...ou
le pragmatisme oral de certaines filles !
Pour ma part, mon intérêt pour
regarder dans un film un homme pénétrer une femme converge (ah
comme la langue française est poétique !) vers zéro. Il n'en
est pas de même pour mon homme. Les garçons me semblent plus
curieux que les filles envers le matériel visuel. Certes, on essaye
ci et là d'imposer une égalité en pointant sur le fait que les
filles aussi aiment regarder l'explicité et n'osent pas l'avouer.
Perso
je n'y crois pas trop à cause du pragmatisme féminin qui sait
trouver du plaisir concret un peu partout.
Si on considère un plaisir sexuel
féminin comme réceptif, commençant par un émoustillement à
l'idée d'être pénétrée, on voit facilement un avantage du côté féminin. Je donne un
exemple concret. Souvenons nous du film « American pie »
avec la fameuse scène du gâteau aux pommes. Nous y
voyons un jeune homme pénétrer un gâteau pour trouver soulagement
d'une pulsion urgente. Les choses sont ô combien plus simples et
surtout discrètes pour une dame. Personne ne va se poser des
questions si une dame s'enfile un bon gâteau en poussant des soupirs
voluptueux.
Ce
phénomène, pudiquement appelé par Freud une sexualité polymorphe
perverse, fascine beaucoup mon homme.
Il peut s'extasier sur ma façon de
manger une glace par exemple. Acte sans le moindre doute hautement
sensuel pour moi. J'ajoute que ma fantaisie correspond bien au cliché
que l'on y associe. Puis, la curiosité de Monsieur avait comme effet
sur moi que...
...
je me suis mise dans notre intimité à accentuer … l’obscénité
de mes mouvements et gestes.
Au grand plaisir de mon homme qui ne
manque pas d'ailleurs de m'acheter régulièrement des cornets de
glace. Seulement les mauvaises l’habitues prennent vite une vie
propre pour devenir un automatisme. Jusqu'au jours où lors d'un
repas entre amis tous les regards se sont posés sur moi. J'ai
profondément rougi et j'ai su que je m'étais rendue coupable d'une faute majeure : un
comportement obscène en public. Je n'avais aucune excuse et une des
dames présentes n'a pas hésité de souligner mon attitude par un
amusé :
Tu
fais pas semblant, isabelle.
Tout le monde a rigolé. Nous étions
entre adultes et la fellation fait intégrante partie de la vie
amoureuse de nos amis aussi. Il n'y a pas de quoi fouetter un chat.
Ce n'est pas non plus mon penchant pour une sucette soigneusement
appliquée qui m'a fait rougir, mais mon fantasme sadique,
profondément enfui sous une surface d'adaptation sociale... de
mordre. Toutefois cette fantaisie devient réalisable quand Monsieur
me met un bâillon qui récrée la virilité masculine. Quand nous
sommes chez mes parents notamment, car j'ai tendance à me laisser complètement aller
quand Monsieur me fait l'amour. Alors au lieu de verbaliser mon
plaisir ou du moins de lui donner une forme fort sonore, je transmet
mon émoustillement à mon bâillon et en voyant les empreintes de
mes dents dans le joli objet en cuir, j'ai dû impressionner mon
homme.
Quel mordant !
Sacre isabelle.
Sans manquer un regard quelque peu
inquiet vers son jeans...
Du
calme mon chéri... tu ne risque rien avec moi !