vendredi 31 mai 2013

345 Liens de discipline domestique (64 ème édition)


Jusqu'où va-t-on pour se faire remarquer ?


...et se faire taper dessus par la même occasion dans une dynamique qui semble lier l'audace à la punition. Comme c'est bon parfois de pouvoir expier toutes ses vilaines envies sur le champs. Et voilà le grand problème de la psychanalyse et de sa théorie de la culpabilité. Une fois cette dernière charnellement sensibilisée, il est difficile d'en décrocher. Je me demande même parfois si l'excitation éprouvée ne serait pas dans certaines constellations le symptôme de la culpabilité. De plus l'analyste ne se comporte pas comme supposé dans la caricature ni en père fouettard qui punit les mauvaises pensées et actes, ni en père castrateur qui enlève ce qui dérange. Pensons pour cette deuxième constellation surtout à un entourage bienveillant qui régit à nos fantasmes par une réponse de plus sadique : Vas te faire soigner. Veut dire confusion sur le métier de l'analyste en y voyant une sorte de chirurgien de l'âme et qui rétablit « la normalité » en amputant ce qui est vilain. Toutefois on peut constater entre les deux clichés une sorte de borderline perméable à souhait qui distingue deux (familles de) fantasmes. Ceux qui attendent quelque chose qui ressemble à une punition et qui n'est rien d'autre qu'un acte d'amour déguisé. Ce qui se résume à la jolie expression de la fessée comme un acte d'amour. Et ceux qui attendent une castration symbolique pour pouvoir mieux jouir. Par la privation de vu, de mouvement, de décision, d'une certaine liberté, par le contrôle, la surveillance et ainsi de suite. Enfin ce petit détour ne répond pas à la question du pourquoi de telles envies. Pour la simple raison qu'il n'en existe aucune réponse à ce sujet. Par contre on peut poser une question beaucoup plus constructive. Quand je montre audacieusement mon derrière à qui veut bien le regarder, quelle est la réaction que je souhaite provoquer ? Quel serait mon spectateur rêvé ? De toute façon cela va plus loin que de se faire remarquer...


C'est peut-être un phénomène typiquement français dans les régions que je ne connais pas. Comme le bassin parisien Par exemple. Mais pour ma part je n'ai jamais vu des telles ambiances entre filles. Pourtant expérimentée de vestiaires de gym, de majorettes et de strip-tease pour amateurs, voilà du nouveau pour moi. Affreux doute, ai-je dépassé l'âge ?


Alors me vient spontanément à l'esprit une domestique qui espionne une correction de madame. Attirée par le son bien caractéristique de claques, d'abord timidement l'oreille contre la porte pour mieux distinguer les petits soupirs de Madame. Difficile à dire s'il ont pour cause une douleur brûlante ou un plaisir naissant. Puis elle pense à ses propres corrections. Madame est exigeante, très exigeante et le martinet dans la cuisine n'est pas un pur objet de décoration. Alors à chaque manquement, il sert pour réajuster l'attitude. Sur le coup cela fait bien mal, mais plus tard dans son lit viennent des rêveries envahissantes qui réchauffent autant l'esprit que le corps. Heureusement parfois Madame passe pour un interlude apaisant. D'autres fois c'est Monsieur...


Petite fantaisie toute mignonne et réalisée à maintes reprises avec des copines, il y a bien longtemps. Étant peu pudique il me semblait important en fin d'adolescence d'expérimenter un tel étalage pour mieux considérer son impact sur un public masculin. Et effectivement cela détend l'atmosphère. Honni soit qui mal y pense !

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !















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