lundi 31 mars 2014

493 Nos rituels du coin 1.2


Devenir un cul rouge !

Rotrasch, traduit par cul rouge, est un terme allemand pour designer les apprentis soldats, les recrues donc et dès que je l'ai entendu pour la première fois, mon imagination s'est mis route. Entre petites histoires sous ma couette et rêveries aux yeux ouverts pendant mes cours, j'ai mené pas mal de vies de Rotarsch. Recrue parmi tant d'autres dans un bataillon de Rotärsche pour un strafexerzieren (entraînement punitif). On voit facilement la scène, une petite troupe de jeunes femmes en train de parader les fesses en l'air avec une instructrice la baguette en main. C'est d'ailleurs l'instructrice qui se charge de faire honneur à l’appellation en sanctionnant chaque faux pas par une sifflante claque.

En ressort que si j'aime être corrigée, ce n'est pas en premier lieu pour me prêter à un mignon jeu entre adultes. Il y a à mon goût plus mignon pour ainsi dire ! L'aspect récréatif intervient plutôt accessoirement pour pimenter un besoin de discipline... de nature compulsive. Il m'importe beaucoup que mes punitions me profitent réellement dans ma vie quotidienne. Une fois punie, il en va de soi que pour me rendre au coin, je préférerais - malgré une sacré brûlure dans mes fesses - afficher une allure qui sauve la façade. La volonté y est… à tête reposée. Sur le coup c'est une toute autre affaire. Alors un jour je me suis dit que peut-être un entraînement de rigueur, digne d'une « cour de caserne » me ferais du plus grand bien. J'aime bien appeler les choses par leur nom. Même si j'ai pu constater à maintes occasions dans ma vie que l'expression « cours de caserne » choque certaines personnes. Peut-être parce qu'elles associent un penchant pour un règlement strict à une limitation de capacités intellectuelles.

Mon idée a fortement plu à mon chéri - d'où sa phrase, citée dans la première partie de ce billet :

Aller dignement au coin s'apprend, isabelle !

Nous avons donc commencé à travailler un cérémoniel pour aller au coin. Inutile de dire qu'il n'est pas évident de marcher de manière élégante et fluide avec une culotte autour des chevilles et comme bonus (chicane supplémentaire) une jupe droite troussée autour des hanches. C'est mission impossible. Pourtant en instructeur improvisé, mon homme a passé beaucoup de temps pour me faire essayer et exécuter de différents pas. Il s'y croyait vraiment et moi j'avais des frissons partout en entendant sa voix, adapté à l'emploi, me donnant des commandements. Ce goût pour la marche au pas date de mon adolescence et j'ai passé plusieurs années de mon adolescence, voire de jeune adulte dans une troupe de danse.

Voila pour dire - des deux côtés - que parfois la DD a bon dos et peut servir de prétexte pour y incorporer d'autres fantasmes. Le tout consiste de s'en rendre compte quand on commence à glisser sur des terrains trop ludiques. De dire stop, là nous ne sommes plus dans la DD. Ce qui n’empêche pas de laisser libre cours à sa fantaisie et de réaliser ce qui nous passe par la tête.

J'ai vu alors un grand garçon, mon chéri quoi, mettre en scène un de ces fantasmes farfelus que l'on juge irréalisable. Déjà, sur un point de vue technique, mon homme ne possède aucun talent de chorégraphe et quand au sens du rythme c'est encore pire. Le pauvre, malgré une bonne volonté, il n'est pas un cadeaux pour les danses de salon. Alors il est clair qu'un fantasme de diriger une troupe de jolies filles style Crazy Horse était destiné de rester un fantasme. A moins de trouver sur une fille qui aurait aimé faire le Crazy Horse, mais qui n'avait pas la bonne taille.

Très vite mon narcissisme et mon ambition se sont invités à l’exercice. Je me sens extrêmement flattée d'apprendre à mieux me mettre en scène. Très flattée aussi quand quelqu'un passe beaucoup de temps pour m'apprendre quelque chose. Je peux développer à ce niveau un véritable acharnement avec goût pour l'effort et fréquentes séances de répétition. Et j'en redemande.

Chéri, tu m'apprends encore à marcher au pas. Et n'oublie pas ta baguette !

Bref mon homme était aux anges avec une élève aussi motivée. J'ajoute comme déjà dit ailleurs outre que mon narcissisme, je me trouve devant une particularité de mon corps, de mon entrejambe plus exactement qui récompense mes efforts par de fortes sensations bien agréables. Voila donc une transcription toute personnelle de la fameuse expression « la danse dans la peau » ou pour citer l'étonnement de mon chéri en voyant les effets du « drill » (car n'oublions pas, cela se passe avec la culotte aux chevilles) sur moi :

On dirait que tu es faite pour marcher aux pas, isabelle !

Malgré d'innombrables entraînements, pour aller au coin je ne fais finalement pas meilleure posture qu'avant !

Peut-être la poésie du coin consiste tout simplement dans le fait de ne pas faire bonne posture ?

vendredi 28 mars 2014

492 Liens de discipline domestique (107 ème édition)

Ah ces culottes ouvertes qui selon certains...


J'en ai dans mon tiroir de lingerie, version longue et version courte. Aucun rapport à vrai dire avec notre discipline domestique. Déjà, il est très rare que mon homme m'impose tel ou tel autre vêtement dans un contexte punitif, alors le reste du temps je fais ce que j'ai envie de faire. Quand le chat n'est pas là, les souris dansent sur la table. Et justement, parfois j'aime beaucoup ce genre de culotte sous une longue robe. C'est se promener autrement sans culotte, car on se demande bien ce que ce vêtement était censé de cacher. Il y a une quinzaine d'années on en trouvait encore dans les brocantes et friperies. Certes, il fallait beaucoup de patience pour les remettre en état et surtout pour les blanchir au maximum. Mais il y avait le plaisir de chiner à deux le dimanche matin, après un long petit déjeuner en tête à tête, en évoquant le plaisir à tirer d'une telle trouvaille et qui fait saliver d'avance. J'aime comme le regard de mon chéri s'illumine, comme il s'y croit déjà, comme il spécule sur l'aspect pratique, sur l'aspect ludique... Un grand enfant en attendant le père noël. J'ai donc documenté un peu dans mes liens les différents possibilités qu'offrent de telles culottes. Après une longue semaine, rongée par la grippe, je n'arrive pas encore à émerger vraiment. Je vais donc rester très brève pour aujourd'hui.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !






















mardi 25 mars 2014

491 Nos rituels du coin 1.1

Aller dignement au coin s'apprend, isabelle !

Ainsi décréta un jour mon chéri et moi j'étais loin de le contredire, car moi aussi je voulais y croire. Alors j'ai approuvé ardemment ses dires. Il suffit de se rendre à l'évidence que la prestation que l'on livre, en se rendant au coin, n'a rien de très glamoureux. Certes il y a le plaisir de la belle couleur pour ceux qui adorent les rouges flamboyants sur œuvre vivante. Notamment quand il s'agit d'une création de leurs propres mains. Un grand garçon en extase devant la transformation infligée au popotin de sa dame, poussant fièrement le même cris que jadis quand il était devenu enfin un homme:

Yes we can !

Mais bon, quand on reçoit une copieuse fessée qui se passe « comme il faut » , on vient de vivre une puissante libération de sa tension nerveuse (sorte d'rgasme psychosexuel) tant désirée qui nous laisse pantelante. Difficile de penser dans un tel moment et dans un tel état à l'élégance de sa démarche. L'effondrement de l'apparence sociale que nous présentons habituellement est encore trop fraîche pour ne pas laisser ses traces aussi. Car juste quelques secondes avant nous étions encore en train d'implorer ardemment le pardon et de jurer de réviser sérieusement notre comportement pour ne plus devenir fautive. Le tout souligné par de chaudes larmes de repentir. Par conséquence on ne fait pas la fière une fois remise sur ses pieds. Surtout quand on débute cette nouvelle vie de fille sage ou modèle avec une culotte autour des chevilles qui fait avancer à petit pas. Puis, il y a aussi cette brûlure qui persiste et qui n'a pas encore livrée tous ses secrets. Ben oui, une vraie fessée fait mal et c'est son but d'ailleurs. La douleur provoque bon nombre de mouvements involontaires qui donnent l'impression, au choix, de produire une danse de Saint Guy, d'accomplir une démarche de grue ou tout simplement de cet air ridicule de quelqu'un qui vient se prendre une correction traditionnelle que l'on croyait éradiquée depuis belle lurette.

T'as pas volé cette déculottée,isabelle !

Considérons aussi le charme d'un maquillage coulé, d'une coiffure défaite, de vêtements froissés, d'une jarretelles dégrafée ou carrément déchirée... Ce qui arrive parfois dans la chaleur de l'actions en gigotant comme une furie sur les genoux de son homme. Et last not least les petits commentaires et piques dont Monsieur ne peut s'abstenir parce que c'est plus fort que lui.

Çà sent le brûlé, isabelle !

Quand ce n'est pas carrément :

You need coolin', baby,  I'm not foolin' , I'm gonna send you back to schoolin' …

Et dire que « cela » se réclame ancien hippie dans ses heures sentimentaux. Passons, je préfère le sadisme verbal et imaginatif à un langage grossier. Même si sur le coup je peux trouver de telles remarques pour le moins que l'on puisse dire … vexantes. S'ajoute et là je reviens au sujet, il m'importe beaucoup dans ma vie de tous les jours de garder la tête haute. De faire bonne figure. Je n'aime pas me plaindre Et comme Laurence d’Arabie j'aime croire que mes peurs ne concernent que moi. Je sais garder le sourire dans quasiment toute situation. De méchantes langues m'ont déjà reproché d'avoir opté chez mon esthéticienne pour un sourire permanent. Alors l'idée en travaillant sur ma démarche pour aller au coin, de faire meilleure figure m'a tout de suite séduite. Seulement, tout dans la vie n'est pas le fruits de travail... comme j'ai pu m'en rendre compte rapidement.

dimanche 23 mars 2014

490 Discipline allemande

Moi aussi j'en fais...


L'ambiance me paraît très à l'allemande. La fameuse Waschküche, pièce réservée dans la cave pour laver le linge familial. Pour ainsi dire, car il existe dans bien d'immeubles de Waschküchen collectives, certains allemands lavent leur linge salle hors famille, mais devant leurs voisins. J'ai connu un peu la convivialité de cet endroit avec son odeur si caractéristique de linge bouillante quand j'ai été étudiante avec mon premier appartement. C'est ici même que l'on peut se rendre compte que l'égalité entre hommes et femmes n'est pas un vain mot en Allemagne. Une vraie égalité qui concerne aussi les taches de ménage et alors on peut tomber dans la Waschkûche tout naturellement sur un monsieur que sur une dame. Il serait d'ailleurs amusant d'imaginer un ménage punitif égalitaire, respectant les quotas : Messieurs et dames, les fesses en l'air et les derrières copieusement rougis au service de la propreté familiale. En maniant par exemple, comme semble suggérer cette photo, une grande brosse de linge qui a déjà fait ses preuves et mise en ce but à la disposition de la collectivité. Plaisanterie mise à part, dans le temps que sévissait encore « l'éducation traditionnelle », la Waschküche était en Allemagne un endroit de prédilection pour appliquer la sentence. Certains parents adeptes d'une discipline ritualisée (la deutsche Zucht dont dérive züchtigen : corriger) s'y rendaient en compagnie de leur progéniture et munis de la badine (Rohrstock). Je ne saurais dire pour quelle raison on choisissait cet endroit, car ce genre de punitions n’existaient plus quand j'étais enfant.

Cette photo me plaît beaucoup pour son air crédible. Ce côté vrai qui manque aux productions industrielles. Et surtout j'aime l'aspect utile de la punition, au service de la famille. Pourquoi ? Méandre du besoin de punition  qui montre que certains fantasmes de fessée restent dans un registre primaire, reléguant ainsi ce qui est érogène au deuxième rang, en le transformant en autre chose. En voyant cette photo je dirais que l’énergie libidinale s'est transformée en énergie d'action. Pourquoi pas dans un plaisir de faire quelque chose, d'être actif ? Ce plaisir, peut-être inhibé (se refuser un plaisir !), se présentant la plupart du temps sous forme de phénomènes de procrastination chez certaines personnes est ainsi libéré par une claquante correction. Car n'oublions pas en lisant attentivement des blogs de DD, la procrastination fait partie du haut de la liste concernant les comportements susceptibles à générer une punition. Et ceci sur la demande expresse de la dame et pas forcement sous les ordres d'un horrible macho qui souhaite instaurer la soumission sociale de sa femme. Et n'oublions pas le mépris social qui nous attend quand on admet d'avoir besoin de claquantes punitions pour trouver l'énergie, le courage, la motivation nécessaire pour faire certaines choses.

D'ailleurs quoi de plus machiste que la critique de messieurs bien-pensants envers les dames qui souhaitent que leur partenaire satisfasse leurs besoin de punition, en essayant de vouloir les montrer sous la tutelle d'un monsieur. Il semble que le besoin de punition fasse peur par le simple fait qu'il existe. Alors il faut tout faire pour le discréditer. Quoi de plus machiste que d'imposer à la dame d'entrée un rôle de soumise et au monsieur, on s'en doute, la partie dominante ? Je ne pense pas que le besoin de punition puisse se comparer systématiquement à un besoin de soumission. Je ne pense pas non plus que le qualificatif de soumise comble toutes les dames. Au contraire, il refroidit bien certaines comme moi que ce soit dans la vie de tous jours ou que ce soit dans un lit...

vendredi 21 mars 2014

489 Liens de discipline domestique (106 ème édition)

Un air de provocation


J'aime beaucoup ces bas que je ne porterais pas avec la plus grande des probabilités pour sortir . Car mon homme poserait son veto :

Pas avec moi, isabelle !

Bon, je ne vais pas me moquer de lui. Enfin cela m'arrive, mais sans trop malmener sa pudeur. Loin de moi aussi de vouloir le pousser à ce qui ne lui convient pas. Enfin, parfois si, l'épilation intégrale pour lui, j'y tiens et je m'en occupe personnellement. Mon homme n'aime pas les on-dits et l'idée que l'on puisse l'associer à un monsieur « dévoué », à la botte de sa dame le générait trop. Bref, pas de switch chez nous et cela ne me manque pas non plus. Ceci dit quand je vois certains messieurs je trouve qu'un bonne et ferme discipline à l'ancienne ne leur ferait pas de mal. Un peu dans le sens de rattraper ce que leur maman a oublié de faire. Donc, loin de moi, l'allure d'une hautaine dominatrice, car en réalité je serais plutôt une tendre mère fouettarde avec un grand garçon. En fait pour comprendre mon attirance pour ces bas, il faut s'y prendre autrement. Je m'imagine après un sévère correction à la maison avant de sortir, avec mes fesses toutes rouges sous ma jupe donc, en train de participer à une discussion entre femmes sur les techniques de discipliner un homme. Ce qui me rappelle mon célibat quand je participais à des réunions de femmes modernes en imaginant d'être attendue à la maison par un compagnon le martinet en main. Le frisson que personne ne se doute et le frisson aussi que cela puisse un jour être découvert. Alors comble de mon imagination que mon homme me trousse avec une telle paire de bas pour me flanquer une solide fessée...


Voila de quoi pour ravir mon homme, comme moi un grand amateur de chalets en montagne qui permettent mille et une fantaisie vestimentaire. Autant qu'il aime me voir dans un tel « emballage », autant qu'il souhaite que cela reste sa chasse gardée dans tous les sens. Bref, il ne voudrais pas que je m'expose ainsi vêtue devant... tiens... le facteur par exemple. Ou un randonneur qui passe par le plus grand des hasards. Mais même sans témoin involontaire, c'est un sujet délicat. Inutile de dire que les talons haut ne sont pas ce qui est le mieux pour se promener sur de tels chemins. C'est un romantisme à consommer instantanément, le temps d'une photo ou le temps à laisser au monsieur pour se jeter sur la dame. Mieux vaut dans de telles conditions un bon, vieux jeans ou un short en jeans. Débouchant sur une autre poésie, du monsieur solidement installé sur un rocher, la dame sur ses genoux pour lui appliquer une solide fessée en plein air avec le plaisir du son qui se propage


Plutôt de la D/s que de la discipline domestique. Mais je suis conquise par l’esthétisme de ce blog qui fait défiler de manière absolument sublime de très belles images.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !
















mardi 18 mars 2014

488 Redevenir collégienne pour le temps d'une punition

Le ridicule ne tue pas


Les Kniestrümpfe, mot allemand pour les longues chaussettes blanches qui vont jusqu'au genoux, j'ai déjà trouvé cela d'un ridicule hors pair quand j'étais encore une gamine. Heureusement j'ai pu échapper à cette « tenue du dimanche pour aller à l’église ». Et pour rien au monde, j'aurais imaginé qu'un jours je devrais en porter et surtout que j'en porterais avec l'excitant frisson de m'afficher aux yeux du monde comme une « fille bien éduquée et élevée dans la tradition ».

Alors quelle surprise quand au début de notre couple mon homme m'a fait part de cette lubie fantasmatique qui le titillait tant. Certaines personnes mal intentionnées y voient une attirance pour les jeunes filles. Je crois que c'est passer à côté de la psychologie de certains messieurs. Pour ma part je pense que ce fantasme relève d'une maladresse du monsieur quand il était ado. Trop timide pour établir le contact avec les filles, il a dû se contenter de rêveries qui ont causé un regret durable d'avoir loupé, voire raté une partie importante de son adolescence. Alors en résulte plus tard un désir de revivre cette situation avec une partenaire adulte en la mettant de manière caricaturale - admettons – dans la situation d'antan.

Par conséquence, j'ai dû compléter ma nouvelle tenue de collégienne (attardée ; j'avais 25 ans) par une paire de longues chaussettes blanches. Habituée de petits tailleurs jupe pour aller travailler et aux jeans et petites robes pour ma vie privée, le changement fut de taille. Me donnant une apparence beaucoup plus jeune que mon âge. En me regardant dans la glace, je dois dire que le look d'étudiante d'un établissement privé m'allait à la merveille.

Ainsi était-il convenu, en cas de certains mauvais comportements que j'allais baisser mon jeans pour recevoir une très sèvère correction avec notre strap, puis après le le passage au coin de me changer en étudiante pour le reste de la journée. La première fois pendant mon demi heure au coin, j'appréhendai le fatidique moment du changement. Ma posture avec mon jeans et ma culotte autour de mes chevilles me paraissait ô combien plus enviable que ce qui m'attendait. Pourtant, une fois glissée dans ma nouvelle peau, j'ai eu un sentiment de bien-être inouï, un « rajeunissement » considérable dans ma tête, me jurant de rester sur le droit chemin d'un fille sage. Le douloureux effet de ma correction qui venait de se passer, semblait s'apaiser par ma petite culotte en coton et surtout par la fraîcheur qui soufflait sous ma jupette plissée en laine vierge. Convenable pour sa longueur ceci dit. Je me suis sentie tellement bien que j'ai proposé spontanément à mon homme de sortir ainsi vêtue. J'ai vu l'étonnement sur son visage et visiblement il était un peu très gène de sortir avec une jeune femme qui avait l'air d'être sa fille. Toutefois il a été chiche et notre sortie s'est passée à la merveille. Par la suite, j'ai pris l'habitude le week-end de porter ma tenue. Ce changement de mon l'allure habituelle fut remarqué par mon entourage avec de petits sourires bienveillants et mis sur le compte d'un grand amour tout nouveau tout beau qui fait perdre la tête.

J'ai même poussée une fois le vice au supermarché local de glisser discrètement un martinet dans notre panier de courses pour le plaisir de voir la réaction de mon chéri à la caisse. Il est resté digne et il est très rare que les caissières se permettent de commenter un tel achat. A moins de bien les connaître. Bref notre phase « grande écolière » à duré quelque semaines, puis ma tenue est devenue au fil des années une vraie tenue de punie. Maintenant quand mon homme me demande pour certains mauvais comportements de la mettre, il en va de soi que je n'ai plus envie de lui proposer de sortir...

dimanche 16 mars 2014

487 Faire perdre le calme au monsieur 2


Assumez votre position !

Un beau matin, en congé et me sentant un bon mordant, je me suis soigneusement pomponnée en parfaite secrétaire comme pour aller au travail. Petit tailleur jupe et chemisier à motif sur fond blanc. Par contre j'ai mis le grand jeu pour mes sous-vêtements, notamment des bas couture que j'évite soigneusement dans un cadre professionnel. Puis j'ai pris le courrier de mon chéri entre mes dents. Déjà pour éviter cet air coincé qu'occasionne une position entre les lèvres. Me voilà donc par la force des choses parée d'un sourire cheese outrancier. Confirmé par un bref regard dans la glace de notre couloir. Je me regarde d'ailleurs toujours avant de rentrer dans le bureau de mon homme. Bien élevée par mon papa, il en va de soi que je frappe à la porte avant d'y entrer. Certes, il travaille à la maison, mais ce n'est pas une raison pour me croire tout permise. Après avoir ouvert la porte, en route à quatre pattes pour surprendre mon homme... qui ne se doute de rien. Plongé dans son travail, il marque une petite pause avant de se tourner avec sa chaise en arrière pour se consacrer à moi. Il est toujours très attentionné quand je viens le voir, sachant qu'il n'est pas dans mes habitudes de le déranger pour rien. Habituellement je me tiens strictement à ses horaires de pause.

Enfin, parfois il y a un laisser aller... pour des conseils sur ma tenue du jour par exemple. Quand nous avons prévu une sortie pour plus tard. Toutefois je limite mes interventions (c'est plus fort que moi!) au stricte minium pour ne pas courir le risque qu'il sorte le martinet de son tiroir. De plus, vu que j'arrive lui questionner en sous-vêtements, ma présentation se prête pour une remise sonore sur le bon chemin.

J'avance carnassière à souhait, animale comme aiment dire certains ! Suggérant ainsi que les forces instinctives libérées emportent sur les bonnes manières, la retenue sociale, voire sur les inhibitions de la dame. En gros, le fantasme de la dame déchaînée, de la nature sauvage à dompter et je ne puis m’empêcher d'imaginer mon homme la cravache en main.

Surprise, amusement, émerveillement... son visage me livre ses impressions comme elles viennent. En temps réel et sans préméditation. Magnifique occasion de lire dans son âme. S'ajoute, vu ma position si proche du sol, cette obligation de lever mon regard haut, très haut. Ce qui me donne un air très sage. Il ne dit rien et contemple le spectacle. J'accentue mes mouvements et en faisant attention de bien balancer mon derrière dans ma jupe droite, puis en ondulant impatiente mes hanches quand je me trouve à ses pieds. Malheureusement mon chéri, ne connaissant pas le film, ne peut se douter de mes envies de reproduire la scène du bureau. En fait, toujours partante pour les provocations les plus farfelues, je suis souvent rejointe par mon besoin de punition qui m'impose d'expier mes audaces par de claquantes fessées. Phénomène de plus banal. On oublie souvent les différentes facettes d'une « vilaine fille ». Non seulement elle se livre de manière la plus éhontée aux activités manuelles, mais aussi aime-t-elle imposer son pouvoir... de séduction sur le monsieur de son choix en ne reculant devant rien. Sorte d'ange bleu qui souhaite pervertir une honnête homme !

Voila qui mérite une cuisante punition.

Je me suis glissée à l'oreille de mon homme pour lui chuchoter mes vilaines fantaisies. Je lui parle de mon désir qu'il me plie sur son bureau pour … lire une lettre pendant qu'il me corrige.

Fort chéri, très fort, ma culotté baissée...

Je le connais trop bien. Je sais les mots qu'il aime, les intonations qui le font frémir, les gestes qui mettent son sang en ébullition. Puis une fois expié... mon vilain besoin punition, je serai encore plus redoutable. Mais d'abord je vais sagement et avec beaucoup de plaisir assumer ma position !

vendredi 14 mars 2014

486 Liens de discipline domestique (105 ème édition)

A quoi rêvent les hommes ?


Bien dans ma tête, bien dans mon corps et loin d'un féminisme complexant qui va dans le mauvais sens, j'aime bien me mettre de temps en temps au service de la fantaisie de mon homme. Sans retenue et sans fausse pudeur. Notamment quand nous sortons en tête à tête, je mets le grand jeu pour lui faire sa fête. En laissant libre cours à mes inspirations de femme active. Et ajoutons beaucoup d’énergie. Bref faut savoir me suivre. Par contre hors de question que mon homme s'aventure dans un tel paradis pour messieurs comme suggère ce clip. Que cela reste de la fantaisie pure. De toute façon je ne le vois pas trop s'éloigner des ses pantoufles et du tiroir de son bureau où il conserve notre martinet.

Aïe, celle-là va faire très mal au cas qu'il me lit.

Bon, hors de question (encore ! Tyrannique la petite isabelle!) qu'il s’équipe de lunettes comme le monsieur dans ce clip pour déshabiller les dames. Toutefois moi aussi j'aime fantasmer. J'ai suivi alors ce clip avec un réel plaisir, imaginant mon chéri se promener dans ce décors. Comme la petite souri invisible qui sait enfin ce qui se passe dans la tête de son homme. Je ne m'attendais pas à la chute. J'ai eu un moment de stupeur avant d’éclater de rire. Certes mon homme ne travaille pas dans des conditions aussi dures que le monsieur, mais en bricoleur acharné, il lui arrive parfois, surtout quand il fait très chaud, de somnoler un peu sur « son chantier » le sourire sur son visage. Grâce à ce clip, je sais pourquoi ! J'ajoute que pour le motiver dignement quand il est au service de moi et de notre petite pour embellir notre habitation, il en va de soi que je viens souvent le voir où il en est, non pas habillée de la célèbre marque qui a fait le clip (il suffit de regarder leurs prix prohibitifs pour comprendre !), mais de la belle lingerie tout de même. Pour lui demander conseil de quoi me mettre par dessus. Il aime beaucoup ce jeu et me conseille de plus sérieusement … ses mains dans le plâtre ou dans la peinture. Bref un vrai amour et bien entendu, il me plaît de croire qu'il rêve de moi.


Très jolie production d'Ellen von Unwerth pour Figaro Madame avec Chantal Thomas. Voila à quoi ressemblent les fantasmes de certaines filles. Plutôt exaltation de soi que sexualité débridée, si différent de l'univers de certains homme qui exaltent seulement après une séance toute délurée. Il faut voir ces messieurs quand il se lèvent après avoir été « pleinement homme », ce regard fier du conquérant. Tout un poème.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !















jeudi 13 mars 2014

485 Faire perdre le calme au monsieur 1

Pourtant cela n'a pas été prévu au programme

Un joli post très personnel sur « La Secrétaire » qui me rappelle quelques souvenirs... lointains. Pour ma part j'ai beaucoup aimé ce film avec ses points forts et ses points faibles. Je l'avais pris dans une vidéothèque, il y a une dizaine d'années sans savoir de quoi cela parlait, puis visionné pendant que mon chéri était autrement occupé. J'ai eu donc une excellente surprise ! Mon choix avait été guidé par la jaquette et le titre. Par l'espoir d'y trouver de petits trucs pour surprendre mon chéri, fervent amateur de toute la panoplie qui entoure le fantasme de la parfaite secrétaire. J'avais imaginé de tomber surtout sur des idées de tenues sympas comme annonce l'affiche. J'en conviens, il faut absolument associer une telle jupe courte avec un collant couture. Sinon avec des vrais bas cela craint vraiment trop. Le ridicule ne tue pas, certes, mais je n'aime pas tomber dans un manque d’esthétisme complet qui risque de tuer le côté sexy tant voulu. Ceci dit, tel que montre l'affiche, la combinaison entre la tenue et la position de la dame suffit largement pour faire perdre le calme à bien d'hommes. Ne cherchons pas d'explications autre qu'une programmation biologique. Puis au fil de l'histoire j'ai découvert le petit détail qui tue, cette - pour le moins que l'on puisse dire - façon originale de porter le courrier (vers 2min45) en pensant aussitôt :

Voila ce qu'il faut pour scotcher mon chéri !

Les petits tailleurs jupe faisaient encore à l'époque partie de mon quotidien professionnel, donc aucune préparation particulière à effectuer, seulement me mettre en tenue de combat un jour de repos et me jeter dans la cage du fauve. Enfin, de prendre le courrier et le porter de la même manière suggestive que la jolie dame du film. Dans l'intimité je suis indifférente aux conventions sociales. Pour moi dans un cadre de couple, cette façon de porter le courrier ou de se déplacer tout court, rentre dans les petits jeux de séduction et non pas dans une panoplie dite dégradante. On n'est pas au boulot justement, mais bien à l'aise chez soi, ce qui nous permet de cultiver le vice à notre guise. Dans un couple est permit ce qui plaît aux deux. Comme j'ai pu constater cette « démarche », peu habituelle, donne un « sacré coup de fouet » au monsieur qui voit ainsi approcher sa dame. Le petit tailleur, épousant parfaitement les formes féminines ajoute un piquant supplémentaire. Puis une manière langoureuse d’avancer offre une sensualité inattendue. Aucun rapport avec la soumission pour moi. Un peu comme pour la petite claque gentillette sur les fesses entre amoureux. Pour moi de tels jeux ne font ni partie de la DD, ni du S/m. Je parlerais simplement d’aguicher un/mon homme. De lui faire un effet monstre. De lui faire exploser la brague......

Attention à ton vocabulaire, isabelle. Une dame ne dit pas de telles choses !

Effectivement, elle ne les dit pas, elle s'applique sans parler. Ce sont les hommes qui parlent le plus dans un contexte coquin. Mais peut-être écouter la dame fait partie de leurs fantasmes. Il y a un joli passage à ce sujet dans ce film. Et lire une lettre à haute voix en recevant une fessée, représente pour moi un bon d’émoustillement qui vit du fait que mon ressenti se manifeste à l'état non censuré par les modulations de ma voix. Brut de brut sous l'emprise de la sensation et les émotions. Jouer à la secrétaire devient ainsi une petite et distrayante aventure au quotidien, un peu comme jouer à la poupée, mais entre grandes personnes. Alors j'ai attendu la bonne occasion pour m'y lancer.



mardi 11 mars 2014

484 Quand l'acte n'est pas à la hauteur de la menace

Les bonnes manières....


Quel superbe « on », si jovial qui ne laisse aucun doute sur le côté consensuel de la punition qui se prépare. Mon chéri fait partie de ces éducateurs qui ne s'encombrent pas avec les élevés rebelles. Lui, il aime la motivation, le travail acharné, la sueur. Cela tombe bien, car pour ainsi dire mon côté rebelle sans être inexistant doit tout de même converger vers zéro. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, je ne suis ni fataliste, ni éperdument soumise, plutôt une adepte de la liberté (terme bien souvent ô combien sans réel contenu) dans le sens d'Engels comme compréhension de la nécessité.

Je sais très bien que sans la fessée, il y a quelque chose d'essentiel qui me manque.

Je la considère donc comme une nécessité pour mon bien-être. Je fais l'impasse sur ma passion pour les galipettes, mais disons que même célibataire je n'ai jamais été en manque.... de compagnie charmante et compétente à ce propos, tandis que pour satisfaire un besoin de discipline sans faille, c'est une autre chanson.

Passons et retenons que par sa jolie menace concernant la peau de mes fessées, mon chéri m'annonce une action dirigée vers mon derrière. C'est un peu comme dire: « tu vas voir tes fesses » ou « tu l'a sentiras bien celle-là ». Bref une expression qui s'oppose radicalement à un « occupe toi de tes fesses ». Voila en gros, merveille des merveilles, je dispose d'une personne qui pense à moi et surtout qui s'occupe d'une partie de mon corps dont on conseille généralement de s'en occuper tout seul. Est-ce que pour cela que le faible pour la fessée éducative à l'âge adulte est souvent associé à une certaine « jeunesse d'esprit ?».

Pour certains et certaines l'activité claquante est une forme particulière de body painting. Elle se sert d’ingrédients naturels et ne pose pas le moindre risque d’allergie. Puis, la peinture s’efface toute seule au fil des heures (enfin parfois c'est plus long). Je me souviens d'un jour où j’avais tellement exaspéré Monsieur par ma mauvaise fois qu’il n’en pouvait plus :

T’as trop souvent l’insouciance d’une gamine isabelle. J’aimerais te graver ton âge sur tes fessées pour que tu le retiennes mieux.

Bon, il n’ y avait rien de bien particulier dans ce qui s’est passé. J’ai reçu une déculottée sans élan (mon homme, le pauvre, était vraiment épuisé ce jour-là) avec un nombre de claques correspondant à mon âge. Une fois relâchée, ne manquant pas d'insolence et quelque peu déçue, je lui ai tiré la langue pour son manque d'attention à mon égard.

Pfff…fais un petit effort. Tu m’a promis une éducation de qualité et je constate un laisser aller…

Je dois dire que je cours très vite sur mes hauts talons quand j’ai embêté mon homme…mais le but du jeu c’est quand même qu’il me rattrape. Il en était ravi de ce petit interlude, car ma course autre sur mes hauts talons se passa avec ma culotte autour de mes chevilles et mes fesses rouges en l'air. Bon, pas de quoi de se vanter de m'avoir rejointe au bout de quelques pas. Et là, il n'a pas voulu manquer encore d'attention. Bref il m'a montrée qui commande à la maison en s'occupant de moi (encore) sur le tapis. Conclusion : Parfois il vaut mieux renoncer à un rappel punitif et impressionner la petite dame autrement !

Conclusion bis : Soumise, avez-vous dit soumise ?

dimanche 9 mars 2014

483 La fessée au cinéma (#26)

Vase cassé...


J'affectionne surtout la première séquence de ce petit clip pour son air d'antan, l'aspect exagérément théâtral du cinéma muet et le popotin qui va être dévoilé à une époque où l'on ne s'attend pas. Je trouve la situation d'un invraisemblable à toute épreuve. Il est bien entendu déjà interdit à cette époque de châtier le personnel d'une telle manière. Je retiens que le fantasme de la soubrette punie traverse imperturbablement les décennies pour se présenter en toute fraîcheur encore de nos jours. Il me suffit tout de voir les yeux de mon chéri quand je lui sers son café pendant sa pause ... en petite robe noire, tablier blanc et coiffe blanche dans mes cheveux. Rien de plus efficace pour qu'il démorde de son travail pendant une demi heure. Et bien entendu dans ce jeu de soubrette, car là il s'agit bien d'un jeu entre adultes, j'aime me consacrer entièrement à son bien-être. Ce qui me fascine surtout, c'est l'effet bénéfique sur la capacité et la qualité du travail de mon homme. Ah ces hommes, certains sont vraiment de grands enfants. Il ne faut pas beaucoup pour les rendre heureux.

Dans ce clip, malgré mon faible pour les costumes de soubrette, il manque quelque chose pour m'y projeter. Voyons cela un peu de plus près. Datant des années 30 du siècle dernier, il s'agit d'une production du studio Biederer Ostra, essentiellement connu pour d’innombrables photos érotiques reproduites un peu partout. Cette séquence présente une singularité qui semble concorder à la merveille avec notre sujet :

Mettre la nudité autrement en scène que dans un but récréatif.

Et ce qui devrait rester caché justement sous peine de punition (la fameuse pudeur si chère au gendarme de Saint Tropez) ), est dévoilé volontairement pour donner un air plus solennel à l'acte qui va suivre. Pensons tout simplement aux émotions que génère le rituel du déculottage autant pour celui qui applique que pour celle qui reçoit. J'aime beaucoup ce contraste avec la conventionnalité qui caractérise habituellement le monde des adultes :

Se faire déshabiller pour être remise à sa place !

Veut dire : Cette fois-ci le cucul tout nu ne sert ni à l’amusement, ni à perpétuer ce monde littéralement, mais

...à t'infliger une cuisante leçon, isabelle. T'as qu'à te comporter correctement la prochaine fois !

Ce clip est un des ancêtres (peut-être l'ancêtre même) de ceux de la fessée industrielle, si nombreux de nos jours et qui restent quasiment tous, malgré une intensité parfois insupportable, dans le même registre bien chaste. Quand je regardé ce clip, j'ai eu du mal pour m'identifier. Enfin peut-être comme l'exigeante maîtresse de la petite dame qui casse le vase, mais non pas à la place de la domestique. Le charme de la dépendance matérielle n'opère pas sur moi. Je ne dis pas cela pour rester politiquement correct dans ce contexte particulier. C'est tout basiquement une question d'entrejambe qui reste indifférent. Idem pour la deuxième séquence. La domestique qui est amante de sa maîtresse et se laisse corriger par amour pour cette dernière, ce n'est pas moi. Mon romantisme ne va pas aussi loin et le frisson du sacrifice et de la dévotion sans limite n'opère pas non plus sur moi. Puis je commence à broder. Je suis mon faible pour la pure punition en choisissant à adapter le vase façon isabelle. Par exemple en fille au pair pour des études sur étroite surveillance. Et parce que je n'ai pas du tout envie d'aider au ménage, je fais semblant d'être maladroite et dans un moment sans surveillance je casse... Non, ce n'est pas moi. Je suis consciencieuse et j'aime l'effort physique utile comme le ménage. Alors, je jette par dessus bord l'idée du vase cassé. Je me contente d'un contexte éducatif entre dames. Car chez un monsieur qui me plaît cela ne restera pas chaste pendant longtemps...

C'est en jouant avec ce fantasme autour du vase cassé que je fais une étrange découverte. Au service du plaisir, le fantasme est une pensée, souvent jouissive qui se substitue à la réalité, se distinguant ainsi de la pensée classique qui sert à préparer une action. Toutefois persiste mon souci de faire concorder le fantasme le plus possible avec la réalité. Que la situation soit plausible, qu'elle pourrait se présenter réellement. Et le mieux que j'arrive à créer du plausible, le plus mon fantasme s'avère jouissif...

vendredi 7 mars 2014

482 Liens de discipline domestique (104 ème édition)

La honte fait partie de la punition...


Ah le temps de jupes légères et de la tentation de corrections en plein air. Avec l'arrivée de beau jours, je commence à y penser. J'aime beaucoup cette photo qui reste pudique, malgré un dévoilement intégral du fessier de la dame. Le sujet, je le connais, un, beaucoup, à la folie. Enfin non, nous sommes très discrets et nous évitons soigneusement les endroits qui risquent trop. Pas vraiment parce que je crève de honte de me faire surprendre les fesses en l'air. Mais plutôt pour éviter autant les commentaire agressives envers un monsieur qui ose traiter une dame d'une telle manière, autant pour échapper à une éventuelle complicité collante. J'ai horreur des ambiances colo de vacances claquantes. Et pour le dire tout de suite, partager un fantasmes avec autrui, n'est pas suffisant pour moi d'entamer un relation plus personnelle. Ce qui me plairait le plus de la part d'un spectateur involontaire, serait un discret sourire et une petite remarque style :

Ça fait plaisir de voir les bonnes méthodes d'antan encore en usage !

En tout cas ce serait ma réaction personnelle dans pareille situation, mais en respectant la devise de petites marionnettes : Un petit tours et puis s'en vont.

Il arrivait (maintenant il y a notre petite !), notamment sur les longues voyages, que mon homme excède par ma mauvaise fois, s’arrêtait dans un endroit tranquille pour me rappeler à l'ordre. Sans être trop tatillon tout de même sur la prudence. Prenant son temps pour me déculotter avec une affection particulière pour mes jeans bien moulants. Variant son plaisir selon ce que je portais en dessous, en gardant en cas de string, mais en baissant systématiquement en cas de culotte. Dans cette dernière constellation, il considère comme grave manque de respect, une dame qui fait manières pour se soustraire de passer « cul nu » sur le genoux de son homme. Et pour ma part aussi, je me sentirais vraiment mal à l'aise avec un monsieur qui accepterais que mon derrière devienne l'enjeu d'expression d'une fausse pudeur. Je me sentirai volée d'une partie importante de ma correction.

Il en va de soi que pendant ma punition, je me pose peu de questions, à vrai dire même pas du tout, si quelqu'un passe ou pas. Et le spectacle que je produis prend selon mon homme un air hollywoodien de la dame qui se débat et n’arrête pas de gigoter sans faire de réels efforts pour se soustraire au monsieur. Évidement plus que ma correction avance, plus mon derrière affichera un beau rouge de bonne mine. C'est peut-être à ce moment-là que je souhaiterais entendre mon spectateur ou spectatrice idéal. Entendre, car allongée sur les genoux de mon homme, je me trouve dans l'impossibilité de regarder. Le piquant venant du fait que je ne sais pas ce que il ou elle a vu. Mais j'imagine entendre :

Il n'y a pas de honte de recevoir une fessée !

Puis la voix de mon chéri qui ajoute :

Et au cas où la honte fait partie de la punition !


Cela ne me rajeunit pas. Je viens de me rendre compte que dans la nouvelle génération de blogueurs et blogueuses sur le sujet je ne connais plus personne. Veut dire ayant croisé sur un forum ou après avoir échangé quelques mails. Bon, je ne vais plus sur les forums par manque de temps. Mais je constate tout de même une différence de plus en plus flagrante entre blogs nouvelle génération de filles et de messieurs . Côté messieurs toujours très en vogue le S/m. Peut-être parce que rien n'assure plus au fond certains qu'une dame soumise qui se prête au désirs de son maître. Côté filles beau textes et belles réflexions, très proche de la fessée dans son sens initial.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !













mardi 4 mars 2014

481 Ce deuxième dégré qui agace la petite dame


T'aurais besoin d'une bonne fessée, isabelle !

Je dois avoir une tête à claques ou plutôt un fessier à claques, car cette petite réflexion je l'ai entendue maintes fois dans ma vie. Selon mes expériences il ne s'agit pas ni d'un phénomène de culture, ni de pays, ni d'environnement tout court. Ni d'une question de « machisme » d'ailleurs. Car la proportion des messieurs qui m'ont ainsi mise en garde est sensiblement la même que celle des dames. Alors j'en ai déduit que cette réaction ressort de mes comportements. On appelle cela un caractère masochiste qui trouve sa satisfaction de se mettre - sans le vouloir en apparence - dans des circonstances qui semblent appeler une punition. Rien de bien méchant au fond, car la punition que l'on trouve le plus adaptée à « mon cas », se résume à une fessée bien sentie. Avec un petit détail piquant en plus, souvent précisé après une courte pause destinée à observer ma réaction à l'aimable suggestion :

...cul nu bien entendu !

Notons que j'ai rencontré au cours de ma vie d'autres dames et ... messieurs qui partagent mon sort. Parfois au cours de soirées entre amis et moi qui pointe tout de suite l'oreille. Évidement la situation m’intéresse ou plutôt voir à quoi ressemble la personne qui inspire de telles réflexion. En fait pas de physique en particulier, cela semble alors vraiment tenir au comportement. Ajoutons que pour ma part je trouve la situation plus rigolote quand il s'agit d'un monsieur. L'imagination facile, je vois tout de suite ce grand garnement se faire baisser son pantalon par la dame pour passer ensuite sur ces genoux. Et à vrai dire je ne serais pas choquée de voir ce genre de menace se transformer en réalité. Je prendrais même un malin plaisir de me faufiler au premier rang pour ne pas perdre une miette du spectacle qui s'annonce. Voila pour situer un peu le cadre de ce post. Je viens à mon deuxième degré.

Je ne supporterait pas un homme qui se moquerait constamment de moi. Mais j'ai encore plus en horreur ceux qui essayent de « tester  l'intelligence » de la dame par un deuxième degré plus ou moins complexe. C'est mon point faible. Je ne prétexte pas la difficulté causée par le fait de m'avoir exilé dans une autre langue que ma maternelle, bien que cela joue de manière non négligeable. Mais en allemand c'est tout pareil. Je ne les cerne quasiment jamais les finesses. Ce qui me donne dans un entourage plutôt intellectuel un petit air de potiche. Notamment quand il m'arrive de mal comprendre et de partir dans un fou-rire toute seule. Ou inversement de faire des grands yeux, pendant que tout le monde est plié de rire. Déjà, la construction d'un deuxième degré peut s’avérer si subtile qu'il faut cerner qu'il en s'agit d'un. C'est agaçant. Ce qui me provoque un sentiment concernant le monsieur du style :

Qu'est-ce qu'il me veut celui-là,

sans pouvoir préciser mes soupçons. Et ce fait, de ne pas arriver à apprécier correctement la situation me fait vite bouillonner. Puis quand je suis en mode détente, j'ai horreur des prises de tête sous forme de jeu de piste. En analogie avec l'enfance où il s'agit de reconstruire l'image à partir d'un simple mot, parfois à partir d'une suite de sons, ici la tache est plus complexe, car il s'agit de reconstruire le désir qui se cache derrière une construction verbale.

Le monsieur a-t-il le désir de me distraire ou a-t-il le désir de m'embobiner ? Ou les deux ?

Donc une inépuisable source d'ambiguïté qui ne désigne pas toujours de manière ludique une chose matérielle ou une action à deviner, mais le deuxième degré peut aussi accomplir une fonction de cacher habilement les pulsions qui se trouvent à son origine. Voila pour dire que je me perds vite dans les filets du deuxième dégrée et très vite je commence à être agacée en exprimant de manière très claire ma mauvaise humeur. Puis arrive la remarque qui tue :

T'es pas en train de chercher la fessée isabelle ?

Sur le coup, je dirais que non, pas du tout et la suggestion me met encore plus en colère. Mais en rentrant à la maison quand j'étais ado ou jeune célibataire, je me suis sentie parfois vite sous l'emprise de mots évocateurs sans pouvoir m’empêcher sous ma couette de m'imaginer recevoir une sacrée déculottée par la personne en question. Devant tout le monde, cela va de soi.

dimanche 2 mars 2014

480 Sortir la discipline domestique du placard

« Il est très difficile pour une femme d'admettre qu'elle souhaiterait vivre une relation de discipline domestique. Ce n'est pas aussi simple qu'admettre son homosexualité, car tout le monde sait ce que c'est une lesbienne, mais personne ne sait ce que c'est la discipline domestique. Au mieux on imagine un jeu sexuel. »

Joli résumé de la situation qui vient d'ici . Et j'ajouterais qu'un monsieur avec pareilles « tendances » se trouverait devant les même difficultés. Égalité oblige. J'ai appelé mon blog : « Besoin de discipline domestique » pour parler sans hypocrisie de ce besoin étrange qui aspire en vue de le satisfaire à une structure avec la personne que l'on aime et avec laquelle on vit. Car recourir à des rencontres « extraconjugaux » avec le risque de tomber entre les mains d'un pervers (celui qui manipule et essaye de tirer profit de tels fantasmes) et/ou sadique (celui qui trouve son plaisir dans la souffrance d'autrui) ne tente pas tout le monde. Puis je pense que la plupart de personnes adorent leurs pantoufles et pénates et ne cherchent pas d'aventure extraconjugaux tout court.

Pour ma part j'ai l'impression que la discipline domestique correspond à un besoin de certaines personnes qui combine aspects sexuels et non sexuels. Plutôt un mode de vie qu'une pratique ponctuelle de satisfaction pulsionnelle. Impliquant que ce besoin demande des satisfactions qui ne correspondent pas au valeurs de notre société moderne. Et c'est déjà au sein du couple que peuvent se présenter les premières difficultés. Songeons tout simplement à la métaphysique de l'inégalité des sexes, profondément ancrée dans certaines hommes et qui ressort sous forme :

Moi, taper sur les fesses d'une dame ? Jamais !

Pourtant, logique douteuse pour logique douteuse, il est bien connu que les filles (certaines filles au moins dont moi!) aiment le rose... Voila qui montre un long chemin qui reste à parcourir vers l'égalité de prise en compte des désirs des uns et des autres. Le même monsieur ne se posera peut-être pas la moindre question de demander une attention buccale ou pour explorer l'arrière porte la dame. Entreprise qui n'est pas toujours dépourvue de douleur.

Moi, faire mal à une fille ? Jamais !

Il se peut aussi qu'il argumente que la fessée tombe dans le cadre de la violence... en oubliant l'aspect consensuel qui change profondément la nature de l'entreprise. Car n'oublions pas ce qui représente et comment s'appelle un acte de pénétration sans consentement... Par conséquence la vanille n'est que vanille en adoptant un point de vu particulier. Bref autre que socialement, les complications pour mettre en pratique la DD peuvent commencer déjà au sein du couple en se heurtant à la mauvaise volonté ou l'incompréhension de son partenaire...