(Vers la Première partie)
Tu aurais
besoin qu'on te botte une fois pour toutes le cul avec la canne,
isabelle
(Oh
oui, oh oui, oh oui !)
Promesses sans suite, hélas. Et le
soir je me trouvais dans mon lit avec ma vilaine main baladeuse, en
train de rêver de superbes corrections, mes fesses à l'air, de
préférence devant mes copains et copines qui riraient aux larmes.
Et au lieu de m'évanouir de honte et je leur tirais la langue en
imaginant la volupté de me plier à une éducation de plus stricte
aux yeux de tout le monde. Genre tuteur ou tutrice vicieux, doté
d'une imagination punitive débordante.
Ce sont des rêveries de jeune fille,
pas bien méchantes, mais étant très tenace je me suis trouvée mon
chéri tant aimé qui sait m'imposer avec une sévérité crédible
une discipline qui calme mon besoin de punition. Cela se passe le
plus souvent dans son étude, de manière ritualisée. L'acte est
sobre et ressemble à une bienveillante correction paternelle sans
excès qui met d'avantage ma pudeur à rude épreuve que de me
provoquer des douleurs insupportables. Rien à voir avec une torride
séance d'ébats amoureux pimentés. C'est un moment consacré aux
émotions hystériques (et leur expression : je serai sage, je
ne le ferrai plus) et je ne me prive pas de leur laisser libre cours.
J'aime finir dans les bras de mon homme sanglotante de rage, de
repentir, de gratitude, de honte … car pour ma réadmission dans le
cercle des filles modèle je dois encore exprimer mes sincères
regrets de mon acte et mes remerciements pour recevoir des
corrections à la hauteur de mes méfaits avant de rejoindre le coin.
Il arrive parfois par concours de
circonstances que je dois préalablement décommander mes copines, le
derrière déjà dénudé et la culotte aux chevilles. Mon homme
aime beaucoup cette situation, suggérée par moi-même et la finesse
consiste justement à me décommander sans enfreindre le 4ème pilier
de la discipline domestique, l’honnêteté. Hors de question
d'inventer un mensonge pas possible. Et comme le dit souvent mon
homme, l’honnêteté paye le mieux.
Je
ne peux pas venir. Je suis consignée à la maison.
Grand rire !
Encore !
Amusez-vous bien, vous deux.
Voila chacun comprend, ce qu'il veut
comprendre. Sachant que je n'ai jamais fait un secret de ma libido
exubérante. Mon excuse passe donc comme une lettre à la poste.
Mais pendant que mes copines m'imaginent de prendre du bon temps je
suis en attente de ma punition devant la porte de l'étude de mon
homme et avec chaque minute qui passe je me sens un peu plus petite.
Car mon homme connaît par expérience personnelle toutes les
ficelles d'un solide châtiment qui marque autant l'esprit que le
corps.
Dans sa jeunesse l'emploi du Rohrstock
bien que sur le déclin était encore socialement accepté et comme
il m'a souvent expliqué, on ne fait pas le fier, une fois le
pantalon et le slip baissé en attendant cette forme de punition.
Comme beaucoup de personnes de sa génération, ma belle mère a cru
bien faire en suivant le conformisme régnant. De plus dotée d'un
tempérament strict, mon homme a reçu une éducation très sévère.
Comme la plupart de ses amis et amies de son âge d'ailleurs. Bien
entendu, il ne faut pas confondre punition et maltraitance. C'était
une époque avec un autre esprit qui ne convient plus de nos jours.
Et
rien d'autre ne justifierait pour moi de nos jours un retour à ces
méthodes qu'une lubie de la libido de personnes de majorité
sexuelle au moins.
Voilà donc deux vécus bien différents
qui se rencontrent. De mon côté un romantisme fantasmé faisant
éloge de la discipline domestique. Du côté de mon homme un moyen
d'éducation qui s'érotise. Et comme moi, lui aussi à partir d'un
certain âge s'est adonné à des plaisir solitaires en inventant des
scène stimulantes. Sauf que l'éducateur c'était lui et il faisait
marcher à la baguette des dames en manque de bonnes manières.
J'aime beaucoup quand il me parle de ses « principes
éducatifs », de l’absence de laxisme, de la tolérance zéro,
de la fête du derrière, de la danse de la canne et ainsi de suite.
Cela me donne envie de voir ces méthodes appliquées sur ma petite
personne. Puis c'est plaisant de se fixer des objectifs et de
travailler en équipe pour les atteindre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire