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mercredi 19 juillet 2017

1023 Où sont les hommes ?

Petit agacement de la blogueuse

On cherchant mes liens de la semaine je tombe en majeure partie sur des mises en scène du type F/f. Perso je trouve mignon à voir les clips entre filles en matière de fessée. Voila qui émoustille et entretient mon sadisme naturel. Tant qu'il n'y a pas d'abus de sévérité, donc plutôt jolies rougeurs que vilaines traces, j'éprouve un malin plaisir sur un mode :

Bien fait pour elle !

Pour pimenter le contexte, j'aime substituer la punie en question par certaines de mes copines ou autres dames de mon entourage en imaginant que selon une « justice divine », il leur arrivait aussi, tout comme à moi de s'en prendre une bonne fessée de temps en temps. Fantasme particulièrement intense quand je rejoins mon coin, les fesses brûlantes et une certaine rancune au cœur de m'avoir fait avoir une fois de plus. Surtout si mon homme coupe court à toute discussion par un catégorique :

Fallait y penser avant, isabelle.

D'un humeur vengeresse je me vois alors en impitoyable éducatrice de dames en manque de bonnes manières, me collant à la place adéquate d'une poésie F/f.

Ceci dit, pour venir à mon agacement, je préférais que justice soit faite non pas par moi, mais par un séduisant monsieur qui ne manque pas de subtilité.

Hélas, il me semble illusoire de trouver de la finesse dans les séries photos et clips concernant la fessée. Je parle d'un scénario bien ficelé qui tient compte d'un contexte psychologique interhumain qui crée et entretient l’excitation au cours d'une fessée. Certes, il y a la sensation physique, mais toutes les dames ne se retrouvent pas dans une performance de plus mécanique. Ni même dans un certes bon coup de main ne manquant pas de doigté, mais sans âme. C'est un peu comme dans la vanille. L'inépuisable étalon présente l’intérêt de pouvoir frimer devant les copines, mais une fois au lit avec lui s'impose souvent - hélas - la stratégie « Harry et Sally ». C'est amusant une ou deux fois , mais lassant à la longue.

Alors en excluant les clips du monsieur qui s'éternise et n'arrive pas à conclure et celui qui se comporte par une maltraitance de fesses féminines, il ne reste que très peu de matériel. A vrai dire, il est plus facile de trouver de séduisants messieurs, habillés de manière suggestive (costume, cravate, chaussures bien cirées!) dans des photos Bdsm que dans la fessée.

vendredi 23 juin 2017

1012 Qui domine qui ?

Et si on arrêtait de chercher du côté de la surestimation humaine ?

C'est une question souvent traitée en rapport avec la fessée et plus encore dans les contextes du BDSM. Pas de réponse standard, mais selon maints auteurs la vraie personne dominante serait la dame soumise. Il existe même un qualificatif en anglais « topping from the bottom » qui tient compte du fait que ce soit la personne soumise qui détermine les règles du jeu. Pour ma part je ne me considère pas comme une adepte du BDSM. Pas besoin de sortir une argumentation laborieuse, je reste basique : Le vocabulaire comme soumission, abandon, maître, appartenance etc ne m'émoustille pas. Par contre j'aime bien le recours à certains accessoires comme la cravache, le bâillon, le collier, la laisse ou le bijoux rectal pour des mises en scène purement ludiques sans composante vraiment douloureuse. La cravache sert plutôt pour siffler dans l'air ou pour marquer une cadence. Et si je me vois dans cette constellation nullement soumise, je trouve flatteuse l'idée que ce soit moi qui est censée de tenir les rênes. L'expression est d'ailleurs faible pour décrire ce qui se passe en moi :

Je me sens toute-puissante en commandant par mon attitude l’excitation de mon chéri !

De la même manière quand je porte de la lingerie sexy ou quand je m’apprête à lui faire une petite sucette pour le détendre. Inutile de dire que ce sentiment de toute-puissance s'accompagne d'une folle ivresse qui prend tout mon corps en m'érotisant de la tête au pied. Et au moindre attouchement je plonge dans un univers de sensations plaisantes. Par conséquence mon homme aussi, se sent vite tout-puissant en commandant avec le « petit doigt » et avec la cravache mes petits cris et soupirs. Puis comme il est fier de son rôle de dresseur de (dangereux) fauve qu'il tient en laisse et qui subitement perd tout son mordant en ronronnant de plaisir. A vrai dire en réfléchissant à cette situation à tête reposée, il n'y a pas d’intérêt de déterminer qui domine qui. A moins que l'on soit titillé par la métaphysique du bien-fondé de servir comme pur objet de plaisir. Car souvent il y a culpabilisation, voire du mépris pour les personnes qu'y trouent leur compte. Seulement la personne se comportant en soumise n'a peut-être rien de soumis hors contexte de la sexualité. Idem pour le maître qui devient hors jeu un « brave gars » qui ne ferait mal à une mouche.

Qui domine qui ?

Personnellement il me paraît impossible de trouver une juste réponse à cette question.

Nous sommes sur un terrain de pure irrationalité humaine et il me semble une illusion de monter sur cette base une construction rationnelle.

Tout ce que je vois c'est un homme et une femme qui suivent leurs pulsions et qui par cet hasard de la nature sont susceptibles
d'apprécier telle ou telle autre constellation. Monsieur se prête au jeu parce que sa pulsion se montre impérieuse de s'engager dans une voie dite « dominante » et la dame se prête au jeu parce que sa pulsion trouve satisfaction sous forme dite « soumise ». Certes,on peut coller la philosophie ou la poésie amoureuse que l'on veut sur ce qui se passe. Peut-être tout simplement justement parce que...

...il est décevant pour notre estime de soi de reconnaître que l'on suit une pulsion qui nous dépasse et qui nous dicte des règles qu jeu...

mercredi 21 juin 2017

1011 Mériter sa fessée

Soirée porte-jarretelles

Mon homme n'est pas le seul admirateur de la sexy attitude. Seulement, ce qui apparaît sur papier glace comme l'incarnation du glamour, « s'humanise » dès que l'on se met à porter pareilles vêtements dans un contexte réel. Impossible de ne pas évoquer l'image d'une effronterie aguichante … qui a fait et fait encore ses preuves certes, mais que les mauvaises langues associent à une certaine vulgarité. Le terrain est donc délicat.

En parlant entre copines, j'ai pu vite déceler celles qui ont un compagnon avec de semblables préférences. De là est né un jour l'idée d'une soirée porte-jarretelles. Non pas sous forme d'une rencontre libertine à aspirations de partouze, mais d'une soirée bon enfant dédiée à faire tourner littéralement la tête de nos hommes. En employant des jupes ni trop longues, ni trop courtes, d'une coupe qui rend quasi impossible de cacher les dessous dans certaines positions. Mon homme était fort étonné quand il a découvert ma tenue pour la soirée à venir...

mais isabelle, on voit tout...

C'est le but mon chéri ! Tu n'aimes pas ?

Puis, comme il a été émerveillé quand sont arrivées mes copines avec leurs compagnons.

Soirée qui a été un franc succès dans laquelle je fus reconnue à l'unanimité comme l'initiatrice du spectacle.

J'ai eu droit à maintes félicitations pour ma bonne idée. Voila qui ma évoqué la pensée suivante. Je ne cherche pas mon homme dans ses similitudes avec d'autres hommes, mais dans sa singularité qui le différencie des autres. Et là, constatons que les choses sont un peu différentes quand on vit avec un partisan de la fessée. S'ajoute subitement ce petit penchant pour le moralisme théâtral envers une fille qui n'a pas froid aux yeux.

En se montrant aguichante elle s'attribue le qualificatif « vilaine » et par conséquence elle mérite une bonne fessée.

Ne cherchons pas une logique apparente, ce jeux de courbes et de lignes se joue en misant sur le « basic instinct ». Surtout quand on ne se prive pas de chauffer son homme en prenant des poses suggestives !

Une fessée ? Chiche !

Une fois nos invités partis, Monsieur n'a pas pu s’empêcher de me mettre sur ses genoux. Ma jupe ample et mes bas et porte-jarretelles ont facilité mon déculottage. J'en ai eu pour mon compte, un fessier de plus rouge avant d'aller dans notre chambre pour une torride séance de ….vanille.

Tss, tss, il y a des mauvais esprits qui parlent de perversités !

Et si on parlait plutôt d'une vie amoureuse qui rajoute une jolie touche d'aventure et d'adrénaline avant de passer aux choses sérieuses...

mercredi 6 juillet 2016

903 Et si la discipline domestique gonflait l’ego du monsieur

Et ne pas que son ego d'ailleurs...

Chez l'homme de ma vie ce n'est pas un trait dominant qui me fait rêver, mais sa virilité. J'entends par là une susceptibilité bien visible à ma séduction. Que j'arrive à le déstabiliser par mon physique, par un dévoilement impudique de certaines parties de mon corps, en prenant de provocantes poses. Qu'il réagisse en mâle, veut dire étant rapidement prêt physiquement pour accomplir un acte de vanille. De mon côté, loin de moi de me sentir soumise. Au contraire je me sens revalorisée narcissiquement devant cette preuve manifeste qui confirme mon pouvoir de séduction.

Il m'importe beaucoup aussi que la fessée ne laisse pas indifférente mon chéri.

J'aime le sentir sexuellement émoustillé quand il me passe sur ses genoux, quand il décroche le martinet, quand ils retrousse ses manches. Quand il interromps ma fessée pour se desserrer le nœud de sa cravate. J'aime entendre le changement dans sa respiration, les petits tremblements de sa voix, ses mots qui s’emmêlent et ses associations involontaires. J'aime le savoir envahi par un profond trouble quand il me sermonne, quand il me menace d'une punition, quand nous discutons mon éducation en tête à tête et aussi quand la fessée est abordé dans une soirée entre amis. Et j'adore surtout quand malgré une sacrée bosse dans son jeans, il reste de plus sérieux pour me corriger. Pas un geste déplacé quand une magistrale déculottée s'annonce à l'ordre du jour. Cette maîtrise de sa virilité me rassure. Je me sais avec lui entre de bonnes mains...

...pour satisfaire mes tendances névrotiques qui réclament une punition en apparence désexualisée.

Certes, la situation est un peu grotesque, notamment que la fessée me stimule autant que lui. Toutefois il s'agit d'apaiser mon besoin de punition qui fonctionne de manière purement psychologique, mais nécessite pour sa détente un spectaculaire acte fort sonore.

Je serais donc tentée de dire que la désexualisation de la fessée fait partie de la punition.

Car en fait il s'agit de duper une instance en nous-même, celle qui s'oppose à notre raison et qui exigé que la punition soit « vraie ». Heureusement existe chaussure à mon pied. Il suffit d'un partenaire qui éprouve un besoin de punir, aussi irrationnel que celui d'être punie, mais qui par conséquence sait comprendre ce dont je désire. Je trouve cette constellation saine dans son incohérence, car il n'y a pas de jugement moral des deux côtés. Et comme il me semble, le besoin de punir ou plus précisément le droit de me punir gonfle l'ego de mon chéri. Après certaines bonnes fessées, j'ai l'impression de voir devant moi un jeune homme qui vient d'accomplir son premier acte charnel avec une femme ! Quelle joie  du conquérant. D'autres jours j'ai rendez-vous avec l'imperturbable représentant de l'autorité à la maison, celui qui porte le pantalon et qui n'hésite pas de m'imposer un acte disciplinaire quand besoin y est. Un vrai rocher dans la mer, résistant à toute tempête, avec toujours une cuisante place pour moi sur ses genoux. Sans oublier que le soir au lit il assure avec brio le suivi.

A croire que pourvoir fesser régulièrement avec conviction ait un effet de plus positif sur certains messieurs !

Je le vois dans la vie quotidienne par l'attention que mon chéri me porte. Par son calme imperturbable. Par sa disponibilité pour son entourage. Bref je trouve rassurant de pouvoir compter sur un homme polyvalent qui sait combler les différentes nuances de mon désir sans mélanger les pinceaux.

mercredi 29 juin 2016

900 Pour bien vivre la discipline domestique

rien ne vaut un mâle, un vrai !

Dénomination ô combien subjective. Un vrai mâle pour moi c'est un homme qui sait – rien que par sa présence et sa façon être - me procurer de l'effet dans ma petite culotte...

(...dans tes satanas de strings, isabelle !)

et qui ose me corriger bien sûr, mon chéri !

Un homme qui dans un monde qui se veut de plus en plus égalitaire, me renvoie à la différence biologique entre les sexes. Mon mâle je le veux fort. Qu'il puisse me porter sur son épaule, me soulever pour me pencher sur ses genoux. Qu'il puisse fendre du bois pour un feu de cheminée à la campagne ou tout simplement pour porter toutes les courses lourdes, me laissant seulement le soin de ma petite poche de produits de maquillage. Débrouillard non seulement par le biais des applications d'un smartphone, mais réellement. Qu'aucun lavabo bouché ne lui résiste ! Intelligent au point de savoir m'acheter tout seul de la lingerie fine à la bonne taille. Élégant quand nous sortons en amoureux, avec costume et cravate cela va de soi. Un peu de sport pour entretenir son corps et ses muscles. Pas de sport en club, mais à la maison. Que je puisse me rincer l’œil. J'ai un faible pour un monsieur qui fait du vélo d'appartement tout nu, mis à part un string...

tu la cherches là, isabelle ?

… en suant abondamment. Les fesses intégralement épilées, c'est plus hygiénique sexy. Puis les cheveux tondus à quelques millimètres en été et une toute petite longueur en hiver. Rude épreuve pour mon ancien hippie qui a dû se plier à cette exigence de ma part dès le début de notre vie en commune.

Tu es tyrannique, isabelle !

Je le sais bien mon chéri !

Voila donc toute une liste d’irrationalités plutôt sages qui enflamme ma libido. Dans un registre moins sage, j'adore que mon mâle s'occupe de mes bonnes manières. De manière physique, charnelle, car les bon conseils portent rarement des fruits avec moi. Qu'il ose me rappeler à l'ordre quand j'affiche un comportement indigne d'une dame.

Même si je ne rigole pas sur les coup, une bonne fessée pour un mot déplacé, me fait fondre le soir au lit.

Je trouve très sexy quand il ouvre la braguette de son jeans pendant que je lui serve le café. J'aime quand il me fait part de son besoin de se « détendre ». (Sans obligation pour ma part toutefois.) Cela me paraît plus sain que de se masturber en cachette. J'aime quand il profite pour me parler, les rares fois que je ne peux pas parler parce que j'ai la bouche pleine. J'aime quand il me fait part de ses projets éducatifs pour moi. J'aime quand il ajoute l'achat d'un tube de vaseline sur la liste des courses...

...pour ne pas perdre les bonnes habitudes.

J'aime nos retrouvailles le soir au lit après une bonne séance de discipline domestique. J'aime nos moments de tendresse sans qu'il y ait question de sexe ou de fessée. J'aime le fait que l'on vieillisse ensembles, j'aime élever notre notre fille avec lui.

Bref pour que la DD marche, il faut que le monsieur soit crédible, entier, attaché à son couple et sa famille!

jeudi 9 juin 2016

890 La condition même de la jouissance

Ne tirons pas de conclusions hâtives sur l'emploi de la fessée punitive dans un couple!

Ce qui semble pour une personne extérieure, non habituée de telles pratiques, comme un forme de despotisme, voire de la violence conjugale peut prendre aux yeux d'un psy (...analyste... ben oui!) une signification toute autre. Familier des méandres de l'âme humaine, il sait regarder plus loin que les apparences :

« Ce qui est présenté comme un châtiment est la condition même de la jouissance sexuelle. » Joyce MacDougall

Une petite citation qui selon moi s’adapte parfaitement à l'essence du fantasme de la discipline domestique! Que la jouissance intervienne au moment du châtiment ou par décalage me parait un détail.

Ceci dit, il semble dans la nature de la discipline domestique qu'elle soit présentée d'une manière à induire en erreur le curieux.

Considérons d'abord la composante physique. Certaines dames avec un penchant pour la DD, comme moi par exemple, ne trouvent pas leur punition... jouissive. Du moins pas au moment de l'application. Si je ne parlais que de ce moment-là, bien évidement on se posera des questions pourquoi j'accepte de telles pratiques. Où se trouve mon plaisir ! J'ajoute donc que la fessée punitive me procure un effet de désinhibition qui permet des « retrouvailles » fulgurants.

J'ai suivi pendant de longues années un blog de discipline domestique en anglais. La dame qui le tenait se perdait dans de fort intéressants rationalisations, très sérieuses, en justifiant la DD sur un point de vue moral. Sans jamais évoquer un plaisir quelconque. Seul son besoin de punition/soumission apparaissait clairement. Malheureusement elle est tombée malade, perdant comme effet secondaire sa libido. C'est ainsi qu'elle s'est rendue compte ou du moins...

...qu'elle a avoué que sans composante libidinale... pas de discipline domestique.

N'oublions jamais que différemment des rencontres de fessée punitive sans sexualité explicite, la DD se passe dans un couple. Il y a donc forcement sexualité à un moment ou autre, bien que distincte de la punition.

Regardons maintenant la composante psychologique qui semble donner une allure de morale à la DD. Pour mieux comprendre il faut distinguer entre une morale, calquée sur un modèle de l'enfance qui punit pour faire « quelqu'un de bien » et une autre morale qui punit pour faire physiquement ou psychiquement « du bien » !

Entendons par cette dernière formulation un acte en apparence punitif qui sert à provoquer de plaisantes stimulations sexuelles !

Concernant la DD, la confusion entre ces deux morales est flagrante, voulue, entretenue et cultivée par le vocabulaire. Par conséquence il convient à mon avis de ne pas prendre les textes sur la DD à la lettre ou du moins savoir les lire entre les lignes...

jeudi 26 mai 2016

882 Un lien perso entre fessée et sodomie

Tu mériterais une bonne fessée

Comment décrire mieux le caractéristique de mon fantasme de la fessée que par cette petite phrase qui s'impose subitement à ma conscience. Oh que non, ce n'est ni un constat de culpabilité honteuse, ni de plus chaste. Car aussitôt la petite phrase dans ma tête, se manifestent des sensations de plus agréables dans ma petite culotte.

La « menace » d'une « bonne fessée » m’émoustille depuis mon enfance.

Derrière cette en apparence si innocente expression se cache - outre une belle montée adrénaline - une plaisante sensation dans mon entrejambe. Elle se manifesta d'abord - quand j'étais encore toute petite - dans … mon derrière. Précieux indice pour dater mon fantasme, se situant à un âge où l'on est encore « trop occupé par ses fesses » pour s’intéresser à la différence entre garçons ou filles. Toutefois vu que cette sensation se localisait parfaitement à l’intérieur de mon corps et que la menace venait de l’extérieur, se forma un lien mettant en rapport une action extérieure à une sensation intérieure.

La petite menace me fit inconsciemment l'effet d'une invitation à une activité plaisante.

D'où un agréable frisson à l'entendre et d'où une certaine insolence de ma part envers les personnes qui sortaient parfois cette expression. Ajoutons, vu mes agitation, que la fessée me semblait dans mes rêveries comme un juste châtiment. On peut même attribuer le qualificatif mérité à un acte réussi de séduction/provocation de ma part. Mon fantasme s’accompagnait littéralement d'un trouble, car punition et plaisir se cofondèrent, sans que cela ne me devienne clair. Et devenue ado, je me suis posée la question pourquoi une action censée de faire mal, puisse se charge pour moi de volupté.

Nous trouvons les vestiges de ce processus dans l'expression de « désir coupable ».

Notons que le « désir coupable », peu importe son contenu exact, peut accompagner certaines dames au fil de leur vie d'adulte sous forme d'une inhibition de se montrer active (sexuellement ou dans un contexte de séduction), adoptant un mode : Monsieur propose, Madame ...

Puis ma sensation s'est déplacée vers le devant me donnant par commodité anatomique une cible plus « élégante » et pus facile à atteindre et à manipuler. Entendons par-là, la poésie de la vilaine main sous la couette. En gros, le « petit bouton », épicentre de la sensation voluptueuse m'a servi pendant des longues années comme intermédiaire - selon une réflexion de Freud après lecture d'un texte de Lou Andreas-Salomé! - pour « faire glisser la sensibilité anale au vagin ».

Toutefois ce « déplacement » m'est resté réversible.

Voila pourquoi la fessée, selon les jours, mes humeurs, la situation etc me provoque des titillements dans de différentes zones de mon corps et pourquoi parfois - sans que cela soit systématique - je me passionne pour la « discipline... rectale » comme conclusion d'une journée corrective.

mercredi 24 février 2016

839 Cette pulsion indomptée qui intensifie l'orgasme 2


Ah quand monsieur utilise un gros mots dans ma langue maternelle !

Tout un poème pour chauffer la salle. A conditions de s'en servir à petite dose. J'aime quand sa moquerie rejoint mon attitude envers mon propre fantasme. Je ne saurais rationnellement tout de même pas prendre trop au sérieux ce besoin de punition, notamment les modalités de sa satisfaction. Au lieu de l'accepter...

...comme particularité de ta personne et l'expression de ton individualité, isabelle,

je m'affirme sur un mode de crise adolescence, type gamine trop gâtée qui veut sentir une main ferme pour connaître ses limites. Mon affirmation cherche à défier l'autorité de mon chéri.

Tu sais ce qu'il de dit mon cul nu ?

Je suis parfaitement consciente du ridicule du rituel. Il ne manquerait plus qu'une personne qui éclate en fou-rire sur ce qui m'arrive...

Certes mon homme sait mettre l'élan nécessaire pour un effet parfaite punition, mais ce qu'il m'annonce, dépasse largement ce qui se passe réellement sur mon derrière. Et c'est très bien. Une fois la fantaisie mise en route par une jolie imagerie verbale, ma pulsion indomptée répond présent à la double stimulation, verbale et manuelle donc. Elle croit dans le bien fondé de l'action. La situation lui paraît crédible pour permettre d'enclencher le processus de satisfaction. Enfin, elle n'est pas complément dupe non plus.. Il lui faut une sacrée brûlure d'abord qui est on n'est plus réel. Mes fesses savent de quoi elles parlent. Peut-être pour cette raison, le mot jeux ne correspond pas à l'essence de notre petit ménage. Nous sommes plutôt dans un registre d'une fiction de nos inconscients qui donnent à notre discipline domestique son air de vrai. Selon cette fiction...

...moi je désire une vraie punition et mon homme désire me punir vraiment !

L'homme qui parle, n'abuse pas de sa force. Il canalise par ce biais le flux chaotique de ses propres pulsions au moment de se claquer en extase.

Et qu'en est-il de ce fameux orgasme pervers ?

Il est manquant chez nous concernant la fessée toute seule. Un haut niveau d’excitation ouiiiii..... (on y incluant surtout l'intense stimulation de mon épiderme fessier), une satisfaction psychologique sous forme d'apaisement aussi. Mais pour la détente physique... rien ne vaut chez nous la bonne vielle vanille dont le résultat est particulièrement fulgurant justement après une bonne fessée. On dirait que Freud avait visé juste...

jeudi 15 octobre 2015

780 Se montrer provocante

Mais respectons tout de même quelques règles de base !

En lisant attentivement les sites parlant de la discipline domestique, on se rend rapidement compte que les règles du ménage concernent dans une mesure non-négligeable la présentation de la dame. Dans le sens qu'elle se transforme à la maison plus ou moins en leurre. Pas systématiquement de manière vulgaire, mais souvent en imitant le chic et l’élégance d'un autre âge.

De préférence l'âge d'or de la dame sexy qui n'est rien d'autre... qu'une construction fantasmatique du monsieur.

Donc une création entièrement personnelle. Pour mieux s'y repérer de manière plus objective, voici un petit clip qui retrace le glamour au fil des décennies. Ma préférence personnelle va des années 20 aux années 50. Personnellement je pense que la bonne garde-robe permet de maintenir son homme dans un état de stimulation agréable qui lui donne des ailles en redoublant ses forces... physiques et ses capacités... intellectuelles.

Rien ne vaut l’efficacité d'un homme qui désire se surpasser pour épater sa dame.

En général la plupart des messieurs le font uniquement en début de relation quand il sont en rut très amoureux. Puis cet état béni disparaît petit à petit. Et je les comprends. J'ai des copines qui ne se pomponnent pas le matin, ni font-elles un effort vestimentaire. Et quand on discute séduction et pourquoi mon chéri n'a des yeux que pour moi, elles ne semblent pas voir que moi pour part je me flatte d'une présentation impeccable. Je n'aime pas cette « double personnalité » de la dame soignée à l’extérieur et en mode « relax » à la maison.

Venons maintenant à la provocation, veut dire inciter son homme à un acte charnel.

En principe prendre l'initiative fait partie des acquis d'une femme moderne.

Toutefois, il y a des règles à respecter. Aimer provoquer c'est parfois associé au cliché de la « nympho » qui au contraire de l'homme scout (toujours prêt) ne se réjouit pas forcement d'une image aussi flatteuse. Notons qu'une vraie « nympho », enfin - sans rentrer dans une pathologie- une dame avec un appétit sexuel vraiment important, s'avère rapidement épuisante pour bien de messieurs. Peut-être la source de l’appellation douteuse se trouve dans le fait que certains messieurs sous-estiment leurs capacités... à moins de recourir aux petites aides chimiques.

Ne provoquons pas dans une tenue hyper-sexy, voire sexualisée, parce qu'il ne convient pas pour une femme moderne de miser sur les charmes de sa présentation. C'est anti-féministe pour les unes et une offense aux bonnes mœurs pour les autres. Pour un résultat identique.

Ne provoquons pas non plus pour s'offrir une belle détente en couple pour agrémenter le quotidien. Car dans ce cas ma pauvre, tu t'appelles la belle au bois dormant. C'est révolu le temps des couples qui vivaient une attirance physique mutuelle. Pour être branchée de nos jours, il faut faire des rencontres en cachette pour assouvir les tendances qu'il ne convient pas de montrer à son partenaire officiel. Comme... nos grands parents, leurs grand parents etc Ah le charme frissonnant du puritanisme sexuel !

Voila qui me donne l'impression que peut-être se trouve quelque chose dans la DD qui n'est pas conciliable avec notre société moderne qui elle nous propose toute une gamme de « valeurs nobles »...

mercredi 30 septembre 2015

772 Jouer avec le feu...

...comporte certains risques !

Avec d'autres mots, on ne sait jamais comment va réagir un inconnu à un acte de séduction poussé. J'entends le qualificatif inconnu dans son sens biblique, un homme dont on ne sait pas comment il se comporte dans un contexte érotique. Si c'était une rencontre de fortune... je ne me trouverais pas dans pareille situation comme suggère mon illustration. Je suis trop prudente à ce niveau. Je manque autant de spontanéité que de sens d'aventure. Alors s'ajoutait -quand j'étais encore célibataire – à mon « jamais le premier soir », aussi une large restriction « des extras » en début de relation. Bref j'étais et je suis toujours une fille très difficile. Par contre je n'ai aucun mal pour me projeter dans la situation.

Je me verrais bien dans un état variant entre d’anxiété un petit d'émoustillement bien agréable.

Je goûterais au plaisir d'une situation de suspense qui s'intensifie avec la durée de l'attente. (Enfin, il y a des limites... de ma patience.) Puis le suspense est facilement convertible en excitation sexuelle ce qui laisse supposer qu'il s'agit de deux manifestations d'un même processus psychique. A priori cette situation me plaît, mais pas avec un quasi inconnu car mon suspense se draperait trop d'une apparence de réelle crainte. Alors étant une fille plutôt sage, je préfère écouter mon papa :

Méfie-toi des inconnus, isabelle !

En couple ma pensée concernerait moins, voire pas du tout les éventualités de ce qui pourrait m'arriver. J'ai confiance en mon partenaire et je connais ses inpirations. Je jouirai donc pleinement de mon pouvoir d’excitation sur lui. Mais aussi penserais-je:

Quoi de plus rassurant pour un grand garçon que de savoir qu'une dame l'attend ?

Il en a rêvé pendant toute son adolescence. Et s'il porte un si beau costume, l'envie d'impressionner la gent féminine ne lui semble pas étrange. Oui, l'envie et non pas désir ! L'envie c'est vouloir consommer sur place, de préférence tout de suite. Un flot d'idées pas très sages. 

Car quoi de plus inspirant pour un grand garçon que de voir qu'une dame l'attend... toute nue ?


Quoi de plus excitant pour lui que d'imaginer que la dame l'attend en imaginant qu'il fasse avec elle ce qu'il a envie de faire. Voila un superbe rêve de toute puissance dans lequel il contrôle la situation de A à Z. Ben oui, c'est cela le caractéristique d'un grand garçon. Puis, après ce petit tour de la psychologie masculine je pense :

Pas difficile de tenir en haleine certaines hommes.

mercredi 12 août 2015

750 Un intellectuel qui aime la fessée

Pas évident de trouver un partenaire, même si on sait ce que l'on veut

J'ai eu depuis mon adolescence une attirance pour les intellectuels qui savent en plus bricoler. Puis accomplir mille et une chose qui agrémentent la vie d'une dame. Il en va de soi pourquoi j’attache de l'importance à la habileté des mains. Et ceci n'est pas que pour la fessée. Selon moi, il n'est pas un luxe pour un monsieur de savoir masser une dame par exemple, ni de changer un carrelage de cuisine ou un robinet dans la salle de bain. Voila, j'ai des idées larges à ce sujet.

En gros, les intellectuels sont comme tout le monde et malgré une instruction de tonnerre certains se trouvent devant le douloureux constat que le savoir ne protège pas devant les profondeurs fantasmatiques qui peuvent hanter une existence humaine. D'où le plaisir d'une coquine et coquette dame de faire perdre ses moyens à un craquant et érudit monsieur en lui tendant effrontément son fessier pour récolter quelques claques savoureuses.

J'aurais jamais cru qu'un jour...

Toi non !

Là je parle à son intellect.

On devrait pas...

Mais ton conjoint sous ton caleçon il en crève d'envie !

Là je parle à son pantalon bien tendu. Ce fameux pantalon tendu qui ne semble d'ailleurs pas faire partie de bien de discussions sur la fessée. Style monsieur qui essaye généreusement de se faire passer pour un serviteur au désir de la dame. Si, si je n'invente rien. Cela existe. Ou encore un qui suit à la lettre les conseils de sa maman de ne pas donner une tape sur les fesses d'une fille.

Bof, pas sexy un type qui n'ose rien !

Moi je n'aime ni les lécheurs de bottes, ni les inhibés formatés.

Moi, ce qui me fait craquer, c'est un monsieur un peu gêné qui essaye de cacher la bosse sous son pantalon.

Celui qui en me déculottant frôle par vraie mégarde mon fessier avec la cause de ladite bosse. Celui qui me penche sous son bras pour que je ne découvre pas la dure réalité de ses pensées pas chastes. Cette petite touche du chef qui m’électrise et qui me fait comprendre que j'ai un vrai homme devant derrière moi. Et en même temps un gentleman qui ne confond pas le désir de la dame d'une bonne déculottée avec une invitation à la débauche. Enfin ce dernier désir existe aussi, mais il vaut mieux ne pas mélanger les registres avant de ne consulter la dame.

Bref j'ai un faible pour les messieurs de tête qui se laissent déstabiliser par les charmes de la dame !

Un peu comme quand j'étais ado et un de mes princes charmants, en dansant le slow avec moi, fut dépassé par ses émotions. Un peu comme quand j'étais célibataire et le monsieur en glissant sa main sous ma jupe découvrait à son grand émerveillement le haut de mes bas tenus par un vrai porte-jarretelles.

Mais isabelle vous portez...

Vous n'aimez pas ?

Audacieuse ? Ben oui, j'aime être audacieuse devant le monsieur de mon cœur ou plutôt à l'époque devant un monsieur « coup de cœur ».

Le tout en revenant de récolter pour mon audace une bonne fessée.

Vu le profil esquissé dans ce texte, on comprend que j'ai mis du temps à trouver un qui a su prendre son courage en main...

lundi 10 août 2015

749 De la fessée scolaire (Lundi cinéma)

L'école produit-elle parfois de fantasmes sadiques ?

Je pense que pour assister à une solide fessée scolaire, il faut être inscrit à l'école fantasmatique qui regroupe les adultes avec un faible pour les châtiments corporels. Dans la réalité, je ne crois pas dans de tels « établissements » où de jeunes adultes - comme suggère le clip - acceptent une discipline de fer. Même à une époque reculée que l'on disait favorable à la fessée, je doute que les choses se passaient aussi méthodiquement. S'ajoute que je n'ai jamais vu dans ma carrière scolaire une prof aussi caricaturale, ni une élève avec une aussi coutre jupe.

Toutefois, les récits sur le net décrivant de méthodiques fessées scolaires ne manquent pas.

Je ne vais pas perdre ici notre temps pour évaluer la véracité de ces sources, mais considérer brièvement l'élément de la véracité même.

Il existe de constructions fantasmatique qui veulent à tout prix que la fessée décrite soit vraie.

Comme (rassurante) confirmation par exemple de leur hypothèse enfantine, veux dire que la vie sexuelle des adultes se passe bien comme eux l'ont imaginés et non autrement. Qu'elle contienne l'élément de la fessée sous forme de préliminaire, ne serait-ce que pour se mettre en phase avec le ou la partenaire pour explorer ensuite des chemins de traverse.

Pour ma part, je m'en tape complètement quand le lis un récit, s'il s'agit d'un authentique vécu ou d'un produit de l'imagination. Je suis plutôt attirée par la valeur distractive d'une histoire et surtout par le désir qui se cache derrière les mots. Ce qui saute aux yeux dans bien de jolies histoires, c'est un amour pour les détails, souvent même les petits détails, décrivant ainsi de A à Z un plus ou moins complexe rituel. Et si on considère à tête reposée, ce qui arrive à la personne punie, il est impossible de ne pas être impressionné par la charge... sadique.

Car fait est qu'il s'agit sans exception de sacrées déculottées.

Rentrent également dans ce genre les histoires du type « vacances studieuses sous stricte surveillance », « puni/punie pour mauvais carnet de notes » ou encore « méthode forte pour guérir la fainéantise ».

Je vais donner maintenant ma version personnelle du développement vers la ritualisation. Quand j'étais à l'école, certains cours me paraissaient particulièrement longs et pour mieux passer le temps j'ai pris vite l'habitude de m'évader dans ma fantaisie. Il y avait deux familles d'histoires. Les belles histoires et les vilaines. Entendons par vilain un scénario purement masturbatoire et par beau un envol romanesque qui couvre les éléments vilains par une action au premier abord « noble ». Avant la puberté, très fidèlement à ce que décrit Anna Freud, mes rêveries à yeux ouverts prenaient vite une tournure « belle histoire ». Par contre une fois la puberté arrivée, le choix entre belle et vilaine histoire, se penchait vite vers ces dernières. Certes, il y a avait une petite culpabilité :

Allons, isabelle, qu'est-ce que ces vilaines pensées ?

Mais la chair emporta facilement sur les bonnes résolutions et me voilà en train de m’émoustiller sur ma chaise en faisant semblant d'être présente aux cours. Il en va de soi que le cadre scolaire ne permettait pas les mêmes facilités que l'ambiance le soir sous ma couette.

Alors par défaut d'activer la vilaine main, il fallait compenser par le raffinement du scénario.

C'est à cette époque-là que s'est glissé dans mes fantasmes l'amour pour les détails et les nombreux rebondissements pour maintenir mon excitation à un niveau de plus plaisant.

La ritualisation élaborée dans mes rêveries, cette belle nuance de raffinement sadique, était donc... un produit de l'immobilité imposée par d'école !

Et voilà qui correspond parfaitement avec la vocation de l'école. Détourner l'enfant de ses pulsions de bouger pour le contraindre à développer son activité intellectuelle...

jeudi 12 mars 2015

669 Situer la honte qui accompagne le fantasme de la fessée


Être le sujet de ses fantasmes

Difficile, à moins de connaître la littérature allemande sur le bout des doigts, de voir mon allusion au célèbre écrivain allemand Heinrich Mann  et son non moins célèbre roman : Le sujet de son empereur. Mais il est encore plus difficile, à moins de lire l'allemand dans le texte de savoir où je veux en venir...

...et ceci par une liberté de la traduction française pour le moins que l'on puisse dire étonnante.

Car dans l'original, lors que Mann raconte la jeunesse de son personnage, on y trouve un petite phrase qui tue et qui a su me poser d'importantes problèmes métaphysiques. En enlevant ainsi l'innocence si j'ose dire de mes petits rêveries de punition pour les placer dans un tout autre contexte, celui de la subordination envers une hiérarchie dont je ne partage pas les valeurs. Mieux encore, pour décrire l'âme d'un loyal futur sujet de son empereur, il établit un lien entre les froides puissances qui gouvernent l’Allemagne à l’époque wilhelmienne et une certaine volupté de leur obéir. Cette volupté peut sembler à ce stade du livre une pure et subjective interprétation de ma part, mais s'avère confirmée plus tard dans par les préférences de la vie sexuelle de notre « sujet ». Nous trouvons ainsi ce passage :

...cette froide puissance dans laquelle il se trouvait douloureusement engrené, faisait son orgueil. Le jour d'anniversaire du directeur on pavoisait la chaire et le tableau noir. Didier fit plus, il enguirlanda le tuyau du poêle.

Dans l'original nous trouvons à la place de « tuyau de poêle » le mot Rohrstock (la canne) !

Je me pose presque la question, si le traducteur de ce livre n'avait pas eu - comme moi - le choc de sa vie pour changer le contenu de l'original à ce point. A moins qu'il y ait une subtilité de la langue française qui m'échappe...

Étant ado, en lisant ce paragraphe j'ai marqué un net temps d’arrêt. Me rendant compte d'une grande gêne s'emparant de moi. Ce n'est pas le fait en relisant ces phrases de me « mouiller la culotte », de me sentir perverse en cachette, qui me mettait mal à l'aise, mais l'idée de me trouver un important point en commun avec un personnage (bien qu'inventée) jusque là, antipathique à souhait pour moi. De plus à cette époque j'étais encore peu familière avec le concept du masochisme social qui - jumelé avec un masochisme érogène - peut provoquer de forts émois. En gros...

... de s'enivrer de fantaisies jouissives qui tournent autour du fait de se faire corriger par un personne qui représente une autorité pour nous et d’apprécier voluptueusement ce traitement.

Notons la délicatesse de la situation qui a valu en quelque sorte toute ma compassion pour ce pauvre Didier que je voyais poussé dans un rôle de sujet par un souterrain fantasmatique défavorable. Notons aussi à quel point cette constellation semble bien expliquer la psychologie de certaines personnes, farouchement opposées à toute forme d'autorité. Il serait ô combien intéressant d'être petite souris pour mieux connaître leurs fantasmes punitives. Évidement pour faire la part des choses, il suffit de comprendre que notre libido, notre moi et nos rapports affectifs aux autres existent indépendamment des uns des autres. Ce qui veut dire avec d'autres mots que toutes les constellations imaginables puissent exister.

Pour ma part ma honte associée à ce fantasme se porte moins sur l'originalité libidinale, mais sur les conséquence sociales, imaginées ou réelles.

Si j'avais un fantasme purement érotique de la fessée, en m'imaginant de me m'allonger sur les genoux d'un monsieur vicieux (ou d'une dame vicieuse!), me claquant fortement mes fesses en laissant balader ses mains dans mon entrejambe, je n'aurais jamais écrit un blog. Ceci dit, j'aime aussi cette forme de fessée. A petite dose, comme un extra, comme préliminaire ou but en soi. C'est donc grâce à Heinrich Mann (entre autres) que j'ai commencé à m’intéresser de plus près au constructions fantasmatiques. Ce qui tombait bien car nous avions eu à la même époque Freud au programme de philosophie. Et le prof de philo...était craquant. Alors, en l'écoutant, à défaut de pas pouvoir le séduire, je m'imaginais appelée par lui devant toute classe pour devoir me pencher sur son bureau pour recevoir quelque coups de canne pour inattention permanente. Déculottée, cela va de soi. Difficile à dire ce qui m'émoustillait le plus dans cette fantaisie. Le fait de me voir corrigée par un homme fort attirant ou le fait de devoir montrer mon fessier tout nu au reste de classe. Donc par conséquence à quelques princes charmants déjà séduits ou en cours de séduction. Dans les deux constellations ma honte jouait un rôle important, mais cette fois-ci elle ne s'opposait pas à ma raison et mes considérations éthiques...

lundi 9 mars 2015

667 Ma fascination pour les doubles stries (Lundi cinéma)

Quand la punition marque autant le corps que l'esprit !

Pour bien cadrer mon sujet, j'aimerais d'abord pointer sur ce petit clip qui montre que l'application de la canne n'est pas forcement à confondre avec un massacre sur les fesses. Certes, dans mes fantasmes une correction ne peut jamais être assez forte. Comprenons par là que la rêverie met en rapport direct la douleur imaginée et l'excitation réellement ressentie. Dans le sens que plus la douleur augmente, plus le plaisir est intense.

Équation qui ne correspond pas forcement à la réalité de tout le monde.

Quand je me trouve réellement devant ma punition, je n'ai pas l'impression d'une partie d'excitant plaisir. Plutôt d'un sentiment d'avoir mérité ma ration, d'avoir besoin d'être corrigée. D'une atmosphère lourdement chargée qui se languit qu'un orage purificateur éclate sur mes fesses. Avec une petite pointe d'un trouble joliment pervers au fond de moi qui reste avant tout cérébral. Quand mon homme fait siffler la badine dans l'air pour tester sa souplesse, il en va de soi que je ne fasse pas la fière. Je sais également qu'...

...il est dans mon intérêt de bien tendre mon fessier, d'aguicher la canne comme aime dire mon chéri.

Car en choisissant la bonne position, le rembourrage de mon derrière absorbe au mieux l'impact. Même si une vraie punition dépasse le cadre plutôt ludique du clip, il ne faut pas perdre des yeux la juste mesure. L'enjeu aussi de la punition. Je ne me sens ni délinquante, ni pécheresse qui souhaite racheter le salut de son âme à n'importe quel prix. Ni même coupable d'un faux pas hors pair.

Je me sens surtout dérangée par mes mauvais comportements qui font tache.

Ces insolences, entêtements ou gros mots par-ci ou par-là. Parfois j'ai manqué de manière flagrante du respect à mon homme. J'ai donné en spectacle notre couple devant un public parce que je n'ai pas pu résister à mes pulsions. En gros, des petites choses de la vie courante qui certes réveillent mon besoin de punition, mais qui n'apparaissent nulle part dans un registre pénal que ce soit de loi humaine ou divine.

Nous restons dans une « législation personnelle » qui retrace les mesures éducatives d'un autre âge.

Éducation dans le sens propre du terme, d'apprendre à différer ses pulsions désirs ou envies. Et vu que mon autorité interne se montre défaillante devant trop d'exigences de ma part, je la projete à l’extérieur.
Notons que l'autorité que je confère ainsi à mon chéri lui va si bien. J'adore quand il prend son temps pour faire avec moi le tour de la question pour déterminer quel genre punition mérite mon comportement. C'est un peu comme un excellent polar à suspense... 

...qui met mes nerfs à vif avec cette pressante sensation de risquer de me faire pipi dans ma culotte.

Bref, pour provoquer les fameuses doubles stries, si importantes pour me procurer l'effet psychologique qui me met les conséquence de mes actes devant les yeux, qui confirment la réalité de ce qui m'est arrivée et surtout qui me rassurent que chez nous les mauvais comportements ont une suite douloureuse, il suffit de claquer un tantinet plus fort. Ce qui cause une belle brûlure, douloureuse sans être insupportable et les marques correspondantes au nombre d'applications. Soit 5 soit 10 selon la gravité de ma mauvaise conduite. Parfois mon homme estime nécessaire de « marquer le coup »  à l'anglaise :

Et pour finir, isabelle, une (ou deux) pour adultes !

Ce qui implique une ou deux applications supplémentaires (pour arriver à 6 ou très rarement à 12) que je sens bien passer. Puis après dans mon coin, j'aime beaucoup la sensation de glisser mes mains sur les stries, de les masser. Éphémères, elles disparaîtrons sous quelques heures. Voila de ce qui est de technique. Je parlerai dans un deuxième post de la signification de la canne dans l'inconscient collectif allemand, ainsi que de mes moiteurs dans l'entrejambe...

A suivre

mercredi 4 mars 2015

664 Confessions modernes

...ou la psychanalyse romantique

Bien de personnes imaginent en entendant le mot psychanalyse un moelleux canapé sur lequel on s'allonge pour raconter en long et en large ses fantasmes sexuels. De préférence avec un psy voyeur et complice, plus ou moins pervers selon les goûts, ne se privant pas – avec l’œil supposé lubrique dans notre dos - de nous demander encore et encore des précisions et qui n'hésite pas de nous faire cuire par quelques brèves interjections d'un vocabulaire incompréhensible. Et le patient, tremblant devant le verdict, se laisse entraîner dans un interrogatoire qui commence à le stresser de plus en plus. Avant d'oser enfin, quand il ne sait vraiment plus quoi dire, devant un silence insoutenable de notre analyste, à poser la question fatidique :

Est-ce que grave docteur ?

Voila une situation qui ressemble comme une goûte d'eau à un scénario de fessée dans lequel la vilaine fille sort toujours perdante. Ou gagnante selon le point de vue. Bref, elle va se faire déculotter pour prendre pour son grade. Et voilà la fameuse construction d'un transfert. L'analyste pris pour une sorte de père fouettard, que dis-je, sorte de grand maître de cérémonie sadomasochiste cérébrale, censé de nous amputer par les mots de nos vilains penchants, de nous castrer en quelque sorte par un langage aiguisé. Suprême « jouissance de la non-jouissance » (Michel Mongiat ; Les masochismes). Pour préparer notre vœux les plus sage de pouvoir dire à notre entourage :

Depuis que je visite mon psy j'ai une libido de plus en plus fréquentable !

Pour éviter tout malentendu, notons ici avant tout la différence entre un psychiatre, un médecin donc, censé de guérir notre âme et un psychanalyste, qui n'a pas besoin d'être médecin et qui est censé de nous faire découvrir notre « besoin inconscient et de le rendre maniable » (en bas de l'écran).

Retournons maintenant à nos martinets moutons. Ben non ! Notre psy (analyste) n'accomplit pas le même rôle que la gouvernante de nos fantaisies sous la couette. Il ne nous punit pour notre perversité. Celle qui nous fait frissonner rien qu'à l'évoquer son contenu. Rien qu'en apercevant dans notre vie des tous les jours des éléments qui s'y rapportent. Rien qu'en entendant une personne qui fait une allusion dans le sens de notre péché mignon.

Parlez-moi encore de vos envies de mordre dans la saucisse isabelle !

On pourrait voir dans ma petite animation en langage de psy un processus d'identification qui passe par la dévoration fantasmatique de l'attribut viril par la dame. Avec des mots simples une dame qui se verrait bien en garçon dans ces fantasmes. Et parce que cette mignonne scène, transposée dans la réalité, pourrait s’avérer fort dangereuse pour le monsieur, voire mortelle, il y a tout un cortège de culpabilisation qui risque de se coller dans la tête de la dame et qui demande à juste titre châtiment. Alors à chaque fois quand je me glisse sous la table ou ailleurs entre les jambes de mon homme pour lui procurer une belle détente, j'ai mon besoin de punition qui se réveille. Parce mes envies envers son truc ne sont pas que de nature purement sexuelle, mais aussi de nature agressive, niaque avec mes belles dents pour m'emparer l'objet de ma convoitise. Enfin là nous sommes en pleine interprétation.

Bref quand je fais une sucette à mon homme, j'ai souvent envie que l'on me donne après une sonore fessée pour mon audace.

Je me souviens ado à la découverte du monde des princes charmants souhaitant ardemment de solides fessées en rentrant tard à la maison. Malheureusement (sur un niveau fantasmatique) personne ne m'attendait le martinet en main. De l'autre côté quand j'ai reçu une sonore fessée ludique, j'adore que mon homme ouvre sa braguette pour que le remercie duement pour ses efforts. Je me ressens dans un état de comble excitation sans mauvaise conscience. Je ne vais pas m'attarder ici sur le rôle évident de la fessée dans ces deux constellations.

Psychanalyse réelle ou romantique, de comptoir comme disent certaines mauvaises langues ?

Que chacun se fasse son idée à sa guise. Toutefois gardons le B-moll essentiel pour la fin :

Un psy aussi craquant qu'il soit ne punit pas et donne par conséquence pas de fessée....

lundi 9 février 2015

652 La sexy attitude pour la fessée (Lundi cinéma)

Je pense que tout le monde a un joli coté sexy !

Il suffit de le cultiver comme prouvent ces quatre intrépides dames. Inutile d'ajouter que je suis une grande fan du burlesque et ayant un « physique de madame tout le monde » je pourrais rejoindre ce petit groupe en me sentant à l'aise tout de suite. De plus je me défend toujours très bien en danse... aguichante au plus grand plaisir de mon homme. Ah si seulement il savait danser du tango ! Venons au sujet :

Une sexy attitude dans la fessée ?

Alors dans le clips industriels, souvent il faut chercher pour se rendre compte qu'elle ne fait pas partie du scénario. A moins de considérer cette attitude de manière de plus primaire, basée sur des mensurations de la dame. De plus, les dames en question impressionnent rarement par de charmantes expressions de leur visage, ainsi que de geste suggestives.

N'empêche cela se comprend !

Quand on voit ce qu'elles vont se prendre sur le popotin, moi non plus je n'aurais pas l'air joyeuse. Je m'imagine d'une mine de plus constipée quand je dois passer devant mon chéri, direction de son bureau, en portant moi-même l'instrument qui scellera sous peu mon déshonneur. Étant pourtant habituellement si friande de miroirs, j'évite soigneusement le moindre regard, en passant à côté de celui de notre couloir. Enfin peut-être me trouverais-je devant mon alter égo vicieux (je crois que le mot convient bien) qui me signale...

... que j'aie besoin d'une bonne correction qui ne plaisante pas !

Mais les autres fois, toutes les autres fois quand mon chéri souhaite rétablir l'autorité à la maison ? Quand il n'est pas bien méchant ce qui attend mon derrière. Quand j'ai le sourire aux lèvres, quand mes yeux brillent en regardant mon chéri qui essaye de se donner un air sérieux. Quand j'ai envie de le narguer qu'il se montre ferme avec moi.

Je crois que pour percer le mystère de la sexy attitude, il faudrait trouver un consensus sur ce qui est une vilaine fille.

Pour les uns c'est une femme style ado attardée qui rentre trop tard à la maison et s'attire par ce fait la colère des ses faux parents. Pour d'autres c'est la fameuse chipie des forums qui émerveille avec ses jeux de mots et provocations plus ou moins habiles. Loin de moi de jeter une pierre parce que pour ma part aussi quand j'éteins mon mode intellectuelle de la fessée...

...il m'arrive d'agacer prodigieusement « mon  petit vieux » par pur plaisir !

Tu sais ce que tu mérites pour tes insolence, isabelle ?

Oh non, pitié, pas de fessée déculottée. J'ai trop honte...

Pour le dire tout de suite, ce mode là, ne marcherais pas avec mon chéri. Il a horreur que je fasse la cruche. Enfin non, il aime beaucoup, mais quand c'est involontaire. Mais bon, il y a aussi la femme en moi. Celle qui maîtrise à la perfection le jeu de séduction, notamment après plus de seize ans de vie en commune. Je connais les moindres mots et gestes qui enchantent mon chéri. Je sais comment m'habiller, comment lui donner l'impression de m'espionner dans une intimité compromettante. Pour lui faire de l'effet. Et quel effet. Rien qu'en regardant ces joyeuses dames je connais la réaction de mon chéri. Il sera ravi d'un tel spectacle. Ce rapport quasi érotique avec les instruments qui atteint son comble...

...quand je me mets notre martinet entre mes dents. Façon féline, le regard provocateur.

Puis cette infinitude des jeux autour de la petite culotte qui baisse, qui glisse, qui est oubliée, qui est baissée, que l'on baisse, que l'on doit baisser. La sonorité de mes hauts talons sur un carrelage, sur un parquet, rehausse pas le claquement d'un bel instrument en cuir , fraîchement ciré, de préférence le matin au petit déjeuner sous les yeux attentifs de mon homme. Sans parler de mon grand classique, mon derrière dans un string, en m'appliquant moi-même une très sonore claque et en disant :

Comment trouves-tu mes fesses ?

La sexy attitude, je n'en parle que rarement. Mais il serait erroné d'imaginer bien de dames avec un besoin de punition se borner sur un scénario exclusivement... éducatif. Tout dépend des jours. Parfois un petit apport de discipline ludique peut faire des miracles. D'autres jours... enfin des texte à ce sujet ne manquent pas sur mon blog...

jeudi 20 novembre 2014

607 Tu as été prévenue

Vous pouvez préciser votre attrait pour cette phrase, isabelle ?

Cela m'évoque un homme qui me menace d'une fessée !

Petite phrase, grand effet ! J'ai toujours trouvé - surtout à partir de mon adolescence - d'un comble de virilité ces messieurs, qui non seulement savent mettre une dame en garde, mais aussi de passer à l'action quand les bons mots ne portent pas de fruits. Un homme qui sait tenir sa parole.

Si je vous comprends bien isabelle vous fantasmez sur un homme qui vous donne une fessée ? Mais encore...

Contrairement aux apparences, je n'ai pas un faible pour les machos. Loin de moi de me sentir attirée par un monsieur qui considère une dame comme une sorte de sous-être humain. Déjà pour la grossière erreur de la traiter comme « toutes les mêmes » (sauf maman bien entendu), au lieu de prendre le plaisir et le temps de découvrir l'individualité qui se cache derrière celle que l'on ne connaît pas encore. Et moi pour ma part, j'aime découvrir ce comble de virilité chez un charmant monsieur, ouvert d'esprit à tout point de vu, mais doté de ce petit faible fantasmatique qui fait qu'il ne peut s’empêcher d'associer la fessée au comportement capricieux d'une dame. Ayant parfaitement conscience ô combien ce penchant est politiquement incorrect. Sortant de ses gardes, car hautement troublé par une dame qui répond à ses allusions par un sourire bienveillant qui invité le conquérant à oser. Une dame comme moi qui souhaite voir dans ses yeux la main qui le démange, d'abord pour me trousser, puis me déculotter avant de me claquer copieusement mon derrière tout nu.

Avec vigueur et forte sonorité.

Constellation hautement chargée de sous-entendu qui se décortique de la manière suivante selon ma compréhension de la méthode freudienne. Selon une des théories sexuelles de la petite enfance, la fille considère le bébé comme un cadeau du papa. Sans forcement se soucier d'où il vient exactement ce bébé. Mais vu que les choses ne se passent pas de cette manière, la petite attend... pour rien. De quoi s’enrager et d'émettre de « sérieuses doutes » sur la confiance que l'on peut accorder à un homme. Voila ce qui peut donner plus tard le comportement de certaines dames de rendre la pareille au monsieur en le faisant (systématiquement) attendre. Je sais de quoi je parle et mon homme s'en est vite aperçu. Ne supportant pas ce genre de comportement chez une grande fille, il m'a donc prévenue  en cas de récidive de...

...me traiter comme mérite une gamine capricieuse !

Je n'ai pas pris trop au sérieux dans un premier temps ce bienveillant avertissement.

(C'était trop beau pour y croire!)

Erreur fatale que j'ai payé de manière caricaturale sur les genoux de mon chéri, tout nouveau, tout beau.

(Le bonheur quoi!)

Mes fesses à l'air et en pédalant avec mes jambes. Sans parler de mes cris. Théâtrales et surjoués au début, puis se transformant vite – car Monsieur n'a pas fait semblant- en sincères pleurs de contrition.

Psychodrame ô combien apaisant.

Toutefois on ne soigne pas les mauvaises habitudes d'une grande fille de presque 25 ans en une seule fois. Il a fallu d'une méthodique éducation anglaise pour corriger ce défaut de manière durable. Puis miracle, me voilà devenue ponctuelle. Très ponctuelle, car mon chéri sait se servir à la merveille de la canne pour travailler sur mes mauvais comportements qui persistent. Bref, moi je suis convaincue que la discipline domestique livre des résultats... quand il y a bonne volonté des deux côtés.  

mercredi 23 juillet 2014

549 ... mériterait une bonne fessée

Une confidence, tout compte fait, assez banale !

(Sujet inspiré par un commentaire de Christine faisant allusion à une actualité qui montre à quel point cette expression hante l'inconscient collectif.)

J'ai déjà rencontré pas mal de dames (et messieurs aussi) qui a un moment ou un autre de leur vie ont exprimé par une phrase de ce type leur désir de recevoir une bonne fessée. La cause était souvent un incident bien réel, le petit ou grand faux pas que l'on n'arrive pas à se pardonner ou une bourde qui nous a fait passer un grand moment de solitude. Certes, tout le monde ne réagit pas en associant son écart à la discipline cuisante. Par conséquence, il y a peut-être matière à creuser. Alors dans un tel moment quand une bonne copine me fait part de tout le bien qu'elle pense que quelqu'un la mette sur ses genoux, je ne me contente pas d'imaginer ce « quelqu'un » lui baisser sa culotte (entre adultes cela se passe toujours cul nu!) et lui claquer le derrière. J'ai surtout envie de répondre par un petit...

...chiche !

Manière de voir par pure curiosité. Je me dit aussi comme il me serait agréable de ne pas être la seule à recevoir des punitions à l'ancienne. Partager mon sort ou du moins papoter entre filles de ce qui arrive à nos popotins respectifs. Non pas pour mettre en question le bien-fondé du châtiment, mais pour pouvoir échanger de petits trucs pour arriver à mieux se comporter. Comment faire pour mieux soulager son fessier qui a reçu une bonne dose de calmant. Parler de ses fantaisies annexes comme appliquer « à chaud » une longue fellation à son homme pour le remercier de tous ses efforts et lui faire oublier la douleur dans sa main. Le pauvre. Bichons-nous le !

Échanger des confidences avec une voisine, une dame d'une administration du quartier, une esthéticienne, une coiffeuse, la monitrice d'un club de gym, commerçante de proximité, autant de possibilités qu'il y a des femmes. Car vu qu'un tel besoin ne se lit ni sur le visage, ni se manifeste-t-il dans un milieu socioculturel particulier, on peut aller de surprise en surprise. Je ne parle pas de la petite mise en scène, soigneusement préparée par un achat de menottes en peluche rose et un paddle à découpe cœur pour se procurer des frissons en couple et surtout pour tenter de réveiller un côté mâle viril et entreprenant chez un adorable compagnon « nounours à pantoufles ». Je ne parle pas non plus de ceux et celles qui aiment descendre dans les caves, aménagées avec beaucoup d'amour (si, si j'admets, même si ce n'est pas mon truc) et de savoir faire, le temps de «voluptueuses supplices». Non, non, je parle des adeptes de la vraie punition. Celle qui est tellement excitante à imaginer dans ses rêveries pour actionner la vilaine main. Mais si indésirable une fois prise sur le fait. Et pourtant on avait demandé explicitement à notre homme lors d'un joli tête-à-tête de ne plus passer sur nos fautes que notre besoin de punition souhaite sanctionnées.

T'es sérieuse là ? Tu veux que je te passe sur mes genoux pour...

...pour, pour, pour … tout dépend de la dame. Il n'y a pas de mode d'emploi, pas de règlement type applicable pour se lancer.

Chaque dame est unique et demande du sur mesure.

Satisfaction du besoin de punition qu'elle éprouve et auquel le monsieur est censé de répondre activement et avec grande compréhension. Voila qui demande plus qu'un doigté exceptionnel sur la peau fessière. Toutefois rares sont les dames qui s'expriment à ce sujet si particulier, laissant ainsi croire que les préférences vont vers le virtuose du martinet ou le maître dominant. Je serais tentée de conseiller à un compagnon ou époux d'une dame proposant de jeux éducatifs de bien sonder les non-dits de la « vilaine fille ».

Il se peut que le jeu ne soit que prétexte pour passer aux choses plus sérieuses...

Mon homme passe et me demande ce que je suis en train d'écrire. Et déjà à ma première phrase, son visage s'illumine.

Normal qu'on te fasse ces confidences, isabelle, t'as parfois un sacré côté de mère fouettarde...

Et vlan...