lundi 14 mai 2012

68 Un fait divers de 1930: Fessée en couple (réédition)


J'ai fait une traduction d’un récit allemand qui date des années 30 environ. Il me semble bien authentique. Provenant d’un célèbre livre sur la «flagellation éducative» (par Dr Wöhrenkamp et Dr Perkauf). Publié en 1932. Visiblement les auteurs connaissent parfaitement les annales médicales et juridiques allemandes.

Mon avis perso: Le consentement de la dame ressort clairement. Et la morale contenue dans cette histoire me parait fort crédible. J’aurais quitté sur le champ le monsieur pour ses infidélités si j’avais été à la place de la dame. Il y a des trucs qui ne passent pas chez moi…Pour le reste… je trouve leur petit ménage plutôt mignon à quelques détails près.


Source Wörenkamp : Erziehungsflagellantismus

ParMarianne G. - petite amie d'un sculpteur:
(Confidences personnelles devant un docteur)

« Au début j'ai été son modèle. Puis j’ai aménagé chez lui et j’ai commencé à m’occuper de son ménage. Je ne saurais dire avec exactitude quand et comment il avait introduit la " punition ". Cela s’est fait peu à peu.

Quand j’étais encore son modèle, j’avais une fois une demi-heure de retard. Sur un ton de plaisanterie, pendant une pause de travail, il m’a dit:

T’étais pas ponctuelle aujourd’hui et c’est un mauvais comportement. Tu mérites une punition!

Puis il m’a appliqué avec une règle quelques petites tapes sur mon derrière. Vu que j’étais déjà déshabillée, cet incident s’est passé sans préparatifs spéciaux et je n’y ai pas attribué une grande importance.

Puis de telles punitions sont arrivées de plus en plus souvent. Et très vite je connu des véritables rituels pour retard, bougeotte pendant la pose etc.

Plus tard quand nous avions commencé une relation intime, il a ajouté des punitions pour grasse matinée, repas ratés, oublis etc. Étant très amoureuse de lui, j’ai accepté ses petits jeux. Je devais aussi, quand je commettais une faute, lui demander une punition et indiquant combien de tapes j’estimais méritées et sur quel endroit.

Une fois nous avons bu avec deux de ses amis dans l’atelier quelques bouteilles de vin. J’étais pompette et je disais quelque chose qui ne lui convenait pas. Il a réagi, malgré la présence d'amis, sur un ton sévère:

Qu’est-ce que tu mérites pour ça?

Ce soir là j’ai reçu pour la première fois mes «25» devant des étrangers. Ensuite je devais lui embrasser comme d’habitude la main, puis la badine. Ramener cette dernière à sa place et m’agenouiller pendant un quart d’heure au coin. La robe relevée. C’était le début de mes punitions devant des tierces personnes. Et c’est devenu une habitude régulière. Il y a avait au moins 5 ou 6 de ses amis qui assistaient à maintes reprises à la cérémonie: Confesser mes erreurs, demander ma punition, cherche la badine, préparation, application de mon châtiment et séance au coin pour que je sente bien l’effet de ma fessée.

Bien qu’il me fasse toujours mon sermon d’une voix calme, les claques devenaient de plus en plus fortes et il savait me punir d’une manière qui me fit crier de réelle douleur. Il a prit des photos avant, pendant et après la fessée. Et aussi au coin. Il les gardait avec lui et les montrait à ses amis. Mais j’étais seulement gênée quand il les montrait devant des étrangers. Ce qu’il fit souvent et avec grand plaisir.

Après environ quatre ans de vie commune, Nino commençait à donner des cours de modelage à jeune graphiste. Une fois quand je suis rentrée à la maison en avance, elle était à genoux dans le coin, que je connaissais trop bien, et elle s’empressa de couvrir ses fesses avec sa jupe.

Je lui ai fait une terrible scène devant cette garce. Et il avait le culot de vouloir me punir. Je me suis taillée et je suis revenue deux jours plus tard parce qu’il m’avait suppliée de revenir.

Depuis ce jour, mon amour pour lui commençait à s’éteindre. Je savais bien qu’il avait trouvé une autre femme qui l’attirait et acceptait de se faire éduquer. Je n’ai jamais eu d’illusion sur la fidélité des hommes et en particulier des artistes. J’étais donc peu étonnée qu’après un voyage à Rome de sa part, en solitaire (soi disant le budget n’était pas suffisant pour deux) qu’il se détournait de moi pour se consacrer à sa nouvelle amie.



Quand je pense aujourd'hui à lui, étrangement c’est avec beaucoup de tendresse. Malgré les traitements humiliants et le martyre, que j’ai traversés. Entre nous cela ne marchait plus et quelques mois plus tard l’ai quitté.



(Ce récit avait été rapporté par un médecin en résumant différentes consultations du modèle. Cette histoire ne rentrait pas dans le cadre médical. Le modèle connaissait le docteur et elle avait raconté ces détails de sa vie privée partant sur une discussion générale sur la fessée éducative.)»


2 commentaires:

  1. Effectivement, cette histoire est assez mignonne... Jusqu'à ce qu'elle découvre qu'il lui est infidèle. Et c'est vrai que, quand on a construit une relation, si on en puni un ou une autre, c'est déjà de l'infidélité. Ou alors on joue cartes sur table, et on prévient. Je ne juge personne, mais depuis que Simon et moi sommes en couple, je ne voudrais donner la discipline à personne d'autre.
    J'ai parfois des côtés vieux jeu.

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  2. Je partage votre vision de l’infidélité, bien qu'elle puisse sembler quelque peu étroite pour d'autres personnes.

    Hein bien, que chacun voie midi à sa porte, va pour le vieux jeu moi aussi. En plus je trouve que fessée et vieux jeu forment un très joli couple !

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