lundi 28 mai 2012

82 Pudeur victorienne


Dans mes recherches sur les rapports et les interactions entre la fessée et la pudeur je suis tombée sur un post bien intéressant qui peut être consulté en VO ici. L'auteur défend l'hypothèse suivante :

La canne anglaise n'était pas conçue pour agir sur les fessiers nus.

Quand on prend en compte le risque important de blesser une peau nue avec la canne et le bon nombre de sous-vêtements féminins superposés en usage à cette époque-là, cela semble bien se tenir. Le tissu amortit le choc, mais cause comme but de la punition une intense douleur et non pas des blessures disgracieuses.

Depuis les choses ont radicalement changés et la fessée punitive avec des instruments persiste seulement de nos jours comme une pratique consensuelle entre adultes.

Déjà ado j'ai eu une très forte fascination pour le Rohrstock/ la canne. Phénomène culturel - étant allemande - je pense. J'ai pu échanger avec quelques (rares!) dames françaises qui m'expliquaient en long et en large leurs forts émois de jadis envers le martinet.

Pour moi la canne est étroitement liée au jeans. L'idée de me prendre ainsi vêtue une bonne correction, bien penchée vers l'avant, le jeans épousant parfaitement mes formes, me procure comme dans mon adolescence d'intenses frissons.

Il a fallu mon homme qui en éducateur chevronné trouve ce mode de punition parfaitement adapté aux grandes filles désobéissantes (déjà pour le culot de se promèner en jeans au lieu d'une robe ou jupe, n'est-ce pas chéri !) pour donner réalité à mes fantasmes de jeune fille. Malgré ou peut-être justement à cause d'une sacré douleur dans mon fessier, mon besoin de discipline à découvert un calmant hors pair.

Seulement et c'est là où l'histoire devient victorienne, un jour mon homme avait décidé de m'appliquer la canne sur le cul nu.

Ce que je retiens essentiellement de cette séance comme émotion forte c'est une « authentique pudeur victorienne » qui s'est emparée de moi au moment fatidique de baisser mon pantalon et la culotte. J'ai éprouvé toute la pesanteur humiliante qui accompagne le rituel de devoir me déculotter moi-même non pas pour un acte de séduction, mais pour tendre mon derrière a fin de recevoir mes six coups pour un comportement inadmissible et indigne de mon âge...

...et une fois la punition finie, me retrouvant au coin pour méditer je n'était pas vraiment fière de moi. Par contre l'effet sur ma libido était considérable pendant des jours...

14 commentaires:

  1. Coucou isa:) je vois que tu as repris l'écriture à fond!;) J'aime toujours autant te lire. Parfois , tu me fais sourire , mais parfois , tu me fais peur: avec une Canne, Isa!!!!:O :(
    t'as une peau de crocodile, ma parole!!!;):DD
    J'aime beaucoup le relooking de ton autre blog , aussi!:D
    des bisous
    Emma

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  2. Coucou Emma

    Mais oui, je suis de retour au clavier.

    Détrompe toi, je n'ai pas une peau de crocodile, résistante à toutes épreuves (rire). Je crois que certains clips et photos font beaucoup de mal à l'image de la canne. Je dirais dans les mains d'une personne attentive à sa partenaire, c'est plutôt un instrument tonifiant comme une décharge électrique.

    Pour mon autre blog, j'ai beaucoup de mal pour le retirer du net. Je suis très sentimentale. Alors je le relooke de temps en temps.

    Bises à toi

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  3. Très intéressant...merci pour ce blog qui mérite connaissance....

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  4. Merci pour votre petit mot. Cela me fait toujours plaisir d'entendre un compliment!

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  5. Je découvre avec plaisir cet ancien post qui recoupe mes préoccupations du moment. Madame ma compagne souhaiterait disposer d'une canne pour sanctionner mes comportements les plus inacceptables (et marquer ainsi clairement une différence entre petites et grandes fautes). Bref, prendre au pied de la lettre l'expression "mener son mari à la baguette". J'en tremble un peu (mais j'en suis tout ému aussi...) et suis donc à la recherche de renseignements pratiques. Votre conseil sur le côté silencieux loopy johnny ayant été particulièrement judicieux, je me permets de faire de nouveau appel à votre expérience pour quelques conseils sur le type d'instrument à acheter (bambou, rotin ?) et où, ainsi que sur la manière de s'en servir. Une simple tige (du genre tuteur pour plante) suffit-elle ou faut il privilégier les instruments dédiés type bdsm (Madame voudrait quelque chose de discret dont on ne devine pas l'usage véritable mais il ne faudrait pas non plus opter pour quelque chose de blessant ou inadapté) ? Est-ce exact comme je l'ai lu ailleurs qu'il faut faire tremper la canne dans l'eau avant usage ? Voici certaines de mes interrogations auxquelles vous vous accepterez peut-être de répondre si vous en avez le temps. Je vous en remercie par avance et ne manquerez pas de vous faire un retour d'expérience le moment venu. Bien à vous

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    1. Bonsoir Mr Arthur,

      Vous êtes courageux. Personnellement, le recours à des instruments pour punir me met mal à l'aise. Non pas pour le principe mais pour son impact physique. J'ai toujours pensé, à tort ou à raison, que les cannes et autres "flexibles végétaux" du même gabarit risquaient de blesser ou pire endommager un os du bassin s'ils étaient mal ajustés. Tout dépend de la maitrise du geste de la part de la personne qui les manie, me direz-vous. Certes. Et les vidéos (à but commercial)montrent presque de l'acharnement quant elles sont maniées. C'est une habitude peut-être disons "culturelle" chez nos voisins anglo-saxons.
      Notre bon vieux martinet gifle, soufflette d'une manière presque élégante (Rires). Enfin, je trouve que par leur souplesse, ses lanières "giflent" les fesses tout en épousant la forme de celles-ci. Naturellement, c'est une appréciation toute personnelle. Chacun et chacune agit selon ses goûts propres. Evidemment.
      Mac-Miche.

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    2. Bonjour Mr Mac Miche, je comprends bien votre point de vue mais suis pour ma part je suis particulièrement sensible à l'économie d'effort que permet la canne pour la Dame. Un petit mouvement du poignet suffit à faire déguster le Monsieur. C'est une très belle image d'autorité à mes yeux, surtout si la dame a des habits très stricts (chemisier boutonné très haut, jupe droite, chignon) couplés à des gestes calmes mais décidés. Je n'aime pas les dames qui s'égosillent et s'essoufflent comme sur certaines vidéos (auxquelles du reste je n'ai plus accès) et je trouve bien plus impressionnantes et excitantes ces dames qui parlent doucement et restent stoïques tandis que le monsieur passe pour sa part un très mauvais quart d'heure. J'aime lorsque la Dame donne l'impression de faire avant tout son devoir sans acharnement mais avec le souci que la punition soit suffisamment sévère pour être utile. Une petite dose de jubilation - et d'humour - chez la dame ne gâche rien à l'affaire, bien entendu...

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    3. Bonjour Mr Arthur,

      J'imagine bien l'impact d'une telle situation.
      Certaines personnes peuvent se montrer autoritaires sans avoir besoin de crier. Le ton de leur voix peut
      suffire pour vous donner le frisson.
      Je pense que les femmes en jouant sur la séduction et le mental y parviennent très bien. Ca déstabilise.
      Le côté psychologique prépare le terrain. Le choix vestimentaire joue également un grand rôle. Des tenues et une coiffure sévères ajoutent à l'émotion et nous replongent dans des souvenirs personnels qui reprennent vie sous nos yeux.
      Personnellement, ce sont mes femmes professeures du Collège qui m'ont le plus impressionné dans ma jeunesse. peut-être à cause de mon caractère calme et rêveur. En particulier, ma prof d'anglais en classe de Sixième . Il faut dire qu'elle avait un "look so british" et elle portait souvent dans le mois kilts écossais et écharpes assorties sur un chemisier immaculé avec une coiffure courte blonde.
      Voyez, près de 40 ans après, je m'en souviens encore
      De plus, elle possédait une voix forte et aigue. Son mot favori : "No noise, pleaaaaase !". Mais c'était avant...
      Mac-Miche

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  6. Cher Arthur

    avant tout conseil technique ou qualitatif, n'oublions jamais que tout dépend de la personne qui se sert de la canne. Pas besoin de taper fort pour qu'une canne fasse de l'effet. Mais ne jamais oublier une extrême prudence. C'est un instrument qui peut s’avérer très dangereux. Il vaut mieux donc prendre des précautions. Une bonne canne (en rotin) n'est pas creuse, mais contient à l’intérieur une sorte d'éponge qui lui rend souplesse et solidité à la fois. Le fait de laisser reposer la canne avant l'usage dans de l'eau salée augmente la souplesse. Puis le sel étant hygroscopique permet de garder l'humidité. La canne est donc prête à l'usage pendant un bon moment. Ceci dit pour éviter des dégâts (en perdant la poésie d'une authentique situation punitive d'antan), il existe des cannes couvertes de cuir ou de latex. Essayez une recherche « rohrstock leder überzogen ». On en trouve du bon matériel pour moins que 10 euros en Allemagne, livré très rapidement par amazon...

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  7. Merci chère Isabelle pour ces précieux conseils qui seront utiles en temps et en heures à Madame. Peu de chances toutefois pour qu'elle opte pour un instrument à l'aspect bdsm avec cuir ou latex. Et je ne sais pas si la canne fera finalement son entrée dans notre maison. Si elle arrive chez nous, ce sera en tout cas sous la forme d'un rustique bâton mais l'idée s'éloigne un peu (Madame a ri de mon empressement à tendre la canne pour me faire battre et a renvoyé l'idée à plus tard). Il faut bien dire que la chose que ma compagne m'enseigne le plus (et le mieux) est la patience et que je lui en suis très reconnaissant

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  8. Cher Arthur, je comprends les réticences de votre dame envers les instruments qui évoquent le BDSM. Ce n'est pas vraiment le même registre que la discipline à la maison. Ceci dit avant la fameuse « cane », on se servait en Allemagne de la tige du noisetier comme témoignent les histoires sur le Knecht Ruprecht, l'équivalent du père-fouettard. Tige facile à trouver selon les régions ce qui permet de la cueillir lors d'une promenade en amoureux.

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  9. Bonjour Isabelle,


    Le Père Fouettard est-il un personnage différent selon les régions ? Le valet Ruprecht: il me semble que mes cousins d'Alsace m'en avaient vaguement parlé, il me semble, il y a une trentaine d'années...
    Et l'horrible Krampus, dans tout cela ? Ils semblent tous les deux avoir la main leste !!! Rires.
    Mac-Miche

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  10. Il y avait un lien samedi qui parlait du père Fouettard et ses noms selon les régions/pays. Quant au Krampus il se situe en Bavière et en Autriche.

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    1. Bonsoir Isabelle,

      Merci de me le rappeler. D'autant que j'avais fait un comment' autour de St-Nicolas. Dont c'est la fête aujourd'hui. Suis je distrait...
      Mac-Miche.

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