mercredi 7 novembre 2012

209 Question de jalousie

La fessée et la jalousie, font-elles bon ménage ?

Le fantasme de la discipline en groupe me plaît beaucoup. De préférence pour un motif « valable ». Pas de souci à ce niveau-là. Deux ou trois très bonnes copines trouveront toujours une belle parade pour agacer un Monsieur. Certes, il est rare que celui-ci non seulement menace ces dames d'une belle correction, mais de plus sort vraiment le martinet ou selon l'humeur du jour décide d'une punition 100% bio en se servant de sa main. Voila donc un cadre de jeu fignolé et quand je parle de fessée j’entends par là – en accord avec le code pénal allemand de 1895 – un acte de correction raisonnable non assimilable à la maltraitance.

Je ne vois pas vraiment de difficulté pour trouver des candidates de bonne volonté. J’ai des amies avec assez d'ouverture d'esprit pour une petite tentative de voir d’un peu plus près à quoi la bonne discipline d’antan ressemble vraiment. De plus proposé par une amie cela rassure plus qu'un monsieur qui fait la même démarche.

En gros je pense que la motivation d'une dame pour y participer se résume à sa...curiosité.

Je serais tentée de dire, hélas pour certains messieurs qui imaginent tout de suite le petit truc à trois qui dégénère dans une torride partie de jambes en l'air. Mais non, les femmes entre elles savent très bien communiquer et surtout elles savent ce qu'elles veulent. Même si on prétend souvent le contraire.

Quand j'étais encore célibataire, j'aurais pu imaginer d'accepter une telle proposition de la part d'une bonne copine. Et raison de plus quand je connais bien son homme et je le trouve convaincant pour un tel rôle.

Mais heureusement je ne suis pas célibataire. Donc condition sine quoi non pour une telle mise en scène que ce soit mon homme qui se charge de l’application et que cela se limite strictement à des bonnes corrections, déculottées cela va de soi, et sans aller plus loin. Mais tout compte fait, à mon niveau personnel j'ai dû classer cette pratique dans l’infaisable.

Pas que je sois hantée par les inhibitions à ce sujet. Montrer mes fesses nues devant une autre fille ne me gêne nulle part. Autant plus si elle se trouve dans la même posture que moi, pantalon aux chevilles ou jupe troussée.

Alors c’est quoi qui cloche pour la discipline en groupe ?

La réponse est bien simple : ma jalousie !

Ça existe encore, les femmes jalouses de nos jours ?

La preuve que oui. Moi par exemple.

Et l’avis de Monsieur :

Lâche moi un peu la grappe, isabelle. J’ai déjà assez de travail avec toi…

Puis sourire complice. Notre petit monde tourne bien…

4 commentaires:

  1. Avez-vous discuté de ces choses avec vos amies? Il me semble qu'il y a une différence importante entre parler de fessée "de loin" (par exemple en évoquant ce récent best-seller que je n'ai pas lu) et proposer de vraiment se prendre une déculottée...

    Chez nous, la punition à plusieurs n'a jamais dépassé le cadre de la discussion fantasmatique.

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  2. Cher Pecan

    Il n'est pas dans ma nature de proposer des telles choses. Mais en discutant on sent parfois ce qui serait possible ou pas.

    On me trouve de très bonne écoute et on me confie beaucoup de choses. Alors il arrive que la discussion devient explicite. Que cela soit le fantasme de la fessée ou autre. Le secret pour en discuter sereinement consiste à ne surestimer aucun fantasme et de traiter chacun avec le même recul.

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  3. Je ne sais pas si je suis une nature jalouse - mais en fait je pense que oui, je le suis - mais Simon me facilite grandement la tâche en ne m'en donnant pas l'occasion.
    Du temps où j'étais fesseuse avec plusieurs punis, je ne m'imaginais pas défendre la morale, ni le couple traditionnel, il faut dire aussi que je ne me voyais pas en couple du tout. J'essayais de comprendre tous les cas de figure, et de ne pas juger trop sévèrement. J'étais quand même un peu chiffonnée quand on me cachait qu'on était marié et qu'on avait organisé la séance de fessée dans le dos de sa femme. Et je comprenais fort bien qu'on cesse toute rencontre "en vrai" avec moi parce qu'il y avait une relation vanille qui s'amorçait bien.
    Je ne cherchais pas moi même à construire une relation. Le plus urgent était de me reconstruire moi, et croyez moi il y avait du boulot. Etre fesseuse, c'était une façon d'avoir des contacts humains un peu "hors norme" certes, mais qui ne me coupaient pas complètement du monde.
    Et puis Simon est arrivé dans ma vie. L'histoire, je l'ai racontée mille fois, notre relation s'est construite sur le temps long. Mais, curieusement, il ne m'a jamais dit "je ne sortirais avec toi que quand tu auras clarifié la situation avec tes autres punis", pas plus que je n'aurais pu lui dire "j'ai fessé Machin mais on était pas encore officiellement ensemble". Non, parce que, sans en parler avec lui, j'ai expliqué clairement la situation à tout le monde. Et qu'à partir du moment où je l'avais, lui, Simon, je n'avais plus envie des autres.
    Une fessée à plusieurs fait désormais partie, pour moi aussi, de l'infaisable: je ne peux pas donner la fessée à quelqu'un d'autre que Simon, et je ne supporterais pas de voir quelqu'un d'autre que moi lui donner la fessée. Quand à recevoir la fessée des mains de quelqu'un d'autre... Non mais ça va pas?

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    1. Chère Constance,

      ce qui me plaît avant tout quand vous parlez de votre histoire d'amour c'est votre émerveillement. Hein oui l'amour ce n'est pas uniquement beau, mais en plus cela peut arriver à tout le monde. Cela change tellement des histoires de fessée avec le plaisir comme unique lien entre les personnes.

      Revenons à notre sujet. Merci pour vos précisions sur votre époque fesseuse. J'aime bien votre façon d'en parler. Puis j'apprends plein de trucs sur ce que je ne connais pas.

      J'ai parfois l'impression que le fait de s'avouer jalouse ou simplement fidèle choque plus les braves gens que la pire des perversités...

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