jeudi 3 mai 2012

58 A quoi songes-tu isabelle quand je te donne la fessée ?


Je crois que si mon homme osait me poser cette question, il aura droit au déchaînement de ma colère.

Motif : Bêtise masculine !

D’abord, je lui pose des questions à quoi il pense quand il me tanne la peau avec le martinet parce que j’ai encore manqué au code du bon comportement ? Non, mais…

En fait cette question comporte deux dégrées, au moins.

Au premier dégrée une curiosité sadique :

J’espère que t’auras bien mal aux fesses, isabelle. Ca t’apprendra pour la prochaine fois.

Mais oui, c’est cela le premier dégrée de la fessée, l’effet de la douleur.
Soyons clair, quand on parle de nos jours « fessée entre adultes » le politiquement correct voit le plaisir charnel partout. Ce discours existe version masculine et féminine. Je n’ai aucune raison de douter que la fessée puisse être plaisir et seulement plaisir pour certains et certaines.
Et tant que cela se passe sur le fessier des autres, je m’en tape pas mal, ceci dit.

Pour ma part je dirais :

Ce qui donne le piment à la fessée c’est qu’elle procure une douleur!

Le deuxième dégrée de la question implique une curiosité sexuelle. Le monsieur aimerait connaître ce que c'est la jouissance de la femme. En plus par le biais des fesses dans notre exemple. Ne sourions pas, nous sommes au plein milieu de l’histoire de Therésias, grand divin grec et frappé de cécité par Héra (Madame Zeus) pour avoir espionné et trahi le secret de la jouissance féminine. Sans rentrer dans une métaphysique complexe, leçon à retenir, il suffit d’éviter ce genre de question en présence d’une femme, sinon elle sort ses griffes.

Bon, j’avais promit un blog sans langue de bois. Alors je réponds tout de même à la question :

Quand je me retrouve allongée sur les cuisses de mon homme pour recevoir ma discipline cul nu, je ne pense –au contraire de ce que l’on pourrait imaginer – à rien. Je vis une désagréable expérience avec la sonorité de mes claques dans les oreilles. Et même si ma punition me parait parfaitement justifiée à tête reposée et selon la logique inhérente à la discipline domestique, sur le coup c’est une sorte de rodéo qui se déroule chez nous. « La mégère non apprivoisée » saute avec fougue sur les genoux de son homme jusqu'à ce que la brûlure dans ses fesses fasse son effet bénéfique. Bénéfice oui, c’est le cas de le dire, car je me sens vraiment apaisée après une bonne correction.

Par contre quand je remémore une fessée, de préférence avec un fessier bien cuit, il y a beaucoup de choses qui me passent par la tête.

Alors la bonne question à poser serait la suivante :

A quoi songes-tu isabelle quand je t’envoie au coin après la fessée !

2 commentaires:

  1. Même si dans son cas il ne peut s'agir de jouissance féminine (il met des panty en dentelle mais il y a des limites), je me voit mal demander à Simon à quoi il pense quand il est fessé. Je pense que ça "casserait" l'atmosphère. La fessée, c'est un plaisir cérébral, certes, mais aussi pour une très large part physique. Je pense que, pendant la fessée, on ne pense pas, on profite!
    (Moi même, quand je suis fessée, je suis bien en peine d'articuler la moindre phrase).
    Mais juste après la fessée, c'est vrai, mille pensées vous assaillent, et ne concernent pas toute une pure et sincère repentance. (en tout cas pour moi, c'est comme ça que ça se passe).

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  2. Comme vous dites Constance, difficile de se concentrer après la fessée sur une pure et sincère repentance. Il en existe pas mal de blogs anglophones sur la DD qui essayent de faire croire sérieusement que cela soit possible. Mais là je reste dubitative.

    La richesse des processus psychologiques et physiologiques qui se passent en moi après la fessée sont pour le moins qu’on puisse dire pas chastes du tout et si la fessée procure une amélioration de mon comportement, cela est dû dans mon cas précis à deux facteurs :

    L’apaisement de mon besoin de punition et surtout l’harmonie sexuelle qui résulte dans mon couple par la pratique de la fessée.

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