vendredi 10 mai 2013

333 Liens de discipline domestique (61 ème édition)


Un fantasme masculin ?


Fantasme de jadis, passé sous une apparence humoristique, je précise sans mettre en doute le bon sens égalitaire des messieurs de nos jours.
Leurs mamans sont à féliciter pour l'excellent travail sur leurs fils qui eux pour leur part sont tant soucieux au plaisir de leurs dames. Aujourd'hui il faudrait formuler une telle demande tout autrement, style « Légalisez la déculottée pour tous ». Même étant partie prise pour cette pratique, il en va de soi que pour rien au monde je ne scanderais des telles paroles. Je vois facilement le danger d'une légalisation de pratiques cuisantes pour un usage maison. Le monde n'est pas tout rose et la légitimation montre sur certaines personnes des effets le plus étranges. Il y a une différence entre un gentil compagnon qui applique quelque belles déculottées en se basant scrupuleusement sur le monde fantasmatique de la dame et un monsieur qui fort de son droit, attribué par la loi, commence à s'installer confortablement dans la réalisation de fantasmes pour assujettir sa dame par la force. Pour ma part aucun fantasme me fera renoncer aux acquis de la condition féminine moderne. Et autrement dit, je ne fera pas de prosélytisme pour aucun fantasme.


Partiale, la petite isabelle ? Ben oui. J'ai un faible pour les blogs tenus par des dames sur notre sujet. En voici un qui s'est créé il y a peu de temps. Pour le moins que l'on puisse dire - d'après ce que j'ai lu d'elle - la dame n'a pas sa langue dans sa poche et sais avec grand art et humour taquiner certains messieurs. Agréable et créatif !


Cette photo est extraite d'un film et date des années 40. Elle reste dans la pure suggestion en offrant une vaste panoplie d’émotions humaines. Une fraction de seconde qui ne manque pas d’authenticité. Tout me semble crédible et je suis surprise à quel point elle reflète une différence entre le monde émotif des filles et des garçons. Il est intéressant à observer que seul la jeune dame, penchée sur la table, tourne son regard vers la camera et se pare d’un sourire photogénique. A moins qu’elle tire la langue au photographe. Ce qui est impossible de distinguer à cause de la perspective qui couvre le bas de son visage. Dommage ! Les autres personnes par contre, sans exception sont absorbées par ce qui se passe devant leurs yeux. Chacun à sa manière. Visiblement le centre d’intérêt des filles n’est pas le même que celui des garçons. Aucun des jeunes hommes en devenir ne regarde la fille. Leurs yeux sont rivés sur celui qui fait mine de mener le jeu. Ce n’est pas vraiment la nature de l’acte qui semble titiller leur imaginaire, mais l’envie de copier le comportement de celui qui ose. Cela se voit surtout sur l’ado à droite qui s’accroche littéralement à sa raquette en mimant l’expression et geste de son aîné.

Si on changeait les vêtements de cette joyeuse bande contre des tenues de la fin des années 80, je me croirai dans ma propre adolescence. Puis ce truc qui me gonflait sacrement de ne pas savoir par exemple si le garçon devant moi m’embrassait parce qu’il avait envie de m’embrasser ou parce qu’il voulait faire comme ses copains. Pas étonnant que je me suis vite tournée vers les hommes matures.

Quant aux filles, elles regardent… la fille penchée. Et on y trouve fascination, joie maligne et timide amusement selon les caractères.
Ce qui fait défaut sur la photo c’est la communication entre les sexes. Comme si le spectacle renvoyait les garçons à leur recherche d’identité masculine et les filles à leur recherche d’identité féminine.
Effet secondaire d’adolescence, phénomène d’une époque révolue ou contrecoup d’un petit geste qui apparaît subitement dans une tout  autre lumière ?

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !
















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