La
question comment aborder
le sujet de la fessée dans la vraie vie s'est imposée à moi
par nécessité je dirais, en espérant de trouver le partenaire de
mes rêves. Dans cette démarche je me suis assez vite rendue compte
que les traits de caractère d'une personne, ainsi que ses
sublimations de la petite enfance peuvent fournir des précieux
renseignements en vue d'un éventuel faible pour la fessée.
Voici
un brillant texte qui donne une base théorique à mon empirisme
candide.
« La
sublimation et la perversion ont ceci en commun : elles décrivent,
toutes deux, un agir dans lequel les pulsions sexuelles sont
détournées de leur but originel, ou visent un objet qui n'est plus
l'objet d'origine.
... pour le profane
au moins, le terme « pervers » a, en soi, quelque chose de
péjoratif...
...la plupart
ignorent leur « noyau pervers » tout comme ils ignorent leur
puissance créatrice. Le premier est enseveli dans les traits de
caractère et la deuxième est confinée dans les rêves ; les deux
se rencontrent dans cette autre scène qu'est l'inconscient.
D'ailleurs je pense qu'un public psychanalytiquement averti serait
d'accord pour déceler le lien primitif entre des manifestations
créatrices et des expressions perverses : entre, par exemple, le
voyeur et le peintre, l'exhibitionniste et l'acteur, le fétichiste
et le philosophe, le sadomasochiste et le chirurgien...
Il nous est loisible
même de nous demander quelles pulsions partielles, quelle perversion
sexuelle, sublimée à temps, se nichent dans l'exercice de la
psychanalyse, car le psychanalyste n'échappe pas plus qu'un autre à
cette mise en question du fondement de son choix et de son agir.
(Savoir pour voir, comprendre au lieu de prendre, réparer pour parer
à la culpabilité sont des axes possibles autour desquels peut se
bâtir le désir d'être analyste.) »
Source : Joyce
McDougall : Créativité et
déviation sexuelle
Savoir pour voir, comprendre au lieu de prendre, réparer pour parer à la culpabilité sont des axes possibles autour desquels peut se bâtir le désir d'être analyste.
RépondreSupprimerTrès très joli ... Devenir analyste pour aider les autres à apprivoiser le monde, comme un moyen de s'apprivoiser soi-même, peut-être ?
Toutes les hypothèses sont possibles, Sam ! Pour ma part je pense que chez pas mal d'analystes se trouvent des aspirations bien nobles à la base du choix de métier. Sans en faire une généralité...
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