mardi 20 novembre 2012

219 Tu as vu celui-là ?


La fessée gratuite, juste pour le fun, c'est pour les nerveux de la main !


Dixit mon homme.

Mouais ! Mais combien de fois j'ai reçu une sonore claque sur mes fesses, juste pour le plaisir de Monsieur ?

Un petit exemple pour illustrer mes propos. Je me promène depuis le petit matin en guêpière et bas à la maison parce que je me sens stressée à cause de quelques travaux qu'effectue mon homme. Après lourde insistance de ma part, ce qui est un détail important, il s'est mis à la tache et il est en train de suer sacrement. Il ne fait pas semblant quand il bosse. Il est hyper-organisé et sais même me dire à quelle heure il aura fini. Par fini j'entends la pièce impeccable niveau peinture et surtout nettoyée. Parce que bon, il y a des bricoleurs du dimanche qui laissent une maison dans un lamentable. Tandis que moi pendant ce temps, bouleversée dans mes petites habitudes je n'arrive pas à me décider pour une robe ou une jupe. Et quand je suis indécise je peux être terriblement pénible.

J’admets que ma tenue provisoire peut être perturbante pour un homme, voir le déconcentrer quand il fait des monochromes. Traduction du langage de Monsieur, quand il peint pour le nième fois une pièce parce que j'ai envie de changer de décors. Évidement je passe en bon inspecteur toutes les dix minutes pour voir l'avancement des travaux. C'est normal ! Après tout il s'agit du bien-être de ma petite famille que je souhaite gâter par une nouvelle couleur. Et je trouve qu'il n'y a rien d'indécent dans ma démarche, ni dans ma tenue. Je ne promène pas le derrière en l'air. Même si un string peut donner une telle illusion.

Et que fait mon homme  devant mon désarroi ?

Il ne s’intéresse même pas à mon dilemme pour me vêtir. J'ai beau à lui en parler gentiment. Rien n'y fait. Il ne décroche pas les yeux de son rouleau. Donc pour attirer son attention et sors les grands moyens. Je me retourne, je me penche en avant et je lui dis en parlant de mon postérieur :

Tu m'écoutes ? Tu as vu celui-là ?

Puis paf, je m'en prend une sur les fesses qui résonne entre nos murs. Je n'ai pas vu arriver mon chéri et voilà comment il aime me montrer son attention et son affection par la même occasion. Voila aussi comment il compte m'annoncer sa petite pause café.

Nerveux de la main, lui, jamais de la vie.

Je pars dans la cuisine pour lui chercher un café en me frottant le
derrière et surtout satisfaite. Car Monsieur n'aime pas trop faire des pauses quand il travaille et moi j'ai réussi qu'il arrête pendant un petit moment pour se consacrer à mes malheurs. Puis cinq minutes plus tard je suis assise sur ses genoux et pendant qu'il boit son café, il me caresse mon derrière maltraité. La vie est belle et en plus je bénéficie d'un conseil de grande qualité pour ma tenue. Véridique ! Il est particulièrement compétant en ce domaine avec un coup d’œil imparable. Même mes copines viennent le voir à ce sujet. En ma présence cela va de soi.

Ma tactique, appelée Tu as vu celui-là par mon homme, date bien avant notre rencontre. Je m'en servais devant certains Messieurs trop instants avec parfois un petit ajout optionnel :

Hein bien, tu ne l'auras pas !

Ce qui marche très bien pour avoir sa paix dans le domaine public, donne tout un autre effet dans le privé. Quand j'ai voulu ainsi pour la première fois souligner un petit désaccord de manière rigolote, je me suis vite aperçue que mon ami d'époque n'a pas pu résister à l'appel de mon séant bien tendu. Voila donc un moyen simpliste et assez efficace pour exprimer ses désirs profonds. Pour guider aussi un peu le monsieur pour mieux comprendre mes penchants. Si cela marche, il suffit d'une réaction biblique pour être plus explicite :

Tendre l'autre fesse après un petit soupir voluptueux !

2 commentaires:

  1. "Hein bien, tu ne l'auras pas !"

    ... ça dépend un peu de qui court le plus vite, non ? ;-)

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  2. Avec des personnes proches c'est tout à fait cela (rire) !

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