et interminable fou-rire, exprimant une arrogance masculine hors pair et insoupçonnée de ma part.

J'ai su garder ma patience en pensant :

Rira bien qui rira le dernier.

Sachant très bien qu'au font Georges-Henry n'étais pas un mauvais garçon, seulement un en manque de repères sans le savoir lui-même. Un terrain propice donc qui vaut le coup de le labourer.

Pendant sa phase de rébellion contre l'introduction du martinet dans notre foyer, il a manque de peu un soir, porté par la bière et par une victoire sportive, qu'il pousse le vice pour partager le sujet avec ses copains des soirées foot en me rendant ainsi la risée de la bande.

Il a suffit d'un seul regard de ma part, pour l’arrêter net dans ses élans et j'ai su aussitôt que le moment d'agir était venu.


jeudi 20 septembre 2012

173 Bonbons amers ou l'art de discipliner son mari (Petite fiction distractive)2

Suite de : Bonbons amers ou l'art de discipliner son mari 1


La perspective de pouvoir me passer les nerfs sur la peau des fesses de mon mari me procure un intense plaisir.

Autant cérébral que charnel. J'éprouve un véritable fourmillement entre mes cuisses, parfois même des « sueurs » soudaines à cet endroit si particulier et sensible aux émotions. Bien naturellement cette faute incombe mon cher mari et rien que pour me mettre dans ces états-là il mérite sa correction. Bref, le rôle de la mère fouettarde me convient à la merveille. Et - soyons honnête - je guette avec délice les moindres faux pas de mon grand garçon. Avec moi il n'est jamais privé de martinet.

Après avoir soigneusement huilé les lanières de ce dernier pour augmenter la force et la précision de « frappe », j'ai décidé de me changer. Pour impressionner un grand garçon il ne suffit pas uniquement de lever la voix. Selon mes expériences une tenue de circonstance augmente significativement l'effet éducatif. A ce propos j'ai eu les meilleurs résultats avec une allure austère. Adapté à notre époque et plus précisément encore aux fantaisies récréatives de Georges-Henry. Sans nullement tomber dans le cliché de la dominatrice tout cuir. Seule fantaisie pour rehausser ma présentation, je joins à ma jupe plissée et mon chemisier très près du corps une paire de bottines à lacets. Ces dernières sont une véritable merveille bien que l’entretien se révèle fastidieux. Et pourtant j'adore les voir briller dans le moindre coin. Pour ce je recours à une solution simple et efficace. C'est monsieur qui s'en charge après des grandes corrections comme tache supplémentaire. Et il s'applique comme j'ai pu constater avec véritable ardeur. Il me semble même qu'il en redemande. Bref, impeccable mes bottines pour en faire pâlir de jalousie mes copines.

Quand George-Henry est rentré à la maison, il avait un air coupable et j'ai aussitôt conclu que ses cachotteries ne se limitaient pas seulement aux bonbons. Il est vrai que j'exerce une tutelle très sévère à son égard et je lui impose nombreux interdits. Il me semble donc un peu compréhensible qu'il essaye d'échapper à la pression quand l'occasion se présente. Dans ce sens j'alterne entre attitude bienveillante pour ce que je considère comme fautes mineures et recadrage exemplaire pour les comportements qui me tiennent à cœur.

Ce soir-là, intriguée par son regard fuyant, je l'ai envoyé d'abord sous la douche pour se présenter ensuite tout nu devant moi pour une sérieuse discussion. Cela veut dire que c'est moi qui pose des questions et que c'est lui qui doit se montrer coopératif sous peine de punitions supplémentaires. La différence dans nos présentations respectives, moi habillée, lui nu comme un ver, établit le plus naturellement possible un agréable rapport d'autorité.

Pour commencer je procède à un soigneux examen de la qualité de son travail, veut dire sa propreté.

Je glisse mes mains sur ses parties intimes, cette fierté masculine, jusqu'à ce que j'obtienne son respectueux garde-à-vous pour saluer mes efforts.

Je prend beaucoup de temps laissant marronner mon mari avec sa mauvaise conscience. C'est une action qui paye car ses aveux vont autant plus loin dans la mesure que j'arrive à augmenter son malaise. Pour ce rien de mieux que de se fier au maître de la confession, Jean-Jacques Rousseau en personne et dont l'évocation du seul nom suffit pour faire rougir Georges-Henry comme un adolescent inexpérimenté devant sa gouvernante.

En effet quand je me suis aperçue à quel point l'inspection de son arrière porte mettait à vif sa sensibilité s'exprimant par une intonation très particulière de sa voix, trahissant ainsi un profond trouble, je n'ai pu m’empêcher de trouver des supplices supplémentaires concernant cet endroit stratégique par lequel dit-on passe la discipline. Alors je lui ai fait apprendre par cœur pour me citer à haute voix selon mes humeurs quelques réflexions concernant Mademoiselle Lambercier ou de préférence l'épisode de Turin en m'exposant comme dit dans le texte l’objet ridicule :

Ce qu'elles voyoient n'était pas l'objet obscène, je n'y songeois même pas ; c'était l'objet ridicule. Le sot plaisir que j'avois de l'étaler à leurs yeux ne peut se décrire. II n'y avoit de là plus qu'un pas à faire pour sentir le traitement désiré, et je ne doute pas que quelque résolue ne m'en eût, en passant, donné l'amusement, si j'eusse eu l'audace d'attendre.

Et bien contrairement aux aventures du célèbre philosophe, pour ma part tant d'audace impudique de la part d'un homme envers une dame, ne puis se concevoir impunément.

A suivre (jeudi prochain)

jeudi 13 septembre 2012

168 Bonbons amers ou l'art de discipliner son mari (Petite fiction distractive)1

Petite tentative d'un récit (feuilleton peut-être ; tout dépend du nombre de lectures !) pour ma rubrique « Fictions ». Un couple, Éléonore et Georges-Henry qui vivent à leur façon une relation de discipline domestique dans laquelle c'est Madame qui impose ses idées de bonnes manières. Sans rapport avec ma propre vie, je me laisse aller au gré de mes fantasmes et surtout au gré des éléments apportés par le courrier que je reçois. De la fiction sans prise de tête pour se délasser au travail (Tsss, tsss meriterait bien une fessée, non?)ou après le travail. Retour aussi à ma vocation première, distraire sans parler de moi !


Dans notre couple c'est mon époux Georges-Henry qui porte les pantalons. Littéralement ! Précision nécessaire, car sans le moindre rapport avec le sens transposé. Dans notre quotidien c'est moi qui les acheté pour lui, fait déjà révélateur en soi et c'est moi aussi qui les lui baisse quand je ne suis pas satisfaite des ses comportements.

Georges-Henry tu me mets encore dans l'obligation de te corriger...

Couple très uni et quelque peu nostalgique, nous avons su garder une place pour le bon vieux temps quand les châtiments corporels étaient encore à l'ordre du jour pour grands garçons en manque de bonnes manières.

Il en va de soi que son caleçon aussi est descendu aux chevilles. Parfois c'est moi qui s'en charge, d'autres fois Georges-Henry est appelé d'accomplir cet acte lui-même sous mon regard amusé. Je vois bien à quel point cela le gêne et une bonne partie de mon plaisir consiste dans le fait de me faire obéir. Il est assez inhabituel de nos jours pour un homme de se montrer dans une telle posture, si peu glorieuse et de se faire rappeler que le martinet fait encore intégralement partie de sa vie. Cependant il lui arrive, déjà déculotté pour recevoir sa correction, d'essayer de marchander le coté impudique de sa peine.

Éléonore, je t'en prie...

Soulignant ses troubles et sa honte par une belle rougeur de ses joues. Malheureusement pour lui, je reste intraitable.

Non, nous avons déjà abordé le sujet. Jusqu'à nouvel ordre une bonne fessée s'applique cul nu chez nous !

Et je ne vois aucune raison pour qu'un adulte bénéficie d'un traitement de faveur à ce niveau. Pour moi la honte fait autant partie de la punition que la douleur.

Ce n'est pas mon mari qui va me contredire quand je l’envoie après son châtiment au coin pour que ces globes rouges prennent de l'air. Cette éducation traditionnelle lui réussit bien et rien que l'évocation d'une bonne séance de discipline stricte suffit souvent pour le rappeler à l'ordre. Il me semble qu'il a compris son besoin de fermeté féminine quand il le faut. Ce qui n'exclue pas la tendresse quand il a sagement payé pour sa faute et ainsi mérité mon pardon.

Au début il avait un peu de mal à s'y faire. Mais ma détermination et ma persévérance ont porté leurs fruits. Bien sur, il ne fait pas fier quand une magistrale correction lui pend au nez et il ne se vante pas non plus devant ses copains des méthodes que je lui resserve. Par contre il me fait des jolies confidence sur l'oreiller :

Merci pour ta sévérité, Éléonore. Je t'aime.

Dernièrement je me suis aperçue que mon mari avait de plus en plus de mal pour rentrer dans ces pantalons. Cette prise de poids m'était inexplicable et malgré ma surveillance de sa façon de s'alimenter et d'intenses séances de sport en ma présence, rien n'y fit. Puis en vidant les poches d'une de ses veste, avant de la porter au pressing, j'ai enfin trouvé la clef de l'énigme.

Des bonbons !

Visiblement mon homme se moquait ouvertement de ma bonne cuisine diététique pour se gaver en cachette d'ignobles produits de sucrerie. Largement de quoi pour me mettre en colère.

Ah si j'avais eu à ce moment là Georges-Henry sous mes mains. Malheureusement pour moi et heureusement pour lui, il était encore au travail. Je n'ai pu m’empêcher de lui envoyer un SMS :

Chéri, prépare tes fesses pour ce soir. J'ai à te parler sérieusement.