mercredi 27 février 2013

294 Petite révélation sur la fessée...


...que je trouve très éloquente !

Une belle trouvaille de l'ami Georges. Cet extrait provient également de l'article de Karl Steiner dont j'avais déjà parlé la semaine dernière et qui fut publié dans le défunt magazine « Club pour homme ». Contrairement au dernier extrait, pour cette fois-ci je suis plutôt d'accord avec l'auteur concernant le premier paragraphe.

Voyons d'abord ce qu'il nous raconte :

Chez les femmes, il est plus difficile d'expliquer une obsession des châtiments corporels ; et malgré tout ce que les hommes peuvent dire, malgré leurs fantasmes et ce qu'ils aimeraient croire, le nombre de femmes qui se font fesser et flageller de leur plein gré, et sans aucune autre raison que leur propre plaisir, est infime en comparaison des millions d'hommes qui ont une forte inclinaison dans cette direction. Si les femmes avaient autant d'envie de se faire fesser que les hommes, la plupart des prostituées seraient au chômage ! Mais il existe des femmes qui éprouvent du plaisir à fesser et à se faire fesser ; à fouetter et à se faire fouetter. Pourquoi ?

Selon des nombreux psychanalystes, la réponse réside dans la relation entre la mère et le fils et entre le père et la fille ; de même que dans toutes les relations hétérosexuelles lorsqu'une personne a un pouvoir d'autorité sur une autre comme par exemple, à l'école, dans un hôpital, dans une institution religieuse, etc.


Pour ma part je n'ai jamais parlé à une femme en chair et en os qui aime ce genre de jeu ou pratique seulement pour ce que l'on appelle platement le plaisir. Mais j'admets un horizon personnel bien limité et une absence de fréquentation de milieux branchés. Autant dire que je n'ai pas de copines non plus qui cherchent une relation vanille pour le plaisir. Mon expérience personnelle ne vaut alors pas grand chose pour avancer le sujet. Par contre dans les échanges concrets que j'ai eus à propos de la fessée avec des dames ayant un penchant en ce sens, il y a quasi unanimité sur le plaisir de recevoir quelques claques savoureuses dans certains contextes de la vie amoureuse. Mais là nous sommes loin d'une pratique intense et prolongée, de préférence la dame allongée sur les genoux du monsieur.

Il y a bien longtemps j'ai fréquenté quelques tchats et forums. Je garde un excellent souvenir quant aux personnes virtuellement rencontrées. Ici aussi, en discutant avec d'autres dames sur msn, pas de trace du fameux plaisir pur, par contre des souterrains riches et extrêmement complexes avec des très jolies fantaisies.

Ne nous voilons pas la face. Même si selon un récent sondage une française sur quatre a déjà essayé la fessée, il n'est pas dit pour autant que cela s'est fasse dans un but de pur plaisir. Je pense comme pour moi, il y a plutôt une motivation plus complexe qui cherche une satisfaction particulière.

Prenons l'exemple d'une femme de tête qui sait non seulement très bien ce qu'elle désire d'une relation, mais de plus le fait habituellement savoir clairement à son partenaire et qui aimerait expérimenter peut-être un total renversement (!) de la situation. Passer de l'actif au passif. Oxygéner son cerveau en se laissant faire... pour une fois. Abandonner sa position égalitaire les yeux dans les yeux pour se retrouver livrée aux yeux de monsieur sans pouvoir cerner ce qu'il regarde exactement. Vivre une situation de ne plus rien décider, de se faire plier avec détermination. Être regardée de haut pendant que sa propre tête penche vers le bas. En d'autres mots : renoncer à son statut habituel de femme phallique pour régresser à une analité du moins de surface par la peau de son derrière. Transgression moderne en quelque sorte en faisant ce qui est prohibé par la loi - fesser une dame - et la convention sociale : se faire fesser par un homme qui prête main forte à ladite transgression. Parfois pour pouvoir après mieux frimer devant ses copines :

Tu sais ce qu'il m'a fait ?

Rareté en soi déjà de nos jours. Tellement fixés sur le désir de la dame, beaucoup d'hommes n'osent plus grand chose de leur propre initiative. Et le rendez-vous galant et même l'acte devient le salon où l'on cause.
Au point de se sentir un peu maman (oh ouiii continue... ) et initiatrice (laisse toi faire...) à la fois au lit. C'est mignon, mais hélas le côté aventure manque. Alors vivement une belle correction qui résonne entre les murs !

Il m'a pliée sur son genoux et il m'a flanqué une bonne fessée sur mon derrière tout nu !

Effectivement on imagine. Et on frissonne pour sa copine. Notamment en connaissant bien ses alentour fantasmatiques et surtout ses comportements parfois odieux avec un monsieur trop gentil. Et c'est à se moment- là que prend naissance la vraie fessée pur plaisir dans le sens:

Bien fait pour elle !

2 commentaires:

  1. J'ai bien l'impression qu'il y a plus d'hommes qui auraient envie de recevoir une bonne déculottée que de femmes qui ont les mêmes goûts... Finalement, c'est assez cohérent: un homme aussi peut avoir envie de laisser un moment tomber ce qui pour lui est le rôle traditionnel. Il me semble assez difficile de distinguer ceux et celles qui le feraient par "plaisir pur" - en tout cas, j'ai du mal à croire que la fessée puisse se passer complètement d'un univers fantasmatique, même quelque peu standardisé, pour se réduire à la seule stimulation sensible.
    En revanche, je me reconnais bien dans cette image du "monsieur trop gentil" qui "n'ose rien de sa propre initiative". Finalement, je dois être assez pénible...

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  2. Loin de moi l'idée de trouver un monsieur pénible, car il n'ose rien de sa propre initiative et encore moins parce qu'il est trop gentil. Je trouve là des qualités d'une personne sérieuse qui n'a pas peur d'envisager la durée d'une la relation à deux. Peut-être je me suis mal exprimée par commodité pour ne pas empiéter sur la distinction entre celui qui n'ose pas, n'osera jamais et celui qui est seulement inhibé et ce qui se « soigne très bien ». Ceci dit je me mets à la place d'un homme devant une dame par exemple qui confond oui et non comme cela l'arrange.

    Pour ma part aussi je doute que la fessée puisse se détacher de tout fantasme accompagnant. La piste d'un monsieur bienfaiteur que l'on rencontre par des aléas de la vie et qui souhaite faire plaisir à la dame, ne me paraît pas impossible, mais quand j'entends un tel raisonnement par un monsieur qui se promène sur un forum de fessée je doute sérieusement. Selon mes expériences personnelles et vu ma présentation pendant longtemps (tailleur avec jupe droite et cheveux courts), il semble effectivement exister pas mal de messieurs troublés par la fantaisie de la dame sévère. La plupart ne semblent pas souhaiter passer à l'acte, mais peuvent se révéler bavard sur leur souterrain.

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