jeudi 31 octobre 2013

422 Carnet de punition


Qu’il est mignon …ce petit carnet de punition. Je pourrais y noter mes fessées !

J’aurais dû baisser un peu ma voix peut-être. Il y a des moments que mon enthousiasme emporte facilement sur ma discrétion. Mon homme aime bien que l’on se retourne sur moi. Mais pas dans n’importe quelle circonstance. Un peu pudique de nature, là, il est légèrement agacé de mon comportement et visiblement gêné devant les quelques regards amusés dans ce lieu bien fréquenté le dimanche matin. Puis notre différence d’âge le fait parfois passer pour une sorte de satyre qui a une façon particulière de jouer à la poupée.

Tu es fâché, chéri ?

Il a horreur de cette phrase que j’emploie souvent quand je fais une gaffe. Et il déteste que je l’appelle chéri en public. Notons, que nous ne sommes pas à ma première gaffe de la journée et au moins à ma sixième ou septième brocante. Pour ne rien acheter ! Cela va de soi. Il arrive que des nouveaux éléments se glissent dans mon univers de f. Dus à un hasard de la vie. Comme cette trouvaille. Un petit carnet à feuilles vierges, conçu à sa base pour tenir un journal intime. Sorte d’eurêka archimédien qui fournit réponse non pas à une question mûrement réfléchie, mais à quelque chose qui se cache dans cet immense grenier qui est mon inconscient.

Tu veux qu’on le prenne, isabelle ?

Je n’aime pas trop la couleur, chéri !

A ma façon de tourner l’objet entre mes mains, mon homme sait qu’il faut prendre son mal en patience.

Il y a des fessées qui se perdent avec toi, isabelle ! T’es lente et difficile.

J’en déduis, que lui aussi est troublé par ma trouvaille. Ayant le sens plus pratique que moi, il prévoit déjà l’utilité de ce petit carnet. Une adaptation certainement plus rapide que la mienne à une nouvelle donnée.

Mais oui, il est bien connu qu’il existe des femmes difficiles. Mais peut-être le mot difficile ne convient pas vraiment. En fait, je sais exactement ce que je veux, mais je ne trouve que rarement l’objet de mes rêves. Cela n’énerve prodigieusement et je médite si le compromis me conviendrait quand même. Faute de mieux. Mon carnet de punition, je l’imagine relié en cuir. Pas dans un marron vieilli comme celui-ci, mais dans un rouge flamboyant. Avec un petit dispositif de fermeture. A lacet de préférence et non pas avec un cadenas. Je n’ai pas de secrets d’états à confier. Et de toute façon mon homme ne fouille pas dans mes affaires. A bien y réfléchir aussi, la poésie d’un journal intime, ne me titille pas vraiment. Je me vois mal confier mes états d’âme à une feuille. Ce que je note sont essentiellement les pensées que je ne souhaite pas oublier. Les miennes, celles des autres. Sur des sujets concrets qui m’intéressent.

(Alors que vais-je mettre dans ce carnet ?)

Ma mauvaise conduite qui donne lieu à une fessée. Les détails de cette fessée ? Mes bonnes résolutions ? Textes écrits à chaud, veut dire en sortant du coin avec mes fesses brûlantes. Ou textes écrits avec le recul. Mes observations sur mon comportement. Ses améliorations.

(Tiens isabelle, tu ne mets plus, tu ne fais plus, tu ne dis plus etc….)

Étant une personne pleine de petites habitudes et de manières, le moindre changement se remarque forcement par mon entourage. Dans mes rapports sociaux je suis assez prévisible. Cela rassure et donne une impression de grande stabilité...

Je te parle, isabelle !

Mince alors, je suis en train de fâcher mon homme pour du bon.

On le prend ou pas ?

Qu’il est délicat mon homme. Même quand une tempête se prépare. Mon avis lui importe beaucoup. Si je dis non, c’est non pour lui aussi. Sans qu’il m’en veuille pour autant. Dans ce cas précis je comprends son impatience. En grand gamin il doit déjà être en train d’évaluer le potentiel ludique de ce petit carnet. Amusement coquin entre adultes sans que cela s’ajoute à notre discipline domestique. Pas vraiment convaincue de l’utilité réelle de ce truc dans notre ménage, c’est la perspective d’une petite aventure exotique qui me fait trancher sur la question.

Tu me l’offres ?

Depuis ce jour le carnet de punition s'est toujours trouvé bien placé dans mes boudoirs successifs. Mais presque quinze ans après son achat il est toujours vide. Qu’il soit fermé avec un cadenas attise la curiosité de mes copines. Personne ne se doute de sa vraie utilité. Même pas moi au moment de l’achat. J’ai seulement compris quand Monsieur avait envie de « décompresser » un peu après cette rude journée avec moi dans les brocantes en m’invitant de m’installer sur ses genoux. Effectivement, j'ai su par la peau de mes fesses pourquoi cela s’appelle un « carnet de punition » et pourquoi on choisit le cuir comme matière de reliure.

mardi 29 octobre 2013

421 Le malheur des uns...


...fait le bonheur des autres !

Une petite anecdote qui m'est revenu à l'esprit en voyant ce joli dessin. Quand j'étais encore célibataire, en face de moi mon appartement de l'époque, de l'autre côté du pallier, vivait une élégante dame qui avait peut-être une quinzaine d'années de plus que moi. Très attirante, autant du visage que du corps, elle se faisait une belle vie en sortant à sa guise. Il m'arrivait de la croiser toute pimpante le soir quand je rentrais épuisée après une de ces trop longues réunions de travail. Tandis qu'elle visiblement, vu le soin investi dans son apparence, partait pour un rendez-vous galant. Il m'arrivait aussi de la croiser très tôt le matin quand je partais pour mon club de sport avant mon travail. Elle portait sans le moindre doute les signes de la marche de la honte, comme la coiffure un peu défaite et le maquillage un peu défraîchi, mais l'ensemble lui réussissait à la merveille. Un visage épanoui et satisfait, témoin d'une torride nuit à deux. Ajoutons à ceci une certaine méchanceté qui n'essaye pas de se cacher.

Vous ne sortez jamais ?

Quand je vous ai vu avec vos cheveux courts, vos lunettes et vos petits tailleurs, j'ai su tout de suite que vous étiez allemande !

Vous devriez songer à travailler un peu moins !

Bref, un tout pour me mettre hors de moi. Puis, un jour justice me fut faite. Pourtant tout avait mal commencé. C'est un sacre tapage nocturne qui m'a réveillée. Ma voisine, fort probablement « allumée » par quelque verres de trop, était revenue à la maison avec un ami dans un état semblable. Et sous peu ( loin de moi de jeter un pierre sur le fait), j'entendais des soupirs d'un tel niveau sonore comme si les choses se passaient dans mon appartement. À se demander s'il elle ne le faisait pas exprès pour m'indiquer avec fierté une nouvelle conquête. J'étais très fatiguée et une longue journée de labeur m'attendait pour le lendemain. Le voyeurisme auditif pour la vanille n'est pas mon truc et je n'étais pas non frustrée à cause d'un manque de capacité de me trouver des relations agréables. J'ai senti tout simplement la colère monter en moi à cause d'un tel manque des respect envers le voisinage quand subitement ma voisine interrompit ses gémissements :

Pas par-là. Tu me fais mal !

Voila, les signes flagrants d'un mauvais choix de partenaire, d'un monsieur insistant, mais maladroit, manquant de savoir faire pour entrer avec habilité et surtout avec discrétion par l'arrière porte. Il y a un :

Bien fait pour elle, cela lui apprendra ,

qui me traversa avec volupté la tête avant de … m'endormir comme un bébé. Je pense que si la voisine avait reçu une bonne fessée claquante, je me serai collée avec l'oreille contre le mur. Mais oui, il ne faut pas s'embellir et accepter ses tendances indiscrètes. Fait est que dès le lendemain j'ai eu ma revanche quand j'ai croisé ma voisine. Elle a très bien compris mon petit sourire triomphant et semblait gênée d'une manière qui dépassait l'importance de sa mésaventures. C'est à ce moment-là que j'ai cru cerner à possibilité d'un besoin de punition chez cette femme. Et à bien y réfléchir, ce sont peut-être mes apparences peu commodes qui ont pu inspirer ses insolences envers moi. Je n'ai pas essayé de vouloir en savoir plus, mais à partir de ce jour, je me suis imaginée parfois de lui faire parvenir une éducation stricte. A ce niveau-là, j'ai lâché ma toute ma jalousie envers la belle vie de cette dame. J'ai bichonné donc des petits fantasmes, disons un peu méchants. Ceux qui défoulent rien qu'en les créant. Avec une cible bien précise. Leur but n'est pas forcement récréatif. Il servent surtout, je dirais à prendre une revanche sur une réalité qui nous agace. Et quoi de mieux que l'évocation de la fessée déculottée pour se rendre justice quand on a des penchants en ce sens. Évidement nous sommes loin du politiquement correct, mais dans quelque chose de typiquement humain. Justement car aucun acte insensé n'est commis pour corriger la réalité et tout se passe au niveau de l'imagination. Donc une nuisance zéro pour autrui.

Il est un peu dommage que l'on ne trouve que très rarement ce genre de fantasmes sur le net, petites histoires sans suite qui se finissent par un cri de cœur :

Mériterait bien une...

dimanche 27 octobre 2013

420 La rassurante poésie du pensionnat pour grandes filles 2



Petit aperçu derrière les murs

Mes fantaisies successives du pensionnat répondaient à deux situations majeures de ma vie de jeune fille/jeune femme. D'abord à l'angoissante perspective de passer à l'acte avec un prince charmant, puis plus tard à la phase après le premier acte charnel consommé. Voyons cela un peu plus près.

Se retrouver entre filles est déjà rassurant par le fait de rencontrer ses semblables, concernées par une même perspective si j'ose dire. Voilà qui permet d'échanger autour d'un sujet en commun. Et rien ne vaut la meilleure copine pour des confidences mutuelles. Toutefois le lien entre la peur de la première fois et la force de la pulsion imposée par la nature reste souvent un non-dit. Et je dirais même qu'il ne devient pas forcement conscient à cet âgé-là. Pourtant il suffit de regarder mes fantasmes accompagnants et leur symbolisme. La pulsion qui pousse vers la périlleuse situation de la première fois est censurée en quelque sorte pour se montrer de manière beaucoup plus inoffensive. Un sacré besoin de discipline, imposé par le biais d'un martinet, objet hautement phallique. Et voilà mon prince charmant, porteur de ce qui attire autant ma convoitise que mon appréhension, réduit à un petit objet qui inspire plus facilement mon imagination. Une sorte de choix d'un moindre mal.

Par conséquence dans notre pensionnat le contact avec le prince charmant est rigoureusement interdit (voilà l'élément hautement rassurant : l'interdiction) et sévèrement réprimé par des punitions corporelles. Celle qui fait tentative de courir les garçons, devra se contenter du martinet dans des conditions identiques de la vanille : la culotte baissée. Mais, coup de théâtre et renversement de la situation, c'est le derrière qui doit être présentée. Parfois dans un pénible huit clos devant la directrice, haute autorité punitive qui appliquera le martinet. Évidement c'est un événement très stressant et -inutile de le mentionner – imaginé très douloureux. Parfois aussi c'est la châtiment public, sur une estrade, devant les autres élevés, qui se réjouissent de la chute de l'audacieuse qui a essayé de contourner le règlement de la maison. Elle payera cher sa faute par un derrière strié par les lanières et qui bougera bientôt avec des mouvements involontaires à la façon de la danse de Saint Guy. Oh comme il fait bon d'être une fille sage dans un tel moment. Notons, vu que le tout se passe dans un fantasme, autant celle qui se fait botter les fesses, autant celle qui observe avec dévotion, autant celle qui applique y trouve son compte, car ils s'agit de la même personne qui expérimente trois facettes de sa personnalité. (Et je pense que c'est à ce moment-là que j'ai fais mon choix de la place de celle qui reçoit la discipline.) Voila le propre du fantasme : contourner sa frustration de ne pas oser de passer à l'acte par la toute puissance de la pensée.

En gros l'acte charnel redouté est remplacé par la punition qui prend alors les apparences d'une satisfaction.

C'est un cercle vicieux. A défaut de pouvoir se procurer une satisfaction dans le sens génital, il faut se montrer odieuse pour se procurer un châtiment.

Toutefois dans la réalité, je n'ai pas trop tardé pour passer à l'acte avec un charmant jeune homme. Sans brûler les étapes et en douceur. Et j'y ai pris goût de récidiver. Peut-être moins au début pour des sensations éprouvées, mais pour le plaisir du corps à corps et de la découverte mutuelle. Voila donc ma pensée occupée de jeunes hommes, pour me calmer un peu, j'ai modifié mes aventures à l'internat. Notamment quand j'ai passé trop de bon temps le week-end dans la réalité, je m'imaginais rentrer soit dans mon internat, soit chez une sévère gouvernante. Attendue pour un cuisant châtiment, car j'avais enfreint les interdictions. Le côté rassurant se créait par le fait d'un cadre éducatif dont je sentais le bénéfice dans le sens « d'un coup de main » pour retrouver mon calme. En expérimentant cette fantaisie j'ai pu constater son effet apaisant sur mes ardeurs de sortir aussi en semaine et quand je me sentais harcelée par la « nature », je me réfugiais dans mon pensionnat. Avec le recul je dirais que cette évocation m'a bien aidée, non seulement de me mieux familiariser avec mon corps, mais surtout d'apprendre à différer mes pulsions. J'ai préservé cette double facette de mes envie de vanille facilement convertibles en besoin de punition selon la situation et vice et versa. Par cette particularité de conversion je me considère plutôt névrotique/hystérique que masochiste. Hypothèse confirmée par mon homme qui se réjouit de mes facettes de furie quand il me corrige. J'admets qu'il faut aimer le spectacle, car nous sommes parfois proches d'un « rodéo » et loin d'un comportement de silencieuse soumission. Mais, et c'était là pour moi la découverte la plus surprenante, la vraie discipline me réussit. Elle soigne parfaitement mes déconcentrations...

vendredi 25 octobre 2013

419 Liens de discipline domestique (85 ème édition)


Un faible pour la discipline... .


Il fut un temps où on disait qu'un garçons ne devrait pas pleurer. En se montrant beaucoup moins exigeant envers les filles. Enfin, depuis les choses ont changées. Pleurer est devenu presque malfamé pour tout le monde. Pour ma part pleureur un bon coup après la fessée avec la culotte baissée et le postérieur tout rouge, constitue un moment fort de cette pratique. Notons que mes pleurs se distinguent des cris de rage pendant l'acte quand le chemin vers la contrition semble encore loin. Bref, appelons cela du stress relief ou comme on veut, fait est que pour moi c'est - avec le recul - une vraie séance de bien-être qui me donne une pêche d'enfer pendant des jours. Mais ne cherchons pas l'effet bénéfique uniquement dans les habitudes claquantes. Pour arriver à pleureur comme il faut, l'ingrédient primordial pour moi c'est la tendresse. De me blottir dans les bras de mon chéri pour être admise à nouveau dans le cercle des filles sages. Voila la grande différence pour moi entre la fessée punitive et la fessée ludique. L'une aspire la tendresse et l'autre des galipettes...


Comme dirais mon homme, une belle couleur qui va si bien à tes fesses isabelle. Mais oui, il a la belle place. D'abord de celui qui applique, puis de celui qui se rince l’œil. Car n'oublions pas que chez beaucoup de personnes le plaisir de regarder l’œuvre de leur main procure outre un plaisir émoustillant aussi des satisfactions de manière purement esthétique. Non, je ne plaisante pas et je soupçonne fort mon chéri de me rajouter parfois une extra-ration de claques pour parfaire le teint de mon postérieur. Et même moi quand je me regarde plus tard dans la glace, je ne puis m’empêcher d'éprouver un sentiment de travail bien fait. Idem pour le martinet ou la canne qui laissent chacun à sa manière des jolies stries. Outre l'esthétisme, mon homme aime beaucoup aussi les aspects quelque peu burlesque d'une bonne correction. Avec un faible pour ce qu'il appelle la danse de Saint Guy. Sorte d’enchaînement de mouvements non-réfléchis et parfois même involontaires pour soulager une sacré brûlure dans mes fesses. Ce n'est pas systématique que je me déhanche de cette façon si grotesque, car j'ai d'autres moyens en réserve pour m'apaiser le derrière. Comme écarter mes jambes et de me pencher bien en avant pour me masser lentement ma peau bien tannée. Et à vrai dire je m'en tape pas mal que je me dévoile dans les moindres détails de mon anatomie. D'ailleurs, hors effet pour monter la tension dans un récit, je doute que les phénomènes de honte concernent vraiment une personne en train de recevoir une bonne correction. Même s'il y a risque de se faire surprendre. Dès que le mal aux fesses commence à monter, le monde d’extérieur n'existe plus. Je ne saurais dire s'il s'agit d'un phénomène de subspace que pour ma part j'associe plutôt à une psychose artificielle qui coupe le contact avec le monde extérieur par un puissant effet d'endorphines. Chez moi, pas d'endorphines. Seulement une sensation de douleur désagréable, car pour que le corps fabriques des substances pas possibles, il faut un travail de longue halène. Registre qui m’intéresse peu, car rien ne saurais m'ennuyer plus que des séances interminables. Nous avons un faible pour le court et fulgurant, longueur marche de Radetzky (trois minutes et quelque) et déjà un boléro, même en version fessée ludique, ne correspond pas vraiment à notre univers. Alors oui, chez nous cela claque fort, c'est la correction qui résonne et selon les jours cela ressemble fort à ce que montre la petite dame sur la photo. Danse de Saint Guy y compris.


Incontournable cette semaine ce post d'Amandine. Il m'évoque subjectivement (et là je m'éloigne du texte d'Amandine) une citation attribuée à la danoise Dagmar Rasmussen qui dit qu’elle aime plus la situation qui amène à la fessée et ce qui se passe après, mais nettement moins les quelques minutes se trouvant entre les deux ! Je me retrouve trop bien dans cette remarque. Je pense personnellement qu’elle correspond mieux à certaines réalités féminines que l’approche qui postule systématiquement une conversion de la douleur en plaisir physique sur le champ. Alors si ce dernier postulat était vrai, sommes nous encore dans les phénomènes de masochisme ou ne serions nous pas dans des phénomènes névrotiques de conversion ? Puis indice important sur la psychologie de certaines dames dont moi : … les quelques minutes ! J'ajoute également, sans connaître quoique ce soit aux rencontres par le net, que dans la discipline domestique un « excès de force » risque de mettre en péril définitivement un couple, car justement nous ne sommes pas dans un jeu épisodique, mais dans le durable. Donc l'idée de passer sa vie avec une personne abusive, j'ai presque envie de dire brutale, ne pardonne pas. A méditer.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !
















mercredi 23 octobre 2013

418 La rassurante poésie du pensionnat pour grandes filles 1


Qu'est-ce qu'il déconcentre l’élevé studieuse pour la transformer en vilaine fille ?

Je ne me souviens plus exactement quand j'ai commencé à ressentir un fort besoin de discipline. Cela dû se passer à la même époque que l'incident dont j'ai parlé dimanche. J'étais une élève avec des capacités intellectuelles plutôt médiocres, mais très studieuse pour compenser. Et cela marchait à la merveille. Jusque-là, j'avais vécu en bonne entente avec mes fantasmes de fessée. C'était moi au commande de mon imagination que je gardai pour le soir, dans mon lit ou pour les moments calmes de la journée. Quand j'étais sûre de ne pas être dérangée dans mes rêveries. Parfois il y avait des petits bouleversements dû à des stimuli d’extérieur, car le sujet de la fessée entre adultes apparaissait à des rares occasions dans les journaux. D'autres fois, il s'agissait de menaces proférées sur un ton de plaisanterie à mon égard ou à une de mes copines. Alors j'improvisais des petites histoires avec ces nouveaux éléments.

Mais subitement à partir d'un certain âgé de mon adolescence, mon besoin de discipline s'est présenté dans mon petit train train de vie jusqu'alors plutôt paisible et ceci de manière impérieuse. Voyons un peu le contexte. Mes parents ont pris le soin de me présenter la sexualité d'une manière très complète, en insistant sur des détails importants qui manquent à l'instruction scolaire. Ils ont su me parler outre que du changement biologique de la pulsion y liée. Plus spécifiquement encore de la force de cette pulsion qui ne laisse guère beaucoup de choix à l'être humain que de l'apaiser quand on ne souhaite pas se frustrer.

Il faut donc apprendre à se créer des conditions propices pour la satisfaire, par la recherche d'un partenaire, qui de préférence ne convient pas uniquement aux exigences de la nature, mais comble aussi nos attentes en qualités humaines. Et vu que ce processus prend du temps, il est opportun de se contenter en attendant de la vilaine main. Ce dernier terme ne vient pas de mes parents. A la base, il désigne pour moi une situation particulière, quand mes pulsions se montrent si impérieuses que je ne puisse plus me concentrer pour travailler.... à moins de faire baisser un peu la tension. Car il faut savoir différer ses pulsions quand les circonstances ne sont pas propices. Renoncer littéralement au principe du plaisir quand le principe de la réalité demande son dû. Ce qui n'est pas un acquis et qui s'apprend... durement !

Alors mes naïves tentatives de me trouver un prince charmant pour se tenir la main et se dire des mots tendres, changèrent de taille par un nouveau enjeu... de l'ordre biologique. Bref, un tout qui ne faisait qu'augmenter mes « déconcentrations » . Je trouve que des expressions comme « nerveuse » ou comme on dit en anglais « in trouble », troublée conviennent parfaitement à la situation. Trouvant cette situation sous l'emprise de mes nouvelles pulsions très stressante, j'ai commencé à m'imaginer dans un pensionnat à l'ancienne pour jeunes filles. Je vais essayer par la suite de donner le non-dit que m'évoque cette situation ... maintenant, étant adulte et avec le recul. Exercice pas si évident que l'on ne puisse l'imaginer. Non pas parce qu'il m'évoque de la honte ou de gêne d'en parler, mais pour trouver les mots justes pour mes idée exposées. Et puis je n'ai pas le talent de ce poète qui livre sa version toute personnelle.

J'ai déjà parlé dans le post cité plus haut pourquoi il n'y avait que des femmes dans ce pensionnat. Les garçons identifiés comme source de mes « déconcentrations », quoi de plus logique que de s'en tenir loin. Et parce que « l'esprit est ardent, mais la chair est faible », il y avait quelque chose de rassurant pour moi de me trouver dans une institution qui impose une discipline particulièrement « chaste » avec une main de fer. Discipline dans son sens primaire, se conformer à un ensemble de règles (notons l'aspect particulier de ce dernier mot pour une fille!) qui s'appliquent dans une collectivité. Il en va de soi que les éducatrices savent reconnaître aussitôt ce genre de problèmes. Déjà par le fait d'être passées par-là elle-mêmes. Nous n'avons pas forcement besoin de recourir à la morale, culpabilité de tout genre ou à la religion judéo-chrétienne pour souhaiter y faire sa rentrée, bien que fantasmatiquement, dans un tel établissement. Il suffit tout simplement d'éprouver une lourde crainte de se trouver sabotée par ses pulsions et ainsi compromettre sa carrière professionnelle et son avenir. N'oublions pas que le féminisme se conçoit aussi comme une ambition de pouvoir se créer une bonne situation de vie sans recours à un homme. Voila qui résume ma motivation" d’inscription" et aussi le contenu du programme : Apprendre à différer ses pulsions. Ce qui explique autrement l'interdiction du commerce avec des garçons, non pas comme un péché mortel, mais comme menace réelle de n'avoir que « des garçons en tête ». La poésie de l'internat est redoutablement flexible. Elle s’adapte sans le moindre mal à notre époque et ce ne sont pas que les « cruches » - contrairement ce qu'aiment imaginer certains et certaines - qui s'y projettent dans leurs fantasmes.

A suivre...

dimanche 20 octobre 2013

417 Questionnements à l'adolescence


Mais qu'est-ce qu'il m'arrive ?

(Un texte très personnel, prévu en trois parties)

Je me souviens bien d'un étrange incident pendant mon adolescence. Un jour, en cherchant pour mes cours des citations dans la bible, je me suis vue confrontée à une excitation naissante. Non pas de manière intellectuelle ou spirituelle, mais clairement de nature charnelle. Au point de ne plus pouvoir poursuivre mes recherches, tellement le désir se montra impérieux. Plus tard, à tête reposée j'ai pu établir un lien plausible entre ma lecture et mes activités manuelles qui s’avéra fort gênant. Mon texte de l'ancien testament parlait de manière répétitive de punitions. Voila qui orienta ma réflexion d'abord vers toute une gamme de fantasmes de mon enfance. A cette époque je me faisais un délice d'imaginer des petits diables et pestes de mon entourage qui me pourrissaient la vie, sévèrement châties par un sonore pan-pan cucul devant moi. Parfois la punition était infligée par un des parents , parfois par des commerçants du quartier ayant un air peu commode, parfois par des voisins style prof à l'ancienne ou des voisines à l'allure bas-bleu. Étant très concrète dans mes fantasmes et soucieuse des moindres détails, je me faisais un plaisir d'élaborer des rêveries complexes. J'avais même pensé par un procédé miraculeux de me rendre invisible pour mieux espionner ces séances de correction. Je me contentai d'une position d'observatrice et un plaisir jubilatoire était régulièrement au rendez-vous. Seul point noir dans ce joli tableau, un rapport direct avec la vilaine main qui me rendait cette activité suspecte et quelque peu pesante.

Ce sentiment fut amplifié par ma « déconcentration » malvenue pendant ma lecture spirituelle et surtout par ma prompte manière d'y remédier. J'étais gênée non pas envers le divin, mais envers mon contexte familial. En comprenant que ce qui avait mis mon sang en ébullition était un changement fantasmatique, d'être punie moi-même et de surplus par quelqu'un qui prétend être mon père et qui n'est pas mon père. Je n'ai pas poussé ma réflexion au bout pour découvrir la vraie nature de mon fantasme : être fessée par mon propre papa. (Pourtant je me souviens d'un courrier de lecteur en ce sens qui m'a causé des nuits blanches.)

Je me suis contentée de comprendre que la fessée n'avait pas uniquement un aspect de plaisir jubilatoire de vengeance. Cette dernière procure d'ailleurs une vraie satisfaction par le fait de combler les désirs agressifs, ne serait-ce que par procuration. Maintenant, ayant changé ma confortable place d'observatrice avec celle qui se trouve elle-même penchée sur les genoux de celui qui punit, j'ai compris également qu'une nouvelle notion entrait en jeu. Celle de la sexualité d'adulte, celle de mon attirance pour les princes charmants, en gâchant un - en apparence innocent - fantasme de me faire claquer le popotin par un monsieur exigeant pour comportements exécrables de tout ordre. Alors pour sauver mon idyllique monde d'enfance qui grouillait de justes châtiments pour autrui et qui se retournaient maintenant contre moi, j'ai trouvé un parade excellente en me réfugiant dans un contexte entre filles qui me paraissait exclusivement punitif donc exempt de la notion charnelle.

Alors dans mes rêveries je partais dans des écoles d'antan, des pensionnats pour jeunes filles, chez des amies sévères de ma mère, voire dans des académies militaires. Dans ces institutions il fit bon vivre. D'un côté je pouvais assister aux châtiments de mes copines, de l'autre pour ma part je n'étais pas non plus à l'abri de claquantes sanctions. Sans parler de remises en question en groupe. De quoi m'occuper largement l'esprit le soir dans mon lit, mais aussi à l'école pendant mes cours en serrant mes cuisses.

Parallèlement de cette passion plutôt virtuelle, j'en avais une autre, bien réelle. La course au prince charmant, car mes copines du lycée n'étaient pas nées de la dernière pluie. Toutefois j'ai pris mon temps de faire le choix d'un prince qui me convenait, au lieu de me précipiter sur un statut d'une fille qui sort avec un garçon. Ce qui n'est pas du tout la même chose. La fessée cloisonnée dans des institutions imaginaires entre filles, j'ai vécu le bonheur de la rencontre, d'une relation naissante, de premiers baisers et de premiers contacts charnels avec un garçon de manière de plus vanille. Bien conseillée et bien renseignée sur tout point de vue par mon papa et ma maman, je garde un excellent souvenir de cette époque. Et aussi du premier aperçu du plaisir charnel que j'ai découvert dans la sexualité. Seulement, je fut vite rattrapée par un impérieux besoin de discipline. D'où d'ailleurs le nom de mon blog. J'en parlerais dans un prochain post.

vendredi 18 octobre 2013

416 Liens de discipline domestique (84 ème édition)


Y a pas de honte à recevoir une fessée quand on l'a mérite.


Dans mon cas, ce serait plutôt la voisine. Quand j'ai rencontré mon homme, c'était sa phase campagne. Pour pouvoir travailler en toute tranquillité, il s'était installé dans une joli coin loin des grandes villes. Loin des petites villes aussi avec une seule maison dans le voisinage direct, habitée par une très gentille dame. Les deux maisons étaient séparées par une épaisse haie de lauriers, dont vu de loin peu de chance de voir ce qui se passait à côté. Toutefois j'ai pu vite m'en apercevoir de certains défauts de la haie permettant de jeter un coup d’œil de l'autre côté. Ce qui m'a permis (j'avoue ma curiosité et mon indiscrétion) d'apprendre que notre gentille voisine, quinquagénaire pimpante, faisait du nudisme dans son jardin. Voila qui me la rendue encore plus sympathique. Seulement, petit bémol dans la joie de ma découverte, j'avais déjà reçu à ce moment-là plusieurs fessées en plein air. Pratique punitive qu'apprécie particulièrement mon homme. Loin de moi de vouloir discréditer ses méthodes éducatives à mon égard. Au contraire. Outre que mon consentement, il sait déchaîner mes émotions en me récréant d’authentiques contextes de mes rêveries de jeune fille et jeune adulte. Sans aller trop loin, ni dans l'intensité de ce qui arrive à mes fesses, ni dans des situation compromettantes. Il a le chic de rester dans ce que je considère comme du bon enfant et à vrai dire s'en prendre une belle déculottée dans son jardin n'est pas non plus un comble de pratiques extravagantes. Ce serait plutôt un risque de se faire pointer du doigt pour machisme aggravé. Enfin, mon homme est une personne tellement gentille que ce genre d'exploit sera plutôt perçu comme une bonne plaisanterie... la première fois. Tiens, ils récidivent... la seconde fois. Puis enfin... ils ont pris goût ou quoi ?

Alors cette fameuse première fois au jardin, bien évidement je me suis souciée d'éventuel spectateurs involontaires. Sans compter sur le sens de la repartie de mon chéri :

On est chez nous, isabelle. On va pas se gêner !

Effectivement, il ne s'est pas gêné, car comme tout le monde sait, une vraie fessée s'applique cul nu et le son qui accompagne le geste est en conséquence et porte loin. Alors moi à la place de la voisine, faisant du nudisme dans une chaise longue et en m'ennuyant à mort, j'aurais été fort contente d'entendre mes voisins se livrer à spectacle peu commun et particulièrement sonore. J'ajoute que pendant mes punitions, la question d'un éventuel témoin est le cadet de mes soucis. Je suis concentrée sur le feu de l'action, c'est la cas de le dire et je ne vais pas hésiter de pousser une longue litanie de promesses. D'être plus sage, plus sérieuse, plus studieuse, moins casse coui*lle, moins insolente, plus respectueuse... Voila donc un accompagnement verbal qui ne laisse aucun doute sur ce qui se passe. Et peut-être, vu certains de mes caprice, j'aurais même pensé à la place de la voisine que cette petite dame pousse vraiment le bouchon si loin que ce brave type ne trouve plus d'autre moyen pour se faire entendre. Alors à coup sur, je me serais dépêchée vers un petit trou au milieu des lauriers pour contempler le spectacle en toute discrétion.

Quand une dame passe...


Voila un souvenir quelque peu global de mon enfance, mais loin d'être une généralité ! Genre de souvenir qui déforme justement la réalité pour une petite fille quand on ne voit que cela dans son entourage. De la part de son papa et de ses amis. La femme reine et déjà on se projette plus loin, dans le plus tard, femme soi-même, étant adulée comme sa maman.Cercle dans lequel mon chéri a pu s'intégrer sans le moindre mal. Il était fait pour devenir le meilleur ami de mon papa et de... ma maman. Et certainement, je n'aurais pas pu imaginer de passer ma vie avec un homme sans sens de la famille. Un qui déteste les grands repas du dimanche, les anniversaires ou fêtes du calendrier qui donnent l'occasion de se réunir.

L'image m'évoque également la réaction masculine à l'odeur de la dame qui passe. De l'importance du choix de son parfum, de l'importance de mouvement fluide et quelque peu exubérant pour diffuser toute la subtilité des nuances. Ma surprise aussi, quand j'ai appris encore ado de la bouche d'un prince charmant de l'importance de compatibilité d'odeurs en me montrant aussitôt sa satisfaction en prenant une pleine narine de ma petite culotte. Quelque peu gênée, j'ai chopée tout de même un crise de fou-rire. En pensant qu'après tout il y a pire, comme tout ceux qui se remplissent les narines autrement en risquant leur santé. Mais cette histoire de petite culotté ne m'a jamais quittée. Ce n'est pas une habitude systématique de ces messieurs, mais mon prince charmant n'était pas un cas isolé. J'ai pu m'en apercevoir un jour quand mon homme m'a avoué de garder dans sa mallette de voyage toujours un de mes strings ou une de mes culottes. Drôle d'idée. Je me verrais mal de garder un string ou caleçon de mon homme dans mon sac à main. Malheureusement, les strings, il n'aime pas trop en porter. Je dois me montrer insistante.


Il s'agit de mon impression strictement personnelle, car je trouve ce petit clip crédible et réaliste. On dirait presque un reportage, tellement que c'est bien fait. Nous sommes loin des clichés que véhiculent les productions industrielles qui demandent souvent un cœur bien accrochée. Petite histoire que je suis avec plaisir du début à la fin, ce qui est rare pour moi.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !















mercredi 16 octobre 2013

415 Réflexions sur la fessée émotionnelle


L’humiliation d’avoir reçue une correction devant un public.

Du « isabelle183 » introuvable ? Pas un problème, je réédite. Je trouve très flatteur quand une personne se souvient d'un de mes textes qui date de quelques années et qui n'est plus disponible sur le net. J'ai déjà eu pas mal de blogs et quand le concept ne me plaît plus, je ne m'accroche pas et je ferme sans états d'âme. Alors par la force des choses, il y a du contenu qui disparaît.

J'avais complètement oublié ce texte qui reflète toujours mon état d'esprit. Toutefois j'ai dû le modifier un peu, car dans la version originale je suis partie sur un dessin qui montre une jeune dame, sans doute adulte, qui vient d'être châtiée par sa mère devant sa sœur et deux de ses copines. Malgré un fessier bien rougi, elle ne se plaint nullement de la douleur subie. D’ailleurs l’effet cuisant lui-même semble déjà un souvenir lointain, voir oublié. Ce qui préoccupe sa pensé sont les circonstances de sa correction. L’humiliation de l’avoir reçue devant un public.

J’écarte de mes considérations la thématique du fantasme de la correction parentale ou dans un sens plus large celle appliquée par un oncle, tante etc… L’idée fantasmatique ne me choque pas, mais concrètement je n’ai aucun vécu de châtiments corporels dans mon enfance. Je me souviens que la fessée a pris très vite pour moi une dimension de quelque chose réservée aux adultes. Et dans mes rêveries, je me projetai à un âge adulte pour pouvoir - enfin ! - la pratiquer selon ma convenance. D’ailleurs elle s’entourait pour moi d’une notion d’interdit (interdite aux mineurs littéralement), qui restait manquant chez moi envers les autres pratiques de la sexualité plus classique.

Mon désir ne tourne pas autour d’une « autorité légitime » par convention sociale ou lien familial, chargée de m'appliquer mes punitions, mais autour du fait de transférer de mon libre choix cette autorité à une personne. C’est en attribuant le droit de me punir que mon plaisir se crée et uniquement dans ces circonstances. Et il se nourrit aussi du fait qu’un entourage réel puisse découvrir et cerner ce lien intime. Ce qui veut dire que dans un contexte social, peu importe sa nature, je ne vais pas être (forcement) émoustillée par exemple par une personne qui me propose une fessée sur le ton d’une plaisanterie. Je peux rester aussi distante qu’une personne sans ce type de fantasme.

Par contre si la menace est prononcée par mon homme, de préférence devant un public non initié et/ou judicieusement choisi, là je vais éprouver d'intenses émotions. Il n’est pas nécessaire que le public assiste à ma correction. Une situation comme aller dans la chambre à côté que l’on puisse entendre, mais pas voir, me suffit amplement comme support de rêve. Ou encore une toute petite rougeur éloquente qui dépasse d’un short ou d’une courte jupe courte en me baissant en été pendant les vacances.
Je pense qu'il existe deux grands familles de fantasme à ce niveau. L'une que l’on pourrait appeler la « fessée sensorielle » en rapport avec l’art et la manière dont se déroule l'acte physique et l'autre, la « fessée émotionnelle » en rapport avec le contexte dans lequel l’action se déroule. J’aimerais m’attarder un peu sur cette distinction qui possède une importance fondamentale dans la compréhension du plaisir de certaines femmes et hommes aussi. Sur un point de vue analytique, la différence des constructions est facile à comprendre. Dans le premier cas le « besoin/désir de punition » s’apaise par un châtiment imposé au corps, dans le deuxième il s’agit de réprimander l’amour propre. Chez beaucoup de personnes il y a mélange des deux fantasmes. Je ne veux pas me perdre ici dans la théorie de l’amour propre. J’aimerais aborder seulement le côté pratique.

Quand on s’implique dans les jeux de fessée avec quiconque, il est toujours profitable de cerner le fantasme de l’autre par avance. Avec un peu d’expérience ce n’est pas bien difficile. La réussite du futur vécu en dépend. La pire erreur que l’on puisse commettre, c’est de projeter son propre fantasme et son propre ressentir dans l’autre.

Un homme axé uniquement sur un jeu de douleur/plaisir sans contexte psychologique ne fera pas bon ménage avec une dame qui cherche à se faire corriger son amour propre par le biais de la honte. Et gare au monsieur, s’il abuse de « sa force de frappe ». De l’autre côté une dame encline à la sensation de douleur/plaisir sans contexte psychologique apparent, pourrait très mal prendre tout soupçon de jeu de rôle ou allusion à des gamineries par exemple.

De ma propre expérience le penchant pour la « fessée émotionnelle » n’est pas typiquement fille. Il existe beaucoup d’hommes qui n’ont pas la moindre pulsion de faire souffrir leur partenaire physiquement et qui adorent paradoxalement la fessée. Avec eux pas besoin de s’inquiéter d’une perte de contrôle de leur part. Le risque de sentiment de brutalité, ne serait-ce qu’involontairement est quasi exclu. Leur fantasme est construit d’une manière qui « limite les dégâts ». Ils possèdent parfois une grande imagination pour inventer un « autour de la fessée » susceptible de combler une dame émotive. La pratique peut inclure d’autres variantes de jeux comme par exemple le port de « bouchons (plugs) », les jeux de suppo, la privation de masturbation par une ceinture ou encore des lavements. La liste est non exhaustive. Dans un langage analytique le monsieur (et la dame) serait donc plus « anal » que « sadique ». Je pense que c’est par ici qu’il faudrait chercher la jonction et divergence avec le S /m. Je me souviens d’ailleurs vaguement d’un texte très peu connu de Krafft-Ebing (à ses débuts sûrement) dans lequel il distingue encore entre fessée et S/m.

Je ne prononce aucun jugement moral envers la « pure fessée sensorielle », celle qui fait mal et qui vit de la conversion de la douleur en plaisir. C’est une simple question de goût des partenaires qui ne se discute pas quand qu'il y a consentement. Personnellement, surtout dans un cadre de discipline domestique, je pense que la douleur devrait avoir aussi sa place. Après tout il s’agit d’une punition. Pour qu’elle soit bien retenue, elle doit être efficace. Donc le côté désagréable de la chose n’est pas à négliger. Seulement à mon goût il y a des limites à ne pas dépasser pour ne pas nuire à la confiance que porte la dame envers son homme.

Avec cette distinction mon attrait pour la discipline domestique devient plus clair, je pense. C’est la composante émotionnelle qui est chargée d’érotisme. Plus que la situation amenant à la fessée est crédible et réaliste, plus mes émotions sont intenses. C’est la fessée pour du bon qui doit me pendre au nez. Ce mécanisme ne fonctionne qu’uniquement avec l’intervention d’une vraie fessée. Partie la moins plaisante pour moi. Puis l’émotion reprend après l’acte. Ce qui me rend « facilement éducable » c’est mon absence de plaisir dans l'acte de la punition. Une dame ayant un attrait pour du sensoriel, exposera peut-être un avis bien différent du mien sur l’intensité de la douleur dans un contexte DD. Et par ce biais peut-être une approche punitive visant son amour propre lui serait plus « bénéfique » qu’une fessée particulièrement sévère.

Je ne suis pas une grande adepte de la « version sensorielle ». Il ne me viendrait pas à l’idée de me faire claquer fortement le popotin pour mon bon plaisir. A ce niveau je préfère un traitement plutôt doux. Par contre je raffole de la « version émotionnelle » que mes fantasmes entourent de beaucoup de romantisme subjectif...


dimanche 13 octobre 2013

414 La fessée au cinéma (#25)


Secrétaire très particulière


Extrait de : Californication (saison 1 ; épisode 3)

J'ai eu depuis des années l'envie de mettre en mots ce que cette petite scène m'évoque, d'en faire une adaptation très libre. Je me retrouve bien dans l'attitude de la jeune dame quand il s'agit de porter un café à mon chéri qui travaille à la maison dans son bureau. Alors d'expérience je peux confirmer que des telles secrétaires existent (la preuve, moi!), mais il faut regarder le contexte. De là en trouver une vraie secrétaire qui se prend de manière aussi ostensible avec son patron, il vaut mieux se pencher sur un registre de films, produits pour activité manuelle. Sinon, dans la vie de tous les jours, je ne vois pas trop. Ceci dit, en balade maintenant, pour suivre les mésaventures de monsieur 183 avant d'être consolé par une secrétaire très particulière.


J'ai envie de te donner une fessée, isabelle !

Mon homme m'a avoué qu'il y a des jours quand il lui tarde que je m'écarte du bon chemin pour pouvoir me punir. Hein oui, il n'est pas un éducateur parfait, gardant son calme en tout genre de circonstances. Comme tout le monde, il est parfois victime de fortes pulsions qui réclament leur dû. Et moi je suis ravie de cette petite touche humaine, de cette faiblesse pour... mes fesses qui dépasse sa raison. Toutefois ces envies subites ne le hantent pas toujours sans une bonne une raison. Par exemple quand il sort de son bureau pour aller au coin pour grands garçons et il me trouve au salon, devant la verrière, sur mon vélo d'appartement, en pédalant des toutes mes forces. Seulement vêtue d'un string et d'un soutien-gorge de sport. Cette activité a un peu le même effet que le coin sur moi. Cela m'inspire facilement pour écrire et en profitant de notre belle vue, je réfléchis sur mon sujet du jour.

Fait est que son regard va être capté par mon derrière en mouvement, situation à laquelle certains hommes semblent particulièrement sensibles. Alors mon vaillant chéri, encore quelques secondes auparavant en pleine concentration pour son taf, se trouve devant ce qu'il appelle parfois une manœuvre déloyale pour le déconcentrer.

Tu peux pas te mettre ton short de cycliste, isabelle ?

Pourquoi mon chéri ? Il n'y a que toi pour me voir !

J'ai gardé en couple mes habitudes quand j'étais encore célibataire. Je suis chez moi et je ne vais pas me gêner, tiens. Et la présence de mon homme ne me dérange pas du tout. Donc il se peut également qu'il me trouve toute nue sur le tapis en me mettant de la crème partout , partout. J'insiste que je ne me mette vraiment que de la crème sans profiter pour un petit interlude solitaire. Loin de moi de me vautrer pour me passer un appareil de massage dans l'entrejambe par exemple (bien que le fait en soi ne m'incommode pas). Pour dire que ma satisfaction est de nature purement narcissique. Chaque chose en son temps.

Arrête de te tripoter, isabelle !

Mais chéri, je me fais la peau toute douce pour toi !

D'autres fois, je suis encore en train de me préparer. J'ai déjà fait le choix de mon chemisier ou petit pull du jour, en passant l'aspirateur sans avoir tranchée pour une jupe. Alors oui je suis encore en bas et porte-jarretelles et bien évidement cela interpelle mon homme de me voir ainsi penchée ou à quatre pattes pour combattre la poussière dans le moindre recoin.

Comment tu veux que je me concentre, isabelle ?

Le fais-tu exprès de venir à chaque fois que tu entends l'aspirateur ?

Ne tournons pas autour du pot. Monsieur a envie de moi, très envie. Notamment après certains « réveils triomphants » sans suite matinale ». Non seulement, parce qu'il faut préparer la petite pour l'école. Non, Monsieur est très sérieux dans son travail. Bien que cela se passe à la maison. Pas de petits câlins alors ces jours-là au lit le matin. Et là je parle du temps avant notre petite! Nous prenons le petit déjeuner ensembles et il disparaît pour bosser. A vrai dire, il y a sûrement un lien entre mes activités matinaux et ses réveils triomphants. Et il n'a pas vraiment tort mon chéri de me constater des attitudes particulièrement aguichantes. C'est compréhensible, c'est humain. J'ai envie de tripoter le gros joujou qui m'est passé devant le nez. Même sans contrepartie quand je sais que mon chéri croule sous le travail. Quoique j'y fasse, ces jours-là c'est ceinture, parfois littéralement quand je me montre trop insistante. Pas une qui sert à corriger mes erreurs de comportement, mais une qui empêche mes mauvaises habitudes. Et inutile de dire que la poésie du prince charmant qui raisonne ainsi sa vilaine princesse me convient autant que l'éducateur intraitable qui m'impose un dispositif qui permet efficacement d’apprendre à différer ses désirs et pulsions charnels. Le plaisir ne sera que plus grand le soir. Il existe également l'alternative que mon chéri m'annonce une journée « martinet à table ». Ouh là, déjà sa façon de me l'annoncer me procure la chair de poule. Pas étonnant que je fasse une fixation sur cet instrument. Et il m'arrive de pousser la plaisanterie loin en passant de manière sensuelle ma langue le long du manche.

Mets pas du rouge à lèvres partout, isabelle. Je veux du respects pour les instruments !

Quand il me dit un truc aussi ridicule, je me mets en garde-à-vous en claquant mes talons. Fallait pas me chercher. Notons que le tout se passe dans une ambiance joyeuse. Certes j'ai l'habitude de bonnes corrections pour raisons valables et qui font mal. Mais je n'ai pas pour autant peur de taquiner mon chéri. Mes fesses sont résistantes et ont la mémoire courte.

La fascination du martinet opère aussi sur mon homme. Il m'a avoué que la première chose le matin, en s'installant sur son lieu de travail, c'est d'ouvrir le tiroir de son bureau pour regarder notre martinet. Bien usé par de nombreuses corrections. Nous avons parfois la nostalgie tous les deux du bon vieux temps quand la discipline restait accrochée bien visiblement au mur (avant l'arrivée de notre petite ; un enfant cela change la vie !) comme mise en garde et pour afficher l'esprit régnant chez nous.

Il n'y a pas de honte de recevoir encore la fessée à l'âge adulte quand besoin y est !

En principe non. Mais pour cela il faudra une reconnaissance sociale du besoin de punition. Comprendre qu'il n' y a pas que les récréatifs qui se languissent de se faire claquer le popotin. Comprendre aussi qu'il ne s'agit nullement de maltraiter sa dame. Et peut-être viendra un jour que les mœurs permettent que la fessée fasse sa sortie du placard pour montrer clairement à son entourage : Voila comme cela se passe chez nous quand je ne suis pas sage. Style :

Tu viens faire les boutiques, isabelle ?

Heuh non, j'attends ma correction au martinet !

Alors bon courage pour tes fesses. Tu me raconteras ça demain !

Je reviens à mon chéri. Il veut bosser et sans le moindre doute sans la tentation d’Ève serait-il en train de bosser sans faille. Mais hélas ses pulsions lui jouent un sale tour. Difficile de les différer et autant plus difficile quand on tombe sur sa femme en petite tenue. Pourtant je lui avait proposé à plusieurs reprises des séances régulières de maintenance de mon popotin pour me rappeler qui porte le pantalon à la maison. Hélas cela contredit son éthique d'éducateur. Le pauvre se trouve coincé entre une envie urgente et son intégrité de ne pas punir sans faute de ma part. Il n'a pas envie non plus de se récompenser par une petite séance récréative sans avoir fini son travail. Alors il fait le fier, il essaye de différer et il s’énerve encore plus. Et la tension devient de plus en plus palpable.

Pour ma part j'ai de la compassion de voir mon pauvre chéri si affreusement tendu. J'aurais presque envie pour afficher un comportement « mériterait bien une » pendant les courses entre midi et deux en me baissant un peu maladroitement au magasin pour dévoiler le haut de mes bas et mes jarretelles sans aller plus loin. Pour bien comprendre cette situation, il ne s'agit pas de sacrifier les excellents résultats de mon éducation pour me faire punir. La provocation se passerait sur un terrain de fautes minimes et d'inattentions intentionnelles. Mais le tout restera dans un registre de passer du faux pour du vrai. Voila tout cela pour dire que le besoin de punir pour de bon peut devenir aussi harcelant que le besoin de punition. Puis quand le besoin de punir essaye de chasser, remplacer ou masquer l'envie de sexualité, cela promet des corrections particulièrement ardentes. Il vaut mieux attendre que l'orage se calme. Ce qui arrive fort heureusement assez rapidement avec mon chéri. Car je me tiens sage, très sage quand il est nerveux. Pendant les courses j'affiche un comportement exemplaire et je ne pousse pas mon vice naturel au point de me parer de mon uniforme de collégienne. Je n'ai plus 25 ans. Dans des telles conditions la séance de travail de l'après-midi de mon homme est fructueuse. Je le vois quand il me demande à une certaine heure de lui porter un café. Et c'est le cas de le dire que je saute sur l'occasion. Nous voilà au cœur du petit clip en haut de ce post avec dialogues variables. Concert de copieuses claques qui font du bien à monsieur et à madame. Inutile de dire que à un moment ou un autre, Monsieur s'excuse de son emportement de la matinée et ainsi finissons-nous la soirée en beauté. Voila pour dire que la DD n'est pas forcement un jeu de prétextes. Il y a le travail (d'éducation) et le loisir. Il faut bien distinguer les registres.

vendredi 11 octobre 2013

413 Liens de discipline domestique (83 ème édition)


La marche de la honte


L'expression indique habituellement une dame qui a passé sa nuit avec un monsieur et qui rentre toute seule au petit matin. La tenue quelque peu froissée, les cheveux en bataille et le maquillage coulé. Bon, effectivement le choix était mauvais, car un vrai gentleman, une fois satisfait, ne se retourne pas pour ronfler, mais propose à la dame de la ramener à la maison. Concernant notre sujet, il y a quelques similitudes. Cela peut comporter une jupe troussée et la culottes aux chevilles, en affichant un derrière qui a copieusement pris pour son grade. Mais aussi, comme montre la jolie illustration, une dame presque entièrement dévêtue, sèchement envoyée au lit, style:

Prend ta chemise de nuit et met toi au lit, isabelle !

L'effet sale gamine punie est garanti et pour ma part, il m'est arrivé de bouillonner de colère après avoir entendu mon homme prononcer cette phrase. Heureusement depuis pas mal d'années, il ne recourt plus à cette sanction, m'estimant « trop grande » pour me coucher si tôt.

Dans la marche de la honte l'accent se positionne sur la marche, sur le mouvement, sur l'action qui se distingue si bien du moment de recueillement au coin qui précède cette pénible parade.

Déjà il n'est pas très glorieux de se trouver dans un coin avec un sacré mal dans le derrière. Voila qui cause des mouvements involontaires, nerveuses du postérieur qui - selon mon homme - se montre bien expressif en donnant un beau spectacle. Hein oui, la poésie du coin vit de la présence d'un observateur ou du moins de l'imagination qu'il y en ait un. Il existe des hommes vicieux, comme mon chéri parfois, qui aime sortir de la pièce en toute discrétion sans que je puisse m'en apercevoir. Me laissant ainsi dans l'incertitude sur sa présence. Cela peut me rendre facilement furieuse, car je me trouve vraiment un air ridicule quand je dois garder une telle posture rien que parce que cela fait partie de ma punition. Sans mon spectateur favori, je me sens volée de ma récompense narcissique qui consiste dans l'effet hypnotisant de mon popotin tout rouge. Puis après le coin c'est toujours la marche de la honte. Car on s'en doute ou du moins je n'ai jamais lu en rapport avec notre sujet que le monsieur vienne en apportant un robe de chambre pour lever la sanction de la dame.

J'aimerais que tu gardes encore tes fesses un peu en l'air, isabelle. Ta peau a besoin de refroidir.

Ben voyons !


La marche de la honte c'est devoir quitter la scène sans applaudissements. C'est le point final pour clore un pitre spectacle dont je ne suis pas fière du tout. Enfin, on peut aussi considérer la sonorité d'une fessée manuelle ou avec paddle comme un long acte d’applaudissement pour mes mauvais comportements. Marche vers mon homme pour lui présenter mes excuses. Faire mon mea culpa, faire le tour de mon dérapage. Remercier mon homme pour la sévérité de ma punition. Avouer mon échec sur le bon chemin, avouer mon besoin de discipline pour marcher au pas. Exprimer ma gratitude envers mon homme pour sa vigilance. Marche de la honte, parce que je ressens ma remise en place parfaitement justifiée.

Tu ramènes le martinet à sa place mon poussin ?

Enfin ! Marche de la honte, dernier acte. Puis je vais profiter pour me glisser dans la salle de bain pour me passer une crème apaisante.


Voila qui pourrait être encore une suite de la marche de la honte, version publique. Un peu de Freud pour les nuls ? Peut-être ce grand monsieur est passé un peu à côté du médical, mais cela ne diminue en rien à mes yeux ses idées pertinents en matière de « tat wam asi », science enseigné par le sphinx qui concerne la « connaissance de soi ». Alors si cette situation vous fait frissonner autant pour une dame (avec ou sans les fesses rouges), autant que pour un monsieur qui accompagne la dame, nous ne sommes pas toujours dans un cadre d'attirance pour l'exhibitionnisme. Cela peut être aussi tout basiquement une constellation de mise à nu du fantasme, littéralement, devant autrui. Sorte de passage d’un fantasme secret au grand jour.


Il ne s'agit pas de Paul Newman, mais de Steve McQueen qui claque le derrière de la dame. Mais c'est un détail sans importance. Les deux sont crédibles dans le rôle d'un homme qui s'impose. Cela dénote du « softie » qui hantait mon adolescence et que l'on n'imagine pas se permettre une telle liberté avec une dame. Le softie, sans vouloir être péjorative, c'est le gentil type qui fait par sa douceur, sa sensibilité et sa capacité d'écoute le prototype du meilleur ami d'une fille. Malheureusement, malgré une large palette de qualités, il n'inspire pas toujours aux activités charnelles. C'est le macho qui s'oppose au softie. Le terme macho signifie à sa base rien d'autre que viril et un tel monsieur se caractérise par une approche plutôt, hmm disons conservative envers les dames. Seul le machismo incarne un monsieur qui pousse les stéréotypes à l'extrême. J'ai lu cela quelque part dans un truc allemand pour femmes. Ceci dit cette claque tombe comme un coup de fouet. Je ne m'y attendais pas. Elle doit être assez intense, car pas sa sonorité implique un tissu de plus fin qui couvre le derrière de la dame. Je connais bien ces claques et surtout leurs effets. Je les aime beaucoup en demi public, judicieusement choisi, par exemple dans une pièce avec la porte entrouverte. Tout le monde se doute, ce qui s'est passé sans toutefois prendre le monsieur pour une brute. Et moi je suis aux anges car mon cavalier a osé. Notons que cette sonorité bien particulière m'est familière depuis mon enfance et ma mère giflait uniquement mon père pour les claques mises sur son postérieur en public.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !
















mercredi 9 octobre 2013

412 Délier la langue d'un monsieur


Ce n'est pas gagné d'avance …

… à moins de recourir à la ruse féminine. Je pense que chaque dame dispose de sa façon particulière, bien à elle. Toutefois il y a des petits trucs qui me semblent une clef quasi universelle pour que notre chéri nous parle de ses fantasmes et rêveries frissonnantes. De son vécu aussi. Non pas de celui concernant d'autres dames - qu'il le garde soigneusement pour lui - mais de celui qui inspirait, quand il était ado, ses activités manuelles sous la couette. Et les inspire encore. Ces petits détails de rien du tout, parfois vestimentaires ou dans la présentation d'une dame qui lui font tilt. Quand on est curieuse comme moi, rien de mieux que des jolies confidences pour me rendre encore plus pétillante que d'habitude. Le but ? Le même que celui de la discipline domestique, un couple heureux et uni sans que cela implique pour moi du fusionnel.

Je viens de tomber sur cet article qui parle de la méthode de la psychologue Sarah White pour faire parler les hommes de leurs sentiments. Elle se déshabille devant ses patients au fur et à mesure que le monsieur se découvre. Je cite :

"L'objectif est de montrer aux patients que je n'ai rien à cacher, pour les encourager à être plus honnêtes. Pour les hommes, voir une femme nue peut vraiment aider à se concentrer, à regarder profondément en eux-mêmes et à dire ouvertement leur opinion."


Selon mes expériences personnelles je doute de l’efficacité de cette méthode pour qu'un monsieur ait envie de confier ses sentiments. Enfin, je ne suis pas une psychologue. Par contre, encore selon mes expériences personnelles, cela marche à la merveille pour délier la langue d'un monsieur pour lui faire parler de ce qui le titille en dessous de sa ceinture. Je me souviens vers le début des années 90, quand en Allemagne apparaissaient timidement les premiers cours de déshabillage avec une publicité de plus simpliste : Strippen lernen (apprendre le strip-tease). C'était une gentille dame du double de mon âge avec laquelle j'avais sympathisé qui m'en a parlée. Contrairement à ce que l'on pourrait imaginer ces cours s'adressent à madame tout le monde. Chacune trouve sa place, peu importe son physique et peu importe son âge. Voila qui donne une ambiance agréable et détendue. Mais ne nous leurrons pas. Un sens de rythme n'est pas donné à tous le monde et les mouvements fluides et gracieux sont parfois le fruit d'un dur labeur préalable pendant l'enfance dans les cours de danse classique. Il est un atout de se sentir bien dans son corps. L'imagination également est indispensable et aide beaucoup pour se laisser aller loin dans la suggestion. Et un visage expressif, car ce truc vit paradoxalement du contact des yeux, un sens théâtral et un certain savoir pour se mettre en scène améliorent considérablement le résultat final. Outre travailler sa souplesse, s'impose aussi une petite visite au zoo pour observer le félins et d'en prendre bonne note.

Venant déjà de la danse, je me suis trouvée dans mon élément. Quand la prof nous a parlé des préparations du corps, se raser les jambes, aisselle et éventuellement aussi la zone bikini comme on dit en allemand, il y avait pas mal de rires dans la salle, car en ces temps-là, s’épiler constituait encore une sorte de tabou dans quasiment tous les milieux. Bien évidement avant de faire un spectacle pour mon prince charmant du moment, je passais toute une journée de préparation. Quant à mon entrejambe, je gardai un triangle impeccable, façon gazon anglais. Parfois aussi je me montrai beaucoup plus audacieuse pour l'époque. N'oublions pas non plus, pour laisser un souvenir impérissable chez les monsieur, de se passer un huile de corps avec effet brillant et qui sent bon et dont les mouvements de danse diffusent agréablement l'odeur dans toute la pièce. Très important aussi de choisir des vêtements qui glissent facilement, comme des vrais bas et non les auto fixant. Au fil de quelques année j'ai pu considérablement améliorer ma technique.

Par ce fait j’étais au « top de mon art » quand je me suis mise en couple avec mon chéri. Sachant son faible pour ma tenue de travail avec mon look de parfaite secrétaire, (notons l'effet torride d'enlever ses lunettes lors d'une séance de déshabillage !), je ne me suis pas embêtée pour créer une ambiance feutrée avec lumières rouges et bougies un peu partout dans la pièce. J'ai donc profité, un jours de mes vacances pour me glisser dans le bureau de mon homme à un moment de la journée où l'exposition naturelle était favorable à mon entreprise. Il a fait des grands yeux, style surprise réussi, (car je lui ai fait vraiment plaisir), pendant que j'ai mis un peu de musique adapté. Sachant mon chéri confortablement installé derrière son bureau, j'ai pris mon temps pour m'appliquer avec soin et on ne négligeant aucun détail. Bref, ce fut vraiment un événement inoubliable, selon les dires de mon chéri. Par la suite, je lui ai demandé de me parler des ces fantasmes pendant mes petites performances maison. J'avais envie qu'il se laisse aller à fond et en ajoutant quelques éléments de lap j'ai bien réussi. Mon chéri, farouche au début, a pris ainsi habitude de me confesser une multitude de jolie rêveries. Je trouve que c'est très important dans un couple. J'ai pu comprendre ce qui le travaille, ce qui le titille, ce qui les stimule et ainsi de suite.

Bref en 15 ans de vie commune, je n'ai découvert rien de bien méchant comme fantasmes, bien qu'ils soient parfois délirantes, parfois rigolotes.Mais je pense tout dépend du seuil de tolérance personnelle à ce niveau. Par exemple j'ai beaucoup de facilité pour vouloir surprendre avec des tenues y compris fétichistes qui flattent mon narcissisme. Style craquantes robes en vinyle, bustiers à lacets, sans toutefois vouloir aborder la tenue du plongeur et les (très dangereux) jeux de privation de respiration. Et loin de moi les jeux de caves sombres ou les endroits pour se montrer plus ou moins dévêtu, pour draguer en couple, voir plus si affinités. Pour finir, nous avons également instaurés un rituel pour délier ma langue, s’apparentant plutôt à une cérémonie de confession. J'en parlerai une autre fois.