Pour
l’occasion un texte de circonstance ! Un authentique souvenir de mon
enfance :
Dans mon pays de naissance
qui est l’Allemagne quand on parle de lingerie fine, on ajoute l’adjectif
« français » pour designer quelque chose de particulièrement coquet, conçu
pour échauffer les sens. Surtout des messieurs. Ce qui donne donc« französische Unterwäsche »
(sous-vêtements français).
Nous sommes bien dans les clichés là. Mais la langue
française ne fait-elle pas parfois de même, par exemple on appelant une passion
pour les corrections sur le derrière, l’éducation anglaise.
Quand
j’étais gamine la lingerie fine avait mauvaise réputation dans mon pays en prétextant
qu’elle associe la femme à un statut d’objet.
En ces temps là, il existait une véritable censure autour du
sujet. Un exemple, on parlait du « truc qui tient les bas » ou de « ceinture
de danse » en désignant un porte-jarretelles.
Par contre dans les conversations bien arrosées entre adultes
le sujet fit briller les yeux et semblait impliquer une dimension qui m’échappait
encore.
Bref
dans ma petite tête la France s’entourait d’un voile de mystère qui concernait
les secrets entre adultes que je rêvais de percer.
Je me souviens de mes premières vacances en France avec ma
famille. J’avais vaguement entendu de la révolution française et l’hasard a
voulu que nous nous trouvions à Périgueux, le jour de l’élection de François Mitterrand. Voyant une
« foule en délire » dans les rue de cette petite ville, je n’ai pu m’empêcher
de demander constamment à mes parents, si les français étaient en train de
faire la révolution.
C’est à Périgueux où je fis ma première rencontre avec les «sous-vêtements
français».
Mes parents s’étaient arrêtés devant une boutique de
lingerie dont la vitrine mettait en valeur une superbe guêpière avec
beaucoup de dentelle. Ma mère, vraie féministe, sans être (trop) bornée,
faisait des plaisanteries sur les femmes qui en portent. En mimant de l’enfiler
et en demandant à mon père quel effet cela lui ferait.
Moi pour ma part je fus enchantée par la beauté de cette
chose merveilleuse et depuis ce jour-là ma passion pour les «sous-vêtements
français » était née.
Il parait que le désir inconscient influence notre chemin de
vie. Mais imaginer que j’ai choisi de m’installer en France à cause de cet
incident serait peut-être un peu hasardeux. L’Angleterre me conviendrait
beaucoup plus au niveau du fantasme et rien que l’évocation de l’éducation
anglaise me fait agréablement frémir.
Ceci dit la lingerie prend une place importante dans mes
fantasmes et une des incohérences majeures concernant ma discipline domestique
est la suivante :
Le
Monsieur porte les pantalons et la dame quant à elle…construit sa garde-robe
autour des indispensables bas et porte-jarretelles.
Et un des enjeux majeurs de mes corrections se situe autour
du privilège d’être
punie comme un grande avec le droit de garder bas et porte-jarretelles
ou d’être punie comme une
petite soit toute nue soit en pyjama ou autre selon l’imagination de mon
homme. Et Dieu sait qu’il n’en manque pas.
Vive la république ! Vive
la France !
Le glamour français, faut il le reconaitre est incomparable! C'est vrait que pour nos inclinations l'éducation anglaise est merveilleuse, mais le rafinement et la sensualité de la culture française rend l'éduction anglaise beaucoup plus profitable pédagogiquement parlant.
RépondreSupprimerJ'adore votre idée de la punition comme petite en pijama, etc. et la punition comme grande aux porte-jarretelles et bas.
Les mots en espagnol son "liguero" en Espagne et "porta-ligas" en Amérique Latine et "medias" pour les bas
Je crois qu’il faut être étranger pour apprécier le glamour français à sa juste valeur. Sans oublier que la France en ce qui concerne notre fantasme favori est un pays où on pouvait acheter un instrument pour la fessée sous forme de martinet en commerce traditionnel sans passer par un sex shop, il n’y a pas longtemps encore. Il est vrai qu’une combinaison entre éducation anglaise et culture française donne un mélange explosif. Je vais en parler très prochainement sur mon blog.
RépondreSupprimerEn passant merci pour vos cours d’espagnol. J’aime bien apprendre « mes » mots clefs dans d’autres langues.
Je ne sais pas pourquoi, mais ça me rappelle une boutique de vêtements en Pologne qui se disait spécialisée dans la mode française. Son nom: "Mon amour". En français dans le texte.
RépondreSupprimerEn étranger la France ne fait pas seulement rêver, mais surtout vendre. Il est effarent de voir par exemple ce qui est proposé en Allemagne sous l’appellation « français », bien distinct du label « made in France ». Souvent il n’y a plus aucun rapport avec la vraie France.
RépondreSupprimerDommage que je n’arrive pas à trouver le site dont vous faites allusion.
Si c'est de la boutique "Mon amour" dont vous parlez, c'est pas un site, c'est un magasin donnant sur une rue tout ce qu'il y a de plus classique. J'avoue que je ne suis pas rentrée dedans pour voir. Tout ce que je voulais, c'était une photo de Simon avec "Mon amour" dans le fond.
RépondreSupprimerC'est mon petit côté fleur bleue
Zut, je vois de la cyber réalité partout! Faudrait que je déconnecte un peu. Allez je vais sortir avec ma petite....
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