Suite de :Punition conjugale 1
Ah le martinet qui m'attend dans l'étude de mon homme
Je lui suis fidèle comme je suis fidèle à mon homme. Après mon chéri et mon papa je dirais que c'est en quelque sorte mon troisième plus grand amour. Et il en va de soi que nous avons dépassé depuis très longtemps les fameux 400 coups. Je me souviens quand j'étais jeune adulte, d'un texte qui vantait la France comme un pays exemplaire pour la facilité de se procurer un martinet. Veut dire un pays qui affichait ses méthodes éducatives sans hypocrisie et complexes. Contrairement à d'autres pays il n'y avait pas besoin d'aller dans une « boutique spécialisée pour adultes ». Et par exemple en Angleterre il y avait un grand scandale dans le temps parce que leur éducation nationale se procurait justement leurs instruments dans des telles boutiques. Bref en France il suffisait de se rendre dans une quincaillerie, un magasin de bricolage, jardinerie ou supermarché pour en trouver. Moi aussi j'ai encore connu cette époque. Quelle commodité quand l'ancien martinet était trop usé, d'avoir la possibilité d'acheter un nouveau au supermarché le plus proche de chez soi. C'est agréable de pouvoir le glisser parmi ses courses comme un objet faisant partie intégrante du quotidien. Le goût pour la discipline affiché au grand jour. Certes la qualité de ces modèles est moindre. Notons qu'il ne s'agit pas non plus d'un instrument destiné pour soirées entre sadomasochistes endurcis, mais d'un outil de dissuasion et d'éducation, tel que l'on la considérait dans le temps. Enfin depuis quelques années, il est plutôt rare d'en trouver. Mais il suffit parfois de demander dans certaines quincailleries, s'il ne leur restent pas des invendus. Zut, je me suis encore égarée...
Alors me voilà déculottée, nous entamons la marche de la honte ou la parade de la honte comme aime dire mon homme. Direction de son étude. Bien entendu c'est moi qui passe devant selon la devise :
Ladies first !
Bien que je le soupçonne sous ses allures de parfait gentleman de se moquer de mon échec de bon comportement. Confirmé par une de ses allusions favorites que je rentre toujours pour mes punition dans son étude avec la tête toute rouge et que je ressorte transformée, les fesses et les yeux toutes rouges. Parfois, en allusion à mes goûts pour la psychanalyse, il parle aussi d'une situation de retournement, d'une excitation qui m'est montée à la tête, facilement visible car signalée par un fort flux sanguin qui procure la jolie couleur rouge dans mes joues. Ô comme c'est gratifiant pour un éducateur de voir de telle manière le consentement de son élève qui se délecte de la stricte discipline qui caractérise son quotidien. Retournement vers le derrière, littéralement mon derrière et qui va prendre pour son grade. Passage du stade oral, trahi ma langue de vipère, au stade "posterieurien", lieu même de la punition que nous affectionnons tant. Sans oublier de mentionner l'effet érogène dudit châtiment de ma part, l'émanation même du vice chez les jeunes filles mal élevées et se manifestant par une belle brillance non pas de la réflexion, mais... de l'entrejambe.
Arrête de te fou.. de ma gueule !
Allons isabelle, au pas cadencé, les yeux droit devant et en route vers mon bureau. Je vais t'apprendre les bonnes manières !
J'aime sa façon très particulière d'exercer son autorité éducative, de détendre ou d’enflammer l'atmosphère selon les situations avec ses petites piques qui justement me piquent à vif et me donnent vraiment envie de m'améliorer. Mais je pense que mon échec va plus loin encore que ses apparences. Pendant que je balance mon fessier sur mes hauts talons sous le regard amusé (enfin je suppose car je ne vois pas avec mon postérieur) de mon homme, je suis en train de vivre une nouveau échec qui va s’avérer sous peu très cuisant. Celui de ma séduction qui d'habitude exerce un effet infaillible sur mon homme, mais qui reste inefficace quand j'ai commis une faute. Il faut d'abord expier dans la douleur pour que les choses reprennent leur cour. (Expier dans la douleur, expression d'un masochisme dit génital, d'où la fameuse brillance...isabelle, il y a des claques qui se perdent avec toi !) Et j'ai beau à tendre la pomme, onduler avec ardeur, beau à prendre mine de rien des postures provocantes, beau à offrir des aperçus indiscrets de mon anatomie ce qui est facile sans feuille de vigne, rien n'y fait. C'est une suite de claques pour mon narcissisme avant même que le vraie punition ne commence sur mon derrière. Recalée sèchement dans mes tentatives de séductrice, voilà de quoi pour réveiller la constellation œdipienne de l'échec. Là, je me sens retourner très loin en arrière. Ne pas être considérée digne d'un traitement qui convient à une dame. Remise à une place de petite pisseuse qui ne connaît pas encore les bonnes manières en société ou plutôt qui s'obstine à les ignorer. Mise en garde maintes fois. Passée à innombrables reprises sur les genoux de son éducateur, la jupe retroussée et la culotte baissée, en implorant son pardon et en affirmant de vouloir travailler durement sur elle pour que le mauvais comportement ne se reproduise plus. Envoyée au coin autant de fois avec quel résultat ? Enfin celle-là, je ne l'a pas volée. Je me prépare à la fête de mon derrière comme on dit en allemand. Non, la discipline domestique ne corrige pas tous les défauts. Ma jalousie dans certains circonstances reste incurable et je me fais piéger à presque chaque fois au grand plaisir de mon homme. Revalorisé ainsi par mon acte, comme l'homme de ma vie auquel je tiens et poussé par mon insolence dans la belle position de laisser libre cours à ses penchants d'éducateur. Et moi ayant perdu la face, c'est mon derrière maintenant qui va récolter toute attention. Quand la porte de l'étude se ferme derrière moi avec un son qui m'est si familier, je n'ai plus la notion de mon âge. Je sais seulement que les châtiments corporels s'appliquent toujours dans notre maison et que …
...c'est pas une question de majorité, mais de besoin !
Ps :Mais oui, je suis en vacances, alors je finirai ce texte un autre jour...