dimanche 19 mai 2013

338 La fessée au cinéma (#10)


Respectons la parité  et penchons nous cette semaine sur...


Extrait du feuilleton britannique : Sugar rush

Pour rester politiquement correct la tentatrice n'est bien entendu pas la maman, mais une personne extérieure à la famille qui par son âge et ses allures pourrait tenir facilement ce rôle. C'est ainsi que commence une petite mise en scène qui inclue l'uniforme d'étudiante y compris la petite cravate et qui se finit par une punition ludique de la vilaine fille (naughty, naughty...). Je ne vais pas entrer dans le débat autour de l’interdiction des châtiments corporels envers les mineurs. Même s’il y a une proximité avec l'extrait du film de cette semaine. Contentons nous de deux constats : les acteurs de cette série sont majeurs, puis il s'agit de montrer de manière humoristique ce que le changement physique de la puberté entraîne comme conséquences psychologiques. En gros ce que la physiologie instaure en un « clin d’œil », la tête mets parfois des années pour s'harmoniser avec. Si on considère cette phase comme l'instauration du règne de la génitalité sur les pulsions partielles (comme par exemple un fantasme cuisant), on se rend facilement compte que les mignonnes rêveries de l'enfance doivent subitement allouer une place importante à ce qui est considéré communément comme sexuel. Alors donc où caser ses ardeurs récréatives dans un scénario bien rodé qui s'est contenté pendant des années d'une punition et au mieux quelques exhibitions forcées. Si on lit attentivement Simone de Beauvoir on comprend mieux le fonctionnement de certaines femmes et on apprend qu'un penchant vers d'autres dames en début du parcours n'est pas forcement un indice pour des penchants lesbiens.

Pour ma part le fantasme de la fessée maternelle transposé sous forme d'une relation éducative avec une amie bienveillante, mais sévère a hanté quasiment toute la période où j'étais encore célibataire. Je me voyais me rendre régulièrement chez elle pour récapituler ma semaine et en cas de besoin (veut dire parce que j'avais encore fait des très vilaines choses avec des garçons) de me prendre une bonne déculottée. J'ai adoré particulièrement que cette punition se passe dans sa salle de bain, moi toute nue sur les genoux de mon amie qui se servait d'une pantoufle très claquante pour me corriger. Parfois elle se servait aussi d'un martinet allemand, un siebenstriemer, hautement persuasif ceci dit et à rapport duquel le martinet français semble vraiment du bon enfant à l'état pur. Alors soit je me prenais un derrière uniformément rouge soit il affichait un joli motif de stries. Puis suivait un temps de réflexion dans un coin du salon. Il me plaisait beaucoup de rajouter une voisine qui passait et me découvrit avec mes fesses nues. Une discussion de mon amie avec cette dame sur le bienfait de l'éducation d'antan etc. Enfin je soignai les détails en vu de passer un excellent moment sous ma couette. Notons que je n'étais pas vraiment une timide avec la gente masculine. Lente et méticuleuse dans mon choix certes, j'ai vécu quelques belles histoires, plaisantes et satisfaisantes sans toutefois se prêter pour inclure un rapport disciplinaire. Ne nous trompons pas. Je pense qu'il n'étais ni plus ni moins difficile il y a une vingtaine d'années de trouver un partenaire pour des activités claquantes que de nos jours. Seulement il ne suffit pas de partager un faible pour faire la paire. Et selon un constat purement personnel et non représentatif du tout, il me semble souvent plus fructueux de discuter le sujet avec une autre femme qu'avec un monsieur.

Le tout pour dire que je n'éprouve aucun mal pour me glisser dans la situation du clip. Je me vois exclusivement à la place de la fausse écolière. Et si une telle occasion s'était présentée à l'époque, j'aurai sans doute cédé à la tentation. Largement de quoi pour me mériter vraiment une bonne...

3 commentaires:

  1. Cette scène est effectivement absolument délicieuse :-)

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  2. Ah, un homme de gout! Merci pour votre visite Amourcuisant.

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  3. Et très british.
    A propos, merci pour l'étonnant documentaire sur Miss Martindale. On est vraiment dans un monde troublant entre le réel et l'imaginaire.

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