mercredi 31 juillet 2013

376 Punition conjugale 2




Ah le martinet qui m'attend dans l'étude de mon homme

Je lui suis fidèle comme je suis fidèle à mon homme. Après mon chéri et mon papa je dirais que c'est en quelque sorte mon troisième plus grand amour. Et il en va de soi que nous avons dépassé depuis très longtemps les fameux 400 coups. Je me souviens quand j'étais jeune adulte, d'un texte qui vantait la France comme un pays exemplaire pour la facilité de se procurer un martinet. Veut dire un pays qui affichait ses méthodes éducatives sans hypocrisie et complexes. Contrairement à d'autres pays il n'y avait pas besoin d'aller dans une « boutique spécialisée pour adultes ». Et par exemple en Angleterre il y avait un grand scandale dans le temps parce que leur éducation nationale se procurait justement leurs instruments dans des telles boutiques. Bref en France il suffisait de se rendre dans une quincaillerie, un magasin de bricolage, jardinerie ou supermarché pour en trouver. Moi aussi j'ai encore connu cette époque. Quelle commodité quand l'ancien martinet était trop usé, d'avoir la possibilité d'acheter un nouveau au supermarché le plus proche de chez soi. C'est agréable de pouvoir le glisser parmi ses courses comme un objet faisant partie intégrante du quotidien. Le goût pour la discipline affiché au grand jour. Certes la qualité de ces modèles est moindre. Notons qu'il ne s'agit pas non plus d'un instrument destiné pour soirées entre sadomasochistes endurcis, mais d'un outil de dissuasion et d'éducation, tel que l'on la considérait dans le temps. Enfin depuis quelques années, il est plutôt rare d'en trouver. Mais il suffit parfois de demander dans certaines quincailleries, s'il ne leur restent pas des invendus. Zut, je me suis encore égarée...

Alors me voilà déculottée, nous entamons la marche de la honte ou la parade de la honte comme aime dire mon homme. Direction de son étude. Bien entendu c'est moi qui passe devant selon la devise :

Ladies first !

Bien que je le soupçonne sous ses allures de parfait gentleman de se moquer de mon échec de bon comportement. Confirmé par une de ses allusions favorites que je rentre toujours pour mes punition dans son étude avec la tête toute rouge et que je ressorte transformée, les fesses et les yeux toutes rouges. Parfois, en allusion à mes goûts pour la psychanalyse, il parle aussi d'une situation de retournement, d'une excitation qui m'est montée à la tête, facilement visible car signalée par un fort flux sanguin qui procure la jolie couleur rouge dans mes joues. Ô comme c'est gratifiant pour un éducateur de voir de telle manière le consentement de son élève qui se délecte de la stricte discipline qui caractérise son quotidien. Retournement vers le derrière, littéralement mon derrière et qui va prendre pour son grade. Passage du stade oral, trahi ma langue de vipère, au stade "posterieurien", lieu même de la punition que nous affectionnons tant. Sans oublier de mentionner l'effet érogène dudit châtiment de ma part, l'émanation même du vice chez les jeunes filles mal élevées et se manifestant par une belle brillance non pas de la réflexion, mais... de l'entrejambe.

Arrête de te fou.. de ma gueule !

Allons isabelle, au pas cadencé, les yeux droit devant et en route vers mon bureau. Je vais t'apprendre les bonnes manières !

J'aime sa façon très particulière d'exercer son autorité éducative, de détendre ou d’enflammer l'atmosphère selon les situations avec ses petites piques qui justement me piquent à vif et me donnent vraiment envie de m'améliorer. Mais je pense que mon échec va plus loin encore que ses apparences. Pendant que je balance mon fessier sur mes hauts talons sous le regard amusé (enfin je suppose car je ne vois pas avec mon postérieur) de mon homme, je suis en train de vivre une nouveau échec qui va s’avérer sous peu très cuisant. Celui de ma séduction qui d'habitude exerce un effet infaillible sur mon homme, mais qui reste inefficace quand j'ai commis une faute. Il faut d'abord expier dans la douleur pour que les choses reprennent leur cour. (Expier dans la douleur, expression d'un masochisme dit génital, d'où la fameuse brillance...isabelle, il y a des claques qui se perdent avec toi !) Et j'ai beau à tendre la pomme, onduler avec ardeur, beau à prendre mine de rien des postures provocantes, beau à offrir des aperçus indiscrets de mon anatomie ce qui est facile sans feuille de vigne, rien n'y fait. C'est une suite de claques pour mon narcissisme avant même que le vraie punition ne commence sur mon derrière. Recalée sèchement dans mes tentatives de séductrice, voilà de quoi pour réveiller la constellation œdipienne de l'échec. Là, je me sens retourner très loin en arrière. Ne pas être considérée digne d'un traitement qui convient à une dame. Remise à une place de petite pisseuse qui ne connaît pas encore les bonnes manières en société ou plutôt qui s'obstine à les ignorer. Mise en garde maintes fois. Passée à innombrables reprises sur les genoux de son éducateur, la jupe retroussée et la culotte baissée, en implorant son pardon et en affirmant de vouloir travailler durement sur elle pour que le mauvais comportement ne se reproduise plus. Envoyée au coin autant de fois avec quel résultat ? Enfin celle-là, je ne l'a pas volée. Je me prépare à la fête de mon derrière comme on dit en allemand. Non, la discipline domestique ne corrige pas tous les défauts. Ma jalousie dans certains circonstances reste incurable et je me fais piéger à presque chaque fois au grand plaisir de mon homme. Revalorisé ainsi par mon acte, comme l'homme de ma vie auquel je tiens et poussé par mon insolence dans la belle position de laisser libre cours à ses penchants d'éducateur. Et moi ayant perdu la face, c'est mon derrière maintenant qui va récolter toute attention. Quand la porte de l'étude se ferme derrière moi avec un son qui m'est si familier, je n'ai plus la notion de mon âge. Je sais seulement que les châtiments corporels s'appliquent toujours dans notre maison et que …

...c'est pas une question de majorité, mais de besoin !


Ps :Mais oui, je suis en vacances, alors je finirai ce texte un autre jour...

dimanche 28 juillet 2013

375 Au cinéma (#20)


La poésie des internats !


Extrait de : Dortoir des grandes; 1984

Peut-être aurais-je dû appeler cette rubrique « Le petit cinéma d'isabelle », en faisant allusion qu'il s'agit des mes impressions, inspirations et associations personnelles à la vue de ces extraits. Aujourd'hui au programme une production pour adultes qui date d'une trentaine d'années et qui comporte une allusion à notre sujet. Une élève qui excelle dans l'insolence, mise par l'éducatrice excédée devant le choix de privation de sortie ou d'une correction sur le postérieur. Poussant le bouchon encore plus loin, l'élève opte effrontément pour cette dernière. Notre éducatrice n'en peut plus et réagit avec véhémence. Malheureusement pour nous, elle regrette bien vite son geste, ce qui donne naissance à une tendre consolation. Nous sommes loin de toute ritualisation de l'éducation anglaise avec convocation, annonce du châtiment, déshabillage partiel ou entier et exécution méthodique de la sentence. Rien de bien méchant, mais suffisamment explicite pour enflammer mon imagination.

Avant de me plonger dans le non-dit que m'évoque le sujet d'internat, je ne vais pas passer à côté du sujet le plus évident qui s'offre : la possibilité du choix de la punition. En lisant des témoignages (sont-ils vrais ?) des années 50 et 60, il semblerait que pas mal de personnes optent pour la punition courte. Étant partie prise, il me semble futile de spéculer avec le recul, comment j'aurais réagi, moi très jeune adulte, dans une pareille situation. Le cas ce n'est pas présenté et il me paraît impossible de déduire quoique ce soit à partir d'un non-événement. Aussi parce que je ne me retrouve pas des points en commun avec l'indisciplinée l’élevé. Disons que dans une fantaisie qui se veut réelle - des internats comme dans ce clip n'existent pas - mise en évidence pour ce que mon irrationalité admet comme une faute grave par une personne impartiale et bienveillante (tout ce joue sur la bienveillance), j'aurais d'abord refusé un châtiment corporel par fierté mal placée, en regrettant aussitôt mon choix. Et je serais revenue voir la personne en prenant mon courage en main, quelques jours plus tard pour me faire claquer le derrière. J'ai une nette préférence pour une dame qui me remet sur le bon chemin. En attendant de la part d'une femme une meilleure compréhension pour ce qui est une vraie punition. Sans tomber dans un excès frôlant la maltraitance et une certaine sécurité d'échapper à une main vagabonde d'un monsieur qui confond une remise en place avec un petit plaisir jovial.

Mais le non-dit peut aller encore plus loin. Il y a pas mal de pages chez Simone de Beauvoir dans le « Deuxième sexe » qui parlent d'attirance entre jeunes femmes - du moins au niveau du fantasme - pour se préparer ainsi à une future rencontre avec un monsieur. Événement redouté par pas mal de jeunes filles d'ailleurs. Sans oublier Marie Bonaparte qui voit dans l'existence et l'acceptation du fantasme de la fessée dans l'enfance chez les filles une sorte de mise en condition mentale pour une future volupté vaginale. Pas besoin de faire un dessin pour la similitude des mouvement. Me concernant ce n'est pas si faux, car au niveau de la vanille je me défend à la merveille. Mais en fait, ni l'un, ni l'autre texte donne une piste plausible pourquoi à certains moments j'aurais voulu que les rêveries d'internat deviennent réalité. De forme bien aménagée à mon façon bien entendu et non d'une façon qui m'impose des traitements qui ne me correspondent pas. Si, si, en femme moderne j'aime que même dans mes punitions mon choix soit respecté et loin de moi de vouloir gagner l'estime et l'amour de mon éducatrice en montrant une parfaite docilité.

J'ai trouve une piste de réponse chez les Freud, papa et Anna, qui parlent concernant la difficulté de l'éducation du jeune enfant de « la Scylla de laissez-faire et le Charybde de la répression (interdiction, frustration selon les sources ; note d'isabelle) ». Il me semble futile de discuter l'hypothèse de Marie Bonaparte à ce propos qu'une sanction vécue comme un retrait d'amour temporaire, soit encore plus sévère pour l'enfant que le panpan cucul. Restons proche du pragmatisme isabellien qui évite les prises de tête et qui se confond avec la convention sociale des pays qui interdisent les châtiments corporels chez les enfants. Allons donc à l'adolescence qui a pour but de finir le processus de rendre le jeune être humain indépendant et autonome. Il me semble que ce but est pour certaines personnes moins complexe à atteindre sur un niveau matériel que sur le niveau de la gestion des pulsions, non seulement sexuelles, mais aussi agressives, désormais à la charge du futur adulte. Décider soi-même ce qui peut être satisfait immédiatement et ce qui doit être différé dans le temps pour ne pas compromettre l'axe de la création d'une situation matérielle. Personnellement à cet âge-là, la découverte de la sexualité m'a fait peur. Peur dans le sens que je trouvais cela tellement agréable que ma petite tête s'est plus penchée sur la compréhension et les techniques comment séduire un garçon que sur les équations différentielles. Étant de plus une élevé peu douée, mais extrêmement travailleuse, je savais que j'avais besoin de trois fois plus temps que certains autres pour arriver à des bons résultats scolaires, puis universitaires. J'ai eu beaucoup de mal pour trouver un compromis entre mes pulsions et mon bon sens qui considérait une situation professionnellement solide comme le fruit d'un long travail. Alors mon équilibre se faisait par le biais de mon besoin de punition et à chaque fois que je passai trop de temps avec un amoureux, je ne souhait rien de plus dans mes rêveries qu'être attendue à la maison par une main ferme qui brandissait un Rohrstock (la badine) ou un Siebenstriemer (sorte de martinet avec des lanières de qualité) qui fait réfléchir trois fois avant de trop s'amuser. Évidement ce genre de fantasme peut partir dans tous les sens. Entre la gouvernante intraitable, la dame énergique tenant une pension, la tante éloignée, l'internat etc il y a beaucoup de chemins à explorer. Cette activité créative (accessoirement accompagnée de la vilaine main) - qui l'aurait cru - éloigne certes la pensée du prince charmant, mais la squatte de l'autre côté en imaginant les punitions pour tout genre de faux pas. Je dirais avec le recul, ce qui est vraiment efficace à mon niveau c'est bel et bien une véritable correction. A chaque fois que mon homme me prêtait main forte dans un contexte professionnel pour que je retrouve le bon chemin, je me sentais apaisée et chargée d’énergie. Ma capacité de concentration était à son comble et je pouvais à mon niveau donner le meilleur de moi. Comme dit mon homme...

... il suffit qu'on te baisse la culotte et qu'on te siffle la marche pour te remettre les idées en place, isabelle.

Il en va de soi quand j'étais encore célibataire que j'avais trouvé pas mal de solutions fiables pour apaiser efficacement ou plutôt temporairement mon besoin de punition. Que ce soit en solitaire ou avec assistance...

vendredi 26 juillet 2013

374 Liens de discipline domestique (72 ème édition)


Un départ raté en vacances et ses conséquences


Je doute un peu que les jeunes parents de nos jours (moi y compris), arrivent à la cheville de leurs propres parents en matière de « ré-créativité ». Sous prétexte de libération des mœurs beaucoup de choses ont été essayées. Alors avec mes fantasmes bon enfant je me sens toute petite. S'il y a un psy dans la salle qu'il s'abstienne de rire. Effectivement moi aussi quand j'ai écris mes trois premières phrases j'ai marqué un temps d’arrêt pour rire. Passons. Ce petit clip publicitaire pose la question du regard des enfants à l'âge adolescent sur leurs parents. Période qui cherche à séparer le vrai du faux, de comprendre que sont les parents en réalité en dessous de leur apparence. Bien évidement j'ai ma propre réponse à cette question et comme il est souvent coutume dans le monde isabellien, il y a peu de place pour la métaphysique. Je dirais alors qu'un homme et une femme se sont aimés (du moins physiquement) et ont eu ensembles un enfant : moi. C'est ainsi qu'ils sont devenu parents et plus particulièrement mes parents. En dessous de cette trivialité - en apparence, encore - se cache tout même une compréhension qui va un peu plus loin que le bout de mon nez et que j'exprimerais ainsi : Entre mes parents tout genre de réalisation de fantasme ou « jeu de docteur » niveau adultes me semble non seulement possible, mais permis. C'est moi qui leur permet, concernant leur image de mes parents. Pourquoi leur plaisir suivrait un fil que moi je souhaite qu'il suive. Et si je les découvrais dans une mise en scène quelque peu délirante, j'aurai certainement un sourire bienveillant en pensant tant mieux s'il s'éclatent encore. Seulement je ne suis pas une ado, mais une adulte. 

Alors quelle réaction j'aurais eu ado en les découvrant comme le couple du clip : Un grand soulagement ! En pensant, si mes parents peuvent le faire, pas de raison pour moi de me priver. Mais au lieu de la consternation des jeunes du clip, j'aurais eu envie de rire pour ainsi exprimer mon propre malaise dans mon fantasme à cette époque. Retenons : Nos parents sont ce qu'il sont, pas ce que nous imaginons. Et idem pour toute autre personne. J'ai pu parler avec des personnes ayant des fantasmes les plus divers. Et leurs fantasmes ne se lisent ni sur leur visage, ni dans leur présentation. Seul moyen de les connaître: Savoir écouter. Mais aussi de savoir mettre à l'aise une personne. En fait, concernant notre sujet il s'agit chez certaines personnes d'un non-dit, veut dire quelque chose que la personne n'ose pas s'avouer à elle-même. Le contenu n'est pas inaccessible comme dans le refoulé, mais considéré subjectivement comme très gênant et est par conséquence censuré. Le fait de pouvoir communiquer librement autour du sujet avec une autre personne peut avoir des conséquences bien positives. Comprenons-nous bien, je ne parle pas d'une conversation pour s'échauffer mutuellement, ni d'une douteuse démarche « d’amener une personne à se réaliser », ni de l'harceller pour qu'elle nous raconte ses fantasmes. Rester autour du sujet n'engage à rien. Ni même de s'impliquer personnellement. Parfois le sujet revient sur la table avec quelques jours, semaines, mois de décalage. Avec plus de détails, plus de couleurs, plus de personnalisation...


Cette photo est assez connue et représente pour moi un double aspect : Provocation et/ou insolence. D'abord celui de la provocation qui est à priori sans risque, car mon homme n'applique pas une double sanction cuisante dans une même journée. A priori, car il m'est arrivé une fois de tester ses limites dans mon coin. D'abord en me déhanchant plus sensuellement que demandait l'état de mon derrière fraîchement châtié pour le soulager. Je savoure particulièrement cette phase quand la douleur commence à baisser et l'alchimie hormonale et psychologique oriente mes désirs vers les petits trucs entre un homme et une femme. De plus mon besoin de punition apaisé, je me sens d'attaque pour montrer avec moins de retenue encore que savent faire les filles pour éveiller l'attention d'un homme. Pour cette raison mon homme adore quand je fasse du coin et confortablement installé dans son fauteuil, il ne se lasse pas du programme que lui propose mon derrière tout rouge, uniforme après le paddle ou strié de manières différentes selon l'instrument. Puis ce jour-là, mauvaise influence oblige, je me suis laissée aller de lui montrer ce l'on appelle en français un doigt d'honneur. En latin un digitus impudicus (doigt impudique) et en allemand un Stinkefinger (doigt qui pu ). Soigneusement questionnée par mon homme j'ai du expliquer de A à Z d'où venait ce geste et mes motivation de le produire devant lui. En fait, j'ai voulu jouer la fière après coup, non pas dans le sens même pas mal, mais plutôt: Tu va voir mon coco, maintenant c'est à moi de chauffer l'ambiance et tu verras comme ce sera long d'attendre notre réconciliation le soir au lit. Je me suis vraiment prise très maladroitement et j'ai du méditer l’étymologie de l'expression allemande de mon geste en insérant l'objet de ma hardiesse dans un endroit bien étroit qui ne permet point de faire des gestes indécentes.

Quant à un acte d'insolence, il ne s'agit pas de provoquer une attirance physique, mais de montrer sa mauvais fois en mettant en doute l'autorité. Pour ma part j'aime beaucoup conférer l'autorité quelque peu parentale à mon homme et lui donner ainsi la légitimation de me corriger et de m'éduquer pour mon bien et dans mon intérêt. Ce qui implique quand il veut me botter le derrière par pur plaisir (si, si cela nous arrive) il est tenu en principe de me demander mon accord. Il est hors de question de procéder par un prétexte fallacieux qui met en marche la structure DD. Enfin au fil du temps, plus besoin de communication explicite. Nous sommes une équipe qui sait passer les message sans qu'autrui ne s'en aperçoive ! Alors vu sous un aspect d'insolence mon geste n'avait pas d'excuse. Je pense qu'il s'agissait inconsciemment de ma part d'une mise à l'épreuve de l'autorité de mon homme. Et avec le recul de passer un très long moment au coin avec mon doigt dans mon c... , ce qui implique une position fort inconfortable, j'ai payé chèrement mon geste. Et fidèlement à sa parole mon homme n'a pas eu recours à un deuxième acte douloureusement éducatif dans la même journée. (T'aurais pas pu faire un joli récit, isabelle !- J'y songe mon chéri, j'y songe !)

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !















mercredi 24 juillet 2013

373 Punition conjugale 1


C'est moi qui commande !

Enfin, j'ai voulu plutôt dire, c'est moi qui passe la commande. Visiblement mon derrière n'a pas eu sa dose cette semaine. Depuis le matin j'ai eu ma sensibilité à fleur de peau et ma remarque à haute voix pendant nos courses a fortement déplu a mon homme. La jolie dame devant nous qui découpe le fromage a été partagée entre embarras et une envie de rire. Peut-être aussi à cause de mon air folklorique. De mon petit tailleur avec jupe droite très stricte, de mon regard de cliente avertie et exigeante, qui manie ses lunettes entre pousse et index pour mieux voir les prix. S'ajoute mon accent allemand et une intonation digne d'une cours de caserne (dixit Monsieur183 souvent en plaisantant). Sans le moindre doute la vendeuse a dû imaginer que mon pauvre chérie ne doit pas avoir la vie facile avec moi. Ce qui est vrai! Passons sur l'aspect approximatif de mon français dans certaines situations, notamment quand je sens une petite colère montrer parce qu'il y a de la rivalité féminine qui pointe à l'horizon. Cela ne m’empêche pas d'admettre que je suis allée trop loin. Et je suis en quelque sorte soulagée d'entendre une phrase qui m'est bien familière :

Prépare tes fesses pour la maison, isabelle !

A vrai dire je ressens aussi un regret. Que mon homme ne l'a pas prononcée devant cette... je bouillonne encore... cette impertinente qui a osé de lui faire des yeux doux en ma présence. Au moins j'ai eu cette impression. Peu importe. Un fantasme qui se dévoile en profondeur et qui s'empare de mon imaginaire. Déculottée en plein magasin - rien que l'idée fait jubiler mon entrejambe - et recevoir une sacrée correction devant la vendeuse et d'autres clientes. Une affaire entre filles avec un seul homme à perte de vu. Fantasme qui calme parfaitement ma jalousie. Accompagné du non-dit que malgré la douleur et le déshonneur j'arrive tout de même à mes fins. Ni-touche, moi seule j'ai le droit de passer sur les genoux de cet homme. Et subitement tout se réduit à une question d'exclusivité. Certes il existe des personnes qui considèrent cette notion comme relevant de l’égoïsme et comme dépassée. Mais soyons clairs, le fantasme d'exclusivité, contrat par écrit à l'appui, le mariage quoi - on a eu la preuve récemment - reste la convoitise de la plupart de personnes. Peu importe leurs orientations récréatives.

A priori quand je lâche des « perles » en public, il s'agit avant tout d'un comportement de femme mal élevée et constamment encouragée dans son narcissisme depuis son enfance par un papa dingue de sa petite. D'où mon cris de cœur pour une main ferme qui sait intervenir quand il le faut. Pour limiter les dégâts de mon avidité compulsionnelle qui aime tester sans cesse la patience et la solidité des nerfs de mon homme. En fait, il y a une belle ressemblance entre les deux hommes de ma vie. Et malgré que je paye mes faux pas sur la peau de mes fesses, je dois dire que mon homme est aussi peu méchant que mon papa. Il ne cherche pas à me dresser, mais se fait un point d'honneur de m'apporter une discipline bon enfant. Sévère, juste et très imaginative.
Pendant mes corrections, il ne fait pas semblant. Et il suffit d'entendre le bruit qui accompagne ce solide acte éducatif et la couleur de mon derrière pour s'en rendre compte. Le tout en suivant le plus souvent un rituel, qui comme a remarqué à juste titre un grand penseur, structure la communication entre deux personnes et permet aux corps de s'harmoniser. Notre façon de s'harmoniser est particulière, mais nos retrouvailles le soir au lit témoignent de son efficacité. Quand j'ai été particulièrement odieuse comme ce jour-là, il arrive à mon homme de modifier notre rituel. Parce qu'il estime une telle démarche plus déstabilisante pour la fautive - moi en l’occurrence – que d'augmenter la cadence et l'intensité des claques. L'effet pédagogique le préoccupe beaucoup. Ainsi est-il très rare que mon homme passe ses nerfs sur mon derrière, à moins que je sois vraiment trop abusive comme je sais le faire à quelques occasions.

Il préfère me corrige avec méthode. La punition est annoncée (prépare tes fesses, isabelle) et ancrée dans le temps (retour à la maison). Voila les choses sont clairs pour tout le monde et il est inutile de l'amadouer pour le faire renoncer à sa décision. Aucune manœuvre de séduction, aucune petite gâterie sur le chemin sauvera mon derrière de sa sentence. Puis il faut l'avouer aussi que je sais à quel point je me sentirai mieux après ma punition. Les orages à la maison nous réussissent à la merveille. Et une fois dans mon coin quand j'expose mes fesses toutes rouges au bon plaisir de mon chéri, je sais que lui aussi se sens mieux dans sa peau. Je pense beaucoup de bien des personnes comme lui qui se consacrent à temps plein à l'éducation d'une grande fille adulte. C'est une tache dure qui demande une suite dans les idées. Il y a des stratégies à élaborer pour atteindre des objectifs, vérifiables par celle qui reçoit l'éducation. Sous peine de perdre son sa crédibilité. Et surtout il faut savoir faire abstraction des impulsions de sa libido ce qui me semble parfois ...très dur pour l'éducateur.

Une fois chez nous, mon homme m'invite à me mettre à l'aise pour ce qui va suivre. Malgré l'aspect poétique de la formulation cela veut dire de me débarrasser de ma jupe et de ma culotte ou de mon string. Ce qui me donne une drôle d'allure de me retrouver avec le haut entièrement vêtu, veste de mon tailleur y compris et en bas seulement mes bas et hauts talons. Mon homme aime beaucoup que je garde mes porte-jarretelles pour mieux délimiter le terrain à labourer. Ceci dit quand il s'agit d'un modèle à six ou huit agrafes il lui arrive de dégrafer ce qui gêne. Mais nous ne sommes pas encore là. Pour donner plus d’impact à notre rituel, me voilà une fois partiellement ou entièrement dévêtue, nous allons nous rendre dans le bureau de mon homme. Parfois après un détour préalable dans la salle de bain et quelques soins de « médecine douce » quand j'ai péché contre ma santé. Ou tout simplement en passant d'abord au petit coin pour la pause pipi avant mes émouvantes rencontres avec la canne. Il y a tellement de variantes possibles. Les plus souvent mon homme me fait passer devant lui. Déjà par le simple fait qu'il adore regarder bouger mon derrière tout nu quand je suis perchée sur des hauts talons, en porte-jarretelles ou mieux encore étroitement serrée dans une jolie guêpière. Enfin, il ne doit pas être le seul. J'aurais plutôt tendance de me méfier d'un monsieur qui m'explique qu'une telle parade le laisse de marbre. Cela permets des aperçues de plus intimes et vu qu'il s'agit d'une punition pas de main qui s'égare dans les moindres recoins. Car les émotions sont bien différentes de marcher avec un doigt dans...enfin, on se comprend.

dimanche 21 juillet 2013

372 La fessée au cinéma (#19)


Souvenirs d'adolescence



Voici un ce ces films qui en rediffusion a bercé mon adolescence. Jolie histoire d'amour sans prétention, il en va de soi qu'il s'agit d'une œuvre à mauvaise réputation dans un milieu intellectuel. Comme beaucoup d'autres filles dites romantiques j'ai dû faire l'amère expérience dans mon adolescence qu'il n'est pas de bon ton d'aimer le divertissement sans prise de tête. Toutefois il existe une justice « supérieure » et c'est l'effet que produit une fille adolescente sur un garçon adolescent. Ce dernier se sentant attiré par des méandres biologiques, laisse subitement à la vue d'un jeans bien moulant ou d'une petite jupette sur la fille de côté son sens aiguë de critique de cinéma et accepte volontairement de regarder ce qu'il trouve à priori indécent. Voila comme l'indécence peut être un concept à contenue variable quand on permet à son jeune amoureux de glisser ses mains un peu partout à condition de ne pas gâcher le plaisir de la fille, veut dire de la laisser arriver à la fin du film. Il est utile de choisir de préférence un amoureux bien éduqué, sans qu'il y ait rapport avec la canne ou du martinet employé dans un cadre familial. L'éducation se révèle dans son sens primaire, veut dire un jeune homme qui a correctement appris de différer ses pulsions et qui sait montrer une qualité qui impressionne et rassure pas mal de filles, la patience. Concernant cette dernière, disons que ma limite perso se trouvait au niveau du élastique de ma culotte, car je suis vite agacée de me trouve en présence d'un « nerveux » qui s'amuse à le tirer, puis de le relâcher en causant ainsi un bruit de fond plus ou moins rythmique. Je me suis alors jurée de ne jamais me mettre en couple avec un tel homme. Fontaine je ne boirais pas ton eau, j'ai changé d'avis avec mon homme qui peut s'amuser facilement avec mes jarretelles quand je suis assise à côté de lui pour regarder un dvd. Enfin cela reste dans des limites raisonnables et n'occupe pas toute sa soirée. Puis selon ses propres dires il fait partie du public peu exigent et il arrive souvent que nos goûts se croisent. Voila qui compense largement le défaut mineur de la nervosité.

Il suffit de regarder quelques images (sans intérêt pour notre sujet) pour mieux comprendre mon amour pour la montagne. Venant d'un pays résolument plat avec la colline la plus haute de la région culminant à ...63 mètres j'ai eu un véritable coup de foudre pour les hauteurs. Ajoutons à ceci mon monde fantasmatique qui apparaît comme par enchantement au beau milieu du film. Je n'aurais pas cru à cette époque qu'à peine dix ans plus tard, je vivrais moi-même dans un tel paradis terrestre avec un amoureux humainement et fantasmatiquement sur la même longueur d'onde que moi. Par contre étant ado et en regardant une scène de fessée avec un charmant garçon, je trouvai râlant qu'il ne trouvait rien de mieux que de rire bêtement des malheurs de la jolie dame. Ce rire bêtasse se comprend mieux en dessinant le contexte. Les châtiments corporels sur les enfants disparaissent subitement après la mi des années 70 en Allemagne et le sujet devient en quelque sorte un tabou. Par contre la sexualité avec toutes ses facettes et originalités, les « terribles perversions», étant en Allemagne un sujet qui est traité avec beaucoup de détails dans les quotidiens familiaux, quasiment aucun ado ignore la face caché des claques sur le derrière. Et il existe maints anecdotes sur l'insolent garçon ou l'insolente fille qui répond à la menace d'une bonne déculotté par un adulte : … zetes pas un peu pervers sur les bords ! Pour ma part je connaissais aussi cette réplique. Voila donc mieux expliqué le rire de mon amoureux qui - se croyant malin - a vu dans la scène du film un couple avec des préférences quelque peu bizarres. Il ne s'est pas posé la question pourquoi j'aimais tant ce film. Bref niveau intuition je n'ai pas dû tomber sur des spécialistes et j'ai vite compris qu'il vaut mieux avec pas mal de messieurs prendre les choses en main pour ne pas perdre inutilement son temps. Petit clin d’œil à la théorie du genre, très en vogue de nos jours. Bien entendu cette théorie a été appliquée, il y a bien longtemps sur la phénoménologie masochiste avec un résultat surprenant à moins d'avoir fait soi-même une analyse. Nous trouvons ainsi dans notre jeune dame entreprenante, mais aimant un derrière brûlant, un masochisme masculin qui se manifeste par une absence de régression vers une féminité passive. En gros c'est la dame elle-même qui va se chercher un monsieur pour réaliser ses fantasmes. Effectivement ce fantasme peut se transcrire par des multiples visages comme par exemple des contextes éducatifs. Et - pourquoi pas - notre croqueuse d'hommes va se vêtir de la petite jupette écossaise, des longues soquettes blanches et de la culotte petit bateau en coton pour donner l'agréable sensation au monsieur de dominer autant la situation que le fille. Peut-être va-t-il même lui poser des questions comment elle peut concilier son statut de femme adulte avec un comportement aussi immature. Si, si cela existe et ce qui me fait dire que certains hommes restent des grands garçons toute leur vie en imaginant des trucs sur les filles qui les arrangent le mieux. Bon, j'ai oublié de dire que le titre du film se traduit approximativement par : Quand ma chérie fait la fête. Et comme on constate, elle ne ménage pas ses effets pour arriver à ses fins.

Comme d'habitude, j'aurais encore tant de choses à dire sur le sujet, mais là, franchement j'ai trop chaud. Puis de plus je pars demain avec ma petite famille pendant quelques semaines en vacances. Alors j’arrête pour aujourd'hui sans oublier de remercier toutes les personnes qui suivent mon blog qui vient de dépasser le demi million de visites. Le tout sans images. Me voila ravie... merci  de tout mon cœur !

vendredi 19 juillet 2013

371 Liens de discipline domestique (71 ème édition)


On montre tout ? Pas chez moi !


Il me semble que cette petite dame agit pour faire plaisir à son compagnon et le résultat reste pour moi dans le bien mignon. Je vois la preuve d'amour déjà par le fait de rentrer dans ce magasin faisant partie d'une grande chaîne nationale et destiné aux bricoleurs chevronnés. L'ambiance n'est pas girlie du tout. Il m'arrive d'y accompagner mon homme pour choisir une nouvelle couleur pour les murs, un nouveau carrelage, un robinetterie etc. C'est assez discret comme magasin et des filles en jupette on n'en vois qu'exceptionnellement. Pour ma part je m’adapte au lieu en évitant des bas à couture qui sont tout de même très voyants ainsi que des talons aiguilles pour ne pas me faire remarquer pas des clac clac. Et bien entendu je ne vais pas fouiller dans les rayons en bas. J'ai un galant homme à ma disposition, moi!

Il m'arrive aussi de tomber sur des clips nettement plus « intenses ». Et dans ce cas je suis très heureuse de ne pas vivre avec un monsieur qui - par caprice de sa libido ; n'oublions pas - souhaiterait me libérer de mes inhibitions, de me faire goûter aux plaisir de montrer mon derrière au premier venu ou qui est friand des clubs et endroits branchés pour exposer sa dame. Pas que je sois particulièrement prude et coincée à ce niveau, mais ce n'est vraiment pas mon truc. Et idem pour la ligné éditoriale de mon blog j'aime préserver le côté bon enfant. De toute façon il n'y a pas besoin de moi pour montrer comme sont faites les filles. Un peu dommage pour pas mal d'images qui passent ainsi à la trappe parce que l'on voit trop bien l'éternel féminin. Non, non, je ne fais pas la morale aux personnes qui aiment des telles images. Quand je vois par exemple le regard illuminé de mon homme après m'avoir corrigée, j'imagine sans difficulté la multitude de poses indécentes que je dois prendre en bougeant et sautant sur ses genoux. Il y a peut-être là aussi un puissant stimulant pour notre passion de se savoir par la force des choses si impudique. J'essaye parfois de tenir mes jambes bien serrées, ce qui marche pendant disons au mieux une minute. Puis une fois que je commence à chanter à haute voix, la façade s’effondre tout naturellement. Et mes mouvements et poses s'adaptent selon le meilleur soulagement de la douleur dans mon postérieur. Comme a confirmé d'ailleurs mon homme à maintes reprises : On voit tout, absolument tout. Surtout sur une fille intégralement épilée. Bon, pas besoin de faire un dessin pour certaines poses quand la canne entre en jeu. On comprend aussitôt que l'exposition qui ne permet aucune pudeur dans ce cas fait partie de la punition. Pour la dame, tandis que le monsieur peut se rincer l’œil pour la bonne cause. Enfin je ne suis pas contre les récompenses quand je me sens entre des bonnes mains...


… quand on se trouve sur les genoux d'une personne pour recevoir une claquante correction. Parfois j'aimerais m'y voir. Non, l'abandon (terme que l'on trouve souvent dans ce contexte) ne me pose aucun problème. Bien que je n'aime pas trop cette expression. Il en suffit une bonne série de claques pour que je me laisse aller sans retenue. Gigoter, sauter, piétiner, jurer, insulter (avec modération), implorer, c'est du grand spectacle avec moi. Et dans la vanille c'est pareil. Heureusement mon homme m'aime expressive. Selon ses dires il me trouve déchaînée sur ses genoux. Je ne saurais combler un monsieur qui base sa libido sur la fierté de la fille et qui aime une correction qui ressemble à la prise d'une forteresse quasi impossible. Et là je me pose la question si la dame qui résiste si fièrement, se montre de la même manière au lit. Calme ou bruyante, à chacune sa manière.


… pour exercice d'un très vieux métier ? Non, pas vraiment à mon avis. Plutôt deux gentilles jeunettes allemandes, peut-être étudiantes qui se rendent à une soirée de carnaval. Mais oui, il faut avoir vécu la folle semaine du carnaval au Bas-Rhin pour comprendre ce que c'est une transgression socialement admise. On peut même s'allonger sur les genoux de son homme pour quelques savoureuses claques. Pas sur le fessier tout nu bien sur, il y a des limites. Ce qui est intéressant avec cette festivité c'est un augmentation du courage masculin proportionnel à la consommation de la bière. C'est ainsi que l'on m'a demandée par exemple : Tu gardes ta tenue de majorette au lit ? Tu te rases tes jambes ?
Il t'arrive de porter des « strapse (porte-jarretelles)» ? Quant à notre sujet plutôt des menaces que des questions. Et il ne faut pas être psy pour comprendre la charge voluptueuse que met un monsieur dans des telles menaces. Je vois le plaisir de mon homme quand il prononce la belle phrase : Ungezogenen Mâdchen gehört der nackte Arsch versohlt ! (On devrait donner la fessée cul nu aux vilaines filles). Cela sort comme une évidence de sa part et étant sur la même longueur d'onde que lui je ne puis que l'approuver. Ceci dit, en voyant ces deux jeunes dames, il me arrivait quand j'étais ado d'imaginer de me faire choper sur le fait dans une telle tenue par une personne chargée de mon éducation.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !





Punie (en bas de l'écran)








mercredi 17 juillet 2013

370 De la sévérité


Rien que le mot me procure des frissons !

Je pense à ne pas être la seule. Je trouve même que ce mot s'avère fort utile pour découvrir d'autres passionnés de notre sujet. Parfois il suffit que je l'entende quelque part pour orienter aussitôt mes idées vers mon besoin de punition qui s'éveille pour ne plus me lâcher avant que je n'aie eu ma dose sur les genoux de mon homme. Ou alternativement qu'il aille chercher le martinet pour me calmer avec tout un rituel en grandes pompes. Sans parler de la vive émotion qui s'empare de moi quand mon homme me félicite pour avoir encore mérité une sévère correction parce que je me comporte de manière intenable.

La première association à partir de ce mot, c'est une sorte de père -fouettard, bienveillant, mais intransigeant à mon égard et qui a fait sienne la devise des scouts : Toujours prêt. Quand il s'agit de me remettre sur le bon chemin. Fantasme sous-entendu d'un homme doté de virilité permanente qui ne connaît pas de « défaillance » et qui sait se montrer « homme » dans n'importe qu'elle situation. Ne prenez pas mes mots pour argent content, je parle d'associations après avoir goûté un petit apéritif sous forme du mot « sévérité » qui m'est monté à la tête et qui provoque un état d'agréable ivresse ou comme on dit dans un contexte récréatif, une excitation. Entre mon père-fouettard et moi existe un rapport de séduction charnelle non dissimulé. J'aime l'agrémente avec soin et imagination ce qui le fait céder sur bien de choses sans qu'il ne perde jamais le nord. Persistant sur ses principes, ce qu'il estime la base d'une bonne éducation, cela ne plaisante pas à ce niveau. Il considère l’emploi du châtiment corporel comme une évidence et le meilleur moyen pour remédier aux mauvais comportements d'une jeune dame. Une crédibilité à toute épreuve qui rend mes punition terriblement efficaces pour un bon bout de temps. Seulement, en analogie avec la sexualité classique, il y a un élément de compulsion qui malgré ma bonne volonté me dévie régulièrement du bon chemin. Enfin personnellement je trouve que la bonne, vielle déculottée a fait suffisamment de preuves sur moi concernant certains comportements qui ont quasiment disparus. Alors ne demandons pas non plus la lune...

Quand il est question de sévérité en rapport avec la fessée, le plus souvent le sujet s’oriente aussitôt vers l’intensité de la punition. Plus que le derrière de la dame se teint en rouge, plus l’attitude de la personne qui applique est jugée de sévère. Et je ne parle pas de ceux qui associent la sévérité à une multitude de marques. J’ai l’impression que par une telle approche émotive (comme la mienne plus haut) la quintessence de la sévérité reste sur la route. Le Wiktionary en partant de l’étymologie du mot livre une précieuse piste :

Celui qui est sévère s'impose tout d'abord à lui-même, puis aux autres, ce qu'il est bon et juste de faire.

Ne croyant pas moi-même dans les valeurs absolues, je trouve cette définition un tantinet trop optimiste. Comme si le bon et le juste existaient en soi. Pour moi ce sont plutôt des expressions d’une opinion ou d’un jugement. Mais dans le fond cette définition me convient bien. Elle me semble rejoindre une formule comme: Être sévère c’est donner le bon exemple. Et il est vrai que mon homme me donne bon exemple par sa vaillance, par sa capacité de travail, par son dévouement pour sa petite famille et mérite ainsi largement toute mon admiration. Il est sévère avec lui-même et demande à moi nettement moins qu’il demande à lui-même. Toutefois j’ai intérêt de filer droite avec lui. A respecter minutieusement « le règlement de la maison », « Hausordnung » en allemand et dans certaines régions un synonyme pour le « rohrstock », la canne ou le « siebenstriemer », sorte de martinet. Je signale brièvement la poésie inconsciente, mais ô combien chargée de signification récréative, qui associe donc le règlement de la maison à un remplaçant du membre viril, une fois en pleine émotion et une fois plutôt flasque et qui doit être réveillé pour fonctionner correctement. Et pour aller plus loin encore, on peut également considérer le rapport envers la sévérité sous forme d'une acte actif « s'en prendre une bonne » ou passif « recevoir une bonne ». Quoiqu'il en soit notre règlement de maison me convient et correspond en quelque sorte à ma nature qui aime un strict encadrement. J'entends par là la structuration d'une journée type avec heure fixe pour se lever, petit déjeuner soigneusement composé en tête à tête avant le travail etc. Dans ce sens la sévérité n’est pas un prétexte pour accéder commodément à son plaisir. Bien au contraire, il faut être prêt à faire des efforts et travailler sur soi. Le rapport avec la discipline domestique saute aux yeux. De l'autre côté, la sévérité de celui qui tient la baguette à la maison et qui veille ainsi sur le respect du règlement ne devrait pas être (… exclusivement, nous sommes des humains avec des fantasmes après tout) au service de son propre plaisir, mais servir à une cause « plus noble » : l’intérêt du couple. Le souder et participer à son épanouissement. En gros un recours aux punitions pour des motifs que la dame aussi juge « bons et justes ». C'est dans ce jugement purement subjectif et irrationnel que se joue entre autres la réussite de la discipline domestique. Si elle visait seulement un gain de plaisir physique (autant pour le monsieur que pour la dame) je ne croirai pas trop dans sa durée au quotidien. Le plaisir est une notion trop aléatoire qui vie de sa discontinuité. Tandis que la DD a besoin de la continuité pour exister. Comme déjà dit ailleurs, une DD basée sur un raffinement de sensations n’en est pas une à mes yeux, mais une relation plutôt dominant/dominée qui puise dans d’autres fantasmes, troubles et émotions. Mais bon, cette distinction est une pure subjectivité de ma part. Mon homme n’a rien d’un dominateur qui souhaite m’imposer sa volonté ou son désir pour une raison ou une autre. Des concepts comme l’appartenance et le don de soi ne font pas partie de notre monde fantasmatique. Il est loin aussi d’être un despote à la maison dans un sens patriarcal. Loin d’être un macho. Bien qu’il aime bien des plaisanteries dans ce dernier sens… et moi aussi…

Mais… et là il n’y a pas d’autre terme, il est très sévère avec moi. Sa sévérité est de nature constante. Mon chéri ne cherche pas d’escalade ou de me piéger par des « nouveaux raffinements » en matière de règlement à la maison. Déjà l’expression de règlement me parait un peu exagérée. Pas de contrat écrit chez nous. Pas d'interminable liste qui expose les fautes et la sanction encourue. Monsieur réagit au cas par cas. Et avec le recul chacune de mes punitions me parait fort juste et à la hauteur de mes méfaits. Voila donc plutôt un consensus de deux irrationalités. La DD n'est tout de même pas bien raisonnable et il serait naïf de croire que le monde tournerait mieux avec du panpan cucul. La poésie d'un éventuel contrat me renvoie aussitôt aux pharaons de Cecil B. Mille et ses fabuleux 10 commandements : So let it be written, so let it be done (que cela soit écrit et accompli). Sans oublier que le contrat semble faire partie de l'attirail sadomasochiste. Peut-être pour la simple raison que ce genre de fantasme et pratique montrent un destin latent de certaines pulsions qui n'est vraiment pas très... bon enfant. Il vaut mieux alors prendre des précautions. Toutefois dans le monde de la fessée tout ne me semble pas rose non plus et il existe certains destins latents du fantasme... pas bon enfant non plus. Sorte de réel danger que notre passion puisse basculer à un moment ou un autre dans un domaine vraiment dangereux. La charge émotionnelle qui peut entourer le mot sévérité semble en témoigner...

dimanche 14 juillet 2013

369 La fessée au cinéma (#18)


Ambiance macho...


Extrait de : Live nude girls ; 1995

Si j'avais une palmarès à établir, sorte de top 10 comme c'est très à la mode un peu partout sur le net et surtout dans la presse féminine, concernant mes extraits favoris de cinéma qui mettent en image notre sujet, sans hésitation la troublante correction de Dana Delany en fera partie. Et sans trop m'avancer, je me verrais également dans une telle séquence fantasmatique proche de l'extase. Pourtant à priori je ne me sens pas attirée par un machisme traditionnel dans toute sa splendeur avec un chef du clan familial, dans le sens littéraire ou transposé et un fils rapporteur qui demande à son papa de régler les affaires qui le dépassent, bref de faire la loi familiale. En gros nous sommes sur le terrain propre de la discipline domestique, conçue par les patriarches. Discipline domestique qui octroyait à ces derniers un droit de vie et de mort envers les personnes se trouvant sous leur toit avec un marché sous-entendu qui échangeait obéissance et loyauté contre protection et sécurité matérielle. Voila le cadre posé, essayons maintenant de comprendre où se trouve ma charge émotionnelle, car en fait il me paraît futile de spéculer sur les vraies états d'âme de cette excellente actrice. J'ai un faible pour sa tenue et notamment les robes rouges. Sans avoir la prétention d'avoir inventé le bon goût quand je suis accompagnée et sur un terrain sûr, je me laisse aller selon mes inspirations vestimentaires. J'aime une certaine élégance conventionnelle sans oublier le côté sexy. Bien entendu le petit chapeau à voilette fait partie de mon attirail. Cela plaît beaucoup à mon homme et voilà déjà assez de raison pour ne pas me frustrer dans mes tendances théâtrales.

Je n'ai jamais fait de sujet « Fessée et machisme » pour la simple raison que je ne suis pas tombée dans ma vie sur un vrai macho. Dans mon pays ce type d'homme était déjà en voie d’extinction quand j'étais petite fille. Il continuait seulement à exister dans des légendes d'un féminisme primaire comme le méchant qui fait pipi debout, dans les caricatures en envoyant sa dame chercher une bière bien fraîche pendant qu'il regarde son match de foot et dans … les fantasmes de certaines filles où il claque les doigts pour que la dame se jette toute nue à ses pieds. Bon, ici il s'agit d'un machisme dans le sens d'une virilité poussée à l'extrême, très codifiée et qui essaye de renvoyer la dame... à sa place. Mais pour que le machisme de mon petit extrait me fasse tant d'effet, il faudrait peut-être essayer de voir un peu plus loin qu'un hypothétique frisson à la vue de ces mâles comme on en fait plus. Car croire que toutes les dames « carburent » à l'excitation physique me paraît une légende urbaine. Et même la poésie de l'autorité ne semble pas suffisante pour une explication. Le pouvoir alors ? En gros pour mieux cerner mes émois j'aimerais partir sur un petit fantasme décrit par Karl Abraham dans la « Manifestation du complexe de castration chez la femme » et qui se résume ainsi :

Comme femme je voudrais être exceptionnelle !

Tiens je vais me gêner moi. Je ne vais tout de même pas m'imaginer un truc du style, « comme femme je voudrais être nullasse, insignifiante» etc. Et bien évidement cette dame exceptionnelle aspire à un partenaire exceptionnel. Que dis-je ? Un partenaire dépassant toutes les espérances par sa toute-puissance. Alors quoi de mieux pour combler cette ambition que de se voir présentée à dieu le père, le godfather (le parrain) en personne. Ne serait-ce que pour une punition pour avoir prononcé un blasphème envers son fils. Car une fois sur place, il sera plus facile pour la dame de poursuivre ses propres « affaires ». Voila on commence à cerner la vraie nature de ce fantasme, car notre dame exceptionnelle semble concevoir son qualificatif en rapport avec les hommes. Et le terme exceptionnel se rapporte visiblement plus à son pourvoir de séduction sur la gente masculine qu'à des mérites dans d'autres domaines ou comme disent les féministes beauvariennes à sa propre transcendance. Fermement prise au bras elle est amenée devant Dieu le père même qui la fixe de son regard. Non, ce dieu n'est pas tout puissant, car il a besoin que l'on lui rapporte des petits détails de l'affaire. Puis se déchaîne toute une panoplie de machisme. Tandis qu'un blasphémateur masculin aurait avec grande possibilité fini sa vie en dormant avec les poissons, il est hors de question de s'attaquer à une femme de la même manière. Elle ne sera pas tuée. Bien entendu, ce n'est qu'une femme, machisme oblige . Mais déculottée par le père et fessée sur le champs pour expier son horrible faux pas. Évidement c'est un déshonneur suprême, car la dame étant adulte est censée de disposer d'une libido adaptée aux inhibitions des conventions sociales en réagissant ainsi par une pudeur fortement ébranlée. Il est intéressant à noter que Karl Abraham pointe sur le regard fixe comme élément du fantasme. C'est comme devant mon homme. Quand il s'agit de me punir, il sait s'imposer d'un simple regard sans jamais oublier de m'exprimer que pour lui mes yeux sont les plus belles au monde. Voila la charge d'un moment particulièrement magique. Notons également ce délicat déculottage dans lequel la culotte est roulée. Signe d'un grand amateur de lingerie et selon mes expériences rien ne trahit mieux les manières d'un homme au lit que sa façon de s'occuper de la lingerie de la dame. Et voilà le point faible de notre Godfather, l’éternel féminin qui lui vaut une inhibitions particulière qu'il appellera respect. Respect envers les dames, même envers une qui a osé afficher une insolence sans pareil envers son fils. Respect et frisson à la fois devant leur corps, devant leur nudité. Puis arrive cette fantastique scène de la cigare clippée dans la jarretelle. On ne me l'a jamais fait ce coup. Nul n'est parfait, même pas mon chéri! Et bien que je connaisse la signification que Abraham attribue à un tel geste (le fameux cadeau tant espéré par la fille de son papa : un membre viril), je ne puis m’empêcher d'éprouver une intense émotion. C'est tellement touchant comme geste. Je passe sur le charme de ce modèle de culotte et de porte-jarretelles. Cela me rappelle bien les débuts avec mon homme avant que je ne passe au porte-jarretelles à 6 agrafes. Qui complique quelque peu la mise à nu du derrière en y mettant un joli piment.

Il n'y a rien de bien méchant dans la punition de la belle dame. Aucun doute, c'est la version de notre passion qui amène à l'extase en mélangeant douceur de caresses et ardeur. Ben oui, je connais. Mon faible pour la vraie punition, ne m’empêche pas d'avoir goûté des chemins qui amènent au paradis de la chair. Et on se doute bien que dans certaines positions de vanille mon homme ne se prive pas de me donner quelque savoureuses claques. Rien que pour le plaisir. Bien entendu dans cet extrait je ne m'attendais pas à la pointe du glaçon. En fait le Godfather me paraît un homme bien compétant en la matière.

Ce qui me fait particulièrement craquer c'est l'aspect arroseur arrosé de la situation. Le fils, espérant de profiter d'une satisfaction du style le père punit la méchante fille devant moi, avale bien vite son triomphe sous le regard défiant de la belle dame et qui semble lui donner une leçon sur ce qui se passe entre vrais adultes. Déjà on ne demande pas à son papa de régler ses problèmes avec les filles. Mais de plus il se rend compte que même dans une situation punisseur et punie il existe un lien qui lui avait échappé jusqu'alors. Le lien entre punition et jouissance, cet consensus qui reste un non-dit, cette provocation de la méchante fille qui en fait n'en est pas une, mais une habille femme sure de son pouvoir de séduction et qui à force d'en jouer arrive d'en jouir. Et inversement à certains fantasmes de fessée quand le fils comprends qu'il s'est fait duper, que son imagination l'a amené sur une piste qui n'a rien à voir avec ce qui se passe entre papa et maman et que la fessée n'est ni le but du coït, ni le coït lui-même, il y a ici la troublante découverte qu'un cocktail de nudité féminine et de claques sonores puisse ouvrir des chemins nouveaux pour ravir la dame. Bref le fils restera à la place du fils en regardant faire son père se rendant amèrement compte qu'il lui reste encore tant de choses à apprendre. Tandis que notre dame exceptionnelle est arrivé au bout de ses rêves. S'accaparer du Godfather en se mettant entre lui et son fils. Vengeance accomplie pour le comportement de rapporteur de ce dernier. Plat qui se mange alors contrairement aux idées reçues très bien à chaud, si j'ose dire. Peut-être agrémenté par un glaçon quand c'est vraiment brûlant...

vendredi 12 juillet 2013

368 Liens de discipline domestique (70 ème édition)


Pour commencer un peu d'humour avec cet...


Ne connaissant ni les rencontres tarifaires, ni celles du net je ne vais pas me lancer d'écrire quelques phrases sur ce que je n'ai pas vécu. Disons s'il existait des endroits qui proposaient de la discipline pour dames dans un cadre sérieux, agréable et sécurisé, en analogie avec un institut de beauté et étant célibataire, je pense que je ne m'embêterai pas avec une rencontre. Avant tout parce que je ne me sentirais pas de faire des centaines de kilomètres pour me retrouver avec une personne dans une chambre d’hôtel pour vivre un une situation qui me rappelle un couple illégitime. Dans un sens plus large encore, l'idée de rencontrer dans le but exclusif de me faire botter le derrière ne m'enchante pas. Quand j'étais encore célibataire je choisissais mes partenaires en vu d'une relation stable et en essayant de repérer des messieurs solides et posés. En limogeant d'entrée le « bad boy », le monsieur mariée en instance de divorce ou encore le monsieur pressé. Et à vrai dire la plupart des hommes ne cherchent pas d'aventure, mais une partenaire de vie, future épouse et mère de leurs enfants. Hein oui, le couple traditionnel a encore des beaux jours devant lui. En ce sens il me paraît plus fructueux de parler de notre penchant en couple, car il me semble que les aspiration vraiment libertins ne concernent qu'une minorité. Par contre il y a beaucoup de personnes qui regardent ailleurs par la force des choses - honni soit qui mal y pense - parce qu'avec leur partenaire de vie leurs désirs ne sont pas compatibles. Je peux comprendre assez facilement la dame qui se méfie pour son postérieur, d'un trop d'élan et d’enthousiasme de son homme au feu de l'action. Mais je ne peux comprendre le monsieur qui refuse une bonne déculottée à sa dame qui se languit de telles caresses ardentes. Ou pire encore qui essaye de lui faire la morale...


Je ne saurais dire combien de mes post sont la conséquence directe ou disons plus poétiquement le fruit d'une médiation au coin. Au début j'ai eu du mal à m'adapter à cette forme de discipline après la discipline, mais je pense que pour profiter pleinement du bienfait d'une fessée à l'ancienne, il faut avant tout apprendre à l'accepter comme une vraie punition. Et bien que cette méthode éducative soit pour le moins que l'on puisse dire discutable pour les enfants, il me semble qu'un adulte avec l'esprit ouvert et une inclinaison en ce sens peut en tirer un réel bénéfice. Ce qui renvoie à la plus belle forme qui puisse y être pour un consentement, la compréhension d'un besoin de se trouver entre des mains fermes et de profiter de cette aubaine pour travailler sur soi. Il en va de soi que l'introduction de ce châtiment dans ma vie par le biais d'une belle aventure de couple, m'a mis certains idées bien en place, fort profitable autant pour ma vie sociale que professionnelle. L'expérience du coin de préférence dans une nudité intégrale donne selon mon ressentir la belle impression de recommencer à zéro, d'avoir une nouvelle chance, de plus avec une conscience joliment apaisée par la douleur dans le derrière. Certes, ce monde n'est pas aussi chaste que les rêveries de l'enfance autour du sujet, car la poussé des hormones à l'adolescence donne une nuance supplémentaire au fantasme. Mais disons que l'on peut considérer le tout comme une forme de discipline positive qui réussit un compromis entre punition et émois récréatifs. Quant le côté récréatif est trop prépondérant, cela tombe dans une variante de la pure sexualité, une sorte de prélude ou but en soi selon les goûts, sans profiter des secrets qui se cachent derrière cette pratique. Et quand l'acte se limite à une pure et austère correction sans âme et chaleur humaine, nous tombons dans le sadisme qui prétexte un contexte éducatif et qui sert exclusivement comme gain de plaisir à celui qui applique sans apporter grand chose à la personne punie. Voila pour dire que j'ai appris à adorer le coin que ce soit pour mettre au clair mes idées, pour me sentir pleinement créative, mais aussi pour déguster la lente progression de sensations plaisantes dans mon bassin. Quant aux mains derrière la tête cela va un peu trop loin à mon goût et je suis bien contente que mon homme n'a pas de penchant dans ce sens.


Au temps des hippies je n’étais pas née. Mais j’ai vu des photos de mes parents et des leurs amis qui ont vécu cette époque. Gamine j’étais attirée surtout par les coloris des vêtements sans me poser des questions sur la philosophie hippie. Enfin s'il y en a une. Puis des récits de voyages aux États-Unis, en Inde ou Népal ont largement nourri mes imagination d’enfance. Plus tard j’ai appris que le mouvement hippie n’était pas une première mondiale, mais une répétition de l’histoire et que des telles tendances étaient déjà à la mode à la fin des années dix du siècle dernier. Il y a pas mal de nouvelles de Hermann Hesse qui décrivent ces recherches de forme alternative de vie. Notamment une qui tourne autour d'un adepte « baba naga » ce qui veut dire « moine qui vit nu ». J’étais donc très étonnée en France de découvrir l’expression babacool. Je ne sais pas s'il y a un rapport. L’idée de vivre nue me plaît beaucoup -peut étonnant avec des parents naturistes- et quand mon homme et moi, nous étions encore en rase campagne je passais les journées chaudes de l’année toute nue. Malheureusement ce n’est pas le trip de mon homme. Par contre il aime beaucoup me voir évoluer toute nue en restant habillé lui-même. Cette situation ne manque pas du piquant pour moi et me rappelle un peu une enfance quelque peu attardée. Et quand je faisait une bêtise, mon homme me passait sur place sur ses genoux et j’ai goûté d'innombrables fois à la fessée en plein air. Notre maison était entourée par une épaisse haie et nous avions qu’une seule voisine une centaine de mètres plus loin. Mais la campagne porte le son et il est fort probable, même certain qu'elle ait entendu la résonance de mes corrections. Petit piquant mignon quand je la croisais et elle me disait : quand je vous entends parfois je me dis que vous vous amusez bien, vous deux. Je me souviens aussi des folles courses au travers de la pelouse quand Monsieur me courrait après parce que j’essayais d’échapper à ma punition. Je poussais des grands cris en courant comme une gamine me souciant peu de la voisine. Et il y avait des jours au début de l’été que j’exposais mes fesses toutes rouges au soleil, bien plus rouges qu’un éventuel coup de soleil qui me guettait. Bref des jolis souvenirs qui vont bien avec le temps estival en ce moment.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !
















mercredi 10 juillet 2013

367 Insolence punie


L'insolence depuis toute petite c'est mon péché mignon.

Ou devrais-je dire mon pot de chagrin. Généralement mon dérapage ne part pas d'une mauvaise intention, ni s'agit-il d'un acte prémédité. C'est plus fort que moi et subitement je ne me sens plus. Comme j'ai compris plus tard, ces fâcheux incidents ne se produisent pas de manière aléatoire. Ils sont liés à certaines situations, à certaines personnes. Les deux exemple les plus flagrants : ma mère et puis plus tard ma belle mère. Et par extension un peu de tout qui touche à la rivalité féminine, notamment quand l'enjeu c'est l'homme de ma vie. J'ai commencé très tôt, après chaque « hors piste » de regretter vivement mon comportement au point de souhaiter une punition à la hauteur de mon méfait. Punition que je désirai au début appliquée à la main, devant ou par la personne offensée. Puis est arrivé un jour mon goût pour les instrument. Finalement à forcer de peaufiner, j'ai trouve ma rêverie parfaite avec une la bonne déculottée au martinet comme finale.

Mon élan d'insolence est – bien heureusement - de nature verbale et j'essaye d'imposer mon point de vue d'une manière fort sonore, injustifiée et particulièrement chargée d’affects. Allant de l’effronterie à une attitude particulièrement irrespectueuse comme s'il y avait un compte à régler. Avec le recul j'ai l'impression de me dresser devant ma cible comme un phare dans la mer qui regarde de haut ce petit monde qui navigue en bas. Qui essaye d'imposer la bonne route, enfin ma vision de la bonne route, avec force. Active au point de vouloir astreindre les autres à une position passive. Étoile brillante au sommet de sa gloire. Sorte d'expansion narcissique qui ne frôle pas seulement le ridicule, mais qui le représente à la merveille.

Mon homme me connaît bien et sait intervenir discrètement avant que je ne m'emporte trop. Il trouve un prétexte pour me tirer du « lieu du crime » et quand il me sent trop énervée il me propose de rentrer. Puis commence à se dessiner un renversement total de la situation. Avec d'autres mots, à la maison c'est au mieux le martinet qui m'attend au pire la canne. Un apprentissage de mes limites, une rigoureuse remise à ma place. C'est la chute libre ! Il n'y a pas de lézard et l'insolence publique, faisant partie de notre discipline domestique, ne restera pas sans sanction. Ce sera la fessée cul nu, mon homme ne ménage pas les mots et moi qui se sentait juste quelques instants auparavant en pleine gloire et ascension vers des sommets inconnus, je me trouve subitement exposée à une situation particulièrement honteuse, indigne d'une adulte... à moins qu'elle fasse comme moi et en redemande. Déculottée, je vais devoir présenter mon derrière dans une impudeur parfaite pour une correction de taille. L'action est bien différente des câlins en couple quand la dame se prête désireuse aux assauts du monsieur. Subitement notre petit ménage ne se base plus comme dans le récréatif sur l'attribut principal de ma féminité qui attire et émoustille tant mon homme, mais sur un rapport purement éducatif. Je serai sévèrement punie sans récompense charnelle. Sans qu'il ait question d'un rapport de séduction. C'est comme si on m’enlevait le sol sous mes pieds, de ce terrain qui est profondément le mien, la séduction et sur lequel je suis si à l'aise. S'installe alors un autre rapport qui me trouble et dans lequel ce n'est plus moi qui mène le jeux. Un rapport d'autorité bienveillante, librement accepté par moi et censé de rééquilibrer un profond malaise que je ressent à cause de mon comportement.

Et bien que ma correction se passe entre quatre yeux, dans l'intimité entre mon homme et moi, j'ai l'impression de me donner en spectacle. Devant ma mère ou ma belle mère, devant la personne offensée qui se réjouit maintenant que justice soit faite et que je paye si chèrement mon dérapage. Je ne fais plus la fière, hautaine avec un regard qui surplombe la montagne. Non, maintenant mes yeux sont baissés et mon visage rouge de honte de devoir exposer la nudité de mon derrière de manière particulière. Ce que j'estime moi-même d'ailleurs comme une excellente entrée en matière et comme un châtiment approprié à la hauteur de ma faute. Plus glorieuse du tout, je suis obligée de me dévoiler au plus intime de moi. Devoir baisser ma culotte pour recevoir une correction sur les fesses et afficher ainsi mon constat d'un échec. Non seulement de mon comportement inadmissible, de mon manque flagrant de bonnes manières, mais aussi la lourde tache de renoncer à mes privilèges d'adulte et reconnaître le besoin que quelqu'un me prête main forte pour me remettre sur le bon chemin.

Penchée en avant, les jambes écartées, le regard droit devant, comme nous avons l'habitude, isabelle !

Voila la mise à nu psychique qui alterne avec la mise à nu physique. Qui explique au spectateur qui a bien évidement dans ma fantaisie vu traîner le martinet à la maison, la raison exacte de la présence de cet instrument chez nous. Et subitement il comprends mieux pourquoi tel jour je ne voulais à tout prix pas m'asseoir, pourquoi je me dépêche quand mon homme me met en garde et surtout pourquoi j'affiche de plus en plus souvent un comportement exemplaire depuis que je connais mon homme.

Tu reçois encore le martinet isabelle ? A ton âge ! Remarque, ça l'air de te réussir.

D'habitude, je ne me pose pas de problèmes métaphysiques de présenter mon derrière devant mon homme. C'est plutôt un acte tout naturel. Mais là, il y a changement d’atmosphère, cette sensation de rendre tribut à un public imaginaire qui se moque avec grand plaisir de ce qui m'arrive. De plus un derrière n'a pas d’œil et il est facile d'imaginer beaucoup de choses qui peuvent se passer dans son dos. Voilà notre étoile devenue bien modeste, à nouveau un être comme tout le monde. Comme preuve elle exhibe, ce qui crée le triomphe du spectateur, bien visiblement l'endroit d'ordinaire le plus caché de la nature humaine, cette petite arrière porte qui - si elle pouvais rougir- serait aussi intensément colorée comme ce qui attend tout le derrière. Mettre la honte aux joues, celles qui sont de plus volumineuses chez une femme par caprice de la nature. Mais le spectacle ne se limite pas à une simple copie des rougeurs d'un couché de soleil. Il sera également sonore, très sonore. Car cela permet mieux d'imaginer ce qui arrive au pauvre popotin qui se prend une sacré raclée. Douloureuse, cela va de soi. Voila qui  prépare la contrition, l'abandon de toute fierté aux yeux des tous et toutes, en admettant à haute voix ses manquements, ses regrets et ses promesses que cela ne se reproduise plus. Et - difficile de distinguer - si les claques produisent un écho où s'il s'agit du public qui applaudit l'éducateur pour l'efficacité de sa méthode. Et même si l'evénement qui à cause la punition risque de se reproduire, le pitre spectacle de la star déchue, a satisfait les offensées. Pleinement. Peut-être, émues par les spectacles, souhaitent-elles que cela se reproduise. C'est le moment du pardon, mais avant d'en bénéficier, il faut encore une méditation de la punie pour se remettre de ses émois et pour bien comprendre ce qui lui est arrivée. Et accompagnée de petits rires qui ne s'attendaient pas à ce rebondissement, je m'en vais pour rejoindre le coin, mon coin que j'ai l'habitude de fréquenter après mes punitions.

dimanche 7 juillet 2013

366 La fessée au cinéma (#17)


Du cinéma qui me fait rêver. En voilà !


Extrait de : The Brass Teapot; 2012

Désolée pour les amateurs de dames soumises. Dans ma petite tête notre sujet rime très bien avec une féminité entreprenante qui n'a pas peur de montrer le bon chemin au monsieur. Et le fait d'éprouver un besoin de punition qui s'apaise par des savantes claques dans un cadre de discipline domestique ne me semble en rien une raison valable pour des conclusions hâtives sur l'éventuelle « nature » de la dame, ainsi que sur le « mystère » de sa façon de jouir. Je comprends des telles initiatives qui hantent certains imaginaires qui se rassurent sur les pulsions de la dame par l'idée de pouvoir les maîtriser ou contrôler. Et idem je comprends certaines dames qui se sentent rassurées par une personne qui exerce un tel contrôle pour s'abandonner en toute confiance. Par contre ce qui passe bien au niveau de la compréhension, ne passe pas au niveau de la représentation. Par exemple j'ai beaucoup de mal avec les productions à la chaîne et leurs dames qui ressemblent à la poupée qui dit toujours oui en baissant les yeux. Niveau identification et frisson ce n'est pas le top... pour moi. Et quant aux messieurs qui peuplent ces ouvrages il me semble qu'ils dégustent un paddle en bois au petit déjeuner avant le tournage, tellement ils paraissent raides et coincés. Alors difficile de les considérer sous un aspect « d'objet de séduction ». Heureusement arrive cette très belle histoire dont je montre les extraits et qui reprends de manière originale le filon de la production industrielle, veut dire de transformer la douleur en argent content. Une liasse de billets pour chaque claque. Mais on y trouve aussi une multitude d'autres fantasmes masochistes abordés qui rapportent également. En gros le rêve de beaucoup de sites qui cherchent de l'argent facile. « La théière », une parabole de l'internet vénal ?

La première idée qui me vient à l'esprit en regardant la séquence c'est une féminité décomplexée comme on en trouve pas tous les jours en rapport avec notre sujet et dans un sens plus large avec la douleur susceptible de gérer émotions et plaisir. Car non vendeur je pense parce que faisant peur à certains hommes et envoyant à une image de la femme qui ne convient pas pour d'autres. Puis pour mieux cerner la complexité de la situation, il suffit d'avoir tentée le diable au moins une fois en prenant la pose de la magnifique June Temple. A quatre pattes, en lingerie suggestive et le martinet en bouche pour ma part. Je n'aime pas trop les ceintures. Alors je m'adapte à ma façon. Ce bâillon de plus original donne un drôle d’intonation à la voix qui n'est rien en comparaison avec la modification que subit celle du monsieur qui se fait ainsi surprendre. Il vaut mieux bien choisir sa cible. Niveau solidité du cœur. Si on tombe sur un monsieur bien susceptible à ce genre de poses, il y a un effet des yeux qui sortent de la tête. Et cela risque plus booster la libido que l'habituelle gâterie « sucette ». Cette dernière grand classique ceci dit, déjà à l'époque de l'adolescence de mon homme quand cela s'appelait encore « heavy petting ».

Mais le vrai risque vient de l'autre côté... , mais oui de l'autre côté dans le sens littéral, car il existe bien d'hommes et femmes (!) qui considèrent notre pratique comme un synonyme pour ce genre d'activités. En parfait accord avec la psychanalyse d'ailleurs qu'y voit un fantasme équivalent. Ainsi qu'avec certains poètes comme Joë Bousquet pour qui claquer le derrière c'est posséder et qui pense la...

...« sodomisation de la femme par l'homme comme un devenir femme de la femme (et non plus comme une masculinisation), deux singularités se touchant au point le plus interne d'une chair :  j'aurais voulu obtenir que toute l'âme de la femme aimée personnifiât l'endroit obscur de la chair par où j'eusse voulu me l'attacher. »

Enfin, il existe aussi la variante rustre et moins poétique : Deux petites claques de rien du tout, puis « en place ma belle ». D'où l’intérêt de bien choisir son partenaire quand on leurre par des positions susceptibles de faire démarrer un monsieur au quart de tour. Mais même s'il est sur la même longueur d'onde que nous, ce n'est pas encore gagné. Se pose donc la question du bon dosage. Il est pénible quand il faut relancer sans cesse par des petits « plus fort ». C'est bien mignon un homme quelque peu timide, mais cela peut aussi vite devenir agaçant. Idem celui qui tape comme s'il s'agissait d'arracher la peau des fesses de la dame. Peut-être en pensant tout naïvement de lui procurer un plaisir monstre. Ou le vrai sadique encore qui semble penser : Je vais t'apprendre de jouer avec moi le jeu du topping par le bottom, espèce de ... » Enfin ce dernier cas me semble peut probable, mais comme on dit en Allemagne « les veaux les plus bêtes choisissent eux même leur boucher ». Personnellement je pense pour vivre les joies d'une vraie correction dans la règle de l'art, rien ne vaut un monsieur qui a goûte lui-même au moins une fois dans sa vie à une bonne tanné.

J'aime dans ce film le côté délirant. S'impose alors le switch, cette inversion des rôles sur laquelle je ne saurais pas dire grand chose. Le sujet me passionne pour l'écriture sans s’incruster dans ma vie réelle comme une envie à réaliser. De plus faisant partie des personnes qui estiment qu'il ne faut pas forcement tout essayer, il y a peu de chances que je passe un jour à l'acte avec mon chéri. Ce qui ne m’empêche pas de regarder la petite scène entre ces deux amoureux avec un réel plaisir. Suivie de mon rire d'ado attardée, bêtasse qui comprend justement avec un certain retard ce que prépare la jeune dame encore comme surprise au jeune monsieur. Là, nous sommes vraiment hors de mon univers sans que je porte un regard négatif sur la chose. Disons que l'idée qu'un monsieur se prenne quelque chose sur ou dans le derrière, m'a toujours beaucoup fait rire. Classique jusqu'au bout je tiens dans ma chambre à un certain respect de rôles, un chacun à sa place. Alors je ris encore avec plus d'entrain quand ces vilains choses arrivent à une dame. Ce qui me rappelle une copine qui m'a montré une fois un truc à forme équivoque en disant, tu n’arriveras jamais à imaginer, ce qu'il a voulu me faire... Oh que si ! A mes yeux, il n'y a pas plus curieux et gamin à ce niveau qu'un homme qui se découvre son âme d’explorateur. Bon, il fait déjà très chaud ce matin et je m’arrête pour ne pas ajouter d'autres sornettes... dignes ou plutôt indignes - vue mes attitudes - du net récréatif.