vendredi 29 novembre 2013

438 Liens de discipline domestique (90 ème édition)

De la grande émotion !


C'est presque avec un soulagement que je vis l'arrivée du moment fatidique. Car parfois l'attente était longue. Ayant un enfant ne permet pas d'appliquer scrupuleusement la discipline domestique en toute circonstance. Il y a des mises en garde, parfois un bref regard, parfois un petit geste, parfois un petit mot, surtout en public.

Calme toi isabelle !

Et bien souvent cela marche. N'oublions pas que le premier but de la discipline domestique reste un comportement irréprochable et les bonnes manières et non de punir à tout prix. D'autres fois cela ne marche pas et dans ce cas la décision de monsieur est irrévocable :

On en reparlera en tête-à-tête, isabelle !

En homme de parole rien ne le fait renoncer à son verdict. Au début de notre relation j'ai essayé mille et une ruses pour l'amadouer. Sans le moindre résultat. Les bons comptes font les bons amis et j'ai dû régler ma note à chaque fois sur la peau de mes fesses. Et à vrai dire, j'aime beaucoup ce trait de son caractère. Je suis même fière de mon chéri, car les hommes de parole ne courent pas les rues. Puis c'est rassurant de pourvoir vraiment compter sur quelqu'un. Car bien évidement mon chéri respecte sa parole non seulement quand il s'agit de m'apprendre une bonne leçon. Alors quand il m'annonce que je vais passer sur ses genoux à telle heure, c'est un peu comme en Égypte à l'époque des pharaons :

So let it be written , so let it be done (Que cela soit écrit et accompli )

Souvent, pour ajouter un caractère solennel à ma punition, mon homme se réserve le droit de me déculotter. Même quand je porte un string qui ne se voit quasiment pas du derrière. Car bien entendu, une vraie correction s'applique cul nu.

C'est le b.a.b.a. d'une bonne éducation à l'ancienne, isabelle !

Mais bien sur mon chéri 

Enfin c'est plus facile à écrire que de le dire de haute voix dans la situation. Notamment avec la culotte est déjà aux chevilles. En général, étant très peu courageuse, je me garde tout commentaire qui pourrait être considère comme insolence. Pourtant Monsieur ne changera pas pour autant l'instrument prévu par avance, ni risquerais-je une sanction plus longue. Par contre cela se joue au niveau de l'intensité, surtout quand je suis punie à la main. Il est terriblement efficace dans ses élans et la peau de mes fesses ne laisse aucun doute que l'action ne sert pas à contribuer à des petits plaisirs récréatifs.

Donc quand je sens ma culotte descendre le long de mes cuisses, je suis soulagée d'être enfin livrée à mon sort qui se jouera en quelques brèves minutes. Certes je sais aussi que sous très peu je vais avoir mes fesses en feu, mais après mon faux pas sera oublié :

J'espère que tu retiendras ta leçon cette fois-ci, mon poussin !

Petit moment d'un gros câlin de réconfort avant de me mettre au coin sans oublier le bon conseil pour la route :

Frotte-toi bien ton derrière, isabelle, il en a grand besoin !

Et pendant que je médite comment améliorer vraiment mon comportement, avec mes fesses toutes rouges présentées au bon plaisir de mon homme, il arrivé souvent que je me sente éduquée de manière très stricte, punie pour de vrai, mais surtout aimée dune manière qui me convient pleinement.


« Peut-être vous n’auriez dû jamais arrêter. Ce livre joyeux, provocant et d’un brin éducatif vous explique pourquoi fesser votre épouse ! Écrit par un éminent spécialiste de l’art de la fessée. »

En tout cas, la dame sur le dessin semble bien apprécier les précieux conseils, ainsi que le traitement. J’aimerais bien lire ce livre par pure curiosité ! Peut-être s'agit-il d'un exposé de coquinerie conjugale en expliquant comment pimenter la vie à deux par des petites séances éducatives dans la joie et dans la bonne humeur. Quoiqu'il en soit, ma réponse personnelle sur le pourquoi est toute faite : Parce que la dame manifeste un tel désir. Et hors de question pour moi de concevoir la discipline domestique autrement. Je me souviens de mes débuts sur le net quand on trouvait encore certains textes, très bien écrits et argumentés qui voyaient dans la soumission le noyau central de la discipline domestique. Bien évidement pour donner goût à la soumission celle-ci ne fut pas présentée comme une sorte d’obéissance aveugle envers un monsieur aux allures de patriarche avec le but de vider le cerveau de la dame. Ni comme un moyen d’accéder à d'époustouflants sommets de plaisir. L'argumentation était plus subtile en « commençant par le commencement » présentant l'acte qui perpétué ce monde, ce fameux « écartement de cuisses » non seulement comme une expression de consentement (sur laquelle je suis entièrement d'accord), mais comme une soumission physique de la dame aux assauts du mâle. Par conséquence selon l'auteur une dame comme moi qui refuse obstinément la théorie de la soumission se trouve dans un déni de sa féminité. Il me semble peut fructueux dans ce débat de chercher « un tort ou raison », car ce qui compte en matière de fantasmes ce n'est pas l'objectivité, mais la subjectivité. Et subjectivement une dame loin d'un sentiment de soumission demande peut-être tout simplement une toute autre façon de satisfaire ses désirs qu'une dame avec des penchants de soumise...

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !















mardi 26 novembre 2013

437 Recette originale de bonheur conjugal

Respectons les trois f : Fessée, fromage et fellation

Le sujet s'annonce pour le moins que l'on puisse dire hallucinant, mais je promet qu'il expliquera même ce dernier aspect. Voila le départ de ma petite enquête :


Parfois je tombe sur des sujets pas possibles sur le net, comme celui-ci qui parle de jeunes étudiants qui étaient « soumis à la question ». Cruel dilemme évoque par cet article en anglais qui en apparence se situe assez loin du sujet de mon blog. Alors j'ai fait quelques recherches pour voir un peu si je peux établir un lien en incluant la fessée aussi dans cette thématique. Car n'oublions pas, il m'arrive de temps en temps de tomber sur des post de personnes qui aimeraient renoncer à leur penchant pour claquer ou se faire claquer le derrière. Se pose alors en gros la vraie question pour savoir qui fait que nous avons parfois du mal à renoncer à ceci ou cela. Je me limiterai dans ce post à l'aspect physiologique et pour le dire tout de suite qui pourrais m'amener à une extrapolation de plus insolite de ma propre façon de vivre. En montrant de manière quelque peu pseudo scientifiquement l’intérêt de …

...ne rien changer à mes habitudes en couple !

Que ce soit culinaire, récréatif ou claquant ! Je commence par la partie anecdotique. Avant de connaître mon homme, mon rapport avec le fromage se limitait au stricte minimum : Comme garniture de pizza ou sur un gratin. Un jour nous étions invités chez des amis de mon homme quand mon sens olfactif de solide allemande fut mis à rude épreuve par un plateau de fromage en fin de repas. Je ne puis m’empêcher d'exprimer le déplaisir de mes narines d'une façon disons assez insolente qui a fait rire tout le monde sauf mon chéri. Il n'aime pas que je me donne en spectacle avec des plaisanteries d'un goût assez douteux. Loin de lui de vouloir m'imposer ses propres points de vue et encore moins ses propres goûts, mais il ne tolère pas quand je me laisse emporter dans un critique de quelque chose ou de quelqu'un en dépassant les bonnes manières et règles élémentaires de la politesse.

Et là je lui donne entièrement raison !

Il me paraissait donc parfaitement justifié de m'attendre en rentrant à la maison à une correction de taille. Par contre je ne m'attendais pas à une punition particulière pour mauvaise fois ayant critiqué quelque chose (le fromage qui sent bien fort) par pur à priori sans jamais avoir goûté dans ma vie. Je me suis trouvée alors le lendemain devant un grosse tartine avec un fromage qui me semblait de plus douteux. Loin de moi de refuser de m'y faire à ma sanction supplémentaire, car je venais juste de recevoir une belle leçon au martinet pour mon insolence de la veille. Alors avec mes fesses bien rouges en l'air, en train de refroidir et posées sur une chaise bien dure, il ne dépendait que de moi et de mon appétit pour pourvoir me lever pour mieux reposer son épiderme. J'ai pris donc mon courage en main en mordant vaillamment dans l'ignoble tartine. Seulement - quelle belle surprise- derrière l’infâme odeur m'attendait un sensation gustative de plus plaisante à laquelle je ne m'attendais pas du tout. Et voilà le début d'une intense histoire d'amour entre moi et les fromages à pâtes molles notamment et qui a vite pris les proportions du film « Bienvenue chez les Ch'tis » en trempant au petit déjeuner mes tartines de maroilles dans mon café. Passion partagé par mon homme aussi d'ailleurs et même de notre petite (sans le café toutefois). Alors renoncer au fromage ? Difficilement imaginable pour moi. Et renoncer à la sucette ? Difficile de me passer d'un élément qui me donne l'agréable sensation de mener mon chéri de A à Z par la …

Mais, j'aimerais le préciser, que ma difficulté de renonciation n'est pas que de l'ordre intellectuelle. J'aurais vraiment impression de manquer d'éléments essentiels de mon bien-être. Et voilà que je reviens à mes découvertes. Commençons par le fromage qui contient non seulement de la sérotonine, appelée l'hormone du bonheur, mais aussi de la casomporhine, puissante drogue connu déjà pour calmer les bébés par le biais du lait. Notons que la quantité de sérotonine et de la casomorphine augmentent avec le mûrissement et par conséquence, les fromages qui sentent fort devraient ainsi se révéler « meilleurs pour la santé ». Ce que mon homme a soutenue depuis toujours. Je ne rentre pas dans la métaphasique du véganisme qui signale des effets de sevrage en cas d’arrêt de consommation de fromage. Car le manque de casomorphine entraîne un arrêt de la libération de morphines endogènes de notre corps. Nous avons compris, nous sommes en face d'un effet d'addiction... de la même sorte que celui induit par le sperme qui lui aussi est dû aux bêta-endorphines, « qui accèdent directement au cerveau et exercent un effet apaisant sur le corps et l’esprit ». Voila donc un terrible menace qui plane sur certaines dames : la dépendance à la sucette. En prenant en compte que cette substance fasse maigrir selon certaine sources, je vois donc son aspect pratique pour... combattre les calories superflues dues à la consommation de fromage sans modération. Constatons donc l'absurde de la question du départ qui veut nous priver d'un équilibre si subtil pour garder la ligne et la bonne humeur à la fois. Poussons encore plus loin. Comme bien connu de la plupart d'adeptes de coutumes claquantes, une bonne fessée surtout prolongée peut récompenser celle ou celui qui s'y plie sagement par l'effet d'endorphines. Et de trois.

Conclusion : Ma petite recherche semble parfaitement expliquer mon éternelle bonne humeur. Mieux encore mon comportement qui prend parfois des allures comme si j'étais bien allumée et qui se manifeste par des répliques ou petites sagesses de ma bouche les plus hallucinantes qui font tant rire mon entourage. Et oui, je suis visiblement une accro inconditionnelle de l'endorphine : Le fromage au petit déjeuner tous les jours, les sucettes, pas tous les jours, mais disons très régulières, puis la fessée aussi, environs deux fois par semaine et comme dit mon homme :

Pour te garder sur le bon chemin, isabelle !

dimanche 24 novembre 2013

436 Le coaching (par la fessée) 4


La poésie du déculottage

Et me voilà très contente de pouvoir vous présenter aujourd'hui la vision de Monsieur Doumik. Petit acte qui est sans aucun doute pour moi un des moments forts de notre fantasme, autant qu'il est dans la sexualité la plus classique. Seulement ce qui est vécu dans une situation récréative comme un élément clef de la séduction, et de ce fait comme particulièrement revalorisant narcissiquement, devient dans une situation punitive un élément clef de la honte pour la personne fautive. Se déculotter c'est devoir afficher symboliquement son propre échec, se défroquer devant l'autorité en l'acceptant par ce fait. Il y a tout naturellement un hiérarchie temporaire qui s'installe, car une fois allongée sur les genoux de celui qui va appliquer la sanction, il est possible pour cette personne de nous « regarder de haut ». Pour cause, car être fautif ce n'est « pas être à la hauteur » ce qui explique cette « remise à sa place ». En fait, bon nombre d'expressions hautement significatives dont vit le fantasme, se transforment subitement littéralement dans un vécu concret. Il en va de soi que je me trouve beaucoup de points en comme avec le texte de Monsieur Doumik qui n' est pas - notons le – un coach professionnel. Sinon je n'en parlerais d'ailleurs pas sur mon blog que je réserve strictement aux passionnés amateurs. Ce qui me plaît dans son discours c'est l’absence de clichés comme maîtres, soumises, domination etc. Je lui trouve un réel talent de mettre en mot un contexte « très bon enfant » qui me semble convenir aux personnes comme moi qui éprouvent un réel besoin de punition pour fautes ou mauvais comportements. Car n'oublions pas ce qui est recherché, c'est un contexte spécifique, capable de satisfaire ce besoin. Et voici la dernière partie des textes de Monsieur Doumik !

Être déculotté(e), devoir se déculotter, chaque personne fessée (ou
administrant la fessée) ressent l'acte de façon très personnelle. S'agissant d'une authentique punition d'adulte, voici mon approche : le moment du déculottage intervient lorsque la punition est déjà avancée. 

L'adulte puni a, par définition, consenti au principe de l'être quand il y a lieu et s'est placé sous l'autorité du "pédagogue". Dans cette logique, il a consenti au fait de ne pas choisir quand il devait être puni ou s'il y était "vraiment prêt" ou pas. La punition est pour lui un moment paradoxal d'impuissance et de responsabilité, par nature très fort émotionnellement.

Quand la fessée arrive, le fesseur lui a déjà fait faire un certain nombre de choses. Il a choisi le moment. Il a choisi ce qui mérite d'être mis en question et a mis la personne punie en face de son comportement. Elle se trouve "le nez dans son caca" et, ce qui est humiliant, c'est que la seule manière qui lui reste pour être honnête et adulte est de reconnaître les faits. Impuissance et responsabilité !

Obliger la personne punie à se déculotter elle-même, c'est lui faire accepter physiquement qu'elle mérite la punition et matérialiser cette réalité. Si humiliant que ce soit (il ne fallait pas mériter la punition), c'est le moyen pour elle d'assumer en adulte qui a choisi son sort....


.l'adulte puni(e) a nécessairement admis le principe de pouvoir l'être et donné à son partenaire le pouvoir de décider quand une punition était méritée. Mais à ce stade c'est un choix "intellectuel" et d'une certaine manière "facile". Au moment où la personne s'est mise en situation d'être punie, il faut l'obliger, parce qu'elle est adulte et au nom de la pédagogie de la punition, à "valider" son acceptation de la punition qui concrètement va venir et ainsi reconnaître sa légitimité. Il ne suffit pas qu'elle dise "je peux avoir des comportement qui méritent la fessée". Il faut lui faire manifester que là, la punition est méritée par son comportement. Aller physiquement chercher un instrument, devoir dire avec ses mots à elle pourquoi elle en est là, passez elle même les doigt sous l’élastique que sa culotte pour la baisser, provoque normalement une "émotion" très pédagogique...

Pour contacter Doumik : coachperso@aliceadsl.fr

vendredi 22 novembre 2013

435 Liens de discipline domestique (89 ème édition)


Comment ne pas développer un penchant pour la fessée dans un pays avec de telles coutumes ?


Bien évidement cela reste dans le tout mignon et tout public. Ce mélange entre la culotte courte en cuir dont le toucher imite à la merveille la sensation de la peau humaine et les tapes sur les fesses, me semble un fantasme typiquement allemand. Et vu que ce genre de culotte se porte pour la fête de la bière, il est facile de trouver parfois une belle raison pour sévir envers ceux et celles qui abusent de ce qui devrait se consommer avec modération. A l'époque de ce clip j'étais dans ma petite enfance et il est peu probable que j'aie vu ce programme. Par contre mon homme étant pour sa part en âge de côtoyer les filles et en train de se positionner vis-à-vis de son fantasme de fessée, se souvient bien de ses émois en découvrant ces scènes suggestives. Subtil mélange entre le ridicule et la provocation selon son ressentir et qui rentre bien - encore selon lui - dans la catégorie de fantasmes qu'il aime tant appeler mériterait bien une. Sans faire appel au docteur Freud, il suffit d'un peu de bon sens pour comprendre ce qui titille mon chéri. En gros, une insolente jeune dame use de ses charmes, de sa nudité, intégrale ou partielle, d'une tenue particulière, de ses poses ou gestes pour déconcentrer un homme qui avait prévu de consacrer sa journée au travail.

Oh la vilaine !

Et moi je suis à chaque fois quand il me raconte ses anecdotes pliée de rire. Il ne m'en faut pas beaucoup pour cela d'ailleurs, car je pense être née avec la bonne humeur sur mon visage. Alors, mon chéri trouve fort injuste cette impuissance masculine devant cette facilité des dames pour lui donner des petites idées. C'est un combat titanesque entre sa raison et ses irrationalités qui se moquent ouvertement de lui.

Et cela l'agace, mais l'agace.

Par exemple, il sait tenir un superbe discours sur le ridicule de ces culottes en cuir, notamment sur une dame. C'est encore mieux quand il se trouve en compagnie d'amis de son âge. Ils semblent tous se poser la question comment une femme puisse avoir l'idée d'enfiler ce truc. Pourtant la réponse est tellement simple. Pour laisser une impression impérissable sur des messieurs comme eux. Car bien que leur conscient refuse catégoriquement la masquerade, leur inconscient se trouve fortement ébranlé - et le terme me semble faible - de voir gigoter sous leurs yeux un joli popotin féminin légèrement vêtu de cuir. Je me souviens au début de notre couple mon homme m'exprimant ses idées sur ce qu'il considère personnellement comme ridicule et qui devient source d'attirance physique. Ces contradictions internes qui causent des troubles sous le caleçon. Et surtout que cela marche si bien avec lui. Quand je lui ai avoué qu'il m'arrivait de porter pour des soirées folkloriques des culottes en cuir, il m'a lancé un regard involontairement désapprobateur et enchanté à la fois.

Et tu l'as ici , cette fameuse culotte ?

Il a lourdement insisté pour que je la mette. Manière de voir à quoi cela ressemble dans le sens de se rincer l’œil. Ainsi j'ai retrouvé devant moi l'ado de jadis qui avec des années de retard se voit devant une des ses petites rêveries qui l'inspirait sous la quette. Je me suis bien doutée du rapport entre ses penchants pour corriger les désobéissantes filles et la discipline de la culotte courte. J'ajoute que cette idée de me faire corriger pour insolence, veut dire plus précisément pour avoir provoqué un monsieur de la manière la plus charnelle possible en mettant en scène la profondeur de ses non-dits, me plaît beaucoup. Et notons aussi qu'à part quelques petites claques sur ce vêtement lors des soirées entre amis et amies, je suis toujours restée sur ma fin de connaître la véritable discipline allemande d'autrefois. Nous avons donc inauguré, loin de toute discipline domestique, la fessée à l'ancienne. D'abord sur ma culotte, puis en poursuivant après de l'avoir baissée. Celle en tissu aussi, mais je pense que tous le monde avait compris. La morale de cette histoire : Notre petite fessée était loin d'être innocente. Pour ma part elle satisfaisait un besoin de punition pour insolence et pour mon homme un besoin de punir pour provocation malhonnête. Mais dans cet exercice si particulier, il y a tout de même pas mal de sensations intéressantes à découvrir. Pour finir l'histoire mon chéri avait ses mains aussi rouges que moi mes fesses. En soulevant la fameuse question qui a les plus mal. Et pour couronner le tout, il m'a invitée au restaurant parce qu'il aime me voir gigoter devant lui quand j'ai le feu aux fesses. De préférence dans un endroit public...


Superbe dessin pour débuter la journée de bonne humeur. Il contient un sous-entendu pertinent à mes yeux. Il est plus facile de réaliser les fantasmes de dame Wendy que son désir qui reste souvent aussi insaisissable comme la Fée Clochette. Surtout pour Peter Pan. Il regarde le monde avec les yeux d’un enfant qui ne veut pas grandir. Ce qui peut l’amener de se contenter à procurer du plaisir en fermant ses yeux sur l’épanouissement de la dame. Je pense qu’une distinction entre certaines femmes qui aiment la fessée et d’autres qui aiment la DD se trouve justement ici. Sans jugement de valeur. Plutôt une question du caractère de ma propre Fée Clochette…

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !














jeudi 21 novembre 2013

434 Le coaching (par la fessée) 3



Un véritable rapport éducatif entre adultes

Voila qui lie la discipline domestique telle que je la conçois et le coaching. Je dois dire quand je suis tombée la première fois sur les écrits de Monsieur Doumik j'ai cru voir bon nombre de similitudes avec mon homme. Déjà cette passion pour la fessée éducative qui intervient pour ce qui est établie par avance comme faute ou mauvais comportement. Il y a des objectif concrets, j'ose même les qualifier d'utiles qui sont fixés en commun et par conséquence à aucun moment se crée l'impression de se trouver devant un dominant qui agit par pur hédoniste. Au contraire, le cadre éducatif n'est pas ce que l'on pourrait appeler une partie de plaisir, mais demande un dur travail sur soi qui doit être accompli. S'il y a plaisir à chercher, il est plutôt de l'ordre narcissique, c'est à dire que l'éducateur aide activement la personne éduquée de s'approcher de son idéal de soi. Ne sous-estimons surtout pas les effets d'un narcissisme comblé par une réalisation de ses désirs ambitieux. Je pense que l'exaltation de sa propre personne de cette manière peut libérer aussi bien des endorphines que les efforts physiques les plus intenses.

En gros et en apparence nous nous trouvons dans une désexualisation pure du fantasme et qui fonctionne peut-être chez certaines personnes. Pour moi ce n'est pas le cas. N'oublions pas ce détail particulièrement gênant lors d'une correction, mentionné dans les anciens manuels d'éducation. Il arrive fréquemment que la personne éduquée montre à un moment ou autre, avant, pendant ou après la punition corporelle des signes physiques qui ne trompent pas d'une excitation sexuelle. La raison se trouve selon ces manuels dans la nudité partielle ou dans l'effet de la fessée elle-même et cette réaction est considérée comme parfaitement normale. Alors on conseille à l'éducateur de ne pas en tenir compte. Il m'arrive parfois, notamment après une sévère correction par la main de mon homme de me lever de ses genoux avec un entrejambe bien luisant, malgré la douleur considérable dans mes fesses. Comme dit mon homme :

Ton corps approuve ma sévérité avec toi, isabelle !

Ce qui ne veut pas dire que je me sens forcement bien « arrosée » et disposée pour des galipettes. Je me sens plutôt bien corrigée, excitée malgré moi et j'ai besoin de mon passage au coin pour me masser intensément le derrière afin de le soulager. Et aussi d'un temps pour moi, pour faire le vide dans ma tête, de digérer ma punition correctement pour pouvoir par la suite en tirer du bénéfice. Voila donc pourquoi je n'aime pas trop entendre cette petite phrase de mon homme. J'ai plutôt l'impression qu'il se moque de ce qui m'est arrivée, en gros à juste titre et à vrai dire je n'ai qu'à me prendre à moi-même en me comportant mieux une prochaine fois. C'est ainsi que se met en route une autre partie du processus éducatif, induit par l’embrasas, la gêne, la honte et qui peut se révéler autant efficace, parfois même plus que le cuisant traitement de mon derrière.

mardi 19 novembre 2013

433 Le coaching (par la fessée) 2



Une fois n'est pas coutume...

J'avais laissé libre cours à mon inspiration d'après la lecture de ce texte et je me suis trop éloignée du sujet en me perdant dans mes propres hontes concernant la « fessée éducative ». Alors pour ne pas dénaturer les réflexions de Monsieur Doumik, je publierai mes « confessions » un autre jour dans un post à part. Bon, inutile de dire que j'aime beaucoup ce texte.


Le coaching, théorie et pratique (par Doumik)

Je conçois parfaitement que l'on n'envisage la fessée que dans le cadre de jeux de rôles ou de façon purement ludique, mais ce n'est pas le sujet ici. Je parle bien de discipline recherchée et appliquée par l'un et l'autre des partenaires.

S'agissant de discipline, la fessée elle-même n'est qu'un élément du processus punitif, même si le fait de "ne pas y couper" est fondamental. Nous sommes dans une relation de responsabilité et de pédagogie, donc l'idée de s'autoriser à faire n'importe quoi pour s'en sortir par une fessée correspondrait à l'état d'esprit de quelqu'un qui aimerait la fessée pour elle-même et qui en tirerait par ailleurs prétexte pour se déresponsabiliser. Ce n'est toujours pas mon sujet.


Dans la discipline, celui qui exerce l'autorité, le pédagogue, va mettre la personne en face de son comportement et lui faire dire, avec ses mots à elle, ce qu'elle a fait, pourquoi elle l'a fait, ce qu'elle ressent de l'avoir fait. Le côté déstabilisant, troublant et pour tout dire "punitif" pour l'adulte puni, c'est qu'avant de ne pas couper à la fessée il ne va pas couper à l'analyse et à l'explication, à l'obligation de franchise et de lucidité sur lequel le pédagogue reviendra jusqu'à ce que les choses soient claires. Être alors "grondé(e)", a fortiori sur un ton ferme mais posé, est très humiliant car l'adulte entend des choses qu'il sait, avec lesquelles il ne peut qu'être d'accord, en ayant pleinement conscience qu'il s'est mis dans une situation qu'il avait parfaitement les moyens d'éviter. Il va donc devoir y passer. L'ordre de retirer sa jupe ou son pantalon et de baisser sa culotte tombe et la fessée peut commencer. 

En ce qui concerne le plaisir et même le désir, je ne dirais pas qu'il y en a pas mais qu'ils n'arrivent pas par eux-même. Il y a d'abord un besoin fondamental de discipline pour la personne qui se place (même ponctuellement) sous l'autorité de l'autre. De là vient le "désir" de punition qui correspondrait à une véritable frustration, un manque, si celle-ci ne venait pas où n'en était pas vraiment une. Le plaisir est ici plus "intellectuel" mais il peut correspondre à la satisfaction, voire à la fierté, d'avoir assumé, d'avoir été à la hauteur vis à vis de soi et vis à vis de l'autre. C'est en quelque sorte l'inverse de ce qui se passe pour la fessée ludique où c'est la recherche du plaisir qui motive le désir de fessée. 


Mais qui peut dire qu'il ne s'agit pas aussi d'un besoin...

Pour contacter Doumik : coachperso@aliceadsl.fr

lundi 18 novembre 2013

432 Le coaching (par la fessée) 1


Une pratique limitrophe de la discipline domestique ….

...que je vous propose à découvrir. J'ai envie de consacrer quelques posts à ce sujet dont j'ai entendu parler pour la première fois, il y a quelques années sur un forum qui n'existe plus. L'entrée en matière était fort habile. Un joli texte de Monsieur Doumik qui a attiré aussitôt mon attention et qui s'intitulait :

La psychologie de l'adulte puni

Il m'arrive quand je tombe sur des réflexions vraiment intéressantes concernant notre sujet d'en faire des copies pour mes archives. J'ai pu ainsi conserver bon nombre de textes qui sont devenus introuvables sur le net, parfois même perdus pour leurs auteurs eux-mêmes. Mais avant de reproduire un premier texte (avec l'aimable accord de Monsieur Doumik bien évidement!), quelques réflexions personnelles et spontanées qui me passent par la tête à l’évocation du coaching.

J'ai déjà parlé de mon besoin de discipline et de la difficulté de le satisfaire avant de me mettre en couple. Je ne vais pas céder à l'absurdité de dire qu'à un autre époque, j'aurais trouvé mon bonheur par exemple en intégrant un pensionnat pour jeunes célibataires ayant recours aux châtiments corporels. Bien que cette idée m’enflamme dans mes rêveries, elle implique toutefois un monde très différent du notre dont mon imagination ne peut tenir compte par manque de connaissance. Et en considérant tout simplement mon goût à une époque pour « la chasse » aux princes charmants, j'aurais avec grande probabilité être contrainte jadis à une vie de frustration à ce niveau. Je doute que même une discipline très sévère puisse remplacer mes besoins de vanille pure. Soyons concrets alors ! Étant célibataire il m'arrivait souvent, après une mauvaise journée au travail par exemple, de m'imaginer attendue à la maison par un compagnon de vie pour passer en revue les événements contribuant à mon humeur exécrable. Et en cas de faute ou mauvaise foi de ma part de me voir mise devant les conséquences de mes actes en payant la note sur la peau de mes fesses.

Mais quand on a pas de chéri comment faire ?

Même dilemme quand on a un chéri qui ne se sent pas apte à endosser la responsabilité (!) d'un tel travail éducatif. Bien évidement l'idée de chercher ma discipline (notons l'aspect actif et entreprenant, loin d'un cliché de soumission) chez une « personne qualifiée » m'a vite effleuré l'esprit. Ce qui est recherché, ce fameux centre du désir, s'apparente essentiellement à un acte autant éducatif que punitif, la fessée dans son sens primaire en quelque sorte. Et on a pas forcement envie de se trouver devant une personne peu sérieuse qui souhaite nous amener sur un terrain récréatif. Qui commence à me tripoter en parlant de plaisir et jouissance par exemple. Ou une qui reste dans un registre « humoriste » « ludique », là où je souhaite une écoute attentive qui va au fond de ce qui se passe en moi. Une sorte d'entretien directif qui mêle psychologie et confession. Que l'on me comprenne bien. Il n'est pas mon but de critiquer les différentes facettes que puisse prendre notre sujet selon les goûts des uns et des autres. Il m'importe plutôt de distinguer les différents fantasmes en vu de réalisations vraiment satisfaisantes. N'oublions pas non plus que chez une même personne, il peuvent exister des envies cuisantes bien distinctes selon l'humeur du jour. Allant du pur récréatif au pur punitif...


La psychologie de l'adulte puni (par Doumik)

Pourquoi, pour qui, un(e) adulte accepte que un autre adulte lui administre une fessée punitive ? Je parle bien de fessée réellement punitive, donc non motivée par un contexte ludique, érotique ou un jeu de rôle.


Personnellement, je suis partisan des punitions d’adultes correspondant à des comportements fautifs pour celles et ceux à qui cela convient et qui l'assument. L'idée est qu'être adulte n'est pas être irresponsable mais au contraire répondre de ses actes. En ayant eu un comportement fautif, à ses propres yeux, la personne ne s'est pas comporté "pleinement" en adulte, du moins au sens qu'elle donne à cette notion. En acceptant d'être punie (par la fessée notamment), elle assume son erreur et redevient d'une certaine manière "pleinement" adulte. La question de savoir pour qui elle le fait me paraît donc la plus simple : d'abord et avant tout pour elle, pour être en règle avec elle-même, même si cela peut s'accompagner de la fierté et de la volonté de d'assumer aussi devant l'autre.

Contrairement à l'enfant qui n'a pas le choix d'être puni (il ne faut pas leur infliger de punitions corporels, mais le coin ou les lignes sont possibles), l'adulte, lui, a décidé de s'en remettre à l'autre pour être corrigé. C'est ce consentement qui fait de lui une personne responsable et qui lui permet de retirer une certaine fierté, liée au courage d'assumer que d'autres n'ont pas, même si cela n'enlève rien à la honte d'avoir mérité la fessée. C'est aussi ce consentement qui fait qu'il n'y a pas d'inégalité fondamentale entre la personne qui puni et celle qui est punie. La volonté de discipline est mutuelle. En revanche, il y a une hiérarchie (éventuellement ponctuelle) entre la personne qui se place sous l'autorité de l'autre et celle qui exerce l'autorité. Pour que l'autorité, et donc la punition, soient réelles, il faut que dans le cadre de conceptions communes l'une accepte le principe d'être punie mais que ce soit l'autre qui décide quand la punition est méritée ou non.

C'est ce qui fait que ce n'est pas un "jeu" mais bien une recherche de discipline. Cette démarche n'empêche pas une certaine excitation, notamment cérébrale, mais celle-ci n'est pas d'ordre spécifiquement érotique. Elle est liée à l'exercice de la responsabilité et de l'autorité. 

D'autres ont-ils (elles) des conceptions ou des expériences comparables ?

(Pour contacter Doumik : coachperso@aliceadsl.fr)

dimanche 17 novembre 2013

431 Un penchant pour le derrière


(En complément de : 429 Le frisson de la déculottée)

Isabelle, et vos fesses dans tout ça ?

Vous parlez très bien de votre désir de punition, mais pourquoi êtes vous punie par une fessée ? vous pourriez recevoir des coups de règle sur les doigts ou de baguette sur les mollets, copier cent fois " je ne dirais plus de gros mots" ou, dans dans un autre registre, avoir vos seins pincés par des petites tenailles. Pourquoi les fesses ? Uniquement parce que votre homme, tout comme moi, apprécie grandement cette partie de l'anatomie féminine ? Parce que c'est le type même de la punition familiale ? Ou le rapport érogène que vous entretenez avec votre popotin y est il aussi pour quelque chose ?


Voila une excellente réflexion de Main Leste qui vient d'ici. Avec un an de recul et après des multiples lectures de tout genre à notre sujet, je pense pour comprendre le besoin de punition par la fessée, il est impossible de négliger la question du rapport érotique que l'on entretient avec son popotin. Alors faisons un peu le tour. Je n'ai pas de souvenirs d'enfance de jeux de vilaine mains de ce côté-là, mais je me souviens tout de même de mon plaisir dans le sauna familial pour me claquer le popotin dans une nudité paradisiaque avec des verges de bouleau. Justement le popotin, tandis que je suis restée insensible au vrai usage de ces verges, veut dire de se tapoter le corps un peu partout pour stimuler la circulation sanguine. Et bien évidement le jour de ramassage de ces branches était un jour de fête pour moi. Sans parler de ma fascination de voir les verges suspendues sur la porte du sauna. Même quand celui-ci n'était pas en fonction, je m'y glissais parfois toute seule et en toute discrétion non seulement pour admirer les objets de ma convoitise, mais aussi pour me taper sur le derrière. Manière d'essayer un peu. Ma curiosité a vite penchée pour connaître des claques très savoureuses sur la peau de mes fesses. Voila pour dire que pour certaines, il en faut très peu pour s'amuser. Disons que je ne posais pas encore des questions sur un effet érotique. J'aimais beaucoup la sensation quelque peu douloureuse qui semble avoir précédé mes rêveries de punition.

D'ailleurs la fessée comme mesure éducative pour les enfants était déjà malfamée dans le contexte social dans lequel j'ai grandi. Je n'ai pas de souvenir, ni de prise de température par voie rectale, ni d'un emploi de suppositoires dans mon enfance. Et quant au lavement, j'ai pris bonne note que cela existe quand j'étais déjà ado. Plutôt amusée sans penser qu'un jour de me lancer dans la médecine naturelle. Alors si on fait abstraction des mes aventures concernant le sauna, il n'y avait aucun élément concret dans mon enfance ou adolescence pour diriger mes ardeurs vers les voies parallèles. Et étant ado, j'ai pris plutôt très vite goût aux plaisirs de la bouche aux grand ravissement de mes princes charmants. Le tout avec protection, génération sida oblige.

Puis en prenant l'âge, partie de mes parents pour travailler loin d'eux, étant célibataire en manque de discipline stricte, subitement mon derrière a commencé à montrer ses désirs. Je me souviens un jour sans raison apparente d'une folle envie d'essayer un suppositoire. Envie de plus facile à satisfaire, car se genre de chose se trouve facilement dans les pharmacies. Et le soir même, je dirais que l'essai fut concluant. J'ai beaucoup aimé la sensation. Du lavement, c'est mon esthéticienne de l'époque qui m'en a parlé. Avec un argument de choc  comme cure de beauté et de bien-être imparable. Ainsi mise sur la voie, je n'ai pas hésité à essayer la chose. Sans tomber dans le pratiques des litres et des litres comme on lit dans certains récits. Tout simplement en me tenant strictement au mode d'emploi de la fameuse cure Xantis. Et là, argument facile, j'ai eu subjectivement vraiment une sensation de bien-être et objectivement une joli effet sur ma peau. Je ne peux pas dire que cette expérience me paraît particulièrement excitante. Je parlerais plutôt d'une pratique fort agréable, relaxante, déstressante. Quant au thermomètre, c'est mon homme qui a insisté de me prendre la température de manière rectale. Plaisir d'un grand garçon qui a des yeux qui brillent rien qu'à l'évocation. Demande qui ne se refuse donc pas, notamment vu le côté inoffensif de l'acte. Et bien entendu j'aime aussi les bijoux intimes de petite taille, ces choses coniques qui se mettent dans le derrière en toute discrétion. Je les trouve agréables à porter et j'adore l'effet sur mon homme quand je lui apprend, notamment à l’extérieur de la maison, comment je me procure des petites vertiges en marchant. Je ne fais pas un dessin sur les pratiques amoureuses de cet endroit, mais en précisant que ce n'est pas trop notre truc. Ajoutons des séances de rasage, puis de l'épilation à la cire du sillon pour être toute lisse dans le moindre recoin. Ce fut à chaque fois non seulement un moment de grande intensité émotionnelle autant de tendre mon derrière à mon homme que de le tendre à une esthéticienne, mais aussi une sensation de plus plaisante d'être débarrassée du moindre poil par une autre personne. Alors oui, visiblement je ne manque pas un certain rapport érotique avec mon postérieur.

Je suis tombée sur un article de La Dépêche qui donne quelques précisions intéressantes à ce sujet. Je cite :

Passé le stade anal, la plupart d'entre nous oublions combien nous prenions plaisir à nous faire dorloter le popotin par maman.

Maman ou autre personne chargée des soins, peu importe, tout le monde est passé par là. La nostalgie pour les couches et le talque me semble rare, mais je serais peu étonnée de trouve chez la plupart des adeptes de la fessée une grande sensibilité des cette zone. Innée ou venue par éducation, peu importe. Cela n’explique nullement les subtilités d'un besoin de punition, mais me semble suffisant pour donner une explication pour la prédilection stratégique où ce besoin trouve son application...

vendredi 15 novembre 2013

430 Liens de discipline domestique (88 ème édition)


Quand on a encore fait la vilaine !


Impossible de trouver quoique ce soit sur l'auteur (Maurice Carriere) de cette photo sur le net. A priori il serait alors difficile de trancher s’il s’agit de l’authentique vintage retouché ou d’un travail récent. Le texte accompagnant livre un indice qui pointe vers la modernité. Le verbe « muss » est écrit avec un double ss au lieu d'un « β » d'antan, pointant ainsi vers une publication après la réforme de l’orthographe allemande qui est assez récente. Seulement je connais une autre photo de ces deux dames et qui s'appelle : « La consolation après la punition ». La canne se trouve posée par terre et la jeune dame se fait consoler dans les bras de celle qui est plus âgée. Je daterais donc cette photo de la fin des années 20, début années 30. Avec grande probabilité une publication d'Ernst Schertel, précurseur du « flagellantisme » allemand illustré par la photographie. Activité hautement risquée qui coûtera à ce monsieur d'ailleurs son titre de docteur, sa place de travail ainsi qu'une peine de prison de sept mois. Et même plus tard dans les années 50, les mœurs du temps lui posent encore des problèmes pour une réédition de son œuvre.
Je dois te punir !

Petite phrase qui aborde un registre d’émotions peu banal dont le parfum enivre le mieux – à mon avis - dans une relation entre adultes consentants où la fessée disciplinaire fait partie des habitudes du couple. Comme c’est le cas dans la discipline domestique. Nous sommes loin d'une activité récréative qui puise ses émois dans une mise en scène, culminante justement dans un acte punitif.

Je dois te punir !,

ne contient à mes yeux rien d’une mise en scène. Plutôt un constat amer, une expression de déception de la personne qui tient la baguette à la maison. Malgré des avertissements et d’autres sanctions pour la même cause, le comportement ne s’est pas encore amélioré. Les mêmes erreurs font surface une fois de plus.

Je dois te punir !,

reflète pour moi un authentique rapport d’éducation et non de soumission. Je pense que la vraie fessée disciplinaire abrite pas mal de secrets qui échappent à la plupart des amateurs de mises en scène. C’est le réalisme du contexte qui permet d’expérimenter de nouvelles saveurs. Peut-être parce que la fessée parmi toutes les pratiques récréatives ne se nourrit pas uniquement d’un apaisement physiologique, mais s’étale aussi dans la complexité de la psychologie humaine en abordant des notions comme culpabilité et expiation. Payer pour sa faute, être blanchi de sa faute. Sans tomber dans des grandes cérémonies presque « religieuses » qui caractérisent certaines formes de S/m. Mécanismes difficiles à cerner et peut-être plus proches de la psychologie féminine que masculine. Non-dits, parfois même pendant une correction qui est coquine, sans que le monsieur s’en doute. Expliquant ainsi pourquoi certaines femmes cherchent des rencontres qui ne dépassent pas le cadre punitif. Il y a un temps pour tout, pour se faire rappeler à l'ordre et pour les câlins. Sans que l'on veuille forcement les mélanger. Il est toujours délicat de parler d’une approche différente aux émotions selon le sexe de la personne. Loin de moi de vouloir généraliser, mais il y a des petits trucs qui me sautent aux yeux quand je lis certaines dames, détails qui semblent manquer aux écrits des messieurs...


Non, au point de décevoir, ce n'est pas de cette manière que cela se passe entre filles. Et je sais bien de quoi je parle, car des allusions et du matériel assez explicite à ce sujet ne manquait pas pendant mon adolescence. De là, le feuilleter ou de le visionner avec une copine, c'est une autre chose et il semble que des jeunes filles ont des sujets beaucoup plus importants à aborder. Le monde des fantasmes devient assez secondaire à l’adolescence et il prime surtout les petites trucs et ruses comment séduire le chevalier de son cœur. Et oui, c'est le romantisme avant tout. Quant à la tentation de se fesser entre filles, j'aurais quelques anecdotes à raconter. Entre copines dans des saunas familiaux (j'ai grandi dans un pays très froid!) et concernant des verges de boulot pour stimuler la circulation sanguine. Mais cela reste bien pudique et peu explicite. Ce qui n’empêche pas, sous prétexte de maladresse, de claquer un peu trop fort sur les fesses.

Enfin, ce qui me plaît dans ce clip c'est la bonne humeur dans laquelle se passe cette découverte. Là c'est bien girlie et il s'agit de la séance la plus
joyeuse à notre sujet que je connaisse. Ce qui ne veut rien dire, car je suis très « peu clip ». N’empêche, cela me rappelle un ambiance de claquement joyeux, récréatif, préliminaire avec course dans la chambre ou maison entre jeunes amoureux. Loin d'un pratique sérieuse et punitive. J'aime également dans ce clip le côté kitsch et la synchronisation décalée qui fait entendre la claque avant son application. Puis arrivent ces autres personnes, peut-être pour punir les pseudo filles de leur jeu sans retenue qui ne convient pas à des filles sages. Punir de la même manière de ce qui est puni. Philosophie un peu étrange...

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !















mercredi 13 novembre 2013

429 Le frisson de la déculottée


Baisser sa culotte pour du vrai

Il est rare que mon homme me corrige toute nue. Cérémoniel réservé aux grandes occasions qu'il sait appliquer avec un effet pédagogique très longue durée. Accompagné d'un sentiment de traitement de faveur et de grande intimité qui soude notre couple. Alors pour ne pas dévaloriser ce qui relève d'un caractère solennel par la routine, il se montre beaucoup plus expéditif pour les fautes de deuxième zone. Nous sommes très proches d'une brève remise en place. Chacun à sa place littéralement. Celui qui porte le pantalon à la maison et celle qui baisse sagement sa culotte, parce qu'au fond d'elle, elle ne sait que trop bien que ce traitement lui réussit à la merveille. Et à vrai dire que je serai fâche à mort, si mon homme ne me montrait pas son attention de cette manière si particulière. Donc le plus souvent, en cas de faute, il me convoque dans son bureau et après une courte discussion, je suis amenée à trousser ma jupe avant de baisser sagement ma culotte. Petit rituel qui permet d'exprimer de façon non verbale mon consentement de ma punition à venir. Souligné parfois par un acrobatisme de circonstance : d'aller chercher le martinet à tout petit pas avec ma culotte autour de mes chevilles. En faisant bien attention sur mes hauts ou très hauts talons. Car nous sommes à la maison et vue que je n'ai pas beaucoup à marcher, je profite pour montrer les plus souvent possible de belles jambes à mon chéri. Ne prétextons pas une manœuvre exclusivement éducative dans cette marche de la honte, mais considérons aussi la mise en scène théâtrale de ma punition qui procure autant à mon homme qu'à moi d'agréables frissons. Car malgré ma mauvaise conscience d'avoir encore fauté et la certitude de sortir de cette pièce uniquement avec le derrière sacrement enflammé, je suis pour le moins que l'on puisse dire troublée par ma nudité partielle. Et qui dit trouble, dit contradiction intérieure.

Je pense pour bien de personnes comme moi qui vivent avec un besoin de punition depuis leur enfance, persistera toujours cette nostalgie de la non-sexualisation du fantasme. Quand on s'imaginait soit soi-même, soit un petit copain ou copine copieusement châtié à la hauteur de ses fautes. Quand le plaisir éprouvé était encore de l'ordre d'une vengeance voluptueuse. Quand le terme du juste châtiment commençait à prendre une saveur très particulière. Mais quelque part je pressentait déjà un souterrain beaucoup plus complexe qui orientait mes goûts d'une manière si impérieuse vers le pan-pan cucul. Pour mieux comprendre j'aimerais explorer un peu deux axes qui me paraissent prometteurs : La pudeur et les tendances anales (que je traiterais dans un post à part).

Nos règles sociales veulent que l’on apprenne la pudeur aux petits enfants. La pudeur n’est donc pas un sentiment naturel, mais un pur produit de culture. Voici deux jolies exemples contradictoires selon les époques et qui proviennent de ce très intéressant article : La pudeur déshabillée .

-Être exhibé nu (ou en chemise, le sentiment de nudité équivalant à sa réalité) est au moyen âge un châtiment redoutable.

-....la pudeur se définit surtout par la hiérarchie sociale: se montrer nu (dans son bain, à son lever, sur la chaise percée...) est permis devant un inférieur, et constitue une lourde offense devant un supérieurLe roi est en principe le seul à échapper à la pudeur.

Puis petit à petit s'établit une distinction entre vie publique et vie privée qui se fait surtout au 18ème siècle et qui culmine dans une législation sur l’attentat à la pudeur en 1791. Il est intéressant à noter que la notion du privé dans le sens de la propriété privée se trouve dans la première formulation de la maxime de la révolution française : liberté, égalité, propriété. L’échange de propriété par fraternité se fait seulement sous la deuxième république.

Notons aussi que la notion de la pudeur varie selon les pays, même mitoyennes. En Allemagne par exemple dans un sauna public on se dévêtit à priori entièrement, à moins qu'il s'agisse d'un « sauna textile ». Et il est très mal vu de se cacher par exemple derrière une serviette. Il existe des mouvements pour un droit fondamental à la nudité. Et par conséquence il est possible dans bien d'endroits de faire de la marche ou du vélo tout nu sans que cela pose problème avec les gardiens de la paix.

Analytiquement la pudeur est une digue (moderne) contre la sexualité. S'approcher de cette digue s’accompagne par la gêne. Son dépassement expose à la honte. Voila quelques notions de base pour mieux considérer la charge émotionnelle du déculottage dans un contexte de fessée entre adultes. Bien que la nudité dans le couple ou dans un autre sphère de ma vie privée ne m'évoque pas la moindre métaphysique, les choses changent radicalement de charge émotionnelle quand il s'agit de ma discipline conjugale. Ce qui me prête à penser qu'un des effets magiques de la fessée consiste à rendre troublante une situation des plus banale et subitement le fait de baisser ma culotte prend un aspect de grande aventure au quotidien !

dimanche 10 novembre 2013

428 Le fantasme entre mystère et vérité 2


Mieux comprendre ces messieurs !


On lit très souvent que certaines personnes trouvent leur plaisir dans la transgression de l'interdit. Malheureusement cette transgression ne concerne souvent que les orifices, tandis que la vraie transgression, celle qui est punie dans la bible, le savoir quoi, reste scrupuleusement respectée depuis quelque millénaires. Ajoutons, également en accord avec la bible, que ce sont souvent encore ces vilaines filles d’Ève qui posent des questions, là où il faut « s'abandonner à ses sens » au lieu de réfléchir. Soyons clairs quand on aime se faire botter le derrière il vaut mieux poser des questions bien précises avant de passer à l'acte. De la même manière que l'on pose des questions sur la contraception quand on souhaite des câlins. Car sans preuve de fidélité à l'appui par le biais d'une vie commune, puis dépistage HIV, je me suis toujours contentée de relations protégées. Pourtant ce n'est pas le top. Alors concernant notre sujet, je pense autant au risque de tomber sur un détraqué, que de tomber sur un grand gamin qui confond douleur et plaisir et qui croit que le premier se change systématiquement comme par miracle dans le second. Concernant le texte que je reproduis par la suite, je me pose donc encore des questions. Comme par exemple si l'auteur glisse dans son texte sa pure subjectivité et finit par l’élever au niveau d'une généralité. A vrai dire je n'en sais rien, mais j'aime les textes dans lesquels des messieurs expliquent les messieurs. Ma foi, je suis une fille très curieuse...

Le réflexe érotique peut ainsi se trouver associé avec les conditions les plus hétéroclites, ou même les plus contraires à son principe. C'est ainsi, je crois, qu'il faudrait expliquer le sadisme et le masochisme. Si le plaisir sexuel se trouve, d'une manière répétée, associé avec une certaine douleur, cette douleur finit par devenir la condition nécessaire du plaisir. Paradoxe psychologique, mais que les expériences de Pavlov rendent parfaitement intelligible. Ce sont là du reste des cas exceptionnels. Mais beaucoup d'autres cas plus fréquents sont également justiciables de la même explication. Notre auteur note par exemple que beaucoup d'hommes sont attirés, tout au long de leur vie par des types féminins voisins de celui de leur mère ou de leur sieur, c’est-à-dire des femmes avec lesquelles, par la force des choses, ils ont été en contact constant pendant leur adolescence. (Il faudrait ajouter qu'il peut se produire exactement le contraire, et que certains hommes sont attirés précisément par les femmes qui s'écartent le plus de leur type familial).

Nous n'avons envisagé jusqu'ici, pour la clarté de l'explication, qu'une seule condition à la fois. En réalité, le réflexe érotique est le plus souvent conditionné d'une manière très compliquée par une foule de conditions, lesquelles ne sont d'ailleurs pas toutes nécessaires au même degré. La nuance des yeux et des cheveux, la voix et la démarche, tous les caractères physiques du ou de la partenaire entrent plus ou moins en jeu. Plus ces conditions sont nombreuses, plus l'individu y est sensible, plus restreint devient par là même le nombre des individus de l'autre sexe qui réunissent et remplissent ces conditions. Il peut même arriver que l'ensemble de ces conditions ne se trouve réuni chez aucun individu contemporain. Par là s'explique, selon le Dr Maranon, la timidité, ou plutôt une certaine sorte de timidité, ou de frigidité, que notre auteur appelle « le fétichisme de l'idéal ». Mais c'est évidemment là un cas extrême. Plus voisin de la réalité est le cas où l'ensemble des conditions indispensables au déclenchement du réflexe érotique ne se retrouve que chez un seul individu du sexe opposé. On aboutit dans ce cas à une stricte monogamie.

Chaque détail physique ou psychique de la femme possédée et aimée se convertit en une nouvelle condition favorisante du réflexe amoureux, mais qui en même temps la localise exclusivement en elle. Ainsi s'explique que dans ces cas, l'amour d'une autre femme devient impossible, même physiquement. Ainsi s'explique aussi que cet amour persiste, à l'étonnement des gens superficiels, jusqu'aux âges ou ont disparu — aux yeux des autres, mais non pour l'instinct de l'amant — les charmes de l'aimée.

Voilà donc à quoi se ramène en dernière analyse la magie de cet amour que nous ont vanté les poètes : une série de caractères physiologiques choisis au hasard, dont la représentation « conditionne » la salivation amoureuse. On voit que, sans s'en douter, peut-être, le Dr Maranon ne fait que développer l'impertinente et fameuse définition de Spinoza: Titillatio quaedam... Un certain chatouillement, accompagné de la représentation d'une cause extérieure. Les métaphysiciens ne sont que des poètes qui anticipent sur les résultats de la science. Mais les savants à leur tour ne rejoignent-ils pas eux aussi les poètes ? On peut noter, pour le bénéfice de ceux qui aiment la poésie, que le Dr Maranon ne se rencontre pas seulement avec Spinoza, mais aussi avec Ronsard, affirmant à sa bien-aimée qu'il peut l'aimer jusque dans la plus extrême vieillesse :

Car je n'ai pas égard à cela que vous êtes
Mais au doux souvenir des beautés que je vis.

Il serait plaisant de s'arrêter sur cette poétique conclusion. Mais l'amour de la vérité, plus belle encore que la poésie, nous force à ajouter encore quelques précisions. Certes, il paraît légitime d'affirmer après Maranon, et après Spranger : « Il est indiscutable que les premiers émois sexuels ont tendance à fixer, dans la structure de la sphère de la sexualité, et à déterminer d'une façon durable l'orientation ultérieure de toutes les impulsions ». Mais convient-il d'admirer autant que le Dr Maranon le détail de ce mécanisme, et surtout la façon dont il évolue ? Car l'idée de hiérarchie, de progrès, n'est nullement absente de la pensée de notre auteur, qui porte à chaque instant des jugements de valeur. Il se croit certain, par exemple, que l'individu monogame représente quelque chose de supérieur. Celui qui désire toutes les femmes n'est pour lui qu'une espèce de brute. Et c'est pourquoi il n'a que mépris pour don Juan, car don Juan est précisément pour lui le type du mâle aux réflexes indifférenciés, répondant à toutes les excitations quelconques venues du sexe opposé — en somme un primitif.

Cependant le senor Maranon remarque lui-même ailleurs : « Il est évident que dans les rapports intimes, il peut se créer des réflexes contraires, réflexes qui inhibent et finissent par détruire une libido primitivement énergique. » Et, outre cette transformation graduelle de l'attraction en répulsion, il faudrait encore parler du cas, encore plus fréquent, de l'atténuation graduelle de l'attraction, par le simple fait de la répétition. C'est pourtant là un phénomène banal, remarqué de tous ceux qui ont étudié l'habitude. S'il est vrai que la répétition d'une action rend cette action plus facile, elle a aussi pour effet d'atténuer, et finalement d'abolir les sensations qui accompagnent l'acte. D'où le rôle de la variété dans l'action de tous les excitants. C'est un fait bien connu qu'une alimentation monotone finit par lasser l'appétit. Et il y a longtemps que Boccace et après lui La Fontaine, avaient remarqué qu'il en était de même pour l'appétence amoureuse : c'est la fameuse histoire du pâté de lapin. Et si la conception maranonique du caractère de Don Juan est originale, ce n'est pas la seule. On peut très bien se représenter Don Juan, non pas comme une brute primitive, mais au contraire comme un délicat, un raffiné, dont l'appétit blasé a sans cesse besoin d'être réveillé par de nouveaux excitants. On peut voir en lui, reprenant une autre expression de notre auteur, une espèce de « fétichiste de l'idéal », mais dépourvu de timidité, et qui abandonne tour à tour toutes les femmes parce qu'aucune d'entre elles ne réunit toutes les «conditions» nécessaires. Et l'on sait que c'est cette deuxième conception qui a été généralement préférée par les poètes.

Et il faudrait se demander d'autre part si complexité croissante est toujours synonyme de perfectionnement. L'homme dont le mécanisme amoureux ne peut être mis en marche que par une seule femme représente-t-il vraiment un type supérieur ? Certaines conditions sociales — ou certains préjugés imposés par ces conditions, peuvent nous amener à le dire ou à le croire. Mais physiologiquement, en est-il ainsi? Que penserait-on d'une automobile qui ne pourrait être mise en marche que par un seul chauffeur ? Est-ce qu'elle représenterait vraiment un progrès? En fait, le don Juan fétichiste de l'idéal est le type même de l'inadapté, c'est-à-dire qu'il est parfaitement malheureux et parfaitement insupportable. Et le monogame absolu est bien près d'en venir là ; il en vient fatalement là dans certaines circonstances : s'il devient veuf, par exemple.

Notons enfin que cette complexité du mécanisme sexuel n'apparaît en général que tardivement. Chez l'individu jeune, c'est-à-dire en somme là où le mécanisme est encore neuf, intact, non faussé, il n'y a pas de monogamie. Chérubin désire toutes les femmes. L'adolescent est polygame d'instinct. Ce sont les hommes de quarante ans ou plus qui commencent à avoir des exigences, qui ne peuvent plus ressentir d'amour que pour un certain type de femme, en attendant peut-être de tomber dans les plus bizarres perversions, ou de se restreindre à une seule. Mais alors, ce phénomène, loin de constituer un progrès, ne constitue-t-il pas au contraire un signe de vieillissement, de nécrose, enfin de décadence sexuelle ?

(Bibliothèque nationale de France)

vendredi 8 novembre 2013

427 Liens de discipline domestique (87 ème édition)


Un fantasme qui défoule

Je ne sais pas si le fantasme de fesser une superhéroïne est bien répandu. En tout cas cela rentre dans la catégorie des fantasmes dits sadiques qui tournent autour de la joie maligne : comme la chute de la star qui se retrouve par ce fait à nouveau au beau milieu du commun des mortels. Selon la devise :
Bien fait pour elle !

Ou encore

Elle l’a bien méritée après tout.

J’aimerais vous donner un petit aperçu de ce qui m’émoustille personnellement dans ce genre de dessin. Il est bien connu que Batgirl ou Wonderwoman se montrent à la hauteur de sauver le monde. De m’importe quel danger. Peu importe de l’adversaire. Elles triomphent de tout. Je comprends que ce genre d’histoires puisse attirer, mais personnellement je ne m’y retrouve pas. J’aime intervenir sur ce monde par des actes réalisables. Comme par exemple mes petits écrits ici. La question de sauver le monde ne se pose pas pour moi. Je ne me sens pas investie d’une mission. Peu importe sa nature. Et je m’y plaît dans ce que je suis et dans la vie que je mène.

Par contre ce qui m’agace c’est le plastique irréprochable de ces héroïnes et par extension des femmes qui se sont glissées dans leur rôle. Alors outre ma rivalité féminine, c'est mon sadisme de bon enfant qui se réveille. Que ces superhéroïnes reçoivent une correction par un superhéros me laisse bien indifférente. Par contre imaginer une de ces créatures rentrer à la maison, après avoir accompli avec brio une mission de plus périlleuse et de se faire gronder par son homme pour motif de retard me plaît beaucoup. Un « monsieur tout le monde » qui ne laisse pas passer le prétexte de grandes causes. Qui rappelle infailliblement à la dame fautive un règlement de la maison établi par entente commune. Un monsieur qui déculotte tranquillement pour préparer le terrain. Sorte de geste hautement chargé de non-dits : La superhéroïne qui renonce à ses superpouvoirs qui lui confèrent… sa culotte magique. Et comme moi elle passe sur les genoux de son bien-aimé pour se faire corriger pour ses négligences. Elle abdique car sauver le monde lui parait plus facile que sauver ses pauvres fesses d'un fantasme qui la hante. Peut-être a-t-elle choisi de devenir superhéroïne, car faute de sauver ses propres fesses, elle veut au moins sauver celles des autres ?

Je ne suis pas une Batgirl, ni Wonderwoman. Mais je peux vivement concevoir une telle correction dans un autre « déguisement »  plus conventionnel: mes tailleurs bcbg. Une femme de tête qui – habituée dans un cadre professionnel d'exposer et d'imposer avec ardeur ses idées dans les domaines concernés – souhaite oublier cette dure réalité en rentrant la maison où le martinet accueille les retardataires. Bref un reflet de ma philosophie personnelle qui fait passer le compagnon et la famille avant tout dans la vie et qui prévoit un sanction au moindre écart de cette règle de base.

J’avais hésité d’appeler ce sujet : fesses inaccessibles. Mais justement c’est la vraie vie qui nous offre la possibilité de s’approcher de l’inaccessible. Avec un peu de courage et de confiance en soi. Fesses célèbres ou fesses anonymes, quand on ne connaît pas la propriétaire elles nous restent inaccessibles. (Petite phrase hautement philosophique que j’ai entendue lors d’une discussion entre hommes !)

Il suffit de rencontrer le bon partenaire pour devenir à ses yeux la personne la plus importante au monde. Cela vaut encore mieux que le statut de superhéroïne, adulée par tous. Et dans ce sens je me contente parfaitement de mon statut de « fessier anonyme ». Et ma réponse à la philosophie de comptoir entre grands garçons  est la suivante :

L’amour rend accessible ce qui était inaccessible auparavant.


Hélas réservé à ceux et celles qui lisent l'anglais. Heureusement il y a quelques illustrations bien sages comme je les aime. Je me retrouve assez peu dans ce manuel, mais pour pratiquer la discipline domestique la présence d'un rituel me semble primordial. C'est sécurisant de savoir ce qui va arriver, surtout en début de relation quand on ne connaît pas encore toutes les facettes de son partenaire. Puis à mon goût personnel quand on est pas d'accord avec le motif de sa punition ou tout simplement parce que ce jour-là n'est pas le bon jour, on peut facilement poser son « non » dès les préliminaires du rituel. Chez nous, on y trouve un peu partout ses petites sécurités non-verbales. Se déculotter soi-même, chercher soi-même instrument, prendre une position etc. Bien évidement cela peut marcher seulement quand les fantasmes des deux partenaires ne comportent pas des éléments de « vouloir forcer » ou de « vouloir se laisse forcer ». Quand il y a plaisir dans les jeux autour d'un non qui veut dire oui, les choses se compliquent significativement.

Sur le site d'où provient ce règlement, on y trouve une jolie réflexion concernant la discipline domestique . Je fais la traduction :

Il est très difficile de sortir du placard pour une femme qui aimerait intégrer la discipline domestique comme style de vie dans son couple. Il est plus facile de parler de son homosexualité, car tout le monde sait ce que c'est. Par contre personne ne comprend ce que c'est la discipline domestique que l'on imagine comme sorte de jeu sexuel !

Il semble que la discipline domestique commence aussi à intéresser certaines dames en France. Notons ce très interessant post d'Amandine qui n'a pas besoin de « ma publicité », mais qui me paraît indispensable à citer pour son formidable travail.


Un excellent post, un excellent blog. Inutile de dire que j'aime la réflexion autour de notre sujet. Et subitement, une thématique qui était dit épuisée, montre la richesse de ses facettes. Grâce à qui... grâce aux filles !

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !