mercredi 30 juillet 2014

552 Quand ma maman me souhaite une fessée

Elle peut être très pénible, isabelle !

Je ne puis donner tort à ma Maman. A vrai dire je suis habituée à ce genre de réflexions aussi par d'autres personnes. Surtout quand on commence à me connaître un peu. Je passe sur ma réputation étant d'ado et plus tard en jeune célibataire. Ayant eu successivement et parfois simultanément à ma disposition mon Papa et ses amis, mes grands frères, mes amoureux dès la maternelle, mes princes charmants, puis depuis plus de 15 ans mon chéri, je n'ai pas jugé utile de perdre mon temps pour apprendre toutes ces occupations et taches que j'imagine réservées à la gente masculine. Il en va donc de soi que pour moi qu'un homme, « un vrai », décharge la dame de ce qui est indigne d'une « vraie dame ». De tout ce qu'elle n'a pas envie de faire. Porter les courses, déboucher un évier, sortir la poubelle, dégivrer un pare-brise, vérifier la pression des pneus, installer et mettre en route tout genre d’électroménager. Sorte de raisonnement issu tout droit de mon inconscient et par conséquence mon désir véritable qui s'oppose à la vision d'une femme de nos jours. Il allait donc aussi de soi pour moi de trouver un partenaire de vie correspondant à mes critères. Heureusement les messieurs partageant « mes valeurs » ne manquent pas. Et comble de bonheur cela se conjugue bien souvent avec une réelle galanterie à toute épreuve. Sans parler d'une grande patience et une gentillesse qui appelle l'abus. Or c'est là précisent qu'intervient encore mon inconscient qui souhaite mes abus sanctionnés de la manière particulière qui est le sujet de mon blog. Et gare au trop gentil monsieur qui ose me priver de mes limites. Mon irrationalité qui prend parfois le dessus sur ma rationalité, surtout dans mes accès de colère, risque non seulement de ne pas considérer comme un « vrai homme », mais en plus de le lui dire. Bon, là je ne suis pas fière de moi du tout, mais malheureusement cela fait partie de mes comportements. Retenons donc que la question du « vrai homme » m'importe beaucoup.

Alors quand je me sens quelque part en confiance et que je prenne par surplus un petit apéritif ou deux... il m'arrive de sortir mes théories concernant les « vrais hommes » au grand amusement de tout le monde. Ce qui me vaut outre des fou-rires (petite isabelle est pompette!)...

...une solide réputation de tête fesses à claques.

Fille précieuse et mal-habituée à la fois, maniérée dans ses gestes, dans sa tenue, dans sa façon de parler. Et il n'est pas un hasard que l’exaspération de ma mère à cause des comportements impertinents de sa fifille a pris très tôt, quelque part dans mon adolescence, une forme significative :

Dir gehört mal richtig der Arsch versohlt, isabelle !

(Tu mérites une bonne fessée, isabelle !)

Constat purement rhétorique. Je me suis demandée ô combien de fois si elle le pensait vraiment. Et cela me faisait toujours très drôle d'entendre ces mots de sa bouche sans que toutefois ne suive jamais le moindre geste en cette direction. J'ai dû attendre le couple avec mon chéri pour mettre lumière dans cette énigme. Un jour au tout début de notre relation, en passage chez mes parents, j'avais affiché un comportement particulièrement odieux envers mon pauvre chéri, trouvant qu'il ne s'était pas comporté en « vrai homme ». Versant « serviteur » de ce fantasme, je précise. Je ne saurais dire ce qui m'a pris de lâcher ainsi mon côté tyrannique dans le cadre familial. Ma mère, témoin de mes caprices, s'est tournée vers mon homme pour lui donner un (sage) conseil qui m'a laissée perplexe :

Da hilft nur eins. Ein paar tüchtige Hiebe auf den blanken...

(La seul solution, quelque bonnes claques sur le derrière tout nu !)

J'aimerais m'attarder un peu sur l'adjectif « tüchtige » qui décrit la nature souhaitée des claques (Hiebe). Admirons le riche contexte de ce mot :

-s'appliquer avec savoir faire et soin
-suffisant en quantité, proportions et intensité
-une prestation d'excellente qualité !

Visiblement ma Maman ne demandait « que le meilleur » pour sa fille ! En espérant que ses mots ne tombent pas dans l'oreille d'un sourd. Et pour en être parfaitement sure que m'arrive ce destin qu'elle me souhaitait, elle insista ostensiblement auprès de mon homme :

Tu ne trouves pas ?

Voila un « œdipe à l'envers », ma mère et mon homme, tout un poème. Ces deux-là étaient faites pour s’entendre dès le début. Notons que ma mère montre pas mal de traits de caractère similaire aux miens. Ce qui me paraît normal. Par conséquence, elle aussi sait se montrer fort pénible. Je me pose alors la question si elle ne partage pas aussi fantasmes...

dimanche 27 juillet 2014

551 Le frisson d'une terrible correction 1

Pourvu que personne n'entende mon chéri quand il m'annonce certaines corrections !

Étant franc, peu importe la situation, il ne va pas par quatre chemins quand il a des choses à dire. Puis il a ce que j’appelle une théâtralité verbale. A l'écouter on serrait facilement tenté d'imaginer le pire pour moi.

Crois moi isabelle, ton cul se souviendra pendant longtemps.... je vais te strier tes fesses en long et en large comme tu le mérites...

Pas de panique, ni de joie sadique hein ! Nous sommes dans l’ouverture d'un rituel qui est en quelque sorte le préliminaire de ma punition. Ce rituel sert à adoucir les tendances hostiles. Des vraies je veux dire. Car parfois mon pauvre chou est au bord du désespoir avec moi! Par ma mauvaise foi, par mes insolences, par la portée de mes bêtises (qui se compte en longues heures de travail pour mon chéri). Sans oublier que j'ai le verbe haut quand il s'agit de défendre la peau de mes fesses. Ce semblant de forte dispute est notre manière bien à nous de nous mettre en phase. Car n'oublions pas que la discipline domestique vit d'émotions qui se créent spontanément par le cours de la vie. L'action n'est pas prémédité comme dans une mise en scène ludique.

Une fois nos émotions accordées, le rituel a pour but, analoguement aux préliminaires dans la vanille, de monter une tension qui tangue dans une situation punitive entre l'angoisse de passer par une rude épreuve pour mes fesses et la volupté de me trouver « entre les mains » d'un homme déterminé qui approuve et applique pour grandes filles les méthodes éducatives anciennes qui me font tant rêver.

Soit tu files droite isabelle, soit on baisse ta culotte !

Sorte d'épée Damoclès qui me plaît de sentir en permanence au dessus de ma tête et qui donne à mon quotidien un air d'aventure permanente. C'est un peu comme le train fantôme de mon adolescence en agréable compagnie princière. Il s'agit moins de cultiver une peur irrationnelle de fantômes, mais l’anxiété de voir surgir subitement et de nulle part dans le noir une main (bien humaine) qui va se glisser sous mon T-shirt ou sous ma jupe au moment où je m'y attends le moins. Ce suspense qui devient au fil du parcours quelque peu insoutenable et qui trouve une décharge salutaire à chaque attraction qui permet aux filles de pousser leurs cris aigus qui parlent en long et en large de leurs émotions... contradictoires ! En gros une habile exploitation commerciale de petits traits hystériques qui offre un terrain favorable pour mettre en scène les cris d’impuissance (et surtout de joie!) d’une femme qui devient la cible d'attouchements sexuels. Tant souhaités ceci dit, car on n'embarque pas au train fantôme avec n'importe qui.

Bref, il vaut mieux de ne pas trop prendre les dires de mon chéri à la lettre. Il est en train de me créer dans mon imagination bon nombre de "situations brûlantes" qui entretiennent un suspense. C'est le grand jeu. Il sait mettre en relief - par une belle rhétorique qui ne néglige aucun détail - une forte pression qui me donne la chair de poule. Je sais que je vais être sévèrement punie, mais je ne connais pas encore les modalités.

C'est l'incertitude de mon sort, qui me procure les plus fortes émotions !

vendredi 25 juillet 2014

550 Liens de discipline domestique (124 ème édition)

Au menu cette semaine : Se faire sermonner la culotte baissée


Tout le monde n'est pas capable de sermonner une dame. Déjà, il n'y a pas de truc miracle pour connaître les cordes sensibles. Il faut prendre du temps pour l'écouter, sinon impossible de se glisser dans son univers. Toutefois la nudité peu rendre bon service pour déstabiliser et pour ainsi faire tomber les dernières résistances.

Un jour au début de notre vie en commune, suite à une faute grave, mon homme m'a demandée de me déshabiller entièrement. Puis j'ai dû lui suivre en costume d’Ève dans son bureau. Entendre la porte se fermer derrière moi, m'a procuré la désagréable sensation de me faire pipi dans ma culotte... sans en avoir une sur moi. Mon homme a pris tout son temps pour sortir le martinet et aussi pour s'installer dans son fauteuil avant de commencer à me sermonner. Cela a pris vite les apparence d'un interrogatoire et me sentant de plus un plus petite, je suis vite passée aux aveux complets. Mes intentions, le caractère inexcusable de ma faute, mon incapacité de résister à la tentation de commettre mon acte et aussi ma sincère conviction de mériter une correction de taille. Mon besoin d'une main ferme pour intervenir sur mes côtés irraisonnables et mon acceptation d'un programme éducatif sur mesure. Je suis sortie une demi heure plus tard, au son du clocher de l'église - petite attention subtile à mon égard - confessée et surtout copieusement fessée. J'ai dû passer encore une bonne partie de la journée toute nue, en faisant les corvées de ménage dont un cirage complet de tous les meubles et les parquets en bois. Le tout avec l'agréable sensation d'avoir payé ma note à hauteur de mon méfait, style :

C'est bien fait pour moi...


...malgré de la sermonner en long et en large. Pire, elle ne perds même pas son effronterie. Encore une culotte baissée, mais cette fois-ci la nudité reste dans un registre de suggestion. Difficile, malgré ma faute, d'afficher une mine contrite. Plutôt l’œil malicieux, je ne quitterais pas le regard de mon homme pour scruter le moindre signe de son trouble de me voir ainsi (dé)vêtue devant lui. Jeu de la barbichette pour qui saurais résister au plus long à la tentation. Mon chéri, étant une personne de plus honnête, ne se aventure plus sur de tels terrains depuis longtemps. Il connaît ses limites, ce qui m'arrange bien. Mais il connaît aussi les miennes, ce qui m'arrange nettement moins... Par conséquence il arrive toujours à rétablir l'autorité à la maison et je ne demande pas moins de lui !


Petite pause récréative. Le monsieur ne manque pas de force et le fait savoir. C'est la première fois que je vois un fessier rougir sous un collant.
Je trouve l'effet très esthétique. On dirait du rouge au milieu de noir et blanc. Selon la réaction de la dame, il me semble qu'elle trouve son compte aussi, même si le monsieur me paraît un peu rustre.


Voici qui me rappelle un peu les récits (je veux dire authentiques par des vraies personnes) sur les châtiment corporels dans mon pays à une époque que les moins de cinquante ans ne peuvent pas connaître. Cela se passait le plus souvent dans la cave ou dans le grenier. On employait le Rohrstock (la canne, la badine) et bien entendu cela se passait sur les fesses nues. Notons que ces récits de vraie discipline m'inspirent nettement moins que les... créations.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !


















mercredi 23 juillet 2014

549 ... mériterait une bonne fessée

Une confidence, tout compte fait, assez banale !

(Sujet inspiré par un commentaire de Christine faisant allusion à une actualité qui montre à quel point cette expression hante l'inconscient collectif.)

J'ai déjà rencontré pas mal de dames (et messieurs aussi) qui a un moment ou un autre de leur vie ont exprimé par une phrase de ce type leur désir de recevoir une bonne fessée. La cause était souvent un incident bien réel, le petit ou grand faux pas que l'on n'arrive pas à se pardonner ou une bourde qui nous a fait passer un grand moment de solitude. Certes, tout le monde ne réagit pas en associant son écart à la discipline cuisante. Par conséquence, il y a peut-être matière à creuser. Alors dans un tel moment quand une bonne copine me fait part de tout le bien qu'elle pense que quelqu'un la mette sur ses genoux, je ne me contente pas d'imaginer ce « quelqu'un » lui baisser sa culotte (entre adultes cela se passe toujours cul nu!) et lui claquer le derrière. J'ai surtout envie de répondre par un petit...

...chiche !

Manière de voir par pure curiosité. Je me dit aussi comme il me serait agréable de ne pas être la seule à recevoir des punitions à l'ancienne. Partager mon sort ou du moins papoter entre filles de ce qui arrive à nos popotins respectifs. Non pas pour mettre en question le bien-fondé du châtiment, mais pour pouvoir échanger de petits trucs pour arriver à mieux se comporter. Comment faire pour mieux soulager son fessier qui a reçu une bonne dose de calmant. Parler de ses fantaisies annexes comme appliquer « à chaud » une longue fellation à son homme pour le remercier de tous ses efforts et lui faire oublier la douleur dans sa main. Le pauvre. Bichons-nous le !

Échanger des confidences avec une voisine, une dame d'une administration du quartier, une esthéticienne, une coiffeuse, la monitrice d'un club de gym, commerçante de proximité, autant de possibilités qu'il y a des femmes. Car vu qu'un tel besoin ne se lit ni sur le visage, ni se manifeste-t-il dans un milieu socioculturel particulier, on peut aller de surprise en surprise. Je ne parle pas de la petite mise en scène, soigneusement préparée par un achat de menottes en peluche rose et un paddle à découpe cœur pour se procurer des frissons en couple et surtout pour tenter de réveiller un côté mâle viril et entreprenant chez un adorable compagnon « nounours à pantoufles ». Je ne parle pas non plus de ceux et celles qui aiment descendre dans les caves, aménagées avec beaucoup d'amour (si, si j'admets, même si ce n'est pas mon truc) et de savoir faire, le temps de «voluptueuses supplices». Non, non, je parle des adeptes de la vraie punition. Celle qui est tellement excitante à imaginer dans ses rêveries pour actionner la vilaine main. Mais si indésirable une fois prise sur le fait. Et pourtant on avait demandé explicitement à notre homme lors d'un joli tête-à-tête de ne plus passer sur nos fautes que notre besoin de punition souhaite sanctionnées.

T'es sérieuse là ? Tu veux que je te passe sur mes genoux pour...

...pour, pour, pour … tout dépend de la dame. Il n'y a pas de mode d'emploi, pas de règlement type applicable pour se lancer.

Chaque dame est unique et demande du sur mesure.

Satisfaction du besoin de punition qu'elle éprouve et auquel le monsieur est censé de répondre activement et avec grande compréhension. Voila qui demande plus qu'un doigté exceptionnel sur la peau fessière. Toutefois rares sont les dames qui s'expriment à ce sujet si particulier, laissant ainsi croire que les préférences vont vers le virtuose du martinet ou le maître dominant. Je serais tentée de conseiller à un compagnon ou époux d'une dame proposant de jeux éducatifs de bien sonder les non-dits de la « vilaine fille ».

Il se peut que le jeu ne soit que prétexte pour passer aux choses plus sérieuses...

Mon homme passe et me demande ce que je suis en train d'écrire. Et déjà à ma première phrase, son visage s'illumine.

Normal qu'on te fasse ces confidences, isabelle, t'as parfois un sacré côté de mère fouettarde...

Et vlan...

lundi 21 juillet 2014

548 L'insolente garçonne et le martinet 3


Vas-y, prend moi par l'entrée du service. Sur le champs !

Le miroir me renvoie mes premiers pas au pays des garçonnes. L'entrée dans la vie professionnelle en essayant de me donner des allures de femme très déterminée avec les cheveux taillés très courts et les lunettes marquantes pour mieux cacher cet éternel sourire qui semble être indissociable de mon visage. Et - comble de bonheur - l'imposture fonctionne avec mon entourage qui se plie devant mes attitudes quelque peu autoritaires, rigides et austères. Apparence subtilement contrastée par la touche girly qui tue. L’inévitable jupe droite qui met en scène une féminité « glamoureuse », constituée de petits pas dus à la coupe du vêtement, de mouvements prudents pour ne pas dévoiler le haut de mes jambes et une technique adapté pour me baisser. Sans oublier l'effet principal de ce grand classique de la garde-robe féminine: mettre en valeur les rondeurs d'un postérieur de dame. Expression de fierté de mon corps et de son impacte sur le gente masculine. Tout va au mieux sauf qu'à l'intérieur de moi grandit un indomptable besoin de punition. Notamment le soir quand je rentre à la maison. L'envie que quelqu'un découvre « la face cachée » de notre garçonne, lui enlevé sa belle jupe droite pour dévoiler un petit string. Habituellement objet de convoitise sexuelle par excellence qui dans le contexte qui s'annonce perds son mystère pour laisser place au ridicule :

Cette bonne fessée qui n'a jamais fait du mal à personne !

Bien entendu, elle s'applique cul nul, le string autour des chevilles. Bien entendu ce dernier n'y restera pas longtemps et suivra le même chemin que mes escarpins quand je commence à gigoter sérieusement sous l'influence d'une chaleur croissante. Bref, déjà ma première fessée met fin à mes nobles aspirations de garçonne (Dans le sens du cliché d'un garçon qui ne pleure jamais sous aucun prétexte !) Je baisse plus vite qu'imaginé mes gardes pour m'effondrer en larmes en apprenant qu'une bonne fessée fait très mal.

C'est douloureux d'apprendre la vérité sur ses propres surestimations.

Et même si je ne pleure pas de douleur grâce au rembourrage naturel de la partie concernée de mon anatomie, c'est ma fierté qui accuse le coup car elle a sous-estimée l'effet psychologique d'un châtiment corporel. Cette rigoureuse remise en place qui attribue justement à chacun sa place fantasmatique. Qui détermine qui porte les pantalons et qui baisse sa jupe. Nous sommes dans cette vérité qui vient des profondeurs de notre âme et qui est difficile d'admettre. Avoir dépassé l'âge de la majorité depuis quelques années et et se souhaiter reléguée au rang d'une ado d'un autre époque.

Drôle d'impression de me retrouver devant la glace la jupe baissé. Un châtiment digne d'une... garçonne. Car habituellement un jupe se retrousse. Et une insolente fille, pour la corriger, on la mets sur ses genoux ou on la plie sur une table, un canapé, un fauteuil. Tandis que notre garçonne, à l'égal d'un garçon, est invitée de se pencher en avant pour tendre son postérieur. Je pense à cet étrange besoin que l'on me baisse ou me fait baisser jupe et culotte encore à mon âge pour m'appliquer le martinet. Pour qu'un éventuel témoin de ma honte comprenne bien ce qui se passe chez nous. Preuve que la discipline n'est pas un vain mot chez nous et qu'il ait des limites qui ne se dépassent pas à la maison sans que sanction s'ensuive.

A vrai dire j'ai surtout honte du fait que je suis fière de payer mes écarts dans un mode « sévère éducation d'un autre âge ». Il suffit de me voir quand mon chéri fait éloge de mes bonnes manières. Quand il se laisse aller de dire :

Elle a reçu une excellente éducation, isabelle !

Et moi, tout de suite, je bois ses belles paroles. Je me pare de mon plus beau sourire et je me mets en pose. Très glamour et féminine jusqu'au bout de mes ongles. S'impose alors une question :

Que voit-il ce spectateur qu'il ne devrait point voir et qui me cause ce profond sentiment de trouble ?

Peut-être la vraie nature de mon fantasme. Un autre versant de la garçonne. L'imposture que j'essaye résolument à cacher. Par exemple par une chevelure opulente, avec des extensions pendant une longue période. Tenue bcbg avec la touche sexy qu'il faut pour capter le regard. Une aisance sur de très hauts talons. Évidement la garçonne en moi sait que l'égalité entre hommes et femmes n'est ni l'identité, ni l’absence de différences. Mais entre la raison et les irrationalités, c'est un dialogue de sourd. Il y a de fausses connections partout. C'est leur présence et non leur nature exacte qui crée cette garçonne en moi qui se voit jouir en égal d'un homme sous forme une identité impossible. Et pour arriver à ses fins, elle se donne du mal... ou plutôt elle cherche ce mal qui fait du bien. C'est elle qui prend la partie active dans un jeu de séduction qui vise à mettre le monsieur hors de lui :

Se montrer insolence pour recevoir le martinet !

L'insolence comme expression de révolte contre la condition féminine, souvent conçue comme devoir se soumettre au désir de l'autre, comme devoir se « faire mettre », comme devoir subir la loi du martinet. Sorte de rite initiatique pour obtenir la pièce du puzzle qui manque. Le martinet devient plus qu'un instrument de punition. Il devient l’objet de tous les désirs. Un objet qui symbolise le plaisir. Il s'incruste dans la pensée, il devient obsédant. Mais on oublie l'autre versant de la garçonne, son abécédaire de la fille sage qui se flatte de séduire autrement qu'avec son sexe. Et du coup, même dans un contexte qui vit de la séduction physique pure, s'installe une inhibition de taille qu'il faut vaincre.

Faire de la soumission sa condition de jouissance ou attendre l'absolution par la fessée pour se sentir prête pour marquer les ébats d'un rythme actif que certains qualifient de sal*pe.

Et effectivement quand je suis arrivée à pousser assez loin le bouchon pour que mon homme m'applique le martinet, je me sens transformée. Pas que je sois autrement active qu'avant, mais je me sens déculpabilisée dans mes actions. Femme qui prend l'initiative sans se poser des questions, sans être harcelée par une mauvaise conscience. Épanouie en profitant du silence de mon besoin de punition...

vendredi 18 juillet 2014

547 Liens de discipline domestique (123 ème édition)

Au menu cette semaine : Grands moments de solitude


La plupart de productions industrielles ne laissent aucun doute à mes yeux sur l'orientation du fantasme. Ce qui est montré n'a rien d'érotique et couvre exclusivement sans se cacher le registre punitif. Par conséquence, vu qu'il s'agit de vendre un produit, il ne me semble pas hâtif de conclure que le registre récréatif n'a qu'un public restreint. Du moins pas de public prêt à payer pour voir de tels films. Pour ma part, visionner du récréatif me met un peu mal à l'aise. J'ai l'impression de jeter mes yeux sur quelque chose de bien intime qui ne me regarde pas. Deux personnes à la recherche de manière peu orthodoxe cette jouissance que dame nature a mise généreusement à la disposition des êtres humains. Par contre la fessée punitive me semble parfaite pour être partagée et par conséquence je ne suis pas gênée de jeter un coup d’œil pourvu que cela ne dépasse pas trois ou quatre minutes. Me voilà donc épatée par la cadence imposée et outre l'enjeu d'un fessier qui rougit, ma curiosité se tourne essentiellement vers la solidité de la main de la dame qui applique :

Comment fait-elle sans avoir mal ?


Ce qui rend le grand moment de solitude particulièrement redoutable, c'est quand cela se passe devant témoin. Subitement on devient la cible de tous les regards. Mais contrairement au quart d'heure de la gloire on s'en passerait bien. Dans mes fantasmes j'ai toujours eu une faible pour les ambiances imprégnées par la discipline stricte. Par exemple un instrument ostensiblement accroché qui annonce au visiteur clairement de que bois on se chauffe dans cette maison. Mes preuves comme peste et mauvaise langue étant fait depuis longtemps, je ne saurais certainement pas retenir mon rire en voyant une bonne ou pas bonne copine s'en prendre une solide correction. Notons l'aspect hystérique de mon rire qui peut signifier autant le désir de me trouver à la place de la punie, autant cette joie jubilatoire d'échapper à une situation inconfortable et surtout peu valorisante. Bref aucun problème pour me mettre dans la situation de l'image.


Chère Inga, je sais que vous êtes suédoise et que les lois de votre pays interdisent de donner la fessée à un enfant, vous par contre je vous suppose en âge pour en recevoir une !

Difficile de mieux résumer ma vision de la fessée !

Je suis tout à fait d'accord que certaines choses restent réservées aux adultes. Enfin, cela peut se pratiquer aussi entre « apprentis adultes » à condition que je jeune prince et la jeune princesses soient ado tous les deux. Je sais de quoi je parle...


Un nouveau blog de fille, plein de grands moments de solitude. Un peu éloigné de mon univers, mais loin de moi un besoin de me chercher dans l'identique, dans ce qui me ressemble. De jolies histoires mettant en scène les méandres de l'âme féminine. Toutefois l’appellation « petite pisseuse » me réveille aussi des « émois … tendres » et l'idée de mettre en relief une expression chargée de sous-entendu ne me laisse pas indifférente. D'où mon plaisir de découvrir un fantasme explicite d'une autre dame qui fait à mon goût le tour du sujet de manière très captivante...

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !




















mercredi 16 juillet 2014

546 En mauvaise posture

Difficile de faire la fière surtout quand...


J'adore ce petit clip. Normal, adolescente j'étais de toutes les fêtes avec une prédilection pour celles avec un déguisement ou des jeux indécents. Fêtes sans alcool et autre remontants, bon enfant et plutôt branchées sur la drague dans tous les sens. La chasse au prince charmant en le laissant croire qu'il sait s'y prendre en séducteur hors pair. La compétition entre filles quoi, où tous les moyens sont permis. A bien y réfléchir, devoir tendre son derrière tout nu pour une claquante fessée à un prince charmant devant une bonne copine, ne manque pas vraiment de charme. Tout compte fait, c'est moi la cible de la convoitise, l'élue en quelque sorte et bien que la copine fasse semblant de bien s'amuser, restera toujours le doute si elle ne souhaite pas se trouver à ma place. Alors pourquoi ne pas lui tirer la langue tant que l'ion ne se trouve pas encore en trop mauvaise posture. Puis arrive le moment de la vérité. Prendre son courage en main et essaye de se montrer le plus dignement possible dans cette délicate situation. Car un prince digne de ce nom, se réjouissant de son pouvoir presque royal, fait rarement semblent dans une telle situation. Cela doit être également une question de fierté pour montrer de quoi que l'on est capable avec... ses mains. Par conséquence il souhaite également impressionner la bonne copine. Résultat : Quelque chose qui ressemble au 14 juillet et qui monte en crescendo. Associée à un popotin féminin qui brûle de plus en plus. Difficile de garder la morale et se dire : Rira bien qui rira le dernier.

Par contre quelle horreur de devoir tendre son derrière tout nu à une bonne copine ou pire encore à son ennemie juré.

Si tu savais depuis quand la main me démange isabelle !

(Comme si je souhaitais vraiment à le savoir, espèce de bécasse ! )

Évidement je ne vais pas essayer d'envenimer la situation encore plus. Alors je garde mes commentaires pour moi. Je me sens déjà assez punie avant que commencent les festivités. Ayant atterri sur les genoux de celle qui va se faire un plaisir de me tanner la peau, relève de la bêtise pure, de la mienne. Que ce soit un pari perdu ou une sorte de chantage, ce n'est pas le moment de philosopher. Un visage reflétant une profonde satisfaction, l'autre surtout une profonde blessure de l'amour propre. C'est là qu'intervient notre témoin :

Mais je connais ce fessier !

Cri jubilatoire et jouissif à la fois, facile de reconnaître la voix d'une autre copine qui ne nous souhaite pas de bien. Genre qui rapplique toujours au pire moment. C'est fou les nombre d'ennemies que l'on peut se faire dans une vie de célibataire. Je me retrouve bien dans les allures de la fille punie du clip. Le coup du pied, c'est tout moi. Notons la jolie allusion à la main de fer.


Reste un seul regret : De ne pas voir le paddle entrer en action.

lundi 14 juillet 2014

545 L'insolente garçonne et le martinet 2

(Petite fiction … ou pas ! Suite de : 540 L'insolente garçonne et le martinet 1)

On garde sagement sa position, isabelle.

Drôle d'impression de me retrouver seule, face à mon reflet. Je pense à une caractéristique constante de mon besoin de punition qui ne peut se passer de l'impression d'un témoin, ne serait-ce qu'imaginaire, chargé de vérifier soigneusement que je paye ma note à la hauteur de mes méfaits. Actes dont je ne suis pas fière du tout et que je juge indignes de mes nobles ambitions. Mon mystérieux témoin se nourrit de ma honte. S'en fait un délice de la détecter. Comme maintenant ce rouge sur mon visage que me renvoie la glace, comme s'il voulait dire :

Tu vas voir, isabelle. Dans un petit moment ton derrière sera encore plus rouge que tes joues !

Je me parle à moi-même pour mieux cacher mon malaise dans cette situation particulièrement éprouvante qui fait de moi à la fois juge, accusée, condamnée et spectateur. Mon homme, ravi d'entendre l'effet de cette subtile punition sur moi, ne se prive pas de surenchérir :

Sans oublier ton joli chants de repentir à plein poumons. N'est-ce pas isabelle ?

Comme il a raison. L'attitude de faire la fière me me réussit pas. Dans cet exercice je suis perdante au bout de … hm... disons une minute, peut-être deux avant que les vannes ne s'ouvrent. Je ne suis pas de celles qui assument avec courage jusqu’au bout leur « même pas mal » en serrant leurs dents et en tendant avec effronterie leur derrière déjà malmené à une autre salve de claques. Se moquant ouvertement de celui qui est en charger d’appliquer la sentence, en mettant sérieusement en doute ses capacités de faire régner l'ordre à nouveau.

Encore ! Plus fort. Montre-moi ce que tu es capable.

Faire craquer le monsieur, pousser sa main au delà des limites du supportable, en s'enfermant dans un entêtement hors normes, même avec... .

...un cul déjà cuit à faire pâlir de jalousie un babouin.

Un narcissisme poussé à l'extrême et qui se flatte de pouvoir résister aux assauts d'autrui comme s'il s'agissait de décrocher un récompense suprême. Certes, il y a des messieurs aussi ayant un narcissisme qui les oblige à s'obstiner dans la voie manuelle. Mais personnellement je doute qu'une main puisse arriver au bout de ce moelleux coussin, généreusement rembourré que la nature met à disposition des dames. Qui s'étonne donc au bout du compte de voir capituler le monsieur devant la résistance et ténacité féminine dans cette compétition et de l'entendre prononcer enfin la phrase magique :

Je vais décrocher... le martinet pour te mettre au pli.

Martinet, cravache, canne, strap, paddle. A chacune sa préférence, de choisir dans cette panoplie phallique son bonheur qui symbolise l'accès à l’étape supérieure. Le bizutage derrière elle, s'ouvre une voie quasi initiatique avec la possibilité, enfin, d'explorer de nouvelles formes du plaisir charnel...

...comme un garçon !

Car elle le mérite bien. Car elle n'a pas fondu en larmes. Car il est bien connu que seul les filles se mettent à brailler pour un oui ou un non. Mais elle, elle a fait ses preuves. Victoire de Pyrrhus. Une indomptable et inéducable dame, aussi sous l'emprise du martinet qui danse sur ses fesses. Indécision de se positionner en face de ce qu'elle ressent. Écouter son corps, son entrejambe dont la chaleur dépasse celle du popotin. Puis l'illumination :

Frappez avec vigueur à la petite porte et on vous ouvrira !

D'où ce subite désir de se le faire mettre profond. Le martinet ? Euh, pas exactement. C'est l'heure des grands. Temps de se lancer enfin, non pas à la mode habituelle d'une fille, mais par l'endroit même où c'est possible aussi pour un garçon.

Vas-y, prend moi par l'entrée du service. Sur le champ !

vendredi 11 juillet 2014

544 Liens de discipline domestique (122 ème édition)

Au menu cette semaine : Insolences féminines


Non, il ne fera pas la fête avec vous, il est puni !

Je fais partie de ces dames que l'on considère comme pas cool du tout. Celles qui ne prônent pas la liberté pour chacun des partenaires d'un couple. Celles qui ne font pas l'éloge d'un jardin secret et du bienfait d' activités épanouissantes chacun de son côte pour ne pas s'étouffer mutuellement. Loin d'évoquer l'impression d'une soumise, on me considère plutôt comme directive et par conséquence certains de mes princes charmants, quand j'étais encore célibataire, m'ont fait part de leur penchant pour les dames qui savent s’occuper de grands garçons en manque de bonnes manières. Je suis curieuse, de très bonne écoute et souriante sans juger. Du style :

Voyons à quoi cela retourne ton truc. Peut-être cela me tentera .

J'ai pu alors apprendre pas mal de choses sur ce genre de fantasmes. Le plus souvent cela reste dans le super mignon. Loin de demander à la dame de se transformer en tortionnaire de mâles comme suggèrent certaines productions B. En ressort surtout le désir de voir la dame qui est censée d'imposer la discipline dans une tenue résolument sexy. Talons hauts, bas et porte-jarretelles, corsets etc. Toute la panoplie de la parfaite séductrice.

Et pour ma part, où serait mon plaisir dans une telle constellation ?

Passons sur le fantasme d'avoir un homme à ses pieds. Pas besoin de jouer à la dominatrice pour cela. Il suffit souvent d'un joli sourire et voilà le tour est joué. Ceci dit, je trouverais sûrement jouissif d'interdire à un monsieur de faire une virée avec ses potes. De se vautrer devant la télé pour regarder le foot. Tiens, c'est le moment! De se remplir de bière et de chips pour jouer à la playstation. De ne pas se raser le matin pendant ses vacances. De traîner à la maison dans un vieux jogging ou dans un T-shirt trouée. De finir une fois pour toutes avec tant de mauvaises habitudes qui me dérangent chez certains messieurs. Despotique, avez-vous dit despotique ? Mais non. Selon mon homme (qui n'a aucun des ces défauts-là !) je suis seulement... très vicieuse.

Filles entre elles (petit clip)

Thématique qui plaît beaucoup à certains messieurs. Mon homme n'en fait pas exception. Quand il a appris au début de notre vie commune que je faisais toujours du sauna pendant mes vacances en Allemagne avec mes anciennes copines d'école, il a fait de grands yeux. Il aurait trop aime connaître leur réaction en me découvrant entièrement épilée. Car l'épilation intégrale à la fin du dernier millénaire avait encore cette petite touche du vice (décidément, il voit le vice partout chez moi) qui fait tilt. Pour ma part j'ai présenté les choses très pragmatiquement .

Je n'ai plus un seul poil sur le corps. La première qui rigole s'en prend une...

En brandissant le fouet du saune. Mais non, là je plaisante.

Discipline domestique (petit clip)

Ambiance quelque peu puritain. J'ai souvent l'impression que le puritanisme s'utilise par certaines personnes comme un synonyme de renoncement aux joies de la vie en imaginant les puritains comme particulièrement coincées. Étant classée comme fidèle, je connais assez bien ce genre de préjugée. Pourtant il existe deux principaux moyens pour s'agrémenter la vie de manière charnelle. Changer souvent le partenaire ou changer souvent la façon de faire les galipettes. Question de préférences personnelles. Et le deuxième mode de vie est parfaitement conciliable avec les croyances. Notons une petite incohérence personnelle qu'il vaut mieux garder pour soi de nos jours :

Rien ne rend mon homme plus viril à mes yeux que quand il ne se laisse pas faire et me passe sur ses genoux pour me corriger pour mes insolences !

Enfin, les mœurs à ce niveau se détendent un peu et comme j'ai pu apprendre certaines de mes copines en rêvent aussi...


Décidément, elle ne peut pas s'en passer. On dirait qu'elle le fait express de choisir toujours des robes qui remontent copieusement au moindre coup de vent. Je crois que son homme doit adorer ce genre de petite performance en public. Comme le mien d'ailleurs qui pousse loin le vice (là c'est moi qui en parle) en me punissant pour ce manque flagrant de bonnes manières. Peut-être chez Kate et William c'est pareil...

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !



















mercredi 9 juillet 2014

543 La métaphysique du consentement dans la discipline domestique

Petite réflexion en cour d’élaboration !

Mise en évidence pour un faux pas de taille, je suis rarement enthousiaste sur le champ de recevoir ma fessée... bien méritée comme me suggèrent mes fantasmes depuis ma tendre enfance. Le fameux décalage entre la fantaisie qui contient le contexte psychologique et le passage à l'acte qui contient le contexte physique. Et là, évidence, pour apaiser le besoin de punition il faut une certaine douleur qui rend l'acte réel, crédible et... jouissif aussi. Cette étonnante métamorphose se fait chez certaines personnes « sur le coup », chez d'autres dans l'anticipation ou dans le recul. Voila qui montre que le besoin de punition vit en grande partie de sa sexualisation, du fait qu'il prend la place de besoins sexuels en affichant par conséquence un fonctionnement analogue. Certes, on peut essayer d'apprivoiser son besoin de punition, en créant un prétexte propice en rapport avec nos rêveries et une situation s'y rapportant. Sous forme de jeu donc. Mais bon, cela n'est pas toujours satisfaisant, notamment quand s'installe une impression d'avoir dépassé l'âge de jouer. S'offre alors la discipline domestique, sorte d'arrangement entre deux personnes adultes qui prévoit de vraies punitions pour certains actes de la vraie vie. Et pour la mettre en route il faut obligatoirement un consentement.

C'est sur la signification du consentement que j'aimerais m'attarder un peu.

L’ancêtre de ce consentement me semble un conflit intrapsychique, lié à une excitation sexuelle. Pensons à la phase d'accepter ses propres fantasmes. Combien de personnes s'adonnent à leurs voluptueuses rêveries de punition en ayant une mauvaise conscience. Assumer son fantasme pour passer à l'acte nécessite alors d'abord un consentement entre deux instances contradictoires en nous. Ce qui n'est pas un mince affaire. Mais une fois ce travail accompli, le plus gros reste encore à faire.S'accorder à une autre personne qui va intervenir dans la réalisation de notre fantasme. Et même si cette démarche est soigneusement verbalisée et préparée, rien ne dit que notre consentement (dans le sens de sa composante excitante) soit au rendez-vous en cas de « véritable dérapage » que l'on souhaite puni dans nos rêveries.

Mon homme le sait et loin de lui de vouloir m'imposer une punition par un geste de force qui ne me laisse pas le choix de dire non. Il sait parfaitement évaluer l’enjeu qui risque de mettre un couple en péril. Le moment n'est pas encore propice à l'action. Mieux vaut d'abord préparer le terrain. Chercher ce consentement qui tient en quelque sorte place d'un préliminaire. Il est d'ailleurs un peu étonnant combien de fois dans notre famille de fantasmes on mentionne ce consentement. Comme si cela était spécifique à la fessée et non valable pour toutes les autres pratiques sexuelles y compris la vanille. Certes sans cet accord nous serions dans la violence conjugale. Mais comment appelle-t-on la vanille sans accord : Un viol, non ?

C’est le langage qui ouvre le rituel en m'invitant par exemple d'aller chercher le martinet. Acte qui se passe rarement dans une docilité parfaite. Je peux rouspéter bruyamment, voire être insultante envers mon homme. Minimiser ma faute aussi. Essayer d’argumenter. Essayer de vouloir le corrompre en lui promettant des gâteries pas possibles. Et pourtant je me applique. Depuis des années. Au fil du temps j’ai appris que mon homme évalue la situation non pas pour se faire un plaisir coquin (pas besoin de la DD pour cela ; nous ne sommes pas des extraterrestres), mais parce qu’il a saisi qu'il y a un réel besoin de punition de ma part. C’est à dire que mes irrationalités approuvent le sort qu'il me réserve. Que mes irrationalités soient son meilleur allié.

Nous sommes donc dans un consentement on ne peut plus profond qui tient compte de ma réalité psychique.

Ce qui n’évite pas la petite guerre entre ma raison et mes penchants. Voila donc, ce qui est visé réellement par mon emportement. Ce : « est-ce bien raisonnable que je cède à mes fantasmes de me faire punir ». De donner à mon chéri un pouvoir sur moi qui lui permet de juger mes actes et comportements. D'intervenir quand il le juge nécessaire de me rappeler à l'ordre. C'est mon amour propre qui prend une sacré claque. Il est évident que je ne me sens pas fière de moi et que la honte s'en mêle. Et ma réponse personnelle à cette situation passe par la colère. Mon homme ne tient tout simplement pas compte de toutes ces méchancetés que je peux sortir dans un tel contexte.

Je reconnais sans la moindre réticence que ce qui ensuit, me fait beaucoup de bien. Devoir mettre finalement ma fierté de coté, devoir me mettre à nu physiquement (du moins en partie) et psychiquement (et là on ne fait pas dans le détail, c'est du intégral). Après mon châtiment, je m’en veux moins pour ma faute qui l'a motivé, mais pour mon dérapage verbal pendant le rituel punitif. Sans que cela m’empêche de dormir, bien entendu.

Je pense pour bien vivre la DD, il faut faire la distinction entre une faute, telle que la dame la conçoit et telle que le le monsieur la conçoit.

Je suis pas mal de blogs de dames qui vivent en DD. Le plus souvent - à un moment ou autre - la dame va s'engager dans des réflexions sur sa capacité de soumission. Comment faire pour être à la hauteur des exigences de son homme ? C'est là où semblent à mon avis commencer les problèmes.

La DD ne peut marcher à mes yeux que si elle apporte réellement quelque chose de concret... à la dame.

Qu’elle puisse constater objectivement des progrès qui coïncident avec ses intérêts à elle. Il est ô combien plus facile d'être consentante dans une telle constellation...

dimanche 6 juillet 2014

542 Je veux ma fessée

Ou comment forcer la main du monsieur !

J'ai lu ce printemps un magnifique post sur le blog d'Ellie se finissant par une interrogation de plus existentialiste. C'est l'histoire d'un monsieur fort troublé. Ce dernier terme est faible d'ailleurs, car le monsieur fait allusion à une demi-douzaine d'érections ! Une histoire en béton donc. En méditant sur un scénario de fessée punitive proposé par une dame, il se pose la question suivante :

« Comment cette femme a-t-elle eu l’intuition que, quelque part dans ma psyché, il sommeillait sans que je le sache, n’attentant que d’être libéré ? »

Inutile de dire que j'ai passé beaucoup de temps pour lire et relire cette superbe histoire qui livre ceci dit de précieuses pistes pour mieux comprendre ce qui arrive à ce monsieur. Par dessus du marché je connais bien « le milieu universitaire », d'où mon attachement... bienveillant pour ces messieurs de tout âge qui consacrent leur vie à faire progresser le savoir et ce que l'on considère comme la vérité objective. Souvent au détriment de leur vie … fantasmatique. Mais disons que là, j'avais déjà une superbe piste. Car …

...la vérité s'oppose au narcissisme du Moi et ce dernier ne tolérera le déplaisir attaché à la recherche de la vérité qu'en en faisant un certain plaisir, c'est-à-dire en utilisant le masochisme primitif désolidarisé du sadisme, c'est-à-dire encore, désexualisé. Le savoir officiel peut avoir tenu lieu de fétiche collectif, masquant l'absence de symbolisation de la castration, tandis que le narcissisme-phallique s'efforçait de tenir en lisière les fantasmes masochiques de soumission passive.... Toute activité intellectuelle dont les incidences risquent de porter atteinte au narcissisme phallique tendra donc à provoquer une resexualisation du masochisme soit dans la relation interne Moi-Surmoi, soit sous forme de masochisme moral...

Notons aussi la sexualisation sous-jacente des liens sociaux qui sous-tend un tel fantasme. Par un tour de passe-passe, la blessure narcissique affirmée s'est transformée en punition d'un forfait de nature imprécise et confuse. Enfin, la société a été régressivement ramenée à une foule sadique dont il est l'objet passif. L'inhibition porte sur le verbe, le discours, la lecture, l'écriture. La scène qui se profile est visuelle, sensuelle, la fessée publique n'est pas loin. 

(D. Braunschweig et M. Fain ; Inhibition intellectuelle ; Conférence de 1972)D.

Bref, tout prête à croire (je rappelle qu'il s'agit d'un monsieur inventé!) que nous sommes à la bonne adresse. Heureusement il y a la dame (inventée également!) qui donne un joli aperçu d'une construction possible du fantasme. Peut-être le monsieur se voit-il à la place de la dame ? Peut-être est-il hors de lui à cause de l'ignoble geste de la dame qui ose tacher un instrument de vérité. La vilaine ! En découvrant ainsi ses tendances de vouloir remettre à leur place les étudiantes paresseuses.
Je passe sur mes expériences personnelles avec certains messieurs du « milieu universitaire ». Mais disons autant le texte de chez Ellie que le contenu de cette conférence sur l'inhibition intellectuelle rejoint assez bien mes observations.

Retournons maintenant à notre question du départ. Passons sur la fameuse intuition féminine qui selon moi provient d'observations attentives depuis la petite enfance. Comme la supposée beauté ou grâce naturelle (tu parles Charles!), il faut un esprit masculin bien naïf pour croire qu'il s'agit une qualité innée chez les dames. Mais disons elle pourrait alimenter une hypothèse sur la passivité de certaines dames qui au lieu de se mettre au milieu de l'action préfèrent... observer attentivement.

En lisant attentivement le texte chez Ellie, j'ai trouvé trois éléments qui semblent actionner la fantaisie du monsieur.

Personnaliser le fantasme

Ne pas décrire simplement un fantasme, mais de le personnaliser de manière astucieuse en mettant le monsieur au milieux d'action. Ce qui est attendu de lui. Style : Dans ce livre c'est toi le héros ! Indiana Jones et les aventuriers de la fessée perdue. Par conséquence je te verrais bien trousser ma jupe. N'oublions pas que la compréhension du désir de la dame constitue pour bien d'hommes une sorte de quête du Saint Graal.

Ne rien laisser au hasard et livrer un mode d'emploi précis.

Qu'il puisse se voir étape par étape, mêlant découverte et progression dans sa quête. Tout le monde n'est justement pas Indiana Jones, mais plutôt un Marcus Broady en constante proie de se perdre sur sa route. Avec des repères dans le temps et dans l'espace cela devrait aller mieux. Puis les jeux de piste plaisent à beaucoup de grands garçons.

Ne pas lui donner la possibilité de poser de questions ….

…bêtes ! Certes, par lettre c'est le cas, mais la démarche me semble un peu complexe et - bonjours mes stéréotypes – indigne d'une dame. Peut-être parce que la vie et plus précisément le contact avec la gente masculine m'a appris de laisser toujours l'initiative (du moins l’illusion d'avoir pris l'initiative) au monsieur. Je ne rentre pas dans un discours égalitaire qui me semble assez … obsolète en matière de ce qui se passe dans l'intimité entre un homme et une femmes. Mieux vaut mettre l'accent sur la différence. Déjà pour rendre plus performant le monsieur.

Alors une fois mon analyse de ce texte fait, je n'étais pas contente de mon post. Quelque chose semblait manquer. Quelque chose qui éloignait cette belle composition littéraire de la réalité des rencontres liées à la vie quotidienne. Car effectivement, les dames se confiant d'une manière aussi ouverte, sont plutôt héroïnes de livres. De préférence conçues par un esprit masculin. Donc rares, voire quasi introuvables en pleine nature.

J'ai eu un déclic par un très beau commentaire dans un autre post. Au lieu d'écrire une lettre, la dame émet un troublant:

Punis moi !

Et là je me retrouve personnellement. Pour donner un coup de pousse à un monsieur qui nous est cher, il suffit parfois de lâcher au bon moment un petit mot suggestif, sans fournir d'autres précisions. En fait pour faire naître un fantasme, il faut une graine (un détonateur) et du temps. Il est fort possible que le monsieur au premier aperçu ne voit nullement un lien avec lui-même. Il se peut même qu'il oublie temporairement ce qu'il vient d'entendre. Croit oublier du moins, dans le sens de porter la petite graine dans son préconscient où – si le terrain est favorable - elle commence vite à germer...   

vendredi 4 juillet 2014

541 Liens de discipline domestique (121 ème édition)

Devoir remettre son uniforme scolaire pour une...


Dommage que je ne sois pas tombée sur cette image quand j'ai été adolescente. Ma folle course aux princes charmants avec les indispensables travaux pratiques le week-end a su souvent, surtout en pleine période scolaire, me causer un sacré conflit interne entre mes envies de satisfaire mes pulsions et mes ambitions sociales. Alors oui, il m'arrivait souvent d'imaginer d'être attendue à la maison par une personne sévère, en charge de mon éducation. Devoir quitter mes « vêtements de princesse », soigneusement choisis pour créer un effet impérissable sur le monde des princes charmants, pour regagner un sobre uniforme scolaire. Élaboration personnelle du conte de fée de Cendrillon avec une belle-mère ou un beau-père soucieux de mes bonnes manières et de ma bonne réputation. Surveillance ne se résumant pas seulement au remontrances, mais en recourant aux châtiments corporels, le martinet à l'appui. L'idée qui me convenait parfaitement, car loin d'un esprit révolté de certains ados, mal dans leur peau, j'aspirai moi-même la première à une intégration sociale sans histoire.

J'ai dû attendre mes 25 ans pour donner une réalité au quotidien à mes rêveries. Quand mon homme a insisté pour que je me mette en uniforme scolaire en cas de mauvais comportement. Pourtant j'adore les déguisements. Mais quand je me suis vue me faire confisquer mes bas et porte-jarretelles pour insolences à répétition et devoir me vêtir de longues chaussettes blanches avec une jupe s’arrêtant au milieu de mes cuisses, j'ai réalisé l'effet punitif. Sans parler de ces affreuses culottes blanches d'un autre âge. Sans parler du fait de devoir me présenter ainsi vêtue pour une correction de taille sur les genoux de mon homme. Car parfois il n'a même pas jugé utile de sortir le martinet pour me traiter à la hauteur de mes méfaits et j'ai reçu une de ces fessées à la main qui incitent à réfléchir. Et dont on se souvient. Rien à voir avec un acte érotique. Une punition à l'état pur qui m'a laissée en larmes avec mes fesses en feu. Non pas de larmes de douleur, mais d'une sorte de relâchement nerveux bénéfique. Me voilà parfaitement rassurée de me trouver avec un compagnon, capable d'intervenir efficacement sur mon besoin de punition. Dans une juste mesure qui ne se perds pas dans une escalade.

Mon homme n'est pas un adepte de punitions écrites. De répéter 100 fois une même phrase pour mieux assimiler une consigne. Par contre, il aime beaucoup m'imposer un travail utile quand je sors de mon coin. Et là aussi, je suis comblée par son pragmatisme qui rejoint le mien.


Souvent cette dénomination reste un grand fourre tout et il arrive que le soi-disant récréatif dépasse ce que je considère personnellement comme punitif. Bon, ici pas de doute possible. Tout est fait pour que la dame (schöne seele = belle âme) se lève avec une sensation de plus plaisante dans son entrejambe. Chaleur qui se conjugue si bien avec celle des fesses. Notons un monsieur attentif et soigneux qui sait jouer à la poupée. Que ce soit pour la déshabiller ou pour la rhabiller. Et quelle délicatesse dans les gestes. Nous sommes loin d'un loup affamé qui se jette sur la dame. Comme c'est beau l'amour. Ce qui n'exclue pas qu'ils maîtrisent aussi....

...un registre plus dynamique (petit clip de fessée amateur)

De la discipline libidineuse ...


Un peu … beaucoup lubrique cette jeune dame qui se trouve sur les genoux d'une mère supérieure qui reste parfaitement anonyme. Voila que je qualifierais comme une authentique rêverie (une parmi je ne sais pas combien... des centaines certes) qui m'a fait suer sous ma couette ou pendant mes cours à l'école. A vrai dire je ne me souviens plus des circonstances exactes. J'ai dû être encore très jeune, à un moment où l'on exporte ses fantasmes hors maison en choisissant des personnes de son voisinage ou anonymes justement pour s'occuper de notre besoin d'une bonne fessée.

Et encore de la fessée coquine (petit clip amateur)

Loin de ces clips qui nouent l'estomac, voilà encore un jeune couple qui s'amuse. Claquage des fesses qui convient à beaucoup de monde et dont on peut parler sans le moindre mal à ses copines et même sa maman. Certes, il est et restera encore bien plus difficile d'aborder un besoin de punition. Mais les mœurs sont en train de changer.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !