lundi 21 janvier 2013

267 Fessée conjugale


Nous aimons les fessées folkloriques, spectaculaires, théâtrales.


Un joli attirail d'émotions qui s’extériorise par un riche gestuel, accompagné d'une forte verbalisation. En dosant savamment l'intensité et la cadence, mon homme en parfait chef d'orchestre arrive alors à me faire passer par une multitude d'étapes. Ne faisant pas parti des femmes immobiles, c'est un véritable rodéo qui se déroule pendant quelques courtes minutes. Et n'ayant pas ma langue dans ma poche, je peux être très méchante au début de l'action. Pour une personne extérieure à notre couple cela peut ressembler à un tour de force. Avec un bon brin de la poésie de la mégère apprivoisée pour un observateur cynique. Mais en réalité il s'agit d'un dialogue quelque peu archaïque autour de mon méfait pendant qu'il est en train d'être puni à sa juste valeur. Mon homme et moi, nous avons besoin l'un comme l'autre de cette forme de communication intime qui met en relief des petits et grands non-dits qui passent à la trappe dans une discussion normale. Il suffit que j'aie vraiment mal aux fesses pour lâcher ce que j'ai tendance à garder normalement pour moi. Il en va de soi que l'enjeu n'est pas le plaisir. Le plus souvent je me suis faite remarquer auparavant par un comportement ...

...inadmissible !

Comme il aime ce mot mon homme. Quand il le prononce c'est la fessée assurée. Une qui se veut hautement éducative et qui reste par ce fait douloureusement supportable, car il s'agit de travailler sur une amélioration de mon comportement et non pas de me faire souffrir, de me faire peur ou de tester mes limites. Ceci dit, étant dépourvue de toute fierté mal placée, loin de moi d'afficher un insolent

Même pas mal !

qui incarne pour mon homme l'attitude par excellence d'une filles mal élevée. Il en suffit souvent un peu plus d'une minute pour m'entendre chanter à haute voix. Ayant déjà très mal aux fesses car Monsieur ne va de main morte, je suis encore partagée entre rage contre moi-même et qui se manifeste par quelques vilaine injures contre mon homme et le grand relâchement nerveux qui se pointe devant moi. Mon vocabulaire en ces conditions peu digne d'une dame ne dérange pas mon homme :

Tu as besoin d’évacuer tes mauvaises tension, isabelle. Ne t'en prive pas pour moi !

Grand geste magnanime au premier abord, mais en profondeur un subtil mécanisme instauré au fil du temps dans notre couple. Car plus que je lui balance des gros mots, plus son bras s'active et en même temps monte le niveau sonore. C'est particulièrement spectaculaire quand il se sert de notre paddle avec deux surfaces différentes pour varier l'intensité. Quand il passe du velouté qui se prête plutôt à la récréation amoureuse au côté lisse, je comprend littéralement ma douleur. Cela chauffe vite, le flot de mes gros mots se tarit et je passe aux supplications.

Je ferai des efforts !

J'ai déjà entendu cette chanson des centaines de fois !

Je travaillerai sur moi !

On fais quoi là, d'après toi isabelle !

Je ne recommencerai plus !

Pendant au moins une semaine quand j'aurais fini avec tes fesses!

La phase du « dialogue » prépare ma contrition. Monsieur me connaît parfaitement et il ne me fait pas le moindre cadeau. Je ne le trouve pas particulièrement dur en ces moments-là, car visiblement j'ai besoin qu'il se montre ferme avec moi. Sinon je ne me serais pas lancée dans la discipline domestique avec lui.

Je resterai intraitable...

Ce qui est parfaitement vrai. Et cela me rassure contrairement à ce que l'on pourrait imaginer. Monsieur va au bout de mon besoin de punition, le satisfait comme il se doit et fait ainsi sortir toute cette tension accumulée en moi. C'est un processus purement nerveux, sorte de relâchement de la censure psychique. On peut y voir une analogie avec le relâchement d'un muscle comme la fameuse perte de contrôle dans une situation de grand stress qui amène certaines grandes filles à se faire pipi dans la culotte.

Heureusement nous sommes dans un processus autrement libératoire. Cela commence par des cris hystériques à forte sonorité. Puis très vite je me sens envahis par une intense gratitude qui se manifeste par des pleurs douces. Ceci dit l'ensemble de notre petit ménage correspond à un spectacle d'une acoustique tellement intense qu'il vaut mieux vérifier avant l'acte la bonne isolation phonique quand cela devrait se passer en appartement. Car même une oreille distraite reconnaîtra sans le moindre mal ce qui se passe et le risque de se faire envoyer les gendarmes au moins pour « tapage nocturne » est grand. Ou dans une autre mesure de s'exposer au ridicule quand les voisins sont au courant de la bonne entente du couple et commencent à comprendre que ce genre de punition fait partie intégrante de la vie conjugale:

Tiens, isabelle a dû encore faire chi.. son mec !

6 commentaires:

  1. L'idée que les voisins puissent entendre m'a toujours inquiété un peu... Heureusement, il n'y a jamais eu de problèmes chez Constance mais une des raisons qui ont fait qu'on a jamais pratiqué dans le studio que j'ai occupé avant qu'on habite ensemble (à part l’exiguïté, et les 7 étages sans ascenseur à faire) était le fait que j'entendais un peu trop bien ce qui se passait chez les voisins... Au début, j'étais tenté de surjouer un peu pour la crédibilité d'ensemble, maintenant, Constance m'impose parfois de "me manifester" un peu (i.e. crier, mais ça me fait aussi remuer) pendant la fessée, pour corser la punition.

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    1. Comme je te comprends pour ton ancien appartement. Cela ne me donnerais pas envie non plus et je préférais monter 7 étage à pied pour pourvoir me laisser aller sans prise de tête. Tiens drôle de punition de devoir se manifester pendant la fessée. Avant le net je ne savais même pas que l'on puisse recevoir une fessée sans gigoter et crier. Mais depuis j'ai compris que les préférences en ce domaine sont vraiment de plus variables.

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    2. En fait, il ne fait pas exprès de ne pas se manifester: c'est juste que ça ne lui vient pas spontanément. Mais ce n'est pas pour autant qu'il reste immobile et impavide pendant sa fessée! Quand il la sent passer, ça se voit, même s'il ne crie pas. Mais j'aime bien lui imposer ça comme punition supplémentaire (je suis sadique).

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    3. A mon humble avis, une bonne fessée sans que le partenaire qui impose soit un minimum sadique manque un ingrédient essentiel. Je trouve louable tes efforts de travailler sur la spontanéité de Simon. Il y a même des personnes qui payent pour ce genre de cours ! Bon, évidement là il n'est pas question de fessée.

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  2. Désir de discipline le prix du maladroit
    Nous sommes mardi, il est quatorze heures, ma femme est partie à treize heure trente pour aller se faire coiffer ; en partant elle m’a laissé la table à débarrasser et le lave vaisselle à vider avant d’y mettre les couverts du repas. En toute logique je commence par sortir la vaisselle propre et la pose sur la table, malheureusement en poussant la pile d’assiettes je renverse le plat du repas, resté sur la table, ce plat de faïence qui bascule sur le sol en se fracassant ; catastrophe, ce n’est qu’un plat mais le sol est tout gras et couvert des restes du repas, je ramasse les morceaux, met les restes dans la poubelle et passe rapidement un coup de serpillière ; ouf, le mal est réparé.
    J’ai prévu de faire un grand nettoyage de mon garage et de trier les objets inutiles pour les porter à la déchetterie ; il est seize heures et j’ai bien avancé dans la tâche que je me suis assignée, ma femme rentre de chez le coiffeur et passe voir l’avancement de mes travaux avant d’entrer dans la maison. Quelques minutes plus tard elle revient dans le garage, visiblement contrariée et me demande la raison de l’état du sol de la cuisine, je lui explique ma mésaventure ce qui a le dont de la rendre encore plus furieuse. J’ai compris que j’allais de nouveau subir la punition, je serrais les fesses en appréhendant la correction qui m’attendait.
    Je n’attendis pas longtemps, comme elle voulait laver le sol de la cuisine elle me fit prendre la pose au coin du garage, baissant mon jean sur les talons puis descendant le slip jusqu’aux genoux, comme le sol du garage est poussiéreux elle me fit ôter le jean et je restai ainsi au coin du garage, le slip aux genoux et les fesses à l’air pendant que ma femme lavait le sol. Il lui fallut une demi-heure environ pour tout nettoyer et je sentais le froid m’envahir dans cette tenue.
    Elle arriva enfin me délivrer et m’emmena dans le bureau ou elle m’annonça une sévère punition, une fessée à la main achevée par une correction à la cuillère de bois, je pris appui des deux mains sur le canapé et tendis mon postérieur pour recevoir la punition, elle commença doucement comme le dimanche mais rapidement les claques furent plus appuyées, une trentaine de gifles qui me chauffèrent la croupe puis une grêle de coups de cuillères acheva la fessée. J’avais les fesses en feu, la correction dépassait les bornes que mon imagination avait fixé et je me relevai furieux, ma femme me regardait en souriant, contente de sa prestation, elle portait une jupe longue que je retroussai vivement, saisissant à deux mains l’élastique du collant et celle de la culotte pour descendre le tout au niveau des mollets ; je la basculai sur le canapé et lui donnai deux ou trois tapes sur les fesses avant de la débarrasser de ses entraves et de la conduire dans la chambre.
    La paix scellée, ma femme s’occupa de passer du baume sur mes fesses afin de calmer la brulure, les coups de cuillère faisant beaucoup de dégâts. A suivre

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  3. Elle est toute mignonne votre histoire. Je ne vois aucun inconvénient que vous publiez vos textes sur mon blog. Mais évitez de poster anarchiquement et restez dans un même fil pour faciliter la lecture. N'oubliez pas Julien que je tiens un blog sur la discipline!

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