Petite
isabelle fait son ménage du printemps !
Ou disons plutôt les mises à jour de
mes pages. Voici venu le tour cette semaine pour celle de mes
Anecdotes
et récits. Et à moins que l'envie d'écrire ne me
quitte, il y a peu de probabilité que je manquerai de sujets à
l'avenir. Simple question de calcul. A raison de deux corrections par
semaine en moyenne, je pourrais tenir mon blog pendant longtemps car
les sujets se créent au fur et à mesure. Et si mon homme et moi,
nous trouvons toujours autant d'attrait pour nos pratiques, c'est
peut-être dû à notre souci d'éviter la routine fantasmatique.
Enfin, je ne vais pas me perdre dans un blabla en ce printemps
pluvieux et plutôt trop froid. Voici un vieux récit (fictif)
revisité, léger comme une belle journée été.
Correction estivale
Il est bien connu que certaines filles
aiment faire pas mal de choses en compagnie de leur meilleure copine.
Par exemple quand elles disparaissent au petit coin, «justement pour
filles» en laissant les messieurs entre eux. Comme c'est glamour !
Et en prenant un temps fou avant de revenir. Ce qui agace d’ailleurs
prodigieusement certains hommes et ce qui intrigue d'autres. Deux
réactions masculins qui vont dans le même sens. Je pense que la
nuance se trouve dans la différence du tempérament.
Que peuvent
bien faire deux filles pendant un si long moment ?
Enfin les belles sont de retour. C’est
l’été et les deux couples décident de profiter du beau temps
pour une balade sur un petit chemin en forêt. Rien que d'y penser,
il y a toute une panoplie de sensations qui se réveille en moi.
D’abord la légèreté du tissu des robes. Leur texture si
agréable, les jolis imprimés fleuris, les petits boutons nacrés
qui vont de haut en bas. Leur coupe qui rend le soutien gorge
superflu. Le plaisir des jambes nues, caressées à chaque pas par la
fine étoffe. Le plaisir de sandales à semelle compensé,
m'agrandissent instantanément de 15 centimètres et qui me donnent
impression de marcher sur un nuage.
De leur côté les hommes abordent des
sujets « d’hommes ». Sans vraiment savoir comment
définir la signification de cette expression, fait est que certaines
filles se sentent exclues de telles discussion. Puis le sujet les
ennuie franchement. Alors pour attirer l’attention de messieurs,
elles font des niaiseries qui culminent en rires « bêtasses »,
comme aime dire mon homme. Au début les messieurs sont bien
patients. Font comme s'ils ne remarquent rien. Continuent stoïquement
à s’entretenir. Mais les filles ne se laissent pas décourager.
Elles deviennent plus hardies en poussant le bouchon de plus en plus
loin avec leur plaisanteries et allusions.
Plus haut dans la foret souffle un
petit vent qui se perd sous les robes, remonte le long des jambes. Le
genre de vent qui plaît aux messieurs, car il soulève parfois les
robes pour des aperçus tout mignons : de petites culottes,
strings ou … rien du tout comme ce jour-là !
Oh
les vilaines !
Voila ce qu'elles ont manigancées en
cachette. Et vu qu'il s'agit d'une histoire de fessée, personne n'a
intention de s'adonner à une partie de jambes en l'air de manière
classique. Certes, il y a aura des jambes en l'air, mais autrement.
Exaspères par tant de mauvaises manières et un harcèlement de plus
insolent, en un mot outrés, les hommes décident de se comporter en
homme. De mettre une fin à ces gamineries. Alors se lèvent
soudainement deux voix masculines, fermes et décidées pour un
rappel à l'ordre qui pourrait ressembler à ceci :
Assez !
Ça se passera pas comme ça. Si vous arrivez pas à vous comporter
en adultes, il faut recourir à d’autres moyens.
Se sentir prise... sous les bras de son
homme. Sa main qui trousse ma robe. Voir ma copine à côté de moi
qui subit le même sort. Pas besoin de descendre les culottes aux
chevilles. Il n'y en a pas. Les fesses maintenant vraiment à l'air,
échange d'un regard avec ma copine, une envie d'éclater de rire, se
sentir prises... sur le fait. Sentir pris les hommes dans nos filets.
Sentir pris les hommes par deux belles paires de fesses.
Et la fessée commence. Sentir un homme
restaurer le respect par des claques vigoureuses de sa main sur un
fessier nu. Il y a de la résonance dans cette forêt. Des oiseaux
qui s’envolent effrayés par ce bruit inhabituel. Se faire claquer
le derrière et entendre la copine se faire claquer en même
temps. Un concert improvisé, la discipline orchestrée par un
duo, à quatre mains. De la compétition masculine qui flotte dans
l'air. Le son qui monte. La peau de mes fesses commence à brûler.
Sur ma copine je vois, ce que je ne vois d'habitude jamais. Un
fessier qui rougit et qui gagne une apparence « bonne mine ».
Un duo des petits cris. La correction ne se veut pas récréative,
mais punitive. Puis une main d’homme possède une sacrée force.
L’envie d’être sage commence à
surgir. La discipline fait de l’effet. Deux grandes filles
implorent le pardon de leurs hommes. Jurent de se comporter désormais
en femmes adultes en se demandant tout de même si « l'oublie
de la culotte » ne serait pas justement un comportement
pleinement adulte. Et que le comportement de gamin se trouverait
peut-être du côté des messieurs. Dans le fait de passer par un jeu
qui leur donne l'idée de contrôler
que dis-je de maîtriser pleinement une situation sans stresser sur
la performance ou éventuelle contre-performance de leur conjoint
dans le caleçon. Et peut-être que la poésie et l’attirance pour
l'homme-bricoleur se trouve moins dans ses capacités manuelles,
apprécies certes, mais dans sa polyvalence de passer d'un instrument
à l'autre. De la main au martinet, à la cravache, au paddle ?
Ouiiii , enfin non ! Il n'y a pas d'autres instruments ?
Mais
si ma poule. Tu veux voir ce que j'ai dans mon sac ? La plus
belle collection d'instruments que tu puisses imaginer.
Je me dépêche pour mettre une fin à
ma vision apocalyptique du fesseur aveugle. Cette après-midi
ensoleillée est trop belle pour la gâcher. Aperçu de ce qui doit
être un échange de regard complice entre hommes. Le plaisir de
corriger une dame, dévoilé sur le visage de l’ami de mon homme.
Constater ce que doit être mon expression de visage pendant une
punition sur le visage de la copine. Complicité entre hommes décidés
et femmes contrites. Le monde tourne bien rond. La vie est belle.
Puis la balade continue. Comme rien n’y
était. Et comme mentionné plus haut, nous ne sommes pas dans un
registre libertin pour finir en part...ze sur un chemin pédestre.
Les messieurs ont repris leur conversation. Le fin tissu de ma robe
apaise la douleur dans mes fesses. Le vent aussi ajoute le sien. Les
filles ne parlent plus, chacune perdue dans ces rêves. Chacune
secrètement fière de son homme qui ne se laisse pas faire. Qui ne
passe pas sur les caprices. Qui sait prendre les choses en main quand
il le faut. L’envie aussi de se retrouver seul avec son homme. Se
faire consoler sur ses genoux. Lui montrer aussi qu’après tout que
je suis une femme. M’enivrer de l’effet viril que la fessée
procure sur un homme...
D'autres récits :
Quel récit charmant ! Merci et bravo Isabelle.
RépondreSupprimerBonjour Isabelle !
SupprimerOn s'y croirait. On entendrait presque le chant du coucou ou le cri du hiboux... Ca mériterait presque une petite BD pour l'illustrer.Qu'en pensez-vous , Isabelle !!
En tout cas, votre verve est prolifique. Vous avez un réel talent d'écrivain/e. Super . Continuez à nous étonner. Bon WE à vous. Respectueusement. Mac-Miche
La fessée au grand air commence à manquer quand le printemps tarde à venir! Même si je connais ces discussions "d'hommes" surtout par leur ennui profond, je me laisse entraîner par ce récit (et je souris à l'idée de se lancer sur un chemin sur des semelles de 15 cm). Décidément, l'idée de la fessée devant des témoins ne me laisse pas indifférent.
RépondreSupprimer@Merci Olivier !
RépondreSupprimer@Mac-Miche : Au niveau de l'illustration je ne pense que du bien. Et je me suis toujours fait un plaisir de publier de nouveaux dessinateurs dont j'aime le travail. Seulement ce blog-ci se veut sans images et je ne tiens pas à changer une formule qui marche... bien ! Par contre rien ne s'oppose à une publication sur mon autre blog.
@Simon : Contrairement à ce que l'on puisse imaginer ce genre de semelles hautes ne sont pas uniquement très confortables, mais elles assurent aussi une tenue correcte pour marcher sur pas mal de chemins. Enfin ,il faut une certaine habitude. Quant à la fessée devant témoins, je te crois sur parole. Votre blog me semble le meilleur témoignage.