lundi 7 mai 2012

62 Fessée paternelle à l’âge adulte (un fait divers)


Jeune ado, je m’étais rendue chez mon dentiste pour un détartrage. Dans sa salle d’attente je suis tombée sur une revue typiquement allemande qui mélange quelques images et textes mignons avec infos et reportages de tout genre. Bien entendu, il y a avait aussi la rubrique :

Courrier de lecteurs

J'ai pu ainsi lire les tourments du père d’une jeune femme d’une trentaine d’années. Cette dernière, divorcée depuis peu, l’avait appelé récemment pour demander s’il conservait toujours le Rohrstock (nom allemand pour canne) qui avait servi pour son éducation dans ses jeunes années.

Compte tenu de l’âge de la fille, l’histoire semblait bien crédible et collait parfaitement avec le « contexte historique »où sévit encore la canne.

Effectivement, le père par attachement sentimental avait conservé l’instrument. Mais que fut grand son étonnement quand sa fille lui demanda, s’il n’était pas possible de la corriger comme quand elle était ado car vu les péripéties de sa vie, elle se sentait très mal dans sa peau.

Après quelques hésitations le père accepta et convoqua sa fille pour une correction les fesses nues comme d’antan. Cela se passait à la merveille et la fille soulagée remerciât son père pour son aide.

Seulement quelque temps plus tard, elle fit de nouveau appel à son Papa pour lui demander une autre correction. Puis encore une autre. C’est ainsi qu’une étrange complicité entre père et fille vit le jour.

Ce n’est pas le fait d’appliquer la canne sur le derrière de sa fille qui fit recourir ce brave Monsieur à la conseillère de la revue, mais un effet secondaire se manifestant par une sacre tension dans son pantalon lors des séances de punition. Non pas que sa fille aurait remarqué quelque chose, non, mais tout de même un tel incident fait réfléchir.

Voila notre vaillant homme dans une situation de plus délicate. Continuer à donner un coup de main à sa fille bien aimée ou renoncer à ce cérémoniel qui le faisait voir le châtiment de sa fille sous un tout autre jour.

Il en va de soi qu’on lui conseilla d’arrêter immédiatement ces punitions.

Pour ma part je dis seulement pour aujourd’hui que cette histoire s’empara de mon imaginaire pendant un bon moment.

16 commentaires:

  1. Isabelle,

    Je n'ai pas ce genre d'envie. Mon père ou ma mère ne m'ont jamais fessé..... En fait je n'en ai jamais reçu .... Le fantasme serait plus vis à vis d'une de mes tantes... Grande,belle ....

    Graham

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  2. Mes parents non plus ! Pourtant je n'ai aucun mal de me projeter niveau rêveries dans une discipline familiale à l'âge adulte. Bien évidement la « tante » ou mieux encore "l'oncle" fait l'affaire aussi et en plus c'est plus correct politiquement. Saviez vous qu'il existe des blogs spécialisés dans les tantes sévères ?

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    1. Guten Tag, Isabelle !!!


      Je viens de lire votre chapitre sur "la fessée paternelle à l'âge adulte". Il pose un pb au niveau à la fois moral et intime.
      Dans le même registre, il en resort la même problématique pour la fessée maternelle reçue à l'âge adulte. Par nature, le garçon se rapproche dès l'adolescence de la sphère maternelle par affinités affectives.Il y a la fois crainte et tendresse réciproques. "On aime bien faire enrager Maman par boutade masculine et en même temps, on regrette ensuite de l'avoir fait".
      Personnellement, cela a fait naître dans mon for intérieur un besoin de punition maternelle. Cependant, ce besoin se transformait après la phase de bien-être en effroi en regard des conséquences "physiques" immédiates (bien connues chez les garçons...)durant ces punitions. Education stricte oblige ! Je resentais à la fois honte et plaisir d'un tel moment.
      Beaucoup plus tard j'ai songé puis renoncé à faire appel à des professionnelles de la discipline, par crainte qu'elles n'abusent de leur pouvoir sur ma personne.
      Curieuse alchimie des sentiments. La réciproque est supposée identique entre la jeune fille et son père. La vie établit une sorte de cycle des sentiments envers les parents.
      Il y a, à mon avis, d'abord la "rivalité" avec le parent de même sexe jusqu'à 15 ans environ et le rejet vers 15-20 ans puis vers 40-45 ans s'opère le rapprochement vers ce même parent à un moment où cela coïncide avec le début du 3è.âge.
      Comme le dit le très talentueux Ch. Aznavour dans l'un de ces nombreux succés : "Le hazard est curieux: il provoque les choses !..."
      Sur ces bonnes paroles, je vous souhaite, Isabelle, une excellente après-midi. Respectueusement. Georges.

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    2. Guten Tag, Isabelle !!!


      Je reviens sur les blogs axés essentiellement sur les tantes sévères.
      Dans ce domaine , les sites anglo-saxons ne manquent pas. Je peux vous en citer deux, en particulier :
      - www.auntplease.tumblr.com
      - boy4aunt.tumblr.com
      Pour les hommes qui comme moi ont été fortememnt marqués par une éducation imposée avec tendresse et fermeté par une main féminine.
      Souvent, les tantes, parentale ou par alliance, mais aussi les marraines, jouent un rôle également déterminant dans notre vision des femmes au moment où s'éveille notre jeune virilité mise à l'épreuve de cette très délicate confrontation du Féminin en pleine maturité et du Masculin en effervescence.
      Les Femmes resteront toujours le merveilleux tourment de notre existence masculine. Aah , nos vertes années !!!
      Sur ce , je vous souhaite, chère Isabelle, une bonne après-midi. Georges.

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    3. Cher Georges

      Étant assez curieuse je suis déjà passée sur ces blogs, notamment pour mes liens du samedi. J'aime pour ma part aussi le frisson de la tante/tutrice sévère, car cela me rappelle les débuts de mon fantasme quand l'acte de la fessée primait sur le choix de la personne. Cette innocence fantasmatique quand la fessée apparaît encore détachée de la sexualité conventionnelle.

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    4. Oui, le sujet est bien délicat. Je me rends de plus en plus compte que c'est la véritable nature du besoin de punition qui m’intéresse. De bien comprendre la charge émotionnelle des mots comme sévérité, morale, pudeur, éducation stricte et ainsi de suite. Des sujets à mon avis peu accrocheurs, car gênants. Loin de la fessée hédoniste. Voila l'avantage d'un blog qui permet aussi d'exprimer du atypique.

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    5. Guten Abend, Isabelle !!!


      Le vieux proverbe populaire ne dit-il pas : "Peu importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse !"???
      Ainsi me permettrais-je, chère Isabelle, de résumer l'essence même de ce qui fait, au fond, tout le charme de votre irremplaçable Blog !!! Il n'est pas du tout, comme on pourrait le penser, une "collection" de faits et gestes en matière de fantasmes ayant pour intérêt unique la claque fessière, mais une recherche, une quête de ce qui éveille nos sens à sa simple évocation.
      Personnellement, j'étais très sensible, adolescent, à tout ce qui pouvait me rappeler ce contexte "punitif" : un mot(martinet),une expression (les fesses rouges comme une tomate mure comme le répétait ma Maman), une image extraite d'un magazine, une BD, un livre (le fameux "Un bon petit diable" de la Comtesse) ou un film, ou encore une dame quelconque au regard sévère, une attitude féminine (cf. ma prof. d'Anglais en 6è toujours habillée " à l'Anglaise" avec kilt et écharpe assortie à l'étoffe) et d'autres détails qui entretenaient en quelque sorte ce fantasme de fessée qui semblait, je vous l'avoue, convenir à mon tempérament juvénile. Et tout cet inventaire
      "à la Prévert" a construit petit à petit mon fantasme de la fessée. Comme vous l'avez constaté depuis que vous me lisez parmi vos nombreux lecteurs, mon vécu personnel doit beaucoup à l'influence de ma Maman sur l'éducation que j'ai reçu et à toute la charge émotionnelle (vous avez raison de le rappeler)des relations d'autorité Mère/fils.
      Des sujets gênants ? Vraiment ? Vous m'intriguez ? Pistes à suivre...
      Sur ce , je vous souhaite, chère Isabelle, une excellente fin de soirée. Respectueusement. Georges.

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  3. Merci pour avoir si joliment résumé ma démarche, Georges. Oui je cherche « ce qui éveille nos sens à sa simple évocation », car c'est un blog consacré aux mots, donc un concept assez intellectuel qui ne convient pas à tous le monde. Concept pragmatique aussi car je peux écrire ou faire le ménage sur mon blog en présence de ma petite.

    Toutefois il faut du temps pour se faire un lectorat. Je ne suis pas pressée et je vais à mon rythme. J'écris à la manière d'un défis, voilà deux heures pour faire un post de réflexion ou encore voilà trois heures pour faire un récit. Plus une lecture constructive par jour. M'enfin j'ai peu de temps alors je dois survoler. Pour demain par exemple un texte sur l'humour avec des extensions intéressantes sur le ridicule et la moquerie. Ajoutons à ceci certaines situations de fessée, vous voyez peut-être ce que je veux dire par gênant, car comme toujours j'essaie d'aller au fond de l'âme.

    Merci pour votre riche énumération de contextes qui guident vos pensées et vos émotions vers le sujet qui nous intéresse. Voila du gênant aussi dont peu de personnes osent témoigner. J'ajouterais pour ma part des sons qui rappellent une claque savoureuse et certaines odeurs comme celui du cuir. Ou par exemple pour mon homme l'odeur du parfum Chloé que j'aimais me mettre sur mes fesses avant de sortir pour des rendez-vous galants. Ce qui peut prêter à confusion quand quelqu'un déclame « ah ça sent bon la fessée ».

    Tenez, je suis aussi un train de me documenter sur l'autorité, concept intimement lié à la fessée. Du gênant aussi...

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    1. Guten Tag, Isabelle !!!



      Bravo pour votre assiduité quotidienne !!!
      L'écriture est comme l'art culinaire : beaucoup de temps à préparer mais très vite consommé !!
      L'exemple du parfum Chloé me fait penser au délicieux fumet d'un plat raffiné : on s'en délecte à l'avance. Ne dit-on pas pour la bonne chère qu'elle est synonyme de "plaisir de la table" ?? Un des plaisirs simples que nous offre l'existence.
      "Le ridicule et la moquerie " : deux travers typiquement humains. En théâtre classique, deux exemples incontournables : Molière et son "Tartuffe", et bien sûr les acteurs de la "Commedia Dell'Arte" !!! Ils s'en sont tous donnés à coeur-joie chacun dans leurs registres respectifs. Parfois en s'attirant les foudres du pouvoir royal et de sa redoutable censure !!
      Quel meilleur exemple que les très célèbres "Fables" de Mr de La Fontaine qui restent encore aujourd'hui une très habile satire déguisée de la société de son temps où le Roi-Soleil est personnifié...par le Lion...Roi des Animaux par excellence ! Et bien des maximes extraites de ces fables font figure de sage réflexion ou de "morale de l'histoire" comme l'on disait.
      Votre conclusion sur le sujet de l'autorité mérite un vaste débat. Elle fait référence aux idées de puissance, ordre, jugement, censure, péché et alt., et que sais-je encore...
      Du travail en perspective et des lecture passionnantes...
      Comme à l'accoutumée, je cesse mon bavardage et vous souhaite, chère Isabelle, une bonne journée. Bien respectueusememnt. Georges.

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  4. Cher Georges

    Je n'écris pas quotidiennement. Je me repose tout de même le week-end !

    J'ai déjà le menu pour la semaine prochaine en tête. Autant pour ma famille niveau nourriture (du fait maison de A à Z), autant pour mon blog (du fait maison de A à Z aussi !) par exemple un article sur la fessée en tutu de ballerine où je vais m’intéresser plus particulièrement au défi de mettre en mot ce qui donne selon mon ressentir le ridicule à la situation. Si je réussis à trouver les bonnes formulations, on verra clairement comment la fessée peut y trouver tout naturellement sa place. Et ceci dit, ma lecture d'hier matin n'était donc pas vaine !

    Peut-être aussi autre récit qui parle d'une fessée reçue devant le prince charmant. Situation qui m'a donné frissons et sueurs quand j'étais ado. Fallait bien réussir la transition que ce soit lui en personne qui me la donne. Mais étant une authentique fille à papa, donc selon avis freudien apte au plaisir et sérieuse, effectivement je me suis bien prise. Peut-être le monde est-il injuste car l'affection paternelle semble plus se pencher envers la fille chérie sous forme de permissivité, tandis que l'affectivité maternelle envers le garçons se montre de nature... moins permissive. Cela me rappelle un dame de la Toscane, amie de ma maman qui disait : Les garçons ont plus besoin de discipline que les filles.

    Selon quasiment toutes mes sources de vive voix, la fessée paternelle semble se résumer à une rêverie de filles, tandis que la fessée maternelle...eh bien... était une réalité bien concrète. Voila un sujet très complexe...

    ...mais comme vous le savez bien je ne fais pas que dans la distraction et j'essaye aussi de me pencher sur des sujets délicats.

    Je prends bonne note de La Fontaine et de ces fables. Je crois que j'ai quelque part une anecdote romancée sur Louis XIV en train de recevoir la fessée par une de ses maîtresses. Le texte étant trop cru, je l'avais écarté comme sujet pour mon blog. Ceci dit les rois aussi peuvent montrer un penchant pour la bonne discipline...de chambre.

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    1. Guten Tag,Isabelle !


      J'espère que la rentrée n'a pas été trop difficile pour vous. J'imagine que c'est toute une "gymnastique" régulière, chaque matin, d'autant que votre petite nécessite beaucoup d'attention. Et l'heureux papa doit être comblé de joie,lui aussi !!! Et la Maman, "bonne comme le pain", temporise toujours quant Père et fille s'affrontent, même à cet âge !!
      Je viens de lire votre message. Chaque paragraphe appelle une réponse.
      L'idée de la fessée en tutu me rappelle une anecdote extraite d'un vieux magazine.
      En gros, il s'agissait du court récit de la punition "humiliante" d'un adolescent par la professeur de danse dans une petite ville de province. Le jeune homme en question était le frère d'une élève ado qui prenait des leçons de danse de ballet en vue d'un concours. Curieux, il s'amusait à espionner les jeunes demoiselles par la serrure des vestiaires. Mal lui en pris, il fut surpris par la professeure de danse, une dame d'âge mûr, qui comme punition l'obligeat à participer au cours de ballet mais habillé...en ballerine !!! Vous imaginez facilement la honte mortificatrice du jeune homme ainsi ridiculisé au milieu de toutes ces filles, hilares ou surprises dont surtout sa grande soeur !!! Cependant, l'auteur (le jeune homme en question ?) ne dit pas s'il reçut après la leçon une fessée publique (salutaire ?) sur les genoux de la redoutable professeure dans son costume de ballerine. "La curiosité est un vilain défaut " dans le bon sens populaire !
      La fessée sur les genoux du Prince (charmant ou non, c'est selon) a été illustrée en images dans une BD intitulée "Prince Vaillant" parue dans les années 1960(?). En résumé, le jeune Vaillant, fils d'un souverain nordique, est élevé à la cour du roi Arthur avant de partir reconquérir son trône légitime. En guise de gage d'amour envers sa belle fiancée aux cheveux d'or, il la couche sur ses genoux, retrousse sa robe et lui administre une retentissante fessée !!! Manière très moyenâgeuse de dire "Au revoir" à sa promise !!!
      Dans le même registre, un autre auteur de BD, Tarsis, avait lui aussi dessiné cette même "fessée d'amour" à sa Belle. Mais suprême audace, il invita les courtisans présents, dont un Lord en kilt, à donner cette claquante "accolade" en guise de cadeau de mariage à l'heureuse élue !! Mazette !!!
      La tradition populaire d'antan transférait l'autorité masculine du père de la jeune mariée vers son jeune époux. En revanche, la réciproque n'est pas prouvée, si ce n'est dans le langage populaire, notamment en Italie, où il est dit en plaisantant que le jeune marié passe des bras de sa Mamma" chérie... à ceux de son épouse !!!
      Au fait en est-il de même pour la fessée au sein du foyer ? Nous sommes tou(te)s marqué(e)s par cette référence, ce mode de vie que reste l'éducation reçue !!!
      Fessée maternelle/ fessée paternelle ?
      Dans le premier cas, la colère inflexible de Maman, impassible, resiste devant les supplications répétées de son fils, coupable de son immaturité, selon ses propres termes! Donc, fessée salutaire, sans appel, sans mise en scène inutile.
      Dans le second cas, la fessée paternelle, j'imagine, alterne entre remontrances et... séduction. Le papa se laisse parfois attendrir par la pseudo- sincérité (?) de sa fille chérie. Victoire de la séduction en herbe sur la raison établie ?? Tout un débat...
      Votre conclusion me fait bien rire.
      Le Roi-Soleil se fait rougir la lune par ses maîtresses attitrées ? Le Lion aurait-il perdu de sa superbe ??? Voilà une des faces cachées de l'Histoire. Vous m'apprenez une nouvelle.
      Bravo, Isabelle !! Merci pour ce scoop !!! Bref, je termine ce long bavardage et vous souhaite une bonne après-midi. Respectueusement. Georges.

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  5. Cher Georges

    Oh là, elle est loin cette rentrée. A la fin de la semaine prochaine c'est déjà les vacances scolaires. Et quant au papa, lui il est fou de sa petite, c'est un papa gâteau très présent. Car effectivement notre couple va beaucoup plus loin que le simple partage d'un fantasme.

    Je crois que la première personne « historique » qui doit se vêtir de vêtements de filles et évoluer dans leur milieu, c'est Achille. Ayant vu le film avec Brad Pitt, j'aurais bien aimé de voir ce passage. N'en parlons pas de cet acteur en tutu. Voila à quoi pensent certaines femmes !

    Pour le prince vaillant, nous avons pas mal de ses aventures à la maison. Des éditions d'époque. De la tendre enfance de mon homme qui rêvait de trouver son « Aleta » dans les îles brumeuses. Gamine je connaissais également cette scène de la belle Aleta sur les genoux du prince. Mais oui, cela fait rêver.

    Enfin , je ne verrai pas du tout mon papa me donner une fessée. Il n'en a même pas fait allusion que cela existe pendant mon enfance. Le mécanisme de la séduction qui emporte sur la raison, ne marche à mon avis pas dans toutes les relations fille-pêre. Ceci dit la séduction de la petite fille se construit très tôt. La mienne copie exactement mes allures envers mon homme. Et quand au sourire, le même que le mien, elle aussi pourrait faire de la pub pour le dentifrice....alors le papa, forcement, il craque !

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  6. Guten Tag , Isabelle !!!


    Je reviens sur le sujet du "travestissement d'Achille" dont vous parliez dans votre précédent message.
    Dans la mythologie grecque antique, le demi-dieu Hercule, fils de Zeus, est vendu comme esclave à la reine Omphale, souveraine de Lydie, en Asie Mineure. Prisonnier de sa servile condition, il doit subir l'humiliant fantasme du travestisment que lui impose sa maîtresse. Celle-ci lui ordonne même de danser ainsi vêtu parmi ses servantes... comme pour racheter la supposée l'infidélité masculine dont elle souffrit jadis.
    Dans un contexte de fantasme de fessée, cette étape reste le summum de la honte, voire le comble de l'humiliation pour un homme soumis. L'espace d'une séance, il abandonne sa condition d'homme. Certains sites anglo-saxons regorgent de ces séances que je nommerais séances de "régression costumée". On rejoint ainsi un jeu de rôle organisé ou improvisé, selon l'humeur de la personne qui la dirige. Les acteurs/actrices en mal de "tendresse ferme" rejoueront volontiers les cancres à l'école, les poupons en crèche et autres...
    Toutes ces mises en scène sont sous-tendues peut-être par une recherche d'un amour nostalgique qui leur manque cruellement une fois adulte. Pour certains hommes cette étape les renvoient à ce moment de leur vie où une main féminine régentait leur univers quotidien d'une façon qui les rassurait. Pour d'autres, ces séances combleraient d'une certaine manière leur besoin d'expier leurs fautes ou leur immaturité vis à vis d'une figure matriarcale marquante
    (mère, tante, nounou, marraine...)dont ils sembleraient avoir déçu les espoirs. D'où l'on suppose le fort besoin de punition qu'ils éprouveraient en leur for intérieur.
    Voilà , chère Isabelle, ma tentative plus ou moins claire, de justifier ce "besoin ",inné peut-être chez certaines personnes trop sensibles, d'être puni, même sans motif apparent.
    De plus, je vois que mes sources en matière de "fessée sur papier glacé" était fondée. Merci Isabelle.
    "Telle mère, telle file !!" Voilà un papa comblé !!
    Sur ce , je vous souhaite, Isabelle, une excellente fin d'après-midi. Bien respectueusement. Georges.

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  7. Cher Georges

    Je me suis bien amusée en lisant votre commentaire. Je ne suis une spécialiste du « travestissement », mais je prend bonne note. C'est vraiment passionnant le monde des fantasmes.

    Pour ma part je me verrais mal déguiser un homme en femme. Je serais plus tentée par une allure Chippendale, avec nœud papillon, petites manchettes, soquettes avec porte-soquettes et un string en cuir.

    Cet amour nostalgique donc vous faites allusion, doté d'une composante « sévère » et d'une de tendresse, me semble se trouver autant chez certains hommes que chez certaines femmes. Il est un peu difficile de conserver cette nostalgie à l'âge adulte, mais j'essaye d'aller dans ce sens avec mon blog. Voila un début....

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    1. Guten Abend, Isabelle !!!


      Je suis très content que mon commentaire vous ait fait rire !!! Voilà une bonne chose !!! "le rire est le pain du pauvre et il est rare !!" pour paraphraser un célèbre acteur et imitateur bien connu, Michel Leeb, dans son rôle de "Fou du Roi" (1988).
      Il est vrai qu'à l'âge adulte, les viscissitudes de la vie nous accapare toute notre énergie et notre "monde secret" reste en quelque sorte notre unique soupape de décompression. Il nous permet de nous ressourcer, de recharger nos batteries, un peu comme le bathyscaphe de "Tintin" (cf. "le trésor de Rackham le Rouge"). On coupe les ponts avec la réalité bruyante quotidienne pour le temps que l'on consacre à "s'évader" par le biais des Arts, et autres passions...
      Votre référence aux exhibitions des "Chippendale" me fait penser à un article paru il y a une dizaine d'années dans le magazine "Entrevue". Son auteur relatait sa soirée dans un cabaret branché de Londres dans lequel régnait une ambiance bon enfant très "british". En effet, les clients pouvaient y chahuter les charmantes serveuses qui étaient habillées en uniforme de collégiennes de Sa Majesté, pendant le service, sous le regard amusé mais sérieux du maître de maison qui officiait baguette en main, au sens propre et figuré, et punissait ses messieurs... mais toujours selon le bon vouloir de ses demoiselles!! Pour une fois, honneur à la gent féminine. Le nom de cet établissement était, me semble-t-il, le "school diner's".
      Une autre image me vient à l'esprit : les chansons très "show à l'Américaine" (cf. les Variétés des Carpentier, le samedi soir)de cette grande artiste disparue qu'était Dalida qui souvent nous séduisait avec sa sensualité légendaire et toujours accompagnée en rythme par ses "boys" en costume plastron/ manchette et noeud pap'. Une séductrice en son royaume !!
      On rejoint de cette manière le jeu de la séduction et de la manipulation, à la manière des prestidigitateurs. Un jeu dans lequel certaines personnes sont passées maîtres(sse) en la matière. Dans ce sens, le fantasme de la fessée pourrait à la fois jouer sur les deux registres comme la souris est attirée par son goût inné pour le fromage malgré la menace que le piège fait planer sur elle... Tout un débat, n'est-ce pas ? Continuer à nous étonner, chère Isabelle !!!
      Je termine mon bavardage et vous souhaite une excellente fin de soirée. Respectueusement. Georges.

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    2. Cher Georges

      peut-être notre vicissitude (merci de m'apprendre un nouveau mot!) reflète au fond notre vrai désir, ce qui est le plus authentique en nous. Et par conséquence quand on peut être soi-même pendant un moment on décompresse le mieux.

      Personnellement je ne connais pas trop Tintin bien que nous ayons l'intégrale à la maison, mais mon homme et ma petite l'adorent.

      J'aime beaucoup votre anecdotes sur la soirée londonienne. Voila qui change un peu. Ayant moi-même un joli uniforme d'étudiante, je sais bien quel effet cela fait sur certains hommes et...dames aussi. Hein oui, il est très intéressant de se rendre chez des amis ainsi vêtue. Cela doit stimuler l'inconscient, car cela inspire pas mal de réflexions. Bien qu'une une menace de fessée reste rare, on m'a déjà suggèrée a plusieurs reprises de mettre des longues chaussettes blanches...au lieu de bas.

      Comme vous dites, il y a des jours où on semble chercher la fessée. J'ai trouvé, il y a quelques années une explication à ce phénomène dans un manuel ancien sur l'éducation qui recourt à des châtiments corporels. On conseille en fait de ne pas agir avec trop grande sévérité (niveau douleur), mais d'observer attentivement si la personne montre dans les jours qui suivent d'autres mauvaises comportements, signe qu'il faut appliquer un bon rappel à l'ordre. Cela correspond exactement à la technique punitive de mon homme...et cela marche bien.

      Pour finir sans avoir le talent pour le chant, je me verrais bien dans une chorographie comme Dalida avec des boys. Surtout pendant les répétition, moi avec la baguette en main...

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