mercredi 13 février 2013

284 Petite attention pour la Saint Valentin


Pour la fêtes des amoureux j'ai envie de faire une belle surprise à mon chéri !

Comme pour mon homme, Paris m’évoque infailliblement une certaine image de la femme. Avec un grand F. Séductrice jusqu'au bout des ongles, elle sait éveiller le désir masculin avec raffinement. Nous sommes conscients tous les deux que cette association se base plutôt sur un mythe personnel de cette ville que sur de faits réels. Ni lui ni moi, nous connaissons la capitale d’un vécu perso. Pour l’un comme l’autre c’était toujours une étape sur note route. Alors nous nous berçons dans nos rêves quand le mot Paris surgit et nous rêvons parfois ensemble. Une promenade avec Monsieur et Madame Monet dans un décor tableau de la belle époque. Une visite au Moulin Rouge en compagnie de Toulouse-Lautrec. Une rencontre fugace avec van Gogh au petit matin dans un petit bistro du coin. Une discussion avec Sartre et Simone de Beauvoir…

Puis Monsieur ne manquera pas de me faire part d'une déception de taille en rapport avec Paris. Pour la nième fois. Son impression à la sortie du film : « La nuit porte-jarretelles » dont il s’était fait une petite idée d’avance. Cruellement déçu par une histoire bien médiocre selon ses mots. Veut dire une quasi absence de porte-jarretelles dans ce film. Et plouf, son mythe de Paris s’est effondré. Et à chaque fois j’éclate de rire quand il s’énerve contre le titre mensonger. Une chose est sure : Il l’avait mauvaise, cette séance. Lui qui se laisse difficilement duper.

Mériterait bien une....

Chéri retiens toi. Pense au politiquement correct !

Puis il divague sur la « justice du destin » (il est sérieux là mon chouchou ?) en voyant à la sortie du cinéma (cela s’est passé à Toulouse et non à Paris) un couple attendant la séance prochaine. Un couple approximativement de nos âges respectifs de maintenant, déjà bien rétro pour les années 80. La dame s’affichait dans un tailleur gris. Très cintré et très strict, assorti de vertigineux escarpins noirs. Puis, comme clou elle portait visiblement des vrais bas à coutures qui ont une façon très caractéristique d’habiller une jambe féminine. Du quasi introuvable dans les années 80 ceci dit selon mes sources. Hein oui, des vrais bas, comme on disait apparemment à cette époque et comme rappelle une chanson contemporaine d’Yves Simon (Je pense à elle tout l’temps). Que Monsieur aime bien d’ailleurs. Ben voyons. Connaissant son faible pour les jupes en cuir, également un grand classiques des années 80. Difficilement trouvable d'ailleurs à la fin des années 90. Mais heureusement il y avait des friperies et j'ai pu m'équiper avec une belle jupe droite en cuir noir et également une d'évasée et assez mini. Cette dernière avec un chemisier blanc fait très cliché de secrétaire aguichante. Et sans la moindre surprise l'effet sur mon homme est redoutable.

Presque 30 ans se sont écoulés depuis la sortie du film. Monsieur a presque doublé de l’âge. Pour la Saint Valentin j’hésite alors entre les deux tenues évoquées. Celle de la dame inconnue ou celle de la chanson d’Yves Simon.

Seulement je ne suis pas sure du tout du tout de rentrer dans mes petites tailles de jadis. Alors si je ne rentre pas, c’est décidé. Je vais parler à Monsieur d’un régime sous surveillance. Cela aussi lui plairait énormément comme attention pour la Saint Valentin

Pourquoi cette pensée ?

Parce qu’il ne me fait jamais la moindre réflexion désobligeante sur mon poids. Et par-dessus du marché j’arrive depuis presque 15 ans à lui faire oublier les belles dames de Paris, telles qu’il les imaginait dans son adolescence…

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