mardi 11 décembre 2012

236 Bien fesser pour avoir un joli fessier


Parole de danseuse russe !


Il m'arrive couramment d’établir les liens les plus surprenants entre le sujet de mon blog et de la psychologie. Mon but est simple: Tenir compte de la création personnelle qui sommeille au fond de chaque fantasme. C'est un hommage à l'individualité, à ce que qui nous distingue les uns des autres. Voici un fantasme que l'on aimerait qu'il soit vrai :

Des belles fesses grâce à la fessée

Magnifique exemple en même temps d'un fantasme de la justification qui prennent parfois des formes les plus complexes. Ici heureusement, cela reste bien basique et d'où le charme de cette histoire.

Pour ma part je suis dubitative quant au mécanisme de cause à l'effet.

Par contre je ne doute nullement sur le bienfait de la danse et de la gym à ce niveau. Question d’hérédité aussi.Voila donc cette histoire à titre purement distractif. Avec une petite note explicative qui se trouve dans le livre qui relate ce passage extrait du 3ème volume de « La danseuse russe ».

« Parmi ces ouvrages, nous signalons la « Danseuse russe » comme contenant une théorie très curieuse... sur la production de la rondeur des fesses et nous ne pouvons que regretter que l'auteur anonyme, qui a signé E. D., n'ait pu choisir un style plus châtié. Mais l'avant-propos est surtout digne d'attention, et nous l'avons reproduit en post-scriptum pour que le lecteur puisse en juger par lui-même, d'autant plus qu'il ne contient absolument rien qui puisse offenser, au milieu de la broderie romantique dont il est orné.
Il nous a semblé qu'il revêtait une certaine couleur locale,non dénuée d'une forte dose de vérité.




Je liai connaissance à Paris, pendant l'Exposition de 1878 avec une danseuse russe, qui faisait partie d'un corps de ballet en représentation dans un théâtre du Trocadéro....


L'ampleur de ses formes postérieures m'intriguait au dernier point, par le développement qui bombait d'une façon exagérée les jupes retroussées. J'avais, chaque fois que je la rencontrais, une question sur le bout de ma langue. Mais je n'étais pas encore assez familier avec la ballerine, pour m'informer de la cause d'une pareille envergure, que j'attribuais aux exercices physiques auxquels devaient se livrer dès leur enfance les élèves de Terpsichore....


Pendant le souper, arrosé de Champagne frappé, nous la plaisantions sur ce que nous appelions sa difformité. Elle avait un sourire goguenard, comme si elle méditait quelque farce épicée, dont on la disait coutumière dans les soupers où on l'invitait.


Quand la table fut desservie, elle avait une pointe d'ivresse. Elle avait vidé coup sur coup quatre ou cinq coupes de Champagne, comme pour se donner du cœur. Elle sauta sur la table, s'agenouilla, nous tournant le dos, et sans crier gare, elle se troussa lestement, lançant ses dessous sur ses reins, s'exhibant ainsi des genoux à la ceinture.


Nous crûmes à ce geste qu'elle avait gardé son maillot. Nous fûmes bien vite détrompés le plus agréablement du monde. Elle était nue, des genoux aux hanches. Jamais plus volumineux appendice ne surplomba deux plus puissants piliers du secret paradis. Tout était de la plus riche carnation, couvert d'une peau veloutée de pêche mûre, dont le satin luisait aux clartés du lustre. On eût pu se mirer dans cette peau étincelante.


Nous étions un peu surpris du sans-gêne et du sans façon avec laquelle la danseuse nous exhibait ainsi ses nudités dans la plus riche indécence, mais nous étions ravis de la superbe montre, dont nous ne pouvions détacher nos regards émerveillés, pendant qu'elle nous criait :


Eh! bien, mon derrière est-il difforme mes seigneurs ?


Ah ! non, il n'était pas difforme, ce gros derrière-là. C'était bien le plus beau, le plus engageant, le plus richement fessé, et le plus soyeux des postérieurs satinés que j'eusse vus. Certain aimable chroniqueur qui les aime amples, larges, opulents, serait tombé en extase devant cette merveille de croupe rebondie.... 

Elle nous demanda si nous désirions connaître la cause du développement de ses fesses.

Je crois bien, que nous voulions l'entendre de sa bouche ! le récit ne pouvait manquer d'être piquant, et nous tendîmes une oreille attentive.

Elle avait souffert moralement et physiquement dans les diverses conditions où elle avait passé son existence, fouettée à tout propos chez le boyard, chez là gouvernante, les maîtres et les enfants, chez la modiste où on l'avait mise en apprentissage, par la maîtresse et par les clientes qui venaient se plaindre ; à l'Académie Impériale de Danse, où la chorégraphie s'enseigne le fouet en main, comme si l'art de la danse devait entrer par les fesses; Et rien n'aide au développement de ces parties-là, comme la flagellation continue.... »




Source : Les flagellants et les flagellés de Paris ; Charles Virmaître 1902

12 commentaires:

  1. Belle trouvaille! : )

    Comme vous je ne vois pas de lien de cause à effet entre la fessée et le volume de son postérieur. Mais je crois volontiers que ces châtiments existaient en Russie dans une école d'exigence extrême (en France, il y a eu aussi des plaintes d'anciens "petits rats" il me semble)

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    1. Tenez, vous m'apprenez du nouveau avec les "petits rats" Alex. Je ne connais que la version romantique "L'âge tendre" que j'adore regarder avec ma fille. Mais étant apprentie danseuse moi-même dans le temps je me souviens d'une discipline qui provoque vite une sélection naturelle.

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  2. Je pense effectivement comme Alex que les petits rats de l'Opéra de Paris n'avaient rien à envier au sort de leurs homologues russes...
    Par ailleurs, il me semble avoir lu un article médical (qu'il faudrait que je retrouve, mais il me semblait tout à fait sérieux) qui présentait une nouvelle méthode thérapeutique mis en oeuvre dans un (ou plusieurs?) hôpital russe et qui consistait à appliquer plusieurs séances de 30 (si je me souviens bien)coups de cane sur le postérieur des patients pour les guérir de bien des maux (des addictions jusqu'à la dépression), tout cela pour la modique somme de 100 dollars (tout de même!) la ou les séances...
    S'il est souvent considéré que la fessée lutte contre la cellulite en activant la circulation du sang (mince, moi je n'en ai pas assez reçues!), je n'ai jamais lu qu'elle pouvait augmenter le volume musculaire. Ceci dit, après une grosse fessée, j'ai souvent l'impression que mes muscles fessiers sont très courbaturés au point que je n'ai pas du tout envie de faire du sport pendant les jours qui suivent (bon, j'avoue que j'ai rarement envie d'en faire du sport, en fait, si ce n'est parfois de la natation) donc peut-être qu'ils travaillent quand même... :)

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  3. Cela me dit quelque chose cette méthode russe de soigner certains maux par la fessée. Car comme dit le dicton «  rage de cul fait passer le mal de dents ». Il serait bien intéressant si vous pouviez retrouver cet article. Je me souviens d'un autre qui vante la fessée comme moyen de longévité. Sans savoir s'il s'agit du vrai et du faux pour ma part je pense tout simplement que le fait de pourvoir donner une réalité à ce qui se trouve au fond de nous procure un tel bien être qu'il y a des retombées positives sur la santé.

    Quant à la cellulite je crains que la fessée arrive peut-être à améliorer un tout petit peu, mais c'est loin d'être efficace. Voila mon constat après 14ans de pratique régulière. Et pour le volume comme dit ma Maman je pense que c'est...héréditaire, question de gênes.

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    1. Aaah... Si ça pouvait marcher!
      Enfin, pas que je veuille des fesses encore plus rebondies, hein!!

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    2. Ça y est, j'ai retrouvé l'article, sur le site de medical news, à l'adresse suivante :
      http://www.news-medical.net/news/2005/03/29/8788.aspx

      Pour ceux qui ne lisent pas l'anglais, voici à peu près ce qu'il dit :

      Les scientifiques Russes de l'Institut Médecine de Novosibirsk prétendent que recevoir une fessée à la canne est le traitement idéal pour guérir de bien des maux, de la dépression à l'alcoolisme.

      D’après les chercheurs, cette thérapie repose sur la libération des endorphines qui amène à une sensation d’euphorie et à une augmentation de la production des hormones sexuelles, mais aussi à une réduction d'appétit et à un renforcement du système immunitaire…

      Le docteur en biologie Sergei Speransky, qui a mené ce projet de recherche, prétend que cette punition corporelle, telle qu'elle était d’usage autrefois dans les écoles britanniques, permet de soigner les dépendances et la dépression. Le traitement standard consiste en une trentaine de séances au cours desquelles le patient reçoit, à chaque fois, 60 coups de canne! Tout cela pour la modique somme de 100 dollars. Et si les patients n’apprécient pas trop ce traitement au départ, ils en redemandent vite davantage dès qu'ils commencent à en ressentir les bénéfices!

      Il est certain que, même en ayant quelques fantasmes de fessées en lieu public (à l’hôpital?), je ne me porterai jamais volontaire pour un tel traitement… Et puis ma seule addiction avérée étant celle de la fessée, je ne suis pas sûre que ce traitement me serait réellement efficace. Quoique, d’après les médecins, ce traitement permet aux patients de devenir accroc à la canne… donc à l’inverse, peut-être ce traitement permettrait-il aux spankees de décrocher… :-D

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    3. @Latis : Si les légendes urbaines attirent tant, c'est peut-être que l'on a envie quelque part d'y croire.

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    4. @Amandine : Merci pour cette trouvaille. Vous devriez la mettre sur votre blog. C'est un excellent sujet.

      Pour ma part on pourrait être tentée d'établir un lien entre la fessée et ma éternelle bonne humeur. Sauf que c'est un naturel qui m'est propre depuis mon enfance. La pratique de la fessée est arrivée (heureusement!) bien plus tard à l'âge adulte.

      Par contre 60 coups de canne cela fait trop clip de fessée de provenance de de l'est à mes yeux. Et en plus payer pour cela ? Ceci dit regardons un peu les messieurs qui visitent des dames spécialisées. Ils payent bien pour un tel service et en plus cela semble leur réussir.

      Plaisanterie à part je pense quand penchant y est que cela soit conscient ou latent il y a pour moi indéniablement un effet bienfait dans la fessée. Comme pratique modérée cela va de soi.

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    5. Pour certains d'entre nous, oui (dont moi). Je suis prête à parier ma culotte que pour d'autres ce serait v comme mortifiant, humiliant etc.

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    6. Vous faites bien de me le rappeler. Attentions aux paris, à moins que que vous tenez de perdre quelque part votre culotte...

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  4. Que les fessées développent le postérieur, permettez-moi d'en douter... Je leur attribuerais plutôt un léger effet inverse, du fait de l'intensification de la circulation sanguine dans la zone concernée et du drainage que cela entraîne.
    Par contre, dans cet extrait on parle aussi beaucoup de l'aspect satiné des fesses, de leur toucher soyeux, et là, je pense qu'il y a un fond de vérité sous réserve de certaines conditions, comme par exemple l'évitement d'instrument agressifs, ou la régularité et la fréquence de la fessée (ce qui me laisse supposer que les fesses de notre Isabelle doivent avoir une texture peu ordinaire). Dans mon blog, je parlais de la pratique du polissage français, et je ne serais pas surpris si son application améliorait nettement l'aspect de l'épiderme en provoquant une sorte de gommage spécifique non breveté par les centres d'esthétique (hélas, car j'irais y proposer mes services! lol).

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  5. Cher Rich,

    je précise d'abord que je suis inconditionnelle de la fessée sans dégâts. N'oublions jamais que c'est une activité qui comporte des risques quand l'un ou les deux partenaires se perdent dans une escalade sensorielle. Mon fessier n'a aucune texture extraordinaire, mais c'est gentil de le supposer.

    La fessée comme moyen d’embellir le grain de la peau des fesses et de la fermeté du rembourrage est efficace selon mes propres expériences si le monsieur daigne de masser intensément le derrière de la dame après la fessée. Il faut au moins 30 minutes et pas plus que 60. Sur un mois environs. Voila du bien utile au lieu de l’envoyer au coin. Mais disons que la carotte fessée, marche bien pour le coup de main massage amincissante.

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