Secret de majorette
Voici une nouvelle
rubrique dans laquelle je vais me consacrer à ce qui se passe sous
les jupes des filles. Un sujet littéralement essentiel pour
perpétuer ce monde. Je parlerai de la mode des culottes, des
épilations et autres embellissements, des petites rougeurs dues aux
corrections, des démangeaison pour s’asseoir, des vilaines mains
qui explorent les endroits stratégiques et bien sûr des petites
anecdotes personnelles à ce sujet. Voila c'est parti.
La
curiosité humaine prend parfois des chemins étranges !
Mon
homme a fait partie de ces garçons qui espionnaient déjà très tôt
les filles dans les vestiaires. Un jour, pris sur le fait par son
institutrice, celle-ci l'a mis sèchement dehors en lui disant :
Ce
n'est pas encore de ton âge !
Très
vexé, il a dû se résumer de rentrer à la maison sans avoir pu
mener sa mission secrète au bout. Il était également connu (selon
ses propres dires) à l'âge de trois ou quatre ans pour soulever les
jupes des voisines de sa mère. D'ailleurs il s'en souvient encore,
notamment des jarretelles couleur chair et des immenses culottes
blanches. Puis cette bande de peau blanche qui s'étale entre bas et
culotte. Selon ma belle mère cette mauvaise habitude a persisté
très longtemps. Et selon moi elle persiste toujours.
Il
en va de soi quand je lui ai parlé de mes années de Tanzmariechen,
sorte de majorette-danseuse du carnaval allemand, que son intérêt
s'est aussitôt porté sur les culottes. En fait il n'avait jamais vu
de Tanzmariechen de près pour étudier ses culottes. En bon
intellectuel il avait un certain à priori envers les personnes qui
se consacrent à une activité qui consiste à lever
les jambes en cadence et à parader sur des musiques (quasi)
militaires.
Toutefois le costume traditionnel, inspiré des uniformes de garde du
18 ème siècle ne le laisse pas de marbre, rien que pour la petite
jupette plissée déjà. Alors je lui ai promis pour le week-end une
garde féminine en uniforme – rien que pour ses yeux. En lui
demandant s'il me souhaitait blonde ou brune, car la perruque fait
partie du costume et diffère selon les prestations. Il était
particulièrement ravi à l'idée de voir enfin sa « insolente
garçonne » avec de cheveux longs.
J'ai
toujours eu une grande attirance pour ce qui est rythmique. J'ai eu
mes premiers émois frissonnants en accomplissant ce genre de
mouvements et il me suffit de regarder ma petite qui elle aussi y
prend déjà un sacré plaisir. C'est quelque chose à ne pas
sous-estimer pour le développement ultérieur et qui met en rapport
direct plaisir charnel et futurs centres d’internet. J'ai également
connu le frisson vélo et je ne donne pas tort aux messieurs qui
imaginent des agréables effets de frottements chez certaines dames.
Concernant le sport de majorette, il y a pas mal de sensations. La
courte jupe permet une aisance parfaite du mouvement. Prenant en
compte que ce sport se pratique beaucoup en saison froide, les jambes
souvent nues et seulement des bottines au pied, on comprend mieux
l'expression d'échauffement et la sensation du froid sur les muscles
chaudes qui travaillent durement n'est pas à négliger. Puis il y a
aussi chez certaines personnes comme moi, le frisson exécuter le
mouvements sur commande et de se découvrir par le biais du drill en
groupe des automatismes synchronisés. C'est quelque chose qui
m'émeut profondément quand on n'entend plus qu'un seul claquement
(zut encore, les claquements) ...de talons et quand on rentre avec sa
troupe dans une salle comble au pas cadencé avec un grand sourire
aux lèvres. Je rassure, je n'ai rien en commun avec les idées
militaires, mais la parade je l'ai dans le sang. Coïncidence qui
comble mon masochisme social, car selon Einstein...
« ...celui
qui défile joyeusement au pas cadencé a déjà gagné mon mépris.
C'est par erreur qu'on lui a donne un grand cerveau puisque la moelle
épinière lui suffirait amplement. »
Voila une amère réflexion
que j'ai eue à mon encontre par un messieur déçu de ne pas avoir
gagné mes faveurs. Puis un autre quelque peu spirituel qui voulait
m'enseigner la liberté dans la soumission (?!) car j'étais
engloutie dans un karma de groupe.
Effectivement selon mes
expériences pendant que l'on marche au pas cadencé, le cerveau se
met en mode off, ce qui est fort reposant et la moelle épinière
transmet des sensations bien agréables. Ne cherchons pas loin, c'est
tellement physique et épuisant (hein oui) que les endorphines se
libèrent au bout de quelque temps et provoquent un état second.
Le grand jour venu, mon
homme prit du temps pour me contempler. Il était ravi de me
découvrir en brune. Émerveillement à l'état pur du grand gamin
pour qui un rêve se réalise. Ben voilà, le pauvre, en ado timide
avait bien entendu reluqué les belles majorettes sans pour autant
oser de les aborder. Gêné par un monde fantasmatique pesant, il
avait dû mal à accepter son désir de s’occuper de l'éducation
d'une provocante majorette, d'une provocante garçonne, étudiante,
secrétaire, soubrette et ainsi de suite... Et par conséquence il
n'avait pas tenté sa chance avec des filles qui correspondaient
parfaitement à ses rêveries de peur d'être dépasser par son
souterrain intérieur.
Il
en va de soi, musique à l'appui, que je lui ai fait un très belle
garde, lui permettant ainsi de se rincer l’œil sous ma jupe en
découvrant ma
culotte à froufrou. D'une coupe mémère certes, mais nous
sommes à la garde dans un spectacle familial et non au crazy horse.
Ceci dit depuis j'ai fait des gardes quelque peu spécialisées en
string ou même sans rien du tout sous ma jupe. Et inutile dire que
d'aussi graves infractions au règlement se payent sur la peau de ses
fesses...au claquement cadencé de la musique des majorettes.
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