lundi 4 février 2013

277 Provoquer avec mes fesses rouges 2



(Je vais te passer la crème, isabelle !)

Tu feras cela. Tu es un amour !

Restons dans le ludique. Aucun doute, j'ai envie de m'amuser avec mon homme et je ne risque plus rien. Parfois il aime bien me corriger quand il me trouve trop provocante. Quand je me montre tellement aguichante et insistante, notamment quand il fait un truc qui demande toute sa concentration. Consciencieux de nature il ne souhaite pas lâcher prise et pour me calmer un peu il me passe sur ses genoux. Ma foi, cela calme... un peu, mais certainement pas pour longtemps.

Aujourd'hui étant déjà punie et par conséquence quoi qu'il se passera pour le reste de journée, il n'en tiendras pas compte. Enfin sauf en cas de vrai abus bien entendu. Ceci dit mon besoin de punition largement satisfait, j'attends une fulgurante réconciliation pour le soir et cela se prépare. Ma nature provocante peut s'épanouir en toute tranquillité. Et de plus Monsieur est entièrement disponible. La preuve il me fait faire du coin pour pouvoir se réjouir de la belle vue.

Aladin frotte la lampe et hop sort le génie. Monsieur me claque les fesses et hop sort une sacré envie d'une soirée épicée.

Déjà une belle correction toute seule met à vif la sensibilité de mon homme. J'ai parfois l'impression qu'il lui tarde que je me comporte avec insolence. Nos rythmes sont assez proches et deux belles remises en question par semaine nous suffisent généralement pour se trouver tous les deux apaisés à ce niveau.

Alors cela s'active dans mon coin. J'écarte un peu mes jambes et je me penche en avant. Cela fait partie de mes droits au coin. Il m'est interdit de me retourner, mais si j'ai envie je peux me pencher comme bon me semble. Voila qui donne un aperçu imprenable de mon intimité. C'est étonnant à dire, depuis que je suis définitivement épilée de partout, je suis parfaitement à l'aise avec ma nudité. Je n'étais déjà pas bien pudique avant, mais depuis plus aucune position ne me gêne et j'aime me dévoiler sans la moindre retenue et dans le moindre recoin...devant mon homme. Et lui, bon, il en redemande. Toutefois, être obligée de séduire par la nudité de ses fesses n'est pas une simple affaire. Cela demande une certaine solidité.

Car l'exhibition vise avant tout une confirmation narcissique que l'on rêve de découvrir dans les yeux de l'autre.

Or dans le coin, c'est bien différents. On ne sait pas, ce qui se passe dans son dos. Et si le partenaire était partie en toute discrétion pour se chercher un café par exemple. Mon homme m'a déjà fait le coup et du coup je me suis sentie toute bête de m'avoir déhanchée avec tant d'entrain... pour rien ! Déjà être punie à l'âge adulte de manière bien traditionnelle en abandonnant toute fierté en implorant pardon et surtout en promettant une amélioration de son comportement est une belle régression. Mais oui, la fessée rajeunit sacrement. Pendant un tel rituel je me sens souvent ado à un moment ou un autre. De la bonne discipline comme j'imagine qu'elle s'appliquait dans le temps. Exercice bien impudique qui crée un très fort lien charnel et qui sied pour cette raison mieux à un couple amoureux où la tension peut trouver meilleure décharge que des activités faute de mieux sous la couette. Enfin être envoyée au lit après une bonne fessée ne manque pas de charme non plus.

Quand j'ai reçu une correction je me sens étrangement en accord avec mon vrai désir. Et c'est ma raison qui essaye de contester. Contester en étant elle aussi un peu enivrée par les douces effluves de l'éducation anglaise. En essayant de m'expliquer alors que le coin signifie avant tout une situation d’échec, d'être retombée à nouveau dans mes mauvais comportements qui méritent punition. L'usage de gros mots, être insolente avec ma mère ou ma belle mère, me fâcher méchamment avec un dame que je soupçonne d'avoir fait des yeux doux à mon homme.
Mais il est possible de préciser encore mieux, de venir à l'essentiel:

Je suis encore tombée dans mon fantasme de fessée au lieu de me comporter comme une femme de mon âge.

Et ma punition consiste justement à devoir montrer par où j'ai péché, c'est à dire en exposant mon derrière tout nu, comme s'il s'agissait d'une partie autonome de moi qui exprime maintenant ses regrets et sa honte par sa belle couleur rouge.

2 commentaires:

  1. Je n'aime pas laisser Simon longtemps au coin (lui non plus, mais quand on est puni, on n'a pas son mot à dire), même après la fessée j'ai trop envie de lui faire un câlin.
    Mais passer de la crème, ça oui, j'aime! (et ça me met globalement dans le même état que vous!)

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  2. A se demander pour lequel des deux le coin est la plus grande punition. Pour la personne qui regarde le mur ou pour celle qui regarde les fesses rouges. Niveau tentation j'opterais pour la deuxième...

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