(En complément de :282 Perte des privilèges 1)
Parle
à mon trou du c*, ma tête est malade !
Et subitement toutes les discussions
s’arrêtent. Tout le monde se retourne vers moi. Un moment de grand
silence, un moment de grande solitude. Voila qui arrive quand on est
très en colère et quand on est novice dans une langue étrangère.
Un souvenir de ma phase gros mots, une expression ensoleillée que
j'avais entendu pour la première fois dans le très convivial bassin
toulousain qui regorge de gens sympathiques. Ah le sud avec son bel
accent que je fais le mien. Seulement le fameux trou ne fait pas
partie de l'expression. C'est un apport personnel qui révèle un
souterrain fantasmatique significatif. Quand cette phrase m'a
échappée je connaissais mon homme depuis quelques mois et j'étais
déjà familière avec la bonne fessée maison. Une qui est punitive
et qui se veut instructive. Celle que réclame mon irrationalité.
Mon homme aussi avait utilisé à maintes reprises des variante de
ce « bon mot » comme par exemple :
Vu que ta tête
est trop récalcitrante, je préfère m'adresser à ton derrière,
isabelle !
Sauf que ...une fois le Rohrstock (la
canne) en main pour me corriger à la hauteur de mon méfait, il
avait eu la bonne idée de me faire adopter une nouvelle position.
Alors fini de me pencher sur son bureau en posant le haut de mon
corps sur un confortable coussin. Me connaissant bien souple, il m'a
demandé de me pencher en avant en mettant mes mains autour de mes
chevilles. Puis, pour une plus grande stabilité d'écarter mes
jambes.
Le regard
droit devant, isabelle !
Il me semble inutile de faire un
dessin. On imagine facilement le côté impudique de cette position.
Et il me parait bien différent d'offrir ce genre de spectacle aux
ardeurs de son chéri pendant une bonne partie de vanille que des se
retrouver ainsi exposée pour se faire botter le derrière. Il
m'arrive rarement de ressentir ma pudeur soumise à une rude épreuve,
mais là c'était le cas. Voila donc par quel souvenir mémorable
« le trou » s'est glissée dans ma version du dicton.
N'oublions pas non plus que ce genre de produit verbal, directement
échappé de l'inconscient sans la moindre censure est sensé
d'exprimer un...désir. Et à vrai dire l'idée de recevoir ma
punition dans une telle posture devant la personne offensée - à
tort ou à raison, peu importe – me titille beaucoup dans mes
rêveries. Ah si la fessée avait encore cours... disent mes
pulsions, ... dans certaines circonstances... ajoute ma raison. Un
petit mot sur la thématique d'une éventuelle faute dans cette
situation. En fait objectivement je n'en vois aucune, même si j'ai
tort dans mon emportement. Par contre je suis sacrement mécontente
de moi. Je me suis laissée provoquer ce qui crée un décalage entre
ce que je suis et ce que j'aimerais être. De plus cela s'est passé
devant un public... hautement amusé que je propose de continuer la
discussion avec cette partie quelque peu insolite de mon corps.
Effectivement, mon expression pousse à la visualisation. Même une
personne dépourvue de fantaisie sait de quoi cela retourne, pointe
l'oreille et le regard aussi pour la suite des événements.
Je n'y
manquerai pas !
Déjà je suis en colère et en plus
cette bécasse continue à se moquer ouvertement de moi. Intervient
mon homme, gentil et souriant et avec quelques mots très simples il
arrive à désamorcer la situation et la tourner à mon avantage. Des
compliments de partout pour mon français. Je n'en reviens pas. Puis
un petit moment plus tard, il vient de rappeler qu'il faut rentrer
chez nous. Demain il aura une journée très dure, ce qui est vrai,
alors il souhaite de ne pas se coucher trop tard. Oh là, il y a un
orage qui se prépare. Je le connais bien mon chéri. J'ai du grand
souci à me faire. Pour la peau de mes fesses une fois rentrée à la
maison. Et aussitôt dans dans la voiture, tombe son verdict :
Je saurais te
faire passer tes air de grande dame, isabelle. Crois-moi !
Mais oui, je lui crois. Car décryptée,
notre discipline domestique se résume ainsi : Je vais avoir du
mal à passer l'éponge sur ce fâcheux incident. Me mettant en
colère contre moi-même encore et encore pendant des jours, en
ruminant sur ce qui est fait et pourrir par la même occasion la
bonne humeur qui règne habituellement à la maison. A moins de...
recevoir une correction de taille qui me permet d'expier correctement
mon « mécontentement ». Sauf que cette fois-ci il semble
que mon homme ait une idée bien précise en tête. Je le sens et
cela met mes nerfs à vif. Pour monter la tension, il s'y connaît
bien. Cela fait partie de ma punition et bien que il n'y ait aucun
abus en matière de douleur infligée, sa stratégie éducative se
base sur les exercices de modestie selon la devise :
La discipline
passe avant la pudeur !
A suivre...
Tiens... mon épouse serait plutôt du genre à attirer mon attention sur l'autre trou.
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