Un
fantasme masculin ?
Fantasme de jadis, passé sous une
apparence humoristique, je précise sans mettre en doute le bon sens
égalitaire des messieurs de nos jours.
Leurs mamans sont à féliciter pour
l'excellent travail sur leurs fils qui eux pour leur part sont tant
soucieux au plaisir de leurs dames. Aujourd'hui il faudrait formuler
une telle demande tout autrement, style « Légalisez la
déculottée pour tous ». Même étant partie prise pour cette
pratique, il en va de soi que pour rien au monde je ne scanderais des
telles paroles. Je vois facilement le danger d'une légalisation de
pratiques cuisantes pour un usage maison. Le monde n'est pas tout
rose et la légitimation montre sur certaines personnes des effets le
plus étranges. Il y a une différence entre un gentil compagnon qui
applique quelque belles déculottées en se basant scrupuleusement
sur le monde fantasmatique de la dame et un monsieur qui fort de son
droit, attribué par la loi, commence à s'installer confortablement
dans la réalisation de fantasmes pour assujettir sa dame par la
force. Pour ma part aucun fantasme me fera renoncer aux acquis de la
condition féminine moderne. Et autrement dit, je ne fera pas de
prosélytisme pour aucun fantasme.
Partiale, la petite isabelle ? Ben
oui. J'ai un faible pour les blogs tenus par des dames sur notre
sujet. En voici un qui s'est créé il y a peu de temps. Pour le
moins que l'on puisse dire - d'après ce que j'ai lu d'elle - la dame
n'a pas sa langue dans sa poche et sais avec grand art et humour
taquiner certains messieurs. Agréable et créatif !
Cette photo est extraite d'un film et
date des années 40. Elle reste dans la pure suggestion en offrant
une vaste panoplie d’émotions humaines. Une fraction de seconde
qui ne manque pas d’authenticité. Tout me semble crédible et je
suis surprise à quel point elle reflète une différence entre le
monde émotif des filles et des garçons. Il est intéressant à
observer que seul la jeune dame, penchée sur la table, tourne son
regard vers la camera et se pare d’un sourire photogénique. A
moins qu’elle tire la langue au photographe. Ce qui est impossible
de distinguer à cause de la perspective qui couvre le bas de son
visage. Dommage ! Les autres personnes par contre, sans
exception sont absorbées par ce qui se passe devant leurs yeux.
Chacun à sa manière. Visiblement le centre d’intérêt des filles
n’est pas le même que celui des garçons. Aucun des jeunes hommes
en devenir ne regarde la fille. Leurs yeux sont rivés sur celui qui
fait mine de mener le jeu. Ce n’est pas vraiment la nature de
l’acte qui semble titiller leur imaginaire, mais l’envie de
copier le comportement de celui qui ose. Cela se voit surtout sur
l’ado à droite qui s’accroche littéralement à sa raquette en
mimant l’expression et geste de son aîné.
Si on changeait les vêtements de cette
joyeuse bande contre des tenues de la fin des années 80, je me
croirai dans ma propre adolescence. Puis ce truc qui me gonflait
sacrement de ne pas savoir par exemple si le garçon devant moi
m’embrassait parce qu’il avait envie de m’embrasser ou parce
qu’il voulait faire comme ses copains. Pas étonnant que je me suis
vite tournée vers les hommes matures.
Quant aux filles, elles regardent… la
fille penchée. Et on y trouve fascination, joie maligne et timide
amusement selon les caractères.
Ce qui fait défaut sur la photo c’est
la communication entre les sexes. Comme si le spectacle renvoyait les
garçons à leur recherche d’identité masculine et les filles à
leur recherche d’identité féminine.
Effet secondaire d’adolescence,
phénomène d’une époque révolue ou contrecoup d’un petit geste
qui apparaît subitement dans une tout autre lumière ?
Je
vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !
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