mercredi 20 février 2013

289 Un faible pour corriger une dame


Fessée plaisir ?

Parfois cela dépend pour qui ! Quand il s'agit de corriger mes mauvais comportements mon homme ne cache pas sa joie de passer à l'acte. Et ayant été fessée devant une glace à maintes reprises j'ai pu constater un sourire radieux sur son visage tandis que moi en plein rodéo - bien entendu- je ne reflète en rien du tout un air calme et serein. Mon visage est pour le moins que l'on puisse dire tendu et parfaitement à l'image de la rude épreuve que je suis en train de passer. L'épiderme me brûle déjà sacrement et à la sonorité de ma punition j’entends très bien que je ne suis pas encore arrivée au bout de ma peine qui se poursuit en crescendo. Gare au paddle en cuir que Monsieur affectionne particulièrement parce que selon lui...

il harmonise si bien avec la sonorité de mon postérieur.

Puis parce que c'est un instrument quasiment sans risque, il m'arrive de me prendre quelques tapes au grand finale que je qualifierais facilement comme mémorables. Puis pendant que je me lève et que je frotte et masse ma peau, Monsieur s'étire comme un chat qui vient de réveiller en ajoutant parfois :

Que ça me fait du bien de te corriger isabelle !

Je trouve une telle réaction tout à fait normal chez un homme. (Et ceci dit chez une femme aussi, si c'est elle qui applique). Je pense même que je serai terriblement vexée, si mon homme tirait une « gueule » de corvée de punition. Ou me faisait sentir qu'il me rend service. A ce niveau il a su me mettre à l'aise dès nos débuts. Il considère mon besoin de punition comme aussi naturel que mon besoin de rire, de danser, de chanter. Et il se sent pour sa part aussi à l'aise dans son rôle de papa fouettard qui sait remettre sa grande fille à sa place quand il le faut. Alors il ne se prive pas de me baisser la culotte quand il le juge utile, de me rappeler la présence du martinet à la maison. De me complimenter parce que le cuir de notre strap et notre paddle est soigneusement entretenu. Et pour bien souligner son autorité punitive dans le ménage, il s'occupe régulièrement de donner un bain à notre Rohrstock pour maintenir sa souplesse. Compagnon de plus tendre et affectueux, il sait m'imposer une discipline stricte qui me ravit. Toutefois quand il s'agit de la recevoir je me sens nettement moins enthousiaste.

Je suis convaincue que ces séances éducatives servent à diminuer les tensions inconscientes qui risquent de pourrir la vie de notre couple. Puis c’est aussi un acte bien ludique. Petit garçon ou monsieur mature, les fesses féminines exercent une attirance magique sur pas mal d’hommes. Et ce qui est interdit pendant l’enfance, ne l’est plus à l'âge adulte. Alors pourquoi ne pas se rattraper pour du bon ? Pourquoi ne pas donner une réalité à son souterrain imaginatif.

Je suis convaincue également que pour un homme chérissant le fantasme de la fessée une réalisation apporte beaucoup de bien. Au niveau de sa libido et au niveau de son bien être général. Il suffit de voir la joie de vivre de mon homme et plus particulièrement les jours où il m' a passée sur ses genoux dans son bureau pendant sa pause petit déjeuner. En finissant les réjouissances en m'imposant une bonne séance de coin pour lui exposer mon derrière tout rouge. N'en parlons pas de sa fameuse créativité éducative pour m'apprendre...

… à marcher au pas !

Je suis très sensible à cette expression et quand il l'a prononce j'ai des petits frissons partout. Évidement je parle d’un cadre par consentement et - pour ma part – sans tomber dans une pratique extrême. Ou encore dans un acte qui dure éternellement. Qui me rappelle certains hommes qui essayent d’une manière analogue dans la vanille d’impressionner la dame. Cela peut être bien. Mais cela peut être aussi ennuyeux. Voir très ennuyeux.

Quoiqu’il en soit Monsieur est toujours radieux quand il s’agit de me fesser. Peu importe mes bêtises. Payer pour une faute en procurant du plaisir à son partenaire me parait une excellente chose. Il en va de soi que je ne me retrouve peu dans les images qui montrent un monsieur style prof grincheux ou d’un air constipé. L’enthousiasme m’importe beaucoup. J’aime le voir dans les yeux de mon partenaire et le sentir dans sa façon d’être. Non seulement à élan de ses claques....

2 commentaires:

  1. Je suis tout à fait d'accord. J'ai vu, dans pas mal de vidéo, des fesseurs grincheux, n'ayant que lourd mépris pour leur punie et tirant une tête pas possible de type "encore donner une fessée, pfff, mais j'ai pas que ça à faire!". Pour moi, ça gâche tout. De l'enthousiasme, que diable! C'est bien, de donner la fessée! On est en train de corriger une faute, de faire ça "pour son bien", d'oeuvrer pour la discipline, bref: aucune raison de faire la gueule. Je suis toujours radieuse comme ton homme quand je donne une fessée à Simon. Pourtant, pour lui, ça n'est pas toujours très agréable...

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  2. Tiens l'élément du mépris m'a échappée. Mais a y réfléchir, c'est bien cela qui semble parfois se dégager. Je crois que je ne regarde pas assez de clips pour être compétente. Je vois bien les parallèles entre vos pratiques et les nôtres. Tu le dis si joliment. Je pense que c'est le regard amoureux qui permet cette petite moquerie toute gentillette pour les méandres fantasmatiques de la personne aimé et qui fait sourire avec indulgence sans toutefois oublier de traiter avec sérieux « la faute ».

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